Le charme discret de la bourgeoisie

  • il y a 8 mois
Malgré leur richesse et leurs apparences bourgeoises, les Thévenot, les Sénéchal et l'ambassadeur d'un pays d'Amérique latine sont d'authentiques trafiquants de drogue et tirent de ce commerce de substantiels revenus. Ils décident de se réunir autour d'une table afin de partager un bon repas. Oui mais voilà, ce qui apparaît comme une idée banale se transforme bientôt en un véritable cauchemar. Quand les Thévenot ne se trompent pas de jour, ce sont les Sénéchal qui sont trop occupés. Lorsque ce beau monde arrive enfin à se rencontrer, c'est l'armée qui les interrompt avec armes et fracas par de fort bruyants exercices militaires...
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00:29 - Qu'est-ce que tu fais là ? Allez viens !
00:31 - Non, non, non, pas ici, c'est pas possible.
00:33 - Mais pourquoi ?
00:35 - Mais tu cries trop fort, tu le sais bien.
00:37 - Déçaves-toi. - Dans ce cas, éteins la lumière.
00:39 - Pourquoi ? - Parce que je suis pas encore guérie.
00:41 - En effet.
00:45 Qui est mieux faite pour l'amour
00:47 que pour jouer à la guerre.
00:49 - Comment me trouvez-vous, Raphael ? - Sinistre.
00:53 C'est un chapeau le Charmin efféminé.
00:55 - Excellence. - C'était l'ambassadeur des Etats-Unis.
00:57 - L'ambassadeur des Etats-Unis ?
00:59 Mais alors c'est le quatrième ambassadeur qu'on arrête ?
01:01 - Le résultat, c'est qu'ils bombardent leurs propres troupes
01:03 au moins une fois par semaine.
01:05 - Mais non, madame, s'ils bombardent leurs propres troupes,
01:07 c'est qu'ils ont leur raison.
01:09 - Vous avez besoin d'un jardinier, n'est-ce pas ?
01:11 - Oui, oui, en effet. - Alors voilà,
01:13 je sollicite ce poste.
01:15 - Enfin, monseigneur. - Ne vous étonnez pas,
01:17 chère madame. Vous savez, l'Église a beaucoup changé.
01:19 - Nous, vous savez,
01:25 nous ne sommes pas contre les étudiants.
01:27 - Au contraire. Mais qu'est-ce que vous faites
01:29 quand vous avez une chambre envahie par les mouches ?
01:31 Vous prenez une tapette et pam, pam.
01:33 - Plus de mouches.
01:35 - J'ai lu que Miranda détient le record du monde
01:37 du nombre d'homicides par tête d'habitant.
01:39 Est-ce vrai ?
01:41 - Non, colonel.
01:43 Vous vous trompez.
01:45 - Pas du tout. Il paraît qu'on en tue pour un oui, pour un non,
01:47 gratuitement.
01:55 - Ça se passait à l'époque où la police,
01:57 elle essayait à toute force
01:59 de se faire aimer par la population.
02:01 Enfin, tu te rappelles.
02:03 - Vous devez les relâcher immédiatement.
02:05 - Mais enfin, commissaire, on n'arrête pas les gens comme ça.
02:07 - Les femmes aussi. Allez, embarquez-moi de tout ça.
02:09 - Mais enfin. - Relâchez vos prisonniers
02:11 et ne cherchez pas à savoir pourquoi.
02:13 (musique douce)
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02:19 [Musique]

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