Joël Mathurin, préfet du Puy-de-Dôme, était l'invité du Live BFM pour évoquer les problèmes présents sur l'A75 à cause de la neige et du verglas.
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00:00 Alors c'est toujours l'arbitrage qu'il faut prendre.
00:03 Nous avions deux autoroutes, la 89, qui est une autoroute où il y a des dénublés importantes, des pentes à 5-7%,
00:10 et sur la 89, entre Clermont-Ferrand et Lyon, nous avons effectivement, dès le début de l'événement, vers 18h,
00:18 pris la décision de bloquer les camions.
00:21 En revanche, pour ce qui concerne la 75, nous sommes sur une autoroute qui est normalement un peu plus praticable,
00:27 les saleuses passaient, et si la conduite avait été adaptée, le flux de camions aurait pu se poursuivre.
00:34 C'est l'raison pour laquelle nous n'avions pas pris de décision de blocage immédiat des camions sur la 75,
00:39 mais effectivement, on a eu un camion qui a eu une conduite qui était inadaptée, et donc elle a créé, avec sa mise en portefeuille, une difficulté.
00:47 Nous avons donc, à ce moment-là, pris la décision de bloquer l'arrivée de nouveaux camions, mais le temps de débloquer la situation, il s'est passé de 2 à 3 heures.
00:53 – Vous dites, ce camion-là n'a pas eu une conduite... – Ce n'est pas un défaut d'anticipation.
00:58 Ce que je veux vous dire, c'est que ce n'est pas un défaut d'anticipation, parce que les saleuses, elles sont passées,
01:02 néanmoins, quand il neige, il neige, et donc, effectivement, il faut adapter la conduite,
01:06 et quand vous avez une difficulté avec un camion qui se met en portefeuille, ça vous craint forcément.
01:12 Donc, il y a eu 400, 500 véhicules qui, effectivement, ont été bloqués pendant 2 à 3 heures.