IL OUVRE UN BAR SANS ALCOOL DANS UN VILLAGE CH'TI

  • il y a 8 mois
Rhum, Suze, bières… sans alcool. À Bourecq, village de 600 habitants, Kévin Davigny a ouvert un bar sans alcool. Et ça marche. Il a même relancé l’animation de ce petit village grâce à ce lieu convivial où tout le monde peut se rassembler en toute sérénité.

Son plaisir ? Accueillir les aînés du village et leur redonner de la mobilité. Il envisage d’aller encore plus loin et d’ouvrir un bar mobile.

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Transcript
00:00 Mon petit plaisir c'est le dimanche matin quand j'ai les amis du village
00:04 qui viennent prendre leur pain, leur pastiserie qu'ils ont commandé,
00:08 boire leur café, leur suze sans alcool,
00:11 refaire vivre un peu le village qui était un peu en train de mourir on va dire.
00:16 Bien le bonjour Kita, moi c'est Kevin,
00:25 bienvenue au Truqué du Bébé, un bar sans alcool.
00:27 Donc là on a de la bière trapiste, donc sans alcool,
00:42 une bière ambrée, une bière IPA, toujours sans alcool, la chouffe.
00:48 Ça c'est la vraie recette du cola, donc la recette de 1905, Royal Crown Cola.
00:53 Là on a un rhum désalcoolisé, du picon et même de la suze.
00:59 S'il vous plaît.
01:06 Merci, bienvenue.
01:07 Le premier spiritueux sans alcool que j'ai connu il y a plusieurs années,
01:16 c'est quand j'étais cuisinier en ma part des maisons de retraite,
01:21 c'était du sirop de rhum, donc un produit sans alcool,
01:26 mais vraiment au goût de rhum et on servait de ça au départ pour faire nos babas au rhum.
01:33 Je me suis dit, ouvrir un bar, autant partir dans la singularité
01:42 et puis quand on voit maintenant tous les dérivés, tous les substituts de produits
01:49 ou toutes les boissons sans alcool qu'on fait,
01:52 ça permet de proposer une carte complète comme un rébar.
01:57 Du coup, du sirop de curacao, on n'est pas loin de la sucrerie de Liller,
02:06 donc sirop de betterave et du pétillant.
02:11 Et ça permet de se retrouver, de se rassembler, de passer un bon moment,
02:16 de discuter tout en repartant tranquillement, sans aucune crainte,
02:20 en toute sécurité, en toute sérénité.
02:23 Un café s'il vous plaît.
02:25 Le point positif, c'est que si c'est avoir de boire son verre mais pas se régaler,
02:33 que là c'est comme si on buvait de l'alcool.
02:36 On a tous besoin de notre permis, puis pour la santé, c'est encore meilleur.
02:44 Donc là on est dans la partie épicerie,
02:47 donc c'est beaucoup d'alimentation de première nécessité,
02:51 on va appeler ça comme ça.
02:52 Je mets un point d'honneur à beaucoup de produits locaux,
02:56 du jus de pomme de Saint-Hilaire-Côte,
02:58 des boissons qui sont un alternatif à l'apéritif,
03:03 donc ça s'appelle du kéfir, c'est fabriqué à Garbec.
03:06 On a un dépôt de pain frais de tous les jours,
03:08 qui est livré de la boulangerie François de Béthune,
03:12 afin d'avoir du pain frais au sein du village.
03:15 Les aînés du village qui viennent faire un petit tour le dimanche matin,
03:18 boire un petit verre ou un petit café,
03:21 c'est mon plaisir, leur donner un petit peu de mobilité.
03:23 C'est les personnes les plus anciennes du village,
03:26 93 et 96.
03:28 D'aller m'implanter dans tout ce qui est les MAPAD, les maisons de retraite,
03:35 les IME, avec un bar sans alcool,
03:39 qui va pouvoir permettre de faire redécouvrir
03:43 le côté du bar à l'ancienne, dans les années 50.
03:46 C'est un souhait de ma part de me réimplanter dans les structures,
03:49 afin de donner un peu de bonheur aux aînés.
03:51 Sous-titrage Société Radio-Canada
03:53 © Sous-titrage Société Radio-Canada
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