L'OL rechute… Mercato : il y a urgence !

  • il y a 9 mois
Retrouvez comme tous les lundis, Tant qu'il y aura des Gones, votre émission 100% #OL, avec Razik Brikh, Nicolas Puydebois et nos invités Roland Vieira (entraîneur UF Mâconnais), Alain Griezmann (président UF Mâconnais) et Sébastien Grimaldi (Directeur Sportif UF Mâconnais). Ensemble, ils reviennent sur la nouvelle rechute des lyonnais après la défaite face au Havre ce dimanche (1-3). Ils débattent notamment du choix de Pierre #Sage de repasser à une défense à 4. Enfin, ils évoquent l'urgence liée #mercato d'hiver qui devrait permettre à l'OL de se maintenir.

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Sport
Transcription
00:00 *Musique*
00:21 Salut à tous, bienvenue sur le plateau de Tankardagon.
00:24 Comme chaque lundi, il est présent sur ce plateau, un plateau un peu spécial, vous allez le voir.
00:28 C'est notre consultant de choc, Nicolas Pudebois. Salut Nico !
00:30 Salut Razik, salut à tous.
00:32 Plateau spécial, hein.
00:32 Ouais, et puis en plus tu me ramènes d'anciens coéquipiers, donc des vieilles connaissances.
00:35 Exactement, on va commencer...
00:36 Donc on est à la maison, là.
00:37 Et ben on va commencer avec l'un d'entre eux justement, c'est Roland Viera, l'entraîneur de l'UEF Maconais. Salut Roland.
00:42 Bonjour.
00:43 Merci d'avoir accepté l'invitation.
00:45 On enchaîne avec le président. Normalement j'aurais dû commencer par le président.
00:48 Mais voilà...
00:49 Elle a marché, Razik.
00:49 Il fait preuve de modestie, donc...
00:51 J'ai un petit erreur d'autre part, on comprend.
00:53 *Rires*
00:54 Merci pour l'invitation.
00:55 Alain Griezmann, président de l'UEF Maconais.
00:58 Et puis, à mes côtés, Sébastien Agri-Maldi, le directeur sportif de l'UEF Maconais.
01:03 Bonsoir à tous. Content de revoir des belles personnes que j'ai côtoyées dans le passé.
01:07 Alors exactement, messieurs, parce que tous les deux, vous avez bien évidemment fréquenté Nicolas Pudebois au sein de l'Académie de l'Olympique Lyonnais, au centre de formation.
01:14 Exactement. On a eu cette chance-là, ou lui a eu cette chance-là peut-être.
01:17 Je me suis nourri de vous, les gars, vous êtes tout vieux.
01:19 Pas que, on a même fréquenté son papa, donc...
01:21 Ça a été...
01:22 Effectivement.
01:22 Voilà.
01:23 On a eu la chance de connaître son papa aussi.
01:25 C'était un centre de formation, c'était pas une académie.
01:26 C'est vrai. J'ai raison de le préciser, et puis c'était la CFA...
01:30 Ça gagnait des titres.
01:30 Ça gagnait des titres, ça.
01:31 *Rires*
01:32 Messieurs, arrêtez, arrêtez, arrêtez, messieurs.
01:35 Comme chaque lundi, vous le savez, on est en direct sur toutes les plateformes numériques.
01:38 Sur YouTube, sur Twitch, sur Twitter, de partout dans le monde entier.
01:41 On salue Jérémy, qui nous dit "Salut à toutes et à tous, émission à l'heure aujourd'hui, y'a du mieux".
01:47 Effectivement, la semaine dernière, on était un petit peu en retard.
01:48 C'était le fameux quart d'heure lyonnais.
01:51 Et ça inquiète du monde, donc on va essayer de faire une heure.
01:53 Normalement, c'est une heure d'émission.
01:54 On peut rester plus si vous voulez, on est là pour ça.
01:57 Euh... Et que Nico est très bavard.
01:59 J'ai prévenu les invités de soir.
02:02 J'ai essayé de laisser un peu de place.
02:03 Parce que c'est un satan rapide, en fait. Il parle pas à sa femme, mais il parle beaucoup à ses amis.
02:06 Voilà.
02:07 Ça m'évite d'être désagréable avec ma femme, ouais.
02:09 *Rires*
02:10 Euh... En enchaîne, on va parler du premier thème.
02:13 On va parler de l'Olympique lyonnais.
02:14 Forcément, de cette défaite au Havre.
02:16 C'est le premier thème de TKYDG.
02:18 *Générique*
02:24 L'Olympique lyonnais en infériorité numérique pendant plus d'une heure.
02:29 Qui a vu sa série de trois victoires consécutives en Ligue 1 prendre fin dimanche au Havre.
02:33 Nico Pudebois.
02:34 Défaite de l'Olympique lyonnais.
02:36 On l'avait dit en plus, c'était...
02:37 Attention.
02:38 Une rencontre ô combien importante au Havre.
02:41 Après cette "coupure".
02:43 Et puis, l'Olympique lyonnais patra-tra.
02:46 Qui retombe dans ses travers.
02:47 Ouais, ça prouve que l'Olympique lyonnais est encore convalescent.
02:49 Pas tout à fait guéri.
02:50 Malgré ses trois victoires d'affilée en championnat.
02:52 Plus la victoire en Coupe de France.
02:53 Euh...
02:54 Sur le match, en fait, j'ai trouvé qu'il y avait des bonnes intentions dans les ressorties de balles.
02:58 Et dans le...
02:59 Dans le...
03:00 Dans le...
03:01 L'état d'esprit de vouloir faire du jeu.
03:03 Mais ce qui m'a manqué, c'est un peu d'engagement dans les duels.
03:05 C'est un peu d'agressivité.
03:06 C'est un peu de vitesse dans les exécutions.
03:09 Dans les transmissions.
03:11 Et on a surtout vu un collectif à vrai qui était bien plus huilé que celui de l'Olympique lyonnais.
03:15 On salue, je vous l'ai dit, cette émission est suivie dans le monde entier.
03:18 On salue Julien qui nous regarde depuis Montréal.
03:21 Donc, encore une fois, salut à toi Julien.
03:23 Merci pour la fidélité.
03:24 Sébastien, tu acquiesces bien volontiers par rapport au propos de Nico Piedbois.
03:28 Par rapport à cette défaite, cette rencontre.
03:30 Ouais, exactement.
03:31 En plus, c'est un match où on voit qu'il y a des faits de jeu qui changent un peu le cours du match.
03:35 Et c'est vrai qu'on a eu l'occasion de voir souvent jouer l'équipe du Havre.
03:38 Qui a un collectif bien huilé.
03:40 C'est un vrai projet de jeu.
03:41 Et c'est une équipe très difficile à manœuvrer.
03:43 Et c'était un des pièges qu'il fallait éviter.
03:46 On va parler de l'arbitrage ?
03:47 On commence tout juste par l'arbitrage ou pas ?
03:48 En général, ceux qui se cachent derrière l'arbitrage, ils n'occupent pas les solutions avec le ballon.
03:51 Mais si tu veux.
03:52 Il y a eu des faits de jeu, c'est vrai.
03:54 Oui, on regarde les statistiques d'abord.
03:55 Pour contextualiser un petit peu.
03:57 L'Olympique lyonnais qui est la première équipe à recevoir deux cartons rouges.
04:01 Tout en n'ayant commis que quatre fautes ou moins sur un match de Ligue 1.
04:05 Depuis qu'Opta analyse la compétition en 2006-2007.
04:09 Passage effectivement avec le fameux jeu de mots.
04:11 Après c'est deux grosses fautes.
04:13 Les deux fautes en question, c'est deux grosses fautes.
04:15 Après, je te parlais d'agressivité dans les duels.
04:17 De manque d'engagement.
04:18 Ça prouve, si l'OL n'a fait que quatre fautes.
04:20 C'est qu'il y a manqué quelques ingrédients, quelques fondamentaux.
04:22 Pour remporter un match de Ligue 1.
04:24 Donc voilà.
04:25 Après, oui.
04:26 Les faits de jeu.
04:28 O'Brien, ça aurait pu être mérité que le jaune.
04:30 Mais avec les ralentis, on s'aperçoit que l'adversaire a le pied planté au sol.
04:35 Et qu'on voit bien le genou bouger.
04:37 Et puis Khaled Tassar, tacle par derrière.
04:39 Non, non, pour le coup, avec les ralentis, les deux rouges pour moi sont justifiés.
04:43 D'accord, pas d'accord.
04:44 Ou justifiables.
04:45 D'accord, pas d'accord.
04:46 Après avec les ralentis, c'est toujours difficile.
04:47 Maintenant, on met en avant des actions de jeu.
04:50 Je pense que les joueurs ne veulent pas tout le temps faire mal.
04:52 Mais la situation en mène des choses.
04:53 Mais c'est vrai qu'avec les ralentis, ça fait souvent peur.
04:55 Et ça en mène à des cartons rouges.
04:57 Donc je pense qu'il faut essayer de trouver le juste milieu entre l'envie de jouer le ballon.
05:02 Et après le ralenti qui peut montrer des choses un peu dures.
05:05 En tant que président, Alain Griezmann, est-ce que par exemple de voir un arbitre né au Havre.
05:09 Qui justement a été choisi pour cette rencontre.
05:11 Est-ce que ça peut interpeller ?
05:12 Est-ce que c'est une bonne chose ou pas ?
05:13 Forcément, après coup, tout le monde évoque ce choix un peu surprenant.
05:17 On va dire de la LFP.
05:18 Pour moi, ça m'interpelle.
05:20 C'est logique.
05:21 Après, il y a tout le temps des affinités qui se créent.
05:24 Un arbitre est connu dans la région.
05:26 Il y a tout le temps des petits détails qui font que.
05:28 Donc ça fait quelque part pencher la balance, à mon goût.
05:30 Donc on peut comprendre finalement.
05:32 C'est un choix discutable de la LFP, évidemment.
05:34 On peut comprendre finalement que par exemple David Friot, le directeur sportif.
05:38 On peut comprendre.
05:39 J'ai envie de garder en tête que c'est un arbitre professionnel.
05:41 Et qu'il est là pour faire son métier.
05:43 Et qu'il n'y a pas de mauvaises intentions ou de malhonnêteté.
05:45 Messieurs, je vous appellerai un peu de sagesse malgré tout.
05:50 Non mais certes.
05:51 Mais moi à la limite.
05:52 Ça pose question évidemment.
05:53 Il est au Havre.
05:54 Il a joué dans la région.
05:55 Et vu comme il est observé et jugé comme les joueurs.
05:59 Au même titre que les joueurs et les entraîneurs.
06:01 Il ne peut pas quand même se permettre d'avantager une équipe comme ça.
06:03 On peut faire un parallèle avec Turpin.
06:05 Turpin qui était né à Oulain.
06:06 Alors qu'il a passé toute sa jeunesse en Bourgogne.
06:08 Il y avait toujours cette...
06:10 Mon affinité on va dire avec l'autre cher Turpin.
06:15 Oui mais en fait il y avait toujours un amalgame sur le fait qu'il est né dans le Rhône.
06:18 Il est né à côté de Lyon.
06:19 Et qu'il avantageait les Lyonnais.
06:20 Il y a une statistique où l'OL a plus de pénalty avec lui qu'avec d'autres arbitres quand même.
06:24 Ça a changé depuis.
06:26 Ça a changé depuis.
06:27 C'est des détails importants.
06:28 N'importe qui, n'importe quel joueur de foot.
06:30 C'est un arbitre du Havre.
06:32 C'est cohérent les réflexions des supporters.
06:35 Les coachs l'utilisent même sur leur causerie peut-être.
06:37 Par exemple la faute sur Mata.
06:39 Nico.
06:40 C'est une très bonne question.
06:41 Je ne saurais pas juger cette action là.
06:44 Parce que le début de l'action, le défenseur à vrai prend le ballon comme il faut.
06:51 Et après dans l'excès d'engagement, dans la continuité de son geste, oui effectivement il touche l'adversaire.
