Le match des 16e de finale de la Coupe de France marqué par la qualification sochalienne contre Reims (1-1, 5 tab à 4 tab) est déjà à classer parmi les grands moments du club Jaune et Bleu selon Hervé Blanchard, la voix du FCSM sur France Bleu Belfort-Montbéliard.
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00:00 Le 6/9, France Bleu, Belfort Montbéliard.
00:03 Il est très exactement 8h moins le quartier, y comprenons avec votre invité du 6/9,
00:07 comment ne pas revenir sur cette soirée de folie hier soir au Sainte-Bonaire.
00:11 Près de 19 000 spectateurs en feu après la qualification de Sochaux,
00:15 8ème de finale de la Coupe de France, une victoire où tirer au buis,
00:18 il y avait deux partout à la fin du temps réglementaire contre Reims.
00:21 Et si vous étiez au stade ou derrière votre poste de radio,
00:24 appelez-nous pour nous faire part de vos émotions, de votre fierté.
00:27 Le stand d'heure vous est ouvert au 0384 22 82 82.
00:31 Bonjour Hervé Blanchard.
00:32 Bonjour Thierry.
00:33 Vous nous avez fait vivre cette rencontre hier soir sous France Bleu, Belfort Montbéliard.
00:38 Vous nous avez fait vibrer et même pleurer de joie.
00:40 On va revenir sur ce match.
00:42 Mais d'abord, cette ambiance, ça fait plus de 20 ans que vous suivez Sochaux
00:46 et vous n'avez jamais connu ça, c'est ce que vous disiez hier soir.
00:49 C'est juste exceptionnel, vous l'avez dit, fantastique, extraordinaire.
00:53 Oui, beaucoup de matchs à Bonnall, des guichets fermés,
00:56 comme l'a dit le président Jean-Claude Plessis hier soir.
00:58 Il y a eu la Coupe d'Europe il y a 20 ans contre Dortmund.
01:00 Le stade Bonnall n'était pas plein à chaque fois.
01:03 Il y avait du monde.
01:04 Mais là, hier soir, c'était autre chose.
01:05 Franchement, c'était autre chose.
01:07 Quand vous voyez tout un public, comme un seul homme,
01:09 debout, qui chante, qui saute, qui hurle sa joie,
01:12 qui est tout le temps derrière l'équipe, c'est pas uniquement...
01:14 Et les flashs des téléphones portables,
01:17 ce show rockstar, comme dans un concert.
01:19 Inimaginable.
01:20 Franchement, je n'ai jamais vu ça.
01:22 Et on l'a vu sur tous les commentaires sur les réseaux sociaux.
01:24 Les gens sont simplement bluffés par ce qui s'est passé hier soir.
01:28 Oui, c'est presque déjà un peu un match dans la légende de Sochaux.
01:32 - Vous parlez d'une soirée de légende.
01:33 Nous avons en ligne Bénédicte, qui nous appelle de Belfort.
01:35 Bonjour Bénédicte.
01:37 - Oui, bonjour Hervé, bonjour Stéphane.
01:39 - Bonjour Bénédicte.
01:40 - Vous étiez à Bonnall hier soir ?
01:42 - Non.
01:43 Hélas, je suis abonnée depuis très très longtemps.
01:46 Je suis à la tribune supporters club.
01:49 Et hier, pour des raisons de santé, je ne pouvais pas aller au stade.
01:53 Mais j'étais derrière, avec la radio, avec Hervé, et sur mon ordinateur pour suivre le match.
02:00 Je ne vous dis pas comment j'ai vibré, comment j'étais heureuse.
02:04 Les voisins ont dû se demander ce qui arrivait.
02:07 J'applaudis.
02:10 Et quel bonheur au moment du match de Diego Michel.
02:14 La caméra se braquait sur mon fils et mes deux petites filles.
02:18 Qui étaient en train de célébrer ce but et qui sautaient dans la tribune.
02:23 J'en ai encore des frissons. C'était magique.
02:28 - Merci beaucoup Bénédicte pour votre témoignage.
02:31 Hervé, il n'y a que le sport qui peut procurer ces émotions.
