Immobiliers, intégration des migrants aux USA: Mamadou Saliou Diallo parle…

  • il y a 7 mois
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00:00 Bonsoir Madame et Messieurs, chers lecteurs de Média Guinée, merci de nous suivre encore
00:06 une fois de plus sur notre page Facebook Media Guinée.com. Aujourd'hui nous sommes avec
00:11 Monsieur Mamadou Salou Diallo. Monsieur Mamadou Salou Diallo est un agent de la société Ba
00:17 Ruelin Group et en même temps il est le responsable de Wani, une société immobilière établie en Guinée
00:25 en mai 2023. Il est aussi en même temps entrepreneur et consultant en immobilier, vivant aux Etats-Unis,
00:32 ancien président des réseautissants de la préfecture de Mamou et il évolue dans ce domaine depuis,
00:38 il vit aux Etats-Unis depuis il y a d'ici là 22 ans. Bonsoir Monsieur. Oui bonsoir. Pour commencer
00:45 on va directement avec la première question. Vous êtes dans l'immobilier aux Etats-Unis,
00:50 dites nous tout d'abord comment vous avez réussi à intégrer cette profession de ce côté? Bon,
00:58 avant de commencer l'immobilier j'exerçais certains types de travail mais à un moment donné je me
01:06 suis posé beaucoup de questions à savoir qu'est ce que je peux réellement faire pour ne pas toujours
01:12 continuer de travailler durant toute ma vie et je me suis décidé de me lancer dans l'immobilier
01:19 parce que d'après beaucoup de recherches et beaucoup de questions posées aux gens qui évoluent
01:26 dedans, j'ai compris que oui c'est un domaine sécurisé pour l'investissement et pour se faire
01:33 de la recherche aussi. Cela m'a poussé d'investir dedans au début avec l'intention d'aider d'abord
01:44 nos compatriotes qui vivent aux Etats-Unis, comment y aboutir pour acheter des maisons
01:50 là bas. Mais de fur à mesure je continue à faire des recherches et j'étudie sur le domaine,
01:56 je vois que oui c'est un domaine qui est très riche et qui est très potentiel et surtout pour
02:05 la Guinée aussi. Donc raison pour laquelle j'ai décidé de continuer le chemin là dessus.
02:13 Alors dites nous ce que vous avez dit, vous êtes déjà dans le domaine depuis très longtemps,
02:19 comment évoluent les activités de ce côté avec vous ?
02:24 Actuellement aux Etats-Unis c'est un peu complexe au niveau économique vu que nous faisons face à
02:32 une inflation qui est très élevée, ce qui impacte directement à mon domaine de travail parce que nous
02:40 travaillons avec les banques. Les personnes qui achètent prennent des prêts auprès des banques.
02:45 Maintenant pour contrôler l'inflation l'Etat est obligé d'élever les taux d'intérêt. Maintenant
02:55 quand les taux d'intérêt sont énormes, les gens ne peuvent pas prendre des prêts parce que ça
03:01 trouvera que l'intérêt est trop élevé et leur income ne peut pas combiner les deux. Donc
03:10 actuellement c'est un peu ça les difficultés là-bas. Mais à part cela c'est un domaine qui
03:18 aide à se faire de l'argent.
03:21 Alors dites nous de façon concrète comment aujourd'hui on peut obtenir un habitat aux Etats-Unis,
03:29 qu'il soit résident là-bas ou pas.
