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Le festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez a débuté lundi et se poursuit toute la semaine. La réunion des amateurs d'humour mais pas n'importe lequel. Pour repartir avec une récompense il faudra séduire un jury exigeant présidé cette année par Valérie Bonneton. Médical, horlogerie, sport, loisirs, aéronautiques, transports, et même dans la cuisine...Plus performants que du métal et plus facile à mouler que du plastique, les usages des alliages métalliques amorphes de Vulkam s'annoncent nombreux. La start up grenobloise va construire sa première usine. Et puis Jérôme Chappa est depuis cet automne le nouveau patron de la police en Isère. Entre lutte contre le trafic de drogues et règlements de compte dans la métropole de Grenoble, il veut aussi participer à changer une certaine image de la police. Il est l'invité de ce JT

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00:00 *Musique*
00:09 Le festival international du film de comédie de l'Alpe d'Huez a débuté lundi et se poursuit toute la semaine la réunion des amateurs d'humour
00:16 mais pas n'importe lequel pour repartir avec une récompense.
00:19 Il faudra séduire un jury exigeant présidé cette année par Valérie Bonneton.
00:24 Médicales, horlogerie, sport, loisirs, aéronautique, transport et même cuisine, plus performant que du métal, plus facile à mouler que du plastique,
00:31 les usages des alliages métalliques amorphes de Vulcam s'annoncent nombreux.
00:35 La start-up grenobloise va construire sa première usine.
00:39 Et puis Jérôme Chapaille depuis cet automne le nouveau patron de la police en Isère entre lutte contre le trafic de drogue et règlement de compte dans la métropole de Grenoble
00:47 et redorer l'image de la police, il est aussi l'invité de ce JT.
00:52 Bonsoir à tous, ravie de vous retrouver dans ce JT du mardi 16 janvier 2024.
00:59 Du lundi au vendredi à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
01:04 21 virages mais déjà 27e édition pour le festival international du film et de comédie de l'Alpe d'Huez.
01:11 A défaut d'avaler les lacets, les spectateurs et les jurés vont, pardonnez-moi l'expression, bouffer de la pellicule jusqu'à la fin de la semaine
01:19 et rire surtout dans ces temps où l'actualité n'est pas toujours rose.
01:23 Mais ce n'est pas si facile et le genre est parfois galvaudé.
01:27 Heureusement il y a toujours du bon public à l'Alpe d'Huez et des comédiens et comédiennes de bonne humeur.
01:33 Même quand on s'est fait opérer de l'appendicite quelques heures plus tôt comme Kev Adams.
01:37 On la retrouve aux côtés de Lucille Dailly et Lina Badreddine.
01:41 Franchement je ris de tout, du quotidien, de mon état actuel, des tracas, de tout ce qu'on peut vivre.
01:49 Je crois que tout est sujet à rire. C'est une question de comment on voit les choses, comment on voit la vie.
01:53 Vous l'avez dit je sors de l'hôpital et même là-bas je trouvais avec les médecins et les infirmiers des sujets à rire.
02:00 Et je crois que c'est ce qu'il faut toujours garder en tête. En France on est les spécialistes du rire.
02:04 On a la chance d'avoir des comédies merveilleuses chaque année, on a la chance d'avoir des comédiens merveilleux chaque année.
02:09 Et je crois que c'est une grande célébration avant tout le rire.
02:12 Un rire sincère. Un rire sincère peut me toucher. Un rire avec des pleurs, un vrai rire.
02:21 Les vrais rires, les rires mignons, les rires sincères, les rires qui sortent comme ça, qui ne sont pas prévus.
02:27 Les rires qui nous échappent.
02:29 J'aime quand c'est fin, quand c'est délicat, quand c'est profond, quand on est emmené dans une histoire.
02:34 La sincérité, l'authenticité, la vérité. Et là quand on est emmené dans une histoire, après on peut rire.
02:38 Mais si la volonté de faire rire est là avant toute chose, ça ne me plaît pas, j'ai pas envie de continuer de regarder.
02:44 J'aime beaucoup l'humour noir, c'est vrai, mais j'aime bien aussi le gag.
02:48 Moi j'ai été biberonné à l'Orella Hardy et j'adore par exemple aussi Peter Sellers, La Panthère Rose, The Party, etc.
02:57 Mais il y a plein de films aussi modernes que j'aime bien.
