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00:00 Elle a eu du répondant, elle aurait pu gagner le match contre l'équipe du Burkina Faso.
00:06 Mais aujourd'hui, qu'est-ce qui a manqué à l'équipe d'Algérie ? On n'a pas reconnu l'équipe d'Algérie.
00:10 Des buts, je ne sais pas moi, si tu me dis qu'est-ce qui a manqué, il marque un but sur un corner.
00:16 Avant ça, il n'y a rien du tout pendant toute une mi-temps. Je ne peux pas accepter l'idée que tu dises...
00:22 Non, il y a eu une mi-temps à sens unique, une situation, même pas une situation, c'est but.
00:28 C'est le constat amer qu'à chaque fois qu'on concède un semblant d'occasion, ça finit au fond des filets.
00:35 On peut revenir sur tous les buts concédés et vous verrez ça. Il y a des choses que je ne peux m'expliquer.
00:44 Ensuite, on n'arrive pas à marquer alors qu'on a plein de situations.
00:50 Il y a une partie du mystère du football, si on ne concédait pas d'occasion, si on ne se créait pas d'occasion de manière franche,
01:02 si on se faisait dominer par les équipes, si justement on concédait beaucoup d'occasion, je dirais qu'il y a un secteur qui ne va pas,
01:13 il y a beaucoup de choses qui ne vont pas. Ce n'est pas le cas. Il y a une partie que je ne m'explique pas.
01:22 Mais c'est une réalité. On est, comme il a dit notre ami, sortis pour la deuxième fois au premier tour de cette Coupe d'Afrique.
01:30 J'assume entièrement cette situation.
01:39 Coach, salut à tous. Il y a une grande faillite des joueurs de l'Azère et de la Boachi.
01:46 Ils sont sortis du premier tour avec le Cameroun. Ils ont été éliminés du monde.
01:51 C'est vrai, coach.
01:52 Ils ont été éliminés du monde et ils ont été éliminés du premier tour avec le Côte d'Ivoire.
01:59 Est-ce que Jamal Belmady va offrir ses propositions au peuple de l'Azère et qu'il va se déranger devant le président de la Coupe du monde?
02:06 Je ne sais pas. Je ne sais pas.
02:10 Monsieur.
02:13 Bonsoir, Jamal. Emmanuel Barangay pour l'agence France Presse.
02:22 Au manque de réussite, est-ce que vous considérez qu'il y a quelque chose qui n'a pas fonctionné dans ce que vous vouliez faire, en particulier dans ce match d'aujourd'hui?
02:30 Tuer les occasions, tuer dans les occasions qu'on a, les situations qu'on a, mettre les buts, être tueur.
02:36 Le match devient quelque chose de différent.
02:38 Tant qu'on n'arrive pas à finir les situations que l'on a, tant qu'on n'arrive pas à marquer, on n'est pas à l'abri.
02:49 Surtout qu'en face, il y a des joueurs. Je vous ai dit qu'il n'y a plus de petite équipe en Afrique.
02:54 On le voit tout le temps. On le voit à chaque journée.
02:56 On peut vous punir sur ça, sur un coup de pied arrêté, sur un pénalty. On a concédé deux pénalty.
03:02 Là, aujourd'hui, c'est un corner sur lequel un ballon qui ressort d'un corner.
03:06 Voilà, c'est quatre buts encaissés, trois buts sur coup de pied arrêté, deux pénalty, un corner.
03:11 Nous, on n'arrive pas de l'autre côté à finir nos occasions, les situations que l'on se procure.
03:16 Voilà, donc ça fait qu'on n'est jamais à l'abri dans les matchs.
03:21 On n'a jamais pu faire le break lors des rencontres. On n'a jamais été tranquille.
03:25 Donc voilà.
03:27 On va de l'autre côté.
03:30 Bonsoir coach, Jamel Latif, Mirror Info Togo.
03:41 Jamel, héros en 2019, derrière...
03:46 S'il vous plaît, ne répétez pas, par contre, si je peux me permettre. Les mêmes questions, par contre.
03:50 Si ça tourne autour de... On est sorti au premier tour et puis on a fait ça en 2019, on ne va pas s'en sortir.
03:55 Je ne vais pas répéter parce que j'ai l'impression que c'est toujours les mêmes questions.
