• il y a 9 mois
Son avis sur la nomination de Rachida Dati au Ministère de la culture, les coulisses de son interview avec Kylian Mbappé, son opinion sur les attaques qu'a subit 'Complément d'enquête' ou encore la fin de ses années JT, Elise Lucet a refait sa télé sur RTL !

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Transcription
00:00 Rachida Yati, votre meilleure amie, nommée ministre de la culture, ça vous inquiète pour votre avenir au sein de France Télévisions ?
00:07 Ah non, a priori aucun ministre n'intervient jamais dans ce qui se passe à France Télévisions, alors je me suis trompée.
00:14 Mais non, non, pas du tout.
00:16 D'abord, très franchement, je pense qu'on a eu à plusieurs reprises à discuter sur des plateaux,
00:22 moi je l'ai interviewé à plusieurs reprises, aucune question n'est jamais mauvaise à poser, moi je le pense profondément.
00:28 Et puis de l'eau a coulé sous les ponts.
00:30 Vous vous êtes revue depuis cette... il faut recontextualiser, altercation on va dire dans les couloirs du Parlement européen alors que...
00:36 Demande d'interview qu'elle a, on va dire, mal prise.
00:40 Elle monte en température et qualifie votre carrière de pathétique, ajoute profil, je la cite.
00:46 Elle a dû changer d'avis.
00:47 Vous vous êtes revue depuis ou pas ?
00:48 Non, c'est pas revu depuis, non non, c'est pas revu.
00:51 Vous n'allez pas me dire que vous avez sauté de joie quand vous avez appris sa nomination, Elisabeth, vous-même vous n'êtes pas posé la question.
00:55 Mais moi de vous à moi je saute jamais de joie quand un ministre est nommé, je fais mon boulot de manière professionnelle,
01:02 j'ai jamais sauté de joie en me disant "oh super c'est un tel qui est ministre de la culture" pourquoi ?
01:06 Mais dans ce cas-là c'était quand même particulier.
01:08 Pourquoi ? Parce que je pense qu'il y a une...
01:10 vraiment dans la tête des gens ils s'imaginent que ce sont les ministres qui nomment, le président de France Télévisions, les journalistes de France Télévisions.
01:17 C'est pas comme ça que ça se passe, c'est plus comme ça que ça se passe, ça s'est peut-être passé comme ça du temps de Perfitte,
01:23 il y a très longtemps moi j'étais pas née, mais c'est pas du tout comme ça que ça se passe.
01:26 - Donc vous pensez que si Rachida Dati dit "bah moi cache-investigation" dit à Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions,
01:31 "cache-investigation, moi j'en veux plus trop", elle ne trouvera pas d'oreille attentive ?
01:36 - Mais non je pense pas, je pense que quand on arrête une émission c'est parce qu'elle n'a plus d'écho, que ça ne marche plus vis-à-vis des téléspectateurs,
01:43 et Stéphane Sidbon ou Delphine Ernotte arrêtent des émissions régulièrement, mais pas parce qu'ils ont un coup de fil des ministres.
01:48 Enfin ça j'ai jamais vu ça moi.
01:50 - On n'est pas les premiers à vous poser la question j'imagine, depuis l'annonce de cette nomination dans les médias.
01:55 - Vous êtes les premiers à qui je réponds.
01:57 - C'est votre meilleur totem d'immunité que tout le monde soit au courant de votre mésentente,
02:00 parce que s'il se passait quoi que ce soit on y verrait forcément la main de la ministre.
02:04 - Bah écoutez on verra, mais très franchement je pense que notre meilleur totem d'immunité c'est notre professionnalisme à tous.
02:11 - Élise Lucet, comment vous avez réussi à décrocher cet entretien-événement avec Kylian Mpapelui qui est si rare en interview ?
02:17 Ça a dû être des mois de négociations non ?
02:19 - Des mois et des années même. En fait ce qui s'est produit c'est que pour les 30 ans d'Envoyé Spécial, il y a exactement 4 ans,
02:25 on a fait un portrait de 3 jeunes inspirants dont Kylian Mpapelui.
02:29 Et puis je noue des relations avec sa maman qui était vraiment une pièce maîtresse dans son entourage,
02:34 son avocat deuxième pièce maîtresse dans son entourage, son papa.
02:38 Et puis on parle à ce moment-là de la naissance de l'association, de la naissance de la fondation.
02:43 Et je dis ce serait intéressant de voir ce que ça devient.
02:45 Oui mais là on n'a rien fait encore, il faut revenir dans 3 ans, 4 ans.
02:48 Et donc il y a un an, j'ai repris contact avec la famille Mbappé et là je leur dis maintenant c'est le moment.
02:54 Sauf que moi si on fait un reportage sur la fondation Mbappé qui s'appelle IBKM.
02:59 - Qui s'occupe de jeunes qui veulent réaliser des projets.
03:01 - Qui s'occupe de jeunes qui veulent réaliser des projets.
