Maxime Gasteuil pour l'avant-première du film "14 jours pour aller mieux"

  • il y a 9 mois
Le film sort sur les écrans le mercredi 6 mars. Le Girondin Maxime Gasteuil présente le film en avant-première en Gironde.

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Transcription
00:00 Maxime Gasteuil, bonjour Maxime !
00:02 Bonjour, très heureux d'être ici.
00:03 Maxime Gasteuil qui n'a plus de cheveux, donc les gens qui vont me regarder vont dire "mais c'est des transformations !"
00:07 Non mais, alors on parlera peut-être de ce qui s'est passé, mais quand vous êtes arrivé...
00:10 Mais comme c'est filmé, je vais te montrer le pourquoi du commentaire.
00:11 Personne ne vous a reconnu.
00:13 Et aujourd'hui, Maxime Gasteuil, accompagné de Edouard Pluvieux, bonjour Edouard !
00:17 Bonjour à tous !
00:19 Edouard, votre rôle dans ce film c'est ?
00:21 Ah moi, rien du tout, je passais par là !
00:23 Non, moi je suis le réalisateur de ce film.
00:25 Le réalisateur, c'est pas rien quand même.
00:26 Et Romain Lancry, l'un des acteurs de ce film également.
00:29 Bonjour Romain, ravi d'être là.
00:31 Ravi de même.
00:32 Merci d'être ici.
00:33 Vous vous connaissez en plus, vous tous les deux.
00:35 Nous on s'est vu sur l'avant-première des "Crevettes Pailletées".
00:37 Tout à fait, il y a deux ans.
00:38 Il y a deux ans, qui a démarré juste au moment où il y a eu la crise en Ukraine,
00:41 et où le film se passe en Ukraine, donc c'était un peu délicat effectivement sur ces avant-premières.
00:45 Le petit synopsis du film, on va commencer par là.
00:48 Est-ce que l'un de vous trois a envie de le faire ?
00:50 Edouard va être le mieux placé pour raconter cette histoire.
00:54 C'est l'histoire de Maxime, qui s'appelle aussi Maxime dans le film, comme Romain s'appelle Romain.
00:58 Oui c'est ça.
00:58 Oui, c'est de la grosse écriture.
01:00 C'est un circulateur qui fait un sacré burn-out,
01:04 et dont la femme, sa future femme, qui va se marier avec elle, lui dit en fait "j'en peux plus de toi,
01:11 donc tu vas aller faire un stage de bien-être avec mon frère perché, interprété par Romain ici,
01:15 sinon je te quitte".
01:17 Et Maxime, il va à contre-cœur, et évidemment va rencontrer là-bas tout un trajet et des aventures
01:22 avec des gens complètement perchés aux arbres.
01:24 Et voilà.
01:25 Donc c'est l'immersion de Maxime Gasteuil au sein d'un stage de bien-être en Charente.
01:29 Et a priori, un petit peu de vrai, mon ordinaire viendra un peu plus tard,
01:33 donc plein d'avant-premières cette semaine.
01:35 Aujourd'hui jeudi, vous êtes à Bordeaux, principalement.
01:38 Alors Mégarama, le CGR Le Français, vous êtes au CGR Vienne-Abdournon.
01:42 Samedi ?
01:43 Samedi on fait Saint-André de Cubzac, Sainte-Foy-la-Grande, Libourne et Saint-Eulalie.
01:47 Et dimanche, on fait que tous les saints.
01:50 Et dimanche, on est à Andernos et à l'atteste de Buche.
01:53 Quel programme !
01:54 Ouais, c'est trop bien !
01:54 C'est la première semaine d'avant-première que vous faites, je pense.
01:56 Ouais, on commence fraichement avec toi, en plus c'est ouf, c'était le premier à nous rencontrer ce matin.
02:00 Premier jour, premier interview.
02:01 Donc je suis votre bisous, c'est ça ?
02:02 Non, t'es le parrain de la tournée.
02:05 Quel honneur !
02:06 Donc toutes ces avant-premières, et alors ça fait salle comble à tel point
02:10 que dans certains cinémas, ils sont obligés de doubler, voire tripler les salles pour vous accueillir.
02:13 Incroyable !
02:14 Alors, il y a eu un petit truc, je crois, c'est parce que quand vous étiez en tournée sur votre spectacle, Maxime,
02:19 vous avez demandé aux gens de réserver sur les avant-premières.
02:21 En fait, l'idée de génie de Benjamin, qui produit mon spectacle et qui coproduit le film,
02:25 c'est de diffuser à la fin de mon spectacle la bande-annonce du film.
02:29 On avait fait une pré-bande-annonce, faite maison par nos soins,
02:34 qui était très jolie d'ailleurs.
02:35 Et à la fin de ce...
02:37 Enfin, je leur disais que j'avais une surprise.
02:38 Ils regardaient la bande-annonce, donc très étonnés, en leur disant "je vais passer dans votre ville
02:41 pour des avant-premières, et vous avez un QR code après la bande-annonce
02:43 que vous pouvez prendre en photo avec votre téléphone, et vous procurer une place d'avant-première".
02:47 Et bien, le pari a été rempli, parce qu'on a vendu entre 15 000 et 20 000 places,
02:51 qui se sont concrétisées partout en France, parce que les gens ont validé jusqu'à venir là,
02:55 dans les salles où on commence ce soir.
02:57 Et puis, la réaction en chaîne a fait que les gens ont dû en parler.
03:01 Moi, je suis très présent sur les réseaux sociaux, Romain aussi, Edouard, enfin tous, on utilise ces outils.
03:06 Et maintenant, on n'a qu'une hâte, c'est que les gens voient le film, en parlent,
03:09 qu'il y ait un bouche-à-oreille fabuleux, parce qu'on est très fiers de ce qu'on a fait.
03:12 Voilà.
03:13 - C'est presque avec deux mois d'avance, en plus, ça ne passait pas rien.
03:16 Et alors, vous parliez de bande-annonce, difficile de trouver une bande-annonce actuellement sur les réseaux ?
03:20 - Eh bien, parce qu'on est en train de la peaufiner vraiment.
03:23 Nous, on est des horlogers suisses.
03:25 Donc le film, on a mis du temps vraiment à finir le montage.
03:28 - Donc le 5 mars, on aura la bande-annonce ?
03:29 - Non, vous l'aurez bien avant.
03:30 - Après une semaine après la sortie du film, la journée de saison arrière.
03:33 - Non, je crois que la bande-annonce arrive là, cette semaine, justement, avant ce week-end.
03:35 Donc là, les spectateurs vont pouvoir la voir très rapidement.
03:39 - Sachant que nous, en Gironde, on va voir le film, mais même pas la bande-annonce.
03:42 - Mais ce n'est pas plus mal, franchement.
03:43 - C'est chouette.
03:44 Alors, Maxime, vous parliez de réseaux sociaux.
03:46 Vous, vous avez démarré aussi grâce aux réseaux sociaux.
03:49 Je sais qu'il y a une vidéo, celle qui fait le plus de vues.
03:52 Vous savez, votre vidéo sur votre chaîne YouTube a combien de vues ?
03:55 - La plus haute ?
03:56 - Oui.
03:57 - Je crois que c'est Castex, non ?
03:58 - Non, c'est quand vous êtes sur la scène du Jamel Comedy Club.
04:01 - Ah oui ?
04:02 - Et 2,3 millions.
04:03 - Ah, mais c'est énorme.
04:04 - Incroyable, 2,3 millions.
04:05 - C'est mon premier passage chez Jamel qui m'avait repéré dans une scène ouverte
04:09 où j'ai un sketch sur l'épilation des testicules chez les hommes
04:12 qui a dénoté qu'il y a bien marché.
