• il y a 10 mois
On connaît enfin le nom du nouveau premier ministre : il s’agit de Gabriel Attal, nommé mardi 9 janvier. A 34 ans, il devient le plus jeune à occuper cette fonction sous la Ve République.

Il remplace Elisabeth Borne, qui a présenté sa démission lundi à Emmanuel Macron. Après vingt mois à ce poste, l’ex-première ministre voit son bilan vivement critiqué par l’opposition. « Mme Borne n’a pas été à la hauteur », déplore Sébastien Chenu, vice-président du Rassemblement national, alors qu’Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, l’a décrit comme « le porte-serviette » du président.

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Transcription
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00:23 Gabriel Attal devient populaire pour avoir dit simplement la réalité d'une crise qui l'aura contribué à dissimuler pendant longtemps.
00:31 Gabriel Attal, en tant que ministre de l'éducation nationale, il a préparé une rentrée scolaire.
00:36 Cette rentrée scolaire, elle tient en un chiffre 600 postes en moins à l'éducation nationale depuis le mois de septembre.
00:41 Je ne suis pas sûr que ça mérite une promotion.
00:44 [Musique]
01:09 Elle a non seulement abîmé la démocratie, mais elle a aussi abîmé nos droits sociaux avec la réforme des retraites.
01:16 C'était sur la forme, pas un chef de la majorité, c'était un encéphalogramme plein.
01:20 Et sur le bilan politique, les comptes sont exsangues, l'insécurité, l'immigration, le pouvoir d'achat, l'écologie dont elle avait la charge.
01:28 Je veux dire, Mme Borne n'a pas été du tout à la hauteur.
01:30 On a là une femme qui a finalement été le port de serviette, la collaboratrice du chef de l'État.
01:36 Et malheureusement, que ce soit demain M. Lecornu, M. Denormandie, M. Attal ou quelques autres personnes que ce soit,
01:44 la réalité du pouvoir, elle est à l'Élysée et Jupiter ne partage pas le pouvoir.
01:50 Sous-titrage Société Radio-Canada
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