Comment surmonter la mort d'un être aimé alors qu'il reste toute une vie à construire ? Laurent Accorsini est devenu veuf à 42 ans. Depuis quatre ans, il tente de faire son deuil et d'envisager l' "après".
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00:00 Au départ, c'est la survie.
00:01 Et puis après, vous avez retrouvé goût à la vie.
00:03 Je leur conseille surtout d'aller dans la nature, de faire de l'équithérapie,
00:09 d'être en contact avec les animaux, de rester en contact avec la société.
00:13 C'est très important, même si elle nous vomit son bonheur et elle va à son valeur.
00:17 Il faut quand même rester en contact, avoir un certain lien social avec les gens.
00:21 - L'associabilité, c'est... - C'est primordial.
00:24 Parce que moi, justement, avec le Covid qui arrivait juste après son décès, ça a failli...
00:28 - Parce que naïvement, on pense qu'il y a une chose, c'est qu'on a envie d'être tout seul dans notre malheur.
00:32 - Mais il faut se forcer à essayer de maintenir une certaine routine, en fait, j'ai envie de dire.
00:37 Rester en contact avec des gens, ses amis, sa famille si on peut.
00:41 Surtout, ne pas perdre ça, parce que c'est très important pour le bien-être mental.
00:46 - Vous avez été accompagné aussi par un coach à ce moment-là.
00:49 - Oui, un coach en psychologie positive qui s'appelle Cyril, que le salut, si jamais, il nous écoute,
00:54 et qui m'a aidé à sortir du...
00:57 De terminer le procédé du deuil, en fait, et d'accepter.
01:01 C'est l'acceptation, finalement, qui est très importante.
01:03 C'est un accident de la vie et c'est ce qu'il m'a dit depuis le début du coaching, en fait.
01:07 Un accident de la vie, ça arrive à n'importe qui.
01:09 - D'accepter de se dire que l'histoire est moche.
01:12 - Oui, mais c'est la vie.
01:14 Et ça peut arriver à n'importe qui, à n'importe quelle période, à n'importe quelle génération, à n'importe quel pays.