04:14 - Pas par hasard.
04:15 - Non, parce que je dis que c'est quand même un peu compliqué
04:17 et que c'est très risqué pour nous de s'épiler l'entrejambe.
04:20 - Parce que vous, vous avez démarré en étant commercial.
04:23 - Oui.
04:24 Moi, j'étais dans la région.
04:25 - Vous vendiez quoi ?
04:26 - Je vendais des tuiles, du ciment, des carreaux, des matériaux de construction.
04:31 - C'était en rapport avec le métier de votre papa ?
04:33 - Mon père, en fait, j'ai raté mon BTS une première année.
04:38 J'ai repris la deuxième année en alternance.
04:40 Il me fallait absolument un patron, une entreprise pour pouvoir faire l'alternance.
04:43 Et un jour, il est dans un repas et il y a un ami à lui qui dit
04:45 "Tiens, je cherche quelqu'un."
04:46 Jean-Guy Duluc, qui n'est plus là d'ailleurs, je l'embrasse de là-haut, là où il est.
04:51 Et lui, il m'a pris sous son aile.
04:53 Et c'était un ami de mon père, il était commercial, il vendait des matériaux.
04:56 Et j'ai fait cette année complète, j'ai réussi à avoir mon diplôme grâce à lui.
05:00 Et j'aimais ça parce que j'avais du bas goût et je m'en sortais bien, mais c'était pas ma vie.
05:05 Et finalement, je me retrouve pareil, je vends des blagues et je suis sur les routes aujourd'hui avec mon équipe.
05:10 - Et il lui reste des tuiles. Donc si vous voulez l'acheter, vous appelez France Bleu, on s'organise et on fera un box-office.
05:15 - Non mais on est ça, c'est Salterman, on est des marrants ambulants.
05:19 Là pour le film, c'est pareil, on va passer un mois et demi sur les routes
05:22 pour aller voir le public parce qu'on a très hâte de leur réaction et puis on a hâte de les rencontrer.
05:26 On est très fiers de leur montrer ça.
05:28 Le spectacle c'est pareil, je suis entre un mois, entre un et trois mois par an sur les routes à fond pour les tourner.
05:35 - D'ailleurs vous revenez ici au Théâtre Féminin de Bordeaux le 18 mars.
05:38 - C'est ça, dans le cas des fourrières de Bordeaux.
05:40 - Donc c'est même pas la peine de chercher des places.
05:41 - On a vendu très vite cette date et on refait en octobre une série de Zenith et on repasse l'Archea Arena.
05:47 - Et là il reste encore quelques places, c'est les dernières.
05:49 - Oui, ça sera la dernière fois que vous verrez ce spectacle ici en octobre 2024.
05:55 Parce qu'ensuite j'arrête.
05:56 - Vous arrêtez les spectacles ?
05:57 - J'arrête parce qu'on finit par Paris en 2025 par Dix Grands Rex et ensuite Edouard et moi et Benjamin avons l'idée et l'envie d'écrire une pièce de théâtre.
06:06 Donc d'abord le film, après on verra pour la suite.
06:10 Moi j'ai envie de retourner à la scène avec une bande.
06:14 J'adore être seul mais j'ai même envie d'aérer le public, c'est cool de faire un spectacle, de spectacle.
06:18 Mais là la suite logique ce serait que je parle de moi en tant qu'homme qui va ou pas se marier, avoir des enfants.
06:24 Ce sujet a été fait, refait, j'ai pas vraiment d'aspiration sur un truc un peu nouveau et j'ai envie de remonter sur scène avec du monde.
06:30 - Parce que j'imagine que pendant le tournage du film, là vous avez senti une différence.
06:33 Quand vous faites des blagues, quand vous êtes sur scène, il y a le public qui est devant, il y a des milliers de personnes, ça rigole, il y a une interaction.
06:38 Par contre quand vous êtes devant la caméra, c'est pas du tout la même chose.
06:41 - Il y a toujours un public après.
06:42 - Le confort qu'on a, moi Romain m'a mis un peu dans le bas parce qu'il a plus d'expérience que moi.
06:46 Moi j'avais déjà tourné des films et dans des petits rôles.
06:48 Là c'était la première fois que je jouais sur la longueur entière du film.
06:51 - C'est-à-dire 31 jours on a tourné, c'est ça ? - Ouais, 30 jours et t'avais 29 jours.
06:56 - La chance que j'ai c'est que j'ai Edouard qui met en scène, co-écrit mes spectacles donc j'ai un confort.
06:59 C'est-à-dire que le maître à bord c'est un ami et quelqu'un qui me connaît.
07:03 Romain qui a une expérience folle et qui m'aide aussi.
07:06 Et comme dit Romain, on a un public, c'est-à-dire il y a les autres comédiens qui nous tirent vers le haut parce qu'ils regardent le combo.
07:11 Tous les techniciens, on le voit quand ils sont morts de rire, normalement on n'a pas raté l'effet.
07:15 Et puis Edouard était là pour nous refaire des prises si ça allait pas ou si ça ne lui allait pas.
07:20 Et on a construit ce film comme ça, en famille, en bande, en amitié, en amour.
07:24 On a partagé pour donner le meilleur de nous-mêmes, on en a laissé des plumes parce qu'on était très fatigués.
07:28 Souvent on se dit que dans une comédie on rit beaucoup.
07:31 Là on s'est éclaté mais il n'y aura pas un "bake-teasy" extraordinaire.
07:34 Edouard dit souvent que l'humour c'est très sérieux et on a fait que bosser comme des ânes, vraiment.
07:40 Pour donner le meilleur de nous-mêmes donc on était très très contents.
07:42 Et puis il y a quelque chose aussi, Edouard et Romain, vous connaissez ça, c'est que quand on raconte une blague sur scène,
07:47 on va la raconter une fois mais quand on est devant la caméra pour tourner un film,
07:51 la même scène il va falloir la répéter plusieurs fois dans la journée.
07:53 Et de garder cette naïveté, ce n'est pas forcément évident.
07:56 C'est vrai.
07:57 Choper cette fraîcheur tout le temps, à chaque prise, ce n'est pas facile.
08:00 Mais Edouard était plutôt bon là-dessus pour nous la ramener à chaque fois.
08:05 Et puis entre nous on se tirait vers l'eau, comme disait Maxime, on s'aidait, on se regardait.
08:10 Parfois un regard ça suffisait pour comprendre qu'on était peut-être un peu à côté et qu'il fallait rehausser un petit peu le rythme.
08:16 Donc franchement ça, ça a été hyper cool.
08:17 Je dois dire aussi qu'ils étaient entourés, alors je dois le dire, puisque c'est moi qui suis extrêmement chanceux,
08:21 parce que vous dites "Ah super, il les a bien dirigés".
08:23 En vrai, je n'avais que des roles sur ce tournage, que ce soit Maxime et Romain.
08:27 Romain avec l'expérience qu'il a, Maxime on se connaît par cœur.
08:29 Mais Zabou, Lionel.
08:31 Zabou Bretman, Lionel Abélanski, Chantal Lobby, Michel Bougnard, Rosa Burschtein.
08:35 Anne Serra, sacré casting quand même.
08:37 David Salle, Ragnard Le Breton, Redouane Bouguiraba, j'ai peur d'en oublier.
08:41 Nader Boussandel.
08:42 Tatiana Goussef, Nader Boussandel.
08:43 Clémence Bretécher.
08:44 Clémence Bretécher, voilà, je crois qu'on a fait le tour.
08:46 Ce sont des gens que des grands professionnels.
08:48 Esteban.
08:49 Esteban bien sûr.
