Carole Gaessler n'aurait pas accepté de recevoir Anouchka Delon dans son journal à l'époque où elle le présentait.
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00:00 Carole Descartes, vous auriez accepté de recevoir Anoushka Delon à l'époque où vous présentiez le JT ?
00:05 Vous faites partie de ceux qui se disent que ce n'est pas d'info, que ce sont des histoires familiales, qu'ils ne regardent qu'eux.
00:10 Moi, ce n'est pas du tout mon truc. Je pense qu'ils ont à régler ça dans la fratrie.
00:15 L'exposer comme ça, j'avoue que je me sens voyeur.
00:19 D'ailleurs, c'est étonnant. Dimanche, j'étais devant mon petit écran, je me suis dit "bon, on regarde France 2, TF1".
00:25 Et quand j'ai vu dans les titres qu'elle était là, j'ai zappé, j'ai regardé France 2.
00:30 Parce que j'étais gênée. Alors, autant je peux le voir dans Paris Match, je peux zapper ma page, etc.
00:36 Mais dans un journal d'information, alors qu'il y a le Proche-Orient, qu'il y a les inondations, qu'il y avait le froid, tout ça,
00:43 j'avoue que j'étais un peu dérangée comme téléspectatrice.
00:46 Alors, pas du tout celle qui a fait préparer un conducteur le matin frustrée de paillettes.
00:51 Mais vraiment, intimement, j'étais gênée.
00:54 Après, le fait est que ça fait de l'audience.
00:56 À l'époque aussi, on vous aurait peut-être dit "bah si, il faut la recevoir parce que ça va faire".
00:59 Bah là, écoutez, c'était plus de 6,5 millions de téléspectateurs.
01:02 Je ne pense pas que sur le service public, on m'aurait demandé ça. Je ne pense pas.
01:06 Et pour le coup, si on me l'avait imposé, je pense que j'aurais vraiment bataillé.
01:10 Et je pense que mes red-chefs et tous les red-chefs avec lesquels j'ai travaillé, je ne pense pas qu'on aurait voulu faire ça.