03:03 Moi je veux une interview de Kylian aussi mais une vraie interview, pas deux minutes au coin d'un couloir.
03:07 - Ça n'a pas été si simple ?
03:07 - Oui mais non, mais oui mais non, mais non.
03:10 Jusqu'à je crois que c'était fin novembre, non.
03:13 Et évidemment je ne laisse jamais tomber.
03:15 Et ça a fait beaucoup marrer Faysa Lamari qui est la maman de Kylian Mbappé.
03:19 Et qui me dit "mais t'es incroyable, jamais tu laisses tomber".
03:22 Mais non, jamais je ne laisse tomber.
03:24 - C'est combien de mails, combien d'heures au téléphone ?
03:26 - C'est des textos, c'est jamais de mails, c'est des textos.
03:29 Parce que vraiment tout se passe dans un rapport de confiance.
03:31 C'est uniquement là-dessus que ça se base.
03:33 Je pense qu'ils ont confiance en moi, en nous, en Envoyé Spécial qui est une très belle marque.
03:38 Et ils se disent "oui après tout finalement il n'a jamais parlé, on ne sait pas qui il est".
03:42 - Après l'enregistrement, personne n'est revenu vers vous pour vous demander de visionner l'interview ?
03:48 - Rien, rien.
03:49 En revanche on a fait l'interview à l'intérieur des locaux de la Fondation.
03:53 Et ils étaient tous autour, ils entendaient tous "mais alors qu'est-ce qu'on garde, qu'est-ce qu'on coupe ?"
03:58 Non, ça on a fait exactement ce qu'on voulait.
04:00 Et moi j'avais été extrêmement claire avec Faysa.
04:02 Je lui avais dit "écoute là je suis désolée".
04:04 Sa maman, je lui avais dit "écoute je suis désolée, nous on fait notre boulot de journaliste,
04:07 vous faites vous votre boulot, mais vous n'intervenez pas dans ce qu'on fait".
04:11 - Mais à aucun moment ils vous disent qu'ils parlent de cet isolement, de cette solitude,
04:14 même si elle est relative, c'est pas bon, c'est un com, il ne faudrait pas garder ça ?
04:17 - Pas du tout, pas du tout.
04:18 Et ils ont vu le reportage de Laura Aguirre de Carcer juste avant d'enregistrer l'interview.
04:22 Et moi j'avais été très claire avec Faysa Lamari, la maman de Kylian,
04:26 en lui disant "on est clair, on vous le montre, mais à aucun moment vous n'interviendrez dans le contenu".
04:31 - Vous n'auriez pas accepté ça ?
04:32 - Ah non, non, non, mais non, non, non, non, non, non.
04:35 Enfin, on n'accepte pas ça ni du président de la République,
04:38 ni de Kylian Mbappé, ni de qui que ce soit d'autre, donc non.
04:41 - Les attaques en malhonnêteté journalistique dont a été victime complément d'enquête
04:45 après la diffusion de leur reportage sur Gérard Depardieu,
04:48 on les a accusés d'avoir voulu prêter des propos à caractère sexuel sur une jeune fille à Gérard Depardieu,
04:53 vous vous souvenez de ça ?
04:54 Ces attaques-là, ça vous a choqué ?
04:56 - Oui, parce que très franchement la preuve en a été faite,
04:58 il y a un huissier qui est venu, qui a constaté effectivement qu'il n'y avait pas eu de trucage des Rush.
05:03 Quel serait l'intérêt d'une vraie émission d'investigation que de truquer des Rush,
05:07 de vouloir attribuer des propos à Gérard Depardieu sur des images qui ne correspondent pas ?
05:12 Ce serait anti-professionnel au possible.
05:14 Il se trouve que je connais très très bien l'équipe de complément d'enquête,
05:17 ce sont de grands professionnels, c'est une équipe en qui on a toute confiance,
05:20 qui bosse vraiment très au carré.
05:22 Je ne vois pas comment on peut s'avancer sur des choses comme ça,
05:25 si ce n'est pour tenter de détourner l'attention du principal propos justement de l'émission.
05:31 Jamais complément, cache, envoyé, et d'autres émissions de France Télévisions,
05:36 et franchement je pense aussi du privé, des vrais bons journalistes,
05:40 à TF1 non plus, ou à RTL, ne truqueraient quoi que ce soit.
05:44 Vous voulez quoi ? Que vous repreniez un contrebuzz dans la figure derrière ?
05:48 Quel serait l'intérêt ? Aucun.
05:50 Vous travaillez comment avec complément d'enquête ?
05:52 Vous êtes en concertation sur le choix des sujets,
05:54 ou chacun évolue dans son coin et ne révèle pas à l'autre ce qu'il est en train de préparer ?
