24/01/2024 - Le 6/9 de France Bleu Nord en vidéo

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il y a 9 mois

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00:00:00 sur France 3 ou de France.

00:00:02 Ici c'est France Bleu Nord à la radio sur l'appli Ici, tous les réseaux et sur France 3.

00:00:15 Déjà réveillé, déjà à vos côtés. Bienvenue l'équipe du 6.9 de France Bleu Nord.

00:00:18 On vous rejoint maintenant sur France 3 Nord Pas-de-Calais pour toute l'actualité dans la région.

00:00:24 Bienvenue, bonjour. Thomas Chonner à nos côtés, Pascal Thibault également pour vous informer.

00:00:29 Est-ce que vous comprenez la colère des agriculteurs aujourd'hui ?

00:00:33 Manifestations, blocages, ils dénoncent leurs revenus notamment et plein d'autres choses.

00:00:38 On en parlera ensemble au 03 20 55 89 89 dans une dizaine de minutes ensemble.

00:00:43 Mais pour l'instant, voici l'actualité. Nous sommes mercredi le 24 janvier.

00:00:47 Bonjour, bienvenue. Il est 7 heures.

00:00:54 Ralentissement marqué sur l'autoroute 1, surtout en ce moment, 7 km de bouchons à hauteur de Carvin.

00:01:00 Pour l'insertion, ça reste assez difficile. Voilà pour la situation.

00:01:04 Attention au vent Thomas Chonner, ça souffle aujourd'hui.

00:01:07 Oui, puisqu'on a encore dépassé cette nuit les 100 km/h des rafales de vent,

00:01:10 notamment 114 km/h du côté de Sauty dans le Pas-de-Calais.

00:01:14 C'est un peu avant 6 heures du matin. Le vent qui va se calmer petit à petit

00:01:18 puisqu'on sera autour de 60 km/h pour les rafales de vent aujourd'hui.

00:01:21 Normalement pas de pluie, en tout cas ce n'est pas annoncé.

00:01:24 Et pour ce qui est des températures, ça reste très doux, 13 degrés pour les maximales cet après-midi.

00:01:28 Et Thomas, l'État peut-il être jugé responsable de la mort de Nathalie de Bailly ?

00:01:32 En mai 2019, cette quadragénaire qui habite la Madeleine, près de Lille,

00:01:36 est enlevée, tuée par son ancien compagnon, 5 ans après ce meurtre.

00:01:41 Atroce, ses proches ne veulent pas en rester là.

00:01:43 Ils ont décidé d'attaquer l'État en responsabilité.

00:01:46 Une procédure afin de souligner, selon eux, les dysfonctionnements

00:01:49 qui ont précédé la mort de Nathalie de Bailly, la nordiste aux Dilsenay-Lars,

00:01:54 avait en effet à l'époque alerté la police à de nombreuses reprises.

00:01:57 Au cours des 4 mois précédant sa mort, Nathalie de Bailly avait alerté

00:02:00 les forces de l'ordre sur le harcèlement et les menaces de mort

00:02:03 qu'elle subissait de la part de son ancien compagnon.

00:02:05 Elle avait déposé 3 mains courantes, ainsi qu'une plainte

00:02:08 qui n'avait pas été transmise au parquet.

00:02:10 Aucune mesure de protection n'avait été prise.

00:02:12 Et c'est précisément cette absence de mesure que dénoncent aujourd'hui les proches de la victime,

00:02:17 qui veulent également comprendre pourquoi le jour du drame,

00:02:19 il a fallu 2 heures aux policiers, alertés par un témoin,

00:02:22 pour se présenter à l'appartement de l'ancien compagnon

00:02:25 et pourquoi ils en sont repartis après avoir simplement frappé à la porte.

00:02:28 Ça n'est que 4 heures plus tard qu'ils sont finalement revenus

00:02:32 pour découvrir sur place le corps sans vie de Nathalie de Bailly,

00:02:35 lardée de coup de cutter.

00:02:36 Les proches de la victime espèrent donc aujourd'hui provoquer une réelle prise de conscience

00:02:41 pour que de tels drames ne se reproduisent plus

00:02:43 et pour que la parole des femmes soit enfin entendue dans les commissariats.

00:02:46 Et à 8h moins le quart tout à l'heure, pour nous expliquer cette procédure,

00:02:49 nous recevrons en direct l'avocate Isabelle Steyer.

00:02:52 Elle sera notre invitée, c'est elle qui représente les proches de Nathalie de Bailly

00:02:56 dans cette procédure contre l'État.

00:02:58 À 7h de Thomas, les agriculteurs durcissent leur mouvement.

00:03:01 De nombreux points de blocage sont annoncés pour aujourd'hui sur les routes du Nord et du Pas-de-Calais.

00:03:05 Sur l'autoroute A16, la FDSEA a donné rendez-vous à ses adhérents à 8h tout à l'heure,

00:03:10 dont d'ici une petite heure au niveau de Calais.

00:03:13 Les autres manifestations sont prévues un peu plus tard dans la matinée, à 10h,

00:03:17 notamment sur l'autoroute A2, secteur de Marly.

00:03:19 Le PH de Sètec également sur la 26, toujours à 10h.

00:03:23 On peut aussi donner le rond-point de Dunville, près d'Arras,

00:03:25 ou le rond-point Petit Fontaine de Cambrai où des agriculteurs se sont déjà postés hier soir.

00:03:31 Certains ont également manifesté dans la soirée à Maubeuge.

00:03:33 Le gouvernement, de son côté, va-t-il répondre à ce mouvement ?

00:03:37 Et avec quelle mesure ?

00:03:38 Les agriculteurs qui manifestent s'inquiètent pour leur revenu.

00:03:41 Ils protestent contre la hausse des charges,

00:03:43 contre l'accumulation des contraintes et des normes.

00:03:45 Le Premier ministre, après avoir reçu lundi soir la FNSEA et les jeunes agriculteurs,

00:03:51 a reçu hier soir la Confédération Paysanne et la Coordination Rurale,

00:03:55 deux syndicats plus modérés dans leur mode d'action,

00:03:58 mais qui ont aussi des revendications.

00:04:00 Thomas Giraudeau, vous leur avez demandé comment s'était passé le rendez-vous à Matignon.

00:04:04 D'un côté, la Coordination Rurale, sortie relativement satisfaite de son rendez-vous avec Gabriel Attal,

00:04:09 le secrétaire général du syndicat, Christian Convert,

00:04:12 insiste sur une de ses demandes pour soulager le budget des producteurs,

00:04:15 une exonération de taxes sur le GNR, le gazole qu'ils mettent dans leurs tracteurs.

00:04:20 Je pense que les mesures sur l'arrêt de l'augmentation ont trouvé le mécanisme

00:04:24 par rapport à ces taxes sur l'énergie.

00:04:26 On est confiant, on pense qu'il y aura quelque chose.

00:04:28 C'est un signe indispensable pour les agriculteurs.

00:04:30 Même si Matignon n'a pas répondu sur ce sujet,

00:04:33 Gabriel Attal réserve ses annonces à plus tard

00:04:35 et Laurence Marandola de la Confédération Paysanne n'en attend pas grand-chose.

00:04:39 Pour garantir un revenu aux agriculteurs,

00:04:41 elle venait à Matignon exiger l'interdiction de la vente à perte de la production des agriculteurs

00:04:47 à leurs interlocuteurs directs, les industriels.

00:04:49 Tout ceci reste très incertain.

00:04:52 On est quand même très dubitatif sur des évolutions positives,

00:04:56 obtenir vraiment que les négociations en commerciales en courte

00:04:59 permettent d'obtenir ça, de garantir ces prix aux producteurs.

00:05:02 On en doute beaucoup.

00:05:03 La Confédération Paysanne n'appelle pas officiellement au niveau national

00:05:06 à participer au mouvement de colère, en tout cas pas pour l'instant.

00:05:09 Les élus du syndicat doivent se prononcer lors d'une réunion cet après-midi.

00:05:13 Thomas Giraudeau, Gabriel Attal hier soir à Matignon pour recevoir les syndicats,

00:05:18 le ministre de l'Agriculture Marc Fenault lui s'est rendu dans la soirée en mariage

00:05:22 où deux personnes, hier matin, ont été tuées, une agricultrice et sa fille.

00:05:26 Le barrage sur lequel elle se trouvait a été percuté par une voiture.

00:05:30 C'est une annonce, ça pour le coup, du ministre Christophe Béchut.

00:05:32 L'État pourrait racheter des maisons inondées dans le Pas-de-Calais.

00:05:35 Le ministre de la Transition écologique qui était à Arras hier a évoqué cette idée,

00:05:40 tout en précisant que le dispositif allait devoir être détaillé par la préfecture.

00:05:43 L'idée serait de permettre aux sinistrés des dernières inondations de vendre les maisons

00:05:48 où le montant estimé des dégâts dépasse la moitié de la valeur du bien à la vente.

00:05:53 Le rachat serait alors automatique par l'État dans une limite de 240 000 euros.

00:05:58 L'ONG Médecins Sans Frontières va louer des chambres d'hôtels à Calais

00:06:00 pour accueillir des migrants en dispositif afin d'héberger en urgence des exilés vulnérables

00:06:05 comme des mineurs.

00:06:06 Dans un communiqué publié hier soir, l'ONG dénonce dans ce domaine

00:06:10 les défaillances de l'État dans le domaine de l'hébergement.

00:06:13 Une vingtaine de personnes pourront être logées grâce à ce dispositif

00:06:17 et grâce aux associations jusqu'au 31 mars.

00:06:19 En France Bleu Nord, il est 7h06, l'initiative a été lancée en 2014.

00:06:22 Le 24 janvier, c'est aujourd'hui la Journée internationale du sport féminin.

00:06:26 Une journée qui est portée par plusieurs instances

00:06:28 et qui fait donc cette année ses 10 ans.

00:06:30 L'objectif, promouvoir bien évidemment la place des femmes,

00:06:33 que ce soit dans les clubs, au sein des fédérations

00:06:36 ou dans les instances dirigeantes.

00:06:37 À cette journée se greffe aussi cette opération "Je suis une femme, je suis arbitre"

00:06:42 opération à laquelle participe une Lilloise, Clémence Gonsalves.

00:06:45 Sylvain Charlet, vous l'avez rencontrée, elle vous a rencontré son parcours,

00:06:49 Clémence Gonsalves qui arbitre aujourd'hui des matchs à la fois de D1 féminine

00:06:52 et de National 3 masculine.

00:06:54 C'est par hasard que Clémence Gonsalves a découvert l'arbitrage à l'âge de 13 ans.

00:06:58 Le collège dans lequel j'étais avait une option arbitrage de football.

00:07:01 Et je me suis dit, c'est le bon moyen pour pouvoir jouer au foot avec les copains.

00:07:05 Donc je me suis inscrite à cette option et il fallait passer le diplôme d'arbitre.

00:07:09 Donc je l'ai passé.

00:07:11 Donc je me suis dit, je vais essayer sur un match.

00:07:13 Et donc j'ai fait mon premier match à l'époque à Vermelles, à côté de Lens.

00:07:17 Et ça s'est en fait très bien passé et je me suis vraiment prêtée au jeu.

00:07:21 Et voilà, c'est vraiment ça qui m'a amenée à l'arbitrage.

00:07:24 Clémence qui peut depuis ses débuts compter sur le soutien de ses proches,

00:07:27 même s'ils viennent de moins en moins souvent dans les stades pour la soutenir.

00:07:30 C'est clairement pas plaisant d'être en tribune et d'entendre les spectateurs autour

00:07:35 avoir des mots déplacés concernant son proche.

00:07:38 Ils regardent à la télé.

00:07:39 Mais Marina et José, les parents de Clémence, sont aujourd'hui fiers de voir la personne

00:07:43 qu'elle est devenue, notamment à travers la pratique de l'arbitrage.

00:07:46 Il y a une certaine rigueur en fait que j'ai pu acquérir.

00:07:48 Le fait par exemple d'apprendre à gérer ses émotions, de rester calme,

00:07:52 apprendre à dialoguer, à s'adapter.

00:07:55 Je pense que, et j'en parle des fois avec ma mère,

00:07:57 oui, je pense qu'elle a conscience que l'arbitrage m'a aidée sur certaines choses.

00:08:00 En 2023, un peu plus d'un millier de femmes officiées comme Clémence Gonzalvez sur les terrains.

00:08:04 Au total, la Fédération française de football peut s'appuyer sur 24 000 arbitres.

00:08:09 Reportage de Sylvain Charlet.

00:08:11 Le football avec la Coupe de France, cette fois masculine.

00:08:14 Le grand jour est arrivé pour les amateurs de Feni-Hollenois.

00:08:17 Le club de National 2 affronte Montpellier aujourd'hui en 16e de finale de la compétition.

00:08:22 Montpellier 12e de Ligue 1.

00:08:24 Le match qui était reporté à cause de la neige se joue au stade Léo Lagrange de Maubeuge.

00:08:29 Je vous rends compte que vous pourrez suivre en intégralité sur France Bleu Nord.

00:08:32 Rendez-vous à 18h en Ligue 2.

00:08:35 Dunkerque s'est imposé hier soir face à Ajaccio.

00:08:37 Victoire 2-0 des Dunkerquois dans le cadre de la 21e journée de championnat.

00:08:41 Nouvelle défaite en revanche pour Valenciennes qui s'incline 3-1 face à Bordeaux.

00:08:47 Le foot, c'est aussi la Coupe d'Afrique des Nations.

00:08:49 Dernière journée aujourd'hui des phases de groupe, mais c'est déjà terminé pour l'Algérie.

00:08:53 L'Algérie éliminée après sa défaite hier soir 1-0 contre la Mauritanie.

00:08:59 La météo pour aujourd'hui.

00:09:01 Ce vent qui va nous concerner, qui a pas mal soufflé cette nuit.

00:09:05 Si je regarde les relevés qu'on a eus vers 1h du matin, 104 km/h par exemple.

00:09:11 Dans les environs de Calais, c'est monté jusqu'à 113 km/h vers 4h du matin.

00:09:17 À Dunkerque, ça retombe autour de 60 km/h.

00:09:20 Les rafales de vent aujourd'hui à l'échelle de la région avec des températures toujours très douces.

00:09:26 Entre 9 et 12 degrés ce matin, 13 degrés pour les maximales cet après-midi.

00:09:30 Ciel très nuageux, mais a priori temps sec.

00:09:33 Pas de pluie annoncée.

00:09:34 On vérifiera avec Patrick Marlier, notre prévisionniste, dans une petite dizaine de minutes.

00:09:38 Il sera avec nous bien sûr en direct.

00:09:40 La route, gros ralentissement, grosses difficultés ce matin sur l'autoroute 1.

00:09:44 15 km de bouchons.

00:09:46 On est toujours à hauteur d'une dourge pour aller vers l'île jusqu'à Suclin.

00:09:49 C'est saturé, 20 minutes de temps de parcours en plus.

00:09:52 Ensuite, on observe densité de trafic sur la 25 et sur les Rennes 41, 03, 20, 55, 89, 89.

00:09:59 Merci d'être de notre côté ce matin et on vous donne la parole.

00:10:02 Bonjour Alain, vous nous appelez de Valenciennes.

00:10:11 Merci de nous rejoindre.

00:10:12 Alain, ça va ?

00:10:13 Ça va, ça va.

00:10:14 Alors, vous, vous êtes agriculteur.

00:10:16 Et aujourd'hui, on a choisi de parler de vous sur l'antenne de France Bleu Nord dans la question du jour.

00:10:21 Alain, la question qu'on pose c'est est-ce que vous comprenez la grogne des agriculteurs aujourd'hui ?

00:10:27 Concrètement, pourquoi vous, vous en avez marre ?

00:10:30 Parce que c'est ce que je lis sur mon écran.

00:10:32 Ce sont toutes les contraintes administratives et réglementaires qui pèsent de plus en plus sur le monde agricole

00:10:40 qui font qu'on en a marre d'être en permanence fliqués.

00:10:43 D'accord, c'est-à-dire qu'on va vérifier ce que vous faites ?

00:10:47 Comment ça se passe, concrètement, pour bien comprendre ?

00:10:50 On est contrôlé en permanence par l'État, les services de l'État, sur des pratiques, sur des documents

00:10:58 qu'on doit remplir pour satisfaire la réglementation.

00:11:03 Parce que vous touchez des rémunérations de l'État, vous touchez de l'argent public, entre guillemets.

00:11:07 Oui, on touche la PAC.

00:11:09 Et quand même, je veux rectifier une chose quand même, c'est que par rapport à la PAC qui date des années 90,

00:11:16 le montant est en baisse constante et on finit par avoir une peau de chagrin dans les aides de l'État.

00:11:25 D'accord. Pour bien comprendre, vous touchez des aides de l'État, donc il y a un contrôle, ce qui peut s'entendre aussi, Alain ?

00:11:30 Oui, bien sûr qu'il faut un contrôle.

00:11:33 Mais il y a des normes, on nous impose des normes de plus en plus draconiennes et tatillonnes.

00:11:40 Vous avez des exemples précis pour bien comprendre, Alain, en fait.

00:11:44 Qu'est-ce qui vous paraît complètement ubuesque ?

00:11:47 Aujourd'hui, ce qui nous choque beaucoup, c'est la jachère qu'on nous réimpose à 4%,

00:11:56 qui va être très mal indemnisée et qui ne va pas couvrir nos charges.

00:12:02 La jachère, c'est-à-dire une parcelle de terre qui n'est pas cultivée pendant un certain temps,

00:12:07 qu'on vous demande de ne pas cultiver, c'est-à-dire que vous ne tirez aucun profit de cette terre, c'est ça en gros ?

00:12:11 Aucun profit, et en plus on doit implanter ce qu'on appelle des couverts végétaux,

00:12:16 et ça, ça a un coût, mais on est très mal indemnisé là-dessus.

00:12:20 Et donc, pour nous, c'est une perte.

00:12:23 Et c'est comme si on disait à un salarié "tu dois travailler, mais tu n'es pas payé".

00:12:27 Ce matin, je lisais aussi dans la presse, aujourd'hui en France, notamment la rémunération des agriculteurs,

00:12:33 18%, c'est ce que je lis dans la presse ce matin, 18% des agriculteurs sont en dessous du seuil de pauvreté.

00:12:39 Est-ce que c'est votre cas ? Est-ce que vous arrivez à tirer une rémunération tout de même de votre travail ?

00:12:44 Oui, je ne vais pas faire le misérable, j'arrive à tirer une rémunération.

00:12:51 Alors si on veut parler par rapport au temps de travail, c'est sûr qu'on n'est pas rémunéré à un autre juste temps de travail.

00:13:00 Justement, combien de temps vous travaillez par semaine ? Vous êtes aux 35 heures ou aux 39 heures ? Vous avez des RTT ?

00:13:06 C'est la question que je pose.

00:13:08 Ça n'existe pas dans le monde agricole et encore moins dans le monde agricole de l'élevage.

00:13:13 À l'élevage, on est 24 heures sur 24 mobilisés.

00:13:17 Vous dormez un peu Alain.

