La Pyjama Party inoubliable d'Enora Malagré et Jeremstar - Une soirée délirante pleine de surprises et de moments hilarants à ne pas manquer !

  • il y a 8 mois

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00:00 *Musique*
00:11 Salut les Loustiques ! On se retrouve aujourd'hui pour une nouvelle Pyjama Party.
00:15 Vous avez été très nombreux à regarder celle de Lam.
00:19 Aujourd'hui, je reçois une autre personnalité tout aussi délirante.
00:23 Alors comme d'habitude, elle n'est pas prête, comme tous mes invités.
00:27 Je sais pas ce qu'elle fout dans la salle de bain. T'en es où ?
00:30 - Bah ça va pas ! - Pourquoi ?
00:32 Déjà, esthétiquement, c'est pas le top. On va pas se mentir.
00:36 C'est-à-dire que là, j'essaie de montrer les pieds.
00:39 Voilà, on dirait un... je sais pas quoi, un menestrel.
00:42 Et c'est trop... c'est trop petit !
00:45 Moi j'aime beaucoup l'aileron, je trouve qu'il est bien placé.
00:47 Ah oui ? Ah bah tiens, tu penses !
00:49 En fait, faut que tu la mettes un peu comme une robe bustier de soirée.
00:51 Oui ! Bah tiens, t'as raison ! Et puis après, on va monter les marches.
00:54 Ensemble, comme ça. Non, c'est dégueulasse mon chéri.
00:56 Vous l'aurez compris, Nora Malagré fait déjà des simagrées.
00:59 Oh, joli !
01:01 Donc on n'est pas prêts de commencer cette interview.
01:03 J'espère qu'elle va trouver la bonne combinaison.
01:05 T'es sûre que tu la gardes pas celle-ci ?
01:06 Non, je la veux pas, elle est moche !
01:08 Ah ! Là, on est sur un bon délire.
01:12 Excusez-moi, je remets le boîtier dans ma culotte.
01:17 Oui, alors cette phrase, évidemment, sortie de son contexte, était un peu curieuse.
01:22 Mais... ah, ça rentre pas !
01:24 Tu m'épuises, épuisette !
01:26 La culotte est trop petite et le boîtier trop gros !
01:29 Comment vas-tu, ma petite chatte ?
01:37 Bien, moi aussi, c'est très bien. Super contente de te voir.
01:39 Bah ouais, moi aussi. Alors c'est vrai que notre amitié a démarré à Fort Boyard.
01:44 Ouais, grave.
01:45 Nous n'étions jamais rencontrés. Enfin si, à l'époque, chez Couëche, je t'avais agressée avec un gode.
01:49 Ah bon ? Tu te souviens pas ?
01:50 Tu m'avais agressée ?
01:51 Oui !
01:52 Cette phrase est très curieuse.
01:53 Oui, elle est très curieuse, mais...
01:55 C'est vrai, je me souviens plus.
01:56 Oui, c'était à mes débuts, mes premiers déboires.
01:58 Ce sont des souvenirs qu'on préfère oublier.
01:59 Oui, je suis d'accord. Moi-même, à l'époque de Couë, c'est des souvenirs qu'on a très envie d'oublier.
02:04 Donc notre première rencontre, finalement, c'était à Fort Boyard.
02:07 On s'est vraiment éclaté.
02:09 Tu as été accusée de vol.
02:11 Alors vous savez, c'est interdit, en fait, dans Fort Boyard, de ramener des boyards.
02:15 Parce que j'avais essayé l'année dernière, je m'étais fait prendre la main dans le sac.
02:18 Ah la chienne, elle m'a balancée !
02:19 Et donc tu as volé un boyard.
02:22 Raconte-nous, parce que l'équipe t'a rappelé à l'ordre.
02:25 Un truc de fou.
02:26 Mon coloc m'appelle en me disant "Eno, tu fais Fort Boyard, je t'en supplie, ramène-moi un boyard".
02:30 Sachant qu'un boyard équivaut à 10 euros.
02:32 Ouais, donc quand même, grosse somme.
02:35 Et donc du coup, moi, évidemment, polissonne,
02:38 j'essaye de prendre un boyard que je mets, parce que je n'ai pas de poche, tu te souviens, on a une espèce de combi et tout,
02:43 que je mets en soutien-gorge, donc en sein, hyper discrètement, tac, et tout.
02:48 Mais ouais, l'horreur, et là je commence à filer, tu sais l'air de rien.
02:52 Et là, il y a un mec qui me fait "Eh, toi là-bas", mais vraiment, comme au supermarché, quand t'es petite, c'est l'horreur.
02:56 "Eh, toi là-bas", avec le doigt qui fait ça, comme ça, là, "Viens".
03:00 Il me dit "Le boyard qui est dans tes seins".
03:02 En fait, t'as oublié qu'il y avait 150 caméras, donc tout le monde t'a vu.
03:05 L'horreur, la honte, et la rouge de honte.
03:07 Tu vois, j'ai été punie, tant mieux pour moi.
03:09 Rouge de honte, j'ai sorti le boyard que j'ai tendu, voilà, comme une enfant pris la main dans le sac.
03:13 Comment vas-tu depuis ce départ de "Touche pas à mon poste" ?
03:16 Comment tu te sens ? Tu as repris un quotidien, comment dire, peut-être un peu plus normal, un peu moins stressant.
03:22 C'est vrai, ça fait un an presque, quasiment jour pour jour, que je suis partie.
03:26 Écoute, pour être très honnête avec toi, parce que toi, je te dis tout,
03:29 les 4 premiers mois, j'étais un peu en dépression.
03:32 J'étais vraiment complètement perdue, dans un gouffre.
03:35 T'existes médiatiquement pendant 7 ans, et d'un coup, effectivement,
03:42 c'est un peu le nomad's land, c'est un peu le désert.
03:45 C'est le téléphone qui sonne plus, c'est des journées qui sont vides,
03:49 parce que je suis partie avant la fin de la saison,
03:51 donc qu'est-ce que tu fais de tes journées, à part bouffer et dormir ?
03:54 Du tricot.
03:55 Du tricot, oui.
03:56 Donc si tu veux, après le soulagement, vient le doute, vient l'isolement,
04:01 et vient la tristesse un peu aussi.
04:03 Et puis, est-ce que j'ai pris la bonne décision ?
04:06 Et surtout, comme t'es un peu accro, parce qu'on est tous un peu accro à l'antenne,
04:09 puisque c'est ta vie pendant 10 ans.
04:11 Donc tu te dis, est-ce que j'existe sans l'antenne ?
04:15 Qui je suis, moi ?
04:16 Et Nora Malagré...
04:17 Mais tu es qui, toi, Nora ?
04:19 T'es qui ? Mais c'est vrai !
04:21 Et puis j'ai été voir mon psy que je voyais déjà régulièrement,
04:23 là je le voyais un peu plus.
04:24 Ah, tu es suivie par un psy ?
04:25 Absolument ! Comme toute bonne personne de la téloche !
04:28 Ouais, j'avoue.
04:29 Faudrait peut-être que je m'y mette.
04:30 Ah, écoute, ça fait un bien fou, j'en ai un super.
04:32 Ouais, c'est bien de déverser de la merde dans un bureau et de se tirer.
04:34 Ouais !
04:35 Ah, c'est vrai !
04:36 Allez, prends tout et démerde-toi avec.
04:38 Et puis donne-moi deux, trois solutions, quand même.
04:39 C'est là où tu vois qui est là et qui n'est pas là.
04:41 Oui, on connaît.
04:43 On connaît qui sont tes amis.
04:45 Il y a des gens avec qui j'ai passé 8 ans de ma vie quotidiennement.
04:50 Du jour au lendemain...
04:52 Disparus.
04:53 Ah, mais c'est un truc de fou !
04:54 Je n'avais pas tellement d'illusions sur ce merveilleux monde qu'est la télévision.
04:58 Et puis il y a ceux que tu connais un peu moins,
05:01 et qui sont là, comme toi, mon lapin,
05:03 et qui sont présents.
05:05 Et puis tu as tes amis d'enfance qui reviennent,
05:07 tes vrais amis, ta famille, bref.
05:09 Mais tout ça, c'est très bien.
05:10 Ça te remet dans l'axe.
05:11 Alors, ce qu'on n'a pas trop compris, c'est l'annonce de ton départ.
05:14 C'est vrai qu'au moment où on faisait Fort Boyard, pour rien cacher,
05:17 tu étais en train de te questionner dans le train.
05:19 Je me rappelle, qu'est-ce que je fais ? J'irai, mais j'y vais demain.
05:21 Non, j'ai plus envie d'y retourner. Qu'est-ce que je fais ? J'arrête.
05:23 Et au final, on s'attendait à ce que tu annonces,
05:26 que tu quittais le navire sur le plateau.
05:29 Ça a été fait sur Twitter, dans une vidéo.
05:31 C'est fou, hein ? Pourquoi ?
05:33 Tu as une bonne question.
05:34 Tu vois, personne ne me l'a posé, cette question, alors que ça fait un an.
05:36 Écoute, en fait, je vais être très honnête.
05:39 C'est un peu stratégique.
05:40 Je connais Cyril.
05:41 Si j'y vais, sur le plateau, et que je dis en direct que je m'en vais…
05:44 Il va te convaincre de rester.
05:46 Je le connais comme si je l'avais tricoté.
05:49 Non seulement il va me convaincre de rester,
05:52 mais il va un peu me "washi-washa" le cerveau
05:55 pour me faire comprendre que je prends la mauvaise décision.
05:57 Je me dis, est-ce que je fais juste un tweet écrit ?
06:01 Tu vois, genre je m'en vais.
06:02 Il me semblait que c'était un peu impersonnel de faire juste un tweet, une phrase,
06:05 après huit ans.
06:07 Donc on m'a conseillé, et j'ai trouvé que c'était bien pertinent,
06:10 de faire une vidéo.
06:11 Évidemment, il y a deux, trois personnes qui ont pu se foutre de ma gueule,
06:13 mais j'en avais marre.
06:14 C'est vrai qu'accroché à ton balcon, on a bien cru que tu allais te jeter dans le vide.
06:17 C'est vrai que bon, sur les toits de Paris…
06:19 Sur ce, salut !