05:59 Un peu des deux, c'est-à-dire qu'il y a des trucs qu'on garde secret,
06:02 mais ça c'est un peu normal parce qu'on travaille en toute discrétion
06:05 quand on est dans les magazines d'investigation,
06:07 on bosse en toute discrétion, on sait que quand on en parle à un tel,
06:10 qu'il en parle à un tel, qu'il en parle à un tel, tout de suite ça va sortir.
06:13 On fait la même chose à cache, et je ne vais pas le reprocher de le faire sur certains sujets.
06:17 En gros vous avez la question, est-ce que vous tirez la bourre ou pas ?
06:19 Moi je dirais qu'on s'entend très bien, on se tire la bourre de manière saine,
06:23 et tout ça se passe dans le service public.
06:25 Vous pourriez faire un cache-investigation sur France Télévisions ?
06:28 Ce qui est intéressant dans France Télévisions,
06:31 et dans la manière dont nous on fait les cache-investigations,
06:34 c'est qu'on révèle, nous, chaque fois qu'on fait un cache,
06:37 c'est parce qu'on révèle une dérive systémique.
06:39 Donc c'est vraiment le système qui ne marche pas.
06:41 Qu'il y ait des bugs dans n'importe quelle entreprise, y compris France Télévisions,
06:45 mais il y en a, dans toutes les entreprises il y a des bugs.
06:48 À RTL il y en a aussi, il y a des managers irascibles,
06:51 il y a des gens qui se comportent mal,
06:53 mais dans toutes les entreprises où il y a 5000 personnes ou 10 000 personnes, c'est normal.
06:56 Il faut que ce soit systémique.
06:58 Je vous repose la question parce qu'il ne vous aura pas échappé que Jacques Cardoze,
07:01 ex-présentateur de compléments d'enquête sur France 2,
07:04 et qui a aujourd'hui rejoint Cyril Hanouna sur C8,
07:07 d'y préparer une enquête d'investigation sur France Télévisions.
07:10 Écoutez, on regardera effectivement ce qui sort.
07:13 Moi encore une fois, ce qui fait qu'à un moment on fait une enquête de cache ou pas,
07:16 c'est de voir s'il y a une dérive du système.
07:19 Parce que je vous dis encore une fois,
07:21 si c'est mettre les uns après les autres des petits bugs qu'il y a pu avoir,
07:24 ou des plus ou moins gros bugs qu'il y a pu avoir,
07:26 mais qui sont des dérives qu'il y a dans toutes les entreprises.
07:29 Je suis sûre que si je faisais une enquête de 15 jours à RTL,
07:34 bien sûr qu'il y a des bugs à RTL, bien sûr qu'il y en a à France Télévisions,
07:37 bien sûr qu'il y en a chez Renaud.
07:38 Vous pensez qu'ils ne vont rien trouver de systémique ?
07:40 Je ne pense pas.
07:41 Je ne pense pas.
07:43 J'attends de voir, mais je ne pense pas.
07:45 Il paraît qu'ils ont appelé tout le monde à France Télévisions.
07:47 Vous avez eu un coup de fil aussi peut-être, Élise Lucet ?
07:48 Pas moi.
07:49 Ils ne m'ont pas appelé.
07:50 Je sais qu'ils ont appelé certaines personnes, mais moi ils ne m'ont pas appelé.
07:53 Première révélation de cette enquête, les manœuvres du patronat,
07:56 pour faire en sorte que le moins de pathologie possible soit reconnue comme maladie professionnelle.
08:00 Parce que dans ce cas-là, ce sont les entreprises qui paient les indemnités.
08:04 J'ignorerais ça.
08:05 Donc ils font tout pour recaler le plus de demandes possibles.
08:08 Oui, alors ça passe par une caisse qui est assez secrète,
08:11 qui s'appelle la CS4.
08:13 Et donc dans la CS4, il y a le patronat, le ministère du Travail et des syndicats.
08:17 Et les délibérations sont secrètes.
08:19 Mais il se trouve qu'un pigeon voyageur extrêmement sympathique
08:22 nous a apporté une clé USB sur laquelle on a eu toutes les délibérations des 15 dernières années.
08:27 Les fameux tableaux de reconnaissance.
08:29 Exactement.
08:30 Et là on s'aperçoit que quand une pathologie commence à coûter très cher au patronat
08:35 ou qu'on veut inscrire une nouvelle pathologie dans ce tableau des maladies professionnelles
08:40 qui vont donc être indemnisées par le patronat,
08:43 il y a des grosses batailles, énormes,
08:45 et qu'effectivement le Medef fait tout pour que de nouvelles pathologies ne rentrent pas dans ce tableau,
08:50 pour qu'il y ait le moins de monde possible qui soit indemnisé.
08:53 Vous donnez l'exemple des pathologies de l'épaule dont la définition a été modifiée
08:58 pour rendre cette reconnaissance de maladies professionnelles beaucoup plus difficile.
09:02 Voici la nouvelle définition.
09:04 Travaux comportant des mouvements où le maintien de l'épaule sans soutien en abduction
09:07 avec un angle supérieur ou égal à 60° pendant au moins 3h30 par jour, encumulé.
