• il y a 10 mois
La Comtesse de Montarbie d'Haust, qui vient de perdre son mari, ne peut transmettre le domaine et le titre de noblesse à sa fille Blanche. A son grand désespoir, un homme doit hériter du tout. L'heureux élu s'appelle Gonzague, un neveu avide et tête à claques. La Comtesse, qui refuse cette fatalité, rencontre par hasard Abdel, un jeune de cité qui vole des objets d'arts. Elle pense qu'il peut l'aider à parvenir à ses fins. Mais d'abord, une transformation s'impose. Abdel doit apprendre les us et coutumes de l'aristocratie et la Comtesse s'immerger dans la vie de la Cité. Le jeune homme découvre que Gonzague veut détruire le château...
Transcription
00:00 Dans nos familles, seul l'homme mérite du titre et des terres.
00:03 Votre père a désigné Gonzague.
00:05 J'aime pas mon vœu.
00:06 Regardez autour de vous, ma tante.
00:07 Le château aurait besoin d'un bon lifting.
00:09 Pardon ?
00:10 Abdelkader Bétala.
00:13 Qu'est-ce qu'il a fait, celui-là ?
00:14 Vol. Mais alors exclusivement d'objets d'art.
00:16 Délicieux beurre-sac.
00:18 Bon beurre.
00:19 C'est pas encore mis. Délicieux beurre-sac.
00:20 T'es sérieux, comment t'es sympa, là ?
00:22 Je suis mise. Tu veux faire du travail, ou quoi ?
00:23 Nous ne sommes tout de même pas du même monde.
00:25 Le pire de tout, Madame la Comtesse, il me tutoie.
00:29 Sans senser.
00:30 Qu'est-ce que vous faites quand vous êtes énervée ?
00:32 Y a un truc que je fais, c'est de la folie.
00:33 Genre de cue-tru, ça vous met dans un monde.
00:35 Je comprends rien à ce que vous dites, Abdel.
00:36 Parlez français.
00:37 Laissez tomber, ça marchera pas.
00:38 Juste parce que déjà, vous allez même pas arriver à...
00:41 À vous...
00:42 À me décoincer, c'est ça ?
00:43 Voilà, vous décoincer, voilà ça.
00:44 Faut que je vous apprenne deux, trois trucs et on est bon.
00:46 Dans la vraie vie, les gens, ils marchent pas comme ça, vous rigolez.
00:48 Vous avez la gastro, ou quoi ?
00:49 Bon, ben, leur montrez-moi, alors.
00:50 - Détente, comme ça. - Comme ça ?
00:51 Lâchez les bras, on dirait que vous portez un frigo, là.
00:54 Faut que dans leur tête, y a les musiques du pain, quand ils vous voient.
00:57 Voilà !
00:58 On ne frappe pas une femme ?
00:59 C'est un tchac, c'est pour dire bonjour.
01:00 J'avais pas compris, c'est complètement con, votre truc, là.
01:02 Mon tchac ?
01:03 Abdel, c'était génial.
01:06 Ah, vous avez kiffé ?
01:07 Oh, j'ai pas kiffé, Abdel, j'ai super kiffé.
01:08 Je vous ai dit !
01:09 J'ai encore besoin d'une formation.
01:12 C'est pas Paul-Emploi, là, non plus.
01:13 Faites-vous confiance.
01:17 Il a une allure folle, ce garçon.
01:18 Bon, Zag, il a l'intention de raser votre château ?
01:20 Il va me le payer, celui-là !
01:21 Va te faire enculer, bouffon !
01:23 Tous unis pour la même cause.
01:26 On m'en bat les couilles.
01:27 Écoute-moi bien, petit merdeux de mes deux.
01:29 Tu remontes ton froc, tu mouches ton nez, t'arrêtes de machiner ce truc-là,
01:32 et tu y vas, fils-saint !
01:33 Regardez-moi, regardez-moi.
01:36 Voilà !
01:37 J'adore ça !
01:38 Voilà !
01:39 Enfin, c'est quand même plus simple de dire bonjour.
01:40 dire bonjour !

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