02:59 Tout me fait rire, je n'ai pas du tout de mépris pour tel ou tel style de comédie.
03:05 Évidemment les films cultes ça marche à tous les coups, mais oui vous parliez de burlesque, je sais que j'ai adoré Un air de famille,
03:11 je peux adorer Bienvenue chez les Ch'tis, c'est tout en fait, tout ce qui fait rire.
03:16 Je suis assez bon public, même l'humour noir ça peut me faire, franchement je suis assez bon public.
03:22 Ne la croyez pas, elle passe son temps à mentir et je la connais bien.
03:26 C'est vrai, on a été mariés à plusieurs reprises.
03:29 On a été mariés, il ne s'est jamais rien passé.
03:31 En tant que comédienne elle ment très bien.
03:33 Elle ment très bien.
03:35 Oui elle est pas mal.
03:36 C'est vrai.
03:37 Non non tu décrives.
03:38 Elle peut continuer, non non.
03:39 J'adoube à fond, j'adoube.
03:41 Pardon je vous ai dérangé.
03:43 Vous étiez bien, on était bien avec vous.
03:45 Moi ce qui me fait rire, j'adore l'humour qui est inattendu.
03:48 Une dame qui marche, qui tombe, ça me fait rire.
03:51 Moi aussi, c'est spontané chez nous effectivement le rire, on ne peut pas savoir, c'est vrai.
03:57 Chez nous on dit d'encarimiser, quand quelqu'un tombe on rit, mais c'est tellement instinctif.
04:02 C'est un peu de l'humour noir aussi quand quelqu'un tombe on rit.
04:05 Est-ce qu'on peut dire ça à Firmin ? Je ne sais pas.
04:08 Ah non, je l'accepte quand même, c'est une vérité effectivement.
04:14 C'était inattendu, merci beaucoup.
04:16 Bisous.
04:17 Et mercredi ce sera la journée jeunesse avec 600 élèves invités.
04:23 Et à 17h, la projection à la piscine en maillot de bain du monde de Nemo.
04:28 Eux ne réinventent pas la comédie mais la métallurgie.
04:32 Vulcam vient d'annoncer une levée de fonds de 34 millions d'euros pour beaucoup de BPI France.
04:38 Mais aussi entre autres du groupe Seb, inventeur de la cocotte minute.
04:42 L'entreprise issue des centres de recherche grenoblois et pour l'instant basée à Jers.
04:46 C'est en effet spécialisé dans des alliages métalliques amorphes pour l'industrie.
04:51 La nouvelle métallurgie du 21e siècle.
04:53 Elle compte ouvrir en 2026 une usine de 3000 m² au Versou.
04:58 Vulcam c'est une start-up qui a maintenant 6 ans.
05:01 Qui travaille sur le développement de nouveaux métaux.
05:04 Qui ont des propriétés qui sont complètement dingues.
05:07 On multiplie par 2 à 3 la résistance des matériaux et des métaux traditionnels.
05:11 Ce qui permet de miniaturiser des pièces.
05:14 Nos procédés de fabrication permettent de diviser à peu près par 5 la quantité de matière qui est extraite des mines.
05:21 Et donc de sauvegarder des ressources métallurgiques.
05:24 A l'heure actuelle on est dans les phases de finalisation de la qualification des pièces.
05:29 Donc on n'a pas encore de pièces sur le marché en tant que telles.
05:32 Les industriels attendent notre capacité à produire en quantité.
05:36 Pour être en mesure de remplacer l'existant.
05:39 On est les seuls en Europe.
05:41 Et puis au niveau mondial il y a peut-être 4-5 start-up qui travaillent sur des sujets.
05:46 Qui se rapprochent un petit peu de ce qu'on fait mais pas exactement en termes d'application quand même.
05:51 Et pour pouvoir ouvrir sa nouvelle usine Vulcam prévoit bien sûr d'embaucher plusieurs collaborateurs.
05:57 Passer de 30 collaborateurs aujourd'hui à 80 d'ici fin 2026 dans ses nouveaux locaux.
06:03 La direction interdépartementale de la police nationale de l'ISER a depuis octobre dernier un nouveau contrôleur général.
06:12 Ou pour faire plus simple la police iséroise a changé de patron.
06:15 Et il est sur ce plateau. Bonsoir Jérôme Chappat.
06:19 Vous avez pris vos fonctions au début de l'automne dernier en remplacement de Fabienne Lewandowski.
