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00:00:00 3. Le 6/9 qui continue, c'est Ici Matin qui démarre avec vous avec Louis de Bergevin qui est là.
00:00:08 Bonjour Louis. Bonjour Benachomo. Bonjour Thomas Vichard. Bonjour Benoît, bonjour à tous.
00:00:12 Et bienvenue à vous qui nous rejoignez peut-être à la télé ce matin sur France 3 ou vous qui nous écoutez à la radio sur France Bleu Périgord.
00:00:17 Nous sommes le 24 janvier, il est 7h. Bonjour et bon réveil.
00:00:27 Le journal Louis de Bergevin. Et on commence par faire un point sur la météo Benoît. Qu'est-ce que vous nous annoncez aujourd'hui ?
00:00:32 Eh bien du gris principalement avec quelques éclaircies quand même dans l'après-midi.
00:00:37 Les températures sont douces jusqu'à 15 degrés attendus. On fait un point complet sur votre météo à la fin de ce journal.
00:00:42 Les tracteurs de Dordogne se préparent à rejoindre Périgueux.
00:00:48 Oui, les agriculteurs sont mobilisés depuis hier dans le département. Ils demandent notamment des meilleures rémunérations, des meilleures conditions de travail.
00:00:56 Hier, ils se sont donc installés à la Bachelerie, à Thivier et à Bergerac où 70 tracteurs ont bloqué les 5 voies d'entrée de la National 21.
00:01:05 Mais parmi les automobilistes coincés, il y avait beaucoup de soutien des agriculteurs Thomas Vichard.
00:01:11 Jean s'est retrouvé bloqué mais il est allé saluer tout le monde.
00:01:14 Je me suis mis un vrac au milieu là. Vous voyez le camion noir là ? Eh bien c'est bon.
00:01:18 Ce chef d'entreprise vient de la force. Il est à fond derrière les manifestants.
00:01:21 Je voudrais que tout le monde arrête de voir son petit confort personnel, de dire "je suis bloqué, je ne peux pas aller aux courses, je vais être en retard". Non, il faut que ça s'arrête.
00:01:28 Que les agriculteurs ne puissent pas se payer correctement, c'est ce qui rend fou Sébastien, un commerçant originaire de Sarla.
00:01:34 C'est quand même des gens qui nourrissent la France et aujourd'hui, ils ne vivent plus de leur travail. Il y a un suicide quasiment par jour chez les agriculteurs.
00:01:41 On ne peut pas laisser une corporation dans une telle souffrance.
00:01:43 Le soutien, c'est aussi aux consommateurs de le montrer en achetant local. C'est ce que fait Florian dans son restaurant près de Montpasier.
00:01:49 On va acheter des tomates qui sont bourrées de flotte alors qu'on a des magnifiques produits.
00:01:52 Là c'est la saison, il faut travailler le chou. C'est toutes ces choses-là qui vont passer.
00:01:56 C'est tout ce qui est amené aujourd'hui par la grande distribution, qui est amené par l'Europe, ce n'est pas possible.
00:01:59 Le changement, c'est aussi pour ça que milite Léon, 80 ans, vigneron à la retraite.
00:02:03 Il donne toujours un coup de main à son fils qui a repris l'exploitation à l'Houbès-Bernax et dans le Lot-et-Garonne, à la limite de la Dordogne.
00:02:10 Je voudrais que pour les générations futures, on soit respecté.
00:02:13 Si il y a une augmentation, s'il y a de l'inflation, il faut que nous la répercutions aussi. Aujourd'hui, elle ne nous répercute rien du tout.
00:02:19 Le plus gros soutien était peut-être là d'ailleurs, celui d'agriculteurs retraités, plusieurs dizaines, qui craignent de voir la relève ne pas s'en sortir.
00:02:26 Les agriculteurs de Dordogne ont prévu de converger vers Périgueux ce matin.
00:02:31 A partir de 8h30, ils se retrouveront au rond-point du Cerf, à l'entrée de la rampe à sol et à Saint-Laurent du Manoir,
00:02:38 avec pour objectif de bloquer les voies. La mobilisation qui est générale en France, selon le président de la FNSEA, le premier syndicat,
00:02:45 tous les départements seront en action d'ici la fin de la semaine.
00:02:49 A Bordeaux, la rocade a été déjà envahie ce matin par au moins 200 tracteurs qui ont bloqué les voies.
00:02:54 A Artygues, près Bordeaux, c'est dans l'est de l'agglomération, à hauteur de l'échangeur avec la 89 et la N89, ils ont coupé la circulation dans les deux sens.
00:03:04 Le mouvement de protestation des agriculteurs a déjà été endeuillé hier au premier jour.
00:03:08 Une jeune fille de 12 ans est décédée hier soir. Des suites de ses blessures, sa mère a succombé plus tôt dans la journée,
00:03:15 après un accident sur un barrage dans l'Ariège. Le père de famille est grièvement blessé.
00:03:20 Il faisait encore nuit quand une voiture a foncé dans le mur de paille installé par les agriculteurs.
00:03:25 Et c'est l'une des leurs, une membre des jeunes agriculteurs, qui a été tuée.
00:03:29 Elle venait de passer la nuit sur le barrage en famille. Marie Maison, cette dame, c'était une figure de l'agriculture locale.
00:03:36 Alexandra Sonnac était un grand soleil. Ce sont les mots de cet agriculteur rencontré au Pugeol.
00:03:42 Une de ses voisines dit d'elle qu'elle avait une joie de vivre incroyable.
00:03:46 Cette éleveuse de vaches Limousine était une battante connue pour son franc-parler.
00:03:50 Elle était très impliquée dans la défense de son métier.
00:03:53 L'agricultrice originaire de Marseille était aussi mère de deux filles âgées de 10 et 12 ans.
00:03:58 L'aînée était présente hier matin quand cette BMW noire s'était lancée contre les baleaux de paille.
00:04:04 Très gravement blessée, la jeune fille était hospitalisée à Toulouse et est décédée hier dans la soirée.
00:04:09 Une information communiquée par le parquet de foie.
00:04:12 Le père de la famille, Jean-Michel Sonnac, a lui aussi été grièvement blessé.
00:04:16 Il a été placé en soins intensifs et le restera pendant plusieurs jours.
00:04:20 L'exploitant est également adjoint à la mairie de Saint-Félix de Tournegat, le village où se trouve la ferme de la famille.
00:04:27 Sur place, le monde agricole est évidemment très choqué. Fallait-il en arriver là ?
00:04:32 C'est la question qui hante les agriculteurs.
00:04:34 Trois personnes sont en garde à vue depuis hier.
00:04:37 Le parquet a exclu un acte intentionnel.
00:04:39 On devrait en savoir un peu plus aujourd'hui sur les circonstances de cet accident.
00:04:43 7h04 sur France Bleu Périgord.
00:04:45 L'agence régionale de santé l'a annoncé sur France Bleu.
00:04:47 La fermeture de l'accueil des urgences la nuit devient la norme.
00:04:50 Après plusieurs mois d'expérimentation, il faut donc appeler le 15 la nuit
00:04:54 pour entrer aux urgences de Bergerac et de Périgueux.
00:04:58 Et ça fait réagir.
00:04:59 On est en direct avec le secrétaire départemental du Parti communiste en Dordogne.
00:05:04 Bonjour Julien Chouet.
00:05:05 Bonjour.
00:05:06 Cette règle de fermeture de l'accueil des urgences la nuit, c'est une règle honteuse selon vous ?
00:05:13 Oui, et puis c'est la façon de l'annoncer hier par Didier Couteau
00:05:18 qui, sans consultation, sans en discuter avec les élus sur le territoire,
00:05:23 annonce comme ça une fermeture à l'année maintenant.
00:05:26 Et puis en plus qui avoue qu'après 8 mois d'expérimentation,
00:05:30 ils n'ont pas trouvé de solution ni rien.
00:05:33 8 mois d'expérimentation pour trouver des urgentistes, il n'y en a pas plus.
00:05:37 8 mois d'expérimentation pour qu'il y ait moins de monde la nuit, il y en a toujours autant.
00:05:40 Parce que les gens qui vont aux urgences la nuit, ils ne vont pas pour de la bobologie,
00:05:43 ils y vont pour des problèmes souvent vitaux.
00:05:46 Et alors, Julien Chouet, justement vous mettez le doigt sur l'un des plus gros problèmes,
00:05:50 le manque de médecins urgentistes.
00:05:53 La Dordogne a perdu près de la moitié de ses médecins urgentistes en annonce,
00:05:56 c'est ce que nous disait le directeur de l'ARS hier.
00:05:59 Est-ce qu'il y a une solution selon vous alors qu'on n'a pas assez de médecins ?
00:06:02 Déjà ça aurait été bien que le directeur de l'ARS nous propose des pistes.
00:06:08 Et hier il n'y a aucune piste, ni le travail avec l'université de Bordeaux
00:06:12 pour essayer d'attirer de nouveaux urgentistes.
00:06:15 Et puis il va falloir aussi peut-être faire des vraies annonces,
00:06:20 comme ça avait été fait pendant le Covid, d'augmentation des salaires,
00:06:23 et puis pour attirer de nouveaux jeunes urgentistes, au moins pour l'avenir.
00:06:27 Parce que là on sait que ça va durer, et puis maintenant il va falloir s'y faire.
00:06:32 Moi je pense qu'il va falloir, il y a bien sûr l'ouverture du numéros Closus, etc.
00:06:39 Mais hier il n'y a surtout aucune annonce à part la fermeture maintenant,
00:06:43 il faut se le dire, définitive des urgences la nuit.
00:06:46 Et vous avez donné un exemple hier de ce petit garçon de 6 ans qui fait une hémorragie,
00:06:53 et qui est obligé de descendre de Thivier, et d'ailleurs la famille porte plainte.
00:06:56 - De la noye. - Aujourd'hui ça va se répéter.
00:07:01 - Et donc on le rappelle, il faut appeler le 15 désormais la nuit
00:07:04 pour pouvoir rentrer aux urgences, on ne peut plus y aller directement.
00:07:07 Merci Julien Chouet, secrétaire départemental du Parti Communiste en Dordogne.
00:07:12 On peut retrouver d'ailleurs les interviews et les annonces du directeur de l'ARS
00:07:16 sur le site internet de France Bleu Périgord.
00:07:19 - Un homme d'une trentaine d'années est entré dans les classes d'un lycée à Périgueux.
00:07:22 - Un gros frayeur pour les enseignants et les élèves.
00:07:25 Lundi matin cet homme est d'abord entré dans une classe de la cité scolaire Bertrand de Bornes.
00:07:30 L'enseignante l'a repoussé et s'est enfermé à clé avec les élèves.
00:07:33 L'homme est parti dans la classe d'à côté, il a expliqué à un professeur qu'il cherchait du travail.
00:07:37 Il n'était pas menaçant, pas agressif.
00:07:40 Le responsable de l'établissement a prévenu la police.
00:07:43 Depuis cet incident, la surveillance a été renforcée dans l'établissement Bertrand de Bornes à Périgueux.
00:07:48 La circulation des TER est perturbée ce matin en Dordogne à cause d'une grève des conducteurs de train.
00:07:53 Cela concerne uniquement la ligne entre Bordeaux, Bergerac et Sarla.
00:07:57 Plusieurs trains ont été supprimés, il y en aura neuf en tout entre Bergerac et Bordeaux.
00:08:02 Cinq entre Sarla et Bordeaux et à Périgueux.
