Dans un Trophée des champions disputé en retard pour des raisons logistiques, le Paris Saint-Germain, qui recevait au Parc des Princes, s'est imposé face au dernier vainqueur de la Coupe de France Toulouse (2-0) grâce à des buts de l'homme du match Kang-In Lee et de Kylian Mbappé. Le débrief complet de cette victoire par l'After Foot avec Daniel Riolo, Thibaud Leplat et Nicolas Jamain.
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00:00 Daniel.
00:02 Écoute le premier point c'est le PSG
00:04 facile et avec un enchainement direct sur le point 2
00:08 parce que le PSG est devenu trop facile voire un peu suffisant ce qui a permis à Toulouse d'exister et notamment dans la dernière demi-heure de
00:17 bien exister ce qui confirme et ça peut être le
00:20 point 3
00:22 que Toulouse dans le championnat de Ligue 1
00:26 la théorie d'où ils sont pas à leur place j'y crois pas parce que sur la durée d'un championnat tu es toujours à ta place en
00:31 revanche qu'il y ait dans ce club dans cette équipe des différences de motivation en vue de la compète
00:37 c'est vrai et c'est un peu malheureux en coupe d'Europe souvent on les voit bon et en championnat sur certains matchs
00:42 être complètement à la ramasse
00:44 et là ce soir sur la dernière demi-heure on peut même leur accorder la seconde période
00:48 parce que c'est un gros match et parce que d'un coup ils se disent que
00:52 faut pas être victime parce qu'ils ont été victimes pendant la première période mais ils ont été bien meilleurs
00:57 mais je maintiens quand même que le PSG a globalement été assez facile et peut-être trop facile. - Ca fait 3 points ?
01:02 - Ca fait 4-5 mélangés. - C'est un énorme point ! - Non c'est un mélange, c'est une présentation !
01:08 - Tu connais 1 point, 2 points, 3 points. - C'est 3 points disruptifs. - Fais-moi 3 points efficaces. - 3 points efficaces
01:14 efficaces pardon 1
01:16 Paris très intéressant en première mi-temps collectivement
01:19 deuxième point Paris qui s'effondre en deuxième mi-temps en les stats rien que
01:23 xg
01:26 expected goal 0.91 pour Toulouse 0.04 pour Paris c'est quasiment rien pour Paris
01:31 troisième
01:33 troisième élément j'ai trouvé Barcola intéressant en première mi-temps. - On l'écoutera peut-être il sera en z'ennemi. - Et je trouve que sur son poste
01:40 côté gauche je me demande si on n'est pas loin d'un 11 type en vue du match de la Real Sociedad
01:45 d'ailleurs c'est ce qu'avait dit avait dit
01:47 Luis Henrique et il considérait comme c'est un
01:50 comme il considère que c'était une finale que c'était un match qui devait être joué comme une finale c'est à dire donc comme un match
01:54 décisif
01:56 donc ce qui allait se passer dans ce match là pourrait se passer en
01:58 - De toute façon vous nous appelez au 32-16 pour en débattre. - De toute façon Luis Henrique et ne cesseront de m'étonner alors. - Il y a un point qui revient
02:04 souvent sur la chaîne YouTube de Lafter. - Donc on peut dire que ça c'est une finale et que ce match doit servir de référence
02:08 - On peut en réfère à ce qu'il a dit lui. - Et on est bien compris que tu te référais à ce qu'il a dit
02:13 mais on a le droit de trouver étonnant ce qu'il dit puisqu'on critique pas parce que c'est quand même un génie
02:19 et que quand il parle on est des blaireaux qui comprennent rien du tout
02:23 bah moi
02:25 moi plus j'entends Luis Henrique et plus je me prends pour un blaireau. - Moi tu l'écoutes
02:29 - Non plus je me prends pour un blaireau parce qu'il voit des trucs que personne d'autre ne voit
02:33 - Bon. - 3 buts partout, égalisation à l'instant, décolle Choneros sur la pelouse de Geron, 3-3 c'est une folie ça va finir 8-4
02:39 - On a la tête 2-1 et il y a eu but. - Donc pas trop la tête
02:43 tiens vous nous appelez au 32-16, il y a aussi un point qu'on va évoquer ce soir qui n'est pas dans vos trois points respectifs Daniel et Thibault
02:48 c'est
02:48 encore une fois l'absence de Gonzalo Ramos. Il était là, feuille de match sur le banc, il n'est pas en train de jouer.
02:53 - C'est cette histoire incroyable. - On va en parler parce qu'il y a beaucoup de questions sur
02:55 concernant l'international portugais qui ne joue quasiment plus au PSG à mi-saison.
02:59 D'abord j'accueille Fabrice au 32-16, salut Fabrice.
03:02 - C'est le meilleur voeu à toute l'équipe. - Bonsoir, meilleur voeu à toi. - Moi aussi.
03:06 - Merci, toi aussi. - Alors
03:08 raconte nous ce match, est-ce que tu fais la même lecture que Thibault et Daniel ?
03:10 - Alors je n'ai pas écouté ce que vous avez dit avant.
03:13 Bon néanmoins la première mi-temps était assez agréable, je pense qu'on a retrouvé le jeu de trading haut
03:19 du tout début de saison face à une faible équipe de Toulouse, il faut le dire.
03:23 - Qui était quasiment en position victime, on se demande ce qu'ils étaient venus faire.
03:29 - Oui on peut se demander, ils ont passé leur première mi-temps à défendre donc forcément il y a eu des deux buts.
03:35 - Donc encore une bonne première mi-temps du PSG. - Ils ont peut-être fait du repérage pour les soldes Gabriel Lafayette aujourd'hui, je ne sais pas.
03:40 Je ne sais pas ce qu'ils ont foutu. - Alors on est obligé aussi de regarder le match parce qu'il y a bientôt la confrontation Castoriad-Sociedad.
03:46 Et je pense qu'on pourrait avoir cette équipe-là titulaire dans un mois, s'il n'y a pas de blessé à la Coupe d'Afrique et à la Coupe d'Asie.
03:53 Je ne sais pas ce qui est anodin de la part de Luis Enrique d'avoir mis cette équipe-là ce soir.
04:01 - Donc voilà, mais c'est vrai que l'absence de Gonzalo Ramos... - Donc ça veut dire pour le premier,
04:04 parce que le PSG espère en jouer d'autres dans la foulée, pour le premier match le plus important de l'année,
04:10 donc on enterrinera définitivement l'idée que le Mercato
04:15 numéro 9 a été un échec total et que donc Colomoni et Gonzalo Ramos, 180 millions, poubelle.
04:21 J'espère que la poubelle est de luxe, j'espère.
04:24 Je ne m'y connais pas trop en poubelle. - Elle est forcément de luxe Daniel.
04:28 - Ça dépend, à quoi tu estimes que c'est une poubelle de luxe ou pas ?
04:31 - Quand tu mets 180 millions à la poubelle, c'est une poubelle de luxe.
04:33 J'espère qu'elle aille au bord en or au minimum.
04:35 - Des milliers de carats. - Il faut qu'elle soit en or.
04:37 - C'est la définition du luxe, c'est foutre 180 millions sur une poubelle.