06:21 Grosse prod, Gérard Star, il y a les povcornes.
06:23 Ah bah oui, je pense à toi.
06:25 Il faut savoir que ce tournage me coûte un fric monstre, hein, en frais de bouche.
06:28 En frais de bouche, j'ai jamais compris cette expression.
06:31 Le mec a 120 ans.
06:32 Ah, il y en a un qui est salé, je pense qu'il est périmé.
06:34 Oui, ou alors, oui, oui, il y en a certains qui ont été réutilisés dans des pyjamas.
06:38 Je crois que c'est l'âme qui avait tapé dedans.
06:40 Ça date des pyjamas parties précédentes, le steak.
06:45 Donc t'as quitté en fait le navire.
06:47 En fait, il y a eu deux déclencheurs.
06:49 Enfin, trois en fait.
06:50 Le premier, c'est pendant toute l'année, ça se passait mal.
06:54 Ça se passait mal avec Cyril, il était trop dur avec moi.
06:56 D'ailleurs, tout le monde me le dit dans la rue et tout, il me parlait trop mal.
06:58 Ça n'allait pas, c'est tout machin.
07:01 Ça n'allait pas et je pense que je l'agaçais parce que je n'étais pas bonne en fait.
07:04 Pourquoi je n'étais pas bonne ?
07:05 Parce que j'arrivais à la fin de mon personnage de Touche pas à mon poste.
07:10 Ouais, de Pitbull agressif.
07:11 Ouais, mes arguments étaient fallacieux, il n'y avait plus de fond.
07:15 Je trouvais vraiment que je me suis auto-soulée, comme je l'ai souvent dit.
07:18 Puis alors, attends moi, les conseils de classe, les trucs.
07:21 Tu sais, la pire séquence, c'était "Enora Malagré, est-elle une animatrice valable ?"
07:25 Ah ouais, t'étais jetant pâture sur la place publique.
07:28 Non mais le truc, tu vois, ça m'aurait évité de me faire humilier par les réseaux sociaux,
07:33 de prendre des taules d'audience.
07:35 La deuxième chose, je suis partie faire cette émission d'immersion chez des marins pêcheurs.
07:40 Non mais c'est une blague.
07:42 C'est chiant.
07:43 Et tu t'es dit que tu voulais finir dans un navire, mais pas dans celui de la télé.
07:48 Je voulais cailler les sols.
07:50 J'arrive là-bas. Je suis pas bien à l'époque, je te cache pas.
07:53 Je suis déjà fébrile. Je me dis "C'est pas possible, faut que je me barre, faut que je me barre,
07:56 je me reconnais plus, j'en ai marre et tout".
07:58 T'as un pied sur le plateau et un pied au parking.
08:00 Oui, exactement. Jolie expression.
08:02 "Je suis plein de réparties !"
08:04 Jean-Michel Bidas.
08:05 Et donc, du coup, je suis là, je fais ces quatre jours en immersion et tout,
08:10 sur un bateau avec des gens qui ont des vraies vies, quoi.
08:13 Qui ont des vies besogneuses, qui ont des valeurs merveilleuses.
08:17 Et je chiale pendant quatre jours.
08:20 Et d'ailleurs, je termine le reportage en disant "Il faut que je change de vie".
08:23 Je suis en larmes, on me voit dans le reportage, je suis en train de pleurer.
08:27 La meuf craque. #Dépressive.
08:30 Et je dis "Il faut que je change de vie".
08:32 Troisième truc. Effectivement, il y a cette polémique.
08:35 Et là, c'est pas possible.
08:36 Mais pourquoi ?
08:37 Parce que je peux pas rester...
08:39 Polémique. Qui en était une ou qui n'en était pas une, ça dépend le jugement de chacun.
08:44 Je suis absolument pas homophobe, mais en tout cas, la maladresse,
08:47 tout ce qui s'est passé pendant cette soirée-là...
08:50 Je me suis dit "Bon, là, c'est pas possible, tu t'en vas".
08:54 Tu ne voyais pas, en gros, être sur ce plateau, après tout ça,
08:58 alors que tu représentes, en quelque sorte, l'association du refuge.
09:01 C'est ça, l'idée ?
09:02 C'est exactement ça.
09:03 Ça, c'était pas possible, et puis je m'en suis voulu à moi.
09:05 Je me suis dit "Meuf, t'as pas réagi, en fait. Moi, j'ai pas réagi.
09:09 On a fait une erreur, on a commis une erreur, c'est même pas une erreur.
09:12 Vraiment, on a commis une erreur, et moi, j'étais là,
09:15 et les cinq premières minutes, j'ai ri, quoi.
09:18 Moi, j'ai ri. Moi, qui depuis 20 ans, suis militante là-dedans,
09:24 et il y en a d'autres, mais tout le monde le sait.
09:27 Je me dis "Mais meuf, t'es aussi débile".
09:32 Donc, en fait, c'est pas cette émission, je dirais,
09:34 mais ce contexte-là te rend à ce point conne
09:39 que tu ne réagis même plus maintenant à ce qui peut toucher à tes convictions personnelles.
09:43 T'as un petit peu abandonné le navire en pleine tempête,
09:46 alors que tout le monde était dans une polémique,
09:48 toi, tu t'es tirée en les laissant dans leur merde, quoi.
09:50 Non, c'est "Je me suis sauvée, moi".
09:53 À un moment, les gens ne peuvent pas me reprocher ça.
09:55 Quand moi, je me regarde devant la glace, et que je me dis "Espèce de conne",
09:59 tu vois, je suis un peu émue d'en parler parce que je m'en veux encore.
10:01 Mais je pense que si je m'étais pas barrée, je pense que mes parents m'auraient pu parler, quoi.
10:04 À un moment, je me suis dit "Je m'en fous".
10:07 À un moment, c'est la première fois en 8 ans que je pense à moi.
10:10 Je me suis pris plein la gueule.
10:11 J'ai toujours été là pour toutes les polémiques, quand même.
10:14 J'ai toujours soutenu Cyril.
10:15 Donc là, voilà, je suis partie pour les 3 raisons que je t'ai évoquées,
10:19 et je ne le regrette pas un seul instant.
10:22 Moi, j'ai ma conscience pour moi, tout va bien.
10:25 Et surtout, ma famille et mes amis sont fiers de moi.
10:27 Le reste ne m'importe peu.
10:29 Tout ce que j'ai pu recevoir, je ne lis même pas les commentaires des gens.
10:32 Acharnez-vous, je ne vous lis pas.
10:34 Elle est excellente cette post-time.
10:37 Acharnez-vous, je ne vous lis pas.
10:38 Mais non, je ne vous lis pas.
10:40 T'es démente.
10:41 Il fait une chaleur.
10:42 T'as pas trop chaud, toi ?
10:44 Non, je suis bien.
10:45 Je peux t'éventer de temps en temps ?
10:46 J'aime suer.
10:47 D'accord.
10:48 Ça me procure du plaisir.
10:49 Popcorn, gros lit.
10:51 Éventail.
10:52 Et gazon maudit.
10:53 Ah oui, gazon maudit.
10:54 Quels sont tes rapports aujourd'hui avec Cyril Hanouna ?
10:56 J'imagine que dans un premier temps, il t'en a voulu, vous étiez même en conflit.
11:00 Aujourd'hui ?
11:01 Alors, effectivement, dans un premier temps, c'était la guerre.
11:04 Il m'en a grave voulu, je comprends.
11:06 On sortait d'une année où on s'est engueulés toute l'année.
11:09 On ne s'entendait pas.
11:10 C'était comme un couple, en fait ?
11:11 Complètement.
11:12 Mais c'était ou frère ou soeur ou couple.
11:15 Mais en tout cas, des rapports.
11:17 Mais je pense qu'en plus, je suis l'une des seules à oser l'envoyer chier.
11:20 Donc du coup, ça gueulait.
11:22 Après, tu parles.
11:23 On s'appelle tous les jours.
11:24 Tous les jours.
11:25 Ah, donc vous êtes cul et chemise.
11:26 Mais cul et chemise, tic et tac, tif et tendu.
11:28 Tu vois, t'as bien fait de partir.
11:29 Aujourd'hui, plus personne t'en veut.
11:30 Non, plus personne.
11:31 Mais non, il n'y a que certains chroniqueurs.
11:33 Alors, en parlant des chroniqueurs, tu t'en es mis une bonne partie à dos, des chroniqueurs présents,
11:37 puisque tu as déclaré qu'en gros, ils ne foutaient rien, qu'ils étaient payés à rien foutre et que ça ne demandait aucun travail.
11:43 Est-ce que tu réitères ?
11:45 Oui !
11:46 Parce que c'est du boulot.
11:49 Moi, en tout cas, chez Ardisson, je tournais mes reportages, je préparais mes fiches.
11:53 Oui, ça, c'est du travail.
11:56 Et d'ailleurs, pour la petite histoire, j'ai balancé un petit scoop.
11:58 On parlait au téléphone avec Cyril, d'accord, et il me confiait que certains de ses chroniqueurs, effectivement, ne travaillaient pas assez.
12:06 Il me dit "Ah bah d'ailleurs, si toi, tu pouvais leur dire qu'une fois que tu es sortie de TPMP,
12:09 quand tu rebosses, que tu es obligé de retourner sur le charbon, c'est quand même plus difficile,
12:13 vas-y ma poule, donne-leur un conseil de profiter parce qu'effectivement TPMP, c'est quand même cool, tu vois.
12:20 Je suis ok, t'inquiète frérot, et tout, je leur dis.
12:22 Donc, je leur dis.
12:23 Bien sûr, personne ne l'a ramené.
12:25 Personne ne réagit, bien sûr, quand il s'agit d'être en face.
12:27 On n'est pas à l'usine, on ne se lève pas à 4h du matin, on ne trie pas les champignons les mecs.
12:30 Et ce n'est pas méchant ce que je dis, c'est une réalité, il n'y a pas de drama.
12:33 Ils le savent, ils le disent eux-mêmes, il faut arrêter.
12:35 En tout cas, ça a mal été perçu, ils se sont offusqués, vraiment, ils étaient furieux.
12:39 Mais ça leur a fait un sujet au moins.
12:41 T'es bête Marionette.