08:50 Esteban O'Connor, le pilote de Formule 1.
08:52 On l'a dans le film.
08:53 Que des grands professionnels, que des acteurs incroyables qui nous ont fait un cadeau fou,
08:57 avec vraiment pour le coup des rôles à défendre.
08:59 Mais on était en bande en permanence puisque ça se passe dans un stage de bien-être,
09:03 donc tout le monde est là tout le temps.
09:05 C'est pas comme quand tu tournes deux jours avec deux acteurs,
09:07 puis ils se revoient plus pour tout le film, on tourne avec d'autres.
09:10 Là on était 30 jours tous ensemble.
09:11 En autarcie pendant un mois.
09:13 Et ça c'était vraiment cool.
09:15 Pour revenir juste sur un point par rapport à la différence entre la scène et le cinéma,
09:19 la particularité de ce film c'est que dans le spectacle de Maxime
09:22 dont on a fait la tournée qui s'appelle "Retour aux sources"
09:25 juste avant de tourner ce film, ça fait beaucoup de fois le mot tourner mais vous m'avez compris,
09:29 il y a 20 minutes sur le bien-être
09:31 qui termine, qui clôture le spectacle de Maxime.
09:33 C'est un peu l'intro du film.
09:34 C'est un transition.
09:35 Voilà c'est ça.
09:36 Donc en fait il avait déjà quand même des réflexes sur ce thème
09:39 qui avait été testé devant du public.
09:41 On avait déjà beaucoup réfléchi à ce thème,
09:43 donc il apparaissait pas comme ça,
09:45 il a été très impliqué dans l'écriture.
09:47 Donc en fait c'était vraiment une liaison
09:49 qui est douce je pense et qui est pas comme lui dire
09:51 "ben voilà, t'arrêtes la scène et demain tu joues G.I. Joe".
09:54 Puis on sentait, comme dit Edouard, qu'à la fin du spectacle,
09:56 bon le spectacle, moi j'en suis hyper fier de ce dernier spectacle,
09:59 mais cette partie là, et Romain l'a vu,
10:01 c'est vraiment l'euphorie.
10:03 Sur le bien-être j'ai un débit énorme,
10:05 sur le bien-être je ne m'arrête pas.
10:07 Bon le film était déjà écrit avant qu'on fasse ce show,
10:09 mais on se rend compte instinctivement
10:11 que c'est un liant magique.
10:13 Parce que les gens ont vu ça,
10:15 ont adoré, et vont voir un film qui concerne ce sujet là.
10:17 En plus c'est très actuel.
10:19 Moi je suis entouré de potes qui ont la trentaine,
10:21 qui, je trouve la population un peu perdue,
10:25 un peu angoissée, un peu triste.
10:27 Il y a pas mal de gens qui vont faire des retraites,
10:29 qui achètent des pierres.
10:31 On est dans un modèle de société qui change.
10:33 Là où on allait faire du sport,
10:35 où se détendre de différentes manières,
10:37 maintenant c'est devenu très facile
10:39 de pouvoir accéder à ce genre de la sauge,
10:41 le palo santo.
10:43 Moi je me fous de la gueule de tout ça.
10:45 Mais ce film justement,
10:47 on se moque de personne,
10:49 on rentre dans ce milieu là à 100%.
10:51 Parce que le stage qu'on a fait, réel,
10:53 était géré par Frank Lobvet,
10:55 un grand conférencier sur le bien-être
10:57 qui est clairvoyant.
10:59 C'est un numéro un en France,
11:01 il fait des conférences un peu partout en Europe.
11:03 Là on rentre dans un truc qui est marrant, bien sûr,
11:05 mais qui est réel. Donc on se moque de personne.
11:07 On voit juste un gars qui est terre à terre
11:09 qui finit avec 14 types,
11:11 hommes et femmes, complètement accrochés au plafond.
11:13 - Oui, Romain ?
11:15 - Ce que je voulais dire, c'est que c'est pas un sujet
11:17 sorti de nulle part.
11:19 Ça part d'un truc très sincère,
11:21 on a une histoire vécue.
11:23 Ils ont pas pris une histoire comme ça
11:25 parce qu'ils se sont dit que le bien-être ça fonctionnait,
11:27 ils ont vécu un stage avec Frank Lobvet,
11:29 ils ont vécu ça de l'intérieur,
11:31 et du coup derrière ils se sont dit
11:33 "il y a un film à faire quoi !"
11:35 - Vraiment ce film c'est un documentaire.
11:37 - C'est vrai, c'est ça qui est marrant,
11:39 c'est que c'est des situations tellement folles.
11:41 - Et surtout ce qui était très important pour nous,
11:43 dans le sens de ce qu'il vient de dire,
11:45 c'est qu'à aucun moment on se moque de cette communauté
11:47 où des gens recourent au bien-être pour aller mieux
11:49 parce que c'est quelque chose
11:51 qui fait beaucoup de bien aux gens.
11:53 En revanche, on en rigole.
11:55 - C'est vrai, c'est vrai.
11:57 - Et moi quand j'ai fait le stage,
11:59 j'y allais parce que ce côté là que mon père m'a donné,
12:01 on est franchouillard, on est cartésien,
12:03 quand je suis arrivé là-bas j'avais ma grande gueule,
12:05 je me disais "bon allez c'est bon là,
12:07 les débiles mentaux, les mongols, là il faut arrêter".
12:09 - Dans sa tête c'était ça.
12:11 - Je me disais "c'est à dire te soigner avec une pierre".
12:13 Non en fait, tu la mets où ta pierre ?
12:15 - Est-ce qu'il n'y avait pas une démarche derrière ?
12:17 - Non je suis curieux, et j'avais pas le choix,
12:19 il est juste derrière la porte, c'est Benjamin Demey
12:21 qui faisait "ça" et le mec me dit
12:23 "il faut que tu viennes" et le jour du départ du stage,
12:25 il se pète la jambe.
12:27 C'est moi qui ai la voiture, je suis obligé de l'amener et de le ramener.
12:29 Donc je suis tenu en otage pendant 14 jours dans ce stage.
12:31 Et j'ai envie de partir tous les jours.
12:33 Même le mec, la franc, il me dit "mais t'as pas envie d'être là,
12:35 casse-toi". Et puis je suis curieux, je suis bien éduqué,
12:37 donc je reste jusqu'au bout et j'ai bien fait parce que
12:39 au bout de quelques jours il m'a regardé et puis on s'est regardé,
12:41 on s'est dit "mais il y a des vannes à écrire,
12:43 c'est une vidéo, c'est de la scène".
12:45 Et puis après on s'est dit "non, c'est un film".
12:47 On a commencé les études tous les deux à écrire ça,
12:49 Edouard nous a rejoints
12:51 et il a transformé ça avec Lionel
12:53 parce qu'il a été faire le stage et on s'est
12:55 rapprochés d'un truc fabuleux.
12:57 - "14 jours pour aller mieux", c'est le film que vous présentez.
12:59 Maxime Gasteuil, Edouard Pluvieux et Romain Lacry.
13:01 Merci d'être avec nous tous les trois.
13:03 Je reviens sur vos spectacles.
13:05 Vous avez une attache
13:07 très importante à vos racines provinciales
13:09 et vous avez une manière plutôt
13:11 originale de dire
13:13 d'où vous arrivez.
13:15 - Vous allez bien ?
13:17 C'est un sur scène humoriste devant un public et tout.
13:19 Moi c'était pas gagné, je viens d'un tout petit village de province
13:21 en France de 2000 habitants
13:23 qui s'appelle Saint-Emilion, je sais pas si vous connaissez.
13:25 Les alcooliques, mais ils sont que au fond,
13:27 hein, cachés.