04:40 C'est la définition du superflu par essence.
04:43 - Donc on est en train de parler non seulement de superflu mais d'échec total dans le recrutement du numéro 9.
04:47 - Je pense qu'il y a un enjeu politique. - Luis Enrique, il regarde où est-ce qu'on pose, il lui dit
04:50 "Tu m'as recruté de numéro 9, t'as dépensé 180 millions, t'es un gros tocard parce que tes numéros 9 c'est des blaireaux et je ferai rien du tout pour les faire progresser, je ferai rien du tout pour faire une équipe qui se marchera.
05:03 Et surtout je ne te raconterai pas pourquoi c'est des tocards que tu as pris, tu as dépensé ton oseille, bien fait pour ta gueule".
05:09 - Je fais jouer l'homme du président, Colomwany et son copain qui est à NMAP.
05:13 - Il n'a pas fait une bonne rentrée d'ailleurs. - Il joue plus que Gonzalo Ramos.
05:17 - Il a joué, on l'a vu cette prison Colomwany. - On n'a jamais vu autant Ramos que Colomwany, on ne peut pas dire qu'ils ont les chances égales.
05:27 - Depuis qu'on a définitivement acté que MAP était 9 et que vous me vendez, toi et notre auditeur, que ce serait la compo contre la Real Sociedad, je dis "Ok, poubelle en or, 180 millions".
05:39 - C'est arrivé avec le pied, tu lèves la poubelle.
05:42 - La dernière fois que Gonzalo Ramos, qui est titulaire, il me semble, c'était face à Monaco, il l'avait marqué, je trouve ça vraiment dommage.
05:47 - Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé, on ne l'a pas vu en fait.
05:50 - Moi je maintiens, je ne changerai pas d'avis que Gonzalo Ramos a été gâché, que j'aimerais bien voir vraiment.
05:55 - Peut-être que ce n'est pas à la hauteur, je ne sais pas.
05:57 - Mais comme il considère que c'est Mbappé, l'homme libre de l'équipe, qui doit redescendre, décrocher, faire les passes, marquer, eh bien écoute, ok.
06:03 - Gonzalo Ramos, les amis, sur les 6 derniers matchs du PSG, c'est une minute d'apparition sur le terrain.
06:08 - Il a joué 2 matchs parce qu'il était grippé, donc 4 matchs où il était disponible.
06:12 - C'est hallucinant, je ne sais pas comment le garçon le vit, 4 mois après son arrivée à Paris.
06:17 - Je pense que le message est clair, on ne peut pas faire pas confiance.
06:21 - Non mais c'est "profite du mois de janvier pour le ventre".
06:23 - En fait le message c'est "on ne prend même pas le risque de te faire jouer au cas où tu serais bon".
06:26 - Exactement.
06:27 - C'est plus ça, c'est au cas où tu serais finalement, tu mangerais la feuille de match, tu mettrais un triplé.
06:31 - C'est ça.
06:32 - Il vaut mieux que tu ne joues pas, et comme ça on peut se permettre de mettre en valeur les hommes qu'on veut.
06:36 - Moi je pense que de l'extérieur, parce que je n'ai pas d'info là-dessus,
06:38 mais de l'extérieur, ça ressemble beaucoup à une affaire politique entre Campos,
06:42 entre la relation Louis-Saint-Riquet-Louis-Campos et la relation Louis-Saint-Riquet-Nasser-Al-Relafi.
06:47 Parce que Gonzalo Ramos est un homme de Campos, fait venu par Campos,
06:51 et Colomoni est un homme qui est venu par Nasser-Al-Relafi,
06:55 et qui est proche, on le sait, de Kylian Mbappé.
06:58 - Je ne sais pas, tout le monde a dit que la communication ça a été que Louis-Saint-Riquet a validé, a tout validé.
07:04 Louis-Saint-Riquet a tout validé, c'est ce qui nous a été dit.
07:06 Donc Louis-Saint-Riquet, qui a tout validé, est également responsable de se gâcher à 180 millions.
07:12 - On n'est pas aux entraînements, ce n'est pas ce qui se passe, ce n'est pas ce qui se passe dans le vestiaire.
07:15 La chose que l'on voit, qu'on peut constater, c'est qu'on ne peut rien constater précisément avec Gonzalo Ramos.
07:21 Je sais que le jugement est rendu impossible précisément, parce qu'on ne veut pas qu'il joue.
07:25 De fait, on ne veut pas qu'il joue.
07:26 Un joueur qui joue une minute sur cinq matchs, alors que tu l'as recruté à 90...
07:30 - On va observer son comportement également, puisqu'il y a la remise du trophée, on verra ça dans un instant,
07:34 savoir comment lui vit sa période.
07:38 Alors Bappé est en train d'animer complètement, je ne sais pas comment on appelle ça, un défilé,
07:42 le corridor improvisé pour aller...
07:45 - La remise des prix.
07:46 - Voilà, la remise des prix.
07:48 Fabrice, tu voulais rajouter quelque chose ?
07:50 - Oui, la régression de Hogarthé, qui semble aller vers le bon touche petit à petit.
07:57 Là aussi on peut se poser la question, même si c'est très bien de voir Vidpina.
07:59 Moi je suis très content de voir Vidpina titulaire.
08:01 - Ah non, mais que Vidpina soit titulaire, de toute façon c'est le meilleur milieu de terrain.
08:06 Il le fait jouer six, je peux comprendre l'idée.
08:11 - En championne c'est léger.
08:13 - Le fait qu'il soit propre, qu'il ait la technique, qu'il puisse faire des passes,
08:17 je comprends l'idée de Louis-Henriquet.
08:19 Là de la même façon, je suis un blaireau, et je considère malgré tout que Vidpina serait meilleur en huit.
08:25 Parce qu'il a la frappe de balle, parce qu'il est bon dans la passe,
08:29 parce qu'il arrive à progresser sur le terrain balle au pied.
08:31 Je le verrais bien un petit peu plus haut, mais au moins dans le concept de jeu,
08:39 je peux comprendre ce que veut faire Louis-Henriquet avec un six technique.
08:43 Je ne suis pas complètement d'accord, mais comme c'est lui le génie, j'aime un clic.
08:47 - On va aller au Parc des Princes tout de suite retrouver Jeannot Resiguet,
08:50 qui a commenté ce match pour la remise du trophée des champions,
08:52 remise par le seul entraîneur français à avoir fait gagner une Coupe d'Europe à un club français.
08:56 Mon cher Jeannot, bonsoir.
08:57 - Bonsoir messieurs, la légende du PSG.
09:01 - La légende, Louis Cernandes, ambassadeur du PSG ce soir,
09:05 avec De Jagero, l'ancien capitaine toulousain de la Coupe de France,
09:09 de la montée en Ligue 2 pour le TFC, a participé à la remise des médailles,
09:13 à ses ex-coéquipiers, et donc tout le monde s'est rassemblé autour du podium,
09:18 et le trophée des champions, le 12ème de l'histoire du PSG,
09:22 dont 10 sous l'air QSI, puisqu'il y a eu 95 et 98.
