• il y a 9 mois
Chérif, la trentaine, se bat pour devenir infirmier. A court d'argent, il obligé de vivre chez ses parents. Alors qu'il travaille d'arrache-pied pour réussir son concours, il enchaîne les heures en tant que vigile. Il réussit malgré tout les écrits de son concours. Dans le bus qui l'emmène à son travail, il rencontre Jenny, une institutrice. Séduit, il aimerait vivre quelque chose de fort avec elle. Mais au centre commercial où il travaille, il perd pied face à une bande d'adolescents désoeuvrés qui le harcèlent. Pour se débarrasser d'eux, il accepte de renseigner un ami de sa cité sur les livraisons du magasin. Pour Chérif, c'est le début d'un engrenage dangereux...
Transcription
00:00 Qui vive ?
00:04 Qui vive c'est un film qui a à la fois un portrait et une trajectoire.
00:08 Le portrait de Chérif qui est le personnage principal,
00:11 qui travaille comme agent de sécurité en attente de trouver le mieux
00:15 et qui place le concours d'infirmier un peu en douce.
00:19 Le film raconte comment les choses vont plutôt mal tourner pour lui.
00:23 Qui vive ?
00:25 Je m'appelle Marianne Tardieu, Qui vive c'est mon premier long métrage
00:29 et j'ai travaillé avant comme cadreuse et chef opératrice,
00:33 notamment sur "Rue des cités" de Karine May et Kim Zohani.
00:36 Qui est votre rôle préféré ?
00:40 Pour A, j'ai choisi A comme aubervillier,
00:43 puisque j'ai déjà eu un film à l'acide,
00:46 comme cadreuse c'était "Rue des cités" de Akim et Karine
00:49 et ça me fait très plaisir de prendre leur suite aujourd'hui.
00:53 Qui est votre lycée ?
00:55 Je dirais C comme confiance,
00:59 parce que c'est l'impression que j'ai eu quand les comédiens,
01:02 quand l'équipe a accepté de faire le film avec moi
01:05 et c'est l'impression que j'ai encore aujourd'hui quand l'acide décide de choisir le film,
01:09 de transmettre quelque chose.
01:12 C'est la grande chance quand on est réalisateur d'avoir cette confiance qui vous est donnée.
01:16 Pour le I, c'est donc I comme indépendance,
01:21 qui est l'indépendance de l'acide, qui est l'indépendance d'esprit qui est un but,
01:25 qu'on espère toujours avoir, c'est pas si facile.
01:28 Pour le D, j'hésitais entre détermination et drôlerie.
01:33 Détermination parce qu'il en faut beaucoup pour faire un film,
01:36 parce que c'est la marque de caractère très forte de mon personnage principal
01:40 et drôlerie parce que c'est aussi quelqu'un qui peut être drôle et que c'est quand même important.
01:44 Pour le D, qui est votre rôle préféré ?
01:48 Pour l'acide, j'ai pensé surtout au bonbon acide, c'est-à-dire quelque chose de sucré et qui pique.
01:53 Et je me dis qu'effectivement, c'est un peu des films qui piquent, mais au bon sens du terme.

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