09:13 Alors vous vous demandez sûrement ce que ça veut dire.
09:16 Prenez Louis par exemple.
09:18 Il a très mal à l'épaule à cause de son boulot de manutentionnaire.
09:22 Désormais, il doit donc prouver qu'il a travaillé avec le bras à 60° par rapport au buste,
09:28 que son bras n'a jamais reposé sur un appui,
09:30 et qu'il l'a maintenu dans cette position pendant plus de 3h30 tous les jours de la semaine.
09:35 Évidemment, avec une définition aussi stricte,
09:38 quasiment plus personne ne peut prétendre à une reconnaissance de maladies professionnelles.
09:43 En fait, ils ont réussi.
09:44 C'est-à-dire que nous, on a la représentante de la CFDT, Mme Pascual,
09:47 qui était là à cette réunion, qui a hurlé ce jour-là en disant
09:50 "Mais vous ne vous rendez pas compte, vous allez être en train d'exclure
09:52 tout un tas de gens qui ont des problèmes de TMS, troubles musculosquelettiques de l'épaule,
09:56 et ce que vous faites, c'est uniquement financier".
09:58 Elle le dit très bien.
09:59 Et ils ont gagné, parce qu'en fait, il y a plus de 30% des gens
10:02 qui étaient potentiellement dans cette maladie professionnelle de l'épaule,
10:05 ou même déjà indemnisés, qui ne l'ont plus été.
10:08 Donc finalement, c'est un bon coup financier.
10:10 J'ai été ravie de faire à la fois le 19-20 et le 13-H, parce que ça a duré 26 ans,
10:15 mais très contente d'arrêter.
10:16 Et c'est assez rare, je pense, qu'un présentateur de JT,
10:19 de lui-même, dise à un moment "Stop, j'en ai marre, j'ai envie d'arrêter".
10:22 La dernière fois qu'on vous a reçu, Elisabeth, dans cette émission,
10:24 vous nous aviez dit "présentez un journal, plus jamais".
10:26 Vous n'avez pas changé d'avis ?
10:27 Non, pas du tout.
10:28 Ah non, non, plus jamais.
10:29 Puis en plus, très franchement, on a des présentateurs de JT en ce moment à France 2,
10:33 qui sont super bons.
10:34 Et puis moi, j'adore le magazine.
10:36 Je pense que je suis plus utile là.
10:39 Et qu'il faut en avoir très envie, parce que c'est hyper exigeant de présenter le JT.
10:43 C'est tous les jours, c'est un boulot de dingue.
10:45 Et que quand on n'en a plus envie, il faut arrêter.
10:47 Votre 13-H, c'est bien sûr de la Q, mais aussi le fameux invité des 5 dernières minutes.
10:51 Je crois qu'il y en a un dont vous vous souviendrez toute votre vie, c'est Jamel Debbouze.
10:55 Il était en très grande forme ce jour-là.
10:57 Cet invité, c'est Jamel Debbouze.
10:59 On est vraiment ravis.
11:00 Ça vient ?
11:01 Oui, très bien.
11:02 J'aime bien.
11:03 Ah, c'est sympa, moi aussi.
11:04 Mais je ne sais plus du tout la question que je voulais...
11:06 C'est pas grave, c'est pas grave.
11:07 On va très bien.
11:08 Improvise, improvise.
11:09 Dis n'importe quoi.
11:10 Non, ce que je voulais vous poser...
11:11 Jean-Pierre Pernaut, j'espère que t'as les boules ?
11:12 Je suis sûr qu'il a les boules, Pernaut, là.
11:15 Parce qu'il est tout seul dans son truc.
11:17 Alors maintenant, Valoire Escher, un nouveau foie gras.
11:21 Et on a une pensée naturelle pour Jean-Pierre Pernaut, qui nous a quittés il y a presque déjà deux ans.
11:27 Je demande d'ailleurs, vous étiez en contact avec Jean-Pierre Pernaut ?
11:30 Franchement, j'ai envie de dire que c'est de la saine concurrence, gentil.
11:35 Il n'y a pas eu ni de ma part, ni de la sienne, aucune agressivité.
11:38 Vous êtes passé de la 12e à la 42e place dans le classement des personnalités préférées des Français,
11:44 publié par TV Magazine.
11:46 Est-ce que ça vous a fait quelque chose ?
11:48 Ou ni chaud ni froid ?
11:49 En fait, vous me la prenez.
11:50 Ce classement, bien important, parce que de toute manière, vous dites que c'est question d'image.
11:55 C'est pas ce qui vous préoccupe le plus dans ce métier.
11:57 Non, ça n'a jamais été mon cas.
11:58 Moi, je pense qu'il ne faut pas vouloir être aimé de tout le monde.
12:01 Quand on est un bon journaliste, c'est une erreur de vouloir que tout le monde vous aime.