13:29 - Alors les alcooliques de Saint-Emilion, comment vous êtes
13:31 accueillis maintenant qu'on va venir à Saint-Emilion ?
13:33 - Je suis plutôt accueilli. Mon père est plus accueilli que moi.
13:35 Mon père est devenu plus connu que moi.
13:37 Mon père roule vitre ouverte, hiver comme été, dans Saint-Emilion.
13:39 Il est très heureux pour moi
13:41 et il m'accompagne partout.
13:43 D'ailleurs il est ce soir dans une des salles de cinéma.
13:45 Je suis accueilli, non, c'est beaucoup de bienveillance.
13:47 On avait une vanne avec Edouard,
13:49 on disait "Saint-Emilion c'est la seule ville de France,
13:51 le seul village de France où quand tu rentres,
13:53 il y a écrit "Bienvenue" et quand tu pars, il y a encore écrit "Bienvenue".
13:55 *Rires*
13:57 Parce qu'on se fait tout un monde de Saint-Emilion
13:59 parce que c'est une marque mondiale.
14:01 Moi y'a des gens, ils me disent "Mais t'es vraiment de Saint-Emilion ?"
14:03 On parle comme si on parlait de football.
14:05 Y'a un vrai attrait pour ce nom-là,
14:07 grâce au vin, parce que
14:09 on voit des bouteilles qui ont été fabriquées
14:11 dans des petites caves à Saint-Emilion, qui voyagent dans le monde entier.
14:13 En France, y'a la Tour Eiffel et y'a Saint-Emilion.
14:15 Voilà, c'est ça. Et en fait, moi j'ai grandi
14:17 dans ce village-là,
14:19 on savait pas nous tous à l'enfance.
14:21 Nous on a eu la même vie
14:23 que dans un village qui n'aurait pas été
14:25 qui n'aurait pas eu autant de visibilité
14:27 dans le monde. Donc y'avait un PMU avec des
14:29 ivrognes, bien sûr qu'avec des rangs d'armes.
14:31 Alors justement, Massime Gasteuil,
14:33 puisque vous faites ce raccourci
14:35 quand même sur Saint-Emilion, le PMU et les ivrognes,
14:37 on a envie de venger
14:39 les Saint-Emilionnais, et vous allez avoir un quiz
14:41 sur Saint-Emilion. Attention, il n'y a rien
14:43 à gagner. Vous avez le droit aux
14:45 deux jokers qui sont face à vous si vous le souhaitez.
14:47 Bon courage !
14:49 Première question,
14:51 quand est-ce que Saint-Emilion
14:53 a été classé au patrimoine mondial
14:55 de l'UNESCO, je vous demande, une année.
14:57 Et je ne fais pas de proposition.
14:59 - Alors c'est dur parce qu'il sait pas ce qu'est
15:01 le patrimoine mondial de l'UNESCO.
15:03 - UNESCO, tu vois ?
15:05 - Je pense que c'est entre 2000
15:07 et 2005. - C'est en 99.
15:09 - Ah, pas mal !
15:11 - Donc l'UNESCO qui a classé le vignoble
15:13 de Saint-Emilion au patrimoine mondial de l'humanité,
15:15 une première pour un vignoble, c'est pas rien.
15:17 - C'est magnifique ce 200. - Une reconnaissance qui souligne
15:19 l'importance historique de la viticulture
15:21 de notre région. - Vous êtes Saint-Emilionnais ?
15:23 - Pas du tout. Deuxième question,
15:25 combien de tours bordent la ville médiévale
15:27 de Saint-Emilion ?
15:29 Parce que vous avez dû en faire
15:31 des tours, vous, à Saint-Emilion.
15:33 - Je dirais 4. - Il y en a 7.
15:35 Donc il y a un endroit où vous n'êtes pas allé.
15:37 - Non, il y a la tour du guetheur, la tour du roi.
15:39 Ben ouais, vous m'apprenez quelque chose,
15:41 c'est super. - 7 tours qui entourent la cité
15:43 médiale de Saint-Emilion. Allez, troisième question,
15:45 combien d'habitants vivent au dernier recensement
15:47 à Saint-Emilion ? - Au dernier recensement, moi, il y avait 2001
15:49 habitants. - Et ben on est à 1769,
15:51 il s'est passé quelque chose. - Ah, ça c'est...
15:53 - C'est des défections. - Des gens sont partis.
15:55 - Alors, vous allez pouvoir jouer tous les 3,
15:57 parce que j'imagine que tous les 3, vous êtes amateurs de vin
15:59 et de grands crus. Je vais vous citer
16:01 des grands crus, et vous me dites
16:03 si jamais c'est Saint-Emilion
16:05 ou pas Saint-Emilion. - Edouard peut gagner.
16:07 - Ah, pas mal, non, toi ? - Vous êtes prêt ? - Je suis très mauvais.
16:09 - Château Cheval Blanc. - Oui.
16:11 - Saint-Emilion. - Saint-Emilion. Château Margot.
16:13 - Non. - Pas Saint-Emilion.
16:15 - Vous savez ce que c'est ? - Margot, c'est... - C'est du Médoc.
16:17 - Médoc, ouais. - Château Angélus.
16:19 - Oui, Saint-Emilion. - Oui, bravo.
16:21 Château Pavie. - Oui. - Celui-là, je connais pas.
16:23 - Ouais. Château Pavie, très bien.
16:25 Château Aubrayon. - Non.
16:27 - On est sur l'appellation Pessac-Léognan.
16:29 Château Figeac. - Oui.
16:31 - Oui. La Villageoise.
16:33 - Je sais même pas du
16:35 sable. - Il y en a au Pays-Bas.
16:37 - Je sais même pas du sable. - Ça vient d'où, la ville ?
16:39 - Non, mais c'est pas du vin, c'est... - C'est un vinaigre.
16:41 - Prennent toutes les raies, c'est un vinaigre.
16:43 - Château La Villageoise.
16:45 - Non, ça va, vous connaissez très très bien
16:47 les grands crus de la Gironde et de Saint-Emilion.
16:49 14 jours pour aller mieux sur
16:51 France Bleu Gironde, aujourd'hui,
16:53 avec une partie de l'équipe du film.
16:55 Maxime Casteil, c'est pas votre
16:57 première apparition toutefois au cinéma,
16:59 puisque vous avez joué dans "Friendzone"
17:01 en 2021, c'est assez récent,
17:03 mais malgré tout, votre première apparition,
17:05 vous avez fait également le rôle du prof
17:07 dans les "Sekpas" au ski,
17:09 qui est encore sur les écrans actuellement, qui défrait
17:11 un petit peu la chronique. Et vous avez joué
17:13 le rôle de Didier Lagache, le père de
17:15 Danny Boon, c'était dans "La Vie pour de vrai"
17:17 en 2023.
17:19 Et d'ailleurs, nous nous avions
17:21 reçu à cette occasion l'année dernière,
17:23 Danny Boon et Kad Merad,
17:25 et ils avaient tenu quelques propos à votre sujet.
17:27 - Maxime Casteil...
17:29 - Voilà, comment on dit, la vedette
17:31 de l'étape, non ?
17:33 - Le régional de l'étape !
17:35 - Maxime, si tu écoutes France Bleu Gironde ce matin...
17:37 - Maxime Casteil, qui est un acteur formidable !
17:39 Franchement, je l'ai vu sur scène aussi,
17:41 dans son "One Man Show", j'adore
17:43 ce qu'il fait, et il devait faire un plus petit rôle
17:45 au départ, et quand j'ai vu
17:47 ses essais, je me dis "mais il est formidable, lui !"