00:08:05 Donc il n'y a pas de perturbation pour l'instant.
00:08:09 Et pour la météo, aujourd'hui ce n'est pas une très belle journée, mais vous l'avez dit, on va avoir un petit peu le soleil ?
00:08:14 Principalement pour le Bergerac. Nous qui sommes à Périgueux, peut-être un petit peu moins pour cet après-midi.
00:08:19 Mais effectivement, quelques éclaircies attendues principalement pour le sud-ouest de la Dordogne.
00:08:22 Pour l'instant, c'est du gris que vous nous indiquez sur la page Facebook de France Bleu Périgord,
00:08:26 mais avec de la douceur autour des 10 degrés ce matin.
00:08:30 Pour la suite de la journée, le ciel va rester bien couvert.
00:08:33 Il y a un petit peu de brouillard parfois ce matin, il va se dissiper, mais derrière ce sera des nuages quoi qu'il en soit.
00:08:38 Cet après-midi, on vous le disait, quelques éclaircies et des températures qui continuent de remonter jusqu'à 15 degrés.
00:08:43 On attend par exemple au meilleur de la journée 13 degrés à Sarla et à Nontron,
00:08:48 14 à Périgueux et à Bergerac et puis 15 degrés à Ribérac, sachant que les températures vont continuer de monter
00:08:53 puisque demain on attend jusqu'à 18 degrés en Dordogne.
00:08:55 La météo 100% locale avec Cerise Technique.
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00:09:08 Le 6/9 sur France Bleu Périgord, Benoît Chaumeau.
00:09:12 7h09 sur France Bleu Périgord et sur France 3, bienvenue pour cette émission spéciale, émission spéciale colère des agriculteurs
00:09:19 avec des mobilisations en Dordogne ce matin.
00:09:23 Plusieurs points où vous risquez d'être ralentis sur vos trajets aussi.
00:09:27 Vous aussi, vous faites cette émission avec nous à tout moment au 05 53 53 82 82.
00:09:32 On va retrouver notre envoyé spécial sur le terrain, c'est Marc Bertrand. Il était ce matin sur le PH de la Bachelerie pour nous faire vivre la situation en direct.
00:09:40 On va le retrouver dans 5 petites minutes sur France Bleu Périgord. Vous restez avec nous.
00:09:43 Pour la musique voici Soft Cell sur France Bleu et France 3 à 7h09. Bon début de journée.
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00:12:16 Soft Cell sur France Bleu Périgord et France 3 à 7h12. L'heure de retrouver nos offres d'emploi avec Christophe Tasté qui nous rejoint. Bonjour Christophe.
00:12:24 Bonjour Benoît, bonjour à tous.
00:12:26 Le groupement d'employeurs Métiers 24 recherche plusieurs postes en ce moment au Périgord Blanc.
00:12:30 Un agent d'accueil, assistant comptable se voit proposé à Razac-sur-Lille. Un poste en CDI sur 35 heures hebdomadaires. Avoir des connaissances dans le monde de l'automobile serait un atout.
00:12:43 Un cabinet comptable de Coulounier-Chamillet offre actuellement un poste de comptable. Sur Périgueux sont recherchés un collaborateur en cabinet d'assurance, un assistant administratif, un plaquiste confirmé et un carrossier.
00:13:00 A Boulazac sont proposés des postes de commercial dans la conception et la vente de cuisine et d'installateurs poseurs ayant une formation de menuisier charpentier.
00:13:11 Enfin un boulanger est demandé à Saint-Martial d'Artencay et un couvreur à Sarliac-sur-Lille.
00:13:19 Merci beaucoup Christophe Tasté. On retrouve toutes vos offres d'emploi à tout moment sur francebleu.fr et l'application ici.
00:13:25 L'emploi avec la CAPEP d'Ordogne, première organisation professionnelle du BTP, défend, représente, forme et accompagne les entrepreneurs du bâtiment.
00:13:34 7h13 sur France Bleu Périgord. Vous restez avec nos émissions spéciales "Colère des agriculteurs" ce matin avec les tracteurs mobilisés en Dordogne ce matin.
00:13:43 On fait le point sur la situation avec Marc Bertrand dans quelques instants.
00:13:46 Ici Matin, revient dans un instant.
00:13:51 Samedi dans "Le goût des rencontres" avec Justine Pilluzo, découvrez le patrimoine gastronomique de Nouvelle-Aquitaine.
00:13:57 J'ai hâte de savoir ce qu'on va cuisiner. Moi je le sais mais c'est la surprise. C'est vrai ?
00:14:02 Et des surprises, on vous en réserve, depuis l'entrée jusqu'au dessert. Je suis une machine à faire la conduite.
00:14:09 "Le goût des rencontres", rien que pour vos papilles, c'est samedi à 11h15 sur France 3.
00:14:15 Bientôt 7h15 sur France Bleu Périgord et France 3. Le temps pour aujourd'hui, ça reste plutôt gris dans l'ensemble, avec quelques éclaircies possibles dans l'après-midi,
00:14:31 principalement pour le sud-ouest de la Dordogne, pour les températures. La douceur est au rendez-vous, autour des 10°C actuellement, jusqu'à 15°C attendu, au meilleur de ce mercredi.
00:14:40 Attention si vous devez prendre le TER. Aujourd'hui, le réseau TER est perturbé par une grève, notamment sur la ligne de Bordeaux-Bergerac.
00:14:48 Au départ de la gare de Bergerac, pas mal de suppressions, que ce soit en direction de Bordeaux ou de Sarla. Prochain départ pour Bordeaux, dans quelques minutes, à 7h27.
00:14:56 Le suivant, ce sera à 8h04. Attention si vous devez aller à Sarla, le train de 8h59 est supprimé. Il y aura un quart de substitution pour assurer le trajet Bergerac-Sarla, à 9h10 ce matin, au départ de Bergerac.
00:15:09 Et puis, vous le savez, c'est une émission spéciale, "Colère des agriculteurs", ce matin en Dordogne, les agriculteurs périgourdins qui sont mobilisés.
00:15:18 On est sur le terrain tout au long de cette émission, grâce à notre journaliste Marc Bertrand. Marc, la jeunesse aussi se mobilise ?
00:15:25 - Bah oui, écoutez, je suis avec Baptiste qui vient de rejoindre le barrage, là, sur la 89. Baptiste, bonjour. - Bonjour.
00:15:32 - Vous avez 20 ans, vous êtes d'Aubasse, fils d'agriculteur et vous êtes au lycée agricole. Donc, pour vous, là, cette mobilisation, c'est un peu votre futur. Vous allez bientôt vous installer, c'est ça ?
00:15:42 - Oui, oui. C'est maintenant qu'on joue notre avenir et on est acteur de notre avenir. Donc, maintenant, il faut se mobiliser pour construire notre futur.
00:15:51 - A Aubasse, il y a moins d'agriculteurs qu'avant. Vous voyez cette déprise agricole ou pas ?
00:15:57 - Ah oui, oui. On a une diminution d'à peu près un bon 40 %.
00:16:02 - C'est-à-dire, il y avait combien d'agriculteurs avant, à Aubasse ?
00:16:05 - On était une douzaine par là et maintenant, on n'est plus que 5-6, quoi.
00:16:09 - Et votre père, il est éleveur de vaches laitières, c'est ça ?
00:16:13 - C'est ça. Il fait des vaches laitières pour le Molstein et maintenant, on monte un tout pot de vaches au Brac, à côté.
00:16:19 - On a l'impression que c'est tellement compliqué d'être éleveur aujourd'hui. Vous, qu'est-ce qui vous pousse là-dedans ?
00:16:25 - Aujourd'hui, c'est compliqué niveau administratif et enjeux climatiques. Mais aujourd'hui, ce qui me pousse, c'est la passion que j'ai et la motivation, essentiellement.
00:16:37 - C'est d'avoir vu ça depuis tout petit ?
00:16:39 - Ah oui, depuis tout petit, je baigne dedans. Et aujourd'hui, c'est une fierté d'être agriculteur et de pouvoir nourrir la population.
00:16:46 - Mais justement, vous ne dites pas comment je vais faire pour gagner ma vie ? Ça vous inquiète, quand même, ou pas ?
00:16:54 - Ah oui, aujourd'hui, ça nous inquiète et on espère gagner notre vie et que ça change les choses et qu'on puisse vivre notre travail, aujourd'hui.
00:17:02 - Aujourd'hui, cette mobilisation, c'est un truc que vous avez déjà vécu ou pas du tout ?
00:17:09 - Non, j'ai jamais vécu une mobilisation comme ça et c'est une première fois et j'espère que ça ira au bout et que ça changera les choses.
00:17:17 - Aller au bout, ça veut dire quoi ?
00:17:19 - Qu'on ait des réponses du ministre et que ça bouge les choses.
00:17:26 - OK. Et là, vous allez à Périgueux, aujourd'hui ?
00:17:30 - Oui, c'est ça. On part à Périgueux vers 8h et on va bloquer un rond-point.
00:17:35 - Vous serez où ? Vous serez sur un tracteur ?
00:17:37 - Oui, c'est ça. J'ai un tracteur et on part tous ensemble.
00:17:42 - Très bien. Vous voyez, il y a des jeunes, il y a des anciens, il y a même un prof du lycée agricole qui a son frère qui a une exploitation juste à côté.
00:17:49 Il est venu donner un coup de main, faire nombre sur le péage de la 89.
00:17:56 Il y a les tracteurs qui sont devant la barrière de péage. Il y a le barbecue. Il a été rangé. Là, on est plutôt au croissant et au café.
00:18:03 Les gendarmes sont là aussi pour la sécurité. Il y a cette grande banderole au fer, péage au fer, juste devant la barrière de péage.
00:18:12 - Merci beaucoup Marc Bertrand. On vous retrouve tout au long de cette émission pour vivre effectivement cette colère des agriculteurs.
00:18:18 Ils sont mobilisés en Dordogne sur plusieurs points. On va faire justement le point sur la situation aussi dans les prochaines minutes dans le journal.
00:18:25 De 7h30, 7h18 sur France Bleu Périgord et France 3. Les agriculteurs de Dordogne qui sont notamment en route pour Périgueux.
00:18:34 Ils bloquent les grands axes du département depuis hier pour dénoncer notamment leurs difficultés financières.
00:18:39 Et dans l'écho d'ici, ce matin, on vous parle d'une solution pour mieux se rémunérer quand on est agriculteur.
00:18:45 Ça se passe dans le magasin de producteurs La Ferme de Viallard installé à Carstacayec dans le Sarlatet.
00:18:49 Thomas Vichard et son président fondateur et votre invité.
00:18:51 Bonjour Didier Verliac.
00:18:53 Bonjour à tous et bonjour aux auditeurs.
00:18:56 Alors d'abord une question sur cette fronte des agriculteurs. Vous êtes vous-même éleveur de volailles, vous produisez aussi des noix à Salignac-Evig.
00:19:03 Est-ce que vous comprenez cette colère du monde agricole et est-ce que vous la partagez ?
00:19:07 Alors quand même, avant un petit préambule, j'aurais aimé qu'on ait juste une petite pensée pour la jeune maman et sa fille qui nous ont quittés hier.
00:19:16 On en parle sur France Bleu Périgord effectivement depuis hier.
00:19:19 Quand même qu'on ait une pensée, il faut garder ça à l'esprit. Ils défendaient leurs rêves en plus.
00:19:26 Alors moi je suis un peu plus vieux que Baptiste qui est intervenu juste avant.