12:05 Vous avez une image parfois assez dure, je pense notamment à Cache Investigation.
12:09 Vous n'êtes pas sain dans la vie, Elise Lucet, vous êtes pas sain ?
12:12 Je ne sais pas si elle est dure, mais en tout cas, si vous voulez, je ne suis pas lisse.
12:14 Ça, c'est sûr.
12:15 Ça va, dans la vie de tous les jours, les gens n'ont pas peur de vous ?
12:17 Ils ne se disent pas "attention, qu'est-ce qu'elle me veut, celle-là ?" ?
12:19 Si ils ont peur, c'est qu'ils ont un truc à se reprocher, je pense.
12:22 Mais la plupart des gens viennent me voir et me disent "ah, j'adore ce que vous faites, c'est super".
12:26 Moi, je parle toujours de mes équipes en disant "attendez, ça ne se fait pas tout seul".
12:29 Et ils me racontent beaucoup leur vie, en fait.
12:31 En me disant "mais il m'est arrivé ci et ça, et là, il y a un scandale, vous devriez enquêter là-dessus".
12:36 Et j'écoute beaucoup, parce que je trouve que c'est très important, justement,
12:39 que les journalistes soient en proximité avec tous les gens qu'ils rencontrent en faisant leur course,
12:43 en allant chercher de l'essence, la baguette de pain.
12:46 Et franchement, les gens n'hésitent pas à me parler.
12:48 Et ça, je trouve ça super, ils n'ont pas du tout peur.
12:50 - Et justement, lors de la pénurie de carburant, on a pu voir la preuve concrète que vous êtes vraiment très sympa.
12:57 Vous êtes intervenu en plein milieu d'une dispute à une station-service pour calmer le jeu.
13:02 Vous n'avez pas eu peur, là ?
13:04 - Non, pas du tout, mais c'est vrai.
13:06 Moi, je me mettais à la place des gens, ils faisaient la file d'attente pendant 2h, 2h30, pour faire le plein de leur voiture.
13:11 Et là, il y a un type qui arrive d'une rue adjacente et qui essaie de doubler tout le monde
13:14 et de rentrer dans la station-service en ayant doublé juste 150 voitures.
13:18 - Ça fait la régulation.
13:20 - J'ai pris ma cape de super-héros.
13:22 Non mais bon, je pense qu'en fait, j'ai fait ce que n'importe qui aurait fait.
13:26 Juste de dire au type "bon, là, vous exagérez quoi, ça se fait pas".
13:29 Juste, ça se fait pas.
13:30 - Ils ne t'ont jamais appelé danser avec les stars, Elisabeth ?
13:32 - Vaut mieux pas pour eux.
13:33 - Pourquoi ? Ça donnerait quoi ?
13:35 - Ah non, non, mais il faut connaître ses petits talents et ses grosses défaillances.
13:39 Ça, c'est une grosse défaillance.
13:41 - Quand vous étiez... Bon, je suis sûr que vous dansiez le pogo, cette danse punk-rock.
13:45 - Non, non, non, je dansais pas le pogo.
13:47 Oui, j'étais un peu punk, c'est vrai, mais je dansais déjà pas énorme.
13:50 Et le pogo, quand même, c'est un peu rustre.
13:53 C'est un peu beau.
13:54 - Un peu punk, un peu rebelle, paraît-il, au point qu'on vous surnommait Lucifer.
13:58 Quand vous portiez, paraît-il, un imperméable noir, un gant noir et un chapeau.
14:02 - Oui.
14:03 - Ce look, c'était pour faire peur déjà aux gens à l'époque, Elisabeth ?
14:05 - Non, je crois que c'était pour, comme tous les ados, affirmer une personnalité,
14:08 dire à quel point on est différent.
14:10 Et puis, les adultes sont nuls, ils comprennent rien.
14:12 Donc, si on peut les choquer, c'est tellement mieux.
14:15 Et puis, voilà.
14:16 Et puis, ça passe.
14:17 - Plus grave, vous dites que beaucoup de vos camarades prenaient de la drogue, à l'époque ?
14:19 - Oui, ça, à l'époque.
14:20 Mais je pense que c'était vraiment dans cette époque-là.
14:22 On était dans les années 80.
14:24 Et c'était vraiment une sale époque.
14:26 Les gens prenaient, alors, beaucoup de ce qu'on appelle aujourd'hui du Bédo.
14:30 Beaucoup, donc, prenaient du shit, fumaient des pétards.
14:33 Il y en a qui sniffaient de la colle.
14:34 Il y en avait d'autres qui prenaient de la cocaïne.
14:36 Il y en avait même qui prenaient du LSD.
14:37 - Vous, vous avez jamais touché ?
14:38 - Jamais.
14:39 Jamais.
14:40 Pas intéressant.
14:41 Bien structuré par mes parents.
14:43 Ça m'a fait penser à ça, d'ailleurs, dans l'interview de Kylian Mbappé.