17:49 Et je suis allé voir d'ailleurs
17:51 déjà deux fois son spectacle,
17:53 il a une belle énergie, et il me fait penser
17:55 à l'image...
17:57 Il a un côté
17:59 jeune, Philippe Noiré.
18:01 - Oui, c'est vrai. Et particulièrement
18:03 de la façon dont vous l'avez filmé.
18:05 - Ah bon ? Non mais on est d'accord ?
18:07 - Oui, on est d'accord, tout à fait.
18:09 - Il a, toute proportion gardée,
18:11 un charisme à la Philippe Noiré, et je...
18:13 - Je ne sais pas comment lui vont les bretelles,
18:15 il faudrait lui demander. - Une belle carrière,
18:17 à Maxime Gasteu.
18:19 - Ça c'est gentil. - Ça vous fait quoi ?
18:21 - Ça me touche énormément, parce que,
18:23 comme dit Dany, ce mec-là, moi je savais
18:25 qui c'était, parce qu'on est fan de Dany Boon,
18:27 moi je suis humoriste, donc j'ai grandi avec lui, et
18:29 mon agent m'appelle pour faire
18:31 ce casting, où il devait y avoir un acteur
18:33 qui n'a pas pu, ou je sais pas,
18:35 refusé, en tout cas, bref, j'ai eu
18:37 le rôle, et je le connais pas,
18:39 et on doit se rencontrer en Belgique, et moi,
18:41 la facilité à parler aux gens, donc je m'amuse,
18:43 je me dis "Ah c'est Dany Boon, je vais me mettre..."
18:45 Donc je fais le con avec lui tout de suite, et puis
18:47 dans la journée d'essai, on a fait que
18:49 rigoler tous les deux. Et il est venu
18:51 voir mon spectacle, on s'envoie des messages tout le temps,
18:53 c'est une rencontre...
18:55 C'est rare ça, une alchimie aussi rapide
18:57 avec quelqu'un d'aussi talentueux,
18:59 et c'est surtout
19:01 le poids du mec dans le ciné,
19:03 dans la scène, c'est fou quoi.
19:05 Donc moi qui arrive là,
19:07 qui a mis juste les deux pieds dans la mare,
19:09 et qui essaye de faire sa place,
19:11 c'est un cadeau et un privilège pour moi, donc
19:13 je suis hyper touché. Philippe Noiré,
19:15 en plus ça me touche parce que j'adore cet acteur,
19:17 mais j'espère, il faut me souhaiter
19:19 la même carrière que Philippe Noiré.
19:21 C'est trop bien. - On espère.
19:23 Romain Lancry, c'est pareil,
19:25 vous avez démarré dans l'humour, vous avez fait
19:27 pas mal d'apparitions,
19:29 pas mal d'apparitions
19:31 dans des petites séries,
19:33 vous avez fait "Bref",
19:35 il y a eu pas mal de petites choses. - Ouais, "Bref"...
19:37 - Moi je l'ai rencontré sur sa pastille sur Canal. - Exactement,
19:39 j'avais une pastille qui s'appelait "Ma pire angoisse".
19:41 Ouais, ouais, j'ai démarré sur le net.
19:43 - Est-ce que l'humour
19:45 vous rapproche tous les deux ? - Bah non,
19:47 on baignait dans le même univers et Romain, on s'est croisés plein de fois
19:49 avant de travailler ensemble. On a failli faire des trucs
19:51 ensemble d'ailleurs avec un ami commun,
19:53 et bon après lui, il a fait beaucoup de ciné,
19:55 il va en faire encore beaucoup, mais
19:57 moi j'étais trop fier, on a fait
19:59 un casting parce qu'on avait
20:01 plein de noms et Romain il est arrivé,
20:03 il a éradié, Edouard, on avait d'autres personnes
20:05 à voir, il m'a dit "Viens, on arrête là en fait".
20:07 - C'est trop gentil. - Mais c'est vrai, c'est ce qui s'est passé.
20:09 - C'est une évidence. - Mais c'était trop cool,
20:11 moi j'étais trop content de venir passer un essai avec Maxime.
20:13 - Tout s'est passé organiquement avec les acteurs. Quand vous avez une Zabou Wretman
20:15 à qui Edouard envoie le scénario,
20:17 qui vous répond "Je signe", elle veut voir
20:19 le "Mon spectacle", elle est ok,
20:21 Yonel Abélanski, des Chantal Lobby,
20:23 c'est fou en fait, c'est des gens, ils nous auraient dit...
20:25 - Ça a été facile pour réunir tous ces acteurs.
20:27 - Ouais, Edouard s'en est super bien chargé.
20:29 - Étonnamment facile. Moi je suis le premier surpris,
20:31 Zabou, la fois où je la vois
20:33 avant, c'est en spectateur au théâtre du
20:35 rond-point, je vais voir une pièce de Yasmine Areza
20:37 deux ans avant de la rencontrer, et ensuite
20:39 elle dit "Ok pour mon film".
20:41 C'est la magie de ce métier,
20:43 c'est des chances incroyables, et du coup ça
20:45 donne envie de travailler encore plus pour les convaincre,
20:47 je bossais comme un fou pour rester
20:49 crédible en permanence auprès de ces grands acteurs,
20:51 mais sur ce scénario-là, ce
20:53 projet-là autour de Max et de Romain, ça a été très simple.
20:55 Ils sont tous venus, Yonel,
20:57 je me rappelle Yonel Abélanski,
20:59 il nous a dit "Merci les gars d'avoir pensé à moi", mais nous on était
21:01 "Mais enfin, merci à toi
21:03 de considérer de jouer dans notre film avec
21:05 la carrière que t'as". - Mais il y a des gens comme ça, on avait un premier
21:07 scénario, d'ailleurs je
21:09 le souhaite, et ça se fera,
21:11 travailler avec Olivier Marchal, on lui
21:13 envoie un scénario, et
21:15 je n'ai plus le texto parce que j'ai changé de téléphone,
21:17 mais on l'a encadré, on l'a au bureau, mais ce mec
21:19 m'a répondu pareil "Merci d'avoir pensé à moi,
21:21 je suis très flatté, quand est-ce qu'on tourne ?"
21:23 - Qui lui a son festival aussi en Girodins. - Ouais, mais ce
21:25 qui est dingue c'est que quand on reçoit ça,
21:27 on se dit "Mais c'est le monde à l'envers".
21:29 - On parle souvent du showbiz, comme des gens,
21:31 mais il y a des gens formidables, des faiseurs,
21:33 des artisans, qui sont des grands artistes. - Des gens qui ont bien travaillé,
21:35 qui sont surtout bienveillants, très généreux,
21:37 c'est des gens adorables. - Et on n'a que ces gens-là dans
21:39 14 jours pour aller mieux, et je crois que ça se sent en l'image parce que
21:41 le groupe est soudé, tout le monde,
21:43 personne se la pète, enfin voilà,
21:45 c'est un vrai beau groupe. - Ouais, c'est un vrai truc choral,
21:47 mais aussi bien
21:49 à l'image que toute l'équipe,
21:51 l'équipe technique, etc.
21:53 C'était vraiment très soudé, donc c'est
21:55 pas tous les jours que ça se passe comme ça, et c'était hyper agréable.
21:57 - Même dans les techniciens, je veux dire,
21:59 le chef opérateur, donc la personne qui gère l'image
22:01 du film, Laurent Brunet,
22:03 qui a eu le César pour Séraphine,
22:05 qui va venir faire dans une comédie comme la nôtre, mais il a été
22:07 touché par le sujet, et au final, il se retrouve à filmer
22:09 avec moi, Maxime, Romain
22:11 et tous les autres, et le film est formidable.