06:56 Mais au départ de l'action il touche le ballon.
06:59 Quelle est la jurisprudence ?
07:00 Quelle est l'interprétation faite par un arbitre ancien joueur de foot ?
07:04 Parce qu'il a été joueur de foot en Goulas.
07:05 La première action il prend le ballon.
07:09 Donc est-ce que tu siffles vraiment pénalty et vraiment faute ?
07:11 Donc oui ça peut être discutable.
07:13 Toujours est-il que l'interprétation elle est très humaine, elle est très individuelle.
07:16 Et que ça peut siffler comme ça ne se siffle pas.
07:19 Donc effectivement Loël aurait peut-être pu bénéficier d'un carton, peut-être pas rouge mais en tout cas d'un carton et peut-être d'un pénalty.
07:25 L'arbitre en a fait un choix différent.
07:28 Je ne trouve pas que ce soit ça qui a fait que Loël a perdu hier.
07:31 Bien évidemment et vous le savez sur ce plateau on ne cherche pas de fausses excuses.
07:34 On essaie d'être le plus objectif possible.
07:35 Mais on ne va jamais se retrancher derrière l'arbitrage.
07:38 Déclaration d'Alex Lacazette, le capitaine de l'Olympique Lyonnais après cette défaite au Havre.
07:44 On n'a pas bien entamé le match et on s'est mis en difficulté tout seul.
07:48 Et ça a payé cash des fois.
07:50 On arrive à s'en sortir mais dans notre situation il faut presque faire le match parfait.
07:55 On savait qu'on n'était ni sauvé ni guéri.
07:57 Ce n'est pas plus mal pour que ça le rappelle à tous les joueurs et au club.
08:01 Effectivement Alain, il fallait faire attention.
08:03 Tu connais bien Alex Lacazette forcément.
08:05 Il ne fallait pas s'enflammer du côté de l'Olympique Lyonnais.
08:08 L'Olympique Lyonnais n'est pas encore guéri.
08:10 Je ne pense pas que les joueurs se sont enflammés.
08:12 Non, non, ils étaient sur une spirale de victoire.
08:14 Et voilà, non, non, ils ne se sont pas enflammés.
08:16 Après c'est le contexte du jeu.
08:18 Il n'y a pas eu des erreurs d'habitrage mais dans le déroulement du match qui est allé contre eux.
08:24 Ça fait partie du football.
08:26 Je ne pense pas que les joueurs se sont enflammés.
08:28 Ce sont des professionnels avant tout.
08:30 Ils sont rentrés sur le terrain.
08:31 Le Havre est une bonne équipe quand même.
08:33 Il faut le reconnaître, c'est indéniable.
08:35 Je me mettrais plus sur le côté pragmatique qu'avait Pierre Sage.
08:40 Je pense qu'il a voulu changer un peu de philosophie.
08:42 Il a changé de schéma tactique.
08:44 On s'est aperçu que les trois dernières victoires de l'Olympique Lyonnais, c'était avec cinq défenseurs.
08:48 Enfin en 3-5-2.
08:50 Et là il a changé avec son fusil d'épaule.
08:52 On parle de foot tout de suite ?
08:53 Ça fait partie de l'émission ou pas ?
08:55 Bien évidemment, mais comme on a un coach aussi, je voulais d'abord qu'on écoute Pierre Sage.
09:00 Il parle de l'arbitrage, comme ça après je te donne la parole Roland.
09:03 Effectivement, Nico il faut le remettre un peu à sa place.
09:06 Il a l'habitude ici, il prend beaucoup de place justement.
09:08 Aujourd'hui on va essayer de valoriser nos invités.
09:10 On écoute d'abord Pierre Sage, l'entraîneur de l'Olympe.
09:12 Ce sont ses décisions, elles impactent sûrement le match.
09:18 Puisque deux joueurs qui sont concernés par ses décisions sont ensuite, ou avant étaient buteurs en tout cas.
09:26 Donc bon, si j'avais voulu parler des décisions des arbitres, je serais devenu arbitre.
09:34 J'ai beaucoup de respect pour eux, c'est une tâche qui n'est pas facile.
09:37 Mais voilà, c'est humain.
09:40 Après ce qu'il se passe sur un terrain, nous à notre niveau on n'a pas non plus fait tout ce qu'il fallait en première mi-temps.
09:45 On se doit d'être beaucoup mieux dans la maîtrise de notre match.
09:49 Et à ce moment-là, l'arbitrage deviendrait une anecdote.
09:53 En tout cas, je pense que les deux rouges sont "normaux".
10:02 Il n'y a pas à crier au scandale.
10:04 Maintenant avec la nouvelle règle, dès que tu touches l'adversaire au-dessus de sa cheville avec la semelle,
10:11 il y a situation à prendre un carton rouge.
10:14 Donc voilà, aujourd'hui les deux fautes sont dans ce cadre-là.
10:16 Je pense que c'est surtout dommage de les avoir faites, puisque la première est la conséquence d'une mauvaise maîtrise du ballon.
10:24 Et la deuxième se joue à une minute de la fin du match dans le temps réglementaire, dans le camp adversaire.
10:30 Donc il y a quand même des aspects techniques et tactiques à régler avant d'être dans ces statistiques-là.
10:36 Voilà Pierre Sage, l'entraîneur de l'Ouel.
10:38 Roland, justement, je te redonne le ballon comme on dit.
10:41 C'est très intéressant, parce qu'il fait preuve de pédagogie et il ne se cache pas derrière l'arbitrage.
10:45 Comme d'habitude, j'ai tendance à écouter ses analyses et je les trouve très pertinentes.
10:49 Je trouve qu'il a raison de sortir de la discussion de l'arbitrage.
10:52 Aujourd'hui, je pense que quand on construit un match, l'arbitre fait partie du jeu.
10:55 Et justement, la dynamique qu'on doit créer, on doit emmener l'arbitre avec nous.
10:58 On a tendance à ne pas voir quand on est dans une bonne spirale que les situations d'arbitrage sont pour nous.
11:02 Et quand on est dans une plus mauvaise spirale, elles sont contre nous.
11:05 Donc je pense qu'on reflète et on dégage quelque chose.
11:08 Et quand l'équipe est moins bien, forcément l'arbitrage est un peu contre soi.
11:11 Donc son analyse est très bonne et je pense qu'il faut vraiment se concentrer sur ce qu'on est capable de faire collectivement.
11:17 Et je suis sûr qu'après, les décisions d'arbitrage vont être meilleures.
11:21 Je me rappelle d'une période où l'Ouel marchait sur tout le monde et toutes les décisions arbitrales étaient pour eux.
11:25 Mais ce n'est pas parce que les arbitres les avantageaient, c'était parce qu'ils étaient plus forts que tout le monde.
11:29 Effectivement, c'est bon de le rappeler à certains jeunes qui nous regardent.
11:32 Gillo, la VAR est quand même une belle escroquerie. On se demande à qui profite tout ce dispositif.
11:37 C'est vrai que des fois, on peut s'interroger sur ce dispositif finalement.
11:40 Sûrement, mais si on parle d'O'Brien qui s'est fait expulser, à la quatrième minute, il frise la correctionnelle.
11:44 Il y a un hors-jeu qui est limite, limite. Et il fait une faute en tant que dernier défenseur.
11:48 Donc déjà, il n'était pas dans son match.
11:50 Et 16 minutes plus tard, il fait une faute avec un pied très haut, la semelle en avant.
11:54 L'arbitre le ressent.
11:56 C'est ce que j'ai dit. L'arbitre ressent ces situations. Il ressent que le joueur est en difficulté.
12:01 Et du coup, après, il peut être plus dur sur une situation parce qu'il se rend compte qu'il est en retard.
12:05 Parce qu'il n'est pas dans son match.
12:06 Ou en tout cas, il est plus attentif à lui parce qu'il sait qu'il n'est pas dans son match.
12:10 Michael qui nous dit "Cette défaite, c'est complètement celle de Pierre Sage. Pourquoi changer ?"
12:15 C'est pour ça que c'est une bonne transition. Un système qui marche depuis quatre matchs.
12:18 On voit bien O'Brien n'est pas à l'aise dans un système à quatre.
12:22 Ce que je propose, Nico Puy-de-bois, je vois qu'il piasse d'impatience.
12:26 Il a envie de donner son avis.
12:27 Il est toujours en avant.
12:29 Je ne dis pas numéro 10, mais toujours en avant.
12:33 C'est de regarder le 11 au départ justement pour pouvoir avoir un peu de matière.
12:38 Et pouvoir débattre ensemble sur ce choix opéré par Pierre Sage.
12:42 Nico, toi, tu as été donc surpris par ce système.
12:46 Je n'ai pas été surpris parce que je m'attendais à ce qu'à un moment donné,
12:49 il rentre dans sa philosophie de jeu qui est de jouer dans ce schéma tactique.
12:53 Mais dans le trait de jeu justement ?
12:54 Je pense que c'est peut-être un peu trop tôt vu l'état de convalescence de l'OL.
12:58 On aurait pu prendre un peu plus de points, gagner un peu plus en confiance.
13:01 Quand on a vu les trois victoires en championnat de l'Olympique lyonnais,
13:04 on sait qu'on les a obtenues parce qu'on a d'abord bien défendu ensemble
13:08 avec cinq défenseurs et 4 000 terrains.
13:10 Et qu'on s'est beaucoup projeté vers l'avant grâce aux jeux de transition.
13:13 Là, il a voulu faire un jeu de possession, avoir le ballon.
13:17 Je pense qu'il aurait pu faire perdurer son schéma tactique
13:21 parce qu'on avait Koumbédi sur le banc de touche,
13:23 on aurait mis Mata dans la ligne de trois défenseurs centraux,
13:25 Tagliafico, Koumbédi de l'autre côté, tu avais ta défense à cinq.
13:28 Et après, au milieu de terrain, il fallait faire un choix.
13:30 D'autant que Mettland-Neist a erré dans toute la première mi-temps,
13:33 n'a pas été bon du tout et que ça aurait peut-être été différent avec ce choix-là.
13:38 Comme Morera qui n'a pas été bon non plus.
13:40 Les ailes entre guillemets.
13:41 Les deux ailiers n'ont pas été bons non plus.
13:43 Sébastien Grimaldi, par rapport à ce choix, à ce système,
13:47 forcément, Pierre Sage ne peut pas encore imposer son style
13:50 par rapport à la situation actuelle sportive de l'Olympique Lyonnais ?
13:53 Forcément, il est connu pour faire du beau jeu, faire jouer son équipe.
13:58 Comme disait Nico, un jeu de possession, un jeu de position.
14:00 Aujourd'hui, il récupère une équipe qui a besoin de prendre des points.
14:03 La méthode Pierre Sage ne peut pas être appliquée pleinement.
14:06 Il a su redresser l'équipe, les remettre en confiance.
14:08 Déjà, c'est un talent.
14:10 Après, il faudra prendre un peu de temps et patienter pour voir l'effet Sage.
14:16 En tout cas, sa méthode a l'air d'adhérer à son discours au niveau des joueurs.
14:19 C'est intéressant.
14:20 Il y aura forcément quelques couacs dans l'année, quelques points de perdus.
14:23 L'équipe, malgré tout, possède un potentiel, oui.
14:26 Mais, malgré tout, il y a encore des joueurs moyens dans cet effectif.
14:29 Espérer gagner tous les matchs, on n'est pas là-dessus.
14:31 Roland.
14:32 L'équilibre est difficile à trouver, justement.
14:34 J'attaque aussi dans mon nouveau club.
14:36 L'équilibre est difficile à trouver entre le moment où on veut imposer sa patte
14:40 et la matière qu'on a.
14:41 Aujourd'hui, ce n'est pas son recrutement.
14:43 Il n'a pas mis en place ce qu'il voulait.
14:45 Aujourd'hui, il faut trouver l'équilibre entre ce qu'on veut demander au groupe
14:49 et ce que le groupe est capable de faire.