09:26 Depuis QSI, il y a eu 2011 Marseille, 2012 Lyon, 2021 Lille,
09:30 et sinon à chaque fois, ce fut donc pour le PSG qui s'est imposé ce soir face à Toulouse,
09:35 sur le score de 2.
09:36 - Dis donc, ils auraient dû te prendre toi Jeannot, non ?
09:38 - Pardon ?
09:39 - À côté de Louis, c'est en légende que tu es ici.
09:40 - Je ne peux pas être au commentaire et être à la distribution des médailles, non.
09:43 La vraie légende récente du Toulouse au Beauclub,
09:46 reste quand même Bibiche de Jagero, le capitaine belge.
09:49 Attention, le lever du trophée avec Marquinhos, voilà qui est fait !
09:53 Paris remporte le premier trophée de la saison 2023-2024,
09:58 disputé en 2024, et pour cause, vous le savez,
10:01 avec l'annulation à Bangkok au mois d'août dernier,
10:04 ça reste le trophée des champions en 2023.
10:07 Le champion de France, Paris, a donc battu le vainqueur de la Coupe de France, Toulouse,
10:11 ici, au Parc des Princes, qui n'était pas vraiment...
10:14 - Un claqué réunitre !
10:16 - C'est ça qui m'étonne aussi.
10:18 - Mais la ligue ne se refuse rien, bien évidemment.
10:21 - Ouais, là, quand même, on ne rigole pas, là, quand même.
10:23 - On ne rigole pas, effectivement. Donc Paris soulève le trophée des champions.
10:26 Paris jouera la Coupe de France à Castres, club de rugby du top 14,
10:31 contre Revelle, petit poussé de Régional 1, dimanche soir,
10:35 alors que Toulouse ira à Chambéry, club de National 3,
10:38 pour les prochains rendez-vous de ces deux équipes,
10:40 qui ont donc ouvert l'année 2024 avec ce trophée des champions.
10:44 - Il est fort, Jeannot, il commente un soulevé de coupe,
10:46 de trophée comme un but, c'est exceptionnel.
10:48 - Bonsoir, mesdames.
10:50 - Jeannot, rapidement un mot, là, on voit Scrignard avec une botte de marche.
10:54 - Oui, il s'était fait mal à la cheville droite en première période,
10:57 et c'est à la cheville gauche qu'il a eu mal, en fin de deuxième,
11:02 en début de deuxième période,
11:04 c'est la raison pour laquelle il a été remplacé par la recrue,
11:06 Beraldo, qui a fait ses premiers pas.
11:08 - A surveiller quand même, parce qu'effectivement,
11:10 au-delà de ses problèmes au dos, le Slovaque,
11:13 a très certainement un vrai souci aux chevilles.
11:16 Je vous ai dit, d'abord la cheville droite,
11:18 puis la cheville gauche, qui elle, est vraiment,
11:20 peut-être celle qui va inquiéter le plus le staff des Parisiens,
11:24 d'où le recrutement de Beraldo,
11:26 qui a donc fait ses débuts ce soir au Parc des Princes.
11:29 - Allez Jeannot, bonne soirée, à très vite sur RMC.
11:31 - Beraldo qui a déjà plus de titres que beaucoup de joueurs
11:34 qui sont restés longtemps en Ligue 1.
11:36 - Ouais.
11:38 - Drôle, mais sincèrement, qui considère que c'est un titre ?
11:41 À part les joueurs en question.
11:43 - Non, il ne faut pas que tu confondes la facilité
11:46 dans l'obtention du titre, parce que le PSG
11:48 est supérieur à son adversaire, avec le fait que
11:50 le Trophée des Champions,
11:52 ce n'est pas une compétition qu'on a inventée hier.
11:55 Ça dure. Ce n'est pas le Community Shield.
11:57 - Je sais bien, Daniel.
11:59 - C'est la valeur, le parcours pour y arriver,
12:02 mais ce n'est pas tant de gagner ce match-là.
12:04 - C'est une coupette.
12:06 - Le nom n'aide pas beaucoup au prestige de la RRQ.
12:09 - Mais pas que le nom.
12:11 - Après, Guardiola avait dit un truc intéressant sur la Super R.
12:13 - On peut s'en passer, c'est pas un titre majeur.
12:15 - Non, je suis désolé, en match d'ouverture de la saison,
12:18 c'était une très bonne idée.
12:20 En match du mois de janvier, qui ne sert à rien
12:22 parce qu'on n'a pas trouvé de pays pour l'organiser,
12:24 parce qu'on n'a pas convaincu un tel ou un tel de le faire,
12:27 ça c'est autre chose.
12:29 - Tu me parles d'une soirée gala en avance saison.
12:31 - En match d'ouverture de la saison, comme les Anglais le font,
12:33 ils peuvent prendre l'oseille sur un match comme ça.
12:35 - Bien sûr, évidemment.
12:37 - Guardiola avait dit un truc intéressant,
12:39 il avait dit que la Super Coupe,
12:41 c'est pas le trophée en lui-même qui est prestigieux,
12:43 c'est simplement le droit de pouvoir le jouer
12:45 qui lui donne sa valeur.
12:47 - C'est ce que je te dis.
12:49 - Il y a très peu de gens qui ont le droit de jouer ce match-là.
12:51 - En tout cas, en Japon.
12:53 - Je trouvais que c'était un bon match pour démarrer la saison.
12:55 - Absolument, un match d'ouverture.
12:57 - Tu te dis, tu n'as pas vu de match depuis un mois,
12:59 tiens, je vais me faire un, voilà.
13:01 - Une sorte de levée de rideau de la saison,
13:03 mais pas plus pas moins.
13:05 - Parlons pas d'un titre absolument, quand le PSG dit "on a fait un triplé cette saison",
13:07 ça me fait toujours rire, le PSG ou un autre club
13:09 qui l'auront remporté, tu vois, une coupe, un championnat
13:11 et le trophée des champions.
13:13 - Mais tu as des trophées mineurs,
13:15 tu as des trophées majeurs,
13:17 c'est un trophée mineur, mais ça reste un trophée.
13:19 - D'accord.
13:21 - L'after sur RMC 23h01 avec Daniel Riolo
13:23 et Thibaut Leplat, on débriefe
13:25 la victoire du PSG
13:27 en trophée des champions face à Toulouse
13:29 et on se bute à zéro quand il nie
13:31 buteur comme Bappé d'ailleurs.
13:33 On va en parler, vous allez me dire ce que vous avez aimé,
13:35 écoutez, Parisien également, dans cette rencontre,
13:37 je parle d'individualité, bah oui, c'est bien,
13:39 là il n'y a rien à dire, c'est une communion avec les...
13:41 - Bah oui, c'est bien, on voit Bappé souriant,
13:43 il a l'air de s'éclater,
13:45 ils ont fait une petite fête au nouveau.
13:47 - Pour le rendre hommage également.
13:49 - Bappé il est en train de distribuer la coupe
13:51 à chacun, pour qu'ils aillent saluer les supporters.
13:53 - C'est bien. - Bah c'est lui le patron.
13:55 - Bappé altruiste, voilà.
13:57 - Clairement qu'il va rester à Paris encore. - Moi j'aime ses images.