03:58 Vous ne pensez pas que c'est la fin d'un cycle, Jamel ?
04:02 - Peut-être. - C'est ma question.
04:04 Peut-être, oui. Peut-être.
04:06 OK, donc voilà.
04:10 Ça, la faille, c'est la 24Hours News.
04:17 Je pense que beaucoup de mes amis ici, mes confrères, hésitent pour parler de la VAR.
04:24 Aujourd'hui, notre confrère a parlé s'il y a quelque chose qui n'a pas fonctionné à cette calme, Jamel.
04:31 Moi, aujourd'hui, je pense sincèrement que la VAR n'a pas fonctionné.
04:34 Elle était absente quand il s'agissait de l'Algérie.
04:37 Parce que vous ne pensez pas que la CAF, à un moment donné, elle a quelque chose là-dedans ?
04:44 Merci beaucoup.
04:47 - Je n'ai pas revu les... - Je peux vous dire.
04:50 Il y a une action de Slimani qui était super nette qu'il y avait un pénalty.
04:54 Non, je vais répondre. Je n'ai pas vu les images, donc je ne peux pas en parler.
04:58 Comme j'en ai parlé sur le match...
05:01 Oui, oui, j'ai bien compris la question.
05:04 Je ne peux pas en parler maintenant, parce que je n'ai pas encore vu les images.
05:07 Je ne peux parler que d'un truc que j'ai vu.
05:09 Sur le match Burkina Faso, on a clairement Bardet qui est centuré.
05:14 Et ça fait la différence.
05:16 Ça fait la différence chez l'adversaire, puisqu'on a pris sur les trois buts qu'on a pris entre le premier match et le deuxième match,
05:22 trois buts ont été vérifiés à la VAR.
05:24 Donc, ça fait carrément la différence.
05:27 Nous, il n'y a pas de VAR qui est vérifié sur ce deuxième match.
05:31 Apparemment, pas de VAR se vérifier sur ce dernier match.
05:34 Les joueurs me disent clairement, et ce n'est pas des gamins comme tu as dit, Slimani,
05:38 il y a faute ou il n'y a pas faute.
05:40 Ça c'est un constat.
05:42 C'est sûr et certain que de notre côté, la VAR n'a pas fonctionné.
05:46 Ceci n'explique peut-être pas tout, mais en tous les cas, sur cet aspect-là,
05:50 quand nous nous concédons sur les trois buts qui ont été validés par la VAR,
05:59 à vous de faire les comptes.
06:02 Maintenant, si vous voulez être aveugle, moi par contre, j'ai vu quelque chose sur le terrain,
06:06 et je ne veux pas, vous avez parlé de ça, je continue.
06:09 Quand je vois, moi la ligne appartient aux arbitres, aux quatrièmes arbitres et aux entraîneurs.
06:17 Quand je vois le président de la fédération qui vient tout le match haranguer l'arbitre
06:23 et qu'on lui dit "mais vous vous rendez compte de ce qu'ils sont en train de faire ?"
06:26 et que tout le monde m'esquive, tout le monde fait semblant de ne pas comprendre,
06:30 l'un après l'autre, l'un après l'autre.
06:32 Je l'explique à tout le monde à l'extérieur, sur le terrain, en rentrant dans les coulisses.
06:36 J'explique ça à tout le monde et tout le monde fait semblant.
06:38 Où on a vu dans le monde, dans le football mondial, un dirigeant descendre,
06:43 parler avec les arbitres de touche et ils font comme si de rien n'était.
06:47 Donc c'est insupportable.
06:50 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
06:52 S'il vous plaît, s'il vous plaît.
06:59 [Silence]
07:11 [Silence]
07:24 C'est sûr que ça fait défaut, il vaut mieux la voir que le contraire.
07:30 L'absence d'Ismaël, bien sûr aussi, mais bon.
07:33 Moi j'aime pas, on dirait, entre guillemets, les abs seront toujours tords.
07:38 On a un groupe, il y a des joueurs qui sont là,
07:40 ils sont là pour prendre le relais quand ça va pas,
07:42 mais même s'ils étaient, même mis à part les blessés ou les suspendus comme Ramy,
07:49 on a opéré à d'autres changements, on a mis de la fraîcheur,
07:51 on a fait ce qu'on a estimé être le mieux pour ce match-là.