22:13 De ce point de vue-là, c'est que des gens
22:15 très talentueux, qui se la pètent pas,
22:17 et qui sont venus s'amuser et faire du cinéma.
22:19 - On a Bernard Farsi aussi,
22:21 enfin bon, je parle de... - De "Taxi",
22:23 dans lequel vous avez joué, dans le cinquième.
22:25 - Tout à fait. - Mais ce mec-là, c'est... - Comment on a pu oublier d'en parler ?
22:27 - Il ouvre la bouche, on tombe dans les pommes,
22:29 lui, il nous a dit, pareil,
22:31 il a envoyé un mail à Edouard, qui nous a fait lire,
22:33 en nous parlant du succès du film.
22:35 Avant qu'il tourne, il nous a dit "mais ce film ne peut qu'avoir
22:37 du succès". - Il nous a fait un cadeau, il est incroyable
22:39 dans le film, il est... - Mais dans le film, il est
22:41 fou, quoi, il joue le père de Romain, il est
22:43 à mourir de rire, le mec ouvre la bouche,
22:45 et c'est ça qui s'est passé dans ce film aussi, c'est
22:47 Edouard avait un scénario à suivre avec des séquences,
22:49 il fallait tenir nos journées, mais on n'a
22:51 pas hésité à créer, rajouter,
22:53 Romain, il a découvert son personnage
22:55 avant, mais il l'a embelli en jouant,
22:57 Bernard, il avait pas... Bernard, c'est pas
22:59 compliqué, y'a pas une ligne de texte dans ce qu'il raconte
23:01 dans le film, et c'est à mourir
23:03 de rire. - Oui et non, en fait, en gros,
23:05 l'idée, c'était vraiment de donner à chacun la
23:07 liberté totale de
23:09 créer son personnage à l'intérieur
23:11 des personnages écrits, quoi, vraiment, c'était ça.
23:13 - Y'avait une belle trame écrite, déjà,
23:15 d'ailleurs, on s'en est pas
23:17 partis à côté. - Non, c'est pas du tout éloigné, mais on a
23:19 embelli, quoi, je trouve. - Et on se les
23:21 a vraiment approprié, ça, ça a été cool, et c'était
23:23 tout en l'honneur
23:25 d'Edouard qui nous a permis de le faire.
23:27 C'est pas souvent non plus qu'on te dit
23:29 "Ok, vas-y, amuse-toi dans ton personnage,
23:31 si c'est drôle, je prends." - Lionel Dutemple, aussi,
23:33 qui co-scénarise, est venu plein de fois
23:35 sur le tournage, il a été épaté, et il nous disait
23:37 "C'est super", parce qu'on transformait des phrases, mais c'est
23:39 en changeant un mot, une humeur, n'importe quoi,
23:41 et on voyait bien que ça sublimait les séquences.
23:43 - Lionel Dutemple qui a travaillé sur les scénarios des "Cador"
23:45 et des "Tuche", je crois. - Oui, oui, absolument.
23:47 - L'auteur historique des "Guignols de la Faux", qui a eu 15 ans
23:49 au "Guignols". - Un ami d'Edouard.
23:51 - Un grand scénariste. - Je suis un peu perturbé
23:53 en vous regardant, Romain,
23:55 parce que, donc, c'est Bernard Farci qui joue le rôle de votre
23:57 copain dans le film. - Je l'attendais, celle-là.
23:59 - Non, mais je vois une ressemblance physique, c'est dingue !
24:01 - Ah oui ? - Ah oui, moi je me disais "C'est pas du tout ça,
24:03 mais ça a marché". - C'est vrai, c'est incroyable.
24:05 - Mais c'est fou parce que ça marchait. - Alors, il y a une ressemblance,
24:07 jusqu'à la taille. - Non mais c'est ça qui est
24:09 marrant, il y a vraiment un petit souci.
24:11 - Bernard Farci est très grand,
24:13 même pour sa génération.
24:15 C'est un monsieur qui est très grand et Romain...
24:17 Donc, voilà, c'est vraiment super,
24:19 super ce film. - C'est Romain qui est très...
24:21 - Qui est très fort, très fort.
24:23 - Maxime Gasteuil,
24:25 vous revendiquez très souvent
24:27 votre origine provinciale dans vos spectacles,
24:29 est-ce que c'est important pour vous ? - Oui,
24:31 je ne vais pas me faire passer pour quelqu'un de chauvin,
24:33 mais j'aime mon pays,
24:35 j'aime... En fait, si vous voulez, j'aime
24:37 mes valeurs. Dans le deuxième spectacle, je dis que
24:39 on m'a donné des outils
24:41 qui sont communs à cette région, je trouve,
24:43 qui sont inutilisables
24:45 dans la génération d'aujourd'hui
24:47 et future. Donc, je suis très attaché
24:49 à ça, la politesse, la générosité, la bienveillance,
24:51 enfin, des valeurs
24:53 qui sont simples, en fait, d'éducation,
24:55 que je trouve qui se perdent beaucoup.
24:57 - Maxime a un jeune homme qui a les pieds
24:59 très ancrés dans le sol, et ça, ça lui vient
25:01 de son éducation. - Oui, grâce à mon papa, donc...
25:03 - Justement, Maxime,
25:05 vous étiez venu ici, au micro de France Bleu Gironde
25:07 en 2020, et
25:09 on avait eu votre papa au téléphone,
25:11 je vous propose de réécouter un petit extrait. - J'ai grandi
25:13 avec un papa qui est fou de rugby,
25:15 de Formule 1 et d'humour, donc je suis un peu
25:17 là-dedans, moi aussi. - Bonjour, papa !
25:19 En direct avec nous, sur France Bleu Gironde,
25:21 bonjour Thierry Gasteuil ! - Bonjour !
25:23 Comment ça, il y a mon père, là ? - Mais oui, il y a votre père, là,
25:25 qui est là, Maxime. - Donc déjà, je vais vous régler
25:27 le gars qui fait les quiz, là, parce que
25:29 Bordeaux, c'est pas Saint-Émilion,
25:31 et chez nous, on mange que de l'entrecôte,
25:33 donc déjà, lui, c'est même pas la peine qu'il passe
25:35 ta porte en bas... - Ce génie !
25:37 - Et mais comment ils ont réussi
25:39 à t'avoir ? Tu réponds même pas à moi,
25:41 au téléphone ! - Il me répond pas, ouais. - Et ouais, parce que
25:43 ils m'ont briefé, ils m'ont briefé. Bon, apparemment,
25:45 il était pas trop mal, celui qui m'a appelé hier. Je lui dis "attention",
25:47 je lui dis, parce que... - C'est moi. - Il répond pas toujours
25:49 au téléphone. - C'est moi, parce que pour le secret,
25:51 en fait, Thierry Gasteuil ne répond jamais
25:53 quand il ne connaît pas le numéro de téléphone.
25:55 - Exactement, c'est ça. - Non mais il répond même quand il connaît
25:57 le téléphone. Il a marqué "Maxime Gasteuil", il répond pas
25:59 non plus. - Ah oui.
26:01 - Thierry Gasteuil, il est comme ça depuis tout petit, il tient ça de vous, c'est ça ?
26:03 - Ah bah je sais pas s'il tient ça de moi,
26:05 mais bon, en fait, lui, il a développé, puis maintenant, il a fait son métier,
26:07 et puis c'est bien. Et puis c'est un plaisir,
26:09 voilà, d'aimer ce qu'on fait
26:11 tous les jours, et de se lever en disant,
26:13 voilà, plutôt que d'attendre et de
26:15 pointer, et voilà,
26:17 tant mieux pour lui. Ça a été difficile.
26:19 - Il a tout appris.