06:27 Et vous venez de Savoie c'est bien ça ?
06:29 C'est bien ça.
06:30 Vous avez occupé vos fonctions pendant ?
06:32 Un peu plus de deux ans.
06:33 Un peu plus de deux ans vous étiez pas très loin.
06:35 On va revenir un petit peu poser les bases.
06:38 Je vais commencer par vous demander quels sont les effectifs de la police en ISER ?
06:43 En ISER, alors maintenant vous l'avez dit, c'est la direction interdépartementale.
06:49 Donc on a une comptabilité des effectifs qui change.
06:52 Puisque avec un seul patron, moi j'ai en charge à la fois la police aux frontières, la police judiciaire et les anciens effectifs de sécurité publique.
07:00 Qui était l'autre format, le format précédent des fonctions de directeur.
07:06 On est toujours autour de 1000 à 1100 fonctionnaires de police.
07:13 Tout corps confondu, tout grade confondu, tout métier confondu.
07:18 Puisque vous avez certes des policiers, mais vous avez aussi des scientifiques, vous avez des administratifs.
07:24 Vous avez des réservistes également.
07:26 Et la réserve nationale de la police se développe.
07:31 Et nous sommes dans une phase plutôt positive en termes d'apport d'effectifs par rapport à ce qu'on a pu connaître ces dernières années.
07:43 Puisqu'il y a des efforts qui ont été faits sur les effectifs sur tout le territoire national et en ISER comme ailleurs.
07:49 Est-ce qu'il y a justement des nouveaux agents qui sont arrivés ces derniers mois ou qui sont prévus pour 2024 ?
07:54 Alors pour 2024, je peux vous dire, et vous savez qu'aussi 2024 est une année un peu exceptionnelle avec les Jeux olympiques.
08:01 Qui fait qu'il faut absolument armer suffisamment la plaque parisienne et les sites olympiques pour pouvoir assurer les missions de sécurité des Jeux.
08:11 Par contre, nous avons, comme je vous l'ai dit, la situation ne s'est pas dégradée.
08:17 Et nous avons la chance d'avoir de plus en plus de réservistes qui viennent accompagner les fonctionnaires de police et qui occupent la voie publique de manière très efficace.
08:29 Et les chiffres d'ailleurs d'occupation de la voie publique grâce à ce redéploiement et ce déploiement des forces de police sont bons en ISER.
08:38 Vous parliez des Jeux olympiques. Est-ce que vous savez déjà si des agents de l'ISER seront mobilisés sur cet événement ?
08:45 Nous serons tous mobilisés parce que...
08:48 Il n'y a pas un chiffre qui est déjà sorti ?
08:50 Il n'y a pas de chiffre qui est déjà sorti sur la contribution de la police nationale ISER OISE sur les sites ou sur la plaque parisienne.
08:57 Ça, c'est des décisions qui seront prises au fur et à mesure.
09:00 Par contre, ce que je peux vous dire, c'est que les policiers ISER OISE sont mobilisés également sur le terrain ici.
09:05 Parce que les Jeux olympiques, c'est, je ne sais plus le chiffre exact, mais 17 millions de touristes, je crois, qui sont attendus sur le territoire national.
09:14 Et je pense que ces 17 millions de touristes vont un petit peu se répartir sur le territoire pendant, avant, après les Jeux.
09:23 Et pour nous, il y a un enjeu majeur pour la sécurisation et pour la prise en compte de ces touristes.
09:29 Alors avant d'en arriver là, le moins qu'on puisse dire, c'est que vous n'avez pas vraiment le temps de vous ennuyer en ISER, notamment à Grenoble.
09:36 On ne peut évidemment pas parler de tous les sujets.
09:39 Pour commencer, un petit mot peut-être. Lundi soir, un bus C5 a été touché par un coquetel Molotov à la raie Tessère à Grenoble, avenue Paul-Coca.
09:47 Une enquête a été ouverte. Est-ce que vous pouvez d'ores et déjà nous donner quelques informations ?
09:51 Vous l'avez dit, une enquête a été ouverte. Donc je ne peux pas vous donner des informations précises.
09:55 Ce que je peux vous dire, c'est que nous sommes extrêmement vigilants sur la sécurisation des transports en commun.
10:01 À mon arrivée, et comme le ministre s'était engagé, on a continué le travail de mise en place de services de sécurisation,
10:11 de brigades de sécurisation des transports en commun sur l'agglomération grenobloise et ailleurs d'ailleurs également.