00:13:19 Si on devait faire un calcul, une côte mal taillée, on sera combien pour la durée dominaire du travail chez un agriculteur comme vous par exemple ?

00:13:27 Je suis un mauvais exemple, je vous dis que je suis 24 heures sur 24 sur mon exploitation.

00:13:31 C'est aussi une affaire de passion, il ne faut pas se cacher derrière ça.

00:13:38 On est passionné par notre métier, on est toujours dedans.

00:13:41 Vous travaillez énormément, ça on veut bien l'entendre, vous êtes à disposition de vos bêtes.

00:13:47 Une fourchette au niveau de la rémunération pour bien comprendre aussi, c'est quoi ?

00:13:52 Quelqu'un qui travaille 24 heures sur 24, c'est quoi ? C'est 2000, 2005 net par mois environ ?

00:13:59 Pour certaines exploitations, ça peut arriver à ça.

00:14:03 Mais aujourd'hui, il y a quand même un secteur où malgré les temps de travail qui est très lourd, c'est l'élevage, la rémunération n'y est pas.

00:14:13 On a les estimations pour 2023, le revenu des éleveurs est en chute de 16%.

00:14:20 C'est ce que j'ai vu ce matin.

00:14:21 Donc à un moment donné, on va dans le mur et on y va parce que l'élevage aujourd'hui, il disparaît.

00:14:30 Combien de fermes arrêtent l'élevage ? Parce qu'il n'y a vraiment plus de rémunération, les gens sont à bout.

00:14:35 Et les jeunes, derrière, ils se disent "non, on ne veut pas vivre comme ça, sans rémunération".

00:14:40 Souvent, c'est la femme qui fait vivre le foyer, ce n'est quand même pas normal.

00:14:44 L'homme n'arrive pas à subvenir aux besoins d'une famille.

00:14:48 - Donc Alain, là aujourd'hui, vous en avez ras-le-bol et je vois que vous allez bloquer l'autoroute A2, c'est ça tout à l'heure ?

00:14:52 - Alors on va bloquer l'autoroute A2 au niveau de Marly, à partir de 9h30, et puis aussi la 23 au niveau de Saint-Amand.

00:15:00 - A quelle heure ? - A 9h30.

00:15:03 On s'en excuse auprès des citoyens, mais cette action, elle fait suite quand même à d'autres actions.

00:15:11 On avait prévenu déjà l'État qu'il y avait des problèmes qu'il fallait s'y attacher, s'y atteler.

00:15:16 Au mois de novembre, nous avons été en préfecture à Lille.

00:15:20 On a essayé de faire ça léger sur la place de la République à Lille, mais aucune décision n'est prise.

00:15:29 On laisse. Et c'est quand même malheureux qu'on soit obligés aujourd'hui de monter la pression d'aller sur les autoroutes,

00:15:35 embêter le citoyen, pour faire avancer un petit peu nos revendications.

00:15:39 - Bon, vous dites qu'il y a eu des coups de semence qui n'ont pas été entendus auparavant.

00:15:43 Merci beaucoup. On a pris un peu plus de temps pour discuter avec vous, pour avoir une idée de ce que vous vivez,

00:15:48 et de comprendre, évidemment, votre colère aujourd'hui.

00:15:50 Merci d'avoir témoigné ce matin, Alain, depuis Valenciennes.

00:15:53 On vous souhaite bon courage, évidemment, puis soyez sympa avec les automobilistes.

00:15:58 - D'accord, oui, pas de problème. - Soyez sympa, d'accord.

00:16:00 Bon, merci Alain. Il faut que ça se termine bien, cette histoire, parce qu'on a vu malheureusement des drames.

00:16:04 Merci Alain, et on salue les lecteurs qui peuvent encore témoigner.

00:16:07 Alain, bonne journée. - Merci, au revoir.

00:16:09 - Au revoir. Dans une minute, l'Éco d'ici, Thomas Schoenert.

00:16:12 Ici, Matin, revient dans un instant.

00:16:16 J'adore les voir apparaître. Sortir des nuages.

00:16:20 Ce soir, sur France 3.

00:16:22 C'est très rare de pouvoir voir trois volcans les uns à côté des autres.

00:16:26 Des géants fascinants.

00:16:28 Comme si on pouvait ressentir le cœur de la Terre.

00:16:30 Imprévisibles.

00:16:31 Chacun a son petit caractère.

00:16:33 Et menaçants.

00:16:36 C'est carrément une éruption, là.

00:16:39 Pour nous, le bromo est vivant.

00:16:42 Impossible de ne pas les admirer.

00:16:45 Pays des volcans, n'oubliez pas de rêver.

00:16:48 Inédit, faut pas rêver. Ce soir, à 21h10, sur France 3.

00:16:52 Et déjà sur la plateforme France.tv

00:16:55 [Musique]

00:17:14 - C'est tout ce matin, notamment à Bétune, avec 10 degrés au thermomètre.

00:17:18 7h17, c'est l'Éco d'ici, sur France Bleu Nord et sur France 3.

00:17:21 Et Thomas, une boisson sans alcool fabriquée dans le Pas-de-Calais.

00:17:24 - Oui, près de Montreuil-sur-Mer, à Loison-sur-Crécoise.

00:17:27 C'est dans cette commune qui est implantée depuis plus de 30 ans,

00:17:30 la cave du Perlet de Lobel et Fils.

00:17:33 Cave qui a dans ses rayonnages quelque chose qui marche plutôt bien en ce moment

00:17:37 avec le Dry January, Nicole Buys.

00:17:39 - Oui, avec la Frenette, cette boisson sans alcool à base de feuilles de freine.

00:17:43 Une diversification pour cette cave, créée en 1985 par Hubert de Lobel,

00:17:49 qui a démarré avec le Perlet de Groseille,

00:17:51 boisson légèrement alcoolisée à base de groseille.

00:17:53 Il a ensuite développé le Perlet de Framboise, puis celui de Cerise.

00:17:57 Martin et Romain, ces deux fils qui ont repris juridiquement la société il y a 3 ans,

00:18:01 mais qui y travaillaient déjà depuis une dizaine d'années,

00:18:03 ont relancé il y a 4 ans cette Frenette que leur père avait créée dans les années 90.

00:18:08 Ils l'ont remise au goût du jour.

00:18:10 Martin de Lobel nous en détaille la recette.

00:18:12 - Comme le nom l'indique, en fait, c'est à partir de feuilles de freine et de chicorée torréfiée.

00:18:16 Donc ça fait un petit peu peur comme ça quand je donne les ingrédients.

00:18:19 Mais finalement ça fait une petite limonade végétale.

00:18:21 Et ce qui est intéressant sur ce produit, c'est qu'on n'est pas du tout sur quelque chose de sucré,

00:18:25 comme un soda classique.

00:18:26 A l'époque, on disait même que c'était la boisson des centenaires,

00:18:29 que la feuille de freine, ça a des vertus très drainantes,

00:18:32 et la chicorée tonifiante, donc une petite boisson détox qu'on peut boire à la soif, on va dire.

00:18:38 La société est la seule dans la région à produire cette boisson originale,

00:18:41 avec des matières premières très locales.

00:18:43 Ainsi, la chicorée vient de Waplage, entre Calais et Dunkerque.

00:18:46 - Et alors, avec le mois sans alcool, Nicole, est-ce que les ventes de la cave augmentent ?

00:18:50 - Alors, pas en perles de groseille, mais bien en frais net.

00:18:52 C'est effectivement bien parce que c'est sans alcool, comme l'illustre Martin Delobel.

00:18:56 - On sent qu'on a l'effet dry january qui commence à arriver en France de plus en plus.

00:19:01 Aujourd'hui, nos ventes, par exemple, comparé à l'année dernière,

00:19:04 je pense qu'on a augmenté 30% cette année en janvier.

00:19:07 On a beaucoup plus de commandes par internet.

00:19:09 On va dire qu'avant, c'était des gens qui recherchaient des alternatives au sans alcool classique

00:19:14 et qui tombent du coup sur la frais net.

00:19:16 Après, il y a beaucoup aussi de professionnels, même dans les entreprises,

00:19:19 qui cherchent aussi à faire leur pot de janvier, pourquoi pas en sans alcool.

00:19:23 Donc, ils essayent de rechercher un petit peu au niveau local,

00:19:26 ce qu'il y a comme boisson qui change un petit peu.

00:19:28 Donc, il faut appel à nous.

00:19:30 Ce producteur vend 130 000 bouteilles par an, dont plus de la moitié en perlée,

00:19:34 en frais net ou encore en cidre, produit par 4 personnes, dont notamment les 2 frères.

00:19:39 La société ne vend pas du tout en grande distribution,

00:19:41 mais en direct sur place à Loisan-sur-Crécoise ou par internet.

00:19:45 Et vous trouverez aussi ces produits dans des boutiques de producteurs

00:19:47 ou encore dans des magasins bio.

00:19:48 Nicole Buys et l'écho d'ici que l'on retrouve là pour le coup tous les matins sur France Bleu Nord à 7h15.

00:19:53 C'est aussi à réécouter en podcast sur francebleu.fr.

00:19:56 C'est vrai ça, 7h19, vous êtes sur France Bleu Nord,

00:19:59 l'aïn du prochain journal c'est dans 10 minutes.

00:20:01 Eh bien justement, nous continuons à parler boissons, alcoolisées ou pas.

00:20:05 D'ailleurs, avec cette étude publiée hier, étude de santé publique France

00:20:09 sur la consommation d'alcool partout en France.

00:20:12 On apprend deux choses dans cette étude.

00:20:14 Petit 1, la consommation d'alcool est en baisse.

00:20:17 Et petit 2, nous sommes dans les Hauts-de-France,

00:20:20 l'une des régions où l'on boit le moins d'alcool au quotidien.

00:20:23 Deuxième région où l'on boit le moins.

00:20:25 D'accord. Ah bah tiens, 7h20, Patrick Marlière, ça vous concerne ces chiffres ?

00:20:29 Non ? Vous vous sentez concerné ? Non ? Je ne sais pas ?

00:20:32 Bah oui, oui, je les compare au vote surtout.

00:20:34 Donc moi je suis très rassuré de ce que je fais.

00:20:37 Donc j'ai comparé au vote. Nous on a des transferts, beaucoup.

00:20:42 Oui, oui, oui, je sais.

00:20:44 7h20, Patrick Marlière, être prévisionniste ici à France Bleu Nord.

00:20:48 Patrick, dites "grande douceur" ce matin.

00:20:50 C'est ce qui frappe d'ailleurs si on sort à l'extérieur.

00:20:53 En même temps, sortir à l'intérieur c'est compliqué.

00:20:55 Je regardais tout ce matin les records justement sur la région.

00:20:58 On était autour d'un peu plus de 12 à 13 degrés pour des records de janvier.

00:21:02 Là on les a vraiment approchés ce matin.

00:21:04 Donc une nuit effectivement très douce avec du vent qui soufflait en rafale

00:21:08 toujours à plus de 110 km/h en bord de mer et jusqu'à 80 dans les terres.

00:21:12 Ça faiblit un tout petit peu en ce moment et ça va continuer à faiblir tout au long de la journée.

00:21:16 Sous un ciel couvert, gris, et avec cette grisaille et des vents qui vont faiblir

00:21:21 tout au long de la journée, et bien au cours de nuit prochaine,

00:21:23 on attend de nouveau des nappes de brume et de brouillard

00:21:26 avec des températures qui vont redescendre cette fois autour des 7 degrés.

00:21:29 Bon Patrick, est-ce qu'on peut parler de tempête aujourd'hui ?

00:21:33 On parle de vent tempétueux quand les vents dépassent les 100 km/h.

00:21:37 C'est souvent le seuil qui est pris en compte justement par les compagnies d'assurance

00:21:41 pour vous rembourser si vous avez des sinistres dus au vent.

00:21:45 Le seuil des 100 km/h s'il est dépassé, on parle de seuil de tempête justement.

00:21:49 Voilà pourquoi on parle de tempête quand les vents dépassent les 100 km/h en bord de mer.

00:21:54 Et c'était encore le cas cette nuit.

00:21:56 Donc c'est le cas ?

00:21:58 Oui, c'est le cas. En tout cas sur une large frange côtière, c'est le cas.

00:22:01 Quand on rentre dans les terres, on est plutôt autour des 80-90 km/h.

00:22:04 On est d'accord. Patrick, le reste de la semaine ?

00:22:06 Pour demain, c'est de belles éclaircies, puis ça va devenir très nuageux encore l'après-midi

00:22:11 avec des pluies qui reviennent en fin de journée.

00:22:13 C'est un peu le schéma qu'on va avoir jusqu'en fin de semaine sur la région.

00:22:16 Donc des passages nuageux, pluvieux, des températures très douces,

00:22:19 toujours du vent jusqu'au week-end avec des rafales autour de 60-70 km/h

00:22:24 et surtout des températures les après-midi toujours autour de 10 à 12 degrés.

00:22:28 On est largement dessus des normales de saison.

00:22:31 Et pour le prochain week-end, ciel très nuageux encore, quelques éclaircies,

00:22:35 avant-dessus une modérée et des températures un peu plus fraîches ce week-end le matin.

00:22:38 On retrouvera peut-être même des petites gelées dans la Vénoix,

00:22:41 mais vraiment de courte durée car pareil, les après-midi,

00:22:44 le mercure va regrimper de nouveau entre les 10 et 12 degrés.

00:22:47 Merci pour ce point très précis. Patrick, passez une bonne journée.

00:22:49 On vous retrouve demain en direct. D'accord ?

00:22:51 A demain. Bonne journée à tous.

00:22:52 Salut, c'est Histore 22. Michael à la salle de vigilance routière,

00:22:54 préfecture du Nord à Lille. C'est chargé la 25, me semble-t-il, Michael.

00:22:59 Il est là, Michael ?

00:23:02 Oui, je suis là, Pascal. Bonjour à tous.

00:23:04 Oui, comme vous le disiez, des ralentissements. Pas d'accidents, pas d'incidents à signaler.

00:23:08 Comme un ralentissement habituel sur l'autoroute 1 entre les Dames-aux-Monts et Phalampins,

00:23:13 donc en direction de Lille.

00:23:14 Autoroute A25, c'est le secteur d'Armentière où nous avons des ralentissements

00:23:17 avec les deux échangeurs, Nièpes et La Chapelle.

00:23:19 La grande densité, c'est encore une fois la Nationale 41,

00:23:21 à Depuisfourne en haut jusqu'à la jonction de l'autoroute A25.

00:23:24 7 km de densité de trafic, donc dans le sens là-bas, c'est vers Lille.

00:23:27 Pour l'instant, ça roule plutôt bien sur notre réseau.

00:23:30 Prudence quand même, on a des coupures d'autoroutes à un secteur d'Amiens,

00:23:35 autoroute A29, donc sur la partie sud d'Amiens, et l'autoroute A16,

00:23:39 donc secteur de Beauvais.

00:23:40 Vous devez justement vous rendre à l'aéroport de Beauvais,

00:23:42 des déviations sont mises en place, donc prudence est prévoyée,

00:23:45 un temps de parcours supplémentaire pour vous y rendre.

00:23:49 On avait un témoignage tout à l'heure d'un agriculteur qui nous disait

00:23:52 "Attention, à partir de 9h30-10h, des difficultés de circulation sur l'A23 et sur l'A2",

00:23:57 mais je pense, Mika, qu'on aura l'occasion d'en reparler, c'est ça ?

00:24:00 On aura l'occasion d'en reparler, on avait été au courant pour l'instant,

00:24:03 pour l'instant ça va, et après c'est vrai qu'on avait eu quelques annonces

00:24:08 de points de manifeste, quelques prévisions,

00:24:13 donc au fur et à mesure de la mise en place, on vous tiendra au courant.

00:24:16 On sait ça, Mika.

00:24:17 A tout à l'heure, merci, 7h24, vous êtes sur France Bleu Nord.

00:24:20 Oh, dis donc, après plus de 60 ans de carrière, elle tire sa révérence.

00:24:26 Plus de 60 ans de carrière, à 79 ans, Thomas Chaudnière et Pascal Thiebold,

00:24:36 eh bien Sylvie Vartan annonce sa tournée d'adieu.

00:24:39 Qui s'appelle, fort opportunément, "Je tire ma révérence",

00:24:43 avec trois dates annoncées pour l'instant, donc ce sera une tournée,

00:24:47 donc a priori il y aura des dates en province, comme on dit,

00:24:50 mais il y a trois dates parisiennes qui ont d'ores et déjà été annoncées

00:24:53 pour l'automne prochain, les 8, 9 et 10 novembre au Dôme de Paris,

00:24:58 avec la pré-vente des billets dès ce matin à 10h.

00:25:04 Et elles disent aussi, c'est vrai qu'il y a un côté triste,

00:25:07 je ne peux pas le cacher, mais il faut bien qu'un jour,

00:25:09 on ne fasse pas un concert de trop, donc tournée d'adieu,

00:25:12 je vous prends les billets, Pascal, là, tout de suite.

00:25:14 On va attendre un petit peu, Vachelle passe à Lille.

00:25:17 Bon, alors justement, c'est l'occasion, peut-être, Thomas Chaudnière,

00:25:20 je me tends vers vous, de souligner ces groupes qui ont tiré leur révérence,

00:25:24 ces artistes qui ont tiré leur révérence en 2023.

00:25:28 Vous pensez bien, Thomas et Pascal, que je vous ai préparé un petit quiz ?

00:25:32 Et Thomas va venir donner des informations complémentaires.

00:25:36 Par exemple, eux ont tiré leur révérence en 2023.

00:25:39 C'est qui ?

00:25:42 Les Eagles.

00:25:43 Absolument.

00:25:44 Depuis les années 80, bien sûr, ils écumaient les scènes du monde entier.

00:25:53 Ils ont décidé de dire au revoir avec le dernier concert

00:25:56 qui s'est déroulé le 17 novembre dernier, en 2023.

00:26:00 Tenez, autre groupe qui a tiré sa révérence en 2023.

00:26:03 Pascal, ça vous parle, ça ?

00:26:08 Oui, oui, Kiss, pardon, excusez-moi.

00:26:10 On vous le dit, si vous voulez quelque chose, vous le dites.

00:26:12 Non, non, je pensais, je laissais la parole à Thomas, le spécialiste.

00:26:15 Vous avez parlé ici même, effectivement, Kiss,

00:26:17 qui est en tournée d'adieu depuis plus de 20 ans, à priori.

00:26:20 Ils ont réussi à beaucoup faire parler pour leur dernier concert,

00:26:23 puisqu'ils avaient annoncé que certes, Kiss s'arrêtait,

00:26:26 mais qu'ils allaient avoir une nouvelle carrière avec des avatars numériques,

00:26:30 quelque chose de dématérialisé.

00:26:31 On n'en sait toujours pas beaucoup plus.

00:26:33 En revanche, c'est le bassiste de Kiss désormais qui fait une tournée solo.

00:26:36 Il a dit "moi je continue", le groupe arrête,

00:26:38 mais c'est pas exclu que les quatre fassent des choses

00:26:41 et qu'ils se retrouvent un jour.

