Meddy dévoile les secrets d'entraînement de Nicolas Anelka et Blaise Matuidi Yoram Talks
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00:00 KB9, il s'est beaucoup inspiré de CR7.
00:02 Moi, je suis un fan de David Trezeguet.
00:03 C'est vrai ?
00:05 À fond.
00:06 Moi, je kiffe.
00:06 Moi, je kiffe David.
00:07 Blaise, je vais t'expliquer un truc vite fait sur lui.
00:09 On mentait à la juve.
00:10 Ça fait des années qu'on en parle.
00:12 Est-ce que Nicolas Anelka, finalement, il a insulté William Henry Mondoménec ?
00:16 Salut Mehdi, merci d'être avec nous dans Youram Talks sur COPFOOTBALL.
00:23 On est ravis de t'avoir avec nous aujourd'hui.
00:24 Salut COPFOOTBALL, salut Youram.
00:27 Tu trouves où, là, Mehdi, exactement, pour nous situer ?
00:30 Alors là, je suis sur une île artificielle au milieu du golfe Persique.
00:35 Non, je ne rigole pas en plus, c'est vrai.
00:37 C'est un quartier qui s'appelle Palm Jumeirah,
00:41 qui est dans la ville et l'émirat de Dubaï,
00:44 qui est lui-même situé dans la Fédération des Émirats Arabes Unis.
00:48 Et il fait beau, là, en ce moment ?
00:51 Oui, tout le temps.
00:53 Magnifique.
00:54 Parce que moi, tout le temps, là, je suis jaloux.
00:56 Et encore, là, c'est le Ramadan, je ne bouge pas, je reste à la maison.
00:59 Alors qu'est-ce que ça doit être, normalement ?
01:01 Oui, oui, oui.
01:03 Alors Mehdi, on est ravis d'accueillir avec nous, on peut le dire,
01:06 le plus grand coach sportif, influenceur des Émirats Arabes Unis,
01:10 voire même du monde.
01:11 Alors des Émirats Arabes Unis, oui, parce que j'ai eu des titres qui le disent,
01:15 donc ce n'est pas moi qui le dis.
01:16 Après, du monde, ce serait un peu prétentieux de le dire,
01:20 mais je suis considéré parmi les meilleurs préparateurs mondiaux.
01:26 Donc, ça fait plaisir.
01:27 Il est temps de passer à l'Analka Time, parce que toi et l'Analka,
01:32 on peut dire que c'est une bromance.
01:35 Oui.
01:37 Comme ça, comme ça.
01:37 Alors, justement,
01:43 toi et Nicolas, j'ai un petit dos aussi.
01:48 Mehdi, il paraît que vous vous êtes rencontrés sur le clip de Tupac.
01:54 Pas mal, pas mal, pas mal.
01:57 Mais si tu as la bonne référence, ça, c'est les Diplomats.
02:03 C'est Jim Jones et Jul Santana.
02:06 C'est des gars de New York qui ont fait une collab avec Supreme à l'époque.
02:11 Très connus, donc, Deep Set.
02:12 Pour ceux qui connaissent le hip hop américain, début des années 2000, on va dire.
02:17 Début des années 2000.
02:19 Ah ben, belle référence.
02:20 Ouais, ouais.
02:22 Alors, comment est née votre association, notamment ?
02:25 Bon, on va parler déjà.
02:26 Comment s'est passée ta première rencontre avec Nicolas Anelka ?
02:30 Oui, très bien.
02:31 Très naturellement, c'était à travers le sport.
02:33 C'est un amoureux de sport de base.
02:35 Les gens ne le connaissent pas, ne savent pas qui il est réellement.
02:38 Amoureux aussi des sports de combat.
02:41 Donc, on est passé via ce biais.
02:43 Et donc, j'ai été son coach.
02:45 Je l'ai initié aux sports de combat aussi, à la Vox Thai notamment.
02:49 Et ensuite, on a travaillé sur plein d'autres domaines.
02:55 Dans la préparation sportive, dans la nutrition, etc.
02:59 On faisait des entraînements de fou, des challenges.
03:02 Je vais te donner une anecdote.
03:03 Les gens ne savent peut-être pas.
03:05 C'était un jour, je ne sais pas, on était fou pendant le ramadan.
03:08 Tu sais, des fois, on a des délires.
03:09 On veut se pousser nos limites.
03:10 Ouais.
03:11 Et donc, on s'entraînait à jeun, avant de manger.
03:15 Et on faisait des programmes de la juve fractionnés,
03:20 dans un parking souterrain où déjà, il n'y a pas d'air, il n'y a pas d'oxygène.
03:25 Donc, on se tuait pour ça.
03:27 On avait un délire.
03:28 Et un autre jour, je lui ai dit, "Bah écoute, tu m'as fait ton truc.
03:30 Moi, je vais te faire mon truc.
03:31 Vas-y, rendez-vous là."
03:32 Et donc, je lui ai fait faire le parcours.
03:35 On sautait, on escaladait, on courait, tout ça.
03:37 Ça, c'est un truc de fou.
03:39 Ramper.
03:40 Et ensuite, on arrive le long d'une marina.
03:43 Tu sais, il y a des yachts, il y a des bateaux, etc.
03:45 Et on arrive au bout.
03:46 Et au bout, il n'y a plus rien.
03:48 Et il me dit, "Bon, on fait demi-tour."
03:51 Je lui ai dit, "Non."
03:52 Je lui ai dit, "On plonge et on va rattraper la terre à la nage à l'arrivée, là-bas."