10:18 Alors je dis brigade parce que c'est principalement Grenoble qui est concerné par la mise en place de ces nouvelles missions.
10:26 Mais j'ai demandé à l'ensemble des effectifs et sur l'ensemble du département et sur toute la zone police à ce qu'une vigilance toute particulière soit consacrée à la sécurité dans les transports en commun.
10:41 Alors hier soir, c'était un phénomène particulièrement dangereux et impressionnant puisqu'on s'est attaqué à un bus.
10:47 La délinquance dans les transports en commun, elle est diverse et variée.
10:52 Ça va du vol à la tire à l'agression du chauffeur.
10:56 Mais c'est aussi des phénomènes qui ont lieu aussi à des phénomènes de quartier.
11:03 Alors justement, on va y venir à cette violence.
11:07 Elle est liée, vous le dites, à des phénomènes de quartier, à des phénomènes aussi de trafic de drogue dans les quartiers.
11:15 Depuis l'an dernier, des règlements de comptes ont fait plusieurs blessés à Grenoble.
11:18 Il y a une guerre des territoires qui s'est mise en place.
11:21 Ce n'est pas propre à l'agglomération grenobloise.
11:24 Beaucoup d'autres grandes villes subissent ce phénomène.
11:27 Mais une fois qu'on a dit ça, on n'a pas tout dit.
11:30 Effectivement, on voit que le niveau de violence est assez élevé.
11:36 On travaille beaucoup sur ces nouveaux phénomènes où il y a des coups de feu un petit peu partout.
11:42 Ça a été le cas sur notre zone où on a eu Grenoble.
11:46 On a Valence aussi qui a connu des phénomènes similaires.
11:50 On essaie de faire notre travail de terrain avec des policiers qui sont extrêmement vigilants,
11:55 qui prennent d'ailleurs des risques dans ces conditions-là.
11:58 Oui, parce que certains n'hésitent pas à utiliser des armes de guerre.
12:01 Alors heureusement, jamais contre les forces de l'ordre, puisque comme vous l'avez dit, il s'agit plutôt de règlements de comptes.
12:07 Mais une vie humaine, ça reste une vie humaine.
12:10 Nous, il n'y a pas de discrimination par rapport à ça.
12:13 Il est important pour nous d'essayer de juguler ce phénomène par un travail sur la voie publique.
12:19 Encore une fois, je vous l'ai dit, on a des effectifs de voie publique qui sont extrêmement compétents,
12:24 extrêmement engagés et même courageux parce qu'il faut avoir du courage.
12:28 On a un travail judiciaire qui est à la fois un travail judiciaire de surface
12:34 où on gère tous les phénomènes de délinquance en direct avec les parquets, etc.
12:43 Oui, vous intervenez notamment à la demande du procureur, Eric Rayan.
12:45 Voilà, bien évidemment, dans ces phénomènes-là, je suis sous la double autorité, bien sûr, du préfet de l'ISER,
12:51 qui est responsable de l'ordre public et du procureur pour tout ce qui est des procureurs d'ailleurs,
12:58 puisque j'associe les parquets de Vienne et de Bourgouin.
13:02 Donc on a aussi ce travail judiciaire de surface également,
13:07 mais un travail judiciaire en profondeur grâce à la police judiciaire
13:11 qui travaille à la fois sur le trafic de stupéfiants et en lien également avec le GIR
13:19 sur les avoirs criminels qui sont générés par ces phénomènes de trafic de drogue.
13:26 Oui, parce qu'un point de deal, par exemple, il y a évidemment à Grenoble,
13:31 le quartier dont on parle beaucoup ces derniers temps, c'est le quartier Saint-Bruno,
13:34 où il y a un point de deal qui a toujours existé, mais les violences se sont amplifiées ces derniers mois
13:40 et il y a d'ailleurs eu des réunions publiques auxquelles vous avez participé.
13:45 Un point de deal, ça peut générer des dizaines de milliers d'euros par jour ?
13:50 Je ne vais pas vous donner de chiffres, mais c'est vrai que les points de deal,
13:54 c'est un générateur de flux financier important.
13:58 Tout ce que je peux vous dire, et vous vous citez Saint-Bruno,
14:02 et ça tombe bien puisque vous l'avez dit, j'ai participé à une réunion publique
14:06 et le préfet dès son arrivée s'est inquiété de la situation avec M. le procureur,
14:10 de la situation de ce quartier-là en particulier.