12:43 Quand on est chroniqueur chez Hanouna, on est payé combien ?
12:45 C'est beaucoup d'argent.
12:47 Je devais être à 4000 balles, je pense, tu vois.
12:50 Par mois ?
12:51 Ouais, c'est beaucoup.
12:53 Pour quand même rigoler, mettre des perruques, faire 2-3 vannes.
12:58 La vraie vie, ce n'est pas ça.
13:00 Contrairement à des gens qui se lèvent tous les jours à 4h du matin,
13:04 qui vont à l'usine et qui gagnent péniblement 1000 balles par mois.
13:07 Tu t'en es prise récemment à Maxime Gueni en déclarant qu'il faisait partie de cette génération de chroniqueurs
13:15 qui étaient des personnes opportunistes et que toutes ces infos étaient bidons.
13:22 On me pose la question, Cyril fait exprès, c'était convenu,
13:26 de me demander "Selon toi qui a pris le boulard ?"
13:30 Si je n'avais pas répondu, si je n'avais répondu personne, on m'aurait dit "Faux cul machin".
13:34 Là je réponds quelqu'un, il m'en prend plein la gueule.
13:36 "Ouais Maxime, si gentil machin".
13:38 Mais vous le connaissez dans la vraie vie ?
13:40 Non ? Bon alors.
13:42 Moi je le connais, il a pris le boulard.
13:45 C'est vrai mais vraiment ?
13:46 Mais c'est normal petit père.
13:48 C'était son rêve d'être à la télé.
13:50 Lui il voulait être à l'antenne, il voulait en être le gosse.
13:52 Tu vois bien comment il parle à l'antenne,
13:54 en plus c'est vrai qu'il ne balance pas trop de scoops quand même, il n'est pas très bon.
13:58 Elle continue de s'enfoncer dans la merde elle.
14:01 Mais non mais c'est Cyril qui le dit à l'antenne, alors quand Cyril dit quelque chose ça passe.
14:04 Mais quand c'est une rate à une connasse.
14:06 On va reparler de Nabila.
14:09 La tête qu'elle fait.
14:11 C'est des années 80.
14:13 On s'est rendu dans l'émission de Le Moine.
14:15 Qui était dans la même émission que toi à un moment donné.
14:18 Vos rapports étaient très tendus, vous vous étiez ensuite réconciliés,
14:22 puis après non.
14:24 Déjà concrètement, pourquoi ça ne passait pas avec Nabila dans un premier temps dans l'émission ?
14:28 On est obligé de parler de ça.
14:30 Nabila effectivement, c'est pas mon truc.
14:33 On se rend compte via "Touche pas à mon poste",
14:35 je découvre une jeune fille, une môme, parce que je suis beaucoup plus âgée qu'elle,
14:39 je découvre une môme très attachante, loin d'être con,
14:43 qui a créé un personnage qu'elle maîtrise tout à fait.
14:46 Nous sympathisons.
14:48 Il se passe ce drame.
14:50 Les faits étant d'une gravité hallucinante,
14:53 je n'ai pas tellement compris qu'on puisse vouloir tout de suite la reprendre en émission.
14:58 Donc pareil, on me demande mon avis.
15:00 Je le donne.
15:01 En étant un peu gênée, je trouve que le sujet est délicat.
15:04 Et à la fois j'ai de la peine pour elle.
15:06 Je ne sais pas.
15:08 C'est délicat.
15:10 Et puis, comme effectivement, elle et son compagnon se nourrissent un peu aussi de polémiques,
15:16 mais c'est normal, comme toute cette génération-là, je n'en veux pas du tout.
15:20 On a pu le faire aussi nous.
15:22 Se nourrissent de la moindre phrase,
15:24 je me retrouve encore à être moquée ou agressée,
15:28 quelque part, par eux, sur Twitter, machin.
15:31 Je ne sais même plus trop ce que j'ai pu répondre.
15:35 Bref, ça part un peu en eau de boudin.
15:37 Le seul truc qui était très, extrêmement hallucinant,
15:39 c'est son compagnon qui a diffusé une photo de moi sur Twitter,
15:43 où je suis topless.
15:45 Une capture d'écran d'une couverture de magazine
15:48 qui a été condamnée grâce à mon excellent avocat.
15:51 Donc là, évidemment, j'ai dû en référer à la justice,
15:55 puisque c'est une photo qui était interdite de parution.
15:58 Donc il avait attaqué Thomas Vergara en justice.
16:00 Voilà, ça j'ai trouvé que ce n'était pas très élégant, du moins.
16:03 Qu'on puisse se clasher, ça c'est la mode.
16:05 On fait ça, les jeunes.
16:07 Mais après, ça, ce n'est pas bien.
16:09 C'est une couverture qui a fait souffrir ma famille.
16:11 Et puis moi, j'ai qu'à ne pas aussi me traîner en bikini sur la plage.
16:14 Mais qu'est-ce que tu foutais, les Rusty Nallaire ?
16:16 Ça sort d'où, ça ?
16:17 Mais moi, je ne sais pas.
16:18 Je suis une femme des années 80, femme jusqu'au bout des seins.
16:21 Du coup, je ne sais pas.
16:23 Tu sais, je pense que toi, c'est pareil.
16:25 À un moment, tu fais de la télé, tu es chroniqueuse,
16:27 donc tu n'es pas grand monde.
16:28 Moi, j'ai l'habitude de faire du topless en vacances.
16:31 Encore maintenant ?
16:32 Non, tu penses maintenant.
16:33 Tu m'avais traumatisée, la petite.
16:34 Mais à l'époque, je ne me disais pas qu'il y avait des gens qui n'aimaient pas paparazzi.
16:37 Je me disais que tout le monde s'en fout, des Nora Malagrè en vacances.
16:39 On se recroise à l'émission de Jean-Luc Lemoyne.
16:41 Il y a combien de temps, là ?
16:43 C'était il y a un petit mois, un mois.
16:45 D'accord.
16:46 Et ça se passe très bien.
16:47 J'ai même été quand même saluer M. Vergara, là, c'est ça ?
16:50 Ah, tu lui as dit bonjour.
16:51 Je lui ai salué la main.
16:52 J'ai dit, malgré notre inimitié, serrons-nous la main, soyons polis.
16:56 Il m'a serré la main, il m'a adressé un très gentil sourire, puis voilà.
17:00 Alors, le gazon, il te plaît, Nora ?
17:02 Oui, tu es mignonne.
17:03 Oh, j'ai une touche avec gazon !
17:06 Et alors, tu as tendu la pelouse récemment, mon chat ?
17:08 Globalement, dans l'émission, à l'époque, un TPMP,
17:12 tu avais des propos quand même assez durs envers la télé-réalité.
17:15 C'est vrai que c'était non négociable.
17:16 La télé-réalité, tu ne voulais pas en entendre parler,
17:19 tu crachais dessus, tu avais des propos extrêmement violents.
17:22 Pourquoi ?
17:23 La télé-réalité, pour toi, c'est quoi ?
17:25 Le fond du seau.
17:26 Pour moi, c'est direct.
17:28 Le fond du seau.
17:29 Pour moi, je vais le redire une bonne fois pour toutes,
17:33 il faudrait que les gens entendent,
17:35 parce que les gens, parfois, manquent un peu de discernement.
17:37 Ce ne sont pas les candidats de la télé-réalité que je méprise.
17:42 Je peux comprendre, moi j'ai fait beaucoup de conneries aussi,
17:47 je peux comprendre qu'à 20 ans, on ait envie d'être dans la lumière
17:50 et qu'on veuille gagner sa vie en passant à l'antenne.
17:53 Le fameux quart d'heure de gloire warholien.
17:55 Je le comprends.
17:56 J'ai beaucoup de mal avec, par contre,
17:58 les producteurs et les créateurs de ce genre d'émissions.
18:02 Ces émissions-là reposent, là je vais être chiante deux secondes,
18:04 sur ce que Freud appelle des pulsions de mort.
18:06 Le voyeurisme et tout ça.
18:08 Oui, alors je vais arrêter tout de suite.
18:09 Oui, parce que mes cours de philo, même si je…
18:11 Même si je dis 19 au bac en philo, c'est mort.
18:14 Tu as 19 au bac en philo ?
18:15 Oui ! Ce qui m'a permis d'avoir une mention bien au bac,
18:17 puisque c'était quoi, F7 ou 9 ?
18:19 Bon, j'ai eu 4 ans d'histoire.
18:21 Mais ça a équilibré.
18:23 Jean-Michel Nietzsche.
18:24 Je vais te vous voyer à partir de dorénavant.
18:26 Tu ferais bien.
18:27 Un peu de respect pour les générations intellectuelles.
18:29 Monsieur Jerem Star, excusez-moi.
18:31 Non, non, mais du coup, voilà.
18:32 En gros, je la fais courte.
18:33 Je trouve que ce sont des émissions qui sont dangereuses.
18:37 Reflètent une image de la femme qui n'est pas la bonne,
18:39 qui est sur-objetisée, hyper-sexualisée.
18:42 Les mômes ne se rendent pas compte de l'image qu'ils véhiculent.
18:47 Et alors, s'il y en a bien une qui se suis bien passée,
18:49 pour le dire, c'est que moi-même,
18:51 qui ai quand même fait une grosse connerie à l'époque où j'étais chez Coé,
18:53 où je montrais mon cul.
18:54 Oui, à chauffer des mecs en couple.
18:55 À chauffer des mecs en couple.
18:56 Mais même pas ça, parce que ça, c'était fake.
18:58 Mais c'était pas ça, c'est quand j'ai été là avec Greg David
19:00 à rouler des patins, à montrer mes nichons.
19:02 Enfin, voilà.
19:03 Ah ouais, non, mais alors toi, tu nous as fait des câtes en cours.
19:05 Très belle période de ma vie, celle-là.
19:07 Je peux te dire que j'étais bien d'agent chaque jour.
19:08 Bravo, super.
19:09 Et bien là, ça reste sur le net.
19:12 Je ne te dis pas comment, mais si c'était à refaire.
19:14 C'est pour ça que j'ai envie de dire à ces gamines, à ces gamins,
19:16 mais les gars, quand vous vous verrez, comme moi,
19:19 dix ans après, en train de bouger votre cul,
19:21 et de faire n'importe quoi dans une émission,
19:23 mais peut-être, peut-être allez-vous le regretter,
19:25 peut-être l'assumerez-vous, et je vous le souhaite, mais peut-être pas.