14:51 Peut-être que les principes que veut Pierre ne sont pas encore à la disposition des joueurs.
14:57 Le système peut être à quatre aujourd'hui.
15:00 Avec les forces et les faiblesses d'un effectif, c'est là où il faut trouver l'équilibre.
15:03 Peut-être que ce n'est pas encore la bonne situation ou le bon moment.
15:06 C'est pour ça.
15:07 C'est plus facile dans notre rôle d'observateur.
15:09 On juge après coup.
15:10 Lui, il fait des choix.
15:11 Mais j'aurais aimé qu'il fasse preuve d'un peu plus de patience,
15:13 qu'on regagne en confiance,
15:15 qu'on arrive à sortir de cette zone de relégation
15:19 avant de pouvoir essayer d'installer un jeu un peu plus fluide,
15:25 un peu plus spectaculaire,
15:27 un peu plus léché,
15:29 quelque chose de sympathique à avoir joué.
15:31 Dans un premier temps, il faut quand même être pragmatique.
15:33 Ce qu'il a été sur les dernières rencontres.
15:35 Et j'aurais aimé qu'il garde cette patience-là.
15:37 Après, on sait que Pierre...
15:38 C'est un effet de confiance ou pas, Pierre ?
15:39 Pourtant, il n'est pas...
15:40 On connaît quand même...
15:41 Le timing est bon, en fait.
15:43 Ils ont eu une première partie où Pierre est arrivé.
15:46 Ça a été sur l'énergie.
15:48 Il y a eu beaucoup de rigueur de tout le monde.
15:50 Et aujourd'hui, on est quand même sur une deuxième partie, un début.
15:53 Et peut-être d'emmener le système.
15:55 Alors, on le sait après que ça ne marche pas.
15:57 Mais c'est vrai que là, ça lui permettait justement
16:00 de mettre complètement son système,
16:01 où il voulait aller avec les joueurs.
16:03 Et à un moment, il va falloir quand même prendre une ligne directrice.
16:06 Et si son idée, c'est de jouer à 4,
16:08 je pense que le timing était bon.
16:10 Alain, tu le connais un peu, Pierre Sange ?
16:12 Je le connais, oui.
16:13 Il est souvent à l'Union de football.
16:15 Il m'a connu.
16:16 C'est une bonne personne.
16:17 Mais après, il faut mettre les choses en place.
16:18 Ça ne se fait pas du jour au lendemain.
16:20 Donc, il me semble qu'il est sur 4 victoires et 3 défaites.
16:23 Encore qualifié pour la Coupe de France.
16:25 Donc, je pense qu'actuellement, il fait un bon parcours.
16:29 C'est vrai que de voir Loël dans ces profondeurs-là,
16:32 pour moi, ça m'inquiète un peu.
16:33 Parce qu'à l'époque, quand j'étais avec Antoine,
16:35 on les voyait plutôt dans le haut du tableau.
16:37 Puisque, généralement, c'était champion de France.
16:39 Mais je pense qu'il y a une équipe largement pour se maintenir.
16:42 Je pense que Pierre Sange, il faut le laisser travailler.
16:45 Il a peut-être fait une erreur de casting ce week-end.
16:48 Ça peut arriver à n'importe quel entraîneur.
16:49 Il est tombé sur une composition d'équipe.
16:52 Mais voilà, après, il ne faut pas toucher à l'eau.
16:54 Il y a encore des échéances qui arrivent.
16:56 Importantes.
16:57 Je pense que les joueurs le savent.
16:58 Je pense qu'ils sont derrière leur entraîneur.
17:00 C'est déjà la priorité.
17:01 Donc, il faut le laisser travailler.
17:03 Et travailler sur des bonnes bases.
17:05 Dans des bonnes conditions, surtout.
17:07 Nico, Puy de Bois, par rapport à Pierre Sange, pareil.
17:10 Tu le dis, la stabilité.
17:11 La stabilité, il faut de la continuité.
17:13 Et puis, il a un nouveau staff.
17:15 On sait que, aussi bien Jam, Hallyui, que Bresch,
17:18 Jérémy Breschet ou Pierre Sange,
17:20 ils ont une philosophie de position de ballon.
17:22 Ils veulent créer du jeu.
17:23 Ils veulent avoir le ballon.
17:24 Mais est-ce qu'aujourd'hui, par rapport à la composition de cet effectif,
17:27 aux joueurs, aux carences de cet effectif-là,
17:30 avec des joueurs qui ne sont pas tous au même niveau,
17:33 on le voit et c'est récurrent.
17:35 On n'en est pas là que parce que ça ne va pas
17:37 ou que mentalement il y a un problème.
17:38 C'est aussi parce qu'il y a un déclassement au niveau de la qualité de cet effectif.
17:43 Donc, il va falloir qu'ils fassent ça avec le matos.
17:46 Il va peut-être falloir renforcer, Frio, on en parlera après,
17:48 avec le directeur sportif et la cellule de recrutement.
17:51 Essayer d'étoffer cet effectif-là.
17:54 Mais aujourd'hui, avec son matos, il faut peut-être d'abord être pragmatique
17:57 avant de vouloir imposer sa philosophie.
17:59 Parce que c'est peut-être, excusez-moi l'expression,
18:01 mais c'est peut-être casse-gueule de vouloir à tout prix,
18:03 à ce moment-là, même si c'est peut-être le bon moment pour lui,
18:06 mais c'est peut-être casse-gueule aujourd'hui,
18:08 de vouloir à tout prix imposer un football léché
18:10 alors qu'on n'est pas encore sorti réellement de la zone de relégation.
18:12 On a vu quelques images signées Anthony Rava, justement,
18:15 du nouveau staff technique de l'Olympique lyonnais.
18:19 On salue Jamel Aloui qui suit attentivement cette émission.
18:23 Oui, attentivement.
18:25 Il n'a pas le temps de me tirer les oreilles.
18:28 Tu as reçu des menaces de Jamel.
18:30 Il y a le téléphone qui démarre.
18:32 Non, il a changé, il a évolué, il est devenu plus sage.
18:35 Par rapport à...
18:37 Pareil, il y a un joueur dans les commentaires,
18:38 je lis un peu les différents commentaires,
18:40 parce que comme chaque lundi, vous êtes nombreux à souhaiter intervenir,
18:42 à participer à cette émission.
18:44 Ryan Cherki, toujours Ryan Cherki, le cas Ryan Cherki, c'est pas sain.
18:48 Toi, ton regard par rapport à la prestation,
18:50 là, je parle bien de ce match-là, de Ryan Cherki.
18:53 Les gestes, notamment.
18:55 Ryan, il cristallise des espoirs et des frustrations.
18:58 J'ai l'impression qu'à chaque sortie, c'est l'éternel espoir
19:01 qu'à un moment donné, il va falloir exploser
19:03 ou à travers une compréhension du jeu, du foot, des codes,
19:06 à avoir un peu plus pour pouvoir s'imposer à haut niveau.
19:08 Après, il a un talent extraordinaire.
19:11 Je rêverais, moi, de l'avoir à Macron.
19:14 On n'en est pas encore là, président ?
19:16 On attend un peu.
19:18 C'est vrai que c'est assez récurrent.
19:21 Il y a des attitudes à l'OL qu'il n'a pas en équipe de France.
19:24 Après, forcément, ça pose aussi des questions du cadre, etc.
19:27 Je pense que le travail de Pierre et de Djamal vont l'aider
19:31 à, espérons-le, canaliser et à grandir un peu
19:34 et enfin faire décoller cette carrière.
19:36 Je vais te poser la question au coach Roland Vieira.
19:38 Est-ce que, par exemple, si tu es un joueur du style de Ryan Cherki,
19:41 oui, techniquement, on le sait tous, mais les gestes un petit peu comme ça,
19:44 le non-verbal à l'égard de certains de ses coéquipiers,
19:47 est-ce qu'en tant qu'entraîneur, ça peut être très énervant aussi ?
19:50 Ou pas du tout, tu peux le comprendre ?
19:52 Ça m'agace énormément.
19:53 Je pense qu'il y a une base qui est indispensable.
19:55 Il n'y a aucune individualité qui est au-dessus du collectif.
19:58 Aujourd'hui, ce non-verbal ne fait pas preuve de cohésion.
20:02 Il donne à manger à l'équipe adverse.
20:04 Ça ne fait pas preuve de cohésion dans le 11 de départ, dans tout ce qu'on veut.
20:07 Aujourd'hui, ça se reflète à chaque fois qu'on voit jouer l'Olympique Lyonnais.
20:10 Aujourd'hui, on voit des joueurs qui ne sont pas connectés,
20:12 pas solidaires les uns avec les autres,
20:14 et peut-être plus qu'ils jouent leur carte chacun de leur côté.
20:17 Quand il y a un mauvais geste, il y en a toujours un pour lever le bras,
20:20 pour aller mettre du gestuel qui est négatif.
20:24 Pour moi, c'est indispensable.
20:26 Aujourd'hui, oui, on a un talent fou,
20:28 mais aujourd'hui, ça cristallise peut-être du monde autour.
20:31 Ça fait du mal aussi au collectif.
20:33 Déjà, beaucoup d'entraîneurs se sont cassés les dents,
20:35 mais c'est important que les individualités se mettent au service du collectif.
20:38 La différence entre le Havre et l'Olympique Lyonnais, je pense qu'elle est là, sur ce match-là.
20:42 Alain, par rapport à ta position, on a vu des bons joueurs, toi aussi.
20:45 Justement, des joueurs tout doués.
20:47 Cher qui est un très bon joueur, techniquement, c'est indéniable.
20:49 Mais voilà, il faudrait qu'il aille faire un petit stage à l'Atlético de Madrid.
20:52 Pour l'attitude et la discipline.
20:55 Avec Cholot, non, c'est un très bon joueur.
20:57 Après, je pense que c'est un joueur qu'il faut recadrer,
21:00 puisqu'à un moment, il en a besoin.
21:02 Techniquement, c'est très, très bon.
21:04 Mais c'est indéniable, c'est un des meilleurs joueurs français au niveau des jeunes.
21:08 C'est indéniable.
21:09 Après, s'il veut vraiment percer le plafond, il faudrait qu'il s'améliore au niveau de l'attitude.
21:13 L'attitude est importante.
21:14 Je vais même aller au-delà de ça.
21:15 Parce qu'au-delà de l'attitude sur le match avec ses coéquipiers,
21:17 il y a même son attitude vis-à-vis de l'arbitre.
21:19 En fait, je pense qu'il s'est parpillé.
21:20 Il s'est parpillé à vouloir faire le leader de cette équipe.
21:22 En fait, tu as 20 ans, 21 ans, tu dois te concentrer sur ton jeu
21:26 et sur ce que tu peux apporter à l'équipe, à ce que tu maîtrises.
21:28 L'arbitre, tu ne le maîtrises pas.
21:30 Tes coéquipiers, tu ne les maîtrises pas non plus.
21:32 Donc, concentre-toi sur ce que tu maîtrises,
21:34 garde ton énergie, canalise ton énergie pour ce que tu sais faire
21:37 et ce que tu dois faire, apporter à l'équipe.
21:39 Et le reste, fais-en abstraction.
21:41 Parce que sinon, tu perds de l'énergie, tu t'éparpilles, tu sors de ton match
21:44 et du coup, tu fais une prestation mièvre comme il a pu faire face au Havre.
21:48 Je pense qu'on a vu sur les dernières années, pour moi,
21:50 ça rentre dans la case des très, très grands joueurs.
21:52 Benzema, Ben Arfa, sauf qu'il y a deux trajectoires différentes.
21:56 Et aujourd'hui, pour moi, il n'est pas à la trajectoire encore d'Atem,
22:00 mais il en prend le chemin, s'il continue comme ça.
22:03 Donc aujourd'hui, il y a un autre chemin à suivre, c'est celui de Benzema.
22:06 Et je pense que ça fera du bien à tout le monde autour.
