Jean-Paul Belmondo a joué dans 90 films et inspiré les plus grands réalisateurs, comme Becker, Godard, de Cica, de Broca, Verneuil, Lelouch ou Zidi. "Belmondo par Belmondo" met en lumière l'itinéraire d'un géant du cinéma, vu par son fils, sous forme de "road movie". Sur l'écran, au volant d'une décapotable, Paul emmène son père sur les lieux de tournage de ses plus grands films. En Italie, sur les traces de La Ciociara de Vittorio de Sica, avec Sophia Loren ; au Brésil ensuite, 51 ans après "L'Homme de Rio", de Philippe de Broca ; et bien sûr en France, notamment dans un hôtel de la région parisienne où fut tournée une scène mythique d'"Itinéraire d'un enfant gâté" de Claude Lelouch en passant par le petit village normand de Villerville où il a touné "Un singe en hiver".
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00:00 Il n'y a pas un jour qui passe sans qu'on me demande des nouvelles de mon père.
00:08 Dans ce film, j'ai eu envie de vous faire découvrir ou redécouvrir ces moments importants
00:13 de sa vie.
00:14 Pendant plusieurs mois, nous sommes partis sur les lieux de tournage qu'il voulait
00:17 revoir.
00:18 On est là, ici à Rio, donc ce personnage de cascadeur et de comédien, il naît ici.
00:31 Ici, voilà.
00:32 Et c'est là.
00:33 Sur cette avenue, sur Copacabana.
00:36 Voilà.
00:37 Steven Spielberg a écrit à Dom Broca en nous disant "J'ai vu votre film 9 fois,
00:55 et votre vedette Jean-Paul-Jean Grosleau, acteur de l'homme de Rio, est parfait".
01:04 Nous avons retrouvé des décors où il a tourné, des studios de la Victorine en passant
01:09 par Cinecitta jusqu'à Rio.
01:11 Durant ce voyage, je vais réserver quelques surprises.
01:13 Voilà.
01:14 Après 50 ans.
01:15 Oui.
01:16 Oh là là.
01:17 C'est presque 50 ans.
01:18 Eh oui.
01:19 Et moi j'étais tellement, tellement sage.
01:20 Ah oui.
01:21 Non, moi j'étais très, très sage.
01:22 Moi aussi.
01:23 Non.
01:24 Ah ah.
01:25 Ah ah.
01:26 Ah non.
01:27 Je m'appelle Santa Ursula.
01:34 C'était une salle.
01:43 Santa Ursula.
01:49 Grâce à sa complicité et celle de ses proches, nous avons retracé l'aventure de
01:56 cette vie.
01:57 Il y a des gens comme ton père qui arrivent avant qu'on ne les prévoie.
02:03 Je lui dis "T'as jamais eu des doutes, t'as jamais eu des petites baises ?" Et non.
02:09 Comme si c'était pas utile en fait.
02:11 Ça je suis à peu près sûr que les gens l'aiment parce qu'ils représentent aussi
02:15 cette époque-là.
02:16 Avec Jean-Paul, c'est ce parfum de vérité.
02:17 Je crois que c'est ce parfum de vérité qui emporte tout.
02:20 Et il m'avait dit "Qu'est-ce que tu fais ?" Alors je lui dis "Je tombe d'une
02:23 grue, c'est assez haut, etc."
02:24 Bon alors t'as des conseils, tu respires un bon coup et puis t'y vas.
02:27 Je lui dis "C'est tout ce que t'as à me dire.
02:28 Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?" C'est comme ça.
02:30 Et puis demain si je n'entends pas parler de toi à la radio, c'est que tout s'est
02:33 bien passé.
02:34 On l'appelle l'as des as d'ailleurs toujours.
02:36 C'est un nom qui lui est un peu collé dessus.
02:38 Mais voilà, l'as des as c'est le plus haut possible.
02:42 Il y a typiquement autre chose que nous tous.
02:45 Tu voyais comme ça le Gaumont arriver, toi t'étais en pyjama, on te disait "Va
02:49 au lit, va au lit !" "Non, non, attends, il y a un film de Jean-Paul Mémondeau
02:52 qui m'a commencé !" T'es dingue ou quoi ?
02:54 Quelle aventure ! Oui, quelle aventure !
02:57 *Musique*