02:34 - Oui, je voulais vous dire, hier soir j'ai suivi le match Lyon-Rennes.
02:39 Je voulais que Rennes gagne.
02:42 Je voulais ce stade acquis à la cause des socials.
02:46 Hier j'étais au stade et je voulais que ce soit Sochaux pour le huitième de finale.
02:52 - Votre vœu a été exaucé Bénédicte.
02:55 C'est très important parce que Marseille, on les a joués en 2016.
02:58 Le stade à ce moment-là est à moitié pour la cause des marseillais.
03:01 Et ça ne plaît pas aux puristes ici. On a vu à quel point on est attaché à ce club à Sochaux.
03:05 Et Rennes, il n'y aura pas de supporters Rennes.
03:07 A peine, ils vont rester avec leur galet de saucisses là-bas de l'autre côté de la Bretagne.
03:10 Et nous, on aura un stade plein, mais plein pour les sochaliens comme hier soir.
03:14 C'est très important.
03:16 - Je te dis que je serai au stade.
03:18 - On se verra au stade Bénédicte. Merci à vous.
03:21 - On va dire un mot du match quand même.
03:25 Ça avait mal commencé pour Sochaux avec un but angoissé très rapidement.
03:28 - C'est la magie de la Coupe de France.
03:30 Reims, 6ème de Ligue 1, a voulu frapper fort d'entrée.
03:32 Ils nous ont pris à la gorge.
03:33 Sochaux, je pense, a été un petit peu intimidé.
03:35 20 000 personnes pour certains joueurs.
03:37 C'était quand même très impressionnant.
03:38 Et puis quelque part, ça a libéré les jaunes et bleus.
03:40 Ils se sont lâchés derrière.
03:42 C'était extrêmement efficace. Ils ont eu beaucoup d'occasion.
03:44 Et ils ont marqué, avec peut-être un pénalty généreux.
03:47 Mais ils sont pas assez devant.
03:48 Reims a commencé à douter.
03:49 On va pas se mentir, la deuxième mi-temps, Patouillet dans les cages,
03:52 fait des gros arrêts.
03:53 On est extrêmement chanceux parce qu'on ne voit plus le jour.
03:56 On ne doit pas passer.
03:57 Mais la Coupe, c'est ça.
03:59 - Patouillet, c'est lui qui nous sauve.
04:00 C'est lui qui arrête le dernier tir au but de Masse.
04:02 - Il nous avait dit la veille, lors du Point Presse, qu'il aimait les tirs au but.
04:05 Et qu'avec Lyon, il avait réussi à gagner la Coupe de France des jeunes
04:09 en sauvant des tirs au but. Il l'a refait hier soir avec une assurance à sang-froid.
04:13 Il va avoir que 20 ans au mois de février. Il est fantastique.
04:15 - Ici, matin, sur France Bleu, Belfort-Montréal, sur France 3, Franche-Comté,
04:18 il est 7h49.
04:19 Si vous étiez à Bonnall ou derrière votre poste de radio,
04:22 n'hésitez surtout pas à nous appeler 0384 22 82 82.
04:27 N'hésitez pas à revenir sur vos émotions après cette folle soirée hier soir à Bonnall.
04:31 - C'est ce qu'a fait Eric, qui nous appelle de Mani-Vernois.
04:36 Bonjour Eric.
04:37 - Bonjour.
04:38 - Alors, à Bonnall hier soir ou derrière votre poste de radio ?
04:41 - Oui, à Bonnall hier soir. J'ai encore la voix qui râille.
04:47 C'est quelque chose de ouf. Je n'ai jamais vu ça.
04:50 Ça fait une dizaine d'années que je suis abonné à Bonnall.
04:53 Et franchement, j'en ai les frissons. Encore là, ce matin, j'ai du mal à réaliser.
04:57 - Et pourtant, ce ne sont que les 16e de finale qui nous qualifient pour les 8e de finale.
05:02 Sochaux, c'est vraiment une histoire d'amour avec tous ses supporters, Eric.
05:05 - Oui, c'est ça. J'ai suivi tout l'été. J'étais là au 14 juillet. Au mois d'août, on a été là et dans les tribunes.