13:59 - Pendant plusieurs saisons, c'est assez clair.
14:01 - C'est le patron. - Interprétons, interprétons.
14:03 - C'est assez clair je crois.
14:05 - On va faire que ça maintenant les amis,
14:07 on va interpréter son langage corporel,
14:09 les silences de Bappé.
14:11 - Tout est possible.
14:13 - Les posts Instagram ou sur Twitter.
14:15 - Pour des interprétations,
14:17 un truc un peu plus classe, on dit "herménutique",
14:19 on peut faire une herménutique. - Ah pas mal.
14:21 - Tu sais que les chaînes d'info parfois, elles le font plus trop,
14:23 avant elles appelaient toujours des...
14:25 - C'est un spécialiste du body language qui venait interpréter
14:27 le comportement d'un homme politique sur le perron,
14:29 à l'Elysée ou à Matignon.
14:31 C'est incroyable quand même.
14:33 - Tu peux me demander, c'est une des bases du joueur de poker,
14:35 donc je peux t'éclairer là-dessus.
14:37 - Mais toi t'es pas un spécialiste.
14:39 - Que si le mec est assis avec des lunettes devant toi ?
14:41 - Si il bouge...
14:43 - Dis-nous pour Bappé, il a trop fait dans les mains, qu'est-ce que t'en penses là ?
14:45 Il est en train de se soulever avec les deux mains en plus,
14:47 pas une main, deux mains.
14:49 - Honnêtement là il est dans le...
14:51 - Il y a rien de l'horizon j'ai l'impression.
14:53 - Il est pratiquement dans le présent,
14:55 il sait que ces derniers temps il y a eu beaucoup de critiques
14:57 justement sur son attitude,
14:59 sur son manque de communion et de sourire,
15:01 et là il est en train d'en rajouter
15:03 dans la sincérité, sans que ce soit négatif,
15:05 il a juste pris conscience
15:07 qu'il fallait qu'il profite de l'instant présent,
15:09 et je pense que lui-même
15:11 ne sachant pas ce qu'il veut faire pour la suite,
15:13 il préfère ne pas y penser.
15:15 - Là tu lis dans ses pensées,
15:17 pas dans son langage corporel.
15:19 - Non je lis et dans ses pensées et dans son langage corporel.
15:21 Regarde comme il en rajoute.
15:23 - Quand même là, les deux points levés,
15:25 il arrange la foule, c'est rare de le voir comme ça.
15:27 - C'est un geste qui dit
15:29 "à Dieu ou je reste".
15:31 - "Tout est possible".
15:33 - Ça veut rien dire "tout est possible".
15:35 - Mais ça veut dire au poker le mec,
15:37 c'est face à lui.
15:39 - "Tout est possible".
15:41 - Contrairement, mais là on n'est pas dans une partie de poker.
15:43 - C'est le principe du money man.
15:45 - Contrairement à ce que
15:47 beaucoup de gens pensent qu'il le voit déjà parti,
15:49 lui est en train de dire
15:51 "il est également possible que je reste avec vous,
15:53 je dois me décider, rien n'est fait".
15:55 - Profitons de cet instant ensemble.
15:57 - Profitez de moi aussi.
15:59 - Profitons, kiffez-moi, on va se kiffer,
16:01 je m'auto-kiffe.
16:03 - Voilà, ça c'est du journalisme.
16:05 C'est de l'info, c'est de l'enquête, c'est l'after.
16:07 - Pour le coup c'est également de l'enquête
16:09 puisque je te dis que c'est une info
16:11 que lui-même ne sait pas ce qu'il veut faire.
16:13 - Adam ou Adam
16:15 est avec nous, 32C. Salut !
16:17 - Salut les gars, salut à tous.
16:19 - Adam ? - Ouais c'est Adam.
16:21 - Adam, bienvenue.
16:23 - Adam ?
16:25 - Silver, un hommage.
16:27 - Tu dis pas Kevin, tu dis Kevin aujourd'hui.
16:29 - On a jamais dit Kevin.
16:31 - Pardon mais jamais on a dit Kevin.
16:33 - Adam !
16:35 - Je t'écoute sur ce match-là, supporter du PSG bien sûr je précise.
16:37 Match typique du PSG selon toi ?
16:39 - Ouais,
16:41 en fait ce que je disais avec le standardis,
16:43 c'est le match typique du Paris Saint-Germain
16:45 depuis le début de saison et voire même
16:47 depuis quelques années
16:49 parce que, oh franchement je sais pas
16:51 comment cette suffisance
16:53 dans le jeu
16:55 à la mi-temps, 2-0
16:57 et en deuxième mi-temps, c'est bon, tranquille,
16:59 on arrête de jouer, je sais pas quand est-ce
17:01 qu'elle est arrivée au PSG.
17:03 Parce que ce match-là, tu le rejoues
17:05 en 2017 ou en 2015,
17:07 le PSG gagne le trophée des champions,
17:09 c'est le zéro, tout le monde est content, on est dans un spectacle au PSG.
17:11 - Non Adam, c'est pas vrai parce qu'à l'époque
17:13 il y avait également les débats
17:15 interminables sur la suffisance du PSG.
17:17 - Mais à l'époque on gagnait,
17:19 combien de fois par saison, on gagnait par 5-0
17:21 ou plus ?
17:23 Le nombre de spectacles qu'on avait ?
17:25 - Oui, il faut regarder les stats, ça semblait
17:27 effectivement peut-être plus facile,
17:29 comme ça l'a été en première période là
17:31 et après il y a eu relâchement, il y a eu un adversaire qui a un peu plus joué.
17:33 - Mais pourquoi, je me demande,
17:35 comment ça se fait ? Parce qu'on a vu en première mi-temps,
17:37 on a vu même des très belles séquences de jeu dans la surface,
17:39 c'était magnifique, franchement on avait
17:41 une première présente du Paris Saint-Germain,
17:43 et pourquoi en deuxième mi-temps ça se relâche autant ?
17:45 Pourquoi ?
17:47 - Ça correspond à la sortie
17:49 d'Embelé et de...
17:51 - Mais merde,
17:53 tout le monde qui a cloclé le terrain...
17:55 - Pardon, de...
17:57 - Colomogne et Lycio,
17:59 mais ils sont rentrés un peu plus tard quand même.
18:01 - Toulouse avait déjà remis le ballon à la fin.
18:03 - Elle perd le ballon à ce moment-là.
18:05 C'est catastrophique à ce moment-là.
18:07 - En faisant sortir Barcola et d'Embelé, on acte le fait
18:09 que c'est bon, on va plus
18:11 faire grand-chose en attaque, parce que
18:13 tu fais encore Colomogne qui depuis le début de saison
18:15 s'est moisi, et Asensio
18:17 qui a beaucoup de mal à
18:19 revenir de blessures.
18:21 - Tu n'arrives pas à garder le ballon,
18:23 en toute la deuxième mi-temps, tu ne gardes pas un ballon.
