• il y a 11 mois
Babacar fall RFM pilonne macky sall marieme faye sall et Aliou sow
Transcription
00:00 La fin de règne de Makisal est catastrophique. Les actes qu'il pose et ses prises de parole sont devenus une calamité.
00:08 Et du début à la fin de sa gouvernance, il n'a cessé son bashing sur les médias.
00:13 Hier, lors de l'ouverture des assises de la presse francophone à Diam Nadio, donc, devant les invités venus de l'étranger et devant toutes les caméras du monde,
00:22 le chef de l'état sénégalais n'a trouvé mieux que d'humilier les journalistes de son pays. Et quelle impertinence de s'attarder sur le détail de comment on fait la revue de presse au Sénégal.
00:33 Les enjeux et les défis de la presse sénégalaise, ils sont ailleurs. Enjeux et défis auxquels les gouvernements successifs de Makisal n'ont jamais accordé d'importance.
00:45 Et puis, le président Makisal est très mal placé pour critiquer la qualité de la presse sénégalaise.
00:51 Il devait être plutôt le dernier à tenter de salir l'image des journalistes sénégalais.
00:56 Dites-nous, qui était derrière "Il est midi", ce journal qui passait son temps à insulter l'opposition à Abdel Ayouad et les médias qui osaient critiquer le régime du PDS dont Makisal était un des pontes à l'époque ?
01:08 Makisal n'a-t-il pas contribué à l'affaissement de la qualité de la presse, lui et ses collaborateurs, sur la plus de cinquantaine de quotidiens qui paraissent aujourd'hui au Sénégal, combien sont détenus par des responsables de l'APR ou de leurs alliés ?
01:24 Vous n'avez pas le droit de tuer la presse et de venir ensuite la critiquer.
01:28 Et ce n'est pas que la presse qui est malmenée par les tenants actuels du pouvoir. Mais pourquoi cette tendance à maquiller le pays par la dénomination et autres rebaptisations de rues et édifices au nom de Makisal ?
01:42 Une avenue à Dakar, une rue à Saint-Louis, la nouvelle sphère administrative de Cafferine, un boulevard à Tambacounda, tout porte le nom de Makisal.
01:50 Et comble de cette mégalomanie et de ce narcissisme déplacé, Makisal vient de prendre un décret pour donner le nom de sa femme à l'hôpital régional de Fatigue.
02:01 Non, pensez à feu Makis Gassama, l'homonyme de Makisal, qu'il a élevé dans sa maison et qui en a fait ce qu'il est devenu aujourd'hui.
02:09 Makis Gassama, élu trois fois maire de Fatigue, il mérite plus que Mariam Fay de porter le nom de cet hôpital.
02:15 On n'a pas fini de nous en scandaliser que le zélé ministre de la culture à Lyo-Sau décide de classer l'école Aliou Morboï de Founioun.
02:24 Il décide donc de classer cette école dans le cercle restreint des sites historiques du pays parce que tout simplement Makisal y a fait ses études primaires.
02:33 Mais vous vous rendez compte ? Vivement la présidentielle du 25 février.

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