22:10 Mais ça, c'est un vrai état d'esprit du joueur qui est difficile à avoir aussi.
22:15 Alors, on salue Thomas.
22:17 Excuse-moi, Sébastien, je te redonne la parole après.
22:19 Mais juste, on salue Thomas qui nous regarde depuis les Bahamas.
22:21 On salue aussi Vincent Zo qui nous dit
22:24 "Cherkis n'est pas encore un grand cru, contrairement aux 20 à Mâcon".
22:28 Voilà, allez, je te redonne la parole.
22:29 Alors, je viendrai essayer de voir qui est le grand cru de Mâcon,
22:31 parce que je ne les connais pas non plus.
22:32 Ils sont très bons.
22:33 J'allais prendre, moi, la suite de Roland.
22:35 Et c'est vrai que Ryan, on en entend parler depuis quelques années.
22:38 Et est-ce que ce n'est pas déjà trop tard pour la grande carrière ?
22:41 Aujourd'hui, Karim était très bon, très jeune, avec une vraie posture,
22:45 une professionnelle, des vraies attitudes de buteur et de joueur de haut niveau.
22:50 Donc, il n'est pas déjà passé à côté, tout en étant très jeune.
22:53 C'est pour ça qu'on en parle souvent.
22:54 Moi, j'ai eu la chance de m'entraîner et de jouer avec Karim et Atem.
22:57 Et donc, du coup, c'est pour ça que je suis un peu sévère avec Ryan Cherki.
23:02 Parce qu'à leur âge, au même âge, Karim, même Atem, avait un temps d'avance sur lui.
23:07 Même en termes d'attitude.
23:09 Là où Atem était plutôt pas très bien élevé, pas très bien éduqué,
23:14 qui avait aussi son caractère et son égoïsme.
23:18 Il y avait des anciens qui le remettaient à sa place,
23:21 qui savaient l'éduquer et le former pour le haut niveau.
23:25 Donc, il était déjà plus à l'écoute que Ryan.
23:27 C'est un tout.
23:28 Aujourd'hui, je pense que Loël est trop dépendant, justement.
23:30 Il ne peut pas se permettre de le recadrer, ni les joueurs autour,
23:33 ni à cette époque-là, il rentrait dans un collectif qui était au-dessus et qui était trop fort.
23:39 Là, aujourd'hui, il y a une dépendance.
23:41 On l'a bien vu.
23:42 Je pense que le dernier entraîneur a voulu aller au conflit.
23:44 Il a perdu.
23:45 Et ça l'a mis en difficulté dès le début.
23:47 Aujourd'hui, demain, je serai l'entraîneur de Loël, je ne pourrai pas me passer de lui.
23:50 Et dans l'urgence, je n'aurai pas le temps de l'éduquer, pardon du terme,
23:54 mais de l'emmener où je voudrais l'emmener dans un relationnel collectif
23:58 et d'essayer de donner de la force.
24:00 Donc, aujourd'hui, l'urgence fait qu'on lui laisse prendre des mauvaises habitudes qu'il a déjà
24:03 et qu'on lui tolère surtout.
24:05 Mais ça le dessert.
24:06 On le tolère, mais ça le dessert.
24:08 Bien évidemment.
24:09 Il y a pas mal aussi de commentaires.
24:10 Oui, c'est bien le papa d'Antoine.
24:11 C'est vrai qu'il est jeune, mais c'est vrai, il ne passait pas bien, le papa d'Antoine.
24:13 Merci.
24:14 Voilà.
24:15 Le message est passé.
24:16 Il est flatteur.
24:17 On a parlé de Richard Key, mais il faut être juste aussi, Nico,
24:20 on va parler d'Antoni Lopez.
24:22 Antoni Lopez qui fait aussi pas mal jaser.
24:24 Nico, c'est ton moment.
24:26 Je sais que Les Gardiens, c'est une secte, c'est une secte à part.
24:30 On n'est pas une secte.
24:31 C'est une confrérie.
24:32 Oui.
24:33 Mais je te demande...
24:34 C'est pas pareil.
24:36 Je te demande, s'il te plaît, Nico, d'être objectif.
24:38 Ton analyse, ton regard par rapport à la prestation d'Antoni Lopez.
24:43 Il a fait un très bel arrêt sur la première frappe.
24:45 Une belle horizontale.
24:46 Pour la photo, oui.
24:47 Non, c'est pas pour la photo.
24:48 Pas celui-là.
24:49 Et effectivement, sur le troisième but, il est bien placé selon moi,
24:54 mais il ne pousse pas assez sur ses appuis pour aller chercher le ballon.
24:57 Il est peut-être un peu surpris, peut-être un peu masqué,
25:00 mais effectivement, je pense qu'il doit me faire.
25:02 C'est un ballon qui, quand il est en forme ou en tout cas quand il est décisif,
25:06 c'est l'arrêt qui fait qu'on ne perd pas ou en tout cas on ne se met pas en difficulté.
25:11 Et qui nous permet de rester dans le match.
25:13 Là, sur ce match-là, le troisième but, effectivement,
25:16 même si tout le monde pense que c'est une frappe de folie extraordinaire,
25:19 je pense qu'il y a mieux à faire en termes d'intervention de la part d'Antoni.
25:22 Tu dis qu'il n'est pas en forme.
25:25 Tu as des infos un peu ?
25:27 Non, en tout cas sur ce match-là, on l'a connu meilleur.
25:32 Il y a la concurrence, c'est vrai.
25:33 Est-ce que vous pensez, messieurs, par rapport à l'arrivée de Péry,
25:36 le gardien brésilien qui va venir un peu titiller,
25:40 on va dire Anto Lopez qui était un peu dans un certain confort,
25:43 on ne va pas se le cacher, on l'a dit sur ce plateau, c'est factuel.
25:47 Est-ce que vous pensez qu'il peut être perturbé par l'arrivée de Péry,
25:50 ou même Pierre Sage qui a déclaré d'ailleurs qu'il y a d'avoir une concurrence ?
25:56 Après le déclaré, c'est bien, il faut le mettre en place.
25:59 Des fois, c'est bien les effets d'annonce.
26:01 On voit qu'Antony n'est pas vraiment en concurrence depuis pas mal d'années.
26:05 Ce qui aurait pu aussi l'aider à progresser encore plus et à franchir des paliers.
26:08 Ça reste malgré tout un très bon gardien.
26:10 Après, la concurrence et de faire venir des joueurs,
26:13 quel discours tient le coach avec ses gardiens ?
26:18 Ils ont besoin des fois d'une hiérarchie, quelque chose de clair.
26:20 Parfois, justement, de brouiller un peu les cartes pour une manière de travailler.
26:23 On a un spécialiste du poste.
26:25 Elle est claire la hiérarchie aujourd'hui.
26:27 C'est Antony jusqu'à la fin de saison, tant qu'il est performant.
26:30 Et après, la déclaration de pierre sage.
26:32 Donc, la semaine prochaine, on change.
26:34 Après, c'est quoi la performance ?
26:36 C'est pour ça que la hiérarchie...
26:38 Moi, de ce que j'ai lu et de ce que j'en lis de la situation,
26:41 c'est qu'Antony reste le titulaire jusqu'à la fin de saison,
26:44 sauf cataclysme, parce que là, c'est pas parce que tu fais une erreur individuelle.
26:47 Dans ce cas-là, tous les joueurs font des erreurs individuelles.
26:50 Sauf qu'un gardien, ça se voit.
26:52 Et quand il n'est pas décisif, ça se voit aussi.
26:54 Donc, voilà.
26:55 S'il commence à enchaîner des mauvaises performances,
26:57 s'il commence à enchaîner des erreurs individuelles,
26:59 oui, à ce moment-là, qu'on bouscule la hiérarchie,
27:02 j'y vois pas d'inconvénient.
27:03 Aujourd'hui, c'est pas parce que t'as fait une demi-erreur ou une erreur dans un match
27:08 que tout de suite, on remet en question ton poste.
27:10 C'est la problématique des réseaux sociaux, où aujourd'hui,
27:12 il est dans l'œil du cyclone.
27:14 On sait qu'il n'a pas eu de concurrence depuis très longtemps.
27:16 On sait qu'il est installé.
27:17 On sait qu'il y a son agent, qui est très influent,
27:19 parce qu'il n'a pas qu'Antony au sein du vestiaire.
27:22 Et que du coup, il peut faire jouer son relationnel,
27:24 et des fois, du chantage par rapport à telle ou telle situation,
27:27 des uns par rapport aux autres.
27:29 Oui, on le sait, et c'est pour ça qu'il n'y a pas eu de nouvelle arrivée,
27:32 en tout cas, il n'y a pas eu de concurrence,
27:34 qui est venue bousculer la hiérarchie pendant très longtemps.
27:37 Là, nouvel actionnaire, nouveau directeur sportif, ça change.
27:41 Oui, ça doit le pousser dans ses retranchements.
27:43 Mais c'est plutôt simple, vous êtes d'accord, non ?
27:45 Mais après, voilà, c'est bien pour l'OM, la concurrence.
27:47 Pour moi, le poste de gardien, le poste d'avance-centre,
27:49 sont des postes spéciaux, et je pense qu'on ne peut pas abandonner.
27:52 Il est avance-centre.
27:53 J'ai fait les deux, pour moi.
27:55 Et il a gagné la campagne parce qu'il a arrêté les pénaltys.
27:57 Et bien sûr, il va nous dire qu'un coach ne doit pas être viré, lui.
28:00 Non, non, surtout à Macron.
28:04 Mais tous les autres peuvent être virés, mais pas à Macron.
28:08 Non, je pense vraiment que c'est deux postes vraiment spéciaux,
28:12 et que je pense qu'on ne peut pas faire d'entre-deux.
28:14 Il faut de la confiance.
28:16 Il faut de la confiance, et aujourd'hui, quand on voit arriver un autre joueur,
28:20 et je pense que ça lui a manqué, oui, durant toutes ces années,
28:22 d'avoir un peu de concurrence,
28:23 ou alors, je pense que c'est challenger, de changer de club,
28:26 de faire des choses comme ça.
28:27 C'est dur de durer à ces postes-là, à des endroits,
28:30 parce qu'on est remis en question chaque week-end,
28:32 et à un moment, c'est compliqué.
28:33 Et là, aujourd'hui, je pense que l'entre-deux est dangereux,
28:36 parce qu'à un moment, ça ne va pas l'aider.
28:38 On l'avait vu au PSG, à un moment, où justement, il y avait deux gardiens,
28:41 et c'était la polémique à chaque petite erreur,
28:43 à chaque petite gestuelle, à chaque truc.
28:45 Voilà, le gardien de but et l'avance-centre ont besoin d'une confiance totale de leur coach.
28:49 Un particulier gardien.
28:50 Oui.
28:51 Très particulier.
28:52 Donc à l'inverse, pour être tranché, est-ce que tu verrais carrément changer dès la semaine prochaine ?
28:56 Non, je ne sais pas si ça doit changer, mais en tout cas, je pense qu'à un moment,
28:59 il faut établir les choses et dire que ça sera comme ça jusqu'à la fin de saison.
29:03 Même s'il peut mieux faire sur le troisième but, ça l'évite en besoin de se voir changer là.
29:06 Il ne faut pas que ça ne punisse, parce qu'il a quand même sauvé Loël pendant certains matchs.
29:11 Tu ne l'as pas, tu perds.
29:15 C'est là où déjà, ton équipe, elle est convalescente, elle manque de confiance.
29:19 Tu pensais aller mieux et tu retombes face au Havre à un adversaire direct.
29:23 Si à la moindre erreur, tu changes ton gardien, tu te fragilises ta défense.
29:27 Le nouveau gardien ne parle pas français, il vient d'arriver, il n'est pas intégré.
29:31 En termes de cohésion d'équipe, c'est compliqué.
29:34 Même le timing, voilà.
29:35 Est-ce que simplement faire venir, ça ne fragilisait déjà pas le gardien de but ?
29:38 Bien sûr que si, ça peut.