18:25 - On n'arrive pas à se passer
18:27 le milieu de terrain en deuxième mi-temps,
18:29 c'est pas normal. Moi je ne sais pas
18:31 depuis quand c'est du puissance à l'arrivée,
18:33 peut-être que je me dis qu'il faut des grands joueurs
18:35 pour pouvoir ramener cette compétitivité au Paris Saint-Germain,
18:37 mais on a vu que non. Donc peut-être
18:39 qu'il faut ramener des jeunes... - Ramener la compétitivité,
18:41 la compétitivité de cette
18:43 année, c'est celle de toutes les autres années.
18:45 C'est le PSG en tête du championnat,
18:47 c'est le PSG en huitième de Ligue des Champions,
18:49 c'est le PSG qui gagne le trophée des champions,
18:51 c'est la même compétitivité.
18:53 Là où on doit voir une différence, c'est dans
18:55 l'attitude qu'il y aura dans l'huitième de finale,
18:57 mais comme c'est un huitième de finale qui sur le papier
18:59 est facile, tout le monde de toute façon
19:01 relativisera si Paris se qualifie
19:03 en disant "bon, on va voir maintenant contre un gros",
19:05 en fait déjà il faudrait
19:07 ne serait-ce que s'arrêter deux secondes sur les
19:09 appréciations qui sont faites de tout
19:11 ce que fait le PSG depuis des années. Parce que
19:13 quand il gagne, c'est jamais bien
19:15 ou assez bien.
19:17 Tu vois, c'est...
19:19 Les avis, les appréciations
19:21 sur ce que fait le PSG sont
19:23 toujours tellement empreintes d'émotion
19:25 qu'il y a très peu de lucidité
19:27 quand on
19:29 essaye de regarder et d'analyser ce qu'ils font.
19:31 - On regardait le Real juste avant,
19:33 ce qui était intéressant c'est qu'on peut faire aussi
19:35 les mêmes reproches au Real qui était vraiment sur le...
19:37 qui jouait avec le frein à main contre
19:39 Majorca. - Majorca.
19:41 - Et t'as un peu le même problème sur les grosses équipes,
19:43 c'est pas juste propre au PSG,
19:45 t'as certains matchs, la seule différence c'est que là
19:47 y'avait un titre en jeu pour Paris
19:49 et pas pour le Real. Donc y'a peut-être un peu
19:51 moins d'intensité dans le match du Real, mais effectivement
19:53 les grosses équipes comme ça sur des matchs un peu
19:55 mineurs, c'est assez habituel de les voir
19:57 un peu lever le pied.
19:59 Regarde qu'en première ligue, parce que si tu lèves le pied
20:01 tu te fais massacrer.
20:03 C'est pas totalement propre, faut être assez juste
20:05 aussi avec le club, c'est pas
20:07 que propre au PSG. Après,
20:09 ce qui est clair... - Quand tu vois ce qu'a fait le Bayern cette année,
20:11 ils ont fait des matchs où ils s'en fait tabasser.
20:13 - Je suis très inquiet pour le milieu de terrain,
20:15 je suis très inquiet sur cette incapacité à garder un ballon
20:17 contre Toulouse.
20:19 T'as du mal à mettre le pied dessus,
20:21 à faire tourner... - De toute façon,
20:23 tu as une équipe qui se reconstruit.
20:25 - On l'a vu à Lille, on l'a vu à Lyon, on l'a vu à Newcastle,
20:27 on voit que c'est une équipe qui n'arrive pas
20:29 à contrôler le jeu au milieu de terrain.
20:31 Elle est soit coupée en deux,
20:33 soit repliée
20:35 devant avec trois joueurs devant en électronique
20:37 qui défendent à peine, et tu te retrouves dans une situation
20:39 d'infériorité au milieu à chaque fois.
20:41 Surtout quand t'as Vittinia...
20:43 Si t'avais des Golgoths au milieu, à la limite t'arrives à tenir,
20:45 mais là t'as Vittinia... - On semble oublier quand même...
20:47 - Moi j'adore Vittinia, mais c'est...
20:49 - ... que le PSG cette année se
20:51 reconstruit. Et on semble oublier que
20:53 quand il s'est construit, le PSG,
20:55 c'est-à-dire quand les Qataris sont arrivés,
20:57 le milieu de terrain qui est arrivé
20:59 pour mettre de l'ordre s'appelait Thiago Mota,
21:01 qui avait déjà gagné une Ligue des Champions,
21:03 qui était un joueur qui avait beaucoup d'expérience,
21:05 qui était déjà un taulier
21:07 dans sa reconstruction, c'est-à-dire dans le milieu
21:09 actuel, le PSG n'a pas déjà ce joueur-là.
21:11 Et Thiago Mota a permis
21:13 à tout le milieu de terrain, à ceux qui
21:15 l'entouraient à l'époque, à Matuidi, de devenir un autre
21:17 joueur, et à Verratti,
21:19 le fameux petit frère de l'époque,
21:21 de progresser dans l'ombre de Mota,
21:23 qui lui parlait, qui le plaçait, qui l'a beaucoup aidé
21:25 dans sa progression. - Attends, t'avais aussi
21:27 devant, Ibra, qui descendait beaucoup au milieu...
21:29 - Je parlais que du milieu ! - Non mais ce que j'entends par "milieu",
21:31 c'est pas juste le milieu, j'entends l'animation au milieu
21:33 de terrain, c'est-à-dire la capacité qu'ont
21:35 les attaquants aussi à participer à la construction du milieu,
21:37 ce qui te permet d'avoir une supériorité numérique,
21:39 c'est comme ça que t'as la possession. - Je parlais du milieu, maintenant t'ajoutes
21:41 qu'effectivement, il y avait
21:43 d'autres joueurs expérimentés dans cette équipe-là,
21:45 ça avait
21:47 l'équipe, dans sa construction,
21:49 avait une autre allure en termes d'expérience
21:51 que dans la reconstruction qu'on a opérée cet été,
21:53 quand même. Donc il faut également
21:55 voir ça de près,
21:57 ne pas oublier cet aspect-là des choses.
21:59 - Et même en termes de justesse technique,
22:01 le plus gros problème pour moi du Paris Saint-Germain
22:03 depuis le début de saison, c'est l'imprécision
22:05 technique, que ce soit dans les passes,
22:07 dans les 1-2, tout ça, mais je me dis que c'est pas grave
22:09 parce que justement, l'équipe est en reconstruction
22:11 et ce sont presque des jeunes.
22:13 - La phase
22:15 du premier but, elle est admirable
22:17 ce soir. - Oui, oui, oui, bien sûr !
22:19 Le premier but, c'est la classe,
22:21 le deuxième, la remontée de balle, elle part
22:23 de Donnarumma, elle arrive jusqu'à Barcola
22:25 sur le côté, qui trouve Mbappé,
22:27 qui fait ensuite exploit individuel d'éliminer
22:29 trois mecs et de mettre une belle frappe.
22:31 Les deux buts du PSG, ils sont très beaux,
22:33 il y a eu beaucoup. - Après un mi-temps.
22:35 - Ce soir, on a finalement très peu parlé du match.
22:37 Toulouse se réveille en seconde période
22:39 quand effectivement le PSG
22:41 baisse clairement
22:43 en intensité. Mais
22:45 la première période, il y a des phases de jeu collectif,
22:47 des récupérations de ballons
22:49 où ça va très vite,
22:51 il y a un côté droit qui est toujours très animé
22:53 entre Hakimi et Dembélé,
22:55 il y a des choses qui sont quand même très intéressantes.