03:31 Ok, ça c'est au niveau de deux volets. Quand on est résident c'est qu'on a les papiers avec
03:37 quoi on travaille et on paie les taxes. Donc à ce volet il y a des critères que la personne doit
03:46 avoir d'abord pour être qualifié pour prendre des prêts bancaires si toutefois la personne n'achète
03:54 pas expèses, casques ou le montant. Si par exemple vous, monsieur Robert, vous voulez acheter une
04:00 maison aux Etats-Unis, vous êtes résident, vous avez de l'argent, on vous dit la maison c'est
04:05 500 000 $, vous envoyez un chèque, 500 000 $, vous achetez la maison. Mais si toutefois vous allez
04:11 prendre des prêts bancaires, il y a des procédures. D'abord c'est divisé en trois catégories. Il y a
04:17 les catégories des personnes de moindre classe qu'on appelle les personnes, le programme qu'on
04:25 appelle d'abord le FHC, c'est à dire les banques regardent tes revenus de deux dernières années
04:31 pour savoir combien sont tes revenus, pour pouvoir savoir combien ils peuvent te donner comme prêts
04:37 bancaires. Encore il y a le volet, c'est qu'on appelle là-bas le crédit, c'est à dire la crédibilité
04:43 de ton nom, c'est à dire tu prends des cartes de crédit, tu les repaies. Maintenant ils vont
04:48 regarder si toi, la personne que tu veux acheter, tu es crédible. C'est à dire quand tu prends des prêts, tu
04:54 payes à temps. Et maintenant il y a le facteur financier aussi, à savoir maintenant combien de
04:59 l'argent tu as pour donner comme dépôt. Parce que pour acheter là-bas une maison, il te faut les
05:06 déposits et maintenant les banques vont te donner le reste. Ça c'est le premier volet. Il y a encore
05:13 d'autres volets qui n'ont pas les incombs, qui n'ont pas de revenus mais qui travaillent pour
05:18 eux-mêmes. Par exemple les personnes qui conduisent les taxis, qui font les taxes et qui font des
05:25 activités qui ne dépendent pas d'une autre entreprise, qui ne travaillent pas pour une
05:30 entreprise mais qui travaillent pour eux-mêmes. Eux aussi ils ont leur programme et ça suffit d'avoir
05:36 le minimum de crédit de 700 et avoir le minimum de déposits 20% du prix d'achat de la maison.
05:46 Il y a ces critères aussi là-bas. C'est ce qu'on appelle aussi "no-DAC", c'est à dire on ne vérifie
05:53 pas si vos revenus proviennent d'une entreprise parce que vous êtes votre propre boss. Donc à
06:00 travers ces critères, les banques vont voir. Toutefois vous pouvez être qualifié à acheter
06:07 d'après les critères qu'ils ont mis sur la table. Maintenant quand on n'est pas régide mais quand on
06:14 vit là-bas d'abord, on vit là-bas et que nous sommes rentrés dans le pays légalement, tu peux
06:20 créer une entreprise. À travers cette entreprise, tu auras des numéros qu'on appelle là-bas le "tax ID".
06:26 Avec le tax ID, tu peux facilement aussi entrer dans le processus d'achat. Mais à ce niveau, on te
06:34 considère comme un investi automatiquement parce que tu achètes au nom d'une entreprise. Donc le minimum
06:40 de déposits qu'ils vont te demander sur 20% du prix d'achat de la maison. Maintenant les banques
06:45 vont te donner les 80% en crédit. Ça c'est les deux façons pour les résidents et les non-résidents
06:53 mais qui ont l'opportunité d'acheter des maisons aux Etats-Unis.
06:58 D'accord. Alors nous remarquons souvent la différence entre les prix.
07:02 Dites-nous pourquoi un domaine est-il plus cher en Guinée que dans certains pays des Etats-Unis?
07:09 Bon, même à New York, c'est divisé. Donc c'est d'après les zones et d'après les Etats.
07:19 Et moi je me dis que c'est parce que le secteur n'est pas trop régularisé d'abord en Guinée.
07:25 Une personne peut dire que ce domaine coûte 100 000 dollars. L'autre de l'autre côté va venir dire
07:35 bon, mon domaine coûte 200 000 dollars. Maintenant, par exemple, aux Etats-Unis,
07:41 quand vous achetez une maison, il y a des comparaisons qu'ils vont faire. Tu peux dire
07:45 que tu veux vendre ta maison à 200 000 dollars par exemple. L'autre veut dire qu'il veut vendre
07:51 sa maison à 300 000. Si la personne qui achète, achète à travers les banques, les banques vont
07:56 faire des études de comparaison. Tu ne peux pas juste dire que la maison coûte 300 000 dollars
08:02 et que les banques vont approuver cela. C'est pour cela que c'est régularisé. Maintenant en Guinée,
08:07 de façon que ce n'est pas régularisé, tout le monde crée leur propre prix. C'est pour cela que
08:13 tu vois des domaines qui sont plus chers que même des maisons dans d'autres Etats aux Etats-Unis.
08:18 Par exemple, si on prend certaines villes, Atlanta ou Ohio, Indiana ou Boston ou d'autres Etats,
08:27 200 000 ou 250 000 dollars peuvent acheter une maison. Mais on connaît des lieux ici à Conakry
08:35 où juste le terrain est plus de 200 000 dollars. -Avant de passer à cette question, puisque vous
08:42 évoluez dans ce domaine depuis très longtemps, est-ce que vous avez aujourd'hui quelques
08:46 alternatives à proposer aux autorités pour essayer d'aller vers la régularisation de ce secteur?