07:55 Ça n'a pas fonctionné comme on voulait, j'assume complètement.
07:59 [Silence]
08:09 Hachim Eliemani, le quotidien de Noakchott.
08:12 Coach, vous êtes écarté par l'une des équipes qu'on peut appeler "petit poussé de la compétition".
08:20 Est-ce que vous l'auriez imaginé avant le coup d'envoi, alors que Matinique vous suffisait ?
08:28 Pour moi, c'est manquer de respect à la Mauritanie que de dire "petit poussé".
08:34 Quand on voit toutes les rencontres de cette Coupe d'Afrique,
08:37 on voit bien qu'il n'y a pas de petites équipes, grandes équipes.
08:41 Est-ce que vous aurez imaginé que la Côte d'Ivoire perde 4 à 0 contre la Guinée Equatoriale hier ?
08:46 On voit ça durant toute la Coupe d'Afrique.
08:50 Si c'est pour dire que moi je suis un gagnant, je suis un compétiteur,
08:57 donc avant chaque match j'estime que je pars pour gagner un match.
09:02 Après, je ne suis pas "Madame Soleil".
09:06 Les résultats, je ne peux pas les prévoir à l'avance.
09:08 La tournure des événements, je ne peux pas les prévoir à l'avance.
09:10 Aujourd'hui, ça a été contre nous.
09:12 J'en suis à notre sixième défaite en six ans dans une compétition aussi importante que celle-là.
09:20 On en a conscience, on prendra nos responsabilités.
09:24 L'autre côté là-bas.
09:26 Monsieur le Premier ministre, vous avez toujours évoqué les défaites de la Coupe d'Afrique.
09:30 Que ce soit des défaites de la Coupe d'Afrique ou des défaites de la Coupe d'Afrique,
09:32 nous avons toujours dit que la Coupe d'Afrique devait se développer.
09:35 La Coupe d'Afrique, je le dis toujours, elle doit se développer.
09:38 Est-ce que cela signifie que le Parti National ne reviendra pas dans votre temps ?
09:44 Est-ce que vous pensez que vous êtes le raison de ce qui se passe au Parti National ?
09:48 Je vais répondre en français, c'est plus facile.
09:53 Quand je suis venu en équipe nationale, on était 14e au classement CAF, 60e au classement FIFA.
10:01 Au moment où je vous parle, on est dans le top 5 africain et on est 28e, 29e, 30e au classement.
10:08 Avec une Coupe d'Afrique dans les mains.
10:11 Il pose la question et il ne répond même pas.
10:15 Monsieur, un peu de respect s'il vous plaît, vous posez la question.
10:18 C'est fini, je n'ai plus besoin de...
10:20 On passe à une autre question.
10:22 Ici, s'il vous plaît.
10:26 Bonjour tout le monde, bonsoir coach.
10:34 C'est Sofiane Magné du site Africa Top Sport.
10:37 Je veux avoir une réponse coach par rapport à l'équipe d'Algérie.
10:41 Qu'est-ce qui nous a manqué franchement pour passer au deuxième tour ?
10:45 Sachant que j'estime qu'on a un effectif riche et une génération dorée. Merci.
10:50 Génération dorée, faire attention aux mots.
10:54 Toutes les équipes ont des générations dorées.
10:56 Toutes les équipes ont des bons joueurs.
10:59 L'efficacité n'a pas fonctionné.
11:03 Si on regarde, c'est dur après un match d'aller dans ce domaine-là.
11:08 Je n'ai pas toute ma lucidité.
11:10 Je ne suis pas assis pendant toute la rencontre en attendant la fin pour poser des questions.
11:14 Mais si on analyse les trois matchs, il faudrait voir la fiche technique de ce match-là, la possession de balles.
11:22 Tout ce qui a à voir avec les situations offensives.
11:26 Quand on voit à la fin, il n'y a pas le rendement espéré justement par rapport à toutes ces statistiques.
11:38 Il y a un but qui tape la barre.
11:46 Au lieu de taper la barre, rentrer à l'intérieur.
11:48 Toutes les situations qu'on a pu avoir, ça fait la différence dans ce match.
11:52 On aurait voulu donner à l'occasion de poser plus de questions.
11:57 Mais cette conférence touche à sa fin.
11:59 Merci beaucoup coach. Merci à tous.