22:57 - Il y a des phases
22:59 de jeu très belles, les constructions depuis l'arrière
23:01 qui sont très intéressantes, sauf que le niveau
23:03 d'intensité, même l'intensité des joueurs,
23:05 c'est-à-dire leur capacité... - Oui, il ne dure pas,
23:07 il n'est pas constant. - Il n'est pas constant et surtout
23:09 tu as l'impression que ça ronronne quand même un peu,
23:11 c'est joli, mais en face...
23:13 - Oui, c'est préparé, c'est discipliné.
23:15 - Tu te fais dévorer, en fait.
23:17 C'est une équipe de gentils, en fait.
23:19 - Combien Liverpool sera pour l'Union Européenne ?
23:21 - En ce sens, la Real Sociedad, le lieu ressemble un peu,
23:23 c'est un peu pareil, la Real Sociedad, un peu une équipe
23:25 de gentils, comme ça. Donc ça peut passer
23:27 contre la Real. Mais je trouve que
23:29 même si tu as des phases de jeu
23:31 intéressantes, des joueurs techniques,
23:33 tu n'as pas ce truc... Il manque
23:35 un aspect d'intensité physique,
23:37 tu vois, dans le jeu, dans la mobilisation,
23:39 un Trent Alexander-Arnold, des types qui sont capables
23:41 tout à coup de faire une course et de monter
23:43 dans l'intensité. - Ah, Kimi sait le faire, ça !
23:45 - Kimi, ouais, Kimi sait le faire, Dan Bailey aussi.
23:47 - Il y a quelque chose qu'on note, et ce soir, et même dans les
23:49 matchs de Ligue des Champions dont on a parlé,
23:51 où on a jugé le PSG très sévèrement,
23:53 aussi bien à Newcastle qu'à Milan,
23:55 dans deux défaites qui ont marqué les esprits...
23:57 - Très justement, tu dis sévèrement, mais justement !
23:59 - Oui, mais attention, dans ces matchs-là,
24:01 le PSG s'était procuré
24:03 de très grosses occasions.
24:05 Le reproche
24:07 qu'on peut faire à ce PSG,
24:09 c'est qu'il concède beaucoup d'occasions.
24:11 Ce qui, ce soir, ils en concèdent pas mal,
24:13 contre Toulouse, certains peuvent dire que c'est même inquiétant
24:15 d'en concéder autant contre Toulouse.
24:17 Mais si tu en concèdes et que dans le même temps,
24:19 tu t'en procures énormément,
24:21 on va dire que ça compense, sauf que
24:23 là où tu te les procures,
24:25 il faut en transformer plus.
24:27 Il est là, le vrai problème.
24:29 Ce soir, en première mi-temps,
24:31 sur le match, ils peuvent en mettre un ou deux de plus,
24:33 Paris, deux buts. Et je me souviens
24:35 à Milan, ok, on a beaucoup tapé
24:37 sur le PSG ce soir-là et tout, mais
24:39 deux occasions énormes de Mbappé en première période.
24:41 S'il y en a une qui va dedans,
24:43 le match peut prendre une toute autre tournure.
24:45 Même à Newcastle, où tu te fais tabasser au milieu,
24:47 où ils te montrent dessus. - Mais t'es pas exigeant.
24:49 - Je suis justement exigeant
24:51 parce que je suis un City Liverpool.
24:53 - De la première à la 90ème, il y a une intensité.
24:55 - Nico, tu m'as pas entendu. - Paris disparaît pendant une demi-heure.
24:57 - Non, tu m'as pas entendu.
24:59 Justement, je suis exigeant parce que je te dis
25:01 que ces occasions-là,
25:03 tu dois en mettre plus.
25:05 - Oui, alors, je mets quel zéro à la mi-temps, après tu arrêtes
25:07 de jouer comme ils l'ont fait ce soir ? - Si tu gagnes 4-0,
25:09 ça peut foutre. Si tu gagnes 4-0, tu gagnes 4-0.
25:11 Tu gagnes 4-0, tu gagnes 4-0,
25:13 tu vas pas demander la lune
25:15 non plus. Je te répète,
25:17 dans les matchs qui ont été importants. - J'ai sous les yeux
25:19 les stades des XG, par exemple, pour
25:21 Milan, match à Milan, t'as 1'58
25:23 pour Paris, 1'34 pour Milan, et Milan
25:25 qui gagne 2-1. - Voilà. - Donc t'as quand même
25:27 plus dans le match
25:29 de Milan. - C'est cette efficacité-là. Si t'es l'entraîneur
25:31 du PSG, tu peux dire aujourd'hui,
25:33 les occasions, on se les crée.
25:35 On a maintenant un déficit
25:37 de finition parce qu'il y a que
25:39 Mbappé qui marque. Parce que Dembélé
25:41 rate énormément alors que c'est une bombe
25:43 dans la création d'occasion,
25:45 dans les décalages. Franchement, il est
25:47 très fort, mais dans la finition,
25:49 il est fébrile. Le 9,
25:51 Paris l'a pas trouvé. Ça a occasionné
25:53 le repositionnement de Mbappé. - Ok.
25:55 - Il est là le problème. - Ça c'est un constat, conclusion.
25:57 - Mais donc, donc quelle solution ?
25:59 - La solution, tu vas pas...
26:01 Tu peux souhaiter qu'il y ait plus d'efficacité,
26:03 mais tu peux pas dire que ce PSG-là
26:05 est mauvais alors qu'il est tout neuf en plus.
26:07 Il est tout neuf. Il est pas complètement
26:09 mauvais. Même à Newcastle, où tu t'es fait
26:11 tabasser au milieu, les occasions, tu t'en es créé.
26:13 - Quand t'as un modèle de jeu comme ça, où t'es évalué
26:15 en fait ce que fait Henrique, il fait un peu comme Guardiola,
26:17 il évalue la qualité du match
26:19 au nombre d'occasions que tu t'es créé, pas au nombre
26:21 de buts. Ce qui lui intéresse, c'est le nombre d'occasion qu'il a créé.
26:23 Or, le problème, c'est que si t'évalues comme ça, effectivement
26:25 le but devient un objet secondaire.
26:27 Même dans l'évaluation du match.
26:29 Or, la grande force de Deschamps, par exemple,
26:31 c'est évidemment de faire l'inverse.
26:33 C'est-à-dire que la construction, peu importe, il faut être fort
26:35 dans les deux surfaces.
26:37 - Mais c'est facile à dire.
26:39 Quand t'es un sélectionneur et que tu
26:41 choisis les joueurs, tu peux mettre des meilleurs joueurs.
26:43 - C'est juste de comprendre. - C'est facile, ça.
26:45 - Quand t'as un système de jeu qui consiste à
26:47 élaborer beaucoup, à réfléchir,
26:49 si je peux dire, à spéculer beaucoup sur le jeu,
26:51 effectivement, quand t'arrives dans la surface, t'as peut-être
26:53 un brin moins de fraîcheur.
26:55 - T'as pas le même métier, sélectionneur.
