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00:00 Après l'école hier, les selfies et le mégaphone avec les élèves de Saint-Exe à Andrésy dans les Yvelines et la sortie d'Emilie Oudéa Castera,
00:07 on va y revenir. L'hôpital aujourd'hui,
00:09 Gabriel Attal, vous l'aurez compris, s'attaque tour à tour aux grands malades de la République. Les enseignants, les soignants, les policiers,
00:16 le CHU de Dijon, c'est une grande machine,
00:18 1800 lits, 7300 collaborateurs et pourtant cet hôpital est dans la même veine que tous les autres. Manque de soignants, manque de moyens,
00:26 cadence infernale, agressivité des patients. Écoutez cet échange tout à l'heure entre le Premier ministre et les équipes de l'hôpital.
00:32 "Il y a des choses qui bougent. Je ne dis pas que tout se règle d'un coup,
00:36 mais sur les investissements, il y a un certain nombre de choses qui ont été faites. Maintenant, là, vous avez raison, c'est sur les ressources humaines.
00:42 Les postes sont là, il faut arriver à tirer sur ces postes. Il y a un certain nombre de
00:45 décisions importantes qui ont été prises, précédent mandat notamment avec le Ségur, etc. Il y a quand même eu
00:50 un effort qui a été fait, mais il faut continuer à agir pour l'attractivité de ces métiers."
00:55 "Et l'hôpital est en train de mourir."
00:57 "J'ai parfaitement conscience, mais je vois aussi les raisons d'espérer régler un certain nombre de problèmes.
01:01 Les moyens qui ont été débloqués sont colossaux. Maintenant, ce qu'il faut, c'est que ça se traduise très concrètement pour vous dans vos conditions d'exercice.
01:07 C'est ça le sujet. J'en suis parfaitement conscient."
01:10 Voilà pour cet échange cet après-midi entre Gabriel Attal et les soignants.
01:14 L'hôpital est en train de mourir. Vous avez entendu l'une de ses
01:18 collaborateurs de cet hôpital.
01:20 32 milliards supplémentaires, voilà ce qu'ont annoncé conjointement le chef du gouvernement et sa ministre de la Santé,
01:27 Catherine Vautrin, venue également. Mais pour Patrick Peloux, médecin urgentiste, c'est loin d'être fait.
01:32 "Un grand mépris,
01:34 une espèce de mensonge qu'il y avait eu au moment du Covid,
01:37 le président de la République avait dit quoi qu'il en coûte, la santé avant tout, etc.
01:42 Puis en fait, tout est retombé comme un feu de paille.
01:45 On est abandonné, Madame Vautrin ne pourra rien faire. Elle n'aura pas les cordons de la bourse.
01:50 Elle n'aura pas les cordons de la Sécurité Sociale et du financement. Ce qu'il faut comprendre, c'est que celui qui a l'argent a le pouvoir.
01:56 Et on sait très bien que c'est Bercy qui gère la santé.
02:00 Et il y a vraiment un discours à l'égard de l'hôpital qui va être un discours ultra libéral.
02:04 Dans la profession, que ce soit d'ailleurs mes collègues de syndicats libéraux comme
02:08 hospitaliers, on regrette le départ d'Aurélien Rousseau parce qu'un vrai travail avait commencé."
02:13 Patrick Pelloudre en Europe 1 midi avec Lénaïque Meunier.

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