Lors de sa première intervention devant le Conseil de sécurité de l’ONU, le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a défendu une solution à deux États pour résoudre le conflit entre Israël et le Hamas, insistant sur la nécessité d’un État palestinien. Il a souligné que la France est amie d’Israël et du peuple palestinien, et qu’elle doit dire à chacun les choses difficiles. Il a insisté sur le fait que les violences envers le peuple palestinien, notamment celles des colons extrémistes, doivent cesser et que le droit international s’impose à tous. Il a également déclaré que ni Israël ni personne d’autre ne devrait décider comment les Palestiniens seront gouvernés à l’avenir, ni l’étendue de leur souveraineté. Il a souligné l’importance de penser dès maintenant à l’avenir de Gaza, affirmant que ce n’est pas à Israël de décider du sort des populations palestiniennes de Gaza. Il a également assuré que la France continuerait à lutter fermement et avec détermination contre le terrorisme, et qu’il ne peut y avoir d’ambiguïté sur le droit d’Israël à vivre en paix et en sécurité et à exercer son droit à la légitime défense face au terrorisme. Il a rappelé que la guerre à Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, qui a entraîné la mort de plus de 1.140 personnes, principalement des civils. Israël a juré d’anéantir le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et a lancé une vaste opération militaire qui a tué 25.490 Palestiniens, en grande majorité des femmes, des enfants et des adolescents.
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00:00 Le Parlement turc a approuvé l'entrée de la Suède dans l'OTAN, marquant la dernière étape avant l'adhésion.
00:05 Cette décision a été saluée par les États-Unis, soulignant le renforcement de l'alliance.
00:11 Cependant, la Hongrie reste réticente, demandant du respect et critiquant la politique suédoise.
00:17 Malgré le soutien de principe, des mois de tergiversation suscitent des spéculations,
00:21 certaines suggérant un chantage de la part du premier ministre hongrois, Viktor Orban,
00:26 pour obtenir des concessions de l'E.E., tandis que d'autres soulignent une possible proximité avec Vladimir Poutine.