00:26:42 Enfin bref, vous vous arrêtez, vous démerdez, moi je continue.

00:26:45 Il y a aussi ce groupe, est-ce que vous le saviez, Thomas ?

00:26:47 Aerosmith, qui termine sa carrière en ce moment, en janvier 2024.

00:26:53 Il y a un moment où il y a un moment d'adieu et c'est pas facile.

00:26:55 Aerosmith, depuis le début, ils ont eu 2-3 problèmes avec des substances illicites.

00:26:59 Ah voilà !

00:27:00 Le batteur est plus là parce qu'il peut plus,

00:27:05 le chanteur a 2-3 soucis.

00:27:06 Enfin bref, je sais pas où on est la tournée,

00:27:08 mais aux dernières nouvelles, c'était pas terrible.

00:27:10 Il termine en ce moment en janvier 2024.

00:27:12 Il peut alors se rendre beaucoup plus smooth, beaucoup plus calme, Pascal.

00:27:14 Vous connaissez ça ?

00:27:19 For a New Year ?

00:27:20 Et puis finalement, à la fin des années 70 ou au début des années 80,

00:27:23 ils sortent ce titre, "I want to know what love is",

00:27:27 et ensuite une grande carrière internationale.

00:27:29 Là, ils ont arrêté.

00:27:30 C'était notamment le 9 novembre 2023, avec un dernier concert, un concert d'adieu.

00:27:38 Vous avez d'autres références comme ça, des tournées adieu qui se sont étalées en longueur ?

00:27:42 Il y en a eu, oui, beaucoup.

00:27:44 En artiste français, on a eu Charles Aznavour,

00:27:46 qui très très longtemps a dit que c'était sa dernière tournée, son dernier concert,

00:27:50 qu'il voulait durer.

00:27:51 Ensuite, finalement, après, il s'était ravisé en disant, je vais aller jusqu'à 100 ans.

00:27:54 Charles Trainet aussi, qui avait fait ses adieux,

00:27:57 et qui on a revu ensuite régulièrement sur scène.

00:27:59 On peut en citer plein.

00:28:00 Il y avait le groupe allemand aussi, Scorpion,

00:28:03 qui avait dit, "I'm promising the last", dès 2010,

00:28:07 ils avaient annoncé qu'ils partaient en retraite.

00:28:09 En fait, ils n'ont jamais arrêté.

00:28:10 Ils sont toujours en train de tourner.

00:28:11 Ils sont à Nancy, notamment, au mois de juin.

00:28:14 Beaucoup de gros comme ça.

00:28:15 Les Who aussi, qui avaient annoncé, dès les années 80, qu'ils allaient arrêter.

00:28:19 Il y a encore eu des concerts cet été, notamment au Stade de France.

00:28:23 Pascal ?

00:28:24 Pour terminer sur Sylvie Vartin, puisque c'était quand même le début de cette invention,

00:28:29 le prix des places.

00:28:30 Oui, parce que si on voulait l'avoir, Sylvie Vartin ?

00:28:32 Je vous conseille la catégorie 3, c'est 56 euros.

00:28:35 C'est tout là-haut ?

00:28:37 C'est ça.

00:28:38 Mais sinon, carré or, 166,50 euros.

00:28:40 Ah, quand même !

00:28:41 Mais pour une dernière.

00:28:42 On rappelle qu'elle a été notamment l'épouse de Johnny Hallyday.

00:28:45 Oui, c'est vrai.

00:28:46 Ça fait très longtemps.

00:28:47 Et puis c'est la maman de David.

00:28:49 Aussi.

00:28:50 Voilà, on fait ça en famille.

00:28:52 Merci Pascal, merci Thomas pour ce clin d'œil, Sylvie Vartin, qui tire sa révérence après

00:28:57 plus de 60 ans de carrière.

00:29:00 Ah là là, bravo pour cette carrière.

00:29:02 Tenez, on parle de foot ce matin dans le 6.9 de France Le Nord, parce qu'il y a un match

00:29:06 de Coupe de France à suivre ce soir pour Féni.

00:29:09 Mais il y a également un match qui se joue en Belgique, un match un peu particulier,

00:29:13 un match très très court.

00:29:15 C'est ce que nous dit Benjamin Maréchal, ce sera du football dans 10 minutes en direct

00:29:20 de Bruxelles.

00:29:21 Ici, matin, revient dans un instant.

00:29:25 Ce soir, entrez dans le studio des Hauts-En-Scène pour une soirée tout en musique.

00:29:31 Garson vous parle d'amour dans un langage pop électro et sauvage.

00:29:37 Puis Amour Tempête navigue entre le français, l'allemand et l'anglais pour une pop alternative

00:29:43 et folk.

00:29:44 Les Hauts-En-Scène, ce soir à minuit dix dans votre région.

00:29:54 Et sur la plateforme France.tv

00:29:56 France Bleu Nord, ici on parle d'ici.

00:30:07 Vous êtes sur France Bleu Nord, comme chaque matin, C'est le 6.9 et France 3 Nord Pas-de-Calais

00:30:11 également à vos côtés.

00:30:12 Nous sommes aujourd'hui le mercredi 24 janvier.

00:30:15 La route, ralentissement marqué sur l'autoroute A1 entre Les Nimbaumons et Ceclin.

00:30:21 Ensuite, ça ralentit sur la 25.

00:30:22 Bref, on est vraiment dans les difficultés du matin.

00:30:25 Rien de plus, je ne m'étale pas.

00:30:27 Pascal Thiebault, je vous laisse la parole, vous aurez plus de temps.

00:30:29 La météo pour aujourd'hui.

00:30:30 C'est une grande douceur avec des températures déjà de 12 degrés.

00:30:34 Dans le Dunkerquois, 9 degrés à Solty par exemple.

00:30:38 Ces températures qui monteront jusqu'à 13 avec un temps gris mais sec.

00:30:42 Prenez votre temps Pascal.

00:30:44 On évoque les victimes des inondations ce matin dans le Pas-de-Calais qui vont pouvoir

00:30:48 demander le rachat de leur maison par l'État.

00:30:50 Sous condition, le rachat par l'État sera automatique si le montant des dégâts dépasse

00:30:54 la moitié de la valeur de la maison, c'est-à-dire son prix estimé à la revente, dans la limite

00:30:59 de 240 000 euros.

00:31:00 Si les dégâts n'atteignent pas ce seuil, un rachat à l'amiable pourrait être envisagé

00:31:04 à condition, cette fois, de trouver un accord entre l'État et la collectivité locale.

00:31:09 C'est aujourd'hui que doit être publiée la liste des communes reconnues en état de

00:31:13 catastrophe naturelle pour les inondations du mois de janvier.

00:31:16 Les agriculteurs du Nord et du Pas-de-Calais sont prêts eux aussi à mener des actions

00:31:21 pour faire plier le gouvernement, comme dans d'autres régions.

00:31:24 Des barrages sont annoncés dans la journée, vous l'avez entendu tout à l'heure sur

00:31:28 l'A2 à Cambrai, mais aussi vers Marly dans le Valenciennois.

00:31:31 Point de blocage aussi annoncé à Calais sur la 16, au péage de 7 que sur la 26.

00:31:37 Sans oublier le rond-point, la flûte à Dunville près d'Arras.

00:31:40 Le détail est à retrouver sur francebleu.fr.

00:31:43 Et puis Pascal, l'alcool séduit de moins en moins de Français.

00:31:46 Les Santé publique France vient en effet de dévoiler une enquête sur la consommation

00:31:50 d'alcool en France en 2021.

00:31:53 Premier constat, nous sommes trois fois moins nombreux à boire de l'alcool tous les jours

00:31:57 comparé à il y a 20 ans.

00:31:58 Une tendance à la baisse qui se confirme dans les Hauts-de-France.

00:32:01 Près de 7% des habitants de la région buvaient quotidiennement.

00:32:04 En 2021, ils étaient 11,5%.

00:32:07 En 2000, les précisions de Bradley de Souza.

00:32:10 Il est vrai que lorsqu'il s'agit d'alcool, des régions comme la nôtre souffrent d'une

00:32:14 certaine réputation.

00:32:15 Et pourtant, les Hauts-de-France sont la deuxième région de France métropolitaine où les

00:32:20 habitants boivent le moins.

00:32:21 Juste après l'île de France, moins de 7% ont un verre à la main chaque jour.

00:32:26 C'était presque 12% en 2017.

00:32:28 Un chiffre bien en dessous finalement de la moyenne nationale établie à 8%.

00:32:32 Dans le détail, ce sont les hommes qui boivent le plus chez nous.

00:32:36 Tous les sondés déclarent aussi être moins excessifs dans leur consommation d'alcool

00:32:40 comparé au reste du pays.

00:32:42 Le binge drinking, 6 verres d'alcool minimum lors d'une seule occasion.

00:32:46 Ce phénomène inquiète Santé publique France qui explique que cette tendance augmente

00:32:51 chez les femmes de plus de 35 ans.

00:32:53 Alors pour réduire sa consommation d'alcool, l'agence sanitaire propose à ceux qui le

00:32:57 souhaitent de rejoindre le dry januari, le défi du mois de janvier sans alcool.

00:33:03 Et cela même s'il doit se terminer dans une semaine.

00:33:05 Et la région où l'on boit le plus d'alcool aujourd'hui, c'est l'Occitanie.

00:33:10 5 ans après le meurtre de Nathalie Debailly, tuée à la Madeleine près de Lille par son

00:33:14 ancien compagnon, sa famille attaque l'Etat.

00:33:16 Une attaque en responsabilité, c'est le terme exact.

00:33:19 Le fils, le frère et l'ex-mari de la victime pointent les défaillances qui ont conduit

00:33:22 au meurtre de la jeune femme.

00:33:24 Elle avait déposé trois mains courantes et une plainte pour harcèlement et menace de

00:33:28 mort, mais elle n'avait bénéficié d'aucune mesure de protection.

00:33:31 Nous y reviendrons dans 10 minutes avec maître Isabelle Steyer, qui est l'avocate qui porte

00:33:36 ce dossier et qui est donc notre invitée ce matin.

00:33:38 Une école va porter le nom de Dominique Bernard, ce professeur de français assassiné le 13

00:33:43 octobre à Arras par un ancien élève radicalisé.

00:33:46 Cette école est en cours de construction à Ombour-Haut.

00:33:49 C'est une commune de Moselle en Lorraine.

00:33:52 Elle s'appellera précisément école Samuel Paty Dominique Bernard.

00:33:56 Une initiative du Conseil municipal des jeunes.

00:33:58 7h33 sur France de Nord, Pascal Lefou, footballeur de Féni à la poursuite de leurs rêves.

00:34:03 Et leurs rêves c'est d'aller toujours plus haut en Coupe de France.

00:34:05 A 18h ils vont jouer leur place pour les huitièmes de finale en accueillant Montpellier à Maubeuge.

00:34:10 La rencontre devait initialement se tenir samedi, mais les conditions météo ont imposé

00:34:15 un report.

00:34:16 C'est donc pour aujourd'hui ce choc contre un club de Ligue 1.

00:34:19 Un défi de taille, l'attaquant Thomas Deparmentier en a bien conscience.

00:34:23 C'est un ogre.

00:34:24 Le défi est immense parce que ce sont des joueurs professionnels.

00:34:28 La différence avec nous est énorme.

00:34:31 Je pense que tout est possible sur un match.

00:34:33 Surtout la Coupe.

00:34:34 On connaît un peu les conditions.

00:34:36 On en a parlé en amont.

00:34:37 Le terrain risque d'être un peu compliqué pour eux.

00:34:40 On a pu voir sur certains matchs, je pense à Bergerac-Lyon, ça n'a pas été facile.

00:34:46 En N2, on a un niveau qui est très intéressant.

00:34:51 On peut être bien en place et sur un match, je pense qu'on est capable de rivaliser,

00:34:55 de tenir le score.

00:34:56 On sait qu'il n'y a plus les prolongations.

00:34:58 C'est tenir le plus longtemps possible et faire douter un maximum.

00:35:03 Et pourquoi pas leur faire mal sur un ou deux coups et réussir à marquer ce but qui va

00:35:07 les faire douter.

00:35:08 L'espoir de Thomas Deparmentier avant le coup d'envoi de ce match entre Fény et Montpellier.

00:35:13 Début de la rencontre à 18h.

00:35:15 Match à suivre sur France Bleu Nord avec Adrien Drey et Sylvain Charlet en cas de qualification

00:35:19 pour les huitièmes de finale.

00:35:20 Les Nordistes auront droit encore à une Ligue 1.

00:35:23 Ce sera l'OGC Nice.

00:35:24 En Ligue 2, Valenciennes s'est inclinée hier soir sur la pelouse de Bordeaux.

00:35:28 3 buts à 1 et ne décolle pas de la dernière place du classement.

00:35:31 Dunkerque s'est imposée en revanche hier soir à l'occasion de cette 21e journée.

00:35:35 Une victoire 2 à 0 face à l'AC Ajax-CIO.

00:35:37 Et puis c'est aujourd'hui la journée internationale du sport féminin lancée il y a 10 ans.

00:35:42 Elle a pour objectif de développer la présence des femmes dans les instances dirigeantes sportives.

00:35:47 Et aussi de développer la pratique et de médiatiser le sport féminin.

00:35:51 Les températures ce matin sont 12 degrés dans le Dunkerquois et le Calaisie.

00:35:57 11 degrés dans le Douaisy.

00:35:59 Il faisait 10 degrés à Arras ce matin.

00:36:02 9 degrés, c'était la minimale du côté du Cap Grinet.

00:36:06 Ces températures vont monter jusqu'à 13 degrés avec un ciel encore très nuageux.

00:36:10 Mais une journée en temps sec pour la journée.

00:36:13 Et un vent assez fort qui soufflera encore en rafale.

00:36:17 Avec des pointes, on l'a dit, cette nuit à 113 km/h.

00:36:20 Relevées à Dunkerque à Solty par exemple.

00:36:22 Ça souffle donc. Merci Pascal.

00:36:24 7h36, merci Michel aussi de nous avoir appelé au 03 255 89 49.

00:36:28 Pour nous signaler une camionnette en panne sur la bande d'arrêt d'urgence sur l'autoroute A1.

00:36:33 On est dans le sens Lille vers Paris juste après Fage-Thumenil.

00:36:36 Mal éclairé, mal signalé. Attention si vous êtes dans le secteur.

00:36:39 Merci Michel pour ce coup de téléphone.

00:36:41 Bonne route à vous Michel.

00:36:43 On a un trafic toujours assez chargé mais moins que d'habitude sur l'A1.

00:36:47 Même chose sur l'A25, ça ralentit un peu sur l'A23.

00:36:50 Voilà pour les difficultés de circulation ce matin dans la métropole hilloise.

00:36:54 Peut-être un peu plus difficile, un peu plus marqué pour ces ralentissements.

00:36:58 Sur l'ARN 41, cette fois-ci dans le sens Labassee vers Lille.

00:37:01 7 km de bouchons avant Ouavrin.

00:37:04 Et vous mettez environ 20 minutes de temps de parcours en plus entre Labassee et l'entrée de Lille.

00:37:08 Pour être très précis et très concret.

00:37:11 Oh bah tiens, il nous attend à Bruxelles.

00:37:13 France Bleu Nord, le 6/9, le 6/9.

00:37:16 Pascal Cotte.

00:37:18 Il nous attend sagement chaque matin.

00:37:21 Bonjour Benjamin Maréchal.

00:37:22 Tout sage, bonjour la France.

00:37:24 Alors avec vous on évoque l'actualité en Belgique.

00:37:27 C'est un peu surréaliste d'ailleurs.

00:37:29 On joue cet après-midi en Belgique.

00:37:31 Un match de foot de 5 minutes.

00:37:34 La fin d'un match de division 1.

00:37:37 Oui, la fin d'un match qui a été interrompu ce week-end entre l'équipe bruxelloise du RWDM et l'équipe de peine.

00:37:42 Qui va donc devoir faire 270 km pour venir rejouer.

00:37:46 5 minutes à jouer plus les arrêts de jeu à les 10h16 et c'est emballé.

00:37:51 Alors vu de l'extérieur ça paraît complètement dingue.

00:37:53 Mais même de l'intérieur ça le paraît aussi.

00:37:56 Le grand patron du foot en Belgique, le patron de la Pro League, le disait encore hier.

00:37:59 Ça n'a rien à voir avec le football.

00:38:01 Mais nous n'allons pas donner à ces mécréants des supporters, que je ne peux pas appeler supporters, le moindre pouvoir.

00:38:06 Alors pour comprendre qui sont les mécréants, il faut revenir au match de samedi soir.

00:38:10 Les supporters du RWDM avaient promis qu'ils empêcheraient le match s'ils ne voyaient pas l'envie et la volonté de leur équipe d'aller chercher la victoire.

00:38:16 Et à la 85ème, alors que le score était de 0-1 et que le RWDM était mené,

00:38:21 jets de fumigène et autres shows pyrotechniques, l'arbitre a renvoyé tout le monde au vestiaire.

00:38:26 Et dans le collimateur, le MCF, Molenbeek Casual Firm, c'est un groupe de hooligans positionnés très à droite.

00:38:33 Issus de la mouvance anglaise du hooliganisme, ils se distinguent, dit le journal le soir, par leur volonté de chercher la bagarre,

00:38:39 le contact avec les autres supporters, plus que par leur passion du terrain.

00:38:43 Alors la fin de match qui va se jouer cet après-midi sera très spéciale, avec des règles aussi spéciales.

00:38:49 Première règle, c'est que le match va se jouer à huis clos.

00:38:52 Et puis des règles ont été édictées par la Pro League, par le football belge.

00:38:55 Ce sont donc les joueurs qui étaient sur le terrain au moment de l'arrêt qui vont pouvoir reprendre la rencontre.

00:38:59 Le banc peut être modifié avec tous les joueurs inscrits sur la feuille de match qu'ils aient ou n'ont été sur la feuille de match de l'autre jour.

00:39:06 Et ceux qui avaient été remplacés en cours de partie ne peuvent pas revenir.

00:39:09 Mais, c'est l'aspect encore plus surréaliste, la règle ne vaut pas, puisque tous les changements ont été effectués par les deux équipes.

00:39:15 Donc le banc pourrait même être complètement vide cet après-midi.

00:39:18 Et si un joueur se blesse d'ici là, puisqu'il n'y a plus de changements, l'équipe jouera à 10.

00:39:24 Autre règle, le match reprendra exactement à l'endroit où il a été arrêté, c'est-à-dire avec un coup franc en faveur de peine juste avant la ligne médiane.

00:39:32 Coup d'envoi des 5 minutes à 15 heures, on n'a jamais vu ça.

00:39:36 Il ne faut pas les rater, j'ai l'impression.

00:39:38 N'allez pas chercher un hockey-nublé, c'est foutu.

00:39:40 Merci Benjamin, bon match alors et on se retrouve demain en direct de Bruxelles comme d'habitude.

00:39:45 À demain la France.

00:39:47 Très belle journée, 7h39, merci de nous accompagner.