19:27 Je trouve que ça ne leur rend pas hommage.
19:29 Alors, je suis persuadée que la plupart de ces jeunes sont extrêmement sympathiques,
19:32 et loin d'être idiots,
19:33 et je trouve que c'est un peu le dîner de cons.
19:35 Et puis, putain, il y en a qui sont morts, bordel.
19:37 On en parle ou pas ?
19:39 Il y a un gosse qui s'est suicidé, qui s'appelle FX.
19:41 Il n'y a pas de suivi psychologique pour ces gosses-là.
19:43 Alors maintenant, c'est plus un système,
19:45 ils sont plus habitués, plus armés.
19:47 Mais quand même, tu vas me faire croire que dans l'eau,
19:49 il n'y en a pas un près qui déprime quand ils ne sont plus dans la lumière.
19:51 De toute façon, moi, si c'était moi, je te dis la vérité,
19:53 ce ne serait pas à l'antenne. Interdiction. Terminé.
19:55 Les producteurs de télé réalité ne devraient pas avoir de travail.
19:59 - Oh, carrément ?
20:01 - Ils ne devraient pas faire ça à la télé.
20:03 - Non, mais t'imagines le fric qu'ils se font, comment ils feraient sans ça ?
20:05 - C'est dégueulasse. Ils se font du fric sur le dos de ces pauvres mômes.
20:09 C'est dégueulasse. Je ne pourrais pas faire un parallèle,
20:11 mais je vais le faire quand même.
20:13 Je sens que ça va faire encore jaser.
20:15 Mais métaphoriquement, ça me fait quand même penser à une certaine forme de proxénétisme.
20:17 C'est-à-dire que vraiment, ils se font du blé sur le fric de ces pauvres gosses
20:23 qu'ils envoient au charbon comme as, en disant à la...
20:27 "Allez, faites-vous des choupes-à-choupes en...
20:29 Comment ça s'appelle, là ?
20:31 En swimming pool.
20:33 Montrez vos cuculs.
20:35 Faites l'amour dans les verroues, mais là, j'y connais rien."
20:39 - Ouais, bon, bref, tu vomis la téléréalité.
20:41 - Ah !
20:43 - Mais alors, comment ça se fait qu'on est amis ?
20:45 Je suis quand même reliée à ce milieu, malgré tout.
20:47 - Toujours un ami connard. Sache-le.
20:49 - Escroc ! Poulopon !
20:51 - Toujours, dans ma bande, il y a un connard.
20:55 Parce que toi, tu me fais rire parce que tu t'en es servi.
20:59 Et puis surtout, mais les gens maintenant le savent,
21:01 t'es d'une intelligence redoutable.
21:03 - Oh, merci !
21:05 - Mais ça, je te l'ai toujours dit depuis le départ.
21:07 - 19 ans de pilons, ma gueule !
21:09 - Je peux dire que c'est bien ancré.
21:11 - Oui, c'est vrai que je me posais la question,
21:13 parce que quand on a fait Fort Boyard et tout,
21:15 je me suis dit "Bon, elle va me mépriser,
21:17 je suis clairement pas de son monde".
21:19 - C'est le contraire.
21:21 Toi, t'avais quelque chose d'extrêmement cynique,
21:23 d'un brio absolu.
21:25 C'est-à-dire que tu te crées un univers
21:27 autour de la téléréalité, tu en bouffes,
21:29 tu es capable de nous revomir ça différemment,
21:31 tu t'en sers.
21:33 Bref, je trouve ça d'une malice,
21:35 mais incroyable.
21:37 Et puis avec cette volonté, moi, ce qui me touche,
21:39 c'est toi, cette volonté d'en être sortie à un moment.
21:41 Quand on s'est rencontré sur Fort Boyard,
21:43 je t'ai trouvé touchant.
21:45 Tu m'as raconté un peu ton parcours et tout,
21:47 puis t'es quelqu'un de gentil, quoi.
21:49 Et tout ce qui a pu t'arriver, là, ces derniers temps,
21:51 moi, je t'ai envoyé des textos,
21:53 moi, déjà, il n'y a pas une seconde
21:55 où le doute s'est installé,
21:57 je trouve ça absolument dégueulasse.
21:59 Je trouve que tu es en train de payer les pots cassés
22:01 de tout ce qui a pu se passer avant,
22:03 par exemple, sur C8 ou ailleurs.
22:05 Je trouve que la façon dont tu t'es fait remercier
22:07 par la chaîne est absolument pas justifiée.
22:09 Je trouve que t'as manqué de soutien,
22:11 et je te trouve très solide, mon chat.
22:13 Non, non, mais vraiment,
22:15 je te trouve très solide,
22:17 parce que je me suis inquiétée pour toi,
22:19 et que ce que t'as vécu est absolument sordide.
22:21 Donc je te félicite de te relever,
22:23 et je te remercie de t'avoir suivi.
22:25 C'est absolument sordide,
22:27 donc je te félicite de te relever,
22:29 je te trouve hyper courageux.
22:31 T'as pleuré !
22:33 J'en crache mon poivre.
22:35 Non, mais t'es un mec super,
22:37 je suis très contente que tu te relèves,
22:39 et j'ai hâte que les gens viennent
22:41 s'excuser auprès de toi.
22:43 Mais vraiment, j'ai hâte.
22:45 Je serai là, je vais filmer.
22:47 J'ai tellement hâte.
22:49 Je vais faire un boomerang, tais-toi.
22:51 Regarde-moi.
22:53 Je sais que t'as un avis très tranché
22:55 sur la télé-réalité,
22:57 c'est pas du tout ton monde,
22:59 et pourtant tu fais des placements de produits.
23:01 Avec le même agent que les candidats
23:03 de télé-réalité chez Naïvens.
23:05 Oui, parce qu'il y en a qui sont foutus de ma gueule.
23:07 Non mais ça c'est pas tant le truc, moi aussi j'en fais.
23:09 A un moment, si tu veux,
23:11 je rencontre Magali,
23:13 la meuf qui s'occupe des gens de télé-réalité,
23:15 mais moi je m'en fous qu'elle s'occupe
23:17 des gens de télé-réalité, c'est ma pote à la base.
23:19 Je savais même pas qu'elle faisait ça.
23:21 J'ai vu ton avis sur la question,
23:23 tes propos sur la télé-réalité en général,
23:25 te voir avec des produits de blanchiment dentaire
23:27 et de thé détox.
23:29 T'as vu la taille de mes dents, ça me coûterait un max.
23:31 On dirait un écureuil.
23:33 Non mais oui, je sais, j'avoue.
23:35 Les produits, les thé détox, surtout que je t'ai vu à l'œuvre
23:37 lors d'un repas en train de faire tes placements.
23:39 Tu sais en plus pas du tout t'y prendre.
23:41 J'ai fait un apéro, je me suis dit "putain Jérémie,
23:43 j'ai pas eu le temps de faire mes placements".
23:45 J'ai fait mes placements chez toi avant l'apéro.
23:47 Très bel apéro, charcuterie.
23:49 J'ai pas préparé pendant trois jours.
23:51 La charcuterie, le fromage, mon intestin dit merde.
23:53 C'est le cas de le dire.
23:55 Écoute, t'as pas tort.
23:57 Je sais pas quoi te dire là-dessus parce que
23:59 oui, peut-être que les gens puissent dire
24:01 "les gars, je m'en fous, ça me fait de l'oseille
24:03 et j'avais besoin de thunes".
24:05 Et je sais quoi, il faut faire quoi ? Il faut s'excuser ?
24:07 Ah bon ? Déso ?
24:09 Désolée.
24:11 On veut des arguments ? Excuses-toi auprès des gens.
24:13 Putain, t'imagines le rhum.
24:15 C'est le monde dans lequel on vit.
24:17 Il faut justifier sur tout ma cocotte.
24:19 Il faut justifier sur tout.
24:21 Je suis désolée d'avoir fait
24:23 des placements avec des thés aux fruits rouges
24:25 alors que
24:27 Alice, alors que
24:29 Alice des Anges 14
24:31 en fait aussi. Déso.
24:33 On va clôturer rapidement
24:35 ce volet télé-réalité.
24:37 Mais il y a quand même aussi une autre candidate animatrice
24:39 plutôt, avec qui t'as eu des soucis.
24:41 Tu as traité Ayan de miche-to.
24:43 Alors, t'as encore valu
24:45 le courrier d'avocat.
24:47 Je ne sais même pas où ça en est, cette histoire.
24:49 Elle est mal partie, la bichette, parce que
24:51 bon,
24:53 elle est mal partie. Il n'y a pas de quoi.
24:55 Mais même le propre avocat, je crois, d'Ayan,
24:57 avait appelé mon avocat en disant qu'il n'y avait pas
24:59 grand-chose à faire.
25:01 Mais je ne lui en veux pas du tout.
25:03 Ça serait plutôt elle de t'en vouloir.
25:05 Tu l'as traite sur un plateau de miche-to.
25:07 Mais non, je ne la traite pas. En plus, miche-to,
25:09 je crois que dans une certaine langue, ça veut dire "coucou", ça va.
25:11 Elle a une justification à tout.
25:13 Elle est bouffe au lieu de raconter
25:15 des sornettes.
25:17 Honnêtement, les gens sont...
25:19 - Excuse-toi.
25:21 - Ah bon, alors je m'excuse. Il faut s'excuser
25:23 pour tout, maintenant.
25:25 Ma petite poulette Ayem, je suis désolée
25:27 si ça t'a... - J'adore ce que c'est devenu
25:29 le confessionnel, ici, on lave tous ses péchés.
25:31 - C'est dur. Je suis désolée
25:33 si ça t'a blessée.
25:35 - Mais c'est sincère ? - Ah oui, oui.
25:37 Ah non, non, c'est sincère. Non, non, parce que
25:39 si ça blesse les gens, ça, c'est pas cool.
25:41 Ça allait ?
25:43 - Oui, ça va. Mais c'est sincère, non ?
25:45 - Non, mais c'est sincère, bien sûr. Tu me connais, je le fais pas.