03:58 Il me dit, "Mais on est en basket, on est habillé."
04:01 Je lui ai dit, "Ouais, c'est pas grave.
04:02 On y va en mode le red, préparation du red."
04:06 Sachant que cet endroit-là, quelques jours auparavant,
04:09 dans les infos ici à Dubaï, il s'est passé qu'il y avait des petits requins qui nageaient là.
04:13 Mais non !
04:14 Et on y a été.
04:16 Si, si.
04:18 Il y avait Yunus aussi ce jour-là.
04:20 On est partis.
04:21 Bon, on a essayé de nager vite, parce qu'on se disait, on ne sait jamais,
04:23 on se fait attraper par en dessous ou quoi.
04:25 Et vous pensiez vraiment qu'on a…
04:27 Qu'on a réussi à retourner.
04:28 On a échappé au cas où.
04:29 Non, mais on se dit, "Putain, plutôt que de rester et de nager tranquille,
04:32 on va essayer de se dépêcher."
04:33 Il y avait un petit stress quand même.
04:34 Oui, quand même.
04:35 On a fait…
04:36 Il y avait pas mal de nage, il y avait pas mal de…
04:39 Habillés avec des baskets.
04:40 Je ne sais pas, essayez, vous allez voir.
04:42 Ce n'est pas pareil, les gars.
04:43 C'est différent.
04:44 C'est complètement différent.
04:45 Et donc, tu arrives après sur le rivage, c'était une propriété privée.
04:50 Donc la sécurité nous embarquait, ils ont reconnu Nico,
04:53 "Ah, fais des photos", etc.
04:55 Donc oui, c'était un truc un peu fou.
04:58 Moi, j'ai une affection particulière pour Nicolas Nelka,
05:01 parce que je me souviens de lui quand j'étais plus jeune
05:04 et qu'il venait d'être transféré, je me souviens, à Arsenal.
05:07 C'était vraiment la folie ce moment-là.
05:09 Il devait avoir, je crois, 17 ans quand il a été à Arsenal.
05:15 Oui, c'est ça.
05:16 J'ai été comme un ouf quand il est arrivé au Real Madrid et tout ça.
05:18 J'aurais trop voulu qu'il déchire tout au Real.
05:21 Mais en tout cas, je me souviens même de…
05:26 Mais par rapport à ce que tu dis, excuse-moi de te couper.
05:32 En fait, la Ligue des Champions, ça faisait des années qu'il attendait,
05:35 ça faisait extrêmement longtemps, la Ligue des Champions 2000.
05:38 C'est lui qui leur a offert, parce qu'il élimine à lui tout seul,
05:43 le Bayern à l'époque.
05:44 Le Bayern en demi-finale.
05:45 Alahe de Oliver Kahn, le grand Bayern.
05:48 Exact.
05:49 Le Bayern qui l'année d'après gagne la Ligue des Champions 2001.
05:51 Exact.
05:52 Donc Alahe au retour, il marque dans un but de folie de la tête.
05:56 Et donc moi, je suis retourné à Madrid avec lui
05:59 pour un match des stars, des légendes, de Arsenal contre Real Madrid.
06:04 Et on était à Madrid, tout le monde ne lui parlait que de ça.
06:09 Merci pour la Ligue des Champions, tous les Espagnols.
06:12 Au final, son histoire s'est bien terminée.
06:14 Elle a mal commencé à Madrid, mais finalement, elle s'est bien terminée.
06:17 Et il a une bonne cote de…
06:18 Les gens sont reconnaissants à Madrid.
06:20 Ils sont très exigeants, ils sont très durs.
06:22 Ils ne laissent rien passer, mais ils n'ont pas la haine en recours.
06:25 Et ça m'a surpris de la part des Espagnols.
06:27 On a la perception de la personnalité de Nicolas Amelka.
06:31 Elle est complètement, mais alors totalement, à l'opposé de ce qu'il est réellement.
06:36 Oui, c'est complètement à l'opposé.
06:39 Après, lui, il n'a rien fait pour essayer de changer ça.
06:41 Après, les gens le font passer pour un démon.
06:44 C'est l'inverse.
06:45 Après, ce n'est pas un ange non plus.
06:47 Ce n'est pas Jésus.
06:50 Tu lui mets une baffe, il ne va pas attendre l'autre jour.
06:53 Comme dirait les inconnus, il va profiter pour t'attraper les roubignoles.
06:59 Tu te rappelles dans Les Inconnus, Jésus II, le retour.
07:03 Pour mettre un coup de boule dans les valseuses.
07:06 Mais non, c'est quelqu'un de très calme, très discret, très gentil,
07:10 qui a le cœur sur la main, qui n'aime pas la politique,
07:13 qui n'aime pas les histoires.
07:14 Si vraiment, vous le connaissez, il déteste les histoires.
07:16 Il n'aime pas les histoires.
07:18 Mais oui, il ne tente pas l'autre jour.
07:20 C'est vrai qu'il ne tente pas l'autre jour.
07:21 On a vu le documentaire, justement, Nicolas.
07:24 Anelka l'a compris sur Netflix.
07:27 Il est content, lui, du résultat de ce documentaire ?
07:30 Est-ce qu'on perçoit bien, justement, qui il est ?
07:33 Écoute, je ne vais pas essayer de trahir ce qu'il dit,
07:37 ou trahir des choses un peu…
07:39 Je pense qu'il y a toujours une petite pointe de frustration.
07:43 Parce que quand tu as tourné autant de contenu à la base,
07:46 il y a des années de tournage.
07:48 Vous ne le savez peut-être pas, mais c'est des années de tournage.