00:19:30 Je ne suis pas sur les barrages aujourd'hui, je suis sur ma ferme. Il faut bien y être malgré tout, même si on est solidaires et s'y stressent sûrement demain et les jours qui viennent.
00:19:39 La solution qu'on essaye d'apporter, ce n'est pas la panacée j'allais dire, mais on essaye de démontrer et on le fait bénévolement depuis bientôt une vingtaine d'années sur cette structure,
00:19:53 qu'on peut vendre nos produits en ayant une marge correcte avec des consommateurs qui le payent à un prix très correct et en direct.
00:20:01 On va revenir Didier Verliac sur le principe de votre association de producteurs de la ferme de Vielhard.
00:20:10 Concrètement comment ça marche ? On est mieux payé quand on est agriculteur et qu'on propose ses produits dans votre établissement, c'est ça ?
00:20:19 Ça se résume à une petite phrase. Vous fixez vos prix, c'est vous qui fixez le prix de vente.
00:20:24 Et ces produits vous appartiennent jusqu'à l'issue. L'issue ça peut être le paiement par le consommateur ou le retour du produit qui n'est pas vendu bien entendu.
00:20:32 Puisque la ferme ce n'est pas une structure commerciale, c'est une association qui met en vente les produits de ses adhérents, une grosse soixantaine aujourd'hui.
00:20:42 C'est de la vente directe ?
00:20:44 C'est de la vente directe, et gérée par des producteurs et gérée par des bénévoles.
00:20:51 Vous êtes combien de producteurs, combien de bénévoles ?
00:20:53 On est une soixantaine d'agriculteurs adhérents, il y a une quinzaine d'apporteurs qui sont des gens plus ponctuels, qui ne souhaitent pas forcément faire de permanence, ou qui sont lois.
00:21:03 Et ça fonctionne ? Il y a beaucoup de clients qui viennent à la ferme de Vialard ?
00:21:09 Ça fonctionne, c'est en constante progression. Alors on bénéficie d'une image toujours très positive, puisqu'on a beaucoup de produits locaux, on a beaucoup de produits bio dans nos boutiques.
00:21:18 Ça coûte un petit peu plus cher qu'en supermarché aussi, mais comment vous arrivez à "convaincre" les clients de venir chez vous dans cette période aussi compliquée pour tout le monde financièrement ?
00:21:36 Parce qu'au contrairement à l'administration, au pouvoir public, les clients ont confiance en nous, ils savent ce qu'on fait, ils savent comment on le fait, tout est très transparent.
00:21:45 Il y a des sites internet, il y a des catalogues à l'intérieur de la boutique qui expliquent la méthode de travail de chacun.
00:21:51 Chaque produit qui est vendu dans notre structure, la ferme a été visitée par une partie des salariés, par des représentants de la boutique, tous les produits sont goûtés, sont validés.
00:22:01 Alors en France les prix sont libres, mais le conseil d'administration de notre structure les examine quand même et apporte des fois, dit parfois au producteur "là, il faudrait peut-être faire un effort".
00:22:13 Tout le monde fait en sorte. Et en fait, c'est une histoire de confiance entre les clients, les producteurs, les salariés.
00:22:21 Les clients ont une confiance en nos salariés parce qu'ils savent qu'ils connaissent nos produits, ils connaissent nos fermes.
00:22:26 Ce n'est pas des gens qui sont en CDD et qui font 12 heures par semaine ou 14 heures par semaine et qui repartent chez eux avec 3 postes au milieu de la journée.
00:22:33 On a des salariés qui sont engagés, certains sont dans la boutique depuis sa création. Il y a des gens qui travaillent chez nous depuis 19 ans.
00:22:39 - Vous avez créé la création il y a 20 ans de la ferme de Vialard. On n'a plus le temps d'y revenir, mais il y a encore pas mal de projets dans les années à venir.
00:22:48 Vous voulez même déménager notamment votre ferme de Vialard. Merci Didier Verliac, je rappelle que vous êtes le président fondateur de l'association de producteurs La Ferme de Vialard.
00:22:58 - Je n'arrête pas d'en avoir marre de cette pâtisserie et de ce millefeuille administratif où on nous demande...
00:23:03 - On a bien compris Didier Verliac que vous étiez effectivement aux côtés des agriculteurs mobilisés en Dordogne.
00:23:12 Merci d'avoir été avec nous ce matin sur France Bleu Périgord et bonne journée.
00:23:15 - Merci.
00:23:16 - Une interview à retrouver sur France Bleu Périgord sur l'application ici ou sur francebleu.fr.
00:23:23 Vous restez avec nous à 7h23, émission spéciale Colère des agriculteurs.
00:23:27 Ce matin on retrouvera dans les prochaines minutes Marc Bertrand qui est sur le terrain pour nous ce matin.
00:23:32 Vous l'avez entendu au péage de la Bachelerie, notamment avec les agriculteurs qui vont partir de la Bachelerie, mais aussi de Bergerac et Thivier,
00:23:38 pour rejoindre notamment Périgueux à l'entrée de la Rampinsol du côté de Sagnac, près de l'autoroute A89.
00:23:45 On vous tient au courant avec vos appels aussi au 05 53 53 82 82. L'antenne vous est ouverte sur France Bleu et France 3 ce matin.
00:23:53 Pour la musique, voici Juliette Armanet avec L'Amour en solitaire.
00:23:56 * Extrait de L'Amour en solitaire *
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00:26:44 Juliette Armanet avec L'Amour en solitaire sur France Bleu Périgord et France 3 à 7h26
00:26:48 émission spéciale ce matin, émission spéciale colère des agriculteurs
00:26:52 ils sont mobilisés depuis hier et c'est le cas en Dordogne
00:26:56 notamment au niveau du péage de la bachellerie
00:26:58 où vous vous situez pour nous Marc Bertrand ?
00:27:00 Où est-ce que vous en êtes ?
00:27:02 - Oui, ben écoutez, je suis avec François qui est là depuis hier matin
00:27:06 - C'est ça, c'est ça
00:27:08 - Vous êtes installé où ?
00:27:10 - Moi je suis au Zéziers, Tursac, la petite commune de Tursac
00:27:12 où j'ai une ferme en légumes de plein champ bio
00:27:16 avec un petit peu de transformation à la ferme
00:27:18 et un petit peu de grande culture
00:27:20 - Et vous êtes sur ce barrage, sur la 89, sur cette barrière de péage
00:27:24 depuis hier matin
00:27:26 vous avez appris la mort de cette agricultrice dans l'arriège
00:27:30 et puis on a appris hier soir que sa fille est morte aussi dans l'accident
00:27:34 des suites de ses blessures
00:27:36 vous l'avez appris, vous étiez sur le péage ?
00:27:38 Vous en avez discuté ?
00:27:40 - A ce moment là on était encore sur le rond-point
00:27:42 mais c'est vrai que c'était le premier sujet de conversation
00:27:44 avant même de se dire pourquoi on était là
00:27:46 parce qu'en fait on le sait pourquoi on est là
00:27:48 malheureusement c'est des sujets qui choquent
00:27:50 et c'est vrai qu'on a échangé pas mal là-dessus
00:27:52 on a vraiment tous eu une pensée forte pour cette famille
00:27:54 pour le monde agricole du secteur là-bas
00:27:58 et on a été vraiment abasourdis par ce drame
00:28:00 voilà, après ça ne change pas nos revendications
00:28:02 ça ne change pas qu'on est là pour défendre le métier
00:28:04 pour faire qu'il perdure dans l'avenir pour nos enfants, pour nos familles
00:28:08 mais c'est vrai que sur le coup ça nous a mis un coup
00:28:12 - Forcément vous avez mis sécurité maximale ici sur le péage
00:28:16 pour éviter un accident
00:28:18 - Alors ouais on est des gens raisonnables
00:28:20 nous on représente FNSEL et GIA
00:28:22 on est des gens raisonnables
00:28:24 donc on fait quand même toujours un peu attention à tout ça
00:28:26 il y a des responsables de sécurité
00:28:28 il y avait une organisation qui était vraiment calée
00:28:30 par contre ça ne change pas forcément nos revendications
00:28:34 c'est pas parce qu'on est en sécurité
00:28:36 et qu'on prend toutes les précautions
00:28:38 qu'on manque à notre discours syndical
00:28:42 et à nos envies de faire changer les choses
00:28:44 - Est-ce que ça donne une autre dimension à ce mouvement ?
00:28:46 cet événement tragique ?
00:28:48 vous avez encore plus envie de vous battre ?