08:51 -Bien sûr. J'ai déjà un plan auquel je suis en train de travailler et au moment venu,
08:58 je vais soumettre ça à l'État. Qu'il travaille ou pas, je ne sais pas. Mais quand même,
09:04 je pense que ça serait une contribution de ma part pour régulariser ce secteur. Parce que j'en suis
09:11 sûr. Ce que les autres pays ont pu faire, nous pouvons le faire si toutefois on a l'intention
09:17 de le faire. Allez-y au Sénégal aujourd'hui ou en Côte d'Ivoire. Il y a beaucoup d'entreprises
09:23 où il y a beaucoup de banques qui donnent des prêts aux citoyens pour acheter des terrains
09:28 ou acheter des maisons. Mais en Guinée, on n'en a pas parce que le système n'est pas
09:33 régularisé d'abord et il n'est pas sécurisé. Et maintenant, il y a beaucoup de méthodes ou
09:38 de voies qu'on peut mettre en place où l'État peut vraiment s'impliquer et investir pour
09:45 régulariser ce domaine et qui serait bénéficiaire non seulement pour l'État, mais pour la population
09:51 aussi. Parce que si vous prenez les transactions immobilières aux États-Unis, les deux personnes
09:57 qui font la transaction, le vendeur et l'acheteur, chacun de eux paye des impôts. Toi, le vendeur,
10:03 tu payes. Moi, l'acheteur, je paye. Et ça rentre dans les caisses de l'aide. Et si on arrivait à
10:09 régulariser cela en Guinée, l'État peut encore bénéficier de chaque transaction. Non seulement
10:16 les transactions seront informatisées pour éviter les problèmes fonciers qu'on a en Guinée,
10:22 où on voit deux personnes qui viennent dire qu'elles sont les propriétaires d'un même terrain.
10:29 C'est parce que rien n'est informatisé. Et à chaque fois, si toutefois on arrive à
10:35 informatiser cela, à réglariser ce problème foncier, ce secteur peut apporter énormément
10:42 d'argent pour l'État. Et ça peut soulager la population maintenant à investir. Et ça pourrait
10:50 aussi pousser des partenaires à venir investir et même maintenant impliquer les banques locales
10:57 de bien vouloir donner des prêts aux citoyens guinéens. Parce qu'il y a une sécurité derrière
11:03 qui serait l'État.
11:05 Vous êtes un monsieur qui est évolué un peu plus que les autres aux États-Unis dans l'entrepreneuriat.
11:12 Est-ce que vous pouvez nous dire par un droit c'est quoi l'entrepreneuriat et quelle est la particularité de l'entrepreneuriat
11:18 aux États-Unis comparément à la Guinée ?
11:21 Ce que je peux dire sur l'entrepreneuriat, c'est toute activité qu'une personne décide d'investir
11:29 pour créer son entreprise et évoluer là-dessus. Il y a beaucoup de secteurs dedans, il y a beaucoup de filières.
11:37 Mais c'est un concept général comme si on disait la démocratie. La démocratie en Afrique peut être différente
11:44 de celle de l'Europe, de l'Asie et du Consortium. Ce sont des définitions que moi je peux dire que ce n'est pas
11:52 comme le Coran. Là tu dis que tu ne peux pas changer. Donc ça dépend de ta façon de faire et sur quel domaine
12:01 tu veux évoluer. Maintenant ce qui fait la différence au niveau des États-Unis, d'abord c'est un pays capitaliste.
12:09 Il encourage des choses pareilles, l'entrepreneuriat. Bien sûr que ce n'est pas facile, mais il encourage toute
12:15 personne qui veut établir un business et travailler. Il y a beaucoup de fonds qui sont mis à la disposition
12:24 de beaucoup de gens. Bien sûr qu'il y a des processus pour avoir cet argent, mais au moins l'argent peut être
12:31 disponible pour surtout les startups, les personnes qui viennent juste de débuter. Si tu as tous les critères
12:38 réunis, c'est possible qu'on te donne des prêts pour débuter ton entreprise. Il y a beaucoup de fondations aussi,
12:44 surtout des personnes les plus riches du monde qui donnent toujours des informations, qui donnent toujours des dons
12:51 pour des entreprises qui gagnent pour aller s'y entreprendre quelque part. Aïné, moi je l'encourage, les personnes
13:01 à s'aventurer dans ce domaine.