00:39:50 Tiens, les températures que vous relevez ce matin, la météo chez vous, n'oubliez pas, on a une tradition ici dans le 6/9, c'est de nous dire comment ça se passe.

00:39:57 La page Facebook France Benor, la musique Bronze Kibit, Small Town Bonne, belle journée.

00:40:03 [Musique]

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00:44:04 [Musique]

00:44:28 Je vous parlais juste avant le titre de Bronze Kibit, Small Town Bonne, des messages qu'on regarde chaque matin sur la page Facebook.

00:44:34 Marie, qui nous salue, qui nous écoute, 12°C ce matin, oisillé, bientôt le barbecue, nous dit-elle.

00:44:39 Bon, on va pas exagérer Marie, il y a encore un peu de vent et un peu de pluie quand même pour la fin de semaine.

00:44:44 Monique, qui nous écoute à Beuverie ce matin, avec la tempête qui bat son plein, nous dit-elle, merci pour ce message et vous continuez comme ça, on vous lit.

00:44:52 Chaque matin, tiens, dans 10 minutes, que pensez-vous des manifestations des agriculteurs et de la grogne des agriculteurs ?

00:44:58 Vos témoignages, est-ce que vous les soutenez ? Oui ou non ? 030 55 89 89, ça sera après l'invité du 6 9 de France Bleu Nord.

00:45:05 [Musique]

00:45:11 Samedi, exit la flamme kuch, en Alsace, la vraie tradition, c'est la tarte flambée.

00:45:16 La tarte flambée, tu l'as dans tes veines quand t'es en Alsace.

00:45:18 Une pâte fine, un peu de crème, quelques oignons et des lardons.

00:45:21 Pour le reste, c'est créativité, produits de qualité.

00:45:24 Les bons produits font les bons plats.

00:45:26 Toujours essayer de trouver des matières qui sont peut-être basiques, mais qui n'en sont pas moins nobles.

00:45:32 Et surtout, convivialité.

00:45:34 Succulents, c'est samedi à 11h15.

00:45:36 [Musique]

00:45:43 Et nous revenons ce matin sur le meurtre en 2019 de Nathalie Debailly, un féminicide qui prend désormais une autre dimension Thomas,

00:45:52 puisque les proches de la Nordiste veulent faire condamner l'État.

00:45:55 Oui, cinq ans après les faits, le frère de Nathalie Debailly, mais également son fils et son ex-mari attaquent l'État en responsabilité.

00:46:03 Bonjour Isabelle Steyer.

00:46:04 Bonjour monsieur.

00:46:05 Vous êtes avocate, c'est vous qui représentez les proches de Nathalie Debailly, c'est donc vous qui portez cette procédure.

00:46:12 Nathalie Debailly, juste peut-être pour rappeler, 47 ans, en 2019, cette habitante de la Madeleine est enlevée,

00:46:17 elle est tuée par son ancien compagnon, un féminicide, après une plainte et trois mains courantes.

00:46:23 Elle se savait menacée, c'est pour cela que vous lancez cette procédure aujourd'hui ?

00:46:27 Oui, exactement. Nathalie, comme beaucoup d'autres femmes, avait déposé des plaintes, des mains courantes,

00:46:32 avait signalé, tout son entourage professionnel, amical et surtout judiciaire connaissait son danger

00:46:40 et connaissait la dangerosité de son agresseur.

00:46:43 Et donc c'est pour cette raison que la famille et moi-même avons décidé d'engager la responsabilité de l'État,

00:46:48 parce que dans un féminicide sur deux, comme Nathalie, les femmes avaient déjà déposé plainte.

00:46:54 Et ça doit être connu, ça doit cesser, ce n'est pas possible d'avoir constamment des meurtres de femmes

00:47:00 qui avaient déjà signalé la dangerosité de leur situation.

00:47:03 En 2019, quelques mois avant d'être enlevée, d'être tuée, Nathalie Debailly va voir la police,

00:47:08 elle dit au commissariat, aux policiers qu'elle est harcelée, qu'elle est menacée de mort par son ex

00:47:12 et en face, c'est ce que vous voulez montrer aussi dans cette procédure, il n'y a rien eu, zéro réaction ?

00:47:17 Oui, zéro réaction, la plainte n'a pas été transmise au parquet,

00:47:21 le procureur de la République n'a pas été appelé pour savoir comment protéger Nathalie

00:47:26 et que faire de l'agresseur, le placer en garde à vue, le placer en détention,

00:47:30 le placer sous passe l'anti-rapprochement, donner un téléphone grave d'ange à Nathalie.

00:47:34 Il y avait énormément de possibilités en 2019, toutes les lois étaient là,

00:47:38 et les policiers et le système judiciaire n'en ont rien fait.

00:47:44 Et ça qui est incroyable, c'est-à-dire que la situation de dangerosité n'a pas été étudiée

00:47:51 par les professionnels judiciaires, et c'est cela que je veux dénoncer avec la famille.

00:47:56 Si toutes les lois sont là, comme vous le dites, en quoi l'État est-il responsable de ce qui est arrivé ?

00:48:01 Pourquoi l'État n'est pas les policiers de manière individuelle ?

00:48:05 Parce que les femmes sont victimes de violence systémique,

00:48:09 on voit particulièrement dans ce dossier qu'il y a une incapacité à entendre,

00:48:19 parce qu'elles rentrent quatre fois dans un commissariat,

00:48:21 à faire de ce qu'elles dénoncent une procédure, à faire de ce qu'elles dénoncent une protection,

00:48:27 à faire d'elles une victime d'innocence qui doit être protégée,

00:48:33 et il n'y a aucune procédure, aucun mode d'anthologie nique ni en place par l'institution elle-même.

00:48:43 Ce n'est pas au seul policier de protéger, c'est aussi au procureur de la public,

00:48:47 c'est au juge de liberté, c'est toute l'institution qui doit s'approprier

00:48:51 la cause des femmes victimes de violence et de leur protection, on le voit bien là.

00:48:56 Parce que dans d'autres affaires de violence faites aux femmes, de violence conjugale,

00:49:00 il peut aussi y avoir des choses qui sont faites, vous signalez les téléphones grave danger,

00:49:05 les bracelets en tir, rapprochement, des fois ces procédures sont mises en place,

00:49:09 là pour le coup il n'y a rien qui a été mis en place, mais ces procédures existent.

00:49:13 Pourquoi encore une fois, c'est l'État qui est responsable et pas les policiers de manière,

00:49:17 les agents de manière individuelle ?

00:49:19 Parce qu'on a voulu faire en sorte que ce ne soit pas de responsabilité personnelle

00:49:28 vivée dans la place, je crois que la famille est très attachée à la dénonciation de tout le système,

00:49:34 puisque Nathalie avait vu plusieurs policiers, c'est pas la question d'un policier,

00:49:39 il y avait plusieurs policiers aussi, et c'est tout un système, on le voit à Lille,

00:49:45 on le voit dans d'autres régions, on le voit de façon continuelle et générale,

00:49:49 et depuis 2019, y compris depuis le Grenelle.

00:49:52 Donc c'est toute une façon de penser et d'agir qui est à remettre en question

00:49:58 et qui est surtout à techniciser.

00:50:02 Nathalie, si elle était venue me voir, j'aurais vu tout de suite qu'elle était en situation de grave danger,

00:50:08 puisqu'en dépit de tout cela, rien n'y fait, et surtout,

00:50:12 lorsque son agresseur va déposer plainte pour vol de portable,

00:50:16 lui, il a sa plainte qui est prise, alors qu'un vol de portable,

00:50:20 finalement dans l'échelle de la hiérarchie des plaintes,

00:50:24 on s'en moque un petit peu par rapport à des menaces de mort.

00:50:26 Effectivement, pour préciser, Nathalie Debailly avait été convoquée au commissariat

00:50:29 parce que son ex-compagnon, qui ensuite sera accusé de l'avoir enlevée, de l'avoir tuée,

00:50:34 avait déposé plainte contre elle pour vol de portable.

00:50:36 8h10, nous sommes en direct avec Maître Isabelle Steyer,

00:50:39 qui représente les proches de Nathalie Debailly.

00:50:41 Maître Isabelle Steyer, peut-être que vous avez souligné la volonté des proches de Nathalie Debailly

00:50:46 de ne pas avoir des condamnations individuelles,

00:50:48 mais il y a tout de même eu une plainte déposée contre la police.

00:50:51 Y a-t-il eu des sanctions contre les agents qui sont intervenus dans ce dossier ?

00:50:55 Alors, il y aurait eu des sanctions les plus faibles, un déplacement, blâme,

00:51:00 mais je sais que nous ne sommes pas partis à la procédure dans ce type de situation.

00:51:04 C'est une procédure interne et nous ne savons pas, absolument pas,

00:51:08 dans quelles conditions ces sanctions ont intervenu

00:51:11 ni auprès de quels policiers elles ont été prononcées.

00:51:15 Donc nous sommes exclus de toute procédure, en fait.

00:51:18 Isabelle Steyer, si vous avez été contactée par les proches de Nathalie Debailly,

00:51:22 c'est aussi parce que vous avez obtenu la condamnation de l'État après la mort d'Isabelle Thomas,

00:51:26 tuée elle aussi par son ex-compagnon, c'était à Grande-Synthe en 2014.

00:51:31 Là aussi, une femme qui avait porté plainte à plusieurs reprises.

00:51:35 Ce genre de condamnation, elle peut contribuer à faire changer le système, comme vous avez dit tout à l'heure ?

00:51:41 J'espère, en tous les cas, elle est là pour ça.

00:51:44 Il faut qu'il y ait une prise de conscience des intervenants, quels qu'ils soient,

00:51:49 de participer à une protection humaine.

00:51:53 Et c'est ce qu'on leur demande.

00:51:55 C'est que chacun est isolé, chacun est séparé,

00:51:58 chacun doit être expertisé pour savoir s'il faut mettre en place immédiatement une procédure de protection.

00:52:06 Et surtout, généraliser, c'est une sonnette d'alarme adressée au ministère de la Justice,

00:52:11 c'est qu'il faut généraliser les presses antiracistes de l'Angers et les mesures d'élevement.

00:52:17 Il y avait dans votre région d'ailleurs, parce que Isabelle Thomas a été victime dans votre région,

00:52:23 et l'État était condamné en 2001, donc c'est très récent,

00:52:28 l'Enquête Générale Lux-Rénaux avait mis en place des mesures de protection d'éloignement immédiat,

00:52:35 qui étaient tout de suite placées dans un foyer Maüs.

00:52:40 Donc, effectivement, deux affaires où une femme porte plainte et qui ensuite est tuée.

00:52:49 Merci beaucoup Isabelle Steyer d'avoir accepté notre invitation ce matin sur France Bleu Nord.

00:52:53 Il y a votre procédure contre l'État, je précise aussi que le procès de l'ex-compagnon de Nathalie Debailly

00:52:58 se tiendra cette année puisqu'il sera jugé cet été. Bonne journée.

00:53:02 Merci, bonne journée à vous aussi.

00:53:04 Une interview retrouvée sur France 2.fr, 7h52, 8h, le journal à la une, Thomas.

00:53:09 Eh bien, un reportage dans les environs de Maubeux, je l'entends de Fény, Olnois, affrontent ce soir Montpellier

00:53:16 pour la 16e de finale de la Coupe de France. Tous les matchs se sont joués ce week-end, sauf celui-là,

00:53:20 puisqu'il avait été reporté à cause de la neige, le terrain du stade Léo Lagrange de Maubeux est complètement neigé.

00:53:26 Donc, le match n'a pas pu se tenir. C'est aujourd'hui, match à suivre sur France Bleu Nord.

00:53:30 On est allé faire un peu de repérage là-bas, bien sûr. Très bien, à la rencontre des supporters.

00:53:34 On verra l'ambiance à 8h tout à l'heure. On est sur les routes, on a un trafic ralenti sur la 25, la 23, la 22 également.

00:53:41 Rien de plus, on n'a pas de grosses difficultés. On reste prudent au volant.

00:53:45 0-3-20-55-89-89. Est-ce que vous soutenez les agriculteurs qui manifestent en ce moment, qui ne sont pas contents ?

00:53:52 Bonjour Freddy, vous vous appelez Dizal Léhamo. Vous dites "je suis à fond derrière les agriculteurs". Pourquoi ?

00:53:59 Bien sûr que je suis à fond derrière les agriculteurs, parce que déjà moi-même je suis agriculteur.

00:54:04 Il faut savoir que c'est une très belle profession parce qu'on nourrit la population.

00:54:11 Mais comme on est dans les premiers maillots de la chaîne, on est le maillon le plus faible, comment on nous massacre de tous les côtés.

00:54:20 Vous dites que vous avez du mal à boucler les fins de mois. Comment ça se concrétise ?

00:54:27 Pour moi, ça se concrétise que je suis éleveur d'étiers. Je vends moins cher mon lait aujourd'hui que je vendais en 1984 quand je me suis installé.

00:54:38 En 1984, quand je me suis installé, je vendais mon lait l'équivalent de 3 euros le litre. Aujourd'hui, je vends 1,84 euros. C'est un scandale.

00:54:49 Avec les conversions etc. par rapport à la valeur de l'argent.

00:54:52 Avec les conversions, les mises en ordre qu'on nous impose à tout instant. Alors bien sûr, c'est décidé par des gens qui sont complètement hors sol.

00:54:58 Des politiques, ils n'y connaissent rien du tout. Mais par contre, ils imposent leurs lois. Ça, c'est un scandale.

00:55:06 Regardez, c'est malheureux l'accident qu'il y a eu hier. Je n'appelle pas ça un accident parce que moi, j'appelle ça un assassinat.

00:55:15 Quand on enfreint les freins du côté de la route, c'est-à-dire qu'on passe les barrages et qu'on va percuter délibérément.

00:55:22 Une manifestation, pour moi, c'est un meurtre.

00:55:25 - Freddy, est-ce que vous allez manifester vous aujourd'hui ? On a entendu tout à l'heure des manifestations qui se préparaient dans la région.

00:55:31 Est-ce que vous allez prendre part aux manifestations ?

00:55:33 - Si j'ai connaissance des manifestations, pas très loin de chez moi, comme à Arras, je vais y participer.

00:55:40 - Donc, évidemment. - Pour moi, m'en sortir, je suis obligé de cumuler un deuxième emploi, c'est-à-dire conducteur de carrières scolaires.

00:55:46 - Ah d'accord. Vous avez deux emplois aujourd'hui. - Oui, je suis obligé. Sans quoi je ne m'en sors pas.

00:55:51 - Merci pour votre témoignage, Freddy. On peut comprendre, évidemment. - Je vais vous passer un petit message personnel.

00:55:56 - Rapidement, Freddy, allons-y. - Un grand salut à mes collègues de Voyages Média Connaît et à toute la population agricole.

00:56:05 - Merci d'être fidèle à France Bleu Nord. Freddy, passez une bonne journée. A très bientôt.

00:56:09 - Depuis 40 ans, de toute façon. - J'espère bien. Ça ne va pas s'arrêter demain.

00:56:13 Salut Freddy, bonne journée.

00:56:15 - 7h56, vous êtes sur France Bleu Nord. Il nous rejoint. Content ou pas content ce matin d'ailleurs, Zef ?

00:56:21 - Ça va. - Ça va pour vous ? Alors, quoi de neuf, Zef ?

00:56:24 - Attention.

00:56:26 - Attention, attention. Ceci n'est pas un exercice. Cette chronique va porter sur le sport féminin.

00:56:36 Il se peut qu'elle soit saupoudrée d'une légère misogynie. Mais que voulez-vous que je sois ? Je ne suis qu'un sale boomer, hein ?

00:56:44 On ne se refait pas. - Vous prenez des risques, là.

00:56:47 - Alors, oreilles sensibles et autres casse-bonbons, veuillez vous éloigner tout court.

00:56:53 Aujourd'hui, nous célébrons la journée mondiale du sport féminin.

00:56:58 - Mais pourquoi Bob Marley ? - Parce que la sportive, ça ne brêle pas.

00:57:05 Il dit "Femme, non, ne pleure pas". Ça ne brêle pas la sportive.

00:57:09 Ce n'est pas une Marie Briouf, la sportive, vous voyez ? Ce n'est pas une chochotte. C'est une gonzesse, une vraie, avec une belle paire de...

00:57:15 Pardon, je m'emporte, je m'emporte, je m'emporte.

00:57:17 Et par contre, et par contre, j'ai regardé, il n'y a pas de journée internationale de sport masculin.

00:57:24 Je dis ça, je dis rien.

00:57:26 Non, mais parce que quand c'est pour les bonnes filles, pour gueuler, il y a du monde.

00:57:31 Mais quand c'est dans l'autre sens, vous avez du linge à sortir, quoi.

00:57:34 Des affaires en cours, des affaires en cours.

00:57:36 Et moi dans ces cas-là, voilà, question parité, le mec, il tape sur ce bout, quoi.

00:57:40 Quand même, je vous rappelle que cette chronique est pratiquée par un professionnel.

00:57:43 N'essayez pas chez vous, l'élastique est atteint du coup.

00:57:46 On peut se le dire entre nous, parce qu'on est entre hommes.

00:57:49 - Oui, ou presque. - Elle me regarde depuis tout à l'heure, je vais me faire zibouiller.

00:57:53 - Méchamment. - Mais bon, quand même.

00:57:55 Je l'avais préparée psychologiquement au café tout à l'heure.

00:57:58 - Ça va aller. - Parce qu'on va se le dire, le sport, c'est un truc de mec.

00:58:02 Vous savez pas me dire, elles passent toute leur scolarité à se faire dispenser de sport.

00:58:06 Et puis une fois que ça met un short, il faut les reconnaître, les regarder, les applaudir, les payer en plus.

00:58:10 Et oh, oh, ces gars commencent à faire du sport.

00:58:14 C'est nous, en 30 000 avant Jésus-Christ.

00:58:16 - Vous avez vérifié ? - Oui, pendant que Madame se prélassait dans la caverne

00:58:20 à se tailler des strings dans la peau de lémurien.

00:58:22 Qui c'est qui courait après ces saloperies de bestiaux ?

00:58:25 Parce qu'après, une fois qu'on l'a attrapé, il faut lui enlever la peau, le tuer.

00:58:28 Non, non, le tuer, lui enlever la peau, c'est mieux dans ce sens-là.

00:58:32 Puis il y a tout de suite la forme de la culotte, c'est bien foutu la nature chez les lémuriens.

00:58:35 C'est une seule taille, elle, pour les lémuriens.

00:58:38 Et c'est celle qui faisait ça en courant ?

00:58:42 Ben c'est nous ! Parce que Madame, qu'est-ce qu'elle faisait pendant ce temps-là ?

00:58:44 Elle s'occupait de la déco de la grotte, en foutant ses mains partout sur le mur.

00:58:48 Alors le sportif, historiquement, c'est nous.

00:58:51 Les hommes sont payés plus, c'est juste parce qu'on a de l'ancienneté.

00:58:54 Ah, excusez-moi, c'est texto, c'est la comptabilité.

00:58:59 Ils sont levés, ces tards-là ?

00:59:02 Vous passez prendre votre chèque, voyez ?