05:16 J'ai beau être un homme, j'ai pleuré. Franchement, j'ai pleuré pour mon club.
05:23 Hier soir, c'était des larmes de joie. Franchement, c'était vraiment magnifique.
05:30 Et puis, l'arrêt de patouiller à la fin, c'est tout un symbole. Par rapport à notre club, on a déjà connu ça en Coupe de France.
05:37 Cet arrêt magnifique. Je suis de l'autre côté, je suis dans un angle de la tribune Nord.
05:44 Je l'ai vu en face de moi, c'était un truc de ouf. Je n'en reviens toujours pas. Je n'arrive pas à redescendre.
05:49 - Eric, on sent encore votre émotion ce matin. Merci de votre appel depuis Bonnall.
05:55 Merci à Manu Vernois, merci d'être fidèle à France Bleu. Hervé, il n'y a que le sport qui peut procurer ce genre d'émotion ?
06:01 - Non, il n'y a que Sochaux qui peut procurer ce genre d'émotion pour les amoureux des jaunes et bleus.
06:06 Oui, c'est la grande force du sport. C'est la grande force de cette compétition. C'est ce qu'a dit Oswald de Tanchot, l'entraîneur.
06:11 C'est un peu pour les joueurs. C'est une récompense, comme vient de le dire Eric. Il y a cinq mois, on était morts.
06:17 Et là, c'est plus qu'une résurrection. Oui, allons-y, dans les miracles, dans tout ce que vous voulez.
06:21 Ça va aussi vite, ça va très vite. Et puis en championnat, l'équipe est très bien classée. C'est formidable.
06:26 C'est juste inespéré. Il faut profiter, mais on sait que la priorité, c'est le championnat.
06:30 - Justement, je vais faire un peu le rabat-joie. Le danger de cette épopée en Coupe de France, c'est peut-être que Sochaux mette de côté
06:36 l'objectif principal du club, à savoir le championnat et la montée éventuelle en Ligue des...
06:40 - Je ne crois pas qu'il y ait de bonnes ou de mauvaises compétitions. Mais évidemment qu'il faut être lucide sur ce qui se passe à Sochaux aujourd'hui.
06:49 La Coupe de France, cette épopée, elle est magnifique. Elle donne du bonheur aux supporters.
06:53 Mais l'objectif, c'est le championnat. Et c'est donc remonter au plus vite en Ligue 2 Sochaux.
06:58 On le voit, à une super équipe, pour jouer les premiers rôles. Elle joue les premiers rôles.
07:01 Elle va affronter le Red Star, le leader. Sa priorité, c'est de remonter au plus vite.
07:05 Pour les finances du club, pour la pérennité de ce club-là, il faut monter en Ligue 2.
07:09 La Coupe, c'est à côté. C'est du bonus. - Et pour les finances du club, à 8 ans de finale, c'est bien aussi.
07:13 - Ça ramène de l'argent, évidemment, avec la billetterie d'hier, avec les dotations pour les équipes qui se qualifient.
07:17 Et puis contre Rennes, ça sera encore complet. - Et en plus, c'est un match à domicile.
07:21 Ça, également, c'est important. - Bien sûr, parce que pas de déplacement.
07:24 Et puis, quand on voit cette ferveur... Attention, parce que ces jeunes joueurs vont peut-être se mettre en tête
07:28 qu'il faut jouer la Coupe. Mais je le répète, et les dirigeants le savent, Oswald Tanchot l'a redit,
07:32 la priorité, c'est le championnat. Il faut juste espérer que cette compétition,
07:36 même si on va encore plus loin, ne bouffe pas toute l'énergie, pour le dire crûment, pour les Sochaux.
07:41 - Merci, Hervé Blanchard. Vous restez avec nous, ici en studio, jusqu'à au moins 8h30,
07:44 puisque les appels sont nombreux. Dites-nous ce que ce match vous a procuré hier soir,
07:49 comme émotion, à Bonnall ou derrière votre poste de radio.
07:52 Hervé Blanchard, le monsieur foot de France Bleue depuis 21 ans, maintenant.
07:56 Ça ne nous rajeunit pas. - On en tue !