14:46 Parce qu'il dit à quel point ses parents ont été importants pour le structurer.
14:49 Et moi, j'ai eu la chance d'avoir des parents qui m'ont très, très bien donné une bonne colonne vertébrale.
14:53 Ça m'a permis de réfléchir toute seule.
14:56 Mais d'avoir la base de solidité.
14:58 Et donc, non, zéro.
15:00 Mais vraiment, ça m'est passé à 5000 au-dessus.
15:03 Et j'étais plutôt Saint-Bernard pour aider mes copains.
15:05 - Vous ne chantez pas Elise Lucet.
15:06 Pourtant, votre papa, Michel, en plus d'être enseignant et poète, il était également chanteur.
15:10 - Oui, absolument.
15:11 - Il se faisait appeler Euseb.
15:12 - Auteur, compositeur, interprète, c'était chouette.
15:14 Parce que c'est lui qui écrivait ses textes.
15:16 Et il écrivait super bien.
15:17 Enfin, il avait beaucoup d'humour, lui aussi.
15:19 J'espère que j'en ai.
15:21 Et il écrivait des textes vraiment mordants sur la société d'aujourd'hui.
15:26 Je trouve qu'il a su attraper les moments de société en faire des chansons.
15:30 Il était très fort là-dessus.
15:31 - Jolie carrière dans les années 70.
15:33 On l'entend à la radio, on le voit parfois à la télé.
15:35 Vous connaissez toutes ses chansons ?
15:37 - Je les connaissais beaucoup.
15:38 Parce que quand j'étais enfant, j'allais dans ses concerts.
15:41 Et alors, comme n'importe quel enfant, complètement baba devant son papa,
15:44 j'étais en bas de la scène.
15:45 Et j'avais tellement peur qu'il se trompe et qu'il oublie les paroles.
15:48 Parce que mon père était un peu étourdi.
15:50 - Artiste.
15:51 - J'étais en face et je faisais un peu le souffle.
15:53 J'étais comme ça.
15:54 J'articulais pour qu'il voit les paroles au cas où il oublie.
15:57 Et donc, je les connaissais toutes.
15:58 Maintenant, ce n'est plus le cas.
15:59 Il y a d'autres choses qui sont entrées dans mon disque dur.
16:02 - La belle institutrice, ça vous rappelle quelque chose ?
16:04 - Oui, c'est ma maman, la belle institutrice.
16:05 - Ah, mais c'est la question qu'on a vous posée.
16:07 - L'institutrice de notre clan, ah ah ah ceux.
16:11 Ne vous laisserait pas de glace, ah ah ah ceux.
16:16 Elle a une blouse rose et c'est des tas de choses.
16:22 - Cette belle institutrice, c'était donc votre maman qui était également enseignante.
16:26 - Directrice d'école aussi à la fin.
16:28 Je pense très cool avec les élèves.
16:30 Les élèves l'adoraient.
16:31 Elle adorait son métier.
16:32 Et c'est des beaux hussards de la République, les deux.
16:35 Parce que papa, il était prof à la fin à l'IUT et à la fac.
16:38 Et c'est des gens qui ont passé beaucoup de temps enseignés à transmettre aux gamins
16:42 et qui avaient ça chevillé au corps.
16:44 C'est l'heure de refaire l'actu télé avec Évac'Huiver.
16:47 Élise Lucet, je vous présente notre spécialiste de l'investigation télé.
16:51 Bonjour Évac'Huiver.
16:52 - Bonjour, bonjour Élise.
16:54 - On va vous faire passer, Élise Lucet, un petit quiz de l'info télé de ces derniers jours.
16:58 Une fois encore, vous allez devoir tenter de débusquer les fake news.
17:01 Attention, Jade va vous donner parfois de vraies infos télé, mais aussi parfois des intox.
17:06 Il faut juste vous en remettre à votre instant, si vous n'avez pas l'info.
17:09 - Non, parce que je peux dire un truc juste pour commencer.
17:12 Je n'ai pas eu le temps de beaucoup regarder la télé ces derniers jours.
17:14 - On va se rire.
17:15 - Voilà, je vais faire beaucoup d'erreurs.
17:16 - Bon, vous dites simplement si vous y croyez ou pas.
17:18 - D'accord.
17:19 Bon, alors on se lance.
17:20 La conférence de presse d'Emmanuel Macron a dépassé les 10 millions de téléspectateurs.
17:24 Vous y croyez ou pas ?
17:25 - Euh, non, je crois que c'était 9.
17:28 - Bien joué.
17:29 C'est faux.
17:30 - Si vous avez confondu, ce sont 8.7 millions de téléspectateurs qui ont suivi la conférence
17:34 de presse du chef de l'État mardi soir.
17:36 La majorité d'entre eux étaient sur TF1, avec 4 millions de personnes.
17:40 Vient ensuite France 2 avec un petit peu plus de 3 millions de personnes.
17:43 Et le reste se répartit entre les différentes chaînes d'info.