29:40 C'est pour ça que Rémi Bercoutre a un rôle important à jouer.
29:43 Il doit être le plus objectif possible.
29:45 Il doit aussi aider le nouveau gardien.
29:47 Bien évidemment, il doit...
29:49 Je vais te couper, c'est mon rôle au Golef C.
29:52 Le paradoxe de mon rôle, et je le dis à mes deux gardiens, quand ils sont face à face,
29:56 et quand je leur dis, j'ai été très transparent avec eux,
29:59 c'est qu'en fait, mon paradoxe à moi, c'est que je dois faire en sorte que le numéro 1 reste numéro 1
30:04 et continue d'être le meilleur, mais que mon numéro 2 travaille assez fort
30:08 et devienne meilleur que mon numéro 1 pour prendre sa place.
30:10 Et ça, c'est tout le paradoxe de l'entraîneur du gardien
30:12 qui veut faire progresser ses joueurs et progresser son club.
30:14 Sauf qu'il y a la fibre affective.
30:16 Rémi Bercoute est plus proche d'Anto Lopez...
30:18 Aujourd'hui, Anto est plus proche.
30:19 ...que par la force des choses.
30:20 Ce qui est normal.
30:21 C'est factuel, il ne le connaît pas.
30:22 C'est normal.
30:23 Oui, il ne connaît pas Anto Lopez.
30:25 C'est logique.
30:26 Ce qui est logique.
30:27 Je dis ça aussi parce que forcément, nous aussi, on nous reproche, peut-être à juste titre,
30:30 je n'en sais rien, de peut-être protéger un peu Anto, enfant de la maison...
30:34 Je ne sais pas si on le protège.
30:35 ...qui projette des supporters.
30:36 On a toujours dit quand il a fait des erreurs, on a toujours dit quand ça pouvait être mieux.
30:39 On essaie d'être le plus objectif possible.
30:42 Il y a une vraie confrérie, il y a un peu d'affect.
30:46 Oui, effectivement, j'ai un peu d'affection pour Anto par rapport à ce qu'il a fait
30:49 et le fait qu'il soit le gardien de l'Ouel.
30:51 Malgré tout, on essaie d'être objectif.
30:53 Quand il est fautif, on le dit.
30:54 Quand il fait des bons matchs, on le dit également.
30:56 On essaie d'être le plus juste possible.
30:58 Après, si d'un côté, on nous dit, si Anto pense qu'on est trop dur et que les supporters
31:01 ne nous trouvent pas assez durs, c'est peut-être qu'on est à la bonne place.
31:04 C'est de l'auto-congratulation.
31:07 Oui, c'est ça.
31:08 Merci.
31:09 J'essaie de garder ma gueule, moi aussi.
31:12 Il a pris le boulard ce Nico Lapidou.
31:15 J'ai vu qu'il y avait une place qui allait bouger au sein de l'équipe.
31:18 Allez, un petit tweet rapidement, on est pris par le temps, désolé, en régie, parce
31:21 qu'on me souffle dans l'oreillette.
31:22 On m'a très très bavard, mais voilà, c'est l'actualité qui veut ça.
31:26 Alors, "Hello, j'aimerais avoir votre avis.
31:28 Ça fait plus de 10 ans que l'Ouel a comme gardien titulaire Anthony Lopez.
31:32 Il a su être impressionnant durant sa carrière, mais irrégulier.
31:36 Vous en parlez rarement, mais est-il responsable de la faiblesse mentale de l'Ouel ces 10
31:41 dernières années ?" C'est un peu exagéré là, peut-être.
31:44 Oui, c'est un peu exagéré.
31:45 L'Ouel a un vrai problème mental, mais je ne suis pas sûr que ça vienne d'Antho
31:48 Lopez.
31:49 Au contraire, il est encore garant de cet état d'esprit de compétiteur.
31:52 La fameuse ADN Ouel.
31:54 Il représente le club, des valeurs qui sont chères à ce club-là.
31:58 C'est dur, au niveau mental, oui.
32:01 Ce n'est pas lui qu'il faut incriminer là-dessus.
32:03 Ce n'est pas lui qui fragilise l'équipe.
32:04 Non, je ne pense pas.
32:06 On aurait pu parler… Alain, il est tranché là-dessus.
32:09 Alain a un regard.
32:10 J'ai des questions en plus.
32:11 Par contre, Alain, tu peux nous donner des noms qui ne sont pas juristes.
32:13 C'est toujours passé de l'ancienne critique sur un joueur qui rate son match.
32:16 Il a souvent sauvé l'Ouel.
32:19 Je n'arrive pas à concevoir qu'on soit aussi dur avec lui.
32:25 Ce n'est pas possible.
32:26 Après, qu'il arrive un deuxième gardien, ça fait partie du truc.
32:28 Ça va le tirer vers le haut.
32:30 Mais c'est indéniable.
32:32 Aujourd'hui, on parle des 10 ans, mais ce n'est pas la problématique des 10 ans.
32:36 C'est qu'aujourd'hui, d'année en année, il a été pour moi moins bien entouré.
32:40 Le recrutement a été aussi moins bon sur les années.
32:43 Aujourd'hui, ce très bon gardien, parce que ça a été un très bon gardien,
32:47 a été aussi avec le déclin de l'Olympique de Nez les dernières années.
32:50 Le pauvre, je pense qu'il ne pouvait pas tout faire seul.
32:53 Il y a sûrement eu une régénération de groupe qui a été difficile à faire.
32:58 Et peut-être qu'à un moment, il aurait dû en faire partie aussi pour bouger les choses.
33:02 Quand Razik, il y a deux minutes, tu as dit que Le Havre est un concurrent direct de l'OL,
33:06 ça fait mal quand même.
33:08 Aujourd'hui, c'est la réalité.
33:10 Le Havre, c'est un très bon club formateur.
33:12 C'est un très bon club.
33:13 Depuis le début de saison, on se fait mal à la tête avec ça.
33:15 On me dit qu'on va voir le classement.
33:17 Est-ce que c'est possible de revoir le tweet précédent, s'il vous plaît ?
33:20 Non, s'il vous plaît, en régie, c'est possible de voir le tweet précédent.
33:22 Parce que, oui, j'aime beaucoup ce tweet.
33:24 Je trouve qu'il résume à merveille ce débat concernant Otto Lopez.
33:28 Si on le critique trop, entre guillemets, c'est possible de le voir ?
33:31 Non, ce n'est pas possible.
33:33 Merci beaucoup. Merci, merci. C'est Ben.
33:35 De toute façon, le sujet Lopez est clivant.
33:38 Tu le critiques un peu, c'est que tu le haïs.
33:41 Tu dis qu'il ne l'a pas si mal fait, c'est que tu le protèges.
33:44 Courage à Pierre Sage.
33:46 Je trouve que ça résume vraiment ça.
33:48 On a du mal dans les débats.
33:49 Son personnage cristallise ça au sein des supporters de l'OL actuellement.
33:51 Moi aussi, oui, oui.
33:54 Parce que les gens sont partagés.
33:55 Ça commence à faire beaucoup d'individualité qui cristallise.
33:58 Et on en revient à la situation actuelle.
34:00 Aujourd'hui, autour de ça, il n'y a plus de groupe.
34:02 C'est la différence avec le Havre.
34:03 C'est ce qui fait peur si on est en concurrence directement avec le Havre.
34:06 Parce qu'aujourd'hui, il y a une vraie équipe qui a créé des choses,
34:08 qui est montée ensemble.
34:10 Il y a un vrai staff qui travaille avec l'équipe.
34:12 Au-dessus du staff, ça travaille aussi avec l'équipe.
34:14 Donc, si on a une concurrence avec le Havre,
34:16 on se pense qu'on aura du rein faire.
34:18 Et puis, vous le savez sur ce plateau,
34:20 bien évidemment, on a le droit d'aimer des joueurs.
34:22 On a le droit d'en senser des joueurs.
34:23 Mais ce qui est le plus important, c'est l'institution.
34:25 C'est le club.
34:26 Voilà.
34:27 On regarde le classement, justement, de l'Olympique Lyonnais.
34:30 Nico Puy-de-bois, c'est important de le rappeler.
34:32 Loël qui est 16e, qui a laissé notamment Clermont prendre des points.
34:37 Clermont est revenu sur nous.
34:39 Metz est revenu à égalité également.
34:41 On se pensait sortis grâce à nos trois victoires.
34:44 On se pensait sortis de la zone.
34:45 On se pensait sereins.
34:46 On se pensait un peu mieux.
34:47 Et voilà, la réalité du football nous ramène à la réalité du classement.
34:51 On est barragistes.
34:52 Allez, on enchaîne avec le calendrier.
34:54 Alain Griezmann qui avait évoqué justement un peu le calendrier de l'Olympique Lyonnais.
34:58 Il y a un match de Coupe de France, Bergerac.
35:00 Et puis, deux matchs à domicile, la réception de Rennes et la réception de Marseille.
35:07 Par rapport à ce calendrier, qu'est-ce que vous avez envie de dire, Roland ?
35:10 Moi, je pense que c'est ce qui peut arriver de mieux.
35:12 Alors, Bergerac ne sera pas un match facile à gérer,
35:14 parce qu'on connaît la Coupe de France.
35:16 Et c'est toujours difficile.
35:17 Mais par contre, après, les deux matchs après,
35:19 c'est peut-être les meilleurs matchs à jouer en ce moment.
35:21 Des équipes qui sont aussi au départ des grands noms du foot,
35:25 prédestinées à la hauteur du classement.
35:27 Rennes est aussi en difficulté.
35:29 L'OM est capable de rechuter à chaque moment aussi.
35:31 Et je pense que c'est les meilleurs matchs à préparer.
35:34 Donc, ça ne sera pas plus simple que le Havre,
35:36 mais ils sont peut-être plus faciles à préparer.
35:39 On enchaîne, Nico ?
35:40 On peut.
35:41 Allez, on enchaîne.
35:42 On va parler de Mercato, justement, de Rennes.
35:44 Parce que Rennes, il y a un joueur de Rennes qui est sollicité par l'Olympique Lyonnais.
35:47 Et c'est le deuxième thème du TKYDG.
35:49 Il y a urgence.
35:59 Place au Mercato, Loel doit recruter.
36:01 On l'a vu, il y a des lacunes.
36:03 Il y a des manques dans cet effectif.
36:05 Pierre Sage fait avec ce qu'il a.
36:07 Ce n'est pas un magicien.
36:08 Même si on sera toujours critique à son égard.
36:10 Quand je dis critique, dans le sens où on n'hésitera pas à dire
36:13 quand c'est bien et lorsque ce n'est pas bien.
36:15 Même si on le connaît bien.
36:16 Ça rime en plus.
36:18 On parlait de Rennes, justement.
36:20 On va regarder un petit peu les rumeurs concernant ce Mercato hivernal
36:24 pour l'Olympique Lyonnais, avec notamment Matic.
36:27 Justement, c'est pour ça que je parlais de Rennes.
36:29 Ce joueur souhaite venir absolument à l'Olympique Lyonnais,
36:32 mais il est retenu par sa direction.
36:34 Notamment le propriétaire de Rennes, M. Pinault,
36:38 qui ne souhaite pas le voir partir tout de suite.
36:40 Et qui plus est, à l'Olympique Lyonnais.
36:42 Est-ce que c'est problématique, justement,
36:45 lorsqu'il y a une situation d'un joueur qui souhaite venir,
36:49 mais en même temps le propriétaire refuse.
36:51 Ça va traîner en longueur.
36:52 Est-ce qu'on doit aller au bout par rapport à ce dossier ?
36:55 Ou à un moment donné, peut-être se retirer un peu ?
36:57 Il faut toujours se retirer, au bon moment.
37:00 Pardon, Nico.
37:02 Mais là, par rapport à cette situation-là,
37:05 par rapport à Matic, ça devient problématique pour le joueur.
37:08 Ça devient problématique pour le stade Rennes.
37:10 Le propriétaire en fait une affaire personnelle, c'est dommage.