00:59:05 Et quand on est un mec, on est payé !

00:59:09 Merci Zeph, vous avez pris beaucoup de risques.

00:59:12 Je crois que je vais le garder.

00:59:14 Et la dame qui dort à côté de vous aussi.

00:59:16 Elle ne fait pas de sport.

00:59:18 On vous retrouve peut-être tout à l'heure à 11h alors, c'est pas sûr.

00:59:21 Passez à la compta.

00:59:24 Ici Matin, revient dans un instant.

00:59:29 Ce soir, entrez dans le studio des Hauts-En-Scène pour une soirée tout en musique.

00:59:35 Garson vous parle d'amour dans un langage pop électro et sauvage.

00:59:41 Puis Amour Tempête navigue entre le français, l'allemand et l'anglais pour une pop alternative et folk.

00:59:48 Les Hauts-En-Scène, ce soir à minuit 10 dans votre région.

00:59:57 Et sur la plateforme France.tv

00:59:59 Ici c'est France Bleu Nord.

01:00:02 Je regarde pour vérifier, il n'est pas tout à fait 8h.

01:00:06 Donc là on a 10 secondes tranquillou minou, où on peut se raconter notre vie,

01:00:09 histoire de savoir comment ça va chez vous à la maison et attendre le 8h pile.

01:00:14 Allez bienvenue, bonjour, nous sommes le mercredi 24 janvier,

01:00:24 vous êtes sur France Bleu Nord et sur France 3 Nord Pas-de-Calais.

01:00:27 La route, ralentissement en cours c'est vrai, mais rien d'exceptionnel ce matin.

01:00:30 Tant mieux, ça ralentit aux entrées de l'île.

01:00:33 Pascal, la météo, ça souffle dis donc.

01:00:35 Oui, des vents tempétueux cette nuit jusqu'à 113 km/h à Boulogne et à Solty.

01:00:41 Les températures, elles sont 12, 9 à 12 ce matin et c'est un temps sec pour la journée.

01:00:45 Pascal à la recherche d'une nouvelle victoire contre un club de Ligue 1,

01:00:48 Feni Olnoa joue ce soir son 16e de finale de la Coupe de France de football.

01:00:53 Les footballeurs de Feni qui évoluent en national 2 vont tenter de renverser Montpellier,

01:00:58 12e au classement de la Ligue 1.

01:01:00 Le match reporté en raison des conditions météo samedi se joue au stade Léo Lagrange à Maubeuge

01:01:05 à partir de 18h et toute la famille Lecompte est sur le pont.

01:01:09 A commencer par Patrick qui est le vice-président du club, vous les avez tous rencontrés Sylvain Charly.

01:01:15 En effet, chez les Lecompte, on a le club dans le sang, Jérôme est l'un des trois fils de Patrick.

01:01:20 Ma grand-mère qui sert la buvette à tous les matchs.

01:01:24 C'est mon petit frère qui est speaker officiel du club.

01:01:27 Et moi qui essaye de gérer le partenaire et les VIP.

01:01:32 Et là, ça fait une semaine qu'on a déserté nos activités professionnelles un peu la journée.

01:01:38 La journée, elle est exclusivement réservée à notre club.

01:01:42 Mais dans ce planning surchargé, Patrick trouve toujours un peu de temps pour passer prendre le café

01:01:47 avec sa maman Francine, 83 ans.

01:01:50 C'est toujours des nouvelles et qu'est-ce t'en penses ?

01:01:53 Et le coach, pourquoi il a pas fait jouer un tel joueur ?

01:01:56 Il aurait dû faire jouer tel joueur à la place de l'autre.

01:01:59 Et voilà, toutes des petites anecdotes.

01:02:01 Mais bon, elle a passé toute sa vie sur un terrain de football,

01:02:04 à suivre son mari, à la maison on vit football.

01:02:07 Et comme d'habitude, Francine ce soir accompagnera son fils au stade.

01:02:10 Je vais aller au VIP servir du café.

01:02:14 Ah vous n'allez pas simplement au VIP pour boire du champagne, vous allez aider.

01:02:18 Je vais aider et puis je vais regarder le match aussi. Je voudrais regarder le match un petit peu.

01:02:22 Le score, vous diriez quoi ?

01:02:24 L'entente Feni-Aulnois gagne 1-0.

01:02:27 Ben voilà, c'est aussi simple que ça.

01:02:29 Si ça gagne, je vous promets, demain c'est la fête ici.

01:02:31 Ah d'accord, très bien.

01:02:32 Donc Feni-Montpellier, coup d'envoi 18h, match à suivre sur France Bleu Nord.

01:02:36 Donc avec Sylvain Charlet et Adrien Bray.

01:02:38 Et en cas de qualification ce soir, donc la fête demain matin en studio.

01:02:41 Et puis les Nordistes affronteront l'OGC Nice en 8e de finale.

01:02:45 En Ligue 2 de football, Valenciennes a été battue hier soir par Bordeaux 3 buts à 1.

01:02:49 Et reste dernier au classement du championnat.

01:02:51 Dunkerque de son côté s'est imposé 2-0 sur son terrain face à l'AC Ajaccio.

01:02:55 Les Dunkerquois à 19e au classement, relégable en national tout comme les Valenciennes.

01:02:59 À 8h02 sur France Bleu Nord, la mobilisation des agriculteurs s'accentue aujourd'hui.

01:03:03 Pascal avec de nouveaux barrages annoncés.

01:03:05 Oui un peu partout en France et pour faire pression sur le gouvernement

01:03:08 et obtenir des réponses rapides à leurs revendications.

01:03:10 Alors dans le Nord, l'AFDSE a appel à bloquer l'A2 vers Marly, près de Valenciennes, tout à l'heure vers 9h.

01:03:16 L'A23 aussi à Saint-Amand-les-Eaux.

01:03:18 Dans le Pas-de-Calais, plusieurs blocages annoncés.

01:03:20 Sur l'A16, au niveau de Calais, aux entrées du port et du tunnel.

01:03:24 Également sur l'A26, au péage de SETC dans les deux sens.

01:03:28 Ça sera à partir de 10h.

01:03:29 Les agriculteurs qui devraient aussi mettre en place un barrage filtrant sur le rond-point de la Flûte.

01:03:34 C'est à Dunville, près d'Arras.

01:03:36 Vous retrouvez les informations détaillées sur le site de France Bleu.

01:03:39 Hier soir, le ministre de l'Agriculture, Marc Faineau, a promis un certain nombre de premières annonces dans la semaine.

01:03:45 Il s'est ensuite rendu à Pamier, en Ariège, là où une agricultrice et sa fille ont été tuées hier matin dans un accident.

01:03:52 Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchut, était lié à Arras hier pour lancer le premier comité de suivi ministériel post-inondation.

01:04:01 Il se réunira désormais deux fois par mois.

01:04:03 Pour le ministre, il faut apporter de la visibilité maintenant aux sinistrés.

01:04:07 Trois semaines après le nouvel épisode d'inondation, il veut agir vite, Alice Marot, avec des mesures concrètes et surtout pour les logements.

01:04:15 D'abord, sur le relogement, une centaine de nouveaux mobilhomes vont être installés dans le Nord et le Pas-de-Calais

01:04:21 pour ceux qui n'ont toujours pas pu rentrer chez eux.

01:04:24 Les sinistrés qui auront aussi bientôt des réponses sur un éventuel rachat de leur maison par l'État.

01:04:30 Beaucoup attendent de savoir s'ils sont éligibles pour lancer des travaux.

01:04:34 Et bien, ce rachat se sera automatique si les dégâts dépassent la moitié de la valeur vénale de la maison, c'est-à-dire de son prix estimé à la revente.

01:04:44 Sinon, il faudra un accord entre l'État et la collectivité locale.

01:04:49 Les critères d'éligibilité seront précisés dans les jours à venir.

01:04:53 Et puis, si vous voulez installer des bâtardos, ces barrières anti-inondation, vous pourrez être 100% remboursés.

01:05:01 Ça, ce sera si vous êtes dans une zone inondable et qu'un expert vient faire un diagnostic pour être sûr que c'est bien efficace.

01:05:09 Et sachez que la liste des communes considérées en état de catastrophe naturelle après les inondations de janvier sera publiée aujourd'hui au journal officiel.

01:05:17 Médecins Sans Frontières a ouvert hier un lieu d'hébergement d'urgence à Calais pour accueillir des migrants vulnérables.

01:05:23 Ces 20 places des chambres dans un hôtel vont rester accessibles jusqu'au 31 mars en priorité pour des mineurs non accompagnés,

01:05:29 pour des familles avec enfants ou encore des rescapés de naufrages.

01:05:33 Chacun pourra rester au maximum 15 jours dans cet hôtel.

01:05:36 Selon MSF, ces hébergements vont pallier les défaillances de l'État en matière de protection.

01:05:41 Les investigations se poursuivent au complexe aquatique de Longnes près de Saint-Omer.

01:05:46 Lundi, des écoliers étaient venus nager et c'était plein de démangeaisons.

01:05:50 Pour l'instant, pas d'explications. Les analyses de l'air et de l'eau n'ont rien d'escléna-normal, précise l'exploitant de la piscine,

01:05:56 on se déteste plus poussé. En conséquence, la piscine de Longnes ne rouvrira que dans 8 jours.

01:06:01 À 8h05 sur France Bleu Nord, elles affichent fièrement leurs 600 ans à L6.

01:06:07 Six centenaires, vous avez fait division, ont été honorés hier à l'EHPAD d'Orchie.

01:06:11 Entre Lille et Valenciennes, cinq d'entre elles sont pensionnaires de l'EHPAD Marguerite de Flandre, l'autre vit à Orchie.

01:06:17 Et ces centenaires, toutes des femmes donc, ont eu droit à un goûter d'anniversaire.

01:06:20 Il y a du champagne, une attention qui leur a fait plaisir, lisons bourgeois.

01:06:24 Autour de la table, Paulette Dubu est l'une des plus jeunes, elle vient tout juste d'avoir 100 ans.

01:06:29 Attention, il faut reconnaître que j'ai une bonne santé.

01:06:31 Un âge qui tient à un petit secret.

01:06:33 J'aime bien l'apéritif. Un petit muscat, j'en ai besoin.

01:06:39 C'est un muscat tous les jours ?

01:06:40 Tous les jours, ça me radicote et puis c'est bon.

01:06:43 On trinque donc et on pousse même la chansonnette.

01:06:46 Ça nous arrive une chanson.

01:06:49 C'est exceptionnel, parce que nous on n'aurait pas fait tout ça.

01:06:52 Hélène est venue fêter les 100 ans de sa maman.

01:06:54 C'est agréable parce que bon, on ne pensait pas que c'était comme ça dans une maison de retraite.

01:06:59 Excusez-moi, est-ce que quelqu'un veut encore du gâteau ?

01:07:01 Joanna Pérusse, animatrice.

01:07:03 Ce n'est pas tous les jours où on a 5 centenaires dans notre établissement.

01:07:07 Donc non, c'est une fierté.

01:07:09 Ils sont heureux, elles sont même toutes passées chez le coiffeur ce matin.

01:07:12 Elles ont tous voulu se faire une petite beauté pour venir.

01:07:14 Pour Laure Lérisse, la directrice, l'événement est une réussite pour tous les professionnels de l'équipe.

01:07:19 Ils sont fiers d'avoir des centenaires, ça c'est sûr, et de s'en occuper et d'être là.

01:07:23 Ça nous impressionne tous, 100 ans en soi.

01:07:25 On se dit "mais comment ils ont fait ?"

01:07:27 Un goûter d'anniversaire qui deviendra une tradition.

01:07:29 L'année prochaine, l'établissement espère fêter 8 centenaires.

01:07:32 Rien que ça.

01:07:33 Le Louvre, le Rensentam, Samue, la Galerie du Temps va être fermée de septembre à décembre prochain.

01:07:39 Le temps de renouveler les 200 œuvres exposées, de changer la scénographie.

01:07:42 Premier chantier de la nouvelle directrice des lieux en poste depuis 4 mois, que vous entendrez dans 10 minutes.

01:07:47 Deux expositions majeures vont rythmer l'année à Lens.

01:07:50 A partir de mars, les monts de souterrain, 20 000 lieux sous la terre.

01:07:54 Et puis à partir de septembre, sur le thème de l'exil.

01:07:57 Les températures sont très douces ce matin.

01:07:59 Petite ère de printemps, on va dire.

01:08:01 On l'espère en tout cas.

01:08:03 Solty, 9 degrés ce matin à 5 heures.

01:08:05 Il faisait déjà 12 degrés dans le Dunkerquois.

01:08:08 Les températures qui vont monter jusqu'à 13 degrés.

01:08:10 C'est une journée encore très nuageuse, donc un ciel bien gris, mais un temps sec pour la journée.

01:08:16 Merci Pascal.

01:08:17 On file sur les routes de la région.

01:08:19 Michael est à la cellule de vigilance routière à la préfecture du Nord à Lille.

01:08:22 Michael, quelle situation en ce moment sur la route ?

01:08:24 Rien de très important pour le moment.

01:08:26 Rien de méchant.

01:08:27 Pour l'instant, c'est des ralentissements.

01:08:29 Quelques points plus durs dans le secteur de l'autoroute 1, entre Fin Lampin et Léquin.

01:08:33 Dans le sens Paris-Lille, c'est là que ça bloque un peu plus.

01:08:37 Après, sur la 23, c'est des ralentissements entre Templeuve et Léquin.

01:08:39 Sur la 25, entre Angleau et l'entrée de Lille.

01:08:41 Mais rien de méchant par rapport à ce qu'on a habituellement.

01:08:44 Au niveau des points de blocage prévus, pour l'instant, on n'a rien en cours.

01:08:48 Pour l'instant, ça roule normalement sur tout le réseau.

01:08:51 Donc, toujours prudence pour ceux qui doivent se rendre, notamment sur l'aéroport de Beauvais.

01:08:56 L'autoroute A16 est coupée sur un bon tronçon, donc avant et après Beauvais.

01:09:01 Donc, si vous devez vous rendre, notamment à l'aéroport de Beauvais-Thilliers,

01:09:04 il faut prévoir un temps supplémentaire pour les déviations qui sont mises en place.

01:09:07 Effectivement, on l'a annoncé.

01:09:08 On va suivre tout cela aussi en cours de matinée sur ces blocages.

01:09:11 Merci Michael.

01:09:12 A tout à l'heure, 8h09, vous êtes sur France Bleu Nord.

01:09:15 Pascal Peur, est-ce que vous soutenez la grogne des agriculteurs ?

01:09:25 Oui ou non, est-ce que vous le soutenez ?

01:09:26 03 20 55 89 89, c'est la question qu'on vous pose.

01:09:30 Ce matin, vous êtes derrière eux, vous comprenez leur mécontentement et leur revendication.

01:09:35 Vous nous appelez ou bien ?

01:09:36 Quelques doutes quand même.

01:09:37 Mais là aussi, on en parle ensemble dans une dizaine de minutes au 03 20 55 89 89.

01:09:41 C'est la question qu'on vous pose.

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01:13:46 - Tiens, il faut faire, sur France de Nord, on discute, on papote, on se dit qu'on va prendre un petit café,

01:13:51 et puis la chanson s'écoute "Everybody wants to rule the world", à peu près, pour la prononciation.

01:13:57 - Si, c'est bien, c'est bien. - Mais si, sinon, non, Thomas, non.

01:14:00 - On fait des progrès d'année en année. - Mais attendez, j'ai fait, euh, euh, euh, je ne sais plus,

01:14:05 non, "Everybody wants to rule the world". - Ah, bah voilà, c'est mieux.

01:14:09 - Non ? - Non ?

01:14:10 - Mais si, si, si, si, si.

01:14:11 - "What's new in Louvre-Lens ?" La réponse dans une minute.

01:14:15 - Ici, matin, revient dans un instant.

01:14:19 - J'adore les voir apparaître, sortir des nuages.

01:14:24 - Ce soir, sur France 3.

01:14:27 - C'est très rare de pouvoir voir trois volcans les uns à côté des autres.

01:14:31 - Des géants fascinants.

01:14:32 - Comme si on pouvait ressentir le cœur de la Terre.

01:14:35 - Imprévisibles.

01:14:36 - Chacun a son petit caractère.

01:14:38 - Et menaçants.

01:14:41 - C'est carrément une éruption, là.

01:14:44 - Pour nous, le bromo est vivant.

01:14:47 - Impossible de ne pas les admirer.

01:14:49 - Pays des volcans, n'oubliez pas de rêver.

01:14:52 - Inédit, faut pas rêver. Ce soir à 21h10 sur France 3.

01:14:57 - Et déjà sur la plateforme France.tv.

01:14:59 - Cette semaine dans "Légendes et eaux", collage d'affiches avec Frédéric,

01:15:03 - le photographe spécialiste des pêcheurs.

01:15:06 - Je suis vraiment ravi de participer à ce collage, parce que tu augmentes mon sexaphile.

01:15:09 - Comme le très célèbre marin Camini.

01:15:13 - Incroyable. Disque d'or, disque d'or, disque de platine.

01:15:18 - Sur un air de David Bowie, on apprend à restaurer des bateaux à la manière des Vikings.

01:15:23 - Je suis impressionnant, quand même.

01:15:26 - Et pour finir, un petit tour en cuisine.

01:15:28 - "Légendes et eaux", c'est dimanche à 12h55 dans votre région et sur la plateforme France.tv.

01:15:34 [Musique]

01:15:54 - Il fait doux dans la région, on a 10 degrés ce matin également à Cambrai, vous nous écoutez.

01:15:58 - Alors, retour aux Français à 8h15.

01:16:01 - Et vous savez quoi, Pascal ? L'année s'annonce très riche au musée du Louvre-Lens.

01:16:06 - Le musée phare de la région qui a présenté son bilan de l'année écoulée et ses nombreux projets.

01:16:11 - Pour 2024, Annabelle Thénèze, la nouvelle directrice du Louvre-Lens depuis le mois de septembre,

01:16:16 - nous en parle ce matin et elle répond à vos questions au Dilsen et l'Art.

01:16:19 - Bonjour Annabelle Thénèze. - Bonjour.

01:16:21 - D'abord, un mot de la fréquentation de 2023, avec notamment l'exposition dans la Galerie du Temps de la dentelière,

01:16:27 - le célèbre tableau de Vermeer, et aussi l'exposition Animaux Fantastiques qui vient de se terminer.

01:16:33 - Est-ce que ces deux événements ont entraîné une hausse de la fréquentation en 2023 ?

01:16:38 - Alors, nous avons eu, je dois dire, une très très belle fréquentation 2023,

01:16:43 - puisque nous avons eu un tout petit peu plus de 555 000 visiteurs, ce qui est un chiffre très très bon.

01:16:51 - Et Animaux Fantastiques vient de se clore ce lundi avec un chiffre de fréquentation de 137 000 personnes.

01:16:59 - Alors on va parler maintenant de ce qui nous attend pour 2024.

01:17:03 - D'abord du côté des expositions temporaires, quels seront les temps forts de cette année ?