07:50 Et ça devait être une série.
07:52 Donc forcément, tu dois faire des concessions quand tu dois compiler.
07:56 Et forcément, quand tu as passé tout ce temps et qu'à la fin,
07:59 tu ne gardes que ça,
08:01 tu as une petite pointe d'amertume quand même,
08:04 parce que tu sais que le projet était beaucoup plus grand
08:08 et ambitieux que ça.
08:10 Et il t'en reste beaucoup de choses que tu n'as pas pu dire.
08:13 Donc, quand tu as envie de t'exprimer et qu'à la fin,
08:15 tu donnes un ersatz de ce que tu avais,
08:19 c'est… voilà.
08:20 Mais rien n'est exclu.
08:22 Il se peut qu'il y ait une suite.
08:25 Alors, sur quel format, avec qui ? Je ne sais pas.
08:28 Il y a un scoop.
08:29 Il y a un scoop.
08:31 Il y a un scoop.
08:32 Encore une fois, je n'ai pas dit que ce sera avec Netflix.
08:34 Je n'ai pas dit que ce sera avec Netflix.
08:36 Mais ce n'est pas exclu.
08:38 C'est peut-être même envisagé.
08:40 Le format, avoir à discuter, mais c'est envisagé.
08:45 Sur une chaîne de télé ?
08:46 Comme dirait Charles Goumier, je ne peux pas dire plus.
08:49 Ok.
08:50 Je rappelle quand même que Nicolas Anelka est consultant sur RMC Sport.
08:54 Donc, il y a peut-être une piste de ce côté-là.
08:57 On ne sait pas.
09:01 Pour toi, Nicolas Anelka, de quoi est-il le plus fier dans cette carrière ?
09:08 Moi, pour avoir beaucoup parlé avec lui,
09:10 je pense qu'un truc dont il est fier, c'est d'avoir pu…
09:14 Malgré tout, on va recontextualiser.
09:17 Il s'est malgré tout imposé et il a joué dans les plus grands clubs du monde.
09:23 Tu prends PSG, Real Madrid, City, Liverpool, Chelsea…
09:31 La Juve !
09:32 La Juve ! Même si la Juve, ce n'était que six mois.
09:35 Il a refusé d'être un robot.
09:42 Comte avait un profil vraiment spécifique pour lui.
09:45 Il a refusé, il a dit à mon âge, je ne vais pas m'amuser à faire ça.
09:48 Mais au final, si tu regardes, il a quand même joué dans les plus grands clubs.
09:53 Bien sûr.
09:54 Même Pénard Bachelet, le plus grand club en Turquie.
09:57 Je pense que d'avoir pu quand même s'imposer un peu partout
10:00 là où il a été et dans différents pays, dans différentes cultures,
10:03 je pense que c'est une réforce, c'est une richesse aussi
10:06 pour lui d'un point de vue footballistique.
10:11 Mais je pense qu'il aurait même préféré gagner le Grand Chelam en tennis
10:16 qu'un Roland-Garros.
10:18 Je pense qu'il aurait tout échangé contre un Roland-Garros,
10:21 contre Pete Sampras en final.
10:23 Tu lui poseras la question.
10:25 Et qui aurait gagné ?
10:26 Je ne dis pas ça par hasard.
10:27 Je me rapproche parce que je veux que tu me donnes un petit secret.
10:32 Ça fait des années qu'on en parle.
10:34 Est-ce que Nicolas Anelka, finalement, il a insulté, oui ou non, Raymond Domenech ?
10:39 Alors, je vais te répondre différemment.
10:41 Est-ce qu'il a dit… ?
10:44 Non, il ne l'a pas dit.
10:46 D'accord.
10:47 Est-ce qu'il lui a dit autre chose de plus soft ?
10:51 Oui.
10:52 Voilà.
10:54 Mais il n'a pas dit… ?
10:56 Parce qu'en fait, ça ne l'aurait pas dérangé de le dire.
11:01 Il n'aurait même plus…
11:03 Mais il n'a pas dit.
11:04 Mais je pense…
11:05 Voilà, on en a parlé beaucoup.
11:07 Il m'a dit « putain, je suis dégoûté qu'on m'accuse de ça parce que pour le coup,
11:10 j'aurais dû le dire alors dans ce cas-là. »
11:12 Tu vois ?
11:13 Quitte à…
11:15 Tant qu'à faire.
11:16 Mais non.
11:17 Non, non, non.
11:18 Il aurait dit quelque chose en substance que…
11:20 Alors, je ne dis pas que c'est bien, il ne faut pas le dire, mais « tu n'as qu'à
11:23 la faire tout seul ton équipe de merde ».
11:25 D'accord.
11:27 On est loin, on est très loin.
11:28 Ce n'est pas du tout la même chose.
11:29 Rien à voir.
11:31 Non, rien à voir.
11:32 C'est quelque chose d'assez lié au remplacement et au football, et non pas sur la personne.
11:39 C'est bien de rétablir cette vérité.
11:43 Dis-moi Mehdi, comment on fait pour avoir le score sculpté justement de Nicolas Anelka ?
11:49 Quel âge il a Nicolas Anelka ? Il doit avoir 42, 43 ?
11:53 Ouais, ouais.
11:55 L'âge exact, tout là.
11:56 Il est né en 72.
11:59 43, ouais.
12:01 Il a un corps sculpté, félin et tout.
12:04 Premier match, ouais, il a un corps sculpté.
12:09 Alors, comment on fait ? Qu'est-ce qu'on mange à peu près ?