13:04 Dans toute activité, il y a tous les bons et les maux. Je pense qu'aux Etats-Unis, il y a des aspects aussi qui compliquent
13:13 parfois la tâche. Dites-nous, qu'est-ce qui est difficile que vous faites là-bas ?
13:17 Dans le domaine là où je suis, je travaille en tant que but agent par commission. C'est-à-dire que je n'ai pas un salaire
13:27 chaque mois, ou deux semaines, ou chaque semaine. C'est à chaque fois que je fais une transaction, je retire mon argent,
13:35 je prends mon argent. Donc de fois, ça peut prendre deux ou trois mois sans que je n'ai aucune transaction.
13:40 Et de fois aussi, on peut débuter de faire une transaction, aller un mois, deux mois, trois mois, et ça tombe à terre.
13:49 Parce que toutes choses peuvent arriver. De fois, comme je l'ai si bien dit, les taux d'intérêt peuvent élever.
13:54 Maintenant, si tu étais qualifié d'avoir 500 000, le taux d'intérêt est soulevé, tu te vois maintenant chuter.
14:02 Et maintenant, ton revenu ne peut pas subvenir au nouveau taux d'intérêt. Donc qu'est-ce qui va arriver ?
14:12 Le deal va tomber à terre. Donc cela veut dire que tu travailles deux ou trois mois, on t'appelle un beau matin pour te dire
14:20 « bon, il faut recommencer encore, vous cherchez un autre client ». Ça, c'est fait. Donc on rencontre toujours des situations pareilles.
14:28 D'accord. Alors à présent, on va parler d'intégration. On a remarqué beaucoup de nos compatriotes sont arrivés en masse,
14:35 en grand nombre aux États-Unis. Ce qui complique naturellement l'intégration de ces côtés. Vous êtes dans ce domaine en tant qu'agent.
14:44 Dites-nous, il y a longtemps, que vous avez longtemps des crédits à l'État, dites-nous comment vous appréciez ce phénomène ?
14:51 D'intégration de nos compatriotes qui viennent d'arriver. Bon, l'aventure n'est pas facile d'abord.
15:00 Et l'aventure n'est pas synonyme de la réussite encore. Ça ne va pas être facile au début. Pas parce qu'on ne va pas leur assister,
15:07 mais parce que les données ne vont pas faciliter la tâche. Parce que la plupart d'entre eux n'ont pas d'expérience des autres métiers.
15:19 Vous comprenez ? Et deuxièmement, ils ne sont pas autorisés de travailler d'abord. Troisièmement, ils n'ont pas le permis de travail.
15:27 Donc ce qui complique d'abord, même si moi, aujourd'hui, je veux aider une personne à louer un appartement, ça va être un peu compliqué.
15:36 Parce que je ne sais pas d'où il va avoir un travail pour payer ses loyers à la fin du mois. Là-bas, tu restes dans une maison,
15:45 tu ne payes pas deux ou trois mois, tu vois ton nom devant la justice. Donc si les gens n'arrivent pas à avoir quelque chose,
15:53 ou quelque part, ou travailler, ça ne serait pas facile de les aider. On les a assistés énormément. On continue toujours de les assister.
16:03 Actuellement, c'est très difficile de voir une famille à New York qui n'a pas aubergé le minimum trois personnes.
16:10 Même dans nos mosquées, on a nos parents dedans. Donc c'est ce qui complique un peu la situation.
16:17 Parce que bientôt, au mois de Carême, les mosquées doivent être libérées, les gens-là doivent travailler,
16:23 parce qu'ils ne peuvent pas rester dans les appartements des gens gratuitement. Et l'État, actuellement, surtout à New York,
16:33 ils ont un sérieux problème, parce qu'ils n'ont pas des endroits où mettre tous les immigrants. Ce n'est pas seulement les Guinéens,
16:40 c'est les immigrants. Peut-être que c'est la Guinée qui n'est pas bien représentée là-bas, comparée aux autres pays ou aux autres nations
16:47 provenant de l'Asie ou de l'Amérique du Sud. Donc, ça va être un peu compliqué au début. Mais la communauté guinéenne s'entraide.
16:59 Nous sommes en phase de mettre des commissions en place pour pouvoir les aider, à leur expliquer comment s'intégrer
17:06 et leur pousser à sortir au dehors, à aller chercher du travail. Donc c'est ce que je peux dire à ce niveau pour le moment.
