C'est l'évènement musical de ce début d'année. Le groupe normand Tuxedo propose un show exceptionnel et revisite 40 ans de tubes anglophones.
Son concepteur, Jean-François Rondeau est avec nous, quelques jours avant leur passage au Zénith de Caen.
Son concepteur, Jean-François Rondeau est avec nous, quelques jours avant leur passage au Zénith de Caen.
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00:00 Le 6/9, France Bleu Normandie
00:02 Symphonique, pas prog show, le spectacle événement de ce début d'année, la création d'un groupe normand
00:09 Tuxedo avec sur scène un orchestre d'une soixantaine de musiciens.
00:13 Ils sont tous, tous ceux qui sont derrière, ça c'est peut-être Normand Formidable ce matin, dont Jean-François Rondeau. Bonjour Jean-François.
00:20 Bonjour.
00:20 Merci d'être avec nous.
00:21 Qu'avez-vous ressenti aux premières notes du premier tube repris sur la scène du CD de Deauville le 4 janvier dernier ?
00:28 Alors, j'en ai pas l'âge déjà.
00:30 J'imagine.
00:32 Parce que c'était une première, c'était deux ans de travail en amont, un peu dans l'ombre.
00:35 Et là d'un seul coup on se retrouvait propulsé dans un CID quasi complet.
00:40 Et là en fait j'avais hâte d'être aux dernières notes du morceau pour entendre la réaction des gens, savoir si on avait un waouh ou un applaudissement poli.
00:50 Et c'était waouh.
00:52 Symphonique, pas prog show.
00:54 *Musique*
01:09 Des tubes anglo-saxons, les meilleurs sons qu'on adore écouter et réécouter notamment sur France Bleu.
01:14 Repris sur scène, super soirée.
01:17 Ils ont mis l'ambiance, on entre dans leur univers et on n'a plus envie de repartir.
01:21 Je cite, "soirée extraordinaire".
01:23 Ils ont du talent, ils nous embarquent pour une soirée mémorable.
01:26 Des commentaires laissés sur la plateforme de réservation juste après le spectacle au CID, ça fait chaud au cœur.
01:31 Ouais, on n'en revenait pas parce que c'était donc en effet sur les plateformes de réservation, sur les réseaux sociaux, on a reçu des centaines de messages.
01:38 Après oui aussi à titre privé et c'est vrai que quand tu les lis les uns après les autres, je me souviens du retour à la maison
01:44 où la chanteuse était en larmes à lire les messages, elle était tellement émue et touchée.
01:50 C'est une belle récompense.
01:52 Des tubes anglo-saxons, je l'ai dit, du Coldplay, du Queen, Police, Beyoncé, U2.
01:56 C'est vrai que les tributes, Carta notamment ici en Normandie, à chaque fois qu'il y a un tribute qui reprend un groupe,
02:00 dans une salle le Cargo je pense à Caen, ou aux Zénith, c'est rempli.
02:04 Vous le saviez, c'était votre objectif aussi, vous avez dit ça va marcher forcément parce que les gens aiment ça ?
02:11 Alors je ne l'ai pas fait dans cette optique de se dire, il faut faire un truc, enfin on a toujours envie forcément que ça marche,
02:16 mais c'était une vieille envie. Et là pourquoi on y est ?
02:20 Alors on n'est pas sur un tribute pur, dans le sens où on n'est pas sur un artiste,
02:23 on fait une sorte de pot pourri, pas trop pourri.
02:26 Non !
02:27 Puisqu'en fait l'idée c'est de se dire, on va essayer d'être original,
02:32 en se disant on va retracer quatre décennies, on va partir des titres qu'ont versé notre adolescence,
02:41 jusqu'à des choses actuelles, puisqu'on ne sait pas quand on est né,
02:45 enfin qu'on a eu l'adolescence dans les années 80 et qu'on a resté forcément bloqué là-dessus.
02:49 Donc l'idée c'était de se dire, on va retracer 40 ans de tube,
02:52 et comment passer de Paul McCartney à Beyoncé ?
02:56 Là c'est le travail des arrangeurs, et le lien est fait par l'orchestre, par le son du symphonique,
03:02 et du coup, notre point de vue c'est qu'il y a une vraie cohérence,
03:08 c'est-à-dire qu'en effet on passe des Black Eyed Peas à McCartney, à David Bowie, à Beyoncé, à Sia,
03:13 des choses qui sur le papier n'ont rien à voir,
03:16 mais qu'il y a une vraie cohérence qui se crée parce qu'il y a le travail de l'arrangeur
03:21 et le fait d'avoir ce son d'orchestre symphonique qui crée le lien.
03:24 Jean-François vous êtes l'un des musiciens, au chant c'est Mag et Kael.
03:27 *Musique*
03:53 Cette reprise de Robbie Williams, waouh !
03:56 Mais alors, c'était au CID le 4 janvier, le 11 février aux Zénith de Caen,
04:00 Jean-François, est-ce qu'on fait évoluer le spectacle ?
04:02 Est-ce qu'on l'a fait évoluer ?
04:03 Ou est-ce qu'on change de petites choses ?
04:05 Oui forcément une première c'est toujours une phase de test,
04:09 alors il y aura déjà, pour ceux qui étaient à Deauville,
04:12 il y aura un medley de plus, qui n'était pas à Deauville, au Zénith,
04:18 qu'on a eu le temps de préparer, qui n'était pas tout à fait prêt pour le CID.
04:21 Et oui forcément il y a des petites évolutions,
04:23 en ligne il faut s'attendre, on ne voit pas forcément la même chose.
04:27 Bien sûr, c'est du spectacle vivant quoi.
04:30 Bon bah rendez-vous le 11 février alors !
04:32 J'espère, il reste encore quelques places,
04:35 quel serait le nombre de spectateurs qui vous satisferaient ?
04:42 Ben plein à craquer, refusé au deuxième date !
04:44 Je veux, voilà !
04:46 Exact, c'est tellement appréciable pour un artiste de voir cette file d'attente devant la salle,
04:52 cette frustration positive !
04:55 Depuis le début on est conscient que le projet, nous sommes absolument inconnus,
04:59 le projet sort de terre,
05:02 si on s'était dit, dans nos rêves les plus fous,
05:04 3000 entrées ce serait juste incroyable,
05:07 mais je pense que déjà si on fait 2000 entrées pour un spectacle d'un groupe de région absolument inconnu,
05:14 sans groupe, sans médias, sans tout ça, c'est quand même inespéré.
05:17 C'est-à-dire qu'il y a 2000 personnes qui vont prendre un peu d'argent pour acheter une place
05:21 et on a envie de leur faire plaisir.
05:23 Vous allez le faire, les 2000 grâce à France Bleu notamment,
05:25 on est là pour vous soutenir Jean-François,
05:27 à Symphonie Pop Rock Show le 11 février 17h,
05:31 on en reparlera d'ici là, merci beaucoup Jean-François !
05:34 Merci François !