37:14 Dans cette situation-là, le président Aulas
37:17 rentrait en conflit avec le joueur.
37:20 Mais arrivait toujours à obtenir la bonne somme
37:23 pour laisser partir le joueur.
37:24 Donc en fait, c'était un vrai businessman.
37:26 Il se servait de la situation pour obtenir un peu plus d'argent.
37:29 Parce que c'était la volonté du joueur et de l'équipe adverse
37:32 qui voulait le recruter.
37:33 Là, ça me semble un peu compromis.
37:36 Ça me semble mal parti, cette affaire.
37:38 Et puis ça me semble mal parti pour Matic,
37:41 parce que quid de sa fin de saison avec Rennes
37:44 s'il va au bras de fer jusqu'au bout ?
37:47 On entend trop souvent parler que les joueurs gagnent les bras de fer.
37:50 Et parfois, les clubs, il faut savoir dire non
37:52 et ne pas laisser partir les joueurs quand on compte sur eux.
37:54 Il y a parfois des contrats à respecter, etc.
37:56 C'est le directeur sportif qui parle.
37:57 Après, Lyon, j'imagine qu'il travaille sur d'autres pistes.
38:00 Oui, j'espère.
38:01 Sûrement.
38:02 Après, c'est aussi la problématique d'un nouveau staff,
38:05 nouveau directeur sportif, etc.
38:06 C'est la manière de travailler.
38:07 Ils ont travaillé pour d'autres clubs, etc.
38:09 Donc, pas sur les mêmes réseaux, pas sur les mêmes objectifs.
38:12 C'est un mercato court sur l'hiver.
38:14 Il reste plus que 15 jours.
38:16 En même temps, il va falloir prendre les bonnes décisions
38:18 avec des budgets qui ne sont pas non plus extensibles en permanence.
38:21 Bonne transition, Sébastien.
38:22 Merci pour la passe décisive,
38:24 puisque l'Olympique Lyonnais a fait une offre,
38:26 selon les dernières informations de l'équipe, du quotidien à l'équipe,
38:30 pour Ismail Yüksek, le milieu défensif de Fenerbahce,
38:33 le 24 ans international turc, qui est sous contrat jusqu'en 2027.
38:38 Donc, bien évidemment que ça bosse du côté de l'Olympique Lyonnais.
38:40 Il y a des pistes B, C, D, par la force des choses.
38:44 Ils bossent, bien sûr.
38:45 Il n'y a pas le choix.
38:46 Il faut trouver des solutions.
38:47 Après, on s'aperçoit qu'ils sont à la recherche de bonnes pioches,
38:50 d'essayer de trouver des bonnes idées,
38:52 d'aller chercher des joueurs à l'étranger.
38:54 Ça demande une adaptation rapide au championnat sur ces périodes-là.
38:57 Ce n'est pas non plus facile.
38:59 Est-ce qu'il ne faut pas parfois faire des bons joueurs de bonne valeur du championnat
39:02 qui savent jouer un maintien ?
39:04 Ce n'est pas pareil que de jouer la Coupe d'Europe et le haut du tableau.
39:06 Mais bon, c'est toutes des choses qu'ils maîtrisent.
39:08 Là, je ne leur apprends rien.
39:09 Ils savent qui faire et comment le faire.
39:11 C'est un mercato compliqué en hiver.
39:14 Il est aussi bon, un Macron ?
39:16 Il est très, très bon.
39:18 C'est un génial compliment.
39:21 J'ai senti une certaine réserve,
39:23 mais en même temps, il y a une certaine porte pour une augmentation de salaire.
39:26 C'est un peu le mercato à l'Ouel.
39:28 Ce qui me dérange un peu, c'est qu'à l'époque,
39:30 l'Ouel n'allait pas recruter à la saison.
39:32 La trêve hivernale, ils ne recrutaient pas.
39:34 Ce qui me dérange un peu, c'est que toute cette formation lyonnaise,
39:38 à l'époque, était vraiment importante.
39:40 On a fait n'importe quoi.
39:42 On est obligés maintenant d'aller chercher des joueurs.
39:44 Alors que c'était l'inverse à l'époque.
39:46 Monsieur Aulas, l'ancien président,
39:48 vendait des joueurs de l'Ouel, du cru de l'Ouel.
39:50 Il faut se poser la bonne question.
39:52 Maintenant, il faut aller chercher des joueurs,
39:54 parce qu'on se rend compte qu'actuellement,
39:56 être 17e du championnat barragiste,
39:58 c'est très compliqué.
40:00 Ils ont deux matchs à la maison,
40:02 importants, Noem et Rennes.
40:04 Quand on joue un maintien,
40:06 ces matchs-là, il faut les gagner, c'est tout.
40:08 La problématique, c'est de plus en plus dur d'avoir le plan A.
40:10 On arrive souvent au plan B, voire au plan C,
40:14 parce que justement, la dynamique d'équipe,
40:16 l'histoire du club, tout ce qui se fait en ce moment,
40:18 fait qu'à une époque, le plan A,
40:20 il était facile à avoir, et justement,
40:22 il gagnait les bras de fer, parce que les joueurs
40:24 avaient tellement envie de venir.
40:26 Donc, tout souvent, on se dirige sur le plan C,
40:28 plutôt que le plan A.
40:30 Et la problématique du plan C, c'est que ce n'est pas
40:32 celle qui bonifie l'équipe, aujourd'hui.
40:34 Donc, ça devient compliqué.
40:36 Alors qu'objectif maintien, Pierre Sage a besoin
40:38 d'avoir des joueurs déterminés,
40:40 mais déterminants.
40:42 Prêts tout de suite.
40:44 Les échéances arrivent très vite,
40:46 il ne faut pas perdre de temps et de points.
40:48 On a connu quelques périodes, justement,
40:50 où le club a été aussi en difficulté,
40:52 où c'est construit, et à ce moment-là,
40:54 on a vu que le réservoir est moins fourni
40:56 qu'à un certain moment.
40:58 Maintenant, la réserve, elle est en N3,
41:00 c'est compliqué, ils sont de plus en plus jeunes,
41:02 il y a un vivier bien moins important
41:04 et bien moins qualitatif.
41:06 La période où ils étaient en difficulté,
41:08 ça a été la sortie de la KZ,
41:10 avant, ça a été Flo Morisse,
41:12 quand ça a démarré, et aujourd'hui,
41:14 c'est vrai que le réservoir est moins fourni
41:16 qu'à un certain moment.
41:18 David Friot, le directeur sportif,
41:20 qui a été interrogé à l'issue de la défaite de l'OL
41:22 contre le Havre, David Friot.
41:24 On a pour but d'avoir des entrées offensives.
41:26 Il reste une quinzaine de jours
41:28 pour enregistrer de nouvelles recrues.
41:30 Nous travaillons d'arrache-pied.
41:32 C'est une mission sauvetage.
41:34 Tant qu'on n'aura pas la tête hors de l'eau,
41:36 on continuera de se battre,
41:38 mais après cette trêve hivernale,
41:40 nous n'étions pas sauvés.
41:42 On va essayer de construire un effectif
41:44 pour mener à bien cette mission.
41:46 Encore une fois, il faut des joueurs,
41:48 tu l'as dit, Nico, la semaine dernière,
41:50 mais des joueurs avec un état d'esprit
41:52 adapté pour le match.
41:54 Des compétiteurs, des coups combattifs.
41:56 C'est pour ça que je suis assez d'accord avec Seb,
41:58 quand il dit qu'il faut des joueurs aguerris pour le championnat.
42:00 Ce sont des joueurs qui ne font peut-être pas rêver
42:02 les supporters, mais en tout cas,
42:04 ce sont des joueurs fiables sur lesquels tu peux t'appuyer
42:06 et qui vont t'aider à obtenir ton objectif,
42:08 qui est le maintien aujourd'hui.
42:10 Fofana est certainement très bon,
42:12 ce n'est pas ce qu'on a vu au Havre,
42:14 qu'on peut le juger, mais c'est un peu frêle,
42:16 c'est un peu jeune, 20 millions sur un joueur de 18 ans.
42:18 C'est un peu le choix que tu sois, mais ce n'est pas lui qui va t'aider
42:20 à te maintenir aujourd'hui. Tu as besoin d'expérience,
42:22 tu as besoin de joueurs matures, qui ont l'habitude
42:24 de se confronter à cette situation qu'elle maintient.
42:26 Tous les joueurs ne sont pas capables de jouer le maintien.
42:28 Après, la difficulté, c'est de se projeter au mercato d'été derrière.
42:30 Tu fais venir des joueurs aujourd'hui "programmés"
42:32 pour le maintien et que l'année prochaine,
42:34 tu espères rejouer le haut du tableau, quid des durées de contrat,
42:36 etc. Il y a une vraie question,
42:38 une vraie négociation avec les joueurs
42:40 et une projection pour la suite.
42:42 - Et puis David Friot a la pression, on peut le dire comme ça ?
42:44 - Non, si on commence à mettre la pression
42:46 sur le directeur sportif, alors que ça fait 3 semaines
42:48 qu'il est là, je pense que...
42:50 - Il y a urgence !
42:52 Ils sont bien payés les directeurs sportifs !
42:54 - L'autre, il a de la pression !
42:56 - Je suis bien d'accord !
42:58 - On va voir s'il travaille.
43:00 Là, dans l'urgence, l'OL 17ème,
43:02 à part avec de l'argent, comment tu fais venir les joueurs ?
43:04 - Il y a de l'argent, il y en a plein de 50 millions.
43:06 - Il y en a déjà 20 qui sont partis pour Fofana.
43:08 Donc il ne reste plus que 30.
43:10 Je pense que tu verras les qualités de Friot,
43:12 au bout d'un an, un an et demi,
43:14 il commence à travailler sur ce Mercato-là
43:16 pour écoper le navire
43:18 et faire en sorte qu'on ne coule pas.
43:20 Et j'espère qu'il travaille déjà
43:22 pour le Mercato estival, pour renforcer cette équipe
43:24 et avec un projet un peu plus long terme
43:26 que juste de sauver l'OL pour les prochains mois.
43:28 - Là, on parle des arrivées,
43:30 il va peut-être falloir des départs pour les dégraisser,
43:32 c'est sûr. Savoir qui, aujourd'hui,
43:34 peut ramener de l'argent dans les caisses.
43:36 - Pas beaucoup, ils ne sont pas nombreux.
43:38 - Parce qu'à part le départ de Rémi Rioux
43:40 par IFC, Cadet Oury à Nantes,
43:42 Jeff Inho qui retourne au Brésil, après...
43:44 - On est plus sur un dégraissage que réellement
43:46 renflouer les caisses.
43:48 - On gagne de la masse salariale.
43:50 - On va dégraisser.
43:52 - Il faut dégraisser, oui.
43:54 - Je sais bien de quoi je parle, Aziz.
43:56 - Nico, je ne parlais pas de toi pour dégraisser.
44:00 - Ne t'inquiète pas, c'est plus pour moi.
44:02 Il y a quelques messages qui passent dans la soirée.
44:06 - C'est un peu criminal, mais j'ai entendu.
44:08 - Est-il possible
44:10 de revoir l'infographie
44:12 concernant les rumeurs de Berkato ?
44:14 Parce que vous l'avez dit,
44:16 plan A, plan B, plan C.
44:18 Et pour l'instant, par rapport au plan A,
44:20 et notamment le cas Saïd Ben Rama,
44:22 dossier très compliqué par rapport aux intermédiaires.
44:24 De nombreuses personnes souhaitent croquer.
44:26 - Ils veulent manger sur la bête.
44:28 - C'est un vrai problème.
44:30 Je vous pose la question, en delà du joueur,
44:32 mais est-ce qu'il faut lâcher l'affaire ?
44:34 Quand tu vois un cas comme ça,
44:36 tu te dis que c'est un dossier très compliqué,
44:38 il y a plein d'intermédiaires.