25:47 - T'es sûre ? - Mais dis donc, je suis sympa, hein.
25:49 - Bah ouais, mais bon... - Parce que t'as pas peur d'homme,
25:51 putain.
25:53 Mais non, mais mince, quoi, les gars.
25:55 - Autre personne évoluant dans le milieu
25:57 de la télé-réalité, Moundir.
25:59 Tu connais sans doute cette émission de survie sur W9,
26:01 Moundir et les apprentis aventuriers.
26:03 - Oh putain. J'ai jamais
26:05 regardé, mais je sais que ça existe, ouais.
26:07 Ça existe encore ? - Oui, ça existe encore.
26:09 - Moundir a dit de toi...
26:11 Bon, ça remonte à un petit moment, mais c'est moi que je t'ai pas vu réagir
26:13 à ce sujet, donc moi, je relance.
26:15 - Vas-y, vas-y. - Que tu étais une menteuse.
26:17 En gros, tu n'avais jamais grandi en cité.
26:19 Tu avais juste une carrière d'attitude à la télé.
26:21 - Pourquoi il a dit ça ? Quand ?
26:23 - Je sais plus. Il avait... Vous aviez dû avoir
26:25 une polémique, encore. T'avais dû le clasher ou je sais plus trop quoi.
26:27 Bon, bref, j'ai lu une interview où il disait ça.
26:29 Donc, est-ce que tu nous mens ?
26:31 - Bah, écoute, non.
26:33 - T'excuses-toi. - Ah non,
26:35 j'en ai marre ! Non, mais là, j'ai même pas envie de réagir à ça.
26:37 Tellement la personne
26:39 n'existe pas.
26:41 Mais non, mais je veux dire,
26:43 je ne la connais pas. Quant à ça,
26:45 qu'est-ce que je réagisse à ça ? Il faut que tout le monde me connaisse.
26:47 - Mais tu viens d'une cité ? - Mais tout le monde peut...
26:49 Non, pas d'une cité, mais j'ai grandi en banlieue.
26:51 Je n'ai jamais dit que j'avais grandi en cité.
26:53 J'ai grandi en pavillon en banlieue.
26:55 Mais tout le monde le sait. - Dans un château
26:57 quatre étoiles. - Oui, voilà. Je parle en verlan,
26:59 mais moi, j'ai grandi avec des gens qui parlent en verlan.
27:01 - Vous avez récemment décidé de participer à The Island
27:03 et à Danse avec les St...
27:05 Ah non, Danse avec les St... - Ah non, ils m'ont pas proposé !
27:07 - Non, ils m'ont pas proposé ! - Bah, appelez-moi !
27:09 - Ah, t'aimerais bien.
27:11 - Bah, je sais pas. Pourquoi pas ? Par contre,
27:13 The Island, mais hors de question. - Mais pourquoi ?
27:15 - Mais ça va pas, non ? - Pourquoi ?
27:17 - Mais parce que c'est de la télé-réalité, frérot.
27:19 On va pas aller me filmer en train de bouffer
27:21 des insectes en maillot
27:23 toute la journée,
27:25 en train de m'embrouiller avec, je sais pas quoi,
27:27 Pierre, Paul,
27:29 c'est tout ce que je déteste.
27:31 - Effectivement, c'est vrai qu'après, avoir quitté TPMP
27:33 et finir dans The Island, ça aurait pas été très logique.
27:35 Tu aurais pu t'aventurer
27:37 dans un terrain un peu plus glissant, puisque t'as eu une proposition
27:39 un petit peu originale, après avoir quitté TPMP,
27:41 Jacqui et Michel,
27:43 dans le porno,
27:45 ils t'ont proposé, ils t'ont démarché sur Twitter,
27:47 de manière publique.
27:49 Est-ce que tu as hésité ?
27:51 - Non, mais...
27:53 Imagine ! Imagine,
27:57 je t'ai dit oui !
27:59 - Ressaisis-toi, s'il te plaît, relais de fond, on ne voit pas ta tête.
28:01 Je veux voir si t'es sincère, là.
28:03 - Enfin, j'étais con, quoi !
28:05 Jérémy ! - Boule de pied !
28:07 - Mais ça va pas ! - Mais pourquoi ?
28:09 - Mais pourquoi ? Et pourquoi ?
28:11 Me demande-t-il !
28:13 Catin des bois ! Mais parce que je n'ai pas
28:15 envie d'aller
28:17 faire ça ! Enfin...
28:19 Non mais y'a même pas de débat, on est sur un débat, l'autre,
28:21 quasiment. Non, mais non ! La réponse a été assez
28:23 naturellement "non, merci". - T'es sûre ?
28:25 - Oui, oui.
28:27 - J'essaie, tu sais, de creuser,
28:31 mais bon. On va évoquer un sujet qui risque
28:33 de t'agacer, mais balèque, je le tente.
28:35 Bouba !
28:37 - Oh là là, j'adore ! - Alors, y'a eu
28:39 un clash, ça aussi, je l'ai retrouvé.
28:41 - Il m'en a ramené une ! - Ah, encore ? Bon.
28:43 Moi, celui, en tout cas, dont je me souviens, c'était sur Instagram.
28:45 - On s'en bat les couilles, c'est ça ?
28:47 - En gros, voilà, il avait commenté une de tes publications,
28:49 je sais plus trop, et tu l'avais répondu
28:51 "écoute, si tu t'en bats tant les couilles que ça, pourquoi
28:53 tu commentes ?" Ce à quoi il t'avait répondu
28:55 "on se tape des barres sur ta gueule, casse-toi
28:57 de la clocharde".
28:59 - Poésie. - Remarque, t'as percé.
29:01 Vaut mieux se faire clasher par Bouba que
29:03 par Géraldine Maillet, mais bon.
29:05 - Mais toi, tous mes potes
29:07 m'ont dit "ah, trop
29:09 la classe, tu t'es fait clasher par
29:11 Bouba". Et ouais, c'est la classe.
29:13 - Oh ! - Écoute,
29:15 mais non, mais moi, quoi qu'ils disent,
29:17 ce jeune homme,
29:19 pour moi, c'est un des plus doués de sa génération.
29:21 Donc vraiment, ça me passe au-dessus.
29:23 Effectivement, si tu t'en bats les couilles,
29:25 pourquoi tu commentes ? Pourquoi tu re-re-commentes
29:27 ce que je te dis ? C'est que tu t'en bats pas forcément
29:29 les couilles. C'est pas méchant, faut pas le
29:31 prendre au point degré. Après, j'ai pas beaucoup lu,
29:33 mais c'est tous ces espèces de gens, après
29:35 "ouais, t'as eu du sale pute", machin.
29:37 Mais ça m'amuse, si vous saviez.
29:39 Et en attendant, ce mec qui était venu
29:41 à plusieurs reprises dans "Touche pas à mon poste",
29:43 enfin, ce mec, cet artiste, était
29:45 bien content que je l'encense,
29:47 lui qui est si peu invité, alors que
29:49 c'est le rappeur numéro un, le mec est quand même très peu invité,
29:51 c'est ça qui est fou.
29:53 Il était ravi qu'à l'époque, je
29:55 lui dise tout le bien que je pensais de son album.
29:57 Et là,
29:59 il s'en battait pas les couilles, apparemment.
30:01 Je me fous qu'il me déteste, qu'il me claque,
30:03 qu'il me meurt, se tape des barres, machin.
30:05 Amuse-toi, mon ami. Moi, j'écoute
30:07 ton album avec grande passion.
30:09 Voilà, surtout "Centurion". - On va revenir
30:11 rapidement sur cette interview de Pharrell Williams.
30:13 - Ah ! Mon chef-d'oeuvre !
30:15 - Ta gloire. - Ma gloire.
30:17 - Bon, je pense que tout le monde
30:19 a entendu parler de cette vidéo,
30:21 de cette interview, dont tu
30:23 lui posais des questions affalées
30:25 sur un canapé. - En fait, pas tant que ça.
30:27 - Prête à se faire, limite, secouer.
30:29 - N'importe quoi. - On aurait dit que c'était
30:31 de la drague. - Ben non. - Qu'est-ce qui s'est
30:33 passé ? Elle a tellement été parodiée.
30:35 - Cette interview, que c'était une mauvaise
30:37 interview, n'était pas
30:39 censée diffuser et a été diffusée
30:41 malencontreusement. C'est une connasse
30:43 qui me détestait à Virgin,
30:45 et qui m'a avoué que c'est elle qui avait dû diffuser la...
30:47 - Oh putain, merde ! - Ouais, ouais, elle est venue me voir et tout,
30:49 deux jours après. C'est la seule fois
30:51 de ma vie où ma mère a pleuré d'un truc.
30:53 - Ah ouais ? - Ouais, ouais, parce qu'elle a vu tout ce que
30:55 j'avais pris dans la gueule et ça l'a fait pleurer. Donc ça...
30:57 - Mais pourquoi t'étais dans une attitude comme celle-ci ?
30:59 - Y a pas d'attitude, en fait. Quand tu regardes la vidéo, y a pas
31:01 d'attitude. Je suis pas du tout affalée. En fait,
31:03 mais pas du tout. Quand tu regardes la vidéo, là, je suis pas
31:05 affalée. Je suis pas comme ça, hein. Je suis pas comme ça du tout.
31:07 Quand je suis assise, je fais comme ça. En plus, je suis en chemise jusque-là, machin.
31:10 - Tu avais bu ? - Non, mais pourquoi veux-tu ?
31:12 - Non, je sais pas. - J'aurais dû. Deux choses. Premièrement,
31:14 on se rend compte, là, je vois avec le mouvement
31:16 #MeToo, que je ferais
31:18 cette erreur-là aujourd'hui.
31:20 Jamais je n'aurais subi
31:22 autant de... - Haine. - De haine.
31:24 Parce que les gens... C'est du sexisme, en fait,
31:26 ce qui s'est passé. C'est qu'à partir du moment où tu te tiens mal sur un canapé,
31:28 ça veut dire que tu vas sucer la bite du mec.
31:30 Bah non. Ça, ça peut être du sexisme.
31:32 Donc, ça, c'est formidable. Les gens
31:34 s'en rendent compte maintenant. Ça me fait une belle jambe.