14:14 Et lors de la réunion publique, une des premières réactions des habitants,
14:20 c'est de saluer le travail de la police, encore une fois coordonnée à la fois par le procureur et le préfet,
14:27 avec des interventions qui ont été multipliées par plus de 107% d'interventions.
14:36 On a 1800 personnes qui ont été contrôlées.
14:40 On a eu 212 interpellations en 3 mois, je vous parle de la fin du mois d'août jusqu'à la fin de l'année.
14:47 Et plus d'une centaine, presque entre 100 et 200, ce qu'on appelle visite de partie commune,
14:55 c'est-à-dire où on intervient régulièrement avec les CRS qui sont aussi très présents,
15:00 puisque nous avons la chance d'avoir des CRS régulièrement présents
15:04 et qui viennent épauler les forces de police locales.
15:06 Alors évidemment, ce sujet paraît un peu inépuisable.
15:10 Malheureusement, je voulais aussi prendre un peu de temps pour vous parler des violences policières,
15:15 parce que depuis quelques années, quand on parle de police, on parle malheureusement de violences policières.
15:19 Il y a le procès des policiers qui ont violemment blessé ce jeune Théo en 2017,
15:24 qui se déroule en ce moment.
15:25 Il y a aussi les histoires de flashball dans les manifestations.
15:27 Est-ce que c'est quelque chose sur lequel vous êtes particulièrement vigilant avec vos équipes ?
15:32 Est-ce qu'à Grenoble, il y a des cas qui sont ressortis ?
15:35 Je ne vais pas vous parler de cas que je ne connais pas, où il y a des procès, etc.
15:42 Tout ce que je peux vous dire, c'est que la police française n'est pas violente.
15:46 La police n'est pas une institution violente.
15:49 Après, il peut y avoir dans les manifestations, de la part des manifestants,
15:54 comme de la part des policiers, des situations qui font que
15:59 la déontologie et les règles de l'intervention ne sont pas respectées.
16:08 Moi, je suis très clair avec les policiers qui sont sous mon autorité.
16:12 À partir du moment où les comportements ne correspondent pas à ce qu'on attend d'un policier,
16:17 il y aura des sanctions administratives, sur lesquelles j'ai la main,
16:22 des conseils de discipline qui proposent aux ministres de l'Intérieur des sanctions,
16:28 mais également du judiciaire qui est engagé.
16:30 Pour ça, je peux vous dire que nous sommes avec, bien évidemment, l'autorité judiciaire,
16:37 et moi-même, main dans la main, pour faire en sorte que ces comportements,
16:43 qui sont marginaux, parce que quand vous regardez le nombre de manifestants,
16:47 le nombre de policiers engagés, le nombre de manifestations,
16:53 on ne peut vraiment pas accuser les policiers d'être violents.
16:59 Ils sont dans leur grande majorité respectueux et ils ont tout à fait conscience
17:02 qu'une manifestation, leur mission, leur rôle lors d'une manifestation,
17:06 c'est de protéger avant tout le droit à manifester.
17:10 Et qu'en face de nous, nous avons des citoyens auxquels nous faisons partie.
17:15 Merci beaucoup, Jérôme Chappat. Merci.
17:19 Et parce que l'éducation à la culture, ça peut aussi participer de la prévention,
17:22 que demain c'est mercredi, des idées de sortie pour les plus jeunes.
17:25 Avec à 10h30, à l'amphi de Pont-de-Clé-Mauvaise-Graine,
17:28 un spectacle de la compagnie Institut, dans un décor vivant d'arbres et de feuillage.
17:32 On découvre l'histoire de Léa, 13 ans, prête à tout pour sauver sa cabane bien-aimée de la destruction.
17:36 Une fable écologique pleine d'humour et de sensibilité.
17:40 Et puis de la danse, aussi avec Salty.
17:42 La compagnie Toujours Après-Midnuit fut une exception,
17:44 puisque c'est à 14h30 que vous pourrez découvrir son spectacle à la rampe des Chirol.
17:48 Trois interprètes rayonnants et facétieux se donnent pour mission d'initier petits et grands à la Tarantelle,
17:53 une danse populaire du sud de l'Italie.
17:56 C'est la fin de ce JT. Retour de l'actu dans une heure et en replay sur telegrenoble.net.
18:01 Excellente soirée à tous.
18:03 [Musique]

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