26:21 - C'est incroyable, la relation, on la
26:23 sent, mais très très forte entre votre père et vous.
26:25 - Ouais, ouais, je suis...
26:27 Je suis...
26:29 admiratif,
26:31 amoureux,
26:33 enfin, ouais, mes deux
26:35 parents, ma mère est plus publique, donc j'en parle moins,
26:37 mais mon père, lui, c'était un exubérant, un peu comme moi,
26:39 donc j'ai pris les deux côtés, mais ouais, je suis fou de mon
26:41 papa. D'ailleurs, il est... Dans ce film, il est là,
26:43 Edouard a...
26:45 Edouard a... Mais de
26:47 ma vie, un peu de
26:49 ma vie dans tout ce qu'on fait. - Oui, c'est un film sur...
26:51 dont la trame,
26:53 on a parlé de la reine, de l'humour de ce film,
26:55 mais la trame, en fond, ça parle de paternité,
26:57 de rapport aux parents, avec des choses qui sont
26:59 d'ailleurs assez intimes dans la vie de Maxime,
27:01 qu'on a mis dans le personnage, et
27:03 ce sont des thèmes qu'on a travaillé pour Autoressource,
27:05 le spectacle dont on parlait tout à l'heure,
27:07 qui ne tient que sur
27:09 l'architecture de Thierry Gasteuil, en fait.
27:11 Ça raconte comment Maxime est devenu
27:13 l'homme qu'il est avec le père qu'il a, quoi.
27:15 - Alors, l'éducation, c'est important,
27:17 mais quand vous étiez plus jeune, je crois que vous n'étiez pas
27:19 un vrai enfant de coeur. - Non.
27:21 - On a eu quelques témoignages sur les réseaux... - Un bon débile, hein !
27:23 - Oui, c'est vrai. Est-ce qu'il y a des amis,
27:25 à vous, justement, cachés dans le film que vous avez invité,
27:27 comme ça, juste en apparition ?
27:29 - Non, parce que...
27:31 Moi, j'ai proposé, on m'a pas dit
27:33 oui ou non, et puis...
27:35 On était tellement, comme je disais, on était tellement
27:37 focus, que...
27:39 En plus, on le fera, parce que je sais
27:41 qu'il y a plein d'amis autour de nous qui sont friands de ça,
27:43 et puis on est friands, hein ! C'est-à-dire que...
27:45 Edouard et Benjamin devaient
27:47 jouer, déjà, dans le film, des petits trucs,
27:49 on n'a même pas pris le temps.
27:51 - On a eu vraiment beaucoup de travail, puis on tournait en Charente,
27:53 donc c'est pas loin, mais c'est pas non plus...
27:55 Il faut que les gens puissent venir, ils ont tous des vies...
27:57 - Les copains qu'on a mis pour le clin d'œil, c'est Redouane Bouguéraba
27:59 et Mathias Cuvilleur,
28:01 qui est Ragnard Le Breton,
28:03 le mec qui met des tartes à tout le showbiz !
28:05 - Énorme !
28:07 - Et eux, c'était une intention de ma part,
28:09 de Benjamin et Edouard. - Oui, mais là, c'est des vraies scènes !
28:11 - Ils font des vrais caméos,
28:13 ils jouent des vrais rôles dans le film, et c'était, pour moi,
28:15 important de les avoir, parce que je les aime beaucoup,
28:17 et ils ont des carrières aussi superbes,
28:19 je les félicite d'ailleurs, je leur envoie plein d'amour.
28:21 - Mais des amis d'enfance, non ? Alors justement, on a un invité surprise,
28:23 je vous dis pas le prénom...
28:25 Bonjour, invité surprise !
28:27 - Oui, allô ?
28:29 - Un ami d'enfance, c'est bon,
28:31 j'avais la voix avant qu'il parle !
28:33 - C'est vrai ? Vous n'avez qu'un seul ami d'enfance ?
28:35 - Non, on est plusieurs, mais Max, Nicolas,
28:37 on a au téléphone, d'ailleurs, il fait de l'immobilier,
28:39 s'il voulait acheter des appartements à Bordeaux, faut écouter la radio !
28:41 - Il faut acheter, il faut acheter,
28:43 il fait des crédits en ce moment !
28:45 - Bonjour Maxime, il vous a reconnu direct !
28:47 - Bonjour à tous !
28:49 - Quels sont les souvenirs d'enfance,
28:51 ou surtout un que vous pourriez nous donner,
28:53 à l'antenne de France Bleu Gironde, sur Maxime Gasteuil ?
28:55 - Un des meilleurs souvenirs,
28:59 c'est les retours en voiture
29:01 à Libourne, le soir,
29:03 dans la nuit, quand on passait nos soirées
29:05 à Bordeaux, et on rentrait à pas d'heure,
29:07 c'était pas très raisonnable,
29:09 mais c'était les meilleurs moments !
29:11 C'était des retours assez graves,
29:13 assez dangereux,
29:15 mais on était un peu inconscients !
29:17 - Comment ça se passe,
29:19 une soirée Maxime Nicoletti,
29:21 avec Maxime Gasteuil ?
29:23 - Une soirée, il n'y a pas de limite !
29:25 On part sur du "no limit" !
29:27 C'est rire, rire, rire,
29:31 du début à la fin !
29:33 - Maxime Gasteuil,
29:35 vous dites que c'est "no limit",
29:37 pourquoi aujourd'hui, vous faites plus attention ?
29:39 - Non, mais avant, on faisait vraiment,
29:41 Max a raison, on a grandi ensemble,
29:43 on s'est connus, on avait
29:45 5 ou 6 ans, on est amis
29:47 de 30 ans, donc on est amis pour la vie,
29:49 et on a tout traversé ensemble, mais oui,
29:51 en boîte de nuit à poil, les retours en voiture,
29:53 à prendre des oiseaux,
29:55 dans le pare-brise, ça mon père m'a jamais cru,
29:57 il pensait que c'était une bagarre, on a vraiment pris une buse,
29:59 sur une autoroute, à 6h du matin,
30:01 - Il ne croit toujours pas aujourd'hui !
30:03 - Non, non, mais voilà,
30:05 faire la chenille, on a un copain, Mehdi aussi,
30:07 que je salue, qui mettait des slips de Borat,
30:09 s'accrochait aux poutres des boîtes de nuit à 1h du matin,
30:11 on s'est fait remarquer, on aimait ça,
30:13 on aimait se faire remarquer !
30:15 - D'ailleurs, Mehdi s'excuse, parce qu'il devait être au téléphone
30:17 avec Maxime, et on n'a pas réussi à l'avoir cet après-midi !
30:19 - J'ai grandi avec Jean-Bras, Romain,
30:21 Mehdi et Max, la belle brochette,
30:23 on a fait les 400 coups,
30:25 on s'est tellement fait chier à Bordeaux,
30:27 après qu'on a été à Royan foutre le souk,
30:29 ensuite à Biarritz, après à Toulouse !
30:31 On a vraiment fait tout le tour de l'Aquitaine !
30:33 - Il y a un an de grattas sur toute la Nouvelle-Aquitaine !
30:35 Alors, Maxime, le copain
30:37 qui est au téléphone, vous avez l'occasion
30:39 de revoir Maxime Gasteuil en dehors que sur l'écran ?
30:41 - Oui, bien sûr, oui, oui !
30:43 - Oui, on se voit tout le temps, moi je vis ici,
30:45 et je suis le parrain de sa petite fille,
30:47 enfin, c'est mon frérot, quoi !
30:49 - On se voit tout le temps, oui,
30:51 on s'est rencontrés quelques jours !