31:36 Parce qu'il y a des gens, maintenant, qui me disent "Ah, je me souviens,
31:38 je me rends compte que j'étais mal jugée, parce qu'en fait, j'ai eu un comportement sexiste."
31:41 Ça a détruit ma carrière, quand même, cette histoire.
31:43 - Bah, détruit, non. - Bah, un peu, hein, quand même.
31:45 - Ah non, t'es encore là. - Ouais, mais ça,
31:47 ça lui a foutu un sacré coup, hein.
31:49 Ah, j'en suis pris plein la gueule.
31:51 Ça, ça a été dur. Là, il y a un moment où tu te dis
31:53 "C'est pas possible, quoi." Pour une interview.
31:55 Non mais attends, tu vois, tu vois.
31:57 Pour une interview mauvaise.
31:59 Les déferlements, les trucs. Mais le sexisme,
32:01 dans ma propre émission, ATP, MP,
32:03 dans ma propre émission, mes propres camarades
32:06 qui me lynchent. - Ah ouais ?
32:08 - Parce que là, et qu'on me dit dans ma propre émission
32:10 "Ouais, t'as eu un comportement de pute,
32:13 mais toi, t'es d'une misogynie,
32:15 d'un sexisme sans nom, en fait."
32:17 Mais j'aimerais bien le revoir, du coup.
32:19 - Bah, j'imagine bien, t'as qu'à te foutre en couple avec, non ?
32:21 Médiatiquement, c'est hyper bankébol, Farrell Williams.
32:24 - Ça pourrait bien marcher.
32:26 Mais j'aimerais bien le revoir, finir ce qu'on a commencé, tu vois.
32:28 - T'as dit le ?
32:30 - Bah, c'est-à-dire qu'on est quand même sur un loupé.
32:31 - D'un point de vue sentimental, un petit peu compliqué,
32:34 tu es tombée récemment sur des peaux pourries.
32:37 - Ça fait un moment. Alors, y a eu Cut Killer, très sympa, etc.
32:41 Bon, qui a dit je sais pas quoi, la dernière fois.
32:43 Mais ça, c'est pareil. Moi, je réagis pas, parce que
32:45 tu peux aisément, via les photos, via Google et tout,
32:49 vérifier maintenant le nombre d'années.
32:51 Enfin, tu vois, je sais pas pourquoi il a dit 2 ans, alors que...
32:53 - Ah oui, la durée de couple, ouais. - Ouais.
32:55 On s'en fout, peu importe. Ça, c'était une belle histoire.
32:57 Moi, je ne veux pas la salir. Ouais, ces derniers temps,
32:59 j'ai des histoires un peu foireuses, mais je pense que c'est
33:01 complètement de ma faute, en fait. C'est moi qui suis pas attirée
33:04 par les bonnes personnes. Mais je n'en dis pas plus,
33:07 à part que, comme ce que j'ai dit chez ton camarade Thierry Ardisson,
33:11 je mise beaucoup sur l'été. J'aimerais rencontrer l'amour cet été.
33:16 - C'est pas trop le moment, mais en général, l'été, tout est éphémère.
33:18 - Bah, moi, l'été, je cartonne. - Ah bon ?
33:20 Bah oui, tu m'étonnes, les rustines à l'air sur les plages.
33:22 - C'est peut-être ça. - Sans ma casque, ils font la queue.
33:25 Autant l'hiver, je fais chou blanc, autant l'été, ça marche mieux.
33:28 Ah non, alors me taper un pompier, je ferais trop de complexes,
33:30 ils sont trop beaux. Présente-moi un moche, comme ça,
33:32 je complexerais moins et je serais fière d'être avec un pompier.
33:34 - Ah bon ? - Un gros. Moi, j'aime les gros.
33:36 - Ah bon ? - Moi, j'aime les gros. Pardon.
33:38 C'est moi qui ai à la base un problème avec les garçons, de base.
33:41 - Alors justement, pourquoi ne pas te mettre fille ?
33:44 - J'ai fait aussi. - Donc, t'as déjà collé des timbres ?
33:47 - Ouais. Collé des timbres. - Mais raconte, mais comment ?
33:51 - Non, mais je vais pas en parler trop, trop, ça aussi, c'est ma vie privée.
33:53 - Ah bon ? - Mais j'ai jamais eu de problème à dire
33:55 que j'avais parfois fait l'amour avec des femmes.
33:57 Je sais pas si c'est de la bisexualité, je sais pas comment,
34:00 mais j'ai fait l'amour avec des femmes, ouais, mais y a pas de...
34:03 J'ai pas de tabou avec ça.
34:05 - Tiens, par exemple, si tu devais me donner trois noms
34:07 de personnalités féminines, actrices ou peu importe,
34:10 ou du PAF, qui te font fantasmer.
34:13 - Ali Berry, je suis amoureuse. - Al Berry.
34:15 - Oui, je dis Ali. - Oui.
34:17 - Al Berry, je suis amoureuse, mais vraiment. - D'accord.
34:19 - Je pense qu'elle ne le sait pas. - Elle le sait, elle regardera cette vidéo.
34:21 - J'ai des sentiments très profonds.
34:23 Voilà. - C'est vrai ?
34:24 - Ah là là, mais tu peux pas savoir, je la trouve...
34:26 Je sais pas, elle me...
34:28 Voilà, celle où je pourrais tomber amoureuse, c'est...
34:31 C'est un peu gênant, parce qu'en plus, je l'ai déjà rencontrée,
34:33 mais Adèle Axeloupoulos. - Ah oui.
34:35 - La vie d'Adèle. - Putain, non, mais au-delà de la vie d'Adèle,
34:37 c'est que je trouve que c'est la plus belle fille du monde, quasiment.
34:42 Enfin, une des plus belles filles du monde.
34:44 Je la trouve... Tout.
34:46 Elle me plaît. Genre, Agathe Auproux.
34:48 - Ah !
34:49 - Alors elle, pour le coup, on est plus sur quelque chose
34:52 qui serait peut-être un peu plus physique.
34:54 - Oh putain !
34:55 (rires)
34:57 Mais c'est vrai qu'en plus, avec ses lunettes,
34:59 elle fait très secrétaire coquine.
35:01 - Mais je pense que ça, c'est de la vie de la France entière.
35:03 Nous sommes tous à peu près d'accord que c'est une femme
35:07 tout à fait... Qui plaît beaucoup à la majorité d'entre nous.
35:10 - Donc tu veux te la pécho, te la serrer.
35:12 - Si d'aventure, un resto serait organisé...
35:16 Non, non, mais en plus, je...
35:17 - Non, mais je peux m'occuper de l'organisation.
35:19 - Non, non, mais en plus, on s'envoie des textos.
35:21 On se connaît, on s'adore.
35:22 - Des sextos ?
35:23 - Non, des textos.
35:24 Elle est absolument charmante et très intelligente.
35:26 Je l'aime beaucoup, Agathe.
35:27 Mais c'est vrai qu'elle est tout à fait jolie, quoi.
35:29 Vraiment.
35:30 C'est un fantasme, cette fille.
35:31 C'est marrant parce qu'elle est...
35:32 Je trouve qu'elle représente le fantasme
35:34 de bon nombre d'entre nous.
35:36 Effectivement, ce petit...
35:37 Moi, si tu veux, je l'imagine...
35:39 On va terminer comme ça,
35:40 puisque tu veux un peu du croustillant.
35:42 Je l'imagine en grande soquette,
35:44 avec une petite jupe.
35:46 C'est vrai.
35:49 Et ses lunettes.
35:50 Et je l'imagine...
35:51 - Nue ?
35:52 - Ça peut...
35:54 - Sous la jupe ?
35:55 - Non, mais...
35:56 En tout cas, je l'imagine.
35:58 Beaucoup.
35:59 - Oh, bordel !
36:02 - Non, non, non, mais je...
36:03 Voilà.
36:04 Je la trouve vraiment, vraiment,
36:06 extrêmement attirante.
36:08 Mais quel petit catin, celui-là !
36:10 - Je suis ravi !
36:11 - Il est venu dans mon interview,
36:12 elle a pas sa langue dans sa poche.
36:13 Ça n'a qu'à retenir, louloute !
36:15 - Il est fou, celui-là !
36:16 - Et on se boirait pas une petite bouteille d'eau,
36:18 pour fêter ça ?
36:19 - Allez !
36:20 Il va me mettre dans la merde, ce petit con.
36:22 - En tout cas, ça fait plaisir,
36:24 de voir une femme libérée.
36:26 - Oui, libre et libérée.
36:28 - On peut dire que tu l'es, pour le coup, réellement.
36:30 Notamment lorsque tu as des rapports
36:33 dans les avions,
36:34 dans les voitures de ton grand-père.
36:36 Bon, tous ces trucs.
36:37 J'ai l'impression que toi, le sexe,
36:39 il n'y a pas d'endroit,
36:40 c'est un petit peu partout,
36:41 au moment où tu le décides.
36:42 - Moi, j'aime l'audace,
36:43 et j'aime surtout le voyage.
36:45 Donc, quand on peut allier l'utile à l'agréable,
36:48 moi, c'est vrai que je suis moins sur du lit.
36:50 - Agathe, si tu nous regardes,
36:52 réserve-lui un aller-retour,
36:53 easy-jet, peu importe,
36:54 n'importe quel avion,
36:55 du moment qu'il y a des chiottes.
36:57 - C'est ça, oui, quand même,
36:58 parce qu'il faut un petit peu,
36:59 il faut de la prise.
37:00 - On va parler alors de tes combats, à présent,
37:02 puisque tu as quand même des causes
37:03 qui te tiennent à cœur,
37:04 et surtout des causes, pour le coup, vécues.
37:07 La première, c'est donc,
37:09 on en parlait déjà tout à l'heure,
37:10 l'homosexualité, l'homophobie, plus particulièrement.
37:13 Voilà, tu es très investie pour la cause gay.
37:16 Pourquoi ?
37:17 - Pourquoi ? Parce que...
37:19 Oh, alors là, c'est marrant.
37:21 - Ça m'arrange bien, hein ?
37:22 - Ouais, ouais, ouais.
37:23 - Tu es de bonne !
37:24 - Écoute, depuis toute petite.
