Laurence Ferrari : «On reste un peu sur notre faim»

Laurence Ferrari, après la conférence de presse d'Emmanuel Macron ce mardi soir : «On reste un peu sur notre faim».

Transcript

00:00 Bravo déjà pour cette question qui a eu le don de fâcher un petit peu le chef de l'État.

00:05 Vous nous l'avez mis un peu en colère, Laurence Ferrari et Emmanuel Macron, ce soir.

00:09 Comment est-ce que vous avez trouvé votre sentiment, vous qui étiez donc au premier rang face au chef de l'État ?

00:13 Comment avez-vous... Qu'avez-vous pensé de l'exercice ?

00:16 - Bah écoutez, déjà, bonsoir Julien, bonsoir à tous.

00:21 Si j'ai réussi à réveiller et l'Assemblée et le Président, tant mieux,

00:24 par cette question qui était importante sur l'éducation nationale.

00:26 J'ai trouvé que tout le début de l'intervention a été très technique, avec beaucoup de mesures,

00:30 de détails pratiques sur le nombre de patients par médecin.

00:33 Très bien, où est la vision ? Où nous emmène le Président ?

00:35 C'était pour ça que j'ai voulu l'interpeller, sur l'éducation nationale,

00:38 qui est pour moi la matrice de toutes les fractures de la société française.

00:42 On reste un peu sur notre fin, je suis d'accord avec Jean-Claude Dassier,

00:45 il y avait beaucoup de détails techniques.

00:47 Je pense que la grande adresse à la nation va se faire en plusieurs étapes,

00:50 parce que là, évidemment, on n'y trouve pas notre compte.

00:52 Donc voilà, il y a eu une partie sur l'international,

00:55 on a senti le Président très mobilisé sur la lutte contre le Rassemblement National,

00:59 qu'il a volontairement appelé le Front National.

01:02 Il a positionné, évidemment, l'adversaire de son camp pour 2027.

01:07 Donc oui, c'est une réponse très partielle.

01:10 Je crois que les attentes des Français ne sont absolument pas satisfaites,

01:12 après cette intervention.

01:14 Mais voilà, peut-être qu'il y en aura d'autres dans les prochains jours, comme il nous l'a promis.

01:17 Un petit mot, Laurence, avant de vous laisser tranquille,

01:19 sur l'ambiance, les premières réactions, ce qui s'est dit entre confrères,

01:22 dans les minutes qui ont suivi cette fin de conférence de presse.

01:25 Quelle était l'atmosphère générale, j'ai envie de dire ?

01:28 Écoutez, pas de grand chose de concret, pas de grandes mesures annoncées.

01:34 Une date quand même très importante, dommage pour les victimes françaises

01:38 du grand pogrom du 7 octobre, ce sera le 7 février.

01:41 Ça, c'est vraiment une date que tout le monde attendait.

01:43 Sur le reste, franchement, il va falloir attendre un peu,

01:46 parce qu'il n'y avait pas énormément de grandes annonces.

01:48 Merci beaucoup, Laurence Ferrari.

01:50 Merci.

01:51 [Musique]

01:53 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]