30:53 - Il vient très peu à Paris, parce que lui, au bout de 24h,
30:55 il y a des boutons qui lui poussent !
30:57 - Il est fatigué, quoi !
30:59 - Quand il est là ce soir au cinéma,
31:01 il vient voir les spectacles, et puis surtout,
31:03 on a une vie d'amis en dehors de tout ce qui m'arrive,
31:05 normal, où on se fait des barbecues, des vacances, et tout !
31:07 - Maxime Nicoletti, si vous aviez
31:09 une petite déclaration, un message
31:11 d'amour et d'amitié à faire
31:13 à Maxime Gasteuil sur l'antenne de France Blu,
31:15 j'ai honte ! - Tout simplement, lui dire
31:17 que je suis très très fier d'où il en est aujourd'hui,
31:19 et que cette nouvelle épreuve
31:21 avec ce film, qui marque
31:23 encore un passage supplémentaire
31:25 pour moi, j'espère que
31:27 ça va être une réussite exceptionnelle !
31:29 - Ça me touche beaucoup, merci beaucoup, Max !
31:31 - Voilà !
31:33 Mais j'ai pas de doute,
31:35 je sais que ça va être une réussite, ce film !
31:37 - Mais achetez des appart' à nicoletti.fr !
31:39 Putain !
31:41 Nicoletti, immobilier, Bordeaux, la Côte-des-Rends !
31:43 Allez, on y va ! - Merci, Maxime !
31:45 - Merci beaucoup d'avoir été avec nous,
31:47 et puis, ce soir, au cinéma,
31:49 sur Bordeaux ! - A tout à l'heure !
31:51 - On parlait de sorties,
31:53 là, vous êtes ici en avant-première,
31:55 c'est la première semaine des avant-premières,
31:57 et ça se passe en Gironde,
31:59 vous avez une journée de repos
32:01 qui est off demain, ça va être quoi le programme
32:03 de la journée ? Vous allez leur faire visiter, si jamais vous deviez
32:05 leur faire visiter un endroit
32:07 en Gironde, hormis Saint-Emilion ?
32:09 - Hormis Saint-Emilion, bah moi j'irais
32:11 chez Pompon déjeuner, ou chez Pépone,
32:13 ou au café de minuit aux Grands Hommes,
32:15 je leur montrerai les Grands Hommes, le cours de l'intendance,
32:17 on irait se balader à Péberlin
32:19 aussi pour leur montrer la cathédrale,
32:21 je traverserai la Garonne pour aller
32:23 de votre côté, Stalingrad, leur montrer un petit
32:25 peu la ville, je finirai
32:27 à la Caglioccio,
32:29 et puis après,
32:31 on sait pas, hein ? - Et après, là où la vie nous mène !
32:33 - Et après, nos limites !
32:35 - Non mais je sais qu'on est des franchouillards,
32:37 donc on aime bouffer, boire des coups,
32:39 Edouard, lui, aime l'art,
32:41 il pourrait se faire facilement une expo, un musée,
32:43 moi, c'est moins mon truc,
32:45 Romain, toi, tu... - Moi, je...
32:47 je n'ai aucune réponse à apporter.
32:49 - Ah par contre, ce qui est sûr, c'est que partout
32:51 où on va, on s'arrête dans les églises,
32:53 ce qui me concerne avec Edouard, on allume
32:55 toujours un petit cierge, donc vous saurez que
32:57 si vous nous croisez pas en ville,
32:59 on est à l'intérieur d'une église en train d'allumer des cierges
33:01 dans toutes les villes de France sur cette tournée.
33:03 - Et pourquoi ? - Je sais pas,
33:05 nous on a une relation à la religion qui est importante,
33:07 moi je vis avec ça,
33:09 et...
33:11 c'est vrai qu'à chaque fois qu'on est en tournée,
33:13 deux spectacles, et qu'on a la veille
33:15 ou le lendemain de spectacle, on essaie
33:17 de trouver la cathédrale ou l'église du coin,
33:19 faire une petite prière pour les nôtres, quoi.
33:21 - C'est un...
33:23 oui, un outil de...
33:25 voilà, c'est quelque chose de personnel,
33:27 de spirituel, qui nous plaît
33:29 à tous les deux, et sur lequel on...
33:31 on essaye de...
33:33 de tenir, on aime bien ça.
33:35 - C'est ça. - Ça nous fait du bien. - Et est-ce que vous pourriez
33:37 brûler un cierge pour éventuellement
33:39 être le film récompensé au festival
33:41 de l'Alpe d'Huez ? Parce que la semaine prochaine...
33:43 - Mais c'est déjà fait, mon petit bonhomme, tu penses ?
33:45 - Je vais vous le dire, je vais vous le dire,
33:47 très, très... et c'est... y'a pas d'égo là-dedans,
33:49 je... on se rappelle après,
33:51 on revient avec un prix. Je vous le dis.
33:53 - Eh ben j'espère qu'il a raison.
33:55 Nous on est ravis, en tout cas c'est un honneur.
33:57 - Non mais c'est un honneur d'être là-dedans. Moi,
33:59 y'a des choses qui nous arrivent, là, quand j'ai
34:01 commencé ma carrière, je me suis dit "mais jamais".
34:03 Mais jamais. Déjà jamais je fais un film,
34:05 jamais je suis sur scène, et là, quand on me dit
34:07 "t'es sélectionné à l'Alpe d'Huez", mais moi,
34:09 déjà je voulais faire les étoiles de l'Alpe d'Huez.
34:11 C'est-à-dire que les étoiles de l'Alpe d'Huez, c'est 3 ou 4 artistes
34:13 qui sélectionnent pour le...
34:15 t'es l'étoile du festival, donc un humoriste,
34:17 un acteur
34:19 qui démarre. J'ai toujours rêvé de faire ça.
34:21 Et là, notre film est sélectionné
34:23 au festival de l'Alpe d'Huez, le meilleur soir
34:25 à la meilleure heure. - En compétition,
34:27 sélection officielle ? - Enfin c'est...
34:29 - Y'a du lourd, c'est 10 films, alors c'est la semaine prochaine,
34:31 du 15 au 21, 10 films qui sont sélectionnés,
34:33 avec... bah une...
34:35 une belle... des super...
34:37 - On en parle des entrains, tout à l'heure.
34:39 - Parce qu'on a entre autres "Noul et le Roi",
34:41 alors c'est de Florent Bernard avec "Charlotte 15 jours" et José García.
34:43 - Ouais, il paraît que c'est très très bien.
34:45 - On souhaite beaucoup de bonheur à ce film,
34:47 les mêmes coproducteurs que le nôtre.
34:49 - On a Maxime Covard avec qui vous avez tourné "Robin",
34:51 avec "Heureux gagnant". - Tout à fait, qui vient avec "Heureux gagnant".
34:53 - Noël Hita, nos coproducteurs en 2 films,
34:55 donc celui de Flaubert et le nôtre.
34:57 - Et Wild Bunch aussi, le distributeur en 2 films.
34:59 - Nous et un film avec Bernard Corbin.
35:01 - Avec l'affinité de Olivier Ducré et Wilfried Méhence,
35:03 qui sont des très bons copains que je salue.
35:05 - On leur fait un coucou.
35:07 - Évidemment de pas prendre un meilleur prix que nous,
35:09 mais une très belle vie sur leur film.
35:11 - Mais si, ils pouvaient prendre le prix des moniteurs de ski.
35:13 - Ce qui est marrant, c'est que c'est l'année des copains,
35:15 vraiment, on connaît plein de monde,
35:17 enfin voilà, c'est une génération aussi qui arrive.
35:19 Voilà, et c'est trop chouette.
35:21 Voilà, c'est trop chouette de le voir faire.

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