44:40 Est-ce que pour le bien de l'Olympique Lyonnais,
44:42 c'est mieux de se dire qu'on va travailler sur d'autres dossiers ?
44:44 - Souvent, les meilleurs coups se font très vite
44:46 et on ne perd pas de temps.
44:48 Le joueur veut vraiment venir.
44:50 - Ce qui est important pour les communes.
44:52 - Exactement. Et ça avance très vite.
44:54 Quand il commence à y avoir 1, 2, 3, 4 agents,
44:56 qu'il faut appeler le facteur,
44:58 ça devient trop compliqué et il ne vaut mieux pas faire
45:00 et faire un joueur qui a réellement envie de venir.
45:02 - Et ça marche à tous les niveaux.
45:04 - Exactement.
45:06 - On enchaîne avec Macron ?
45:08 - Evidemment.
45:10 - Mais si les deux...
45:12 - Moi, tu m'obliges,
45:14 mais eux, ils ne sont pas obligés.
45:16 - Si on voulait avoir des conseils,
45:18 on est dans la même situation que l'Olympique.
45:20 - Le partenaire de l'émission LD Formation,
45:22 LB Propreté, nous invite,
45:24 on est obligés de venir.
45:26 - Il est vraiment bon.
45:28 - Il a bien placé.
45:30 - Il a bien placé et on salue Nasser Lillouche
45:32 parce que c'est un fidèle partenaire du club de Macron.
45:34 - Je croyais que c'était le futur président de Macron.
45:36 - Ça, c'est des rumeurs aussi.
45:38 - Il y a beaucoup de rumeurs à Macron.
45:40 - Un four à tocs.
45:42 - Un four à tocs, on salue parce que c'est quelqu'un de fidèle,
45:44 que ce soit au club de Macron ou que ce soit pour cette émission.
45:46 Allez, dernier thème du TKG avec DG.
45:48 - Parce qu'on parle de l'Olympique Lyonnais,
45:56 mais c'est aussi la crise du côté de Macron,
45:58 en tout cas parce que contre Florie à domicile,
46:00 Macron a littéralement explosé au retour des vestiaires
46:02 avec deux buts encaissés en deux minutes.
46:04 Roland Viera,
46:06 comment tu expliques un peu ?
46:08 - T'es dur, t'es dur.
46:10 - Par rapport à ce premier match,
46:12 c'est parce qu'il faut remettre la tête à l'endroit,
46:14 comme on dit, par rapport aux joueurs.
46:16 C'est aussi ce qu'ils ont vécu ces dernières semaines.
46:18 Il va falloir du temps.
46:20 - Oui, on était arrivés avec mon staff mardi,
46:22 donc on n'avait pas beaucoup de temps pour préparer ce match-là.
46:24 Ce que j'ai pu dire ce matin aux joueurs,
46:26 c'est qu'on a vu de très bonnes choses sur la première mi-temps
46:28 et la deuxième des mauvaises aussi.
46:30 Les deux vont nous faire avancer.
46:32 Ça nous permet de faire une bonne analyse des manques
46:34 qu'on peut avoir.
46:36 Le score était difficile parce qu'on a toujours envie
46:38 de bien faire pour le premier match,
46:40 mais je pense que c'était important aussi
46:42 de se rendre compte tout de suite des manques
46:44 de l'équipe, de ce qu'on doit travailler.
46:46 Là, c'est vrai qu'on n'aurait pas pu,
46:48 je pense, prévenir de tout ça sur les cinq jours,
46:50 mais par contre, maintenant,
46:52 on va s'atteler à essayer d'avancer
46:54 et d'être beaucoup plus solide
46:56 qu'on a pu l'être sur la deuxième mi-temps.
46:58 Et pour répondre à mon cher Nico, je ne suis pas dur.
47:00 Il faut préciser que Fleury est une grosse cylindrée
47:02 de la National 2, gros budget,
47:04 et voilà, rompu à cette division-là
47:06 là où Macron est encore en apprentissage.
47:08 Et pour te répondre, je ne suis pas dur
47:10 parce qu'il y a un président exigeant aussi,
47:12 il a raison de l'être, parce qu'il y a un investissement réel
47:14 d'Alain Griezmann, président,
47:16 et de tous les bénévoles, tous les éducateurs
47:18 de tout un club qui souhaitent justement
47:20 que Macron se maintienne.
47:22 Et moi, je crois à notre maintien.
47:24 Après, c'est une question de mentalité,
47:26 comme l'ont dit les joueurs et tout le monde, le staff,
47:28 tout le monde croit au maintien.
47:30 Après, c'est une histoire d'identité sur le terrain.
47:32 Roland, je l'ai fait venir parce que
47:34 déjà, il est ici du Mâconnet,
47:36 il a joué à l'UFM,
47:38 et c'est un bon tandem avec Flo.
47:40 Flo Balmont.
47:42 On est rentré vraiment dans le domaine pro.
47:44 Romain Paturel a fait
47:46 trois bonnes saisons,
47:48 on lui a donné des moyens, il est monté,
47:50 et on passe à autre chose, à une autre étape.
47:52 C'est vrai que Roland, il est arrivé avec son staff,
47:54 et il est quand même tombé sur
47:56 l'équipe la plus compliquée du championnat.
47:58 Moi, c'est la meilleure équipe
48:00 que j'ai vue à Mâcon.
48:02 Après, ça fait partie du truc.
48:04 Donc, il a des échéances
48:06 qui arrivent, on ne va pas jouer pendant 15 jours,
48:08 et ils vont préparer le groupe
48:10 simplement,
48:12 et ça sera la prochaine victoire, c'était...
48:14 - Contre Bicharim. - Bicharim.
48:16 - Bicharim, effectivement.
48:18 - J'ai joué contre un sans-port.
48:20 - Un choix qui a vécu en Allemagne.
48:22 - Bicharim, le 3 février prochain, effectivement.
48:24 On a vu une photo, regardez, ils sont solidaires,
48:26 en tout cas, ils se démènent, ces trois
48:28 hommes qui sont présents sur ce plateau,
48:30 sous la neige, justement,
48:32 du côté de Mâcon.
48:34 Seb, le président l'a évoqué,
48:36 ce choix de Roland Vira,
48:38 forcément que tu as validé.
48:40 Qu'est-ce que tu peux compléter par rapport à ce qu'il a dit ?
48:42 - On a construit le recrutement avec le président
48:44 sur le choix du coach,
48:46 qui s'est porté rapidement sur Roland,
48:48 qui cochet toutes les cases par rapport
48:50 aux ambitions et aux exigences que nécessitent
48:52 le club et le groupe actuellement.
48:54 Il arrive avec son idée
48:56 et ses idées du haut niveau.
48:58 Il était temps d'avancer, de franchir
49:00 des paliers, et c'est sûr qu'accompagner
49:02 du staff avec Flo Balmont et
49:04 Shams Oudine, qui a travaillé aussi à GolFC
49:06 avec Nico,
49:08 ça va nous aider au club à franchir
49:10 d'autres paliers, continuer d'avancer,
49:12 s'appuyer sur ce qui était
49:14 bien sur le début de saison, forcément
49:16 période de mercato, pour nous également,
49:18 il y a quelques réajustements à faire.
49:20 On a validé deux arrivées déjà aujourd'hui,
49:22 donc ça c'est bien, c'est une bonne chose.
49:24 On travaille en coulisses
49:26 pour que Roland ait tous les outils en main
49:28 pour pouvoir travailler et gagner
49:30 dès le 3 février.
49:32 - Roland, il y avait une volonté de venir à Mâcon,
49:34 d'entraîner, tu as senti qu'il y avait
49:36 un fort potentiel justement ?
49:38 - Oui, j'ai toujours suivi
49:40 le parcours de Mâcon, encore plus quand
49:42 le président a repris et qu'il y avait
49:44 la volonté de faire un club de haut niveau
49:46 à Mâcon, ce qui n'a pas souvent été le cas.
49:48 Aujourd'hui, j'avais suivi
49:50 depuis le début, avec
49:52 aussi des relations avec
49:54 Seb, un peu de la construction,
49:56 aussi des échanges, parce que moi j'ai fait
49:58 pendant des années le N2,
50:00 le N1, donc forcément les joueurs,
50:02 on les connaît, donc voilà, j'ai toujours
50:04 suivi et après la volonté, bien sûr,
50:06 quand on a la volonté de revenir dans un club
50:08 où on a démarré, dans une ville où
50:10 vit toute ma famille, on a envie de
50:12 faire des choses et on a envie de vivre des belles aventures
50:14 avec ce club. - Xavier Lyonnet
50:16 qui nous dit "Bravo à Alain", un petit
50:18 compliment d'ailleurs, même un beau compliment,
50:20 "Bravo Alain pour l'éducation d'Antoine,
50:22 légende française, Copa, Platini,
50:24 Zidane, Durkheff, Ribéry, Griezmann, Mbappé".
50:26 Par rapport aux ambitions
50:28 du club,
50:30 Alain, qu'est-ce que tu peux nous en dire ?
50:32 - Les ambitions futures, déjà, se maintenir,
50:34 comme certitude, après on va pas mettre la
50:36 chair avant les bœufs,
50:38 donc voilà, moi l'ambition, c'est moi,
50:40 ma cousine, on se doit d'avoir une équipe en national, une,
50:42 c'est indéniable, après,
50:44 on sait qu'il nous manque des étapes,
50:46 il nous manque des 17 nasses, parce que
50:48 tous nos jeunes, ils manquent,
50:50 ils vont sur Villefranche ou Bourg pour jouer en 17 nasses,
50:52 ça on le sait, c'est pertinent,
50:54 donc on va s'atteler à
50:56 faire de la formation derrière, surtout,
50:58 et plus tard, pourquoi pas, jouer avec nos jeunes
51:00 à nous, c'est
51:02 peut-être utopique, je ne pense pas,
51:04 donc voilà, après le truc, c'est
51:06 faire comme tous les clubs ont fait, c'est jouer avec nos jeunes,
51:08 actuellement, il n'y en a pas
51:10 beaucoup, mais dans l'avenir, j'espère qu'il y en aura
51:12 beaucoup. - Sébastien, forcément,
51:14 ça te parle ? - Exactement, on œuvre
51:16 depuis quelques années à mettre en place des sections
51:18 sportives, etc.,
51:20 de pallier un peu, de toujours aller chercher des joueurs
51:22 à l'extérieur, qui, toujours, nécessitent
51:24 un temps d'adaptation, qui sont parfois même
51:26 trop chers par rapport à ce qu'on attend, donc l'idée,
51:28 ça va être un peu de resserrer,
51:30 de mieux travailler, plus intelligemment, d'aller chercher
51:32 des jeunes qui, pourquoi pas,
51:34 ne passent pas à l'OL et qui pourraient venir chez nous,
51:36 travailler avec les jeunes du coin, si Ryan Cherki ne passe pas,
51:38 effectivement, ça fait deux fois que je lance le message,
51:40 si Roland veut travailler
51:42 avec... - Mais pour ce faire, il faut nous
51:44 un partenariat avec l'Olympique de Manille.