26:57 - T'as raison, je suis plutôt pour ce modèle de jeu-là.
26:59 Mais je dis que c'est vrai, c'est pas la première fois que t'arrives à Lussé-en-Riquet.
27:01 Avec l'Espagne, ça lui arrive à tous les matchs.
27:03 - Bien sûr.
27:05 - Y'a quand même quelque chose qui se répète.
27:07 Tu te dis "je vais en avoir d'autres".
27:09 - Avec l'Espagne, il avait pas vraiment de buteurs.
27:11 Là, il en a un, il en a qu'un.
27:13 Il faudrait que Dembélé...
27:15 Dembélé mette un peu plus de 30.
27:17 Derrière Mbappé, c'est Vitignac, le meilleur buteur du PSG.
27:19 Si Dembélé était déjà un petit peu plus efficace,
27:21 je pense que déjà ça donnerait une autre tournée.
27:23 - Mais t'as vu comment tu...
27:25 La réalité est là, Daniel, t'as raison.
27:27 Le PSG, c'est pour qu'il y ait des occasions, mais il n'en marque pas très peu de buts.
27:29 Et dans les matchs importants, les déjantés ont été assez peu efficaces aussi.
27:31 C'est ça la décision du foot, ça fait 4 mois que ça dure.
27:33 Excusez-moi, la question,
27:35 on le fait, on en débatte tous les soirs.
27:37 - Ça fait partie de l'évaluation du match.
27:39 - La canine du recrutement également.
27:41 - C'est le résultat qui compte, on est d'accord.
27:43 - Mais oui, on est dans le romantisme là.
27:45 Pari doit faire mieux que ça, évidemment.
27:47 - Mais il faut que t'ailles...
27:49 - "Ah Nico, t'as découvert l'Amérique, ils doivent faire mieux que ça."
27:51 Bah oui, ils doivent faire mieux.
27:53 - C'était beaucoup plus intransigeant les saisons précédentes avec le PSG
27:55 qui était plus efficace peut-être, que cette saison-là,
27:57 avec un football pas encore construit,
27:59 structuré, et une minifacité.
28:01 - Mais n'importe quoi, je suis en train de te dire que justement,
28:03 je suis exigeant, parce que je te dis qu'il manque d'efficacité,
28:05 comme on l'a dit avec Néo Castal.
28:07 Le match au parc où ils font un partout...
28:09 - Ils jouent pas bien, mais ils ont des occasions,
28:11 donc ça devrait aller mieux, ne soyez pas si sévères.
28:13 - Mais c'est pas vrai, ça joue pas bien, il joue bien !
28:15 - Mais tout à l'heure tu l'as dit, on a été...
28:17 - Non, non, non, tu dis n'importe quoi !
28:19 - Très sévère avec le PSG, avec des champions.
28:21 - Tu ments, tu dis n'importe quoi ! Ils jouent beaucoup mieux cette année
28:23 que l'année dernière en termes de jeu de production !
28:25 En termes de production, ça joue beaucoup mieux !
28:27 Tu peux leur reprocher leur manque d'efficacité,
28:29 mais ça joue beaucoup mieux !
28:31 - Mais... - Ça joue beaucoup mieux !
28:33 Y'a un effort collectif qui est complet !
28:35 - Y'a une discipline, y'a un effort, effectivement, y'a une idée qui est assez claire,
28:37 mais pas forcément beaucoup mieux comme tu le dis.
28:39 - Mais on a une équipe qui semble...
28:41 - Là-dessus, ça joue beaucoup mieux !
28:43 - Une équipe qui semble plus fragile.
28:45 Elle semble plus fragile dès qu'elle perd le ballon.
28:47 C'est une équipe qui a normal à souffrir.
28:49 - Mais elles ont cédé énormément d'occasion l'année dernière aussi,
28:51 l'année d'avant, encore plus, bien sûr !
28:53 - L'année dernière c'était difficile de comparer, y'avait pas de football.
28:55 - Bon, allez, Poudre !
28:57 - J'accueille tout de suite Simon, 32-16.
28:59 Salut Simon !
29:01 - Oui, salut Nicolas, Daniel et Thibaut.
29:03 - Supporteur du TFC,
29:05 mon cher Simon, bienvenue dans l'acélium.
29:07 - Respire !
29:09 - Comment tu as vécu ce match ?
29:11 La fierté d'avoir vu un TFC qui a posé beaucoup de problèmes,
29:13 ou des problèmes en deuxième période au PSG,
29:15 ou la déception de ne pas remporter ce trophée des champions ?
29:17 - Bah, moi, personnellement,
29:19 la déception, je l'ai pas trop.
29:21 Parce que j'ai jamais trop imaginé
29:23 qu'on puisse le gagner.
29:25 Déjà, dès l'organisation,
29:27 je trouvais que
29:29 y'avait beaucoup de choses qui commençaient
29:31 à aller contre nous.
29:33 Le fait qu'on joue le maintien,
29:35 qu'on ait gagné, je crois, que 4 matchs
29:37 depuis le début de la saison.
29:39 Même pas, je dis une bêtise, que 5.
29:41 Et qu'on en ait gagné plus en Europa
29:43 qu'en Ligue 1.
29:45 - Mais visiblement, vous êtes plus motivé quand c'est des gros matchs.
29:47 - Bah, gros matchs, je sais pas.
29:49 Parce que si tu regardes,
29:51 bon, en Europa, on a bien joué.
29:53 Mais je sais pas.
29:55 Y'a des joueurs qui ont l'air plus motivés, malheureusement.
29:57 - Bah oui, c'est ce que je te dis.
29:59 - Y'a des joueurs, ils ont lâché. Ils lâchent en championnat vite.
30:01 Et déjà, je trouve que c'est pas normal que...
30:03 - Que ce soit pas normal, on est d'accord.
30:05 - On est d'accord.
30:07 - On a regardé le nombre de points qu'on a perdus sur les 20 dernières minutes.
30:09 Donc ça paraît con, dit comme ça,
30:11 mais en fait, dans les 20 dernières minutes, à chaque fois,
30:13 Toulouse, il lâche tout le temps.
30:15 On se prend des buts.
30:17 La match, c'était clairement, je crois qu'on menait 2-0.
30:19 Et on se recollait 2-2 la 96ème.
30:21 Le Havre, on perd 2-1, alors qu'on menait 1-0.
30:23 Et on se prend 2 buts en 20 minutes.
30:25 Sur les 20 dernières minutes, encore une fois,
30:27 y'en a plein des matchs comme ça.
30:29 Où les joueurs, moi je veux dire, par exemple,
30:31 le Soiseau,
30:33 je trouve que ce joueur, il me fait râler.
30:35 Parce que tu sens qu'il est bon,
30:37 mais que mentalement, des fois,
30:41 il est pas là. Il a des absences.
30:43 Et qu'ils sont un peu trop grosses, même.
30:45 - Y'a pas une implication de tout le monde
30:49 au même moment à Toulouse.
30:51 Oui, vraiment.
30:53 Y'a l'impression que quand c'est les matchs de Coupe d'Europe,
30:55 ils sont un peu tous ensemble, mais sinon,
30:57 le patchwork d'équipes construit
30:59 par le club,
31:01 fonctionne pas des masses.