01:17:08 - Alors déjà la prochaine exposition qu'on est en train déjà de commencer à construire,

01:17:14 - maintenant que nous avons fermé Animaux Fantastiques, qui est Monde Souterrain,

01:17:17 - qui va ouvrir le 27 mars, Monde Souterrain, 20 000 lieux sous la terre,

01:17:22 - dont j'ai coutume de dire en fait que c'est une exposition qui va nous promener des enfers de Virgile et de Dante jusqu'au métro,

01:17:28 - en passant aussi bien par évidemment la mine, les tranchées de la Première Guerre mondiale,

01:17:34 - mais aussi passer sous les racines des arbres et à la recherche des pierres précieuses.

01:17:38 - Donc ça c'est la première grande exposition qu'on verra jusqu'au mois de juillet,

01:17:42 - avec ensuite une autre exposition à partir du mois de septembre.

01:17:45 - Voilà, à partir du 25 septembre nous aurons une exposition qui s'appelle Exil, au pluriel,

01:17:49 - et l'idée c'est de comprendre quels sont les liens entre création et exil,

01:17:54 - en prenant cette question dans le temps long, c'est-à-dire depuis les grands mythes fondateurs,

01:17:58 - aussi bien l'Odyssée qu'aussi les récits bibliques, jusqu'à la création contemporaine.

01:18:05 - Et alors l'autre grand chantier pour vous cette année,

01:18:08 - c'est le renouvellement complet des œuvres qu'on voit dans la Galerie du Temps.

01:18:13 - Expliquez-nous en quoi ça va consister en fait ?

01:18:16 - Alors c'est un moment vraiment exceptionnel,

01:18:18 - c'est-à-dire qu'après avoir fêté les 10 ans du Louvre Relance,

01:18:22 - il est donc temps de commencer à une nouvelle décennie,

01:18:24 - avec cette promesse initiale qui avait été faite de renouveler à intervalles réguliers,

01:18:30 - l'ensemble des œuvres de la Galerie du Temps,

01:18:32 - et d'avoir l'occasion de découvrir un peu plus de 200 œuvres nouvelles

01:18:36 - venant des collections du Louvre.

01:18:38 - Donc on va dire au revoir peut-être à des œuvres qu'on connaît depuis longtemps,

01:18:42 - pour en découvrir de nouvelles.

01:18:45 - Et donc ce renouvellement des œuvres bien sûr,

01:18:48 - il implique un renouvellement de la scénographie,

01:18:50 - autour d'un fleuve du temps conçu par l'agence Atoy,

01:18:53 - mais qui va nous permettre de continuer aussi à poursuivre les grands principes de la Galerie du Temps,

01:18:58 - ce qui fait son succès, c'est-à-dire cette déambulation libre,

01:19:02 - libre à travers plus de 5000 ans d'histoire,

01:19:05 - à travers les géographies, à travers les civilisations,

01:19:08 - à travers la peinture, la sculpture, les objets d'art.

01:19:11 - Donc un moment exceptionnel pour nous,

01:19:14 - à partir, qui ouvrira en décembre.

01:19:16 - Le rendez-vous est pris donc pour le mois de décembre.

01:19:18 - Merci beaucoup Annabelle Tenez, bonne journée à vous.

01:19:20 - Merci à vous.

01:19:21 - Annabelle Tenez, la nouvelle directrice du Louvre-Lens,

01:19:24 - qui répondait à Odile Senella,

01:19:26 - cette interview a retrouvé bien évidemment sur le site de France Bleu.

01:19:31 - Et puis il y a aussi l'appli, l'appli ici par France Bleu,

01:19:33 - par France Bleu, je le précise,

01:19:35 - on le chercherait sur le téléphone, 8h19,

01:19:37 - vous êtes sur France Bleu Nord.

01:19:39 - Pascal Question, la ligne du prochain journal à 8h30.

01:19:43 - On parlera du sport féminin,

01:19:45 - puisque c'est la journée internationale du sport féminin,

01:19:48 - avec une arbitre de football, Clémence, qui a 29 ans,

01:19:52 - et Liloise, qui dirige des matchs de division 1 de football.

01:19:56 - Bon, je regarde la route maintenant,

01:19:58 - avec un coup d'œil sur ce qui se passe sur les routes de la région,

01:20:00 - on n'a pas de problème là particulier tout de suite.

01:20:02 - 0-3-20-55-89-89, vous savez qu'on reste en alerte tout le temps dans le 6-9,

01:20:07 - pour vous guider.

01:20:08 - Le trafic reste fluide, à l'approche de la métropole liloise,

01:20:11 - on est plus particulièrement sur la 25, avec quelques ralentissements,

01:20:14 - puis bien sûr sur la 1, sur la 23,

01:20:17 - mais pas de communes mesures avec ce qu'on a connu hier.

01:20:19 - Alors attention, il peut y avoir des problèmes de blocage et de manifestations,

01:20:22 - on en parlera davantage à partir de 9h,

01:20:25 - pour l'instant Thomas, si je ne m'abuse, rien n'est signalé.

01:20:28 - On signale que les premiers points de blocage,

01:20:32 - plutôt aux alentours de 9h, ça a commencé sur l'autoroute A16,

01:20:36 - dans les alentours, dans les environs de Calais,

01:20:39 - autoroute qui est déjà bloquée, mais un peu plus au sud,

01:20:41 - on le disait tout à l'heure, l'aéroport de Beauvais,

01:20:43 - notamment très difficile d'accès à l'heure qu'il est,

01:20:45 - et puis ensuite il y en aura un petit peu partout dans le nord,

01:20:48 - dans le Pas-de-Calais, on fait un point tout à l'heure à 8h.

01:20:50 - Merci beaucoup Thomas, on reste en alerte,

01:20:54 - bien sûr, les agriculteurs qui manifestent en ce moment,

01:20:57 - est-ce que vous les comprenez ces agriculteurs ?

01:21:00 - On vous invite à prendre la parole, ce matin en 0-3-20-55-89-89,

01:21:04 - pour revenir nous disputer si vous les soutenez ou pas,

01:21:06 - et justement, beaucoup d'entre vous nous appellent en ce moment,

01:21:10 - en tant qu'agriculteurs, pour nous raconter leur quotidien.

01:21:12 - Bonjour Philippe !

01:21:14 - Salut Pascal !

01:21:15 - Ça va Philippe ?

01:21:16 - Très bien, très bien merci.

01:21:17 - Vous êtes agriculteur vous-même, c'est ça ?

01:21:18 - Oui, sur une toute petite surface,

01:21:20 - et alors pour le coup, moi je suis complètement opposé aux manifestations.

01:21:23 - Alors pourquoi ?

01:21:24 - Tout simplement parce que je pense que dans notre région,

01:21:27 - nous sommes des nantis.

01:21:29 - On est protégé d'abord par des structures,

01:21:34 - il y a des structures financières,

01:21:37 - il y a des prime-pac qui tombent dans toutes les exploitations,

01:21:40 - On en parlait tout à l'heure, oui.

01:21:41 - qui peuvent atteindre des niveaux qu'on n'imagine même pas,

01:21:44 - que le commun des mortels n'imagine même pas.

01:21:46 - Je serais curieux de connaître le montant de ce que touche,

01:21:50 - par exemple le président de la FNSEA,

01:21:52 - il est exploitant sur 700 hectares dans l'Oise.

01:21:55 - Sa PAC se s'élève à plusieurs centaines de milliers d'euros.

01:22:00 - Donc moi je suis hostile à ces manifestations.

01:22:04 - Mais qu'est-ce que vous êtes en train de dire là, Philippe ?

01:22:06 - C'est-à-dire qu'il y en a certains qui gagnent très très bien leur vie,

01:22:09 - et d'autres qui gagnent un peu moins bien leur vie,

01:22:11 - et qui travaillent par exemple 60 heures par semaine.

01:22:13 - Je ne nie pas qu'il puisse y avoir des exploitations

01:22:16 - qui sont en difficulté financière.

01:22:18 - Maintenant, le sport national en agriculture,

01:22:21 - c'est de payer le moins possible d'impôts et de taxes, de MSA.

01:22:26 - Donc pour faire ça, en fait c'est simple, c'est de la comptabilité.

01:22:31 - On fait un bilan en fin d'année d'exercice, des recettes, des dépenses,

01:22:36 - et puis quand on a trop de recettes, on va aller investir.

01:22:38 - Aujourd'hui, je pense qu'au moins 90% des investissements réalisés,

01:22:43 - notamment en matériel, ont un intérêt fiscal.

01:22:47 - Et quand vous, journaliste, et tout le monde, prend en considération des revenus faibles,

01:22:53 - on se base sur des avis d'imposition qui sont tronqués.

01:22:57 - Parce qu'un agriculteur, au cours de sa carrière, il fabrique un patrimoine, un capital.

01:23:03 - Et ça, en effet, ça ne va pas lui permettre de manger au quotidien.

01:23:07 - Mais quelque part, rien ne l'oblige à fabriquer un capital moins important,

01:23:11 - mais à prendre un salaire plus élevé.

01:23:14 - Philippe, dans ce qu'on a entendu pour rebondir sur cette notion de capital que l'on construit,

01:23:18 - il y a aussi un certain nombre de normes qui sont imposées aux agriculteurs,

01:23:22 - normes à la fois françaises et européennes,

01:23:24 - qui imposent d'avoir des équipements qui coûtent parfois très chers.

01:23:30 - Certains agriculteurs, dans les témoignages qu'on a entendus ces derniers jours, disent

01:23:34 - qu'on ne peut pas aujourd'hui faire ces investissements, parce qu'ils coûtent trop chers.

01:23:38 - Je vais vous donner plusieurs exemples.

01:23:40 - Par exemple, les maraîchers qui galèrent dans des conditions déplorables,

01:23:44 - avec beaucoup de travail manuel, des temps, ils ne touchent pas de pas que ces gens-là.

01:23:48 - Les apiculteurs, on leur détruit leurs outils de travail, avec des produits, par exemple, phyto,

01:23:56 - et puis, ils ne touchent rien.

01:23:58 - Aujourd'hui, j'ai envie de demander aux gens, mais qu'est-ce que vous faites sur votre exploitation

01:24:02 - pour améliorer votre rentabilité ?

01:24:04 - Philippe, j'ai une question.

01:24:06 - Si ça va si bien que ça, comme vous le dites, pourquoi manifestent-ils les agriculteurs aujourd'hui ?

01:24:12 - Si ça va si bien que ça, s'il y a des investissements qui sont réalisés pour payer le moins d'impôts possible,

01:24:18 - pourquoi manifestent-ils aujourd'hui ?

01:24:20 - Les gens qui manifestent aujourd'hui, j'ai envie de leur demander, mais qu'est-ce que vous faites

01:24:24 - pour améliorer vos conditions de travail ?

01:24:26 - Groupez-vous, unissez-vous, réinventez, utilisez vos produits pour les valoriser vous-même.

01:24:32 - Les gens se plaignent des cours du blé.

01:24:34 - Oui, le blé n'est pas assez cher.

01:24:36 - Est-ce que vous connaissez une autre profession que le monde agricole, qui produit sans savoir ce qui va être payé ?

01:24:42 - Gardez-le, votre blé. Faites de la farine, vendez-le en circuit court, utilisez-le.

01:24:48 - Ce n'est pas les mêmes métiers, on n'est pas dans le même processus.

01:24:51 - On doit se réinventer.

01:24:54 - Les producteurs laitiers, aujourd'hui, leur lait n'est pas payé assez cher.

01:24:58 - Ce n'est pas en allant bloquer des ronds-points qui vont augmenter le coût de leur lait.

01:25:02 - Ils n'ont qu'à aller négocier avec les coopératifs qui leur achètent leur lait.

01:25:06 - Ce n'est pas déjà fait, ça ?

01:25:07 - Ils le font, mais je ne sais pas comment ils font. Je ne suis pas un producteur laitier.

01:25:11 - D'accord.

01:25:12 - Ils le fassent. Nous, sur notre toute petite exploitation, aujourd'hui, on valorise tous nos produits.

01:25:17 - Tout. On ne vend plus rien.

01:25:19 - A l'extérieur, on ne négocie plus avec aucun coopérateur. On vend tout.

01:25:23 - Et on a réinventé notre métier. Et on en vit.

01:25:26 - Parce qu'aujourd'hui, on a nos clients qui viennent nous voir, qui sont contents de venir nous voir

01:25:30 parce qu'on leur vend un produit de qualité. On a diminué le recours au phyto de plus de 60%.

01:25:36 Alors on n'est pas en agriculture biologique. On ne sait pas.

01:25:39 - Philippe, est-ce que vous diriez finalement, vous êtes un exemple où cela fonctionne,

01:25:44 parce que vous avez vos clients dans les témoignages d'agriculteurs pour qui ça se passe mal,

01:25:49 qu'on entend beaucoup ces dernières semaines,

01:25:51 beaucoup doivent traiter avec des transformateurs, doivent traiter avec la grande distribution.

01:25:54 Est-ce que c'est plutôt ce profil-là d'agriculteur ?

01:25:56 - Avant la grande distribution, il y a combien d'intermédiaires ?

01:26:00 Alors aller baller une remorque de fumier sur le parking du supermarché, ça ne sert à rien.

01:26:04 Il n'en peut rien le supermarché. Lui, c'est le dernier maillon.

01:26:07 - En guise de conclusion, Philippe, vous dites que les agriculteurs se prêtent en main

01:26:10 pour se réinventer et pour imaginer l'avenir, plutôt que de râler. C'est ça, Philippe, en conclusion ?

01:26:14 - Arrêtons de râler. Asseyons-nous. Réfléchissons. Posons des choses. Redistribuons les richesses.

01:26:22 La PAC, il faut supprimer la PAC dans notre région.

01:26:27 La PAC, elle doit être destinée à des éleveurs du centre de la France qui galèrent.

01:26:31 Eux, ils galèrent. Ils n'ont rien pour nourrir leurs bêtes.

01:26:34 Ils sont obligés de vendre des bêtes qu'ils sont prêts à veiller pour vivre.

01:26:38 Eux, ils galèrent.

01:26:39 - Merci pour votre réaction, Philippe. On a un peu pris par le temps.

01:26:41 On a pris beaucoup plus de temps que d'habitude pour vous écouter.

01:26:43 En tout cas, on a bien compris votre propos, Thomas.

01:26:46 - Oui, juste pour préciser, effectivement, Philippe, c'est vrai que nous,

01:26:48 on parle de ces blocages qui ont lieu ces jours-ci,

01:26:50 blocages à l'appel de syndicats essentiellement, la FNSEA et les jeunes agriculteurs.

01:26:56 Précisons aussi qu'il y a des syndicats qui n'appellent pas pour le moment à manifester.

01:26:59 C'est le cas de la Confédération Paysanne, de la Coordination Rurale

01:27:02 qui ont aussi été reçus hier à Matignon et qui, eux, sont beaucoup plus mesurés,

01:27:06 en tout cas dans leur mode d'action.

01:27:07 Ils ont également des revendications sur les revenus des agriculteurs, sur la loi EGalim.

01:27:11 Mais dans les modes d'action, ils n'appellent pas à la manifestation.

01:27:13 - Merci beaucoup, Philippe, pour votre réaction.

01:27:15 On a pris le temps de vous écouter un peu plus qu'à l'habitude.

01:27:17 C'est pour ça qu'on n'écoutera pas la chanson.

01:27:19 Et si vous voulez répondre à Philippe ou bien être de l'avis de Philippe,

01:27:22 vous pouvez encore nous appeler au 032-55-89-89.

01:27:27 José Embretta avec nous à 8h27 sur France Bleu Nord.

01:27:29 Bonjour José.

01:27:30 - Bonjour Mathieu, bonjour mes gens.

01:27:32 Ah, bien souhaité Bélier.

01:27:34 Ce sera dommage de lâcher dépérer une si belle personne.

01:27:38 Après tout, ce sera très frais du bien pour un voisin.

01:27:42 C'est que tu ne seras pas à l'auteur de la situation, Thoreau.

01:27:45 Ça ne sera qu'un impression.

01:27:47 Tu vas t'attirer fort, fort bien tout le jour, écho.

01:27:50 Sans faire appel à personne pour t'aider.

01:27:52 La classe, quoi.

01:27:54 J'ai mon, le chasseur venant d'être famille ou de tes amours,

01:27:57 t'as que des bonnes nouvelles à rechouvoir.

01:28:00 Que de la joie et de la bonne humeur tout le jour.

01:28:03 Je vois bien qu'on s'aide.

01:28:04 Et une famille, elle a besoin de qui ?

01:28:06 Bah, passe plus de temps avec tes gens, hein.

01:28:08 Puis tu n'auras pas à la regretter.

01:28:10 Tu as toujours des rappels de bonheur qui t'atteignent, Mathieu Lyon.

01:28:13 Et de joie, elle va exploser.

01:28:16 Hé, garage tes éclaboussures, hein.

01:28:18 Ne reste pas sous tes réserves, vierge.

01:28:21 Lèche-toi, allez.

01:28:22 Fais vire tes sentiments.

01:28:24 Arrête d'être timide, hein.

01:28:26 Ou tu vas te retrouver bien que beau.

01:28:28 Aujourd'hui, d'un côté comme de l'autre, Balanche,

01:28:31 tu vas t'être mise à valeur, écho.

01:28:33 Ça va remonter de mécanique pour un bon bout de temps, hein.

01:28:36 C'est sûr.

01:28:37 Alors, ce titre, il a de mauvaises pas, ce scorpion.

01:28:40 Mais bon, t'as des camarades qui sont là pour t'aider, hein.

01:28:43 Il suffira de demander.

01:28:45 Pour ti, Sagittaire, je te le promets.

01:28:48 Tout ce que tu vas vivre avec tes gens,

01:28:50 ça ne sera que du bonheur.

01:28:52 Bio fixe tout le jour.

01:28:54 Capricorne, t'as les nerfs à fleurer de bio,

01:28:56 puis ça te ravale ta imagination.

01:28:58 Méfie-toi des mauvaises pensées, hein.

01:29:00 Ou tu vas aller drôler à chemures.

01:29:02 À chevaux vingt, t'es déçu par ti-même, Verso.

01:29:05 Mais ça n'est pas la première fois.

01:29:07 Puis t'en remettras, hein, malhote.

01:29:09 Et enfin, une première pointe de décision trouvé, pichon.

01:29:12 Chou qui doit arriver, y arrivera.

01:29:14 Ça sert à rien de vouloir forcer le destin, crômeux.

01:29:17 Allez, ramène-moi mes gens, puis portez-vous bien.

01:29:20 Allez, merci, José.

01:29:21 On se retrouve sur francebleu.fr pour l'horoscope.

01:29:24 Enjetez l'actualité dans une minute à 8h30 sur France Bleu Nord.

01:29:27 Ici, Matin, revient dans un instant.

01:29:30 Est-ce que vous trouvez que j'ai quelque chose de spécial ?

01:29:37 Non ?

01:29:38 Eh bien, vous avez tort.

01:29:40 Pour Hitler, nous n'étions pas des gens normaux,

01:29:44 puisque nous étions justes.