51:46 - Avec plaisir, on œuvre là-dessus,
51:48 et on est en contact avec les
51:50 dirigeants qui gèrent l'Académie à l'OL
51:52 pour travailler là-dessus. Non, c'est qu'il y a
51:54 un vrai projet à Mâcon pour continuer de faire grandir
51:56 le club, on pousse aussi
51:58 la mairie et les institutions à nous suivre
52:00 pour structurer le club au niveau du stade,
52:02 au niveau du centre d'entraînement, on a besoin
52:04 d'être attrayant pour les joueurs
52:06 et d'être performant, donc voilà, on essaye
52:08 d'avancer et Roland va continuer
52:10 à nous aider là-dessus. - Nico,
52:12 t'as envie de dire des choses ? - Non, mais après, oui,
52:14 il y a un vrai projet, en fait, on sent qu'il y a quelque chose qui se dégage,
52:16 en tout cas, il y a une idée directrice. Après,
52:18 par rapport à Roland, voilà, on connaît ses compétences,
52:20 il les a prouvées au Puy, il les a
52:22 fait monter en national, il a fait des parcours en Coupe de France,
52:24 enfin voilà, il a des vraies
52:26 idées à mettre en place, il est accompagné
52:28 de Flo, enfin voilà, moi j'ai beaucoup
52:30 d'affects pour eux parce que
52:32 voilà, c'est des mecs avec qui on a grandi,
52:34 avec qui on a
52:36 gagné, on a joué, enfin voilà, ça crée des liens,
52:38 donc voilà, il y a une affection particulière
52:40 forcément, et on regarde ça avec attention,
52:42 mais voilà, je ne connaissais pas Alain,
52:44 Seb, je le connais également, mais voilà,
52:46 ça ne m'étonne pas, il y a quelque chose qui se passe. - Il y a des
52:48 points communs, hein, en commun. - Je ne sais pas
52:50 à quel égard tu me diras, mais en tout cas,
52:52 - Au niveau des boissons alcoolisées. - Il y a quelque chose
52:54 qui se dégage, on ira boire l'apéro au président.
52:56 - Il y a des choses qui se dérangent. - C'est le président,
52:58 l'arrivée au premier titre.
53:00 - C'est ce qui se dit sur l'OM,
53:02 sur l'OM, pardon. Non, non, non,
53:04 la priorité, c'est que
53:06 c'est un club familial, on ne
53:08 n'est pas des pros, on est amateurs,
53:10 rien à voir avec le monde pro,
53:12 l'ambiance, c'est que les joueurs
53:14 arrivent chez nous, il faut qu'il y ait
53:16 une émulation, donc je compte sur Roland
53:18 pour ça, il y aura le travail,
53:20 et il y a l'après-travail. - Il y a des bons exemples,
53:22 - Je voulais revenir sur le message
53:24 qu'on a eu tout à l'heure sur Antoine,
53:26 aujourd'hui il y a forcément le club de Macron, mais il y a un nom
53:28 derrière le club de Macron, et je pense que c'est important de construire
53:30 autour de ça. Aujourd'hui on voit,
53:32 j'ai vu il n'y a pas longtemps que c'était dans les
53:34 16 personnalités françaises les plus appréciées,
53:36 je pense qu'on doit développer cette image
53:38 au sein du club, on doit développer cette image
53:40 de seconde chance aussi, parce que ça fait partie aussi
53:42 de sa carrière à lui, et
53:44 quand on parlait de recrutement, je pense que c'est
53:46 très très compliqué d'aller faire jouer des jeunes du club,
53:48 ça va demander du travail, de
53:50 longue haleine, mais par contre,
53:52 on est sur un vivier, on parle souvent de la région parisienne,
53:54 mais aujourd'hui le vivier lyonnais est hyper intéressant,
53:56 le nombre d'équipes qu'il y a en N3,
53:58 tu t'es bien placé pour en parler,
54:00 vous avez un de vos meilleurs joueurs qui viennent justement
54:02 du club de N3, et il y a vraiment à aller chercher
54:04 dans ces joueurs-là qui ne sont pas passés
54:06 par les centres de formation, qui arrivent tardivement,
54:08 à qui on peut tendre la main, et je pense
54:10 que l'image de Macron,
54:12 l'image du président, l'image d'Antoine
54:14 doit permettre de
54:16 développer tout ça et d'essayer de créer un vrai
54:18 projet. - Oui, effectivement,
54:20 c'est sincère, on sent qu'il y a une vraie
54:22 atmosphère,
54:24 il y a un vrai état d'esprit, et on sent
54:26 que l'humain est important, d'ailleurs,
54:28 et ça, ça me plaît en tout cas.
54:30 Ça me parle en tout cas. - Et au niveau des infrastructures,
54:32 est-ce que comme certains clubs, vous avez des difficultés,
54:34 ou vous êtes plutôt satisfait de ce que vous avez ?
54:36 - On a une bonne pelouse, mais voilà,
54:38 en fin de compte, quand je suis arrivé, le foot sur
54:40 Macron, il y a 10 ans en arrière,
54:42 c'était plutôt le rugby, c'était une
54:44 priorité du rugby pour la ville de
54:46 Macron, donc maintenant, on inverse la tendance
54:48 par rapport à ça, donc on va voir
54:50 comment ça se passe avec Mussolini.
54:52 - Tu l'as fait les lancer ?
54:54 - Si vous regardez cette émission,
54:56 il y a John qui nous dit
54:58 "Antoine va signer à Macron ou à l'OL ?"
55:00 Telle est la question. Je te m'enverrai...
55:02 - Il va faire quoi ? - Antoine a failli
55:04 signer à l'OL, mais on l'a recalé, donc
55:06 je pense qu'il signera à Macron. - Ne lancez pas
55:08 à l'insulte, s'il vous plaît. - Je sais,
55:10 je sais qu'il ne fallait pas le faire. - Je suis désolé.
55:12 - Mais en tout cas, et ça, c'est très important de le
55:14 dire, il n'a jamais craché sur l'OL,
55:16 Antoine, voilà, ça c'est important de le dire, même si
55:18 on l'avait vu avec des photos à l'époque avec Sony,
55:20 entre autres, Sony Anderson. - Non, et puis il a
55:22 donné mon pote à l'OL, Alex Aga,
55:24 Alex, alors... - Voilà.
55:26 - Non, non, non, il n'y a pas de... - C'est ce qui aide parfois aussi à se construire,
55:28 des refus quelque part, et ça permet
55:30 de rebondir à une forme de résilience.
55:32 Mais en tout cas, l'OL s'est trompé
55:34 sur lui, parce que c'est dommage. - Ça arrive, à 14 mois,
55:36 c'est très compliqué de voir si un joueur va être pro.
55:38 - Sur des shows, on se trompe tous. - Mais tout à fait.
55:40 - On se trompe tous. - Non, non, ils ne sont pas
55:42 trompés, après il arrive à la période d'Alexandre,
55:44 d'Enzo Reale,
55:46 voilà. - Exact, Enzo aussi.
55:48 - Il est joueur de bolly, c'est... - Il est à faire.
55:50 - Yannis, Sébastien Fort,
55:52 à l'époque, effectivement, on les a connus.
55:54 Bien connus, même. - Si on faisait que des 100%
55:56 sur les recrutements et les choix... - Surtout si
55:58 on attaquait à 14 ans, c'est dur.
56:00 - Est-ce qu'il y a des jeunes talents, des jeunes "pépites"
56:02 à Macron ? Alors je sais que vous souhaitez développer tout ça,
56:04 mais est-ce qu'il y a des joueurs, par exemple, voilà, est-ce qu'il y a un joueur
56:06 de Macron à proposer à l'Olympique Jeunesse ?
56:08 - On a pas mal de "pépites" en ce moment,
56:10 mais on en a pas.
56:12 - Moi je t'avoue que le mot
56:14 de "pépite" m'embête.
56:16 On est sans arrêt en train de mettre des
56:18 étiquettes sur des gamins. C'est une pépite, c'est
56:20 le futur ci, c'est le futur ça.
56:22 Laissons les grandir, laissez-les kiffer le foot.
56:24 - Le gros problème, c'est les parents. Le gros problème autour d'un stade,
56:26 c'est les parents. - On l'a évoqué dernièrement, effectivement.
56:28 - C'est incroyable, voilà, les parents, ils pensent que leurs enfants
56:30 vont être pros à 14-15 ans.
56:32 Quand je vois le jeu des parents, ils me disent "il y a un moyen,
56:34 l'envoyer en Espagne". Ils croient que c'est plus facile en Espagne qu'en France.
56:36 Voilà, c'est au bout d'un moment, laissez-le jouer
56:38 vos enfants.
56:40 - On en a parlé il y a pas longtemps, je suis passé avec Seb.
56:42 - C'est incroyable. - Moi j'ai joué au foot,
56:44 j'ai jamais pensé à être pro. Les choses sont
56:46 venues naturellement et on joue au foot simplement.
56:48 Et aujourd'hui on a l'impression qu'on a 14 ans, on veut devenir pro.
56:50 Non, on est arrivé, moi je suis arrivé
56:52 à 13 ans à l'Olympique Lyonnais,
56:54 j'ai eu très très vite des sélections d'équipes de France de jeunes,
56:56 et en fait rien n'était calculé, ça arrivait parce que je m'amusais
56:58 avec mes potes, je jouais au foot, et je prenais du plaisir.
57:00 J'imaginais jamais signer pro, j'ai signé pro.
57:02 Voilà, et on n'avait pas à 14 ans
57:04 envie déjà d'être pro,
57:06 même si ça donnait envie quand on allait au stade,
57:08 mais on jouait simplement et
57:10 on avançait, on progressait, et nos parents,
57:12 alors Antoine était placé, mais
57:14 prenaient beaucoup de distance par rapport à ça, ils venaient simplement
57:16 voir leurs gamins jouer au foot et prenaient du plaisir encore
57:18 à aller dans des tournois, à être avec
57:20 les autres parents, et c'était beaucoup plus simple
57:22 que peut-être maintenant. - Plus simple.
57:24 - On rêvait d'être pro, mais c'était pas
57:26 une obsession, c'était différent. On travaillait
57:28 pour, mais c'est, voilà, après
57:30 le monde, la société a basculé, les réseaux sociaux,
57:32 les médias, etc., donc forcément
57:34 les choses, l'argent, tout,
57:36 on était en post-98,
57:38 nous, donc la bascule de la coupe
57:40 du monde, et après tout a explosé,
57:42 il n'y a pas que des mauvaises choses,
57:44 l'argent dans le foot, ça permet de faire plein
57:46 de belles choses et de faire rêver énormément de monde,
57:48 ça reste le sport le plus populaire, il faut profiter de ça,
57:50 mais voilà, souvent comme a dit Alain, les
57:52 parents sont compliqués à gérer,
57:54 et qu'ils vont un peu trop vite, un peu trop loin.
57:56 - C'est ce que dit David d'ailleurs, il dit "l'entourage est très important,
57:58 trop de pression du cercle familial, ça arrive
58:00 bien trop souvent à l'écourtisant".
58:02 - C'est pas faux. - On parle d'argent
58:04 sur des gamins de 12-13 ans,
58:06 c'est... ça en devient parfois
58:08 ridicule.
58:10 - Ça a parlé football ce soir ! - C'était super, vraiment,
58:12 j'ai apprécié, si on souhaite venir à
58:14 Macon, bah sans problème,
58:16 on va sur le site internet, les réseaux sociaux...
58:18 - On prend la 6 et on vient,
58:20 on vient nous voir, on vient voir les matchs,
58:22 le 3 février contre Bicham, et j'étais invité,
58:24 on est venu de l'équipe, je sais que Razik t'es venu,
58:26 t'avais pris du plaisir, surtout à la 3ème
58:28 mi-temps, je t'ai vu prendre du plaisir. - Tout à fait, exactement, les huîtres,
58:30 je m'en mêle, les huîtres... - T'es persuadé qu'il y a
58:32 à manger, moi je bois, Razik il mange,
58:34 moi je mange aussi. - Je comprends mieux l'équipe.
58:36 - C'est ça, c'est...
58:38 je vais pas dire l'oreille à l'ardi parce que c'est mal venu,
58:40 mais... - C'est critique et tac. - C'est critique et tac.
58:42 - Oublie les moules.
58:44 - Merci en tout cas.
58:46 - Merci à vous pour l'invitation.
58:48 - Merci à tous de nous avoir suivis, on se retrouve
58:50 lundi prochain pour un nouveau numéro, parce que nous
58:52 on n'arrête jamais, on est là tous les lundis, en direct,
58:54 à 19h, n'hésitez pas d'ailleurs à
58:56 liker la chaîne Youtube,
58:58 nos réseaux sociaux, et puis...
59:00 rendez-vous lundi prochain
59:02 pour un nouveau numéro de Tanker & Decon.
59:04 (Générique)
59:29 [SILENCE]

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