00:28:52 - Ouais, je ne pense pas forcément plus, pas moins
00:28:56 après on ne va pas jouer non plus sur le fait qu'il y a un martyr
00:28:58 on ne va pas en faire forcément une cause
00:29:00 sur ce point là
00:29:02 mais c'est vrai que pour nous en tout cas
00:29:04 ça nous a mis un coup et on se met tous à la place
00:29:06 des gens qui vont rester autour de cette famille
00:29:08 et de se dire que ça aurait pu être chez nous
00:29:10 ça aurait pu être un de nos collègues, ça aurait pu être nous, nos enfants
00:29:12 c'est vrai que c'est dramatique
00:29:14 - Merci François et Camille
00:29:16 le gilet jaune sur la 89
00:29:18 ici tout est très bien organisé
00:29:20 - Merci beaucoup Marc Bertrand, on vous retrouve dans les prochaines minutes
00:29:22 sur le terrain avec les agriculteurs mobilisés
00:29:24 là où vous vous situez sur le péage de la Bachelerie
00:29:26 les agriculteurs qui vont aussi partir ce matin
00:29:28 direction Périgueux
00:29:30 au niveau du rond-point du Cerf
00:29:32 au niveau de l'entrée de la rampinsol
00:29:34 c'est à Saint-Yacques
00:29:36 les agriculteurs qui vont partir
00:29:38 notamment de Bergerac et Thiviers
00:29:40 pour rejoindre l'agglomération de Périgueux
00:29:42 émission spéciale ce matin sur France Bleu et France Tronc
00:29:44 on fait le point dans le journal de 7h30 dans un instant
00:29:46 Ici Matin, revient dans un instant
00:29:48 Après 5 années de découverte culturelle dans la région
00:29:50 votre célèbre maître
00:29:52 magasine de la curiosité
00:29:54 a tiré sa révérence fin 2023
00:29:56 mais pour prolonger un peu l'aventure
00:29:58 revivez quelques-uns des meilleurs moments de BISS
00:30:00 en compagnie d'invités passionnants
00:30:02 des 4 coins de la Nouvelle Aquitaine
00:30:04 BISS, le magazine de la curiosité
00:30:06 le best-of
00:30:08 mercredi à minuit 10
00:30:10 sur France 3
00:30:12 Chaque semaine
00:30:14 retrouvez Sophie Rouleau
00:30:16 pour un nouveau épisode
00:30:18 de BISS
00:30:20 Chaque semaine, retrouvez Sophie Rouleau
00:30:22 pour votre séance fitness
00:30:24 directement chez vous
00:30:26 Restez bien droit
00:30:28 gardez devant vous
00:30:30 Que vous soyez passionné de sport ou novice
00:30:32 aucun soucis, notre coach s'occupe de tout
00:30:34 suivez pas à pas les exercices
00:30:36 et profitez de tous les bienfaits du fitness
00:30:38 Alors on bouge
00:30:40 en région, votre rendez-vous sport et bien-être
00:30:42 samedi à 9h30
00:30:44 sur France 3
00:30:46 Quand vous écoutez France Bleu, vous n'êtes pas n'importe où
00:30:48 vous êtes chez vous
00:30:50 France Bleu
00:30:52 au coeur de nos régions, de nos villes, de nos villages
00:30:54 France Bleu Périgord
00:30:56 ici, on parle d'ici
00:30:58 un bon début de journée avec France Bleu Périgord et France 3
00:31:00 émission spéciale "Colère des agriculteurs"
00:31:02 ce matin, on fait le point dans quelques secondes
00:31:04 Thomas Pichard
00:31:06 d'abord la météo, Benoît, avec ce temps gris pour la Dordogne
00:31:08 aujourd'hui
00:31:10 effectivement, du gris toute la journée
00:31:12 quelques éclaircies dans l'après-midi
00:31:14 principalement pour le sud-ouest
00:31:16 de la Dordogne, pour les températures
00:31:18 jusqu'à 15 degrés attendus
00:31:20 au meilleur de ce mercredi
00:31:22 La colère des agriculteurs
00:31:24 qui s'étend partout en France
00:31:26 "Les actions vont s'amplifier"
00:31:28 disait hier soir le président de la FNSEA
00:31:30 mobilisation marquée
00:31:32 par la mort de deux personnes
00:31:34 hier en Ariège, une jeune fille
00:31:36 de 12 ans décédée
00:31:38 dans la soirée, percutée le matin
00:31:40 même à un barrage par un automobiliste
00:31:42 la mère de cette jeune fille
00:31:44 éleveuse d'une trentaine d'années
00:31:46 a perdu la vie sur le coup
00:31:48 un drame qui a forcément eu des répercussions
00:31:50 d'Ordogne sur le
00:31:52 blocage de la bâchellerie Marie-Esther
00:31:54 de Guégan. La mort de cette agricultrice
00:31:56 est dans toutes les têtes et dans toutes les
00:31:58 conversations. François Trignol est élu
00:32:00 à la FDSEA, il produit des légumes
00:32:02 et des céréales bio. "Ca change pas forcément
00:32:04 notre conviction parce qu'on est déterminé
00:32:06 on veut avancer mais je vous cache pas
00:32:08 que ça fout quand même un sacré coup au moral
00:32:10 et on pense fort aux collègues"
00:32:12 Par prudence, les paysans ont donc préféré
00:32:14 à leur arrivée ne pas aller plus loin que le
00:32:16 rond-point en contrebas du péage
00:32:18 avec leur tracteur ils barrent l'accès à l'autoroute
00:32:20 uniquement à cet endroit. "A la base on était
00:32:22 vraiment là pour bloquer et après échange
00:32:24 avec les forces de l'ordre on a peut-être été encore plus prudents que d'habitude
00:32:26 en se disant que y avait pas d'urgence
00:32:28 à aller bloquer l'autoroute
00:32:30 qu'elle soit bloquée à 9h ou à 15h, ça fait pas
00:32:32 grand changement et là on a pu préparer avec
00:32:34 les gendarmes pour faire ça correctement"
00:32:36 Et donc après de longues heures de discussion feu vert
00:32:38 des autorités, quelques tracteurs sont
00:32:40 garés directement sur l'autoroute devant
00:32:42 la barre de péage, gyrophares allumés
00:32:44 les agriculteurs suivent à pied
00:32:46 "On a entendu gendarme, gilet jaune pour tout le monde
00:32:48 orange ou jaune mais vous n'allez pas
00:32:50 au-delà de la ligne blanche ceux qui n'ont pas de gilet"
00:32:52 Les gendarmes ont stoppé la circulation en amont
00:32:54 ça a créé un gros bouchon, des dizaines
00:32:56 de voitures et de camions qui arrivent au
00:32:58 ralenti et passent le péage
00:33:00 gratuitement parce que les agriculteurs
00:33:02 viennent de démonter les barrières
00:33:04 un geste accueilli avec des klaxons et
00:33:06 des cris de soutien. - Et vous le vivez
00:33:08 depuis 6h ce matin sur France Bleu
00:33:10 Périgord avec Marc Bertrand
00:33:12 Les agriculteurs maintiennent cette opération
00:33:14 péage gratuite ce matin à la
00:33:16 bâchellerie, ils vont se mettre en route
00:33:18 les agriculteurs dans les prochaines minutes
00:33:20 pour Périgueux, lieu de convergence aujourd'hui
00:33:22 de toutes les mobilisations
00:33:24 périgourdines qui ont débuté hier
00:33:26 les agriculteurs doivent se retrouver
00:33:28 à l'entrée de la rempince à la Sagnac et à l'air
00:33:30 du manoir à Boulazac
00:33:32 En Gironde, plusieurs points de blocage ont
00:33:34 débuté ce matin sur l'Arocade
00:33:36 de Bordeaux, les barrages ont débuté
00:33:38 à 5h, mobilisation qui s'étend
00:33:40 partout dans le pays, on le disait de Bayonne
00:33:42 à Strasbourg, les manifestants
00:33:44 attendent des réponses concrètes du
00:33:46 gouvernement, la Confédération Paysanne
00:33:48 a été reçue hier à Matignon
00:33:50 par le Premier Ministre, mais ses élus
00:33:52 sont sortis déçus de la réunion
00:33:54 en particulier sur le volet rémunération
00:33:56 selon Laurence Marandola
00:33:58 porte-parole de la Confédération Paysanne
00:34:00 - Nos demandes principales
00:34:02 se portaient sur une interdiction
00:34:04 d'achat de produits agricoles
00:34:06 en dessous du prix de revient
00:34:08 c'est pas ce qu'est aujourd'hui exactement
00:34:10 la loi EGalim, donc on demande vraiment une évolution
00:34:12 pour garantir de la rémunération
00:34:14 aux paysans, il pourrait y avoir
00:34:16 des mesures, la loi d'orientation
00:34:18 agricole, on prend acte
00:34:20 qu'elle sera repoussée d'ici
00:34:22 6 semaines, 2 mois à peu près
00:34:24 si c'était pour lui donner l'ambition
00:34:26 de donner vraiment un souffle
00:34:28 un élan de la visibilité, c'est une
00:34:30 bonne nouvelle de se donner ce temps-là
00:34:32 mais tout ceci reste
00:34:34 très incertain à l'heure où on se parle
00:34:36 du coup on reste extrêmement attentif aux signaux que
00:34:38 pourrait envoyer le gouvernement, on en a
00:34:40 vraiment besoin sur le terrain, ça va
00:34:42 devoir passer par des actes très
00:34:44 concrets pour obtenir de la rémunération
00:34:46 pour tous les agriculteurs, toutes les
00:34:48 filières et tous les territoires français. - Le gouvernement
00:34:50 envisage des annonces
00:34:52 en deux temps, d'abord d'ici la fin de la semaine
00:34:54 puis mardi prochain lors du discours de
00:34:56 politique générale de Gabriel Attal à l'Assemblée nationale
00:34:58 cette colère des agriculteurs
00:35:00 on continue d'en parler
00:35:02 toute la matinale, toute la matinée
00:35:04 sur France Bleu Périgord, on y revient
00:35:06 dans une dizaine de minutes avec notre
00:35:08 invité Romain Gonzalès qui a arrêté
00:35:10 son activité d'élevage de canards
00:35:12 face aux difficultés
00:35:14 dans son quotidien, témoignage
00:35:16 donc à 7h45
00:35:18 ça va être compliqué sur la route
00:35:20 ce matin on en parlait, ça l'est aussi
00:35:22 déjà sur les rails entre la Dordogne
00:35:24 et Bordeaux, la circulation des
00:35:26 TER est perturbée en Dordogne et en Nouvelle-Aquitaine
00:35:28 chez nous la ligne Bordeaux
00:35:30 Bergerac-Sarlat est touchée à Bergerac
00:35:32 pas de train pour Bordeaux
00:35:34 ce matin à 5h30, à 6h20
00:35:36 notamment, 9 TER ont été supprimés
00:35:38 5 à Sarlat en direction de Bordeaux
00:35:40 en revanche pas de perturbation à Périgueux
00:35:42 les détails sont sur francebleu.fr
00:35:44 - Un homme d'une trentaine d'années s'est introduit
00:35:46 lundi matin dans une classe d'un lycée de Périgueux
00:35:48 - ça s'est passé à la cité scolaire Bertrand de Bornes
00:35:50 selon les informations cet homme
00:35:52 cherchait du travail, le trentenaire
00:35:54 arrêté par la police puis placé
00:35:56 en garde à vue a vite été envoyé dans un service
00:35:58 psychiatrique, la surveillance
00:36:00 a été renforcée dans l'établissement
00:36:02 là aussi vous avez toutes les infos sur notre site
00:36:04 internet. Trois personnes évacuées
00:36:06 et un immeuble confiné hier
00:36:08 après-midi à Périgueux après une
00:36:10 fuite de gaz, ça s'est passé pendant des
00:36:12 travaux pour installer un poteau rue des
00:36:14 Jardiniers dans le quartier Saint-Georges
00:36:16 une canalisation a été percée, tout
00:36:18 est rentré dans l'ordre vers 15h30
00:36:20 après l'intervention de GRDF pour
00:36:22 colmater la fuite, une quinzaine
00:36:24 de pompiers a également été mobilisés
00:36:26 et puis on connaîtra ce matin
00:36:28 les nominations pour les Césars
00:36:30 les récompenses du cinéma français
00:36:32 avec un film qui fait
00:36:34 figure de favori, c'est
00:36:36 Anatomie d'une chute de Justine Trié
00:36:38 Palme d'or à Cannes l'an dernier, hier
00:36:40 Anatomie d'une chute a été nommée
00:36:42 cinq fois aux Oscars à Hollywood
00:36:44 Pour la météo Benoît, on en
00:36:48 parlait, c'est ce temps gris
00:36:50 mais des températures très
00:36:52 très hautes pour la saison
00:36:54 15°C au meilleur de cet après-midi
00:36:56 déjà autour des 10°C ce matin
00:36:58 c'est ce que vous nous indiquez sur la page Facebook
00:37:00 de France Bleu Périgord
00:37:02 pour la suite de la journée
00:37:04 un ciel plutôt maussade
00:37:06 ça va rester gris même une fois que le brouillard
00:37:08 se sera dissipé, si vous avez du brouillard chez vous ce matin
00:37:10 cet après-midi on peut espérer
00:37:12 quelques éclaircies, principalement
00:37:14 pour le sud-ouest de la Dordogne et pour le Bergeracoua
00:37:16 et puis pour les températures
00:37:18 de la douceur, 15°C au meilleur de ce mercredi
00:37:20 par exemple 13°C à Sarla et à Nantron
00:37:22 14°C à Périgord et Bergerac
00:37:24 et puis 15°C, la maximale pour Ribérac
00:37:26 et Montpont-Ménestérole
00:37:28 demain les températures qui continueront de monter
00:37:30 jusqu'à 18°C
00:37:32 ...
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00:38:00 On a aussi le reporter sur le terrain, Marc Bertrand, qui nous fait vivre la situation au plus près, aux côtés des agriculteurs mobilisés.
00:38:05 Ce matin, ils sont sur le pH de la Bachelerie par exemple, mais ils vont aussi rejoindre depuis Thivier et Bergerac, l'agglomération de Périgueux, au niveau de l'entrée de la rampinsole à Saignac, du côté de l'A89.
00:38:17 Donc on vous fait vivre tout ça en direct, évidemment. Des témoignages à suivre aussi juste avant 8h.