12:13 Je vais te répondre très simplement.
12:16 Tu mettras le lien de mon app TLNA.
12:21 Il y a le training, la nutrition, la motivation.
12:25 C'est Nicolas Anelka qui vous parle directement.
12:29 C'est lui qui s'entraîne, qui vous montre comment il faut s'entraîner les mouvements,
12:32 et qui vous dit ce qu'il mange, etc.
12:35 Voilà, directement.
12:37 Alors, on va mettre le lien de TLNA sans faute.
12:40 Comme ça, vous aurez tout ce qu'il faut.
12:43 Pour toi, est-ce qu'il y a un peu du Anelka chez un joueur comme Kylian Mbappé ?
12:48 Au niveau caractéristique.
12:51 Alors, la précocité et le fait d'assumer très tôt des responsabilités et le dire,
12:56 et ne pas avoir peur, oui, là, il y a du Nicolas Anelka.
12:59 Ensuite, moi qui le suis depuis 16 ans, Kylian,
13:05 moi j'aurais plus vu du Thierry Henry,
13:09 puisque je le voyais beaucoup jouer sur l'aile gauche,
13:13 avec un gros volume de jeu, ensuite il s'est recentré.
13:15 C'est quelqu'un qui est très, très à l'aise à gauche,
13:19 beaucoup plus qu'à droite.
13:20 Je pense qu'à droite, il a été vraiment bridé.
13:25 Ses intérieurs de pied,
13:27 son côté aussi starification, et je joue un peu le jeu des médias,
13:33 contrairement à Nicolas Anelka qui ne joue pas le jeu des médias.
13:36 Je vois plus un Thierry Henry
13:40 qu'un Nicolas Anelka chez Kylian.
13:44 Justement, tu crois que potentiellement parlant,
13:47 est-ce que Thierry Henry et Nicolas Anelka,
13:49 ils étaient au même niveau,
13:53 ou il y en avait un qui, potentiellement, à la base,
13:55 était plus fort que l'autre ?
13:57 Si tu écoutes Thierry Henry,
13:59 Thierry va te dire que celui qui était le plus doué, c'était Nico.
14:02 Après Thierry Henry, il a commencé plus tôt dans mon pro,
14:09 ses premiers matchs avec Monaco,
14:11 que ce soit même avec l'équipe de France aussi.
14:15 Il était un peu plus précoce, mais il a un an de plus aussi.
14:21 Nico a un profil un peu plus…
14:23 une palette un peu plus différente,
14:25 parce que les gens ne savent pas forcément,
14:27 mais c'est un neuf, mais qui en fait voulait jouer neuf et demi.
14:31 Et qui a les caractéristiques pour jouer neuf et demi.
14:36 Et à l'époque, il jouait avec Trézeguet aussi, en espoir.
14:39 Exact.
14:41 Et Henry.
14:42 Henry qui jouait à gauche, que Arsène Wenger a remis dans l'axe.
14:47 Mais à la base, tous les trois étaient très complémentaires.
14:51 Et si tu écoutes Thierry Henry, il te dira que le talent,
14:56 le don était plus chez Nico.
14:59 Après, c'est des profils différents.
15:03 Je ne peux pas dire qu'un est meilleur que l'autre, etc.
15:05 Pas au même poste.
15:06 Pas tout à fait le même poste, pas les mêmes caractéristiques.
15:10 Après, si tu me demandes mon avis, de manière subjective,
15:16 et oui, c'est complètement pas objectif,
15:19 non, moi je suis un fan de David Trézeguet.
15:21 C'est vrai ?
15:23 À fond. Même je disais à Nico.
15:25 Moi j'adore Nico, tu vois, c'est mon pote.
15:27 Je le trouve très fort.
15:28 Mais Trézeguet, le buteur à l'ancienne, ça veut dire très très très fort Trézeguet.
15:32 Moi je kiffe, moi je kiffe.
15:34 David, je t'ai suivi, tu étais en réserve de Monaco.
15:37 Et je savais que tu allais percer après que Sonia Anderson soit partie.
15:40 Quelle carrière quand même, David Trézeguet à la Juve.
15:42 Non, moi je fais…
15:44 Très fort.
15:45 Il est parti de Monaco, à la Juve, et il finit en apothéose.
15:48 Les gens ne le savent pas forcément.
15:49 Ce qu'il a fait avec River Plate, c'est légendaire.
15:51 Prendre ce club en deuxième division, le faire remonter, faire gagner le titre.
15:56 Je crois qu'ils ont fait quelque chose en Copa Libertadores,
15:59 avec des buts qu'il n'a jamais mis avant, de l'extérieur de la surface,
16:02 dans son pays de naissance.
16:05 Ce qu'il a fait, c'est légendaire.
16:09 C'est iconique, c'est incroyable.
16:11 Ça dépasse le cadre du football.
16:13 Et les gens, c'est dommage que nous en France, on n'a pas pu le voir.
16:15 Parce que c'est loin.
16:17 Mais ce qu'il a fait, c'est incroyable.
16:19 Et il ne faut pas oublier ce qu'il a fait pour la Juve,
16:22 qu'il est resté en CEREBÉ, il a fait remonter aussi.
16:24 Exact, exact.
16:25 Ça, c'est fort.
16:27 Mais arriver à être meilleur buteur du Calcio pour un étranger,
16:31 avec la concurrence de malades qu'il y avait là-bas, je me souviens, en Italie,
16:35 il y avait Battista, des Crespo, des Viedi.
16:40 C'est vraiment très, très fort d'être très bien.