01:29:46 Déportée à Auschwitz à 19 ans,

01:29:49 Ginette, seule rescapée de sa famille,

01:29:51 rentre à Paris en 1945.

01:29:53 Quand je vais dans les établissements scolaires,

01:29:57 je réalise pas que c'est moi qui l'ai vécue.

01:30:00 Parce que moi-même, je suis étonnée d'avoir dû supporter tout ça.

01:30:05 Aujourd'hui, à 98 ans, elle témoigne de son histoire

01:30:09 dans des établissements scolaires partout en France.

01:30:11 Soyez tolérants.

01:30:14 On n'est que des êtres humains, on s'accepte.

01:30:17 Pour qu'à leur tour, ces jeunes deviennent passeurs de mémoire.

01:30:20 Ginette, c'est jeudi à 22h50 sur France 3 Haute France

01:30:24 et sur la plateforme France.tv.

01:30:27 France Bleu Nord, ici on parle d'ici.

01:30:35 Bienvenue, bonjour, vous êtes sur France Bleu Nord, sur France 3.

01:30:37 Nous sommes le mercredi 24 janvier, 8h30, la route,

01:30:40 trafic soutenu, mais pas de très très grosses difficultés.

01:30:44 Thomas, la météo, ça souffle, les rafales à plus de 100 km/h.

01:30:48 Oui, c'était cette nuit, là ça se calme un petit peu.

01:30:50 On attend encore toujours des rafales autour de 60 km/h.

01:30:54 Aujourd'hui, température toujours très douce, 13 degrés pour les maximales cet après-midi,

01:30:58 étant encore largement nuageux.

01:31:01 En revanche, pas de pluie annoncée pour aujourd'hui.

01:31:03 Et Thomas, les agriculteurs durcissent leur mouvement.

01:31:05 Le président de la FNSEA prévoit les actions dans 85 départements d'ici vendredi.

01:31:09 Actions qui ont débuté dès hier soir dans le Nord et dans le Pas-de-Calais,

01:31:13 à Maubeuge notamment, autour de Cambrai.

01:31:15 Actions qui vont se poursuivre ce matin sur l'autoroute A16.

01:31:18 La FDSEA a donné rendez-vous à ses adhérents à 9h au niveau de Calais.

01:31:23 C'était 8h, désormais c'est un peu plus 9h pour le début de cette action sur l'A16.

01:31:27 Il y aura ensuite d'autres manifestations un peu plus tard dans la matinée,

01:31:31 notamment envers 9h30-10h.

01:31:33 Mobilisation sur l'A2, ce sera dans le secteur de Marly.

01:31:36 L'A23 également à Saint-Amant.

01:31:38 Le PH27 qui est sur l'A26, là aussi 10h.

01:31:41 On peut aussi donner le rond-point de Dunville près d'Arras,

01:31:44 ou le rond-point Petit-Fontaine de Cambrai.

01:31:47 Les agriculteurs qui manifestent, on en parle avec vos avis ce matin.

01:31:51 On inquiète ceux qu'on croise, en tout cas sur les routes, pour leur revenu.

01:31:54 Ils protestent contre la hausse des charges et contre l'accumulation, disent-ils, des contraintes et des normes.

01:31:59 C'était une annonce du ministre Christophe Béchut.

01:32:02 L'État pourrait racheter des maisons inondées dans le Pas-de-Calais.

01:32:05 Le ministre de la Transition écologique qui était à Arras hier,

01:32:08 il a évoqué cette idée tout en précisant que le dispositif allait devoir être détaillé par la préfecture.

01:32:13 L'idée serait en fait de permettre aux sinistrés qui ont été touchés par les inondations

01:32:17 de vendre les maisons où le montant estimé des dégâts dépasse la moitié de la valeur du bien.

01:32:21 Le rachat serait alors automatique dans une limite de 240 000 euros.

01:32:26 Zeph en faisait ses choux gras juste avant 8h le 24 janvier.

01:32:29 C'est aujourd'hui la journée internationale du sport féminin.

01:32:32 Promouvoir la place des femmes, que ce soit dans les clubs ou dans les fédérations,

01:32:36 même les instances dirigeantes du sport français, cela vaut aussi pour l'arbitrage.

01:32:40 En cette journée internationale, La Poste met en avant justement des femmes arbitres.

01:32:45 C'est le cas de Clémence Gonsalves qui a 29 ans et qui participe à cette opération,

01:32:50 cette lilloise qui arbitre des matchs de D1 féminine mais aussi de National 3 masculine.

01:32:55 Elle a découvert l'arbitrage quand elle était au collège.

01:32:58 Sylvain Charlet lui a demandé ce qu'elle dirait à une jeune fille aujourd'hui qui hésite à se lancer dans l'arbitrage.

01:33:03 Sincèrement, je lui dirais oui de tenter que l'arbitrage, c'est pas simple.

01:33:07 C'est-à-dire que quand j'étais en district, entre guillemets au bas niveau,

01:33:10 il y a des fois des environnements et des matchs qui sont compliqués.

01:33:13 Je suis rentrée des fois certains samedis en me disant "mais pourquoi je fais ça ?"

01:33:16 Sauf qu'aujourd'hui, 14 ans après, je le fais toujours.

01:33:20 J'adore parce qu'en fait je trouve qu'on est vraiment au cœur du jeu.

01:33:24 En plus, on participe à faire vivre le jeu. Donc ça c'est quelque chose qui déjà me plaît.

01:33:27 Et puis en fait j'aime tout ce que ça peut nous apporter autour.

01:33:31 Déjà, je n'aurais pas cette rigueur, cette organisation.

01:33:34 Je pense même en termes de communication avec les gens, je ne serais pas pareil.

01:33:38 Ma vie professionnelle également, je suis aidée pour tout ce qui est relation humaine,

01:33:43 gestion des conflits.

01:33:44 Enfin vraiment, l'arbitrage, moi ça m'aide dans la vie personnelle comme professionnelle, c'est indéniable.

01:33:48 Clémence Gonçalves rencontrée par Sylvain Charlet au stade Léo Lagrange de Maubeuge.

01:33:53 Les amateurs de Feniol Noix affrontent à 18h aujourd'hui Montpellier, équipe de Ligue 1.

01:33:58 Match en feu qui compte pour les 16e de finale de la Coupe de France.

01:34:01 Match reporté en raison de la neige de la semaine dernière.

01:34:04 Si le club de National 2 se qualifie ce soir, il rejoindra ensuite les joueurs de Feniol Noix.

01:34:08 L'OGC Nice déjà qualifiée pour les 8e de finale, autre équipe de Ligue 1.

01:34:12 L'OGC Nice, la rencontre sera à suivre en intégralité ce soir à partir de 18h sur France Bleu Nord.

01:34:17 Et puis en Ligue 2, victoire de Dunkerque, défaite de Valenciennes hier soir dans le cadre de la 21e journée de championnat.

01:34:22 Les Dunkerquois l'emportent 2-0 sur leur pelouse face à Ajaccio.

01:34:27 Les Valenciennes ont en revanche qui jouent à Bordeaux, 5 lignes, 3 buts à 1.

01:34:30 La météo pour aujourd'hui, ce sont donc les nuages qui vont rester accrochés dans le ciel du Nord et du Pas-de-Calais étant plutôt sec.

01:34:38 Avec en revanche le retour des brumes et du brouillard.

01:34:42 Ça sera pour la nuit prochaine, en tout cas pas de pluie normalement aujourd'hui pour ce qui est des températures très douces, 13 degrés.

01:34:50 Et attention toujours au vent ce matin, ça a beaucoup soufflé cette nuit, ça se calme un petit peu mais toujours.

01:34:54 Vent d'Ouest assez fort avec rafale attendue jusqu'à 60 km/h aujourd'hui.

01:34:57 Merci Thomas. Sur la route, on a un trafic à peu près normal, ralenti à l'entrée de la métropole lilloise notamment.

01:35:02 Pas d'autres difficultés pour le moment.

01:35:04 A noter que dans 10 minutes, nous serons au téléphone avec Patrick Timsit, l'acteur.

01:35:09 Il est à l'affiche d'un film qui s'intitule "Tombée du camion".

01:35:13 Il sera en salle le 28 février prochain mais il sera présenté notamment à Saint-Omer samedi et à Coquel toujours samedi.

01:35:20 C'est un film qui a été tourné à Boulogne-sur-Mer.

01:35:23 Patrick Timsit nous raconte tout dans une dizaine de minutes.

01:35:27 Est-ce que vous soutenez la grogne des agriculteurs en attendant ?

01:35:34 Damien, bonjour, vous nous appelez de Bapome, vous êtes également agriculteur.

01:35:38 On est très heureux de vous avoir au téléphone, beaucoup de témoignages agriculteurs ce matin.

01:35:42 Bon, tout à l'heure on avait Philippe qui dit "non, non, mais moi je ne comprends pas les agriculteurs qui râlent et j'y suis moi-même agriculteur".

01:35:47 Et vous Damien, vous comprenez votre profession ?

01:35:50 Oui, bonjour. Moi je comprends la profession. Déjà j'ai deux petites remarques tout de suite.

01:35:55 Je voulais dire que je suis très peiné par l'accident qui était arrivé dans le sud et que je pense très fort à la famille Andeuiller.

01:36:01 Ça c'est un point sur lequel je voulais intervenir, c'est quand même très très malheureux.

01:36:04 Après bon, j'ai entendu l'intervention de Philippe, je ne suis pas vraiment d'accord sur ses propos, sur plusieurs sujets,

01:36:12 mais bon je ne vais pas rentrer en polémique là-dessus.

01:36:15 Au niveau des aides, quand il parle des aides à des montants incommensurés, moi personnellement dans le coin, j'en connais pas beaucoup.

01:36:23 Pourtant on est plutôt un secteur plutôt privilégié.

01:36:26 Et après quand il raconte que les agriculteurs, le sport national c'est faire la chasse aux impôts et aux taxes,

01:36:31 c'était vrai il y a quelques années, maintenant on est quand même relativement cadré, on ne peut plus faire grand-chose.

01:36:35 Après je voulais signaler aussi sur ce point-là, c'est que la nature, on vit de la nature, donc la nature vous la connaissez comme moi,

01:36:41 elle peut être imprévisible, on peut très bien faire une très bonne récolte une année, on paie des impôts,

01:36:46 l'année d'après si on fait une mauvaise récolte, on a ses yeux pour pleurer.

01:36:49 C'est un point aussi sur lequel je voulais intervenir.

01:36:51 - D'accord. Donc aujourd'hui est-ce que vous soutenez vos collègues,

01:36:55 est-ce que vous-même vous allez vous rendre sur les autoroutes, sur les routes de la région, sur les ronds-points ?

01:37:00 - Oui, je soutiens mes collègues. Bon personnellement je suis accidenté pour l'instant, je ne peux pas me déplacer,

01:37:04 mais j'aurais été volontiers, je soutiens mes collègues.

01:37:06 Après je voudrais aussi souligner qu'il y a plusieurs situations, les agriculteurs, il y a des situations très très compliquées, je peux le reconnaître.

01:37:14 Nous, on ne va pas dire qu'on est un peu privilégiés, mais quand même, les régions de grandes cultures industrielles

01:37:20 s'en sortent quand même beaucoup mieux que tout secteur élevage, tout confondu, bovins, cochons, lapins, poulets,

01:37:29 tout secteur laitier. Moi je fais des grandes cultures, je ne veux pas dire que je ne me peins pas, c'est compliqué, mais on y arrive.

01:37:38 J'ai un copain à côté qui est éleveur, qui fait 75 heures par semaine, et qui tire le diable par la queue,

01:37:45 pourtant avec un gros élevage. Alors quand Philippe dit "ils ont qu'à se débrouiller", oui c'est possible,

01:37:51 mais c'est tous des niches, tous les agriculteurs ne vont pas faire leur farine et leur yaourt, et puis après on n'aura pas...

01:37:58 - Le modèle qui était porté tout à l'heure par Philippe de s'adapter, d'adapter sa production, d'être plus flexible,

01:38:04 selon vous ce n'est pas possible de le faire partout, notamment dans les plus grosses exploitations

01:38:08 qui dépendent peut-être un peu plus des industriels et des circuits "classiques" de distribution ?

01:38:13 - Oui, tout à fait. Ce sont des secteurs de niches, on en connaît qu'ils ébrouillent bien, c'est du boulot,

01:38:18 mais ils arrivent à tirer un revenu. Je ne veux pas dire le contraire, mais c'est des niches.

01:38:24 Si tout le monde fait ça, on n'y arrivera pas. Les industriels, ils feront du pain avec quoi ?

01:38:29 Le sucre, il va arriver comment ? Les farines, elles vont arriver comment ? Ce n'est pas possible.

01:38:33 - Donc voilà, vous dites certains secteurs s'en sortent mieux que d'autres, Damien,

01:38:37 certains secteurs s'en sortent mieux que d'autres, et dans la région, on parle de notre région,

01:38:43 ça se passe plutôt mieux qu'ailleurs, c'est ça Damien ?

01:38:46 - C'est plutôt mieux que oui, des secteurs comme le centre de la France, le sud, je comprends.

01:38:52 J'avais de la famille en dessous de Lyon, en bas de Lyon, avec des champs en pente, des cailloux dans les champs,

01:39:00 quand on descendait voir mes familles, je comprends pas qu'ils arrivent à cultiver du blé là-dedans.

01:39:04 Oui, je comprends. Nous, on est un peu privilégiés, le nord de Paris, après, je parle de ma région,

01:39:10 mais on est plutôt privilégiés. Après, on n'est pas à l'abri non plus des tuiles, des canicules, des inondations,

01:39:17 des choses comme ça. - Comme on le vit notamment dans le secteur de Saint-Omer en ce moment, par exemple, Damien.

01:39:21 - C'est ça, c'est exactement. Je pense très fort à eux aussi.

01:39:24 - Merci pour votre témoignage Damien. - Moi, ce qui me plombe beaucoup, parce que moi, j'ai fini ma carrière dans 2-3 ans, j'arrête,

01:39:32 je pense aux jeunes, c'est surtout les normes, les normes, les contraintes, ça me pèse.

01:39:36 - Ça, on en parle beaucoup. - Bah oui, parce qu'on ne sait plus, quelques fois, on se lève, on va travailler,

01:39:40 puis on se dit "Mince, j'ai le droit de faire ça, j'ai plus le droit, j'ai pas le droit, on sait plus, donc on se rentraîne.

01:39:46 Ah, si j'ai le droit, par contre, heureusement, j'ai pas fait 2 jours avant parce que j'avais pas le droit.

01:39:49 Si je faisais une semaine après, j'avais plus le droit. C'est toutes ces choses-là, et après, la suppression de tous les produits phyto qu'on nous impose,

01:39:56 sans nous donner l'alternative. - Donc voilà, on vous dit "Vous, ce qui pèse le plus, ce sont les règles et les normes".

01:40:03 Merci beaucoup Damien. Je vais un peu plus vite que tout à l'heure, vous nous appeliez de bas-pomme, très bonne journée.

01:40:09 Juste, Jocelyne qui est là, bonjour Jocelyne, vous n'êtes pas agricultrice, mais vous soutenez les agriculteurs, vous êtes d'accord avec eux.

01:40:15 C'est ça en guise de conclusion ? - Oui, tout à fait. - Pourquoi ? - Moi, je suis d'accord avec eux. Pourquoi ?

01:40:20 Parce que, comme je disais, c'est un métier qui est très très dur. Bien sûr, il y a d'autres métiers, on va me dire celui qui travaille à la chaîne, ce type-là.

01:40:27 Mais, comme le monsieur disait tout à l'heure, quand ils ont défendu un 3€ et quelques, maintenant c'est 1€ et quelques,

01:40:36 à lui dire à un salarié, "Du jour au lendemain, on va t'enlever la moitié de ton salaire". Je pense qu'il n'accepterait pas non plus.

01:40:43 - D'accord. Donc voilà, vous dites, c'est vrai qu'il y a peut-être des secteurs qui s'en sortent mieux, mais ils travaillent jusqu'à 60h, voire 75h par semaine.

01:40:50 C'est ce que Damien nous disait. Damien est encore avec nous. Damien, vous confirmez, 75h de boulot pour vous par semaine, c'est ça ?

01:40:56 Damien, il est parti peut-être ? - Non, je suis là, je suis là. Nous, on travaille plutôt, dans les grandes cultures, c'est par période.

01:41:03 On a des secteurs, des moments un peu plus creux, mais il y a des moments où on fait très 14h par jour.

01:41:09 Les week-ends, on ne les compte pas. On travaille le week-end, le samedi, la nuit. Parfois, on nous dit qu'on n'aura plus le droit de travailler la nuit.

01:41:16 Bon, il faudra bien qu'on travaille quand même. Après, nous, les écologistes, ils sont bien gentils, mais nous, on travaille avec la météo, avec la nature.

01:41:22 On connaît les champs, on connaît la terre, on se rend soin de notre outil de travail. Après, on travaille en fonction de la nature.

01:41:29 S'il pleut, on ne peut pas, on ne travaille pas. Après, s'il fait beau pendant 8 jours, on travaille quasiment le jour et la nuit.

01:41:33 Merci Damien. Jocelyne, vous dites "je suis derrière les agriculteurs et je les soutiens", même si vous êtes bloquée ce matin sur une route ou sur un rond-point ?

01:41:40 Alors même, et puis je peux vous dire que je suis quand même concernée parce que je suis pratiquement toute la journée sur la route.

01:41:46 Je conduis des enfants handicapés, donc je sais que je vais être embêtée. Mais comme je le disais aussi, le problème dans ce pays, c'est qu'on est obligés de manifester comme ça pour se faire entendre.

01:41:59 Merci Jocelyne pour votre réaction. Merci Damien. On suivra bien sûr ces opérations de blocage avec Thomas Chaudner entre 9h et 10h et avec toute la rédaction de France Bleu Nord.

01:42:08 On a des soucis pour l'instant Thomas ?

01:42:10 Oui, a priori, l'entrée de l'autoroute A2 qui est fermée dans le secteur de Marlist, un des secteurs qui a a priori été ciblé par les agriculteurs. On a reçu une alerte il y a quelques minutes.

01:42:18 D'accord, merci beaucoup. Merci à vous tous Damien et Jocelyne. 8h42, on a pris un peu plus de temps que d'habitude pour discuter avec vous ce matin,

01:42:25 puisque vous étiez nombreux à nous appeler au 03 20 55 89 89, où on aura certainement l'occasion de revenir sur cette grogne des agriculteurs ici dans la région.

01:42:36 Avant d'évoquer un film qui a été tourné aussi ici à Boulogne-sur-Mer, ce sera dans 3 minutes, voici à 8h42, le Journal des concerts avec Philippe Salet.

01:42:45 Alors aujourd'hui dans le Journal des concerts, deux grands artistes français de passage dans la région. C'est le moment d'en parler.

01:42:53 Patrick Bruel chez nous, plusieurs dates de prévues, le 24 mars à l'Aréna Liévin, les 30 et 31 mai, deux dates au Zénith de Lille, le 1er juin au Cénéaux de Saint-Omer,

01:43:06 et puis également le 15 octobre à Douai, bref, il va passer un bon moment chez nous Bruel en 2024.

