L'oeil de Philippe Caverivière du 17 janvier 2024

  • il y a 7 mois
Regardez L'oeil de Philippe Caverivière du 17 janvier 2024 avec Philippe Caverivière.
Transcript
00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 RTL, l'œil de Philippe Cavrivière.
00:07 Philippe Cavrivière est avec nous. La nouvelle ministre de la culture, Achille Adati. Philippe, bien entendu, restez pour votre chronique.
00:14 Bonjour à tous.
00:19 Madame la ministre, vous aurez tous reconnu, bien entendu, le concerto pour clarinette de Mozart, emmené par la Philharmonie de Vienne.
00:27 Herbert von Karajan, concert, ut, majeur, essol, meunière, triple accès.
00:34 Je suis pas crédible du tout. En plus, on s'en fout, notre nouvelle ministre de la culture, c'est Rachida, qui ne s'y connaît pas beaucoup plus que moi en musique classique.
00:41 Franchement, c'est pas sympa.
00:43 Et qui a décidé de rendre la culture accessible.
00:46 Bonjour Rachida.
00:48 Ensemble, vous êtes plus célébrée.
00:50 Alors, votre nomination a surpris, elle a fait des heureux, des qui ont eu mal aux fesses, des qui sont fiers.
00:57 Moi, à l'annonce de votre nom, j'ai eu des youyou à la maison.
01:00 Ce cri de joie, typique des pays du soleil.
01:05 J'ai dit à ma compagne, calme-toi, on est à Neuilly.
01:08 Et enlève ce drapeau algérien à la fenêtre.
01:10 Je veux pas être fichéesse pour une nomination qui ne nous concerne pas directement.
01:16 On les connaît, les Désels, ils sont chauvins.
01:18 Un qui réussit, c'est toute la communauté.
01:20 C'est un ministère qui fait rêver la culture.
01:22 Vous pensez que ça peut être dangereux, Philippe ?
01:24 Alors, Rachida, vous savez que le ministère de la culture, c'est un double tranchant.
01:27 Après être passé à Rue de Vallois, il y a deux voies possibles.
01:30 La voie royale, celle de Malraux, qui finit au Panthéon.
01:33 Mais ça implique nécessairement un décès.
01:35 Et c'est pas quelque chose qu'on souhaite aux invités.
01:39 Et puis l'itinéraire bis, celui emprunté par Roselyne Bachelot, qui finit aux grosses têtes.
01:43 Elle n'y finit pas, elle y est toujours.
01:46 Non mais faut pas se louper, c'est ce que je veux dire.
01:48 À un moment donné, il y a une bretelle, faites gaffe, parce que ouais, c'est pas toujours clair.
01:52 Alors, le président a beaucoup de qualité, vous l'avez toujours dit.
01:56 Peut-être un peu plus depuis une semaine.
01:58 Il est brillant, il est orateur dynamique, volontaire.
02:03 Et surtout, il n'est pas rancunier, après ce que vous lui avez balancé dans la tronche.
02:06 Un de nos brillants journalistes a compilé tous vos tacles.
02:09 Alors, le traître, le canard sans tête, je ne dirais pas son nom.
02:13 - Et pas sur lui ? - Je ne dirais pas son nom, je dirais juste son prénom.
02:17 C'est Cyprien, il est à votre gauche.
02:19 Trahi par un voisin du 7ème.
02:21 Alors, finalement, en France, il y a deux personnes qui ont dézingué le président.
02:24 Il y a vous et il y a moi.
02:25 Si ça se trouve, je suis passé à ça d'être ministre.
02:27 - Bon, on rappelle Céric Ciotti, président des Républicains, exclue Rachida Dati.
02:32 Du parti, à la suite de sa nomination au gouvernement, il a déclaré
02:35 "La politique, c'est pas la Star Academy.
02:37 C'est pas "On rentre, on sort".
02:39 - C'est pas "On rentre, on sort".
02:41 - Non, je suis toujours au LR.
02:44 Parce que je lui ai dit "J'attends mon OQTF des LR".
02:47 - Alors, les références d'Éric, c'est l'Astara qui est métaphore grévoise derrière "On rentre, on sort".
02:53 Tu m'étonnes que Macron ne l'ait pas appelé pour être ministre de la Culture.
02:56 Non, mais c'est jamais facile de recevoir une invitée qui vient de vivre une rupture sentimentale,
03:01 qui vient d'être quittée comme vous.
03:03 Mais j'ai l'impression que vous le vivez bien.
03:05 Et en même temps, quand c'est Éric Ciotti qui te quitte,
03:07 c'est pas si grave.
03:09 - Non, mais il y a un petit côté, ma femme m'a trompé avec son prof de Zumba.
03:13 Ils ont décidé d'emménager, de se marier l'été prochain.
03:15 Je peux te dire que j'ai poussé la gueulante.
03:17 Je lui ai dit "Sandrine, c'est terminé".
03:19 "Oui, mais elle n'a pas accouché du monsieur il n'y a qu'un jour."
03:21 "Oui, mais n'empêche, je lui ai dit c'est terminé."
03:23 Il y a un peu de déni.
03:25 - Alors, pendant ce temps-là,
03:27 François Barouin lui a déclaré que Rachida Dati était montée à bord du Titanic.
03:31 - Rachida, vous lui avez répondu avec le franc-parler qu'on vous connaît.
03:33 - Tu vas pas commencer à jouer avec mes couilles.
03:35 - Non, mais c'est l'esprit.
03:39 Disons que vous avez rappelé à François qu'il ressemblait à Harry Potter,
03:43 le magicien avec son balai.
03:45 On savait tous où il l'avait fait disparaître.
03:47 En faisant référence à une certaine rigidité.
03:49 Je n'ai pas dit dans le cul.
03:51 - Non, les enfants écoutent.
03:53 - On s'arrête là, je vous signale.
03:55 - Je suis obligé de dire un mot sur Macron,
03:57 qui veut réanimer, réarmer économiquement tout,
04:01 civiquement.
04:03 Il veut aussi lutter contre l'infertilité.
04:05 Il veut même réarmer les couilles des Français.
04:07 Non, mais il gère tout.
04:09 Un mot pour les Césars, il faut voter pour "invincibilité".
04:11 C'est la citation de Camus.
04:13 Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincibilité.
04:17 Nom du sublime docu d'Olivier Goua et Stéphanie Pilonca.
04:21 Olivier, John Scala et Ludovic Bézon,
04:23 trois malades qui ont créé ce collectif sur la maladie de Charcot,
04:27 avec ce t-shirt qu'on peut acheter.
04:29 Et il y a le livre de mon ami Paul aussi.
04:31 Merci de te rester avec nous, madame la ministre de la Culture.
04:33 Bonne journée à vous, bon travail.
04:35 Allez !
04:35 [SILENCE]