16:43 C'était le meilleur championnat du monde.
16:46 Exact.
16:47 C'est vrai.
16:48 Donc oui, moi, si tu me demandes, je dirais toujours Creseg.
16:51 Tu l'as déjà rencontré ?
16:52 C'est mon pote.
16:53 Non, j'aimerais trop le rencontrer.
16:55 Alors maintenant, on va passer à l'interview story.
16:58 Je vais te citer des joueurs de foot que tu connais.
17:00 Et si tu as une petite anecdote sympa à partager avec nous,
17:03 avec grand plaisir.
17:04 Alors on va commencer par Paul Pogba.
17:07 Paul Pogba, bon vivant, très marrant, aime la vie.
17:13 Aime la vie, comme on le voit, il est comme on le voit, naturel.
17:16 Patrice Evra.
17:18 J'en ai tellement.
17:19 Tu sais que le high kick qu'il met, c'est par rapport à nos trainings
17:23 qu'on faisait une semaine avant.
17:25 Je ne savais pas.
17:26 Ah si, ça m'a fait connaître beaucoup.
17:28 C'est en 2017.
17:29 Mais oui, on s'entraîne à Dubaï en prépa, on s'entraîne beaucoup en boxe
17:33 parce que c'est un féroïde boxe-thaï.
17:34 Un vrai mec du ghetto, Pat.
17:37 Ah ça, je l'ai vu par contre, sur ta vidéo, qu'il fait des trucs de fou.
17:40 Pour de vrai, ce n'est pas un bluffeur.
17:42 Et de suite après, il envoie un high kick.
17:44 Donc ça, c'est par rapport à mon training, juste avant.
17:48 D'accord.
17:49 Et derrière, le high kick, il revient à Dubaï, on travaille ensemble.
17:52 Et quand il tire le 4-4 dans le désert, c'était ma voiture à l'époque
17:55 et c'est moi qui suis assis sur le 4-4.
17:57 Je l'ai vu, c'est une vidéo exceptionnelle.
17:59 Très, très fort, ça.
18:00 Voilà, donc ça, c'est la petite anecdote avec…
18:03 Une petite anecdote.
18:04 Allez Pat, pour ceux qui ne le savaient pas.
18:05 Pour ceux qui ne le savaient pas, moi je ne le savais pas par exemple.
18:08 Tu m'as intrigué quelque chose.
18:09 Une petite anecdote sur Franck Ribéry.
18:12 Franck Ribéry, en plus, il vient juste de m'envoyer un message à l'instant.
18:15 C'est vrai ?
18:16 C'est son anniversaire.
18:17 Tanti auguri, grande Francky.
18:19 Son anniversaire, il m'a envoyé un message pendant qu'on parlait.
18:22 C'est son anniversaire à lui ou c'est le tien ?
18:24 C'est son anniversaire.
18:25 Ah !
18:26 Non, c'est le sien.
18:27 Ok.
18:28 C'est le sien.
18:29 Je lui ai envoyé un petit truc et là, il m'a envoyé un message.
18:31 Donc Franck Ribéry, vraiment un vrai mec, comme on n'en fait plus.
18:36 D'accord.
18:37 Avec une paire de couilles.
18:38 Ah ok.
18:39 Blaise Machudi, c'est vrai qu'il a failli vomir après un de tes entraînements ?
18:44 Pire que ça, j'ai eu peur.
18:46 Blaise, il a fait un malaise.
18:47 Sachant que Blaise, je vais t'expliquer un truc vite fait sur lui.
18:50 Maintenant, on peut le dire, il est sur la fin de la carrière.
18:52 On mentait à la juve.
18:53 Quand je leur donnais les rapports, je faisais croire que Blaise avait suffisamment travaillé.
18:57 Blaise, l'entraînement de la juve, ça ne lui fait rien.
19:00 Mais pour de vrai.
19:01 On est obligé de tricher, de dire que ça lui faisait beaucoup parce qu'en fait, ça ne lui faisait rien.
19:05 D'accord.
19:06 Derrière, il me dit, vas-y, fais-moi ton truc.
19:10 Je me dis, ah ouais, lourd.
19:12 Et il tombe.
19:14 On est obligé de l'allonger, de lui relever les jambes, de lui donner à manger, vomissement, etc.
19:20 J'ai eu peur.
19:21 Pendant un moment, il est resté un bon 5-10 minutes comme ça et on aurait dû arrêter l'entraînement.
19:26 Et derrière, il a kiffé, il a dit, j'aime ça.
19:28 Maintenant, je veux ça.
19:29 Par contre, petite anecdote sur ma prépa quelques jours avant, Pat, qui faisait là ma méthode.
19:36 Pat, il a fait le combo, Pat et Vrah.
19:38 Juste après, il ne se sentait tellement pas bien.
19:40 Il me dit, je ne sais pas ce qui m'arrive, je ne me sens pas bien.
19:42 C'est la première fois que je me sens comme ça.
19:43 Il m'a dit, c'est où les toilettes ? Je l'envoie en catastrophe.
19:45 Il m'a dit, c'est la première fois de ma vie que je vomis et que je chie en même temps, sans avoir la gorge.
19:50 [Rires]
19:56 Et pourtant, j'ai fait la juve.
19:58 Et pourtant, c'est génial.
20:00 Franchement, on peut te croire, c'est vraiment du très, très, très, très lourd.
20:05 Tu as mis ton arme après ce que tu es en train de nous dire.
20:07 Est-ce que tu as fait une garde à vue avec Jason Derulo ?
20:10 Oui, tu es bien informé.