37:26 Déjà, j'ai grandi avec des parents merveilleux
37:28 dont j'ai entendu des discours
37:32 qui rythmaient les dîners familiaux,
37:35 emprunts à beaucoup de tolérance.
37:38 Ils m'ont toujours élevée
37:40 dans l'amour de la différence.
37:43 L'homophobie, je le combat, à ma manière,
37:45 mais depuis très longtemps.
37:46 Et il y a notamment cette association,
37:49 donc je me suis rapprochée un peu ces derniers temps,
37:52 qui s'appelle Le Refuge,
37:53 et que je trouve merveilleuse,
37:54 parce que de reloger des jeunes
37:56 qui se font exclure de chez eux,
37:58 parce qu'ils sont homosexuels,
38:00 là, ils apportent une solution concrète.
38:03 - Concrète, ouais.
38:04 - Et c'est assez jeune.
38:05 J'y suis allée quelques fois,
38:06 faire cette permanence où on parle avec les jeunes,
38:09 notamment, évidemment, après la polémique,
38:11 mais même encore après.
38:12 - Si tu devais t'adresser aux homophobes,
38:14 qu'est-ce que tu aurais à leur dire ?
38:17 - Que je ne comprends pas ce qui s'est passé dans leur vie
38:20 pour que leur cœur soit autant rempli de haine
38:23 et d'intolérance.
38:24 Je pense que quand t'es homophobe,
38:25 c'est parce que c'est quelque chose en toi qui va pas.
38:28 Peut-être que ça leur renvoie à leur propre frustration,
38:31 j'en sais rien,
38:32 moi, je ne suis pas en colère.
38:35 J'aimerais qu'on puisse se parler tous ensemble,
38:37 j'aimerais qu'ils puissent rencontrer des jeunes ou des vieux,
38:40 peu importe, homosexuels,
38:42 et qu'ils nous expliquent pourquoi ce qui leur fait peur là-dedans,
38:45 ce qui les dégoûte, ce qu'ils ne comprennent pas.
38:47 Qu'est-ce qui s'est passé dans leur vie
38:48 pour que d'imaginer deux hommes en train de faire l'amour
38:51 ou deux femmes en train de faire l'amour,
38:53 ça soit si épidermique pour eux ?
38:55 Ça m'intéresserait d'aller rencontrer des gens qui sont homophobes
38:57 parce que je me dis qu'il n'y a pas de dialogue impossible.
38:59 J'y crois pas, je suis beaucoup trop humaniste pour ça.
39:01 Et moi, je te félicite de faire ce que tu fais,
39:03 t'es suivi par beaucoup.
39:04 Tu sais, je ne fais rien, je suis juste moi-même
39:06 et c'est souvent ce que je dis aux jeunes,
39:07 j'ai décidé d'être libre.
39:09 Voilà.
39:10 Et justement, toi, tu as peut-être aussi des conseils
39:13 pour les jeunes qui nous regardent.
39:14 Il faut faire un choix.
39:15 À un moment, soit vous décidez de ne pas vivre votre vie
39:20 comme vous l'entendez, comme vous le méritez.
39:23 Soit vous prenez ce choix-là.
39:25 Ce choix-là, il n'est pas le bon,
39:26 parce que vous serez malheureux longtemps
39:29 et de plus en plus.
39:30 Soit vous décidez, et ce n'est pas simple,
39:33 j'en ai conscience, de vous libérer
39:36 et de dire quelque chose que vous ne devriez même pas dire finalement,
39:39 ne devriez même pas avoir à vous justifier.
39:41 Mais notre société un peu pourrie, un peu archaïque,
39:44 malheureusement, nécessite que vous soyez obligés de le faire.
39:47 Faites-le pour deux raisons.
39:48 Faites-le pour vous d'abord, et faites-le aussi
39:51 pour dire merde aussi un peu à cette société archaïque.
39:54 Et puis, soyez honnête, soyez honnête avec vous.
39:57 Et surtout, votre sexualité ne vous définit pas.
40:00 Et puis, si jamais votre famille, vos amis vous rejettent
40:04 parce que vous êtes ce que vous êtes,
40:07 et que vous êtes merveilleux,
40:08 il y a des associations qui peuvent vous aider.
40:11 Et nous, on ne sera pas loin pour vous récupérer.
40:14 Voilà.
40:15 Très beau message.
40:16 Autre combat, l'endométriose.
40:18 Une maladie terrible, dont on entend de plus en plus parler en ce moment.
40:22 C'est le moment où je peux chialer.
40:24 Oui, voilà.
40:26 Alors, Nétitia Milot, toi,
40:30 dans un autre registre aussi, une candidate de tête réalité.
40:33 Tant mieux, je fais un petit ça.
40:34 Un petit peu partout.
40:35 Julia Barédez, qui en a parlé aussi.
40:37 Bravo.
40:38 C'est une maladie qui n'était pas très connue, en tout cas médiatiquement.
40:42 Moi, je l'ai découverte, franchement, sans rire, depuis que vous parlez.
40:45 Donc, tu vois, ça sert à quelque chose.
40:47 Alors déjà, qu'est-ce donc cette maladie ?
40:49 Si tu pouvais nous l'expliquer.
40:50 C'est une maladie qui, en fait, c'est des nodules ou des kystes.
40:53 C'est à l'intérieur de l'utérus.
40:55 Et voilà, qui peuvent éclater ou pas, mais donc qui empêchent l'utérus de bien fonctionner.
40:59 Qui provoquent des règles très abondantes et très douloureuses.
41:03 D'accord ? Grosso.
41:04 Et qui peuvent aussi, à terme, impacter, malheureusement, sur la fertilité d'une jeune fille.
41:09 Cette maladie, elle peut se découvrir lors des règles, effectivement, à l'adolescence, mais aussi bien plus tard.
41:14 Cette maladie est aussi une maladie qui peut s'étendre.
41:16 Par exemple, moi, j'en ai partout dans les jambes, sur la vessie et tout.
41:18 Ça peut s'étendre un peu partout dans le corps.
41:20 Ça provoque surtout des douleurs intolérables et qui sont handicapantes.
41:26 Ça touche une femme sur dix.
41:29 Autant ?
41:30 Oui. Pour être très honnête, j'avais pas trop envie d'en parler, au début.
41:33 Moi, j'ai contracté ça vers l'âge de 30 ans. J'avais 30 ou 31 ans.
41:36 On n'arrêtait pas de me poser la question, "on touche pas à mon poste tout le temps, tout le temps,
41:39 et pourquoi t'as pas d'enfants, et pourquoi t'as pas d'enfants ?"
41:41 Et toi, "bah putain, parce que je peux pas en avoir, en fait."
41:43 Et à un moment, c'est sorti un soir tout seul.
41:44 Et pour le coup, c'est grâce à Capucine Hanave.
41:47 Capu était à côté de moi ce soir-là, pendant l'émission.
41:49 Capu, je lui avais confié mes problèmes de santé.
41:52 Elle a toujours été d'une gentillesse incroyable, cette gamine.
41:55 Et on s'est tenus la main, elle m'a dit "mais vas-y, dis-le."
41:58 Comme ça. Et putain, elle a eu raison.
42:00 Parce que résultat, ça a aidé plein de gens.
42:02 Oui, j'ai eu des milliers et des milliers de messages de femmes qui ont cette maladie.
42:06 Puisque je te le rappelle, ça touche une femme sur dix.
42:08 Qui m'ont dit "mais merci d'en avoir parlé."
42:10 Et là, je me suis dit "bah dis donc, tant qu'à faire, on va en parler souvent, maintenant."
42:12 Les filles, dès que vous avez vos règles, que vous sentez que c'est beaucoup trop douloureux,
42:16 allez voir un bon gynéco et voyez si c'est pas cette saloperie qui vous tombe sur le pif.
42:20 Parce que plus tôt c'est traité, mieux c'est, évidemment.
42:23 Parce que c'est des douleurs, attention, tu t'évanouis, mais tu peux pas savoir.
42:28 Donc, comme j'ai dit dans pas mal d'interviews, mais je vais le redire, c'est important,
42:31 surtout que là, il y a des jeunes qui nous regardent.
42:33 Prenez une journée.
42:35 N'ayez pas peur de dire que c'est une maladie, en fait.
42:37 C'est pas les mecs qui vont "elle a ses règles, elle gueule."
42:40 Non. Vous, vous avez une maladie, ça s'appelle l'endométriose.
42:42 Si vous avez trop trop mal, vous n'allez pas en cours, vous n'allez pas au travail,
42:45 vous posez une journée, d'accord ? C'est important. Prenez soin de vous.
42:48 Faites pas de la connerie que moi j'ai faite d'aller faire des émissions sous crise d'endo et tout,
42:52 parce qu'après c'est pas une journée pour s'en remettre, c'est trois jours.
42:55 Donc faites attention, voyez un bon gynéco le plus tôt possible et faites des analyses.
42:59 Moi j'en souffre 20 jours par mois. Pas que quand j'ai mes règles.
43:03 Moi j'ai mal avant, pendant, après.
43:05 Pour te dire la vérité, là je suis en crise. J'ai mal.
43:09 Depuis hier. Ah non parce que je prends des médocs.
43:12 Mais je suis en crise. En crise, crise, crise.
43:15 Donc toi tu ne peux pas avoir d'enfant ?
43:17 Non. C'est fini pour moi. Voilà. C'est le drame de ma vie ça.
43:22 Et tu voulais en avoir ?
43:23 Ouais ouais. Ah moi c'était mon rêve. C'était mon rêve.
43:28 Et je vais adopter. Y a d'autres solutions mais...
43:31 Alors adopter c'est en cours ?
43:33 Ouais c'est en cours, c'est long. C'est long, c'est long mais...
43:37 Donc là ça y est tu es prête à avoir un enfant ?
43:40 Ouais.
43:41 Tu as fait les démarches ?
43:42 Je suis en train de faire les démarches. J'ai commencé les démarches.
43:44 Alors moi j'aimerais bien qu'il vienne du Maroc ce petit enfant
43:46 parce que j'ai un lien particulier avec le Maroc et...
43:49 Voilà. Avec cette clôture là.
43:51 Mais je suis en train de voir justement si c'est pas un peu trop compliqué.
43:54 Moi je m'en fous un peu d'où il vient.
