• il y a 11 mois
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a présenté ses vœux aux élus parisiens ce mercredi 10 janvier. Elle a promis qu’on «se baignera dans la Seine après les Jeux olympiques», plaidé pour moins de SUV dans les rues de Paris, évoqué l’affaire Gérard Depardieu, affiché sa volonté d’accueillir les migrants et fustigé le populisme «nauséabond».

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Transcription
00:00 Et la baignade dans la Seine, j'en parlais, cher Marc.
00:03 Tout le monde affirmait que c'était impossible, on se faisait moquer.
00:08 Eh bien, nous l'avons fait.
00:11 Oui, après la piétonnisation des berges, c'est-à-dire on s'est rapprochés de la Seine,
00:17 après les Jeux, les Parisiennes et les Parisiens se baigneront dans la Seine en 2025.
00:24 Le 4 février, les Parisiennes et les Parisiens décideront s'ils veulent plus ou moins de SUV dans leur ville.
00:31 Et ils sont nombreux à me dire, très très nombreux à me dire qu'il y a encore trop de voitures à Paris
00:37 et qu'il faut aller plus loin en réduisant le nombre de SUV.
00:42 Alors oui, nous allons proposer de multiplier par 3 le tarif de stationnement de ces véhicules
00:48 pour limiter leur présence, réduire les accidents dont ils sont souvent responsables.
00:54 Une voie dédiée au covoiturage sera créée sur le périphérique.
00:59 Écoutez, il faut atterrir un peu, ça fait plus de 30 ans que ça existe partout dans le monde.
01:05 S'il y a un point sur lequel on n'est pas en avance, c'est bien celui-là.
01:09 Par ailleurs, je signerai l'arrêté réduisant la vitesse à 50 km/h, oui je le dis,
01:15 sur le périphérique. Je suis très fière de la vitalité à Paris,
01:21 de toutes ces associations féministes sans lesquelles rien ne serait possible.
01:26 Nous les soutenons indéfectiblement. Elles se mobilisent tous les jours,
01:31 tous les jours contre toutes les formes de harcèlement et de violence faites aux femmes.
01:36 Et je le dis avec force, à Paris, il n'y a pas de privilège pour les monstres sacrés.
01:44 Et Paris restera cette ville-refuge, avec ses valeurs, avec son histoire.
01:54 Non, nous ne ferons jamais de différence entre les nationalités,
01:59 car la solidarité, ce n'est pas une question de nationalité, c'est une question de dignité,
02:04 de droits humains et de valeurs universelles.
02:07 Non, nous n'accepterons jamais, jamais, les idées nauséabondes,
02:14 celles qui conduisent tous les jours à faire tomber des digues,
02:18 qui séparent les démocraties des populismes.
02:21 Et je vous rappelle, à Paris, un habitant sur quatre est né à l'étranger.
02:25 Alors oui, nous allons être fidèles à nous-mêmes.
02:28 Nous allons continuer à accueillir les femmes et les hommes qui fuient la misère,
02:32 le terrorisme, les guerres, qui rendent des terres inhabitables.
02:37 [Musique]
02:40 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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