La France a terminé 7e du relais mixte simple samedi à Anterselva (Italie). En zone mixte, Emilien Jacquelin ne masquait pas sa déception.
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00:00 Emilien, je le disais tout à l'heure à l'antenne, il y a ce qu'on voit à la télé, le plan serré sur le tir et les palettes qui s'abattent ou qui s'abattent pas.
00:08 Et il y a ce qui se passe sur le pas de tir. On imagine que vous êtes déçu, que tout le monde est déçu, que c'est dur à vivre.
00:14 Mais techniquement, il s'est passé des choses sur ce dernier debout. Vous avez eu du mal à vous installer.
00:18 Expliquez-nous. Je vous vois reculer plusieurs fois pendant le tir. Les sensations étaient spéciales ?
00:23 Quand je m'installe, je me suis fait surprendre par le fait qu'Edder est gaucher. Il avait l'air d'aller un peu plus loin.
00:31 Je me suis dit "merde, s'il faut, je me trompe de tapis, j'ai avancé un petit peu trop".
00:34 Et quand je m'installe, il y a des vis qui tiennent les tapis pour pas que justement quand on reparte ou quand on vient sur le tapis, il se barre tout simplement.
00:43 Donc j'ai mon ski droit qui est sur une vis gelée. Mon ski partait, donc plusieurs fois j'ai essayé de chauffer, sauf que le ski restait sur la vis, donc ça glissait.
00:52 Et à un moment donné, j'ai reculé. Ce n'est pas une excuse en tout cas.
00:57 Ce n'est bien sûr pas une excuse, mais c'est intéressant quand même qu'on puisse comprendre que parfois il y a des éléments extérieurs.
01:05 Parfois quand on est en pleine confiance et on arrive à en faire un frachion, c'est plus compliqué.
01:09 Oui, c'est sûr. Si on est en confiance, si on est sûr de ce qu'on fait, je pense qu'on peut passer outre.
01:19 Mes trois autres tirs ne sont pas si mal, il manque juste des petites choses.
01:26 Ça m'embête de dire ça à chaque interview, qu'il manque toujours une balle par-ci, par-là.
01:32 Et sur ce dernier tir, je passe totalement à côté. Je suis déçu pour Julia, pour l'équipe, pour moi, pour tout le monde bien sûr.
01:40 Il y a quand même des choses positives depuis quelques semaines. C'est là-dessus qu'il faut s'appuyer, parce que demain il y a une belle masse start pour finir le mois de janvier.
01:50 Oui, encore une fois, il faut essayer de tourner la page, de se concentrer pour la course de demain.
01:59 Bien sûr, il y a des belles choses sur ce mois de janvier, mais comme chaque course, on a envie de donner le meilleur, d'être le plus performant possible.
02:09 Il y a encore des choses à régler, il faut croire.