20:12 En fait, on fait une vidéo de training avec le 4x4.
20:15 Vidéo de malade mental, mais on utilise des drones.
20:17 On coupe la circulation à côté d'un hôtel qui appartient à la famille royale.
20:21 On fait les fous, on est dans notre truc.
20:23 Les flics arrivent à la fin.
20:24 Ils ont été sympas, ils nous ont laissé finir le tournage.
20:26 Ils nous ont mis papier pour le tournage.
20:28 Jason, c'était lui qui était en charge de tout ça.
20:30 Je lui ai dit, vas-y, parle à lui.
20:32 Et Jason, comme il a cru que c'était une star américaine, il s'est dit,
20:36 non, chill, man, cool, man.
20:38 Les flics, ils n'en ont rien à foutre.
20:39 Il n'y a pas de chill, il n'y a pas de cool.
20:41 Allez, on y ouf.
20:42 On a fini en fourgon cellulaire.
20:44 Donc, il se chiait dessus au fourgon cellulaire.
20:47 Là où j'ai vu qu'il faisait le mec cool, haïtien, etc.
20:51 Bon, à la fin, il s'est chié dessus.
20:54 Et heureusement, arrivé là-bas, le chef de la police,
20:57 c'est un fan de foot, il m'a reconnu.
20:59 Ensuite, il a vu Jason et il a dit, allez, vas-y, dégagez.
21:02 Donc, tu n'as pas la même image qu'en vrai, le Jason Desrouleaux.
21:07 Non, non, tu le vois costaud, américain, Haïti, je représente, tatouage et tout.
21:12 Tu te dis, on va aller en prison, ça va être une promenade de santé.
21:15 On va rigoler.
21:16 Après, bien sûr, à un moment donné, il faudra bien sortir un jour.
21:18 On ne va pas faire perpète, on ne va tuer personne.
21:20 Mais je me dis, moi, dans ma tête, je me prépare à dormir quelques jours.
21:22 Tu vois ? Je me visualise déjà.
21:25 Ok, est-ce que je peux avoir un petit matelas ?
21:29 Ok, enlève les lacets, les chaussures.
21:31 Je sais où je vais me positionner, et tout.
21:33 Tranquille, tu vois, je me visualise.
21:35 Tu te prépares psychologiquement.
21:36 Bien sûr, bien sûr.
21:37 Pour ne pas subir les événements, tu dois…
21:40 Je me dis, bon, avec lui en plus à côté, solide et tout, on est là.
21:44 On va être solide, on ne va pas se faire marcher dessus, on va être bon.
21:49 Il s'est chié dessus, il a fondu.
21:52 Il dit, d'accord, je suis tout seul.
21:54 Ok, c'est moi qui dois gérer.
21:56 Ah, exceptionnel.
21:57 Mais c'est un bon gars, c'est un bon gars.
21:59 C'est là que ça se passe, on ne voit pas en fait.
22:01 Tout le reste, c'est du fake.
22:03 C'est ça.
22:04 Dis-moi, Mehdi, qu'est-ce que ça mange un joueur de foot quand ça se lâche un peu en vacances ?
22:10 Est-ce que vraiment ça se lâche ?
22:13 Non, ça se lâche.
22:14 Le burger, surtout qu'ici tout est halal, le burger, kebab, Kinder, chips.
22:20 Ils ont une fascination pour tout ce qui est merdique, qui dépasse l'entendement.
22:24 Moi, ça me fascine leur fascination.
22:26 Je me dis, comment ils font pour aimer cette merde-là ?
22:29 Des fois, j'aimerais moi aussi aimer comme eux, mais je n'y arrive pas.
22:33 Oui, les gâteaux, les sucreries, les bonbons, les…
22:37 Ah ouais ?
22:38 Certains, oui, ils ont une…
22:39 Oui, oui, certains, je ne sais pas, ils ont une addiction au sucre,
22:41 elle est incroyable.
22:42 Je ne sais pas comment ils font.
22:44 C'est fascinant.
22:45 Moi, j'ai remarqué que, par exemple, quand on regarde les matchs de l'équipe de France,
22:50 à la fin des matchs, on voit dans le vestiaire, il y a une tonne de pizza,
22:55 ils se défoncent le bide.
22:58 On a du mal à se dire qu'un joueur de très haut niveau, c'est l'équipe de France,
23:03 ils se défoncent à la pizza après un match.
23:06 Alors, après un match, pour relâcher la pression, avoir ce moment de convivialité,
23:10 recharger aussi.
23:12 C'est bien de le savoir, parce que je regarde ça, je me dis « Oh, qu'est-ce qui se passe ? »
23:16 Quand même, l'équipe de France, tu vois.
23:19 Oui, après, s'il y a un match dans trois à cinq jours, je ne recommande pas trop quand même.
23:26 Toi, coach Mehdi, comment est-ce que tu fais si tu devais t'occuper de Neymar
23:31 pour le remettre là où il doit être ?
23:33 Parce qu'on n'en peut plus, Neymar, on le kiffe, moi je le kiffe, Neymar, au fond,
23:36 et ça me fait de la peine de voir qu'il n'est pas là où il doit être.
23:39 Mais lequel Neymar ? Jean ? Tu parles de Jean ?
23:42 Oui !
23:43 Tu en es marre ?
23:46 Oui.
23:47 Non, je déconne, je déconne.
23:49 Non, non, moi je te dis la vérité, je le prends à part, dans une pièce sombre,
23:52 je lui mets les gants et je regarde ce qu'il a au fond de lui, dans ses yeux, dans ses tripes,
23:57 et je vais voir. C'est un révélateur, la boxe.