43:56 Mais le truc c'est que j'aimerais bien qu'il vienne d'un pays
43:58 où je peux l'emmener facilement et un pays que je connais.
44:01 J'imagine que l'enjeu principal, tu l'as dit pour la fête des mères,
44:05 ta mère est gravement malade, c'est qu'elle le connaisse cet enfant.
44:08 Il faudrait qu'il arrive vite.
44:10 Avant que la vie fasse son travail quoi, d'emporter les gens.
44:16 Parfois c'est comme ça.
44:17 Mais j'en ai parlé, j'ai fait effectivement un texte sur ma maman.
44:21 J'avais envie, ça peut paraître un peu impudique,
44:23 mais moi j'en avais besoin.
44:25 J'avais besoin de parler de ça, j'avais besoin peut-être...
44:28 C'est peut-être un peu égoïste aussi, mais j'avais besoin qu'elle...
44:31 J'ai du mal à lui dire en face à ma mère à quel point je l'aime et tout.
44:35 Oui moi aussi.
44:36 On est tous un peu pareil je crois.
44:38 Moi je ne l'ai jamais dit, je n'y arrive pas.
44:40 Tu n'y arrives pas ?
44:41 Ah non.
44:42 Mais je n'aime même pas une fois ?
44:44 Pas réécrit mais...
44:45 Voilà.
44:46 En vrai c'est dur.
44:47 Alors qu'on le pense et vite il faut le faire quoi.
44:50 Tu vois parce que la vie passe et...
44:52 Mais c'est un peu pour ça que j'ai écrit ça.
44:54 Mais j'aimerais bien que cet enfant arrive avant qu'elle parte.
44:58 Donc il faudrait qu'il arrive vite.
44:59 En tout cas au milieu de toutes ces choses un petit peu négatives,
45:02 des projets quand même très réjouissants.
45:05 Alors déjà tu as lancé ton application WTF,
45:10 qui est l'abréviation de...
45:12 Women Tread Family.
45:14 Mais ça fait un peu le jeu de mots avec "what the fuck".
45:16 On a compris.
45:17 Oui c'est vrai qu'il y a des jeunes qui vont...
45:19 Donc disponible sur l'Apple Store, Android, partout, une application super.
45:22 Pour le coup des sujets très sociétaux, c'est de tout.
45:26 Du léger, du moins léger.
45:28 J'en ai en tête quelques-uns, dont un sur les règles.
45:33 Alors tu en sais quelque chose avec ta maladie.
45:35 Mais c'est vrai que tu as passé un coup de gueule sur ce tabou des règles.
45:39 Tu racontais une expérience avec un mec au lit et tout à coup tu attachais les draps.
45:43 Oui, mes aventures.
45:45 C'était effectivement lors de rapports sexuels avec un compagnon.
45:48 Les Anglais débarquent un peu trop tôt.
45:51 Il y a du sang.
45:53 Et que la réaction...
45:54 Tu es bête !
45:55 Et il y a eu du sang et le mec a réagi.
45:58 J'ai cru qu'il allait me coller une beigne et qu'il allait me virer de chez lui.
46:01 C'est vrai qu'il a dû être surpris.
46:03 Mais de là à mal réagir, une alaise et un matelas, ça se remplace.
46:06 Oui, mais tu sais, il y en a qui ne réagissent pas bien.
46:08 L'anecdote la pire, c'est quand je me suis retrouvée, ce que je dis dans le papier.
46:13 "Putain, dans ce bar où je suis là, tu es..."
46:16 En plus, tu as des tampons là, non ?
46:18 Tu n'as pas des tampons ?
46:19 Ah, Gazon, tu en as ?
46:20 Ah, Gazon, tu as un tampon !
46:22 Évidemment, toute bonne jeune femme se travaille avec un tampon.
46:25 Et bien, tu as une bonne petite...
46:27 Comme vous le voyez, les amis...
46:29 Moi, je trouve qu'on dirait des bonbons.
46:30 Voilà.
46:31 Mais c'est très coloré, l'emballage.
46:32 Ce serait bien que les tampons arrêtent de faire des emballages colorés.
46:35 Tu vas être d'accord avec moi, les filles qui sont avec moi au tournage.
46:38 Dans la salle ?
46:39 Dans la salle, tu es au bar.
46:40 Tu es dans un bar ou un resto, que sais-je, peu importe.
46:42 Tu veux aller aux toilettes.
46:43 Discrètement.
46:44 Non, mais tu mets ça dans ta main, ça dépasse.
46:46 Petite main, maxi tampon.
46:48 Donc du coup, ça se voit.
46:49 Donc tout le monde grille que tu vas au shot avec ton tampon.
46:51 Hashtag malaise.
46:52 C'est comme les boyards dans le soutien-gorge.
46:54 Tu vois, c'est chiant.
46:55 Mais ouais, tu sais quoi ?
46:56 Pourquoi est-ce qu'on cacherait notre tampon ?
46:58 Maintenant, moi, quand j'y vais, je fais comme ça.
47:00 "Salut, excusez-moi, je vais aux toilettes."
47:02 Ouais, là, ça tue la liberté, mon chat.
47:03 Ah, avec un tampon !
47:05 À un moment, ça suffit.
47:06 Raquel, ta copine que j'adore, Guérido,
47:08 elle a fait un truc génial chez Ardisson.
47:10 Elle a dit "Voilà, moi, j'ai taché ma chaise, j'ai mis mes règles et tout."
47:13 Ah, j'en ai beaucoup.
47:14 Ouais, ouais.
47:15 Mais moi, je trouve ça génial.
47:16 Faut que ça soit pas le tabou.
47:17 Faut que nos mères soient moins gênées de nous expliquer que les règles, c'est pas grave.
47:19 Et que nos petites sœurs, on les éduque en leur disant
47:21 "Les filles, tu vas dans un bar, t'as oublié un tampon, tu demandes..."
47:24 Enfin, ça va, pas de tabou.
47:25 T'as compris ?
47:26 Donc voilà.
47:27 Ouais, ouais, non mais c'est bon, tu vois.
47:29 Comme Chantal Lobby dans "Les Nuls", sur l'oreille.
47:31 En tout cas, ce modeste site et cette modeste application,
47:34 c'est surtout un média digital, bien sûr, féminin, décomplexé.
47:40 Les mecs qui sont gênés parce qu'on a nos règles,
47:42 je vous invite à acheter vous-même des tampons pour vos femmes.
47:45 Et surtout à vous faire tèj, parce que vous vous servez à rien, les gars.
47:48 Regardez cette merveille.
47:50 Ou alors vous les mettez dans...
47:52 Dans la tirelière.
47:53 Dans la tirelière, vous verrez, ça fait une nouvelle sensation.
47:55 Non, vraiment, les mecs qui sont gênés parce que leur meuf,
47:58 leurs règles sont des toccards, à mon sens.
48:01 Bisous !
48:03 D'autres projets, donc, également au théâtre à la rentrée, c'est ça ?
48:06 T'es dingue ou pas ? Ouais.
48:08 Alors ça, tu dois être contente.
48:09 Mais non, mais c'est complètement fou.
48:10 Puisque tu es déjà théâtrale de base.
48:12 Ouais, de base.
48:13 Alors là, tu te dis que ça va donner sur des planches.
48:15 Moi, ma première formation, j'étais comédienne pendant 15 ans,
48:18 quand j'étais jeune.
48:19 Et là, il se passe un truc fou.
48:21 C'est carrément le théâtre du gymnase, s'il te plaît.
48:24 C'est un lieu quand même...
48:26 Théâtre du gymnase, mise en scène par le grand Alain Saxe,
48:30 avec un casting complètement dingue.
48:33 Je viendrai.
48:34 T'as pas le choix, de toute façon.
48:36 Tu n'as pas le choix.
48:37 Mais moi, j'adore le théâtre, en plus.
48:38 Mon cœur.
48:39 Et ça...
48:40 C'est quand ? À la rentrée ?
48:41 Le 3 octobre.
48:42 Ça commence le 3 octobre à Paris, ensuite en tournée, j'imagine, en province.
48:46 Je sais pas, je suis en panique.
48:48 Ah non, voilà, je vais beaucoup travailler.
48:50 Je reviens à mes premiers amours, et j'espère que je ne serai pas trop ridicule.
48:54 Non, je pense pas.
48:55 Je pense que ce sera bien.
48:56 En tout cas, c'est bien.
48:58 Pourquoi tu ne fais pas du théâtre, toi ?
48:59 On m'a proposé un one-man show.
49:00 J'attends quelques années encore pour avoir des choses à raconter.
49:02 Dieu sait que je vais encore en vivre.
49:04 Donc voilà, mais on m'a proposé, ouais.
49:06 Ah ouais, tu devrais, toi.
49:07 En ce moment, je sais pas, j'arrête pas de faire la folle.
49:09 Je fais "la culotte, la culotte".
49:11 J'arrête pas de faire ça en ce moment.
49:12 Ça ne fait rire que moi.
49:13 Je ne sais pas pourquoi.
49:14 Non, tu vois, on sourit par politesse.
49:15 Oui, par politesse.
49:16 C'est ça.
49:17 Parce que t'as été très bien élevée, chaton.
49:19 Et je traverse Paris en disant ça, je ne sais pas pourquoi.
49:21 Je le ferai avec toi, Gazon, à l'occasion.
49:23 Oulah !
49:24 Bah si.
49:25 Bon, bah merci beaucoup pour cette interview.
49:27 C'était un plaisir, on a bien rigolé.
49:31 C'était sympa.
49:32 Ça a été ?
49:33 Et puis ouais, c'était top.
49:34 C'est pas fini, là.
49:35 C'est pas fini, c'est pas fini.
49:36 Je vais te faire un gros bisou.
49:37 Moi, par contre, je garde ma chambre.
49:38 Un gros bisou à toutes les Gérains Installés qui ont suivi cette interview.
49:42 Et puis on se revoit très vite.
49:44 Oh oui, autour d'un verre de jus.
49:46 De rosé.
49:47 Ah, de rosé !
49:48 Allez, on va du rosé.
49:49 Du rosé, c'est l'été.
49:51 Bisous à tous.
49:52 Bisous.
49:53 Ciao.
49:54 [Musique]

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