• il y a 11 mois
Jean-Pierre Chalus, président du Directoire s'est exprimé sur le bilan du port et sur les projets structurants.

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Transcription
00:00 Je dirais que globalement sur le plan de l'activité plutôt un bilan modeste,
00:07 3,5 millions de tonnes en 2023, mais effectivement une grosse mobilisation
00:12 autour des études sur notre projet d'amélioration de nos infrastructures sur le secteur de Jari-Bemahou.
00:17 La baisse est de l'ordre de 8 à 9 % en gros.
00:20 Selon les segments d'activité, on voit que c'est essentiellement sur la partie
00:23 ce qu'on appelle les vracs solides, c'est-à-dire autour des marchés de la construction qui sont en retrait,
00:30 la consommation domestique est également en baisse.
00:34 Donc il y a vraiment deux phénomènes à la fois qui sont une traduction d'une activité économique
00:38 qui n'est pas totalement peut-être après les grands champs du CHU,
00:42 mais également la consommation des Guadeloupéens qui est en retrait.
00:47 Ceci dit, les projections en matière démographique sont à regarder
00:51 et concernent effectivement le port, puisque quand le marché domestique est tonique, ça nous intéresse.
00:59 C'est d'abord un projet d'amélioration de nos infrastructures.
01:02 On vise à accueillir des navires plus gros. Pourquoi ?
01:05 Parce que toutes les grandes liaisons, notamment les liaisons transatlantiques,
01:08 font l'objet d'une réorganisation profonde de l'ensemble des compagnies maritimes
01:11 qui restructurent complètement leurs lignes, font des navires plus gros.
01:14 Moins de navires traverseront l'océan Atlantique par exemple,
01:17 mais avec ensuite des logiques d'éclatement de leurs marchandises au plus près de leur point de livraison.
01:23 Il faut accueillir des navires plus gros et plus larges.
01:26 Il y a trois volets. Un volet nautique, ce qu'on appelle un front d'accostage,
01:32 qui permet d'accueillir des navires qui font à peu près 300 mètres de long et plus de 15 mètres de tirant.
01:36 C'est beaucoup plus gros que ce qu'on a aujourd'hui.
01:38 Ensuite, comme on a des navires plus larges, il faut pouvoir décharger les conteneurs sur l'ensemble de la largeur des navires,
01:43 donc des nouveaux moyens de manutention qui soient adaptés.
01:48 Et comme il y a ensuite plus de volumes qui seront déchargés pour éclater ensuite par exemple sur Saint-Martin-en-Louis,
01:53 il faut des espaces supplémentaires de stockage.
01:55 L'ensemble de tout ça, c'est d'abord des gros travaux d'infrastructure,
01:58 mais c'est également une refonte profonde de nouveaux modèles d'exploitation sur le port.
02:02 L'ensemble des salariés devront avoir des métiers nouveaux,
02:06 qui vont arriver, des moyens nouveaux, des nouveaux systèmes d'exploitation.
02:10 Donc un challenge important, à la fois technique, mais également sur le plan des compétences, la gestion des opérations.
02:17 Moins d'émissions sur le transport maritime, c'est bon pour la planète.
02:20 Il y a ensuite d'autres volets qui peuvent se traiter dessus.
02:24 Ces navires, par exemple, pourront aller brancher avec des cliquets, des cliquets de quai.
02:29 Donc ils permettront d'arrêter les moteurs quand ils sont stationnés à quai.
02:34 Donc moins d'émissions également.
02:35 Pour autant, il faut qu'on regarde avec le territoire la capacité de production, avoir également des énergies vertes à fournir.
02:40 Parce que si la production se fait toujours avec des énergies fossiles, nous n'avons pas à gagner grand-chose pour la planète.
02:47 [Générique]

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