17:45 - Élise Lucet, vous avez regardé cette grande conférence de presse d'Emmanuel Macron ?
17:49 - Alors, je demande beaucoup de sincérité à tout le monde, donc je vais être tout à fait sincère.
17:53 J'étais en plein dans le montage de Mbappé, donc je n'ai pas pu regarder.
17:56 J'en ai regardé évidemment les extraits à l'issue de la conférence de presse, les débriefs.
17:59 Mais au moment où le chef de l'État parlait, je ne pouvais pas être en face de ma télé.
18:03 - Vous pensez quoi de cet exercice sur le plan journalistique, celui de la conférence de presse ?
18:07 - Oh, moi j'en ai quelques souvenirs.
18:09 C'est toujours très compliqué de vouloir poser les questions qu'on veut et qu'on peut.
18:13 Et surtout ce qui est embêtant, c'est qu'après on passe à la question suivante, puis on passe à la question suivante.
18:18 Donc on ne peut pas approfondir un sujet.
18:20 Et parfois c'est ce qui manque dans cet exercice-là.
18:23 Moi je préfère les interviews ou en tête à tête, ou à deux journalistes.
18:26 Parce qu'après c'est vrai que c'est plus complexe.
18:29 - Justement, interviewer le chef de l'État en tête à tête à l'Élysée, ça vous intéresserait ?
18:33 - Ah ben bien sûr ! Qui ça n'intéresse pas ? Bien sûr !
18:36 - Est-ce que vous pensez que vous pourriez être aussi pugnace que dans vos interviews ?
18:39 - Ben j'essaierais, bien sûr j'essaierais.
18:41 - Mais est-ce que c'est possible ?
18:42 - Moi j'en ai fait des interviews de présidents de la République,
18:44 et je pense qu'à un moment nous sommes les ambassadeurs des Français.
18:48 Donc il faut poser les questions que les Français se posent.
18:51 Et on est leur ambassadeur.
18:52 Alors on est parfois contraint, on n'y arrive pas tout le temps pour des raisons de temps.
18:56 Mais pas parce qu'il y a de la censure, pas parce qu'on vous dit non.
18:59 Alors la seule censure qu'il peut y avoir à un moment, c'est de vous dire "ben non, pas vous".
19:02 - Emmanuel Macron, vous l'avez déjà interviewé pour Cache Investigation
19:06 alors qu'il était ministre de l'Économie, c'était en 2015.
19:08 C'était dans le cadre d'une enquête sur le versement d'aide à la recherche à Sanofi.
19:12 - 125 millions d'euros, c'est-à-dire qu'il y a un crédit à l'impôt de recherche
19:15 qui est versé par l'État à une entreprise qui est un fleuron de l'industrie française
19:19 et qui supprime des postes où ? Dans la recherche.
19:21 - Oui. - Alors ça, franchement, c'est assez incompréhensible.
19:24 - Mais moi, je peux être démago et vous dire "les UCÉ, c'est vraiment des salopards,
19:29 il faudrait les massacrer, c'est scandaleux de faire ça".
19:32 Ça n'est pas vrai. - Personne ne parle de massacrer personne.
19:34 - Non, mais... - Désolé, je suis obligée de vous montrer un autre document.
19:37 Ça c'est le document Phoenix, c'est un document interne, on ne devrait pas l'avoir, on l'a.
19:40 Bon voilà, c'est un document de Sanofi. - Alors vous comprenez, moi je ne l'ai pas.
19:42 Ça, je vais le regarder de près, je peux vous dire que ça va alimenter notre discussion avec Sanofi.
19:45 - Très bien. - Donc je vous remercie, c'est intéressant.
19:47 - Si vous voulez mon avis, Élise Lucet, Emmanuel Macron ne sera jamais d'accord.
19:50 On vous l'interviendra à la vidéo. Non, ça ne passera pas.
19:52 - Mais si, je pense que oui, bien sûr.
19:55 - Ben oui. - On vous met au défi alors.
19:57 - Ben on a encore trois ans et quart.
19:59 - Autre info télé américaine.
20:02 - Christina Cordula, la reine du shopping d'M6, sera candidate de la prochaine saison de "Dance avec les stars".
20:09 Élise Lucet, vous y croyez ou pas ?
20:11 - Euh... Je vais dire oui.
20:13 - C'est vrai. La participation de l'animatrice d'M6 au concours de danse de TF1 a été officialisée.
20:18 Tout comme celle de l'acteur américain James Danton, plus connu sous le nom de Mike Delfino dans Desperate Housewives,
20:25 où il a interprété, vous vous rappelez, ce 6-8 ans en plombier.
20:28 - On voit tout de qui il s'agit.
20:30 - La chanteuse coeur de pirate sera aussi présente sur le parquet de l'émission de Camille Condal.
20:35 - Vous n'aurez jamais appelé "Dance avec les stars", Élise Lucet ?
20:37 - Vaut mieux pas pour eux. Très franchement.