00:38:22 Nous serons avec Vincent Chevalerias, on l'avait reçu il y a quelques mois puisqu'il avait préparé une petite bande dessinée pour suivre son quotidien.
00:38:31 On va lui demander justement à quoi il ressent son quotidien aujourd'hui et le message qu'il souhaite passer à ses camarades agriculteurs qui sont mobilisés.
00:38:39 Et plein d'autres témoignages à suivre avec vos appels aussi, 05 53 53 82 82.
00:38:44 Pour la musique, voici Herman Sermits avec No Meal Today sur France Bleu et France 3, à 7h38. Bon début de journée.
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00:41:34 Herman Sermits avec No Meal Today sur France Bleu, Périgord et France 3, à 7h41.
00:41:40 Nous allons présenter une émission spéciale "Colère des agriculteurs" ce matin. Ils sont mobilisés en Dordogne.
00:41:45 On va en parler avec votre invité dans quelques instants, Louis de Bergevin.
00:41:49 C'est un ancien éleveur de canards en Dordogne qui a arrêté il y a quelques années parce que c'était trop dur.
00:41:56 Il a publié cette semaine un message sur les réseaux sociaux en voyant les mobilisations des agriculteurs.
00:42:01 Il raconte que lui a plusieurs fois pensé au suicide. C'est une réalité qui touche beaucoup d'agriculteurs.
00:42:07 On va le recevoir pour avoir son témoignage représentatif du mal-être dont on parle ce matin avec les manifestations des agriculteurs.
00:42:14 C'est à suivre dans quelques instants. Notre émission spéciale continue.
00:42:17 On va retrouver aussi Marc Bertrand sur le terrain aux côtés des agriculteurs mobilisés. A tout de suite.
00:42:22 Ici Matin, revient dans un instant.
00:42:26 Dimanche à 9h55 sur France 3, se réinventer.
00:42:30 L'objectif de cette émission ne sera pas de savoir si j'ai remporté ou non ma partie, mais plutôt de connaître l'empreinte carbone du secteur des jeux vidéo.
00:42:38 Ce qui pèse lourd dans cette industrie, c'est la fabrication des supports de jeux.
00:42:42 Mais vous allez le voir, les professionnels travaillent tous ensemble pour trouver des solutions.
00:42:47 10h15, Noah sur Terre. Cette semaine, Emmanuel Brault s'intéressera à la silviculture.
00:42:53 Comment maintenir la biodiversité forestière dans notre région et quelles solutions peuvent être envisagées pour préserver cette incroyable richesse ?
00:43:01 9h55, se réinventer. Des jeux écolos, c'est possible.
00:43:05 10h15, Noah sur Terre. La silviculture. Dimanche sur France 3.
00:43:20 7h43 sur France Bleu Périgord et France 3 du gris pour aujourd'hui, avec quelques éclaircies attendues dans l'après-midi pour le sud-ouest de la Dordogne.
00:43:28 Les températures vont monter jusqu'à 15 degrés.
00:43:30 Si vous devez prendre le train sur la ligne Bordeaux-Bergerac, attention, pas mal de suppressions aujourd'hui à cause d'un mouvement social.
00:43:37 Prochain train pour Bordeaux depuis Bergerac à 8h04, puis à 8h35.
00:43:44 Et puis c'est une émission spéciale colère des agriculteurs ce matin avec les agriculteurs périgourdins mobilisés sur le terrain.
00:43:51 Marc Bertrand est au péage de la Bachelerie ce matin. Vous êtes entouré de palettes, je crois Marc.
00:43:57 Oui, on est en train de faire les pancartes avec des palettes. Et qu'est-ce que c'est que vous mettez sur les palettes là ?
00:44:03 Eh bien, on demande à ce que l'État respecte la loi EGalim, enlève la taxe sur le GNR, le gasoil non routier.
00:44:10 Voilà, on va marquer nos revendications.
00:44:12 Très bien, et là on est en plein atelier de fabrication avec de la bâche qu'on pose sur des palettes pour mettre ensuite de la bombe de peinture.
00:44:19 Je suis avec David, bonjour David.
00:44:21 Bonjour.
00:44:22 Bon, vous êtes éleveur à Saint-Ors.
00:44:24 Oui.
00:44:25 Et vous clairement aujourd'hui, vous voulez que ça cogne, vous voulez que le mouvement se durcisse un peu.
00:44:32 Parce qu'en Dordogne, pour l'instant, on ne bloque pas les autoroutes, vous êtes beaucoup moins virulent, on va dire, revendicatif que plus au sud par exemple.
00:44:41 Aujourd'hui, je pense qu'on va monter d'un cran, on va tous se rejoindre avec multisyndicales et on va essayer de se renforcer pour faire monter, passer nos revendications.
00:44:56 Et on va aller vers votre tracteur parce que là, on n'a pas l'image à la radio, mais votre tracteur il est en plein milieu de l'autoroute.
00:45:03 Voilà, c'est ça. Depuis hier soir, depuis hier après-midi d'ailleurs, on a passé la nuit ici, on s'est relayé et puis ce matin, on va casser la croûte et on va se partir sous escorte par l'autoroute direction Perigueux.
00:45:16 Il y a quoi dans la tonalisier que vous avez accrochée à l'arrière du tracteur ?
00:45:20 Dans la remorque, c'est surprise, on ne divulgue pas ce qu'on va épendre, mais il y a ce qu'il faut, on est tous équipés et voilà.
00:45:29 Et vous, on parle du ras-le-bol des agriculteurs, de la colère des agriculteurs, vous c'est quoi votre colère aujourd'hui ?
00:45:36 Alors moi, ma colère c'est plusieurs choses. On a un métier où on n'est pas reconnu à ses justes valeurs.
00:45:42 On nourrit les français, on travaille énormément et puis on n'est pas rémunérés à la hauteur de nos efforts.
00:45:49 On est un maillot essentiel de la France puisque la souveraineté alimentaire c'est important.
00:45:56 Les politiques en parlent beaucoup, mais aujourd'hui ça fait des années que j'étais là, il y a en 2015 et puis c'est pareil.
00:46:02 Ça ne change pas et on a des beaux discours. Aujourd'hui, on veut plus que des beaux discours, on veut des actes et on est bien déterminés à arriver à ces actes.
00:46:13 Et le John Deere est là pour ça, la tonalisier aussi. Il y a une bâche dessus, on ne sait pas ce qu'il y a dedans, mais ça va sans doute se retrouver à Perigueux.
00:46:21 Je pense, oui.
00:46:23 Merci beaucoup Marc Bertrand, on vous retrouve tout au long de cette émission spéciale "Colère des agriculteurs".
00:46:28 Vous l'avez dit, les agriculteurs qui, depuis la Bachelerie, mais aussi depuis Thivier Bergérac, vont rejoindre l'agglomération de Perigueux,
00:46:35 notamment à l'entrée de la rampe insole au niveau de la 89 à Saint-Yacques. On vous tient au courant évidemment sur France Bleu.
00:46:42 Perigors, 7h46, on continue notre émission spéciale alors que les agriculteurs manifestent dans toute la France pour dénoncer les conditions de travail, de revenus.
00:46:51 Et on va entendre désormais un témoignage important, celui d'un ancien éleveur de canards à Montsac, dans le Bergeracois.
00:46:58 Il a arrêté après le Covid parce que c'était trop difficile. Il est en direct sur France Bleu Perigors pour répondre à vos questions, Louis Debergevin.
00:47:05 Bonjour Romain Gonzalès.
00:47:07 Oui, bonjour.
00:47:08 Vous avez publié un message sur votre page Facebook hier où vous racontez que vous avez déjà pensé au suicide en voyant les mobilisations des agriculteurs à la télé.
00:47:18 C'est ça qui vous a donné envie de l'écrire. C'est trop dur d'être agriculteur aujourd'hui ?
00:47:23 Oui, c'est trop dur. Au départ j'avais mis ce mot sur Facebook en pensant que ça restait dans mon cercle d'amis.
00:47:34 Mais c'est allé plus au-delà de ça. Et puis c'est vrai qu'à voir tout ce qui se passe en France, je me retrouve dans tout ce que disent les agriculteurs,
00:47:43 qu'ils soient herbauvins ou canards comme moi ou céréaliers.
00:47:48 C'est qu'en fait, oui, on travaille très dur. Moi je travaillais souvent 12 heures par jour, des fois 12 heures sur 7, donc on voit plus sa famille.
00:47:59 Et on a toujours plus de normes, plus de paperasses. Et on a beau faire partie d'une politique agricole commune européenne,
00:48:09 on sent que les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde, pas respectées par tous les pays.
00:48:14 Ce dont se plaignent les agriculteurs en ce moment, ce n'est pas forcément de travailler beaucoup, parce qu'on le sent pour beaucoup, c'est une passion.
00:48:23 Mais le problème c'est le manque de reconnaissance aujourd'hui.
00:48:27 Oui, c'est sûr, parce que comme je vous le disais, on travaille très dur et puis finalement, pas pour gagner autant que le travail qu'on fait.
00:48:40 Et je m'amusais à dire depuis des années, entre guillemets c'est ironique, mais que finalement les agriculteurs deviennent de plus en plus,
00:48:48 ils finiront par devenir fonctionnaires parce qu'ils vivent des subventions, alors que tout ce que demandent les agriculteurs, c'est de vivre de leur travail.
00:48:57 Et pas des subventions. Moi je ne m'inclue pas là-dedans, parce qu'au niveau de l'élevage de canards, on n'avait droit à rien,
00:49:04 donc je ne remplissais même pas les dossiers PAC. Mais c'est vrai que c'est triste de se dire que leur salaire, c'est les subventions.
00:49:12 Alors que eux, ils demandent de vivre de leur métier, de leur passion.
00:49:16 - Et vous le disiez Romain Gonzalès, ancien éleveur de canards en Dordogne, votre témoignage sur les réseaux sociaux,
00:49:23 qui était destiné à vos amis, à vos proches, mais qui représente beaucoup le problème des agriculteurs,
00:49:30 ce chiffre, un agriculteur se suicide tous les deux jours, vous racontez d'ailleurs, vous y avez souvent pensé,
00:49:37 très souvent, jusqu'à mettre un fusil sur ma tempe, c'est ce que vous écoutez, ça va jusque là ?
00:49:42 - Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, c'est arrivé, parce que j'y pensais, et c'est ce que je marquais en fait,
00:49:50 c'est-à-dire que dans un moment, quand j'ai fait ça, j'ai eu le courage de ne pas le faire, et puis en fait,
00:49:58 je me pose la question, est-ce que je n'ai pas eu le courage de le faire ? Et moi, j'ai eu la chance d'être très bien entouré
00:50:04 par ma famille, mes amis, donc voilà, mais je me dis, il y a tellement d'agriculteurs qui sont seuls, que c'est tellement simple,
00:50:11 on se dit, en un quart de seconde, c'est fini, voilà, tous les problèmes s'envolent, et donc forcément, on y pense, quoi, forcément.
00:50:20 Après, il y a d'autres professions aussi, dans lesquelles je suis chanceux policier, mais c'est sûr que, moi, je me rappelle,
00:50:30 je faisais le marché du matin, et j'avais beaucoup d'amis agriculteurs, et quand je pensais à ça, je me disais,
00:50:36 est-ce que je vais le revoir la semaine prochaine, quoi ? Parce que voilà, un tous les deux jours, c'est quand même énorme, quoi, énorme.