24:00 Je vais voir ce qui ressort de lui. Je vais voir s'il pleure. La boxe a fait pleurer.
24:05 Ah bon ?
24:06 Tu te révèles des choses envers toi-même, bien sûr. Il n'y a pas plus révélateur que la boxe.
24:10 C'est-à-dire que je vais te prendre un athlète, je vais le prendre en boxe à part,
24:13 je veux qu'il n'y ait personne à part lui et moi, je vais savoir qui il est.
24:18 Je vais connaître cette personne, beaucoup mieux que si je passais des années à parler avec lui.
24:23 Je vais savoir qui il est, à l'intérieur, que peut-être il ne dira jamais à personne.
24:27 Aujourd'hui, on peut en parler puisqu'il a dit, Patevra, il a parlé de certaines choses
24:32 par rapport à son enfance.
24:33 Oui.
24:34 Moi, en 2017, il a commencé à me parler de ces choses-là. J'étais le seul à être au courant,
24:40 il n'en avait parlé à personne.
24:42 Ça, c'est la boxe qui peut t'amener ce rapport de proximité, de confiance, de vérité.
24:48 Et voilà, ça a commencé un peu à s'ouvrir. Et ça, je te parle de ça en 2017-2018.
24:53 D'accord.
24:54 Patevra. Je ne l'ai jamais dit à personne. Même à Nico, je n'en ai jamais parlé.
24:59 Je n'en ai jamais parlé à personne. Il s'était livré un truc de fou à moi.
25:04 C'était vraiment très lourd à porter, en plus, pour moi.
25:07 Je sentais qu'il y avait des choses profondes. Il n'y en a pas tout dit en détail,
25:11 mais ça a commencé un peu à sortir. On a un peu manqué de temps, mais voilà.
25:16 Grâce à l'outil de la boxe, tu peux avoir, et surtout si tu as une personnalité assez forte et vraie,
25:24 tu peux faire ressortir des choses. Moi, c'est ce que je ferai avec Neymar.
25:27 Le plus important, c'est de savoir qui il est, qu'est-ce qu'il ressent,
25:31 quels sont ses démons intérieurs, quels sont ses combats intérieurs, dans quel état d'esprit il est.
25:37 Qui est le joueur le plus fort mentalement que tu aies côtoyé ?
25:40 Celui qui a un mindset, celui-là, c'est un vrai guerrier. Je peux aller à la guerre avec lui, les yeux fermés.
25:44 Franck Ribéry. Franck Ribéry, extrêmement fort mentalement, extrêmement dur au mal,
25:49 extrêmement professionnel, très intelligent. Les gens, ils confondent l'intelligence et l'élocution.
25:56 Ce sont deux choses différentes. Il y a des hommes politiques qui ont une élocution incroyable
26:02 et qui sont extrêmement idiots et bêtes. Je te dirais que Franck Ribéry est largement plus intelligent qu'eux.
26:09 L'intelligence, c'est ta réflexion, ta compréhension et la réalisation.
26:14 Quelqu'un d'extrêmement intelligent, qui comprend ce que tu dis, qui pose des questions pertinentes.
26:18 Ça a été un régal de travailler avec lui.
26:20 Est-ce que pour toi Mbappé, ça peut devenir le meilleur joueur français de tous les temps ?
26:24 Alors, de tous les temps, je ne sais pas. Qu'est-ce qu'on définit par meilleur ?
26:29 Est-ce que c'est le nombre de trophées ? Dans quel cas, c'est Deschamps le meilleur joueur français de tous les temps ?
26:34 Je ne sais pas. Maintenant, si Mbappé a marqué l'histoire, il doit aller à l'étranger.
26:45 Tu sais, après, il faut rentrer dans le cœur des gens.
26:50 C'est Jean-Michel Aulas qui ne comprenait pas que pendant sept années consécutives, il gagnait le titre.
26:55 Et ils allaient loin en Coupe d'Europe. Lyon ne rentrait pas dans le cœur des gens.
26:59 Alors que Monaco, ils ont fait une épopée européenne en 2004 et ils sont rentrés dans le cœur des gens.
27:04 Ils ont fait une épopée encore en 2015, ils sont rentrés dans le cœur des gens.
27:09 Et en 2017, ils sont rentrés dans le cœur des gens.
27:13 Des fois, le cœur, c'est quelque chose de différent.
27:18 Les Isous, il y avait un truc avec, tu vois.
27:21 Platini, Copa, tu peux parler de Juste Fontaine.
27:26 Même Thierry Henry, malgré tout ce qu'il a fait, il n'y a pas ce truc-là où il est vraiment rentré dans le cœur des gens à 100%.
27:34 En tous les cas, sur la fin, au début, oui, beaucoup, parce qu'il était jeune, il a fraîcheur, etc.
27:39 Mais après, il y a des choses qui sont tellement subjectives.
27:42 Parce que sinon, si on regarde objectivement, c'est Didier Deschamps.
27:46 Le plus blagueur. Il y en a un qui blague où il n'y a pas de place non plus pour…
27:50 Oui, non, si, la blague, c'est important pour le bien-être.
27:52 Il y a Kurt Zuma, Moussa Maréga, tu vois.
27:57 Oui.
27:58 Oui, oui, c'est les deux que je vois de suite en mode blague.
28:05 Il y a Aldo Kalloulou aussi de Sochaux qui fait de très bonnes imitations de Nabil Fekir.
28:13 Franchement, j'ai faim pour aller les voir.
