Invitée de Touche pas à mon poste!, Nathalie Marquay est revenue sur le décès de Jean-Pierre Pernaut qui serait selon elle liée à sa 3e dose de vaccin.
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00:00 -Il a fait sa 3e dose que je lui avais interdit de faire.
00:04 -Vraiment ?
00:06 -Non, je ne voulais pas parce qu'il faisait de la radiothérapie.
00:09 Je suis d'accord que le vaccin a aidé beaucoup de gens.
00:12 Moi-même, j'ai fait mes vaccins.
00:13 Jean-Pierre a fait ses 2 vaccins et il était pour.
00:16 Je lui ai dit de ne pas faire sa 3e dose
00:19 parce qu'il fait de la radiothérapie.
00:20 La radiothérapie booste énormément le sang.
00:25 Ce n'est pas terrible.
00:26 C'est déjà très compliqué et un protocole très lourd.
00:29 Il l'a fait sans me prévenir.
00:32 Il est rentré et il m'a dit qu'il allait me faire vacciner avec son père.
00:36 Je n'étais pas très contente.
00:38 On part en vacances et 8 jours après le vaccin,
00:42 avant de fêter le Nouvel An,
00:45 il avait les yeux et voyait des troubles.
00:48 Il avait très mal à la tête.
00:50 Il a dit qu'il était avec ses amis à une table pour fêter le Nouvel An.
00:53 Il a dit qu'il allait se coucher et qu'il ne se sentait pas bien.
00:56 Je lui ai dit qu'il allait avec moi parce que je voulais rester près de lui.
01:01 Le lendemain matin, on devait prendre l'avion.
01:04 Ça allait un peu mieux mais très mal à la tête.
01:06 Après, à la maison, ça allait à peu près.
01:08 Le lendemain, je vois qu'il n'arrive pas à coller des mots.
01:14 Il était incohérent, il n'était pas normal.
01:16 Je lui ai dit qu'il y avait quelque chose qui ne va pas.
01:17 Je vais appeler le SAMU.
01:19 On l'a emmené et on a fait un IRM et premier AVC.
01:21 On avait fait un PESCAN au mois de janvier.
01:26 - PESCAN, c'est pour faire un check-up global.
01:30 - Pour le cancer.
01:31 C'est vraiment ce qui détecte les cancers.
01:34 Là, il n'y avait plus de traces de cancer des poumons.
01:36 C'est évident que ça ne veut pas dire qu'il était totalement guéri du cancer.
01:40 Parce que des fois, au bout de 8 mois, on peut rechuter.
01:42 Mais il n'y avait plus de traces de cancer des poumons.
01:44 Tous les médecins l'ont félicité, moi-même, on était heureux.
01:47 On doit rentrer en urgence parce qu'on n'arrivait pas à savoir ce qu'il avait.
01:52 Mais il faisait thrombose sur thrombose, AVC sur AVC.
01:54 Plusieurs fois, au médecin qui était adorable à Pompidou,
01:59 je leur disais que c'était bizarre, il n'y avait pas une relation avec le vaccin.
02:03 "Non, non, non, surtout pas, c'est pas le vaccin, c'est pas le vaccin."
02:06 D'un coup, il me dit qu'on a trouvé la solution.
02:10 C'est pourquoi il fait toujours des AVC.
02:12 C'est par rapport à la valve du coeur qui était complètement abîmée.
02:14 Donc, il faut faire une opération.
02:16 En sachant que l'opération, il risquait de mourir pendant cette opération aussi.
02:19 Et donc, il change cette valve du coeur.
02:21 Et je dis, mais écoutez, c'est quand même bizarre aussi,
02:23 parce qu'un mois et demi auparavant, on avait fait tous les tests aussi pour le coeur,
02:27 et il n'y avait strictement rien.
02:29 - Bien sûr, ouais.
02:31 - Et donc, après, il m'a fait 12 AVC, dont le 13e a été fatal.
02:38 Et au moment où son coeur s'est arrêté,
02:42 je sais pas, on a autre chose à me dire que, je sais pas, mes condoléances,
02:46 on l'aimait, enfin, je sais pas,
02:48 le médecin me dit, "Surtout, vous dites bien qu'il est mort du cancer."
02:52 Pourquoi ? Pourquoi me dire ça ?
02:54 - C'est incroyable.
02:56 - C'est hallucinant, parce que moi, je...
02:58 Et je me suis dit, bon, j'ai autre chose à penser,
03:00 je viens de perdre mon mari, voilà, j'ai mes enfants,
03:02 les enfants du premier mariage de Jean-Pierre,
03:04 voilà, et ça m'a beaucoup, beaucoup travaillée.
03:08 Et moi, je suis sûre.