01:43:11 Après avoir réuni plus d'un million de spectateurs, c'était lors de la dernière tournée, Bruel donc de retour sur scène avec une création autour de son nouvel album.

01:43:20 Encore une fois, l'album qui est ressorti d'ailleurs avec quelques titres en plus, 5 titres en plus d'ailleurs, et puis ses chansons emblématiques seront là également sur la scène.

01:43:28 Quand je vois cette affiche, quand je vois cette tournée qui arrive, cet échange, ce partage qu'on a toujours eu, les gens répondent présent parce que la dernière fois qu'ils sont venus au concert,

01:43:37 ils ont trouvé ça chouette, ils ont trouvé ça fort, émouvant, et ils se sont dit "tiens, on va revenir", mais on va même essayer de convaincre ceux qui sont jamais venus de venir.

01:43:44 Je fais des pliages de papier pour avoir la grâce d'un signe, à quoi faudrait-il ressembler pour être digne de toi ?

01:43:51 Les amours, l'indulgence, j'en suis sûr, comme à la pêche, à la ligne, la sirène, moi à l'usure, elle est maligne comme toi.

01:43:58 Je veux profiter de mes 20 ans, juste pour moi 120 ans, des cheveux bruns, des cheveux gris, des cheveux blancs, une fois il saurait la douleur, quelle couleur prendra mon coeur ?

01:44:09 Quelle couleur prendra mon coeur ?

01:44:11 Nouvelle tournée en 2024 pour Patrick Bruel, comptez en moyenne, à les tarifs de 39 à 89 euros la place.

01:44:18 Le journal des concerts, Philippe Salé.

01:44:21 Un Patrick en chasse à l'autre, après Bruel, c'est Fiori, Patrick Fiori qui sera le 30 mars chez nous aux élites de Lille, et un peu plus loin dans l'année 2024, le 27 novembre, au Cénéo de Saint-Omer.

01:44:32 Il y a une or sur le tableau, pourtant le soleil brille bien beau, tout est cool, tout est beau.

01:44:40 C'est l'été sur la terrasse, oui mais le mal qui le terrasse est indifférent aux saisons.

01:44:49 Il y a une or sur le tableau, pourtant le soleil brille bien beau, tout est cool, tout est beau.

01:45:00 Nouvel album pour Patrick Fiori, absolument, une nouvelle tournée en France, en Belgique et chez nous dans le nord, évidemment, en 2024, dans la région, avec en moyenne le prix des places qui tourne entre 45 et 60 euros.

01:45:11 Philippe Salé pour le journal des concerts, dans moins d'une minute, Patrick Timsit est à nos côtés pour nous parler d'un film qui a été tourné dans la région.

01:45:18 Ici Matin, revient dans un instant.

01:45:25 Ces longues plages de sable fin, ces falaises, notre littoral attire, séduit, innove.

01:45:31 Des initiatives, des rencontres, des habitants, ils sont là, ils ont hâte de vous retrouver pour partager avec vous leurs passions et leurs émotions.

01:45:40 Ici 19h20 Littoral Haute-France, c'est du lundi au vendredi, juste avant votre édition, ici le 19h20.

01:45:50 Nouvel invité du 6/9 de France Bleu Nord et de France 3 Nord Pas-de-Calais, puisque nous sommes en direct également à la télévision, il nous fait l'amitié d'être avec nous ce matin en direct au téléphone.

01:45:59 Bonjour Patrick Timsit.

01:46:01 Bonjour Pascal, bonjour.

01:46:03 Quel plaisir de vous avoir au téléphone Patrick.

01:46:06 C'est un plaisir, voilà, voilà, ça c'est de l'accueil, on ne s'est pas levé pour rien.

01:46:11 Vous n'allez pas venir pour rien non plus Patrick, parce que samedi et dimanche également pour l'avant-première, vous serez dans la région, surtout samedi, pour ce film "Tombé du camion",

01:46:20 un film tourné à Boulogne-sur-Mer qui sortira sur les écrans le 28 février prochain, et vous jouez le rôle, sans tout dévoiler, Patrick, d'un vieux, alors je cite, d'un vieux marin bourru, expliquez-nous.

01:46:33 Alors, un vieux marin pêcheur, je résume, un vieux marin pêcheur bourru, alors on va rajouter, oui, c'est vraiment un marin pêcheur, et c'est comme ça que j'ai découvert aussi ce métier,

01:46:47 puisque j'ai été sur des petits chaluts pour voir un peu comment ça se passait, à quel point c'était un dur métier, un extrêmement dur métier,

01:46:56 et sur ce petit chalut, comme ça, mon personnage, ben voilà, casse son bateau, doit réparer son bateau, doit aller au-devant du quotidien, je veux dire, même pas de l'avenir,

01:47:08 au jour le jour, c'est pas misérabiliste, c'est une belle vie, c'est une très belle histoire d'amour avec Valérie Bonneton, où on sent qu'il y a de l'amour depuis des années, des années, des années,

01:47:19 parce que derrière le marin bourru ou le marin pêcheur bourru, il y a une femme de marin, et c'est fantastique, et les deux fils qui ont été gendarmes,

01:47:31 et comme il casse son moteur, il faut réparer le moteur, il faut trouver des soies tout pris, ça l'amène à faire des petites arnaques comme ça, mauvaise fréquentation,

01:47:42 et ça l'amène tout ça, à trouver dans un carton quelque chose qui va devoir l'occuper pendant un moment de sa vie, et qui va bouleverser sa vie.

01:47:55 Des cartons, des camions, c'est quand ça va tomber du camion, il faut des arnaques sur les aires d'autoroutes, et voilà à quoi ça l'amène.

01:48:06 - Tourné dans la région de Boulogne-sur-Mer, ça veut dire que vous êtes parti sur les chalutiers en pleine mer, dans la mer du Nord, avec nos marins pêcheurs ?

01:48:15 - Alors oui, attention, ils m'ont épargné, ils sont gentils, ils sont avec grand cœur, je pourrais vous laisser dire ça, la journée serait très belle, j'aurais menti.

01:48:26 Oui j'ai été aussi dans le Sud, il ne faut pas que je méprise un marin pêcheur du Sud aussi, qui est Mathieu Chapelle, qui pêche aux petits chaluts,

01:48:37 comme un cueilleur, qui va vraiment, cette pêche raisonnée, ça m'a fait découvrir vraiment des mondes que je ne connaissais pas,

01:48:46 on regarde ça, on voit ça, on ne peut pas s'imaginer à quel point c'est dur, et à quel point c'est un monde parallèle.

01:48:53 Le port de Boulogne-sur-Mer, qui est le premier port européen en fabrication, en transformation, c'est où tous ces camions, toute cette vie, la nuit, tous ces hangars, et ce qui se passe.

01:49:09 - Le film aborde également un peu la problématique des migrants, Patrick.

01:49:13 - Oui on peut le dire, il n'y a pas besoin de faire de suspense là-dessus, on est à Boulogne-sur-Mer, évidemment il y a Calais, mais il y a aussi Calais, les environs,

01:49:24 et tout le bord de mer, qui fait que ce rêve qu'ont les migrants de traverser la Banche, et d'aller rejoindre l'Angleterre, évidemment ça parle de ça,

01:49:35 parce que c'est ce qui va se retrouver dans le camion, évidemment dans tous ces camions.

01:49:40 Et là encore, on est vraiment dans une comédie sociale, le réalisateur avait eu avec son premier court-métrage un César et un Oscar.

01:49:50 - Il s'agit de Philippe Paulet des Villars, je ne l'avais pas précisé, mais voilà, réalisateur de...

01:49:54 - Philippe Paulet-Villars, oui. - Absolument, absolument.

01:49:56 Et votre collaboration avec Valérie Bonneton, actrice née dans la région à Sommins il me semble, près de Valenciennes.

01:50:02 - Exactement, et c'était une vraie rencontre, c'était à peine croisé du bout des yeux, je dirais, et là, vous voyez, il y a une immersion,

01:50:14 j'ai voulu vraiment rester dans cette région, c'est incroyable d'ailleurs, à quel point, vous voyez, on parle de métiers durs,

01:50:23 de gens qui sont comme ça, qui vont être bourrus, mais en fait un cœur énorme, on le dit, mais quand c'est vrai, il faut dire que c'est vrai aussi,

01:50:35 et à quel point j'ai pu le vivre avec les gens de Boulogne-sur-Mer, en me baladant dans les rues, en ayant ce petit bistro où j'allais régulièrement

01:50:46 pour pouvoir rejoindre les gens que j'ai beaucoup appréciés.

01:50:50 - Patrick, et c'est pour ça que vous êtes là aussi aujourd'hui, parce que vous allez revenir à la rencontre du public nordiste,

01:50:55 ça sera donc samedi à 15h au ciné à Saint-Omer, avec l'avant-première qui est proposée, puis quelques heures après au Pathé Cité-Europe à Coquelles,

01:51:04 la grande Cité-Europe qui est entre Dunkerque et Boulogne-sur-Mer, toujours au contact du public, avec vous, bien sûr, dans la salle de cinéma,

01:51:12 et puis le lendemain dimanche, 28 janvier, c'est Valérie qui sera à Bruxelles-la-Buissière, Valérie Bonneton, à Douai-aux-Majestiques,

01:51:20 au Pathé de Valenciennes, donc grande tournée d'avant-première samedi, et dimanche, vous, samedi ?

01:51:25 - On se partage un petit peu les villes de temps en temps, parfois on est tous les trois avec Philippe Colévière, le réalisateur,

01:51:30 mais c'est vrai qu'on avait vraiment envie de montrer ce film, de se promener avec, de repartir même, c'est l'occasion de revenir dans la région,

01:51:40 et voilà, c'est vrai que là, ce film, on est particulièrement attaché, on l'a vu, on l'aime, c'est un très joli film.

01:51:49 - Et on le sent, il fait partie de la sélection officielle du Festival de l'Alpe d'Huez, cette année bien sûr,

01:51:55 on rappelle donc avant-première, samedi à 15h au cinéa Saint-Omer, et puis au Pathé Cité-Europe de Coquelles, on en reparlera d'ailleurs,

01:52:01 et puis dimanche, Valérie Bonneton, Bruxelles-la-Buissière, Douai-aux-Majestiques, enfin le Majestique à Douai, et le Pathé de Valenciennes.

01:52:07 Merci beaucoup Patrick d'être venu nous voir ce matin en direct.

01:52:10 - Merci à vous de votre accueil, toujours.

01:52:13 - C'est un grand plaisir.

01:52:15 - J'avais avec les One Man Show, c'est pas un scoop non plus, mais vraiment, quand on passe du temps et longtemps comme j'y ai passé,

01:52:23 alors là, c'est la confirmation absolue.

01:52:25 - Merci Patrick Timsit, très bonne journée, et on vous retrouve ce week-end pour le film.

01:52:30 - Salut, salut. - 8h52, vous êtes sur France Bleu Nord, sur la route, alors l'interview est à retrouver sur francebleu.fr.

01:52:37 Sur la route, le trafic est plutôt normal ce matin, on n'a pas de grosses difficultés, on reste attentifs, 0-3-20-55-89-89.

01:52:44 Est-ce qu'on a des nouvelles de Dr Kiersek ?

01:52:46 Ben oui, bien sûr, c'est l'heure de la consultation matinale, ce matin, docteur, vous avez la réponse à un problème crucial pour les parents,

01:52:53 comment faire manger les enfants qui n'aiment pas certaines nourritures.

01:52:59 - Bonjour à tout le monde, ce n'est pas ma solution, mais une astuce toute simple,

01:53:03 et qui est révélée par des scientifiques dans une étude pour pousser les enfants à manger davantage de légumes.

01:53:08 Alors, les chercheurs se sont intéressés à la façon d'encourager à manger plus de légumes à la cantine,

01:53:13 mais c'est valable aussi à la maison, vous allez voir, ils ont suivi des enfants de 7 à 13 ans,

01:53:18 qui avaient un menu composé de nuggets de poulet, donc ça ils mangent, y'a pas de problème,

01:53:21 mais y'avait des petits pois mixés à côté et des carottes.

01:53:24 Et le plat était accompagné de pain ou de pommes de terre sous différentes formes,

01:53:28 et quand je dis sous différentes formes, c'est des formes plus ou moins agréables,

01:53:32 et notamment quand il y a des pommes de terre classiques qui sont remplacées sous la forme de pommes de terre en forme de smiley,

01:53:38 un petit peu rigolo, le petit smiley qui sourit évidemment,

01:53:41 et bien quand vous rajoutez ces pommes de terre en forme de smiley dans l'assiette,

01:53:45 quelle que soit l'assiette, légumes ou pas légumes, ils vont manger plus.

01:53:48 Et donc si vous mettez des petits pois, si vous mettez des légumes, avec cette pomme de terre smiley,

01:53:52 les enfants vont manger plus de légumes de facto, et ils ont donc mangé plus de petits pois,

01:53:57 et plus de carottes que quand ils étaient servis avec du pain ou avec autre chose,

01:54:00 même si c'était assaisonné avec du ketchup dites donc.

01:54:02 Alors ça j'aurais jamais imaginé, l'assiette smiley, alors pas mal comme astuce docteur,

01:54:07 l'idée c'est de rendre l'assiette en fait un peu plus attrayante, un peu plus marrante.

01:54:11 Oui, et on peut aussi présenter les légumes de manière attrayante,

01:54:14 c'est-à-dire que les légumes eux-mêmes peuvent avoir une forme un peu sympa,

01:54:17 déjà des assiettes colorées et amusantes, on peut utiliser différentes formes de couleurs,

01:54:22 de légumes, différentes formes, des visuels attrayants, tout ça, ça permet de rendre plus appétissant.

01:54:27 On peut aussi impliquer les enfants dans la préparation, le fait de faire une espèce de jeu,

01:54:32 ou un bon moment, on prépare les repas ensemble, on peut les laisser couper, laver, mélanger les légumes,

01:54:36 couper, attention à ne pas se couper quand même avec un couteau trop pointu,

01:54:40 mais l'idée c'est de les rendre plus enclin à goûter ce qu'ils ont préparé.

01:54:43 Puis on peut faire preuve de créativité, on peut intégrer des légumes dans des plats familiers,

01:54:47 par exemple vous pouvez ajouter des légumes hachés dans les sauces pour les pâtes,

01:54:51 vous pouvez incorporer dans des omelettes, ou préparer des smoothies à base de fruits et légumes,

01:54:55 ça aussi c'est pas mal, et puis surtout vous pouvez être un modèle,

01:54:58 si vous aimez les légumes, les enfants auront plus tendance à aimer les légumes,

01:55:02 si vous n'en mangez jamais, ça va être compliqué de leur faire avaler.

01:55:05 Bref, l'idée c'est de créer un environnement positif autour des repas,

01:55:08 ça doit être des moments agréables, c'est pas un terrain de combat,

01:55:11 et puis il faut être passion, il faut être persévérant, et pour les 5 fruits et légumes par jour,

01:55:15 c'est un minimum, jamais un maximum, quand on dit 5, on pouvait faire plus, bien évidemment.

01:55:20 Et d'ici là, portez-vous bien, bon appétit !

01:55:22 Merci Doc, on vous retrouve sur francebleu.fr, 9h moins 5,

01:55:25 il est avec nous à votre service, 9h ou 11h, bonjour les dépolés !

01:55:28 Ça va bien ! Alors dans 10 jours c'est l'Enduropole,

01:55:31 je m'entraîne au moto avec France Bleu, France 3, on sera tous sur le pont,

01:55:36 évidemment dans 10 jours, et on va aller à l'entraînement aujourd'hui,

01:55:40 on est à Lundplage avec ceux qui s'entraînent en direct avec nous,

01:55:44 notre poireau ce matin c'est Bordeaux, bonjour Emmanuel !

01:55:48 Ça me fait plaisir quand vous me traitez de poireau Olivier, je sais,

01:55:51 je suis très attaché à l'agriculture, donc il n'y a pas de problème, je le prends même très très bien !

01:55:56 Oui sur ce circuit qui en capacité maximum fait 6km, c'est le plus grand circuit d'Europe,

01:56:01 et évidemment on s'entraîne encore à quelques jours, vous l'avez dit, de l'Enduropole,

01:56:06 on sera avec un pilote et puis un responsable aussi du lieu,

01:56:10 c'est une association qui gère ce circuit, qui ressemble en tout lieu à tout ce qui va leur arriver,

01:56:17 et évidemment le week-end en 8, c'est du sable, il y a des bosses, des descentes, des montées,

01:56:23 il y a tout ce qu'il faut pour s'entraîner ici !

01:56:25 Et bien on va suivre tout ça, et vous serez sur le Princess Elizabeth à 10h ?

01:56:29 Exactement, c'est dans le bord de Dunkerque, c'est un bateau qui a été transformé en restaurant,

01:56:35 donc vous me passerez la musique évidemment de la croisière Samu !

01:56:38 Il ne s'en bat pas le petit Bordeaux !

01:56:40 C'est fou parce que je l'avais préparé, il ne le savait pas il me dit !

01:56:43 Je vous connais !

01:56:45 A tout à l'heure Emmanuel !

01:56:47 A tout à l'heure, Monsieur Paulet ensuite !

01:56:49 Oui, nous parlerons des fuites urinaires !

01:56:51 A partir de 9h30, on sera avec notre professionnel de santé Olivier Vankemel, chirurgien urologue,

01:56:57 et vos questions, pourquoi on se lève la nuit ? Pour faire pipi par exemple ?

01:57:01 Je ne sais pas, vous voulez que je réponde ?

01:57:04 Il nous dira 9h30 !

01:57:06 Ça vous arrive ?

01:57:07 Oui, bien sûr, pas vous !

01:57:09 Non, non, je vous remets !

01:57:11 Mes nuits sont courtes !

01:57:13 C'est pour ça qu'elles sont courtes !

01:57:17 Je me couche et je me lève tôt, donc peut-être pas le temps de...

01:57:22 D'accord, c'est bien, mais je ne savais pas tout ça !

01:57:25 Je voulais que ça lui...

01:57:27 Oui Thomas, ça va ?

01:57:28 Oui, oui !

01:57:29 Nuit courte aussi !

01:57:30 Eh bien super !

01:57:32 Plus rien à dire ?

01:57:35 Le tablier France Bleu !

01:57:36 C'est vrai qu'il y a le Princess Elizabeth, on est à Lone Plage, ça va être riche encore ce matin !

01:57:40 On adore ça ! Merci Olivier !

01:57:42 A tout à l'heure, 9h-11h pour à votre service, et on sera donc en direct de Lone Plage avec Emmanuel Bordeaux !

01:57:48 Merci pour tous les messages que vous nous envoyez au quotidien, on les lit pratiquement tous avec Pascal,

01:57:53 avec Thomas également sur la page Facebook France Bleu Nord pour la météo, on sait que ça souffle,

01:57:57 on fait le point dans deux minutes !

01:57:59 Mais on vous remercie également, vous qui nous avez suivis en direct sur France Tourneur,

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Météo (Bulletin du 24/10/2024)

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