00:50:45 - Les problèmes dont vous parlez, les problèmes du quotidien, qui sont trop importants et qui sont partagés par beaucoup d'agriculteurs,
00:50:52 en image d'hygiène, que vous avez pu en parler avec certains, justement, c'est trop courant ?
00:50:57 - Oui, oui, oui, et puis on a tous les mêmes, c'est intéressant de les écouter tous, même si on ne fait pas les mêmes activités,
00:51:08 mais moi, j'en parlais aussi avec d'autres éleveurs de canards qui étaient des concurrents, mais des amis aussi, surtout,
00:51:14 et voilà, on est très, très, très contrôlés, donc moi, j'avais... par exemple, je pense à la DSV, on essayait de faire tout ce qu'il fallait,
00:51:25 on avait un laboratoire de transformation, on essayait de faire tout ce qu'il fallait pour évoluer, se mettre tout le temps aux normes,
00:51:31 mais souvent, le matin, j'avais la boule au ventre du contrôle, parce que je me disais "est-ce que j'ai bien fait ça ? Est-ce que j'ai pensé à ça ?"
00:51:39 Et puis beaucoup, beaucoup, beaucoup, maintenant, de paperas, comme ils disent, il y a beaucoup de suivis, beaucoup de...
00:51:48 et quand on voit, voilà, les pays, moi, je pense à la Hongrie, la Bulgarie, par exemple, où ils sont payés... enfin, les employés de ce gendarme ici,
00:51:57 les employés là-bas sont payés 2 euros de l'heure, qu'est-ce qu'on peut faire, quoi ?
00:52:01 Alors moi, j'ai essayé de faire un produit qualité, j'avais une clientèle qui était... fidèle, voilà, mais voilà, quand on voit, moi, un bocal de foie gras que j'en ai 20 euros,
00:52:14 je m'amusais chaque année, quand on allait à Pau, chez mes beaux-parents, à Noël, à regarder la pancarte, parce que c'était toujours elle-même,
00:52:21 d'une ancienne de Radiscont' qui est... bon, pour ne pas la citer, elle est celle qui est jaune et bleue,
00:52:27 il y avait un pot de foie gras à 2,49 euros, 2,99 euros, je ne sais plus, moi, je l'avais vendu 20 euros, alors il ne trichait pas, il marquait Bulgarie, en gros, voilà.
00:52:36 Mais pour tous les produits agricoles français, c'est la même chose, je pense.
00:52:42 - Et donc, ce mouvement des agriculteurs vous parle en ce moment, je précise aussi que depuis que vous avez arrêté, vous êtes reconverti vers une autre activité,
00:52:53 mais donc, merci beaucoup d'être venu témoigner ce matin sur France Bleu Périgord, Romain Gonzalès, ancien éleveur de canards en Dordogne, merci à vous.
00:53:02 - Et notre émission spéciale continue sur France Bleu Périgord avec d'autres témoignages à suivre, évidemment.
00:53:08 Dans un instant, on sera avec un éleveur de canards gras de bovins, producteur de céréales dans le Riberaquoi, il dit que les coûts de production explosent,
00:53:15 il va arrêter les canards dans trois semaines car il manque de l'argent, il est payé 6 euros de l'heure, il nous raconte ce qu'on vit de son quotidien.
00:53:20 Dans un instant, sur France Bleu Périgord, on continue de suivre aussi vos conditions de circulation, on précise que pour aujourd'hui, en tout cas, les agriculteurs ne vont pas aller dans le centre-ville de Périgaud,
00:53:30 ils vont bloquer l'accès à la rampe en sol et l'air du manoir au niveau de Sainilla qu'on vous tient au courant, évidemment, avec vos appels aussi au 0553538282.
00:53:39 On se retrouve dans un instant, juste après Hoshi, puis t'as dansé avec moi sur France Bleu et France 3. Bonne journée !
00:53:44 Alors voilà, il y a quelques temps, j'avais plus goût à rien, j'ai relé dans les rabats, tu j'répétais tout va bien, je mettais des plans, je lâchais des vues, j'oubliais les lendemains,
00:53:55 je fouillais les gens, une inconnue, mais j'avais besoin de quelqu'un pour te trouver, je suivais le vent comme rendu au chagrin, désabuser le cœur absent et dépourvu de soin,
00:54:03 ça faisait longtemps que je souriais plus, j'avais même vu ma fin, mais je crois qu'avant j'étais perdu, t'es devenu mon chemin, mais t'étais où toi ?
00:54:11 Pendant tout ce temps, comme je m'y attendais pas, oh non.
00:54:17 Puis t'as dansé avec moi, dis tu t'en rappelles toi, nos corps qui se mélangent, sur cette musique étrange, puis t'as dansé avec moi, et quand je regarde mes doigts, je n'y vois plus que tes palanches, et nos mains qui se mélangent,
00:54:28 puis t'as dansé avec moi, dis tu t'en rappelles toi, depuis je vois ton sourire, et je t'entends encore me dire, tu veux danser avec moi, je m'y attendais pas, un slow avant de partir,
00:54:37 je dois t'avouer que tu m'attires, vers le fond, vers le fond.
00:54:49 Le réveil sonne, je vois encore toi et ton beau visage, y'a plus personne, je suis sur mes draps, je me refais les images, je m'illusionne du son de ta voix, j'en fais un long métrage,
00:54:59 y'a ta couronne qui t'attend là même si j'ai pas assez l'âge, tes mots résonnent même dans mes pas, je suis sur un nuage, je suis un peu conne, je m'en remets pas, comme un long voyage,
00:55:07 j'ai bu trop de rhume et un coup le pas, j'ai même perdu le langage, je sais je frissonne depuis cette fois, en plus j'ai pas l'échauffage, mais t'étais où toi ?
00:55:15 Je connais pas ton nom, comme je m'y attendais pas, oh non.
00:55:22 Puis t'as dansé avec moi, dis tu t'en rappelles toi, nos corps qui se mélangent, sur cette musique étrange, puis t'as dansé avec moi, et quand je regarde mes doigts, je n'y vois plus que tes palanches, et nos mains qui se mélangent,
00:55:32 puis t'as dansé avec moi, dis tu t'en rappelles toi, depuis je vois ton sourire, et je t'entends encore me dire, tu veux danser avec moi, je m'y attendais pas, un slow avant de partir,
00:55:42 je dois t'avouer que tu m'attires vers le haut, vers le haut.
00:55:55 Ok je sais pas trop comment t'aborder mais, j'avoue que ça me fait un truc, depuis tout à l'heure je te regarde parler, alors je sais c'est un peu brut, mais,
00:56:06 j'ai envie de tout t'envoyer valser, qu'on parte loin, très loin, je crois que j'ai même envie de t'embrasser, de recommencer demain, après demain, j'en ai pas besoin, puis t'as dansé avec moi,
00:56:17 Puis t'as dansé avec moi, c'était Hoshi sur France Bleu Périgord et France 3 à 7h56.
00:56:21 Le 6/9 sur France Bleu Périgord, Benoît Chomot.
00:56:25 Émission spéciale colère des agriculteurs ce matin sur France Bleu et France 3 avec les témoignages que vous entendez depuis ce matin, on continue avec un cas dans le Ribéraquois,
00:56:35 maintenant le gars avec Cheval Arias et Effis installés à Lusignac avec Vincent Chevalarias qui nous rejoint, bonjour Vincent.
00:56:41 Bonjour Benoît.
00:56:42 Vincent vous êtes éleveur de canards gras, bovin, producteur de céréales également, d'abord quel message vous souhaitez passer à vos camarades qui sont mobilisés en ce moment ?
00:56:53 Moi je suis pas mobilisé puisqu'il y a les canards à gaver, mais toutes mes pensées vont d'abord à l'agricultrice qui est décédée et sa fille,
00:57:01 et de tenir bon, puisqu'elle s'est battue pour avoir quelque chose et faut pas lâcher le temps qu'on a pas obtenu quelque chose en notre faveur, même vis-à-vis d'elle, en son odeur.
00:57:13 On vous a perçu il y a quelques mois Vincent Chevalarias pour présenter une bande dessinée qui montrait votre quotidien,
00:57:18 justement si on s'intéresse à votre quotidien aujourd'hui, le dessin est un peu triste puisque ce matin vous gavez les canards effectivement,
00:57:25 mais c'est une activité que vous allez être obligé d'arrêter dans trois semaines, pourquoi ?
00:57:29 Oui parce qu'on arrête dans trois semaines, bon ça c'est l'arrêt annuel tout le temps, mais on ne reprendra pas sur la saison prochaine,
00:57:37 puisque ma maman part à la retraite et si on doit prendre des employés à la place ce n'est pas c'est le mieux.
00:57:45 Pour travailler dans le canard.
00:57:49 Avec effectivement, on a eu une petite coupure mais effectivement avec des problèmes de financement pour poursuivre cette activité du canard,
00:57:56 vous allez continuer l'activité des bovins et des céréales, quel message vous souhaitez faire passer aujourd'hui ?
00:58:04 Alors on a entendu votre soutien aux agriculteurs, mais vous ça se traduit par quoi ces difficultés dans votre quotidien sur l'exploitation ?
00:58:10 Alors déjà le gasoil qui est beaucoup trop élevé, les charges en général qui sont trop élevées.
00:58:16 En 2001 on manifestait, moi je n'étais pas encore en activité, mais le gasoil était à 50 centimes d'euro,
00:58:21 à l'heure actuelle on l'a payé jusqu'à 1,60€ le GNR pour le matériel.
00:58:27 On nous demande d'être compétitifs dessus le point de vue des prix de l'alimentation que l'on produit en général,
00:58:34 et on est en concurrence avec les produits mondiaux qui ont des charges qui sont beaucoup plus basses que nous,
00:58:44 et qui n'ont pas du tout les mêmes normes que nous.
00:58:46 Donc il faudrait savoir si on veut un produit de qualité ou si on veut un produit à bas prix.
00:58:52 Il y a trop de charges pour nous, pour vivre à l'heure actuelle.
00:58:56 Vincent Chevalarias, on entend les témoignages depuis ce matin sur France Bleu Périgord,
00:59:01 on parle de la situation en direct, mais s'il y avait un message à faire passer au reste de la population,
00:59:06 à ceux qui ne sont pas agriculteurs et qui vont prendre la voiture ce matin,
00:59:10 qui ne connaissent pas forcément toutes les revendications, quel message vous souhaitez faire passer à ces gens-là ?
00:59:15 De consommer déjà français, local le plus possible.
00:59:19 Et si après il y a une action qui est très bien, c'est les péages gratuits vis-à-vis de mes confrères,
00:59:26 et faire le moins possible de casse.
00:59:28 Mais le problème c'est que si on ne casse pas, on ne nous entend pas, malheureusement, dans ce pays.
00:59:34 Vincent Chevalarias, éleveur de canards, de bovins, producteur de céréales, halluciniaque dans le Ribera-Croix.
00:59:39 Merci d'avoir apporté votre témoignage ce matin.
00:59:41 Merci, au revoir.
00:59:42 Et à bientôt sur France Bleu Périgord.
00:59:44 Émission spéciale qui continue avec vos appels aussi au 055353 8282.
00:59:49 On continue de suivre la situation en direct.
00:59:51 On fait un point justement dans le journal de 8h. Dans quelques instants, ne bougez pas.
00:59:55 Ici Matin, revient dans un instant.
00:59:59 Une très bonne nouvelle vous attend sur France 3.
01:00:02 L'arrivée de Météo à la carte, la suite.