28:15 Imagine en plus l'imitation de Nabil Fekir.
28:20 On va finir avec l'interview "Me parle pas d'âge".
28:25 On sait que les joueurs sont de plus en plus performants à un âge de plus en plus avancé.
28:30 On le voit avec LeBron James, on le voit avec les Federer, Djokovic, Nadal, qui m'en fout là.
28:36 D'ailleurs, Nadal, il a joué récemment un tournoi, je crois que c'était Indian Wells,
28:40 il y avait un maillot qui ressemble à ce que tu portes là.
28:45 Orange et bleu.
28:46 Ah ok, moi je n'avais pas regardé.
28:47 Je crois que tu l'as inspiré.
28:52 Les joueurs, ils parlent de plus en plus de performances à un âge de plus en plus avancé.
28:56 On le voit avec Lewandowski qui parle beaucoup de nutrition, récupération, sommeil,
29:02 rester dans de l'eau froide après les matchs pour la récupération.
29:06 Mais dans le foot, tu m'arrêtes si je me trompe,
29:09 c'est un cas pour moi qui ressort du loop parce que je n'ai jamais vu ça.
29:13 Un joueur qui a 34 ans et qui est encore plus fort, qui encore s'améliore à cet âge-là.
29:21 D'habitude, on stagne, plus ou moins, c'est déjà très bien, on maintient son niveau.
29:26 Mais ce joueur-là, il a 34 ans et il devient de plus en plus fort.
29:31 Je pense que tu as deviné de qui je parle.
29:34 Benzema, comment tu expliques qu'il arrive à encore s'améliorer à 34 ans ?
29:41 C'est dingue.
29:42 Je pense qu'il a enlevé tout le superflu.
29:45 KB9 s'est beaucoup inspiré de CR7.
29:48 Je pense que ça a été un bon modèle aussi pour lui.
29:51 Sauf que lui, en plus, il a rajouté des trucs supplémentaires,
29:55 notamment par le hijama, le cupping avec le sang, ce que CR7 n'a pas fait.
30:00 C'est une technique qu'on voit sur Instagram, il poste des photos.
30:06 Tapez Google.
30:07 C'est une médecine traditionnelle issue de l'héritage islamique
30:16 ou de l'héritage chinois ancien qui a beaucoup de bénéfices.
30:21 Je vous invite à regarder sur Google parce que ce serait trop long à dire.
30:23 D'accord.
30:25 Voilà, c'est le principe de la saignée, se purifier comme les femmes une fois par mois.
30:30 Les hommes, pendant un temps, on se purifie à travers des saignées.
30:34 Voilà, un peu mieux que ce qu'on faisait au Moyen-Âge, on va dire.
30:37 Je pense qu'il a atteint aussi, peut-être qu'il n'avait pas avant,
30:44 un équilibre au niveau de sa spiritualité, de son équilibre de vie familiale
30:48 qui lui a apporté une force supplémentaire.
30:50 Et là, j'ai fait une interview pour une télévision algérienne
30:52 où j'expliquais la force spirituelle pendant le Ramadan et le football.
30:55 Donc, je pense que là, il a démontré hier soir,
30:58 où je disais que peut-être pendant le Ramadan, on peut même,
31:00 grâce à la foi et la force spirituelle, devenir meilleur, se transcender
31:04 et avoir un niveau de concentration et passer dans une autre dimension
31:09 où tu es largement en avance par rapport aux autres.
31:12 Tu es un peu dans Matrix où le temps, tu n'es plus au même temps que les autres.
31:16 Tu vois un peu tout au ralenti parfois.
31:18 Oui.
31:19 Et tu as l'impression que tout est plus facile et tout est plus…
31:23 Tu as l'impression que tu vois les choses que les autres ne voient pas.
31:27 Tu les vois, mais dans un temps différent.
31:30 C'est-à-dire que tout va te paraître au ralenti
31:32 et toi, tu vas être dans ton temps, dans ta temporalité à toi.
31:36 Voilà, une sorte d'état de grâce où vraiment, tout se fait au ralenti autour de toi
31:41 et toi, tu as le temps de faire les choses justement.
31:43 Et tu vois tout avant, tout est plus facile.
31:47 Donc là, on en sait plus maintenant sur comment Karim Benzema sera sans doute,
31:52 peut-être, pourquoi pas.
31:54 On lui souhaite le prochain Ballon d'Or avec ses performances.
31:57 Inch'Allah.
31:58 Bon, l'émission touche à sa fin.
32:02 Coach Mehdi.
32:03 Merci.
32:04 Merci à toi d'avoir été avec nous.
32:06 C'était un grand plaisir.
32:07 Tu reviens quand tu veux.
32:08 Avec plaisir.
32:09 Merci les gars.
32:10 Avec grand plaisir.
32:11 Et on va mettre T-L-N-A.
32:12 NBA Cup Football.
32:13 Merci beaucoup Mehdi.
32:14 Super.
32:15 Merci.
32:16 A bientôt.
32:17 Ciao.
32:18 Merci à tous de nous avoir suivis dans ce numéro de Your Hometalk sur Cup Football.
32:22 Surtout, n'hésitez pas à commenter et à liker la vidéo pour qu'on continue à partager
32:26 avec vous des histoires passionnantes sur le ballon rond.
32:29 A très bientôt.
32:30 Ciao.
32:32 Ciao.
32:34 Ciao.
32:35 Ciao.
32:37 Ciao.
32:39 Ciao.
32:40 Ciao.
32:41 Ciao.
32:42 Ciao.
32:43 Ciao.
32:44 Ciao.