20:39 - Ah non, non, mais il faut connaître ses petits talents et ses grosses défaillances.
20:44 - Cette salle, c'est une grosse défaillance.
20:46 - Quand vous étiez... Je suis sûr que vous dansiez le pogo, cette danse punk-rock.
20:50 - Non, non, non, je dansais pas le pogo. Oui, j'étais un peu punk, c'est vrai, mais je dansais déjà pas énorme.
20:55 - Et le pogo, quand même, c'est un peu rustre, c'est un peu boum, boum, boum.
20:59 - Un peu punk, un peu rebelle, paraît-il, au point qu'on vous surnommait "Lucéfer"
21:03 - Quand vous portiez, paraît-il, un imperméable noir, un gant noir et un chapeau.
21:07 - Oui. - Ce look, c'était pour faire peur déjà aux gens à l'époque, Lucet ?
21:10 - Non, je crois que c'était pour, comme tous les ados, affirmer une personnalité,
21:13 dire à quel point on est différent, et puis les adultes sont nuls, ils comprennent rien,
21:17 donc si on peut les choquer, c'est tellement mieux. Et puis voilà, ça passe.
21:21 - Plus grave, vous dites que beaucoup de vos camarades prenaient de la drogue à l'époque ?
21:24 - Oui, ça à l'époque, mais je pense que c'était vraiment dans cette époque-là, on était dans les années 80,
21:28 et c'était vraiment une sale époque. Les gens prenaient, alors, beaucoup de...
21:32 ce qu'on appelle aujourd'hui du "bédo", beaucoup prenaient du shit, fumaient des pétards,
21:37 il y en a qui sniffaient de la colle, il y en avait d'autres qui prenaient de la cocaïne,
21:40 il y en avait même qui prenaient du LSD. - Vous, vous n'allez jamais toucher ?
21:43 - Jamais. Jamais. Pas intéressant. Bien structuré par mes parents.
21:47 Ça m'a fait penser à ça, d'ailleurs, dans l'interview de Kylian Mbappé,
21:50 parce qu'il dit à quel point ses parents ont été importants pour le structurer,
21:53 et moi j'ai eu la chance d'avoir des parents qui m'ont très très bien donné une bonne colonne vertébrale,
21:57 ça m'a permis de réfléchir toute seule, mais d'avoir la base de solidité,
22:02 et donc, non, zéro. Mais vraiment, ça m'est passé à 5000 au-dessus,
22:07 et j'étais plutôt Saint-Bernard pour aider mes copains.
22:09 - Allez, dernière info, ou dernière intox, télé, aïe aïe aïe.
22:12 - La prochaine saison de Pékin Express s'appellera "Sur les traces du lion d'or".
22:17 - Élise Lucet, croit-elle ou pas cette info ? - Non. Non.
22:21 - C'est faux, mais il y avait un petit piège. Elle s'appellera "Sur les traces du tigre d'or",
22:25 cette 18ème saison du célèbre jeu d'aventure d'M6 débutera le jeudi 8 février,
22:30 et elle emmènera cette fois les candidats en Asie du Sud-Est, direction la Malaisie, l'Indonésie ou encore le Vietnam.
22:35 - Et ben voilà ! - Vous avez envie de faire Pékin Express ? - Non plus !
22:39 - Non mais le temps me manque en plus, très franchement, et puis non non non non.
22:43 - Place maintenant au reste de l'actu média de la semaine, en bref, c'est le 30 secondes télé, et pas une de plus.
22:49 - Trois retours pour les 35 ans des enfoirés enregistrés ce week-end à Bordeaux,
22:53 avant une diffusion sur TF1, Matt Kocora, Shine et Lara Fabian, absentes depuis 2005.
22:58 "Touche pas à mon poste" bientôt diffusée 7 jours sur 7, dès le 3 février,
23:01 l'émission de Cyril Hanouna sera également à l'antenne samedi et dimanche de 19 à 21h.
23:06 Et enfin, la nouvelle émission d'Hugo Clément arrive le 7 février en direct vers 23h sur France 2.
23:12 Nos grandes décisions aidera des Français à faire des choix,
23:15 comme par exemple une infirmière qui hésite à démissionner en raison de la crise à l'hôpital.
23:19 - Vous pouvez respirer Eva Clément !
23:22 - C'était rapido !
23:23 - C'est un exercice d'apnée à chaque fois pour elle.
23:25 - Merci beaucoup Eva !
23:26 - Merci à vous et à vous !
23:27 - Merci Eva !
23:28 - Élise Lucet, vous n'avez pas le monopole des questions qui dérangent,
23:30 nous aussi on va très loin dans cette émission.
23:32 C'est l'heure de la question fromage ou dessert.
23:34 - Ah !
23:35 - Oui, on va jusque là.
23:36 - Ok !
23:37 - Jade, Eric Dussard, on refait la télé sur RTL !
23:40 *Rire*

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