01:00:04 Ce nouveau rendez-vous fait la part belle à l'évasion, la découverte et l'environnement.
01:00:08 Avec des reportages en région et des bulletins toujours plus détaillés.
01:00:11 Parler de la pluie, du beau temps n'aura jamais été aussi essentiel.
01:00:14 Avec Marine Vigne et Laurent Romesco, le ciel se dévoile encore plus dans Météo à la carte, la suite du lundi au vendredi.
01:00:24 France Bleu, connecté à notre région.
01:00:27 Ici c'est France Bleu Périgord.
01:00:30 Nous sommes le 24 janvier. Il est 8h. Bienvenue sur France Bleu Périgord et France 3.
01:00:35 Émission spéciale, colère des agriculteurs. Ils sont mobilisés en Dordogne.
01:00:45 On fait le point dans un instant Louis de Bergevin.
01:00:47 Et on commence par faire un point sur la météo Benoît avec une journée grise, même s'il n'y aura pas en droit quelques éclaircies.
01:00:52 Effectivement, principalement pour le sud-ouest, pour le Bergeracois, notamment avec des températures qui restent douces.
01:00:58 En revanche, autour des 10 degrés ce matin, jusqu'à 15 degrés. Attendu au meilleur de cet après-midi.
01:01:02 Les agriculteurs qui s'apprêtent à rejoindre Périgueux avec leur tracteur et leur remorque pleine.
01:01:10 Ils sont mobilisés depuis hier au PH de la Bachelerie, à Thiviers, à Bergeraco, encore à Aix-Sideuil.
01:01:16 Ils manifestent donc pour de meilleures conditions de travail, de meilleures rémunérations.
01:01:20 Et dans une demi-heure, les convois vont s'élancer pour se diriger vers les environs de Périgueux.
01:01:27 Alors on va aller voir comment ça se prépare au PH de la Bachelerie, où notre reporter Marc Bertrand est sur place depuis ce matin.
01:01:34 Bonjour Marc.
01:01:35 Bonjour.
01:01:36 Les agriculteurs, ça y est, comment ça se prépare à partir ?
01:01:39 Oui, il y a de plus en plus de monde qui arrive. Ici on est en plein atelier banderolle.
01:01:45 Les agriculteurs sont en gilet jaune et bonnet sur la chaussée de l'autoroute A89.
01:01:51 Le péage est toujours gratuit. Il y a une grande banderolle qui dit "péage offert" par les agriculteurs.
01:01:58 Et les voitures passent. Il y en a certains qui klaxonnent pour les soutenir.
01:02:03 Mais il y a de plus en plus d'éleveurs qui sont là. Ils reviennent de s'occuper des bêtes.
01:02:07 Ils étaient déjà là hier et souvent ils ont dormi une, deux heures cette nuit.
01:02:12 Ils sont passés pour la tétée du matin, pour l'évage qui s'apprête à véler.
01:02:18 Et là, ils sont déjà de retour en train de faire des banderolles avec des palettes sur lesquelles il y a écrit "agriculteur en colère".
01:02:25 Egalim, cette fameuse loi qui devait leur donner une meilleure rémunération.
01:02:29 Egalim, pas respecté. Voilà ce qui est écrit.
01:02:32 J'ai croisé Lionel ce matin. Il est agriculteur la journée. La nuit, il roule pour une boîte de transport.
01:02:38 Il dort une ou deux heures par nuit. Il dit que c'est nécessaire pour nourrir sa famille.
01:02:42 Parce que l'agriculture, ça ne le fait pas vivre. Il en a honte.
01:02:45 Mais c'est sa femme qui est soignante, qui fait vivre la famille, qui ramène un salaire à la maison.
01:02:50 Alors passer plusieurs jours et plusieurs nuits sur un barrage, sur un blocage, ça ne lui fait pas peur.
01:02:56 Parce qu'on se sent fort. Ils ne sont plus seuls. Ils disent qu'ils sont plutôt seuls sur leur exploitation toute l'année, toute la journée.
01:03:04 Et que ça fait du bien de se retrouver. Ça fait du bien de voir que, par exemple, les routiers les soutiennent.
01:03:09 Et ils prévoient de rallier le rond-point du cerf à Périgueux, en bas de la rampe insole, et la sortie de l'aire du Manoir, un peu plus loin, du côté de Boulazac.
01:03:20 Donc, dans la matinée, ils vont partir avec les tracteurs qui sont là, sur la chaussée de la 89.
01:03:26 Ils prévoient d'être 300, si tout se passe bien, à Périgueux.
01:03:30 Merci Marc Bertrand. On vous retrouve plus tard, notamment dans ce convoi qui se dirige, vous l'avez dit, vers Périgueux.
01:03:36 Les agriculteurs qui n'ont, pour l'instant, pas l'intention de rentrer dans le centre-ville.
01:03:41 À Bordeaux, les blocages ont commencé tôt ce matin. La Roucade a été envahie aux aurores par au moins 200 tracteurs.
01:03:47 Les manifestants ont bloqué les voies dans l'est de l'agglomération. La circulation a été coupée dans les deux sens.
01:03:52 La jeune fille, blessée dans un accident sur un barrage, a succombé à ses blessures hier soir.
01:03:56 Oui, le mouvement des agriculteurs qui a été endeuillé dans l'Ariège. Une voiture s'est retrouvée sur la route, pourtant bloquée.
01:04:03 Et elle a foncé sur des bottes de paille et sur une famille. La mère est décédée sur le coup, la fille donc plus tard.
01:04:10 Le père et l'autre fille ont été grièvement blessés.
01:04:13 Le parquet de foie a exclu un acte intentionnel, mais trois personnes sont en garde à vue depuis hier.
01:04:19 Dans toute la France, ces actions des agriculteurs vont s'amplifier.
01:04:23 Promesse hier soir du président de la FNSEA, le premier syndicat agricole.
01:04:27 Ils veulent faire pression sur le gouvernement pour dénoncer les trop nombreuses normes, l'augmentation de leurs charges
01:04:33 et pour réclamer de meilleurs revenus pour l'ensemble de la filière.
01:04:36 Valentine Lutèce, combien gagne un agriculteur aujourd'hui ?
01:04:39 1620 euros par mois en moyenne selon les chiffres de l'INSEE en 2021.
01:04:45 Alors attention, c'est le revenu d'un agriculteur non salarié, en clair le gérant de sa propre exploitation.
01:04:50 Il faut donc ensuite déduire les contributions sociales comme la CSG non déductible.
01:04:55 Et cette rémunération moyenne est parfois très loin de la réalité des professionnels.
01:04:59 En 2019, plus d'un agriculteur sur quatre vivait sous le seuil de pauvreté, soit avec moins de 1100 euros par mois.
01:05:07 Puisqu'en fonction des branches, les salaires sont très différents.
01:05:10 680 euros en moyenne pour un éleveur de moutons, de chèvres ou de chevaux.
01:05:14 Environ 1500 euros par mois dans la filière bovine.
01:05:18 Le végétal est plus rentable avec quasiment 2500 euros en moyenne pour un arboriculteur.
01:05:23 Et même un peu plus de 2700 euros par mois pour un viticulteur.
01:05:27 Ils sont également beaucoup à ne rien gagner du tout, voire à perdre de l'argent.
01:05:32 C'est le cas d'un agriculteur sur sept selon cette étude, un éleveur de vins sur quatre.
01:05:37 Et à l'image de ce qu'on entendait tout à l'heure avec Marc Bertrand,
01:05:41 un agriculteur sur cinq aujourd'hui possède une autre activité complémentaire.
01:05:46 C'est donc une émission spéciale qu'on vous propose ce matin sur France Le Périgord.
01:05:49 Émission spéciale "Contestation des agriculteurs".
01:05:52 À 8h15, dans 10 minutes, on vous ouvre l'antenne.
01:05:55 Vous pourrez venir faire passer vos messages aux agriculteurs.
01:05:58 Vous-même d'ailleurs, si vous êtes agriculteur, vous pourrez venir témoigner au 0553538282.
01:06:03 En plein plan Vigipirate, un homme d'une trentaine d'années est entré dans des classes dans l'lycée à Périgord.
01:06:08 Grosse frayeur pour des enseignants et des élèves.
01:06:11 Lundi matin, cet homme s'est retrouvé dans la cité scolaire Bertrand de Borne.
01:06:15 Charlotte Jusserand, selon nos informations, il a dit qu'il voulait chercher du travail.
01:06:19 Il est d'abord entré dans une classe au premier étage, mais l'enseignante l'a repoussé
01:06:23 et s'est enfermé à clef avec ses élèves.
01:06:26 L'homme est parti dans une classe.
01:06:28 À côté, il a expliqué au professeur qu'il cherchait du travail.
01:06:32 Le trentenaire n'était ni menaçant ni agressif.
01:06:35 Le professeur l'a conduit dans le bureau du proviseur.
01:06:38 Le chef d'établissement qui a appelé la police.
01:06:41 L'intrus a été arrêté et placé en garde à vue.
01:06:44 Cela n'a pas duré longtemps, car son état a nécessité de l'envoyer dans un service de psychiatrie.
01:06:50 Maintenant, la question qui se pose, c'est comment, en période de plan Vigipirate renforcé,
01:06:55 cet homme a pu entrer dans plusieurs classes sans que personne ne s'en rende compte.
01:07:00 Depuis cet incident, la surveillance a été renforcée dans l'établissement Bertrand de Bornes à Périgueux.
01:07:05 Le parti communiste de Dordogne dénonce la règle pour les urgences la nuit.
01:07:09 Le directeur de l'agence régionale de santé annonçait hier sur France Bleu Périgord
01:07:13 que le système devenait pérenne.
01:07:16 Cela veut dire que les urgences vont rester fermées la nuit.
01:07:19 L'accueil des urgences restera fermé la nuit.
01:07:21 Il faut appeler le 15 avant de s'y rendre.
01:07:23 C'est une expérimentation, ça devient la norme.
01:07:26 Le parti communiste français demande par exemple le retour des gardes obligatoires
01:07:30 chez les médecins généralistes pour désengorger les urgences.
01:07:33 La circulation des TER perturbée ce matin en Dordogne.
01:07:36 Les conducteurs de trains sont en grève.
01:07:38 Cela concerne uniquement les lignes entre Bordeaux-Bergerac et Bordeaux-Sarlat.
01:07:42 D'ailleurs, le prochain départ pour Bordeaux depuis Bergerac, ce sera à 8h35.
01:07:48 Et le train de 8h59 pour Sarlat est supprimé.
01:07:51 Il faudra prendre un quart de substitution à 9h10 pour vous rendre dans la capitale du Périgord noir.
01:07:55 C'est très précis. La météo Benoît aujourd'hui.
01:07:58 Ce sera très précis aussi. Avec de la douceur ce matin.
01:08:00 10 degrés, c'est ce que vous nous indiquez sur la page Facebook de France Bleu Périgord.
01:08:04 En revanche, c'est gris, parfois humide et parfois avec du brouillard actuellement.
01:08:07 Pour la suite de la journée, on va garder la grisaille avec quelques éclaircies
01:08:11 qui pourraient se dessiner sur le sud-ouest de la Dordogne principalement,
01:08:15 notamment sur le berger aqua.
01:08:17 Et puis avec des températures qui vont rester douces et qui continuent de monter
01:08:20 au meilleur de la journée. 13 degrés à Nontron et Sarlat.
01:08:23 14 degrés pour la Maxima, la Périgaud et Bergerac.