31:03 - Après, y'a une volonté d'exposition aussi.
31:05 Quand tu joues en Europe,
31:07 surtout quand t'es sur des joueurs étrangers,
31:09 qui jouent dans des clubs comme Toulouse,
31:11 tu sais qu'une Europa League, c'est une belle exposition.
31:13 Pour un futur transfert.
31:15 C'est un peu le principe de Toulouse.
31:17 - C'est exactement ça.
31:19 Donc tu as beaucoup de joueurs qui, à ce moment-là, se disent
31:21 "Tiens, là on va jouer, on va se montrer".
31:23 - C'est vrai que Soiseau, il avait ouvert la cage, face à Liverpool.
31:25 Ce soir, il l'a pas ouverte.
31:27 - Non mais, là, face à Liverpool,
31:29 c'est une catastrophe, quand même.
31:31 - Comment ?
31:33 - Il l'a fait un beau raté, face à Liverpool.
31:35 - Oui, oui, t'as raison. Aussi.
31:37 Bon, Simon, en tout cas,
31:39 Toulouse, son vrai combat, c'est le maintien en Ligue 1.
31:41 Tu l'as dit, hein. Il y aura un déplacement à Metz
31:43 le week-end suivant,
31:45 et puis la réception de Lens, et puis il y aura bien sûr
31:47 le Benfica. Benfica-Lisbonne,
31:49 en barrage
31:51 de Ligue Europa,
31:53 ce sera mi-février.
31:55 Merci Simon, on en refait le 32-16.
31:57 - Attendez, est-ce que je peux passer une dédicace ?
31:59 - Bien sûr, vas-y.
32:01 - Déjà, c'est Lille,
32:03 c'est Arthur, Cyprien
32:05 et Léo. Et après,
32:07 juste une dernière chose, c'est que
32:09 le Benfica, ça me paraît triste,
32:11 mais je pense qu'on peut les gagner
32:13 quand je vais à la Ligue de Toulouse.
32:15 Et que,
32:17 bon, malheureusement,
32:19 j'ai beau adorer mon club,
32:21 je l'ai montré la dernière fois, quand j'étais passé à l'antenne
32:23 à la finale de la Coupe de France,
32:25 je veux dire, mais
32:27 s'il continue comme ça, et si Comoli ne fait pas des recrues,
32:29 s'il ne remobilise pas le club,
32:31 parce qu'avant il était lié autour de plusieurs choses,
32:33 je l'ai monté,
32:35 ce parcours en Coupe de France,
32:37 s'il n'arrive pas à le renouer sur ça, c'est sûr, forcément, on va descendre.
32:39 Donc il faudrait que Comoli commence à
32:41 s'occuper de son équipe. Voilà, merci à vous.
32:43 Merci Daniel, je t'adore.
32:45 Et merci Nicolas Jamin, Thibaut, je vous adore.
32:47 - Merci Simon, ça m'a rappelé,
32:49 tu peux nous rappeler d'ici la fin de la saison, bien sûr,
32:51 plusieurs fois, on parlera de Toulouse encore,
32:53 un Damien Comoli qui était assis tranquillement,
32:55 confortablement à côté du Duc,
32:57 c'est ça ? Tu l'appelles comment maintenant ?
32:59 Vincent Limbrun à côté de Comoli.
33:01 - L'Orléanais ? - L'Orléanais, c'était la grande soirée
33:03 de l'Orléanais ce soir. - L'Orléano, c'est Saint-Rémy.
33:05 - Le Duc d'Orlé. - Voilà.
33:07 - C'est sa soirée, même.
33:09 - C'est sa soirée d'accueil de la ministre.
33:11 - Ah oui ? - Oui, il était là.
33:13 - Il avait le temps légèrement allé.
33:15 - Il revenait, il a fait beau cette semaine
33:17 à Saint-Rémy, il faisait beau.
33:19 - Il était à Saint-Rémy-de-France ?
33:21 - Petite semaine de vacances, sinon.
33:23 - Il a le droit aussi de prendre des vacances, on peut lui ranger de prendre des vacances.
33:25 - Rappelle-toi, l'année dernière, il était rentré mi-octobre de vacances.
33:27 Donc là, petite semaine à Maurice
33:31 pour les fêtes, ça passe tout seul.
33:33 - Messieurs, on m'envoie un extrait
33:35 de la "Zone Mix, Zone Interview".
33:37 Bradley Barkola s'est arrêté.
33:39 Il est revenu notamment sur
33:41 sa complicité, sa relation
33:43 avec Yann Bappé, comment il la qualifie.
33:45 Écoutez bien, c'est extrêmement court.
33:47 - Ah, il est compréhensif.
33:49 - On est très copains, lui et moi.
33:51 - Daniel, réaction ?
33:57 - C'est un copain important.
34:01 - Extrêmement magnifique, découpé par Jérôme Thomas,
34:03 Bambi, le film.
34:05 Au passage, il fait un bon début de match.
34:07 - Je signale que c'est tout ce que je dis.
34:09 - Moi, ça, Georges, j'aime beaucoup aussi.
34:11 - Il a musclé son jeu, mais qui a...
34:13 - Tout ce que je dis est gentil sur lui, mais les gens ne veulent pas comprendre, c'est même plutôt affectueux.
34:15 Ce que je dis, mais visiblement,
34:17 c'est des crétins qui ne veulent pas comprendre,
34:19 qui pensent que je lui tape dessus. Non ?
34:21 Il dit qu'il doit grandir, qu'il est encore tout fin,
34:23 que c'est encore un jeune joueur,
34:25 qu'il n'est certainement pas prêt
34:27 pour le très haut niveau, mais qu'avec Henriquet,
34:29 j'espère quand même qu'il va progresser,
34:31 comme les gens progressent quand ils vont avec le maître...
34:33 - Une vraie réaction de Smandin Bellé, là, c'est une vraie réaction aux Zonmixt.
34:35 - Je pense que ça va
34:37 nous faire du bien pour la suite de la saison.
34:39 - Est-ce que ce premier trophée
34:41 que Paris Saint-Germain manque,
34:43 est-ce que c'est une certaine saveur ?
34:45 - Oui, bien sûr, parce qu'en plus,
34:47 c'est mon premier trophée en France,
34:49 parce que j'ai quitté Rennes un peu tôt.
34:51 Et ça me fait du bien.
34:53 Je suis content de gagner
34:55 mon premier trophée en France.
34:57 Et j'espère qu'il va en avoir d'autres,
34:59 comme la Ligue 1, qui est importante pour moi.
35:01 - Le coach avait dit que le PSG allait monter
35:03 en régime au début de l'année.
35:05 C'est dans le bon sens ?
35:07 Ça part dans le bon sens ?
35:09 - Avec le match d'aujourd'hui, oui.
35:11 Après, il y a eu des
35:13 bonnes séquences, des moins bonnes.
35:15 Mais on essaie de monter en puissance.
35:17 Les prochains matchs,
35:19 on va savoir
35:21 si on monte vraiment en puissance.
35:23 - On va savoir si on monte vraiment en puissance.
35:25 [SILENCE]