17:16 On va demander un peu, pour ceux qui ont des conseils à leur donner, qu'est-ce que vous pouvez leur dire pour les Algériens qui vont venir ?
17:24 Ce que je peux leur dire en première position, c'est d'essayer le maximum possible d'être en règle et de respecter les lois du pays.
17:32 Les États-Unis, c'est un pays fondé sur un système. Tu ne peux pas être malin pour triquer ce système.
17:39 Ce que tu fais ici aujourd'hui, dix ans plus tard, ils vont te le faire montrer. Donc, le Guinée a habitué à ne pas respecter les règles ou les lois.
17:47 Là-bas, c'est complètement différent. La première des choses que je veux leur dire, c'est de respecter les lois.
17:54 Deuxièmement, de ne pas se précipiter pour dire que je veux chercher des millions. Il faut suivre le système et d'aller à l'écorce.
18:06 La Guinée est un pays francophone. Les États-Unis, on parle l'anglais. Donc, quoi que ce soit que tu vas faire, le français ne peut pas t'aider à tout.
18:13 Donc, c'est d'aller à l'école, apprendre les langues et se focaliser sur les travaux ou sur les métiers professionnels.
18:22 En Guinée, nous parlons des doctorats, des professeurs, des licences. Ça, ça compte peu aux États-Unis.
18:30 Tu peux voir quelqu'un qui fait 100 000 ou 150 000 $ l'année, tu le demandes, il va même te dire qu'il n'a même pas sa liste.
18:38 Vous comprenez ? Des métiers qu'on beaucoup ignore ici donnent de l'argent là-bas.
18:43 Par exemple, si tu appelles un électricien pour venir voir quelque chose, non seulement il va te taxer 30 à 40 $ par heure, il va te dire minimum 2 heures.
18:55 Ça, c'est juste pour son temps. Il vient, ça trouve que la panne coûte 15 $.
19:02 Ou bien si c'est l'ampoule, par exemple, 5 $, il va te charger 100 $ pour reparer.
19:08 Maintenant, il envoie, il enlève cela au prix des heures dont tu l'as payé.
19:13 Donc, c'est pour te dire que des métiers que nous minimisons ici sont rentables là-bas.
19:18 Mais le Guinée est trop habitué à dire qu'il lui faut un bureau, il faut que l'État m'emploie.
19:25 Cette mentalité doit changer.
19:28 Je conseille d'aller à l'école et de se focaliser sur les métiers professionnels.
19:34 Et surtout, surtout, rester en règle.
19:38 Rester en règle et respecter les lois du... C'est ce que je peux leur dire pour le moment.
19:43 Vous êtes venu en Syrie, vous allez bientôt retourner aux États-Unis.
19:48 Vous avez trouvé le pays qui a été frappé par une crise par rapport à cet incendie qu'on a parlé du côté des Canaux.
19:55 Dites-nous un peu de vous, en résumé, qu'est-ce que vous pouvez passer comme message pour les compatriotes qui vous trouvent dans ce système?
20:03 Je leur encourage d'abord de prendre courage et de s'unir de plus.
20:08 Moi, je suis arrivé le 16 et le dépôt a pris feu le 17, du 18, non?
20:16 Bon, j'ai vu l'engouement et les intentions de la population pour venir aider leurs parents du Caloum.
20:26 J'ai été à Faysal deux fois. J'ai vu les dons et c'était bien.
20:32 Mais à ma grande surprise, aujourd'hui, j'ai été aussi en ville voir moi-même les états de lieu.
20:38 Je suis surpris de savoir que tant d'ondes qu'on a vu là-bas, il y a toujours des familles qui n'ont pas accès à même un sac de riz.
20:47 Ils disent que oui, l'État est venu les recenser, mais c'est invivable.
20:54 Donc, je demande à la population guinéenne de savoir que l'union fait la force. La population en a fait preuve cela.
21:05 Et nous demandons aussi aux autorités de bien vouloir subventionner ce peuple, de venir en aide, de venir faire leur responsabilité.
21:19 Parce que c'est leur responsabilité de nous assister, de travailler pour nous.
21:24 Et j'ai trop entendu beaucoup de choses que peut-être je ne vais pas parler ici.
21:30 Mais soyons honnêtes. C'est ce qui est le plus important. Soyons honnêtes.
21:36 Merci à vous aussi pour l'opportunité.

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