De retour avec le groupe de rap marseillais pour trois concerts exceptionnels en 2024, l’artiste s’est confié sur ces retrouvailles fortes et sa fierté de voir la "FF" rayonner, trente ans après sa création.
Quand vous lui parlez de la Fonky Family, Dj Djel laisse un grand sourire se dessiner sur son visage. Comme sa famille, sa ville et la musique en général, le groupe fait partie de ses amours indéfectibles. La séparation en 2007 de la "FF" aurait pu tout gâcher, elle a au contraire rendu encore plus intenses ses concerts en 2015 et 2017. Nul doute qu’il en sera de même le 13 juillet prochain au festival Jardin Sonore à Vitrolles. Une soirée dont les 7 000 tickets ont été vendus en dix jours : un record pour l’événement, un retour en grâce pour la FF.
Avec 7 000 billets vendus en dix jours, le concert de la FF à Vitrolles le 13 juillet affiche déjà complet. Quelle performance !
C’est une fierté ! À la fois je suis content et en même temps j’aborde ce concert très sereinement. Si d’autres artistes feront sans doute des plus gros scores après nous, je mesure ce que tout ça représente : l’image que le groupe a laissée à Marseille et dans la région, c’est puissant.
Quand vous lui parlez de la Fonky Family, Dj Djel laisse un grand sourire se dessiner sur son visage. Comme sa famille, sa ville et la musique en général, le groupe fait partie de ses amours indéfectibles. La séparation en 2007 de la "FF" aurait pu tout gâcher, elle a au contraire rendu encore plus intenses ses concerts en 2015 et 2017. Nul doute qu’il en sera de même le 13 juillet prochain au festival Jardin Sonore à Vitrolles. Une soirée dont les 7 000 tickets ont été vendus en dix jours : un record pour l’événement, un retour en grâce pour la FF.
Avec 7 000 billets vendus en dix jours, le concert de la FF à Vitrolles le 13 juillet affiche déjà complet. Quelle performance !
C’est une fierté ! À la fois je suis content et en même temps j’aborde ce concert très sereinement. Si d’autres artistes feront sans doute des plus gros scores après nous, je mesure ce que tout ça représente : l’image que le groupe a laissée à Marseille et dans la région, c’est puissant.
Category
📚
ÉducationTranscription
00:00 [Musique]
00:07 Ça a commencé dans les rues de Belsen.
00:10 J'étais gamin, je me cherchais.
00:16 Comme ça, je rencontre un monsieur qui s'appelle Pone,
00:21 dans un appartement un peu squatté,
00:23 un autre monsieur qui s'appelle Chouard.
00:25 Entre temps, j'ai connu avec un rappeur qui s'appelle Namor,
00:30 un gars qui s'appelle Sat.
00:32 On décide de monter un groupe qui s'appelle Le Rhythme et la Rime.
00:35 Très vite, on n'a pas envie d'être tout seul, même si on est déjà quatre.
00:39 On a envie de grandir les rangs.
00:41 On entend parler d'un groupe qui s'appelle Black White,
00:43 qui est au fond du panier.
00:45 On va à leur rencontre et je m'aperçois qu'en fait, je les connais aussi.
00:49 J'allais faire ma primaire et mon collège dans le quartier du panier,
00:56 au collège du Vieux-Port, à Pinson-Masson.
00:59 On décide de monter un groupe qui s'appelle La Fonky Family.
01:02 [Musique]
01:12 On arrive vite à faire des petits concerts au Café Julien.
01:18 On arrive vite à rencontrer professionnellement les gens d'Aïam,
01:23 à être produits chez Côté Obscur et chez Sound Music,
01:26 à sortir notre premier album en 1998 et à être au Disque d'Or dans le même mois.
01:32 Et puis, tout s'enchaîne très rapidement.
01:35 On devient un groupe qui est quelque part légendaire ou inévitable.
01:42 Et par l'amour de la musique, l'amour des gens, de notre ville,
01:47 de notre identité marseillaise, on va diffuser ça à travers la France, l'Europe, le monde.
01:56 [Musique]
02:08 On a fait Mars Attack avec Laura Luciano.
02:13 À la fin de Mars Attack, il y a un titre connu de la Fonky Family,
02:18 Arde Rue, qu'on a joué tous ensemble, qui était une surprise pour le public.
02:22 On a vu des yeux brillés, on a vu des larmes, on a vu des panneaux,
02:27 on a vu des gens qui étaient là, évidemment pour Laura,
02:32 mais hyper étonnés de nous voir tous ensemble.
02:35 Ça nous a donné envie de remonter sur scène.
02:38 On s'est dit, finalement, l'histoire n'est pas morte tant qu'on n'est pas là.
02:45 Alors évidemment, il n'y avait pas Pone, c'est le groupe,
02:48 il n'y avait pas Felle, mais Felle c'est le groupe.
02:51 Et ça nous a donné envie de remonter sur scène,
02:54 formation live des Cartelsiers, moi.
02:58 [Musique]
03:05 J'ai continué à faire des concerts, des soirées, des premières parties,
03:09 des gens reconnus et moins connus, Kendrick Lamar, Public Enemy.
03:15 J'ai travaillé avec Al Capote, avec X-Men, avec Fab Flarage,
03:19 avec Soprano, LCH quand il n'était pas connu.
03:25 [Musique]