01:08:25 Et au meilleur de l'après-midi, il fera 15 degrés à Ribérac aujourd'hui.
01:08:28 Demain, en Dordogne, jusqu'à 18 degrés attendus.
01:08:31 La météo 100% locale avec Cerise Technique.
01:08:34 Experts depuis 30 ans en pompe à chaleur, climatisation, photovoltaïque, chaudière bois,
01:08:39 électricité et bande de recharge à Ménesplet et sur cerise-technique.com
01:08:43 Le 6/9 sur France Bleu Périgord. Benoît Chaumeau.
01:08:48 8h08, bon début de journée avec nous sur France Bleu Périgord et sur France 3
01:08:53 avec cette émission spéciale pour faire l'écho de cette colère des agriculteurs
01:08:57 qui sont mobilisés en Dordogne. On fait le point évidemment sur les conditions de circulation
01:09:01 tout au long de la matinée avec les agriculteurs qui vont se déplacer
01:09:04 depuis le péage de la Bachelerie, depuis Thivier, depuis Bergerac
01:09:07 pour rejoindre notamment l'agglomération de Périgueux dans le secteur de Sagnac
01:09:12 à l'entrée de la rampe insole.
01:09:14 Alors les agriculteurs qui ne vont pas aller dans le centre-ville de Périgueux
01:09:17 en tout cas pour aujourd'hui, mais qui vont bloquer l'accès à la rampe insole
01:09:20 et l'air du manoir, notamment dans le secteur de Sagnac et de la 89.
01:09:23 On va y revenir avec vos témoignages aussi au 0553 53 82 82.
01:09:28 Vous êtes agriculteur, vous souhaitez nous parler de votre situation ce matin
01:09:31 ou tout simplement vous souhaitez leur faire passer un message
01:09:34 aux agriculteurs qui sont mobilisés. Cette antenne vous est ouverte au 0553 53 82 82.
01:09:40 Bonjour Julien Pelé. Bonjour Benoît Chaumeau, bonjour à tous.
01:09:43 Tous les matins, l'actualité de nos communes en Dordogne, c'est avec vous
01:09:46 et je serai aux côtés d'un maire périgourdin ce matin qui est agriculteur.
01:09:49 Eh oui, un maire qui se lève tôt avant d'aller à la mairie, Michel Ranouille.
01:09:52 Il passe un moment avec ses vaches pour s'acquitter de la traite.
01:09:55 Effectivement, Michel Ranouille qui est le maire de Saint-Romain-Saint-Clément.
01:09:59 Est-ce qu'il participe au mouvement de colère des agriculteurs ?
01:10:02 Sinon, est-ce qu'il le soutient ? On va lui poser la question.
01:10:04 Il est notre invité dans un instant.
01:10:05 C'est à suivre sur France Bleu et France 3. Vous restez avec nous.
01:10:08 Pour la musique, voici Christophe Maé avec On s'attache sur France Bleu et France 3.
01:10:14 On s'attache sur France Bleu et France 3.
01:10:18 J'ai pas le style, pourtant pas hostile
01:10:25 Mais c'est pas pour moi le costard uniforme
01:10:30 J'ai pas l'intégrale du genre idéal
01:10:35 J'aurais toujours l'impression qu'on m'espionne
01:10:40 Pourtant pas contre l'amour, je sais même plutôt pour
01:10:45 Mais c'est pas pour autant qu'il faut qu'on s'attache et qu'on s'empoisonne
01:10:52 Avec une flèche qui nous illusionne
01:10:56 Faut pas qu'on s'attache et qu'on s'empoisonne
01:11:01 Mais rien n'empêche que l'on s'abandonne
01:11:06 D'un chef de file, j'en ai pas le profil
01:11:13 Mais sur l'oreiller j'aime pas qu'on me questionne
01:11:18 Je suis pas de jambon, entourée de belles blondes
01:11:23 J'en vis même pas les hommes qui papillonnent
01:11:27 Pourtant pas contre l'amour, j'entends plutôt mon tour
01:11:32 Mais c'est pas pour autant qu'il faut qu'on s'attache et qu'on s'empoisonne
01:11:39 Avec une flèche qui nous illusionne
01:11:44 Faut pas qu'on s'attache et qu'on s'empoisonne
01:11:49 Mais rien n'empêche que l'on s'abandonne
01:11:54 Non, on le sait bien, le quotidien ça nous tue
01:11:58 C'est pas nous tiens, ça nous fait mal
01:12:02 Rien de plus normal
01:12:05 Mais tu t'enfiles dans la file, mais faut pas que tu dépasses
01:12:08 A chaque fois que tu re-skis, mais t'es qui ?
01:12:11 T'es pas normal
01:12:14 On s'attache et on s'empoisonne
01:12:18 Avec une flèche qui nous illusionne
01:12:23 Faut pas qu'on s'attache et qu'on s'empoisonne
01:12:28 Mais rien n'empêche que l'on s'abandonne
01:12:33 Faut pas qu'on s'attache et qu'on s'empoisonne
01:12:38 Avec une flèche qui nous illusionne
01:12:43 Faut pas qu'on s'attache et qu'on s'empoisonne
01:12:48 Mais rien n'empêche que l'on s'abandonne
01:12:54 Christophe Maé, on s'attache sur France Bleu Périgord et France 3
01:12:58 Émission spéciale ce matin, Louis, on entend sur France Bleu Périgord
01:13:02 La colère des agriculteurs périgordains qui sont mobilisés
01:13:06 Oui, qui sont mobilisés depuis hier en Dordogne
01:13:09 Ce mouvement qui a commencé il y a quelques jours en Occitanie notamment
01:13:12 Pour protester contre les conditions de travail
01:13:15 Contre les charges qui sont trop hautes, trop importantes
01:13:19 Contre les rémunérations qui sont trop basses
01:13:22 On entend la colère des agriculteurs ce matin
01:13:24 Et on vous donne la parole dans quelques minutes
01:13:27 On vous propose de venir passer vos messages aux agriculteurs
01:13:30 Si vous avez des messages de soutien par exemple
01:13:32 Ou vous, si vous êtes agriculteur, vous pouvez venir témoigner sur vos conditions de travail
01:13:36 Appelez-nous au 0553538282
01:13:39 Vos réactions à suivre dans quelques instants sur France Bleu Périgord
01:13:42 On va aussi retrouver notre envoyé spécial sur le terrain
01:13:45 C'est Marc Bertrand aux côtés de ces agriculteurs mobilisés
01:13:48 Ici matin, revient dans un instant
01:13:52 Chaque samedi à 12h30 sur France 3, Rugby Magazine
01:13:56 Chaque semaine, vivez au rythme du ballon ovale
01:13:59 Depuis les pelouses du Top 14 jusqu'au plus petit club amateur
01:14:03 Partez à la rencontre des passionnés de l'Ovalie
01:14:06 Rugby Magazine, pour plonger dans la mêlée
01:14:09 Samedi à 12h30 sur France 3
01:14:13 Le 6/9 sur France Bleu Périgord
01:14:16 8h14 sur France Bleu Périgord et France 3
01:14:28 Le temps pour aujourd'hui, c'est plutôt du gris dans l'ensemble
01:14:30 Avec des températures qui restent douces, autour des 10°C ce matin
01:14:34 Cet après-midi, on aura quelques éclaircies pour le Bergeracouin notamment
01:14:37 Et pour une bonne partie du sud-ouest de la Dordogne
01:14:40 Avec des températures qui vont monter jusqu'à 15°C aujourd'hui
01:14:43 Vérifiez les horaires de vos TER si vous devez prendre le train
01:14:46 Sur la ligne de Bordeaux-Bergerac notamment
01:14:49 Avec le prochain départ pour Bordeaux à 8h35
01:14:52 Attention, le train pour Sarlat de 8h59 est supprimé
01:14:55 Il faudra attendre un quart de substitution
01:14:57 Qui devrait partir à 9h10 depuis la gare de Bergerac
01:15:00 Et direction maintenant la gare de péage de la Bachelerie
01:15:05 C'est là qu'on retrouve Marc Bertrand depuis ce matin
01:15:08 On va faire le point en direct aux côtés des agriculteurs mobilisés
01:15:11 Mission spéciale ce matin
01:15:13 Marc, vous êtes à côté d'un tracteur que vous vous apprêtez à suivre
01:15:17 Pour ce qu'on voit
01:15:19 Oui, ça s'entend je pense Benoît
01:15:21 Tout à fait
01:15:22 Là les tracteurs sont allumés, ils ont allumé tous les projecteurs
01:15:26 Les plein phares, tout le monde est prêt pour partir
01:15:29 On attend le top et le jour est en train de se lever
01:15:32 C'est ça qu'attendaient les agriculteurs
01:15:35 Parce qu'ils ont vu avec les gendarmes, c'était quand même plus sûr
01:15:38 Surtout après ce qui s'est passé en Ariège
01:15:41 La mort de cet agricultrice, ils veulent vraiment prendre aucun risque
01:15:45 Et donc ils attendaient le lever du jour pour partir en convoi vers Périgueux
01:15:50 Alors le tracteur il roule à 40-45 km/h maximum
01:15:55 Je suis content parce que j'ai trouvé une place dans un Jundier
01:15:58 Qui a un petit siège sur le côté vous savez
01:16:00 Donc je ne suis pas obligé de me contorsionner
01:16:02 Il y a la place et je cherche mon chauffeur
01:16:05 Je cherche mon chauffeur, David vous êtes là ?
01:16:07 Oui
01:16:08 Bon, ça va prendre combien de temps de remonter jusqu'à Périgueux ?
01:16:12 Je ne sais pas, il faut bien une heure, une bonne heure
01:16:16 Et vous allez être combien de tracteurs sur la 89 ?
01:16:19 Je ne sais pas encore, il en arrive d'autres
01:16:21 Là pour l'instant on en est à une dizaine
01:16:24 Il y en a d'autres qui arrivent et qui vont...
01:16:26 Il y a plusieurs points de ralliement sur le département
01:16:29 Tous convergés au même endroit
01:16:32 Bon et une fois que vous serez au bas de la rampe 1 seul
01:16:35 A l'entrée de Périgueux, à l'embranchement avec l'autoroute
01:16:39 Qu'est-ce qu'il va se passer aujourd'hui ?
01:16:41 Il va certainement y avoir un blocage
01:16:43 Après on attend les infos des responsables syndicaux
01:16:47 Mais le mot d'ordre à mon avis ça va être blocage aujourd'hui
01:16:50 Et pour vous c'est important ?
01:16:52 Il faut se faire entendre et il faut que ce mouvement continue ?
01:16:56 Il faut mettre la pression et c'est le moment
01:16:59 Au niveau national tout le monde se met en place, il faut continuer
01:17:03 Merci David
01:17:05 Et donc on va monter dans les Jeunes D'Hier
01:17:07 Pour l'instant ils sont en train de chauffer
01:17:09 Et on va remonter l'autoroute
01:17:12 Marc, là qu'est-ce que vous voyez ?
01:17:14 Il y a beaucoup de tracteurs prêts à partir autour de vous
01:17:16 Un gros convoi
01:17:17 Alors écoutez, j'en compte 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11
01:17:23 Pour l'instant ils sont 11, mais il y en a qui continuent d'arriver
01:17:26 Et puis il y a surtout de plus en plus d'agriculteurs
01:17:29 Qui se rassemblent sur le PH de la Bachelerie
01:17:32 Et je pense qu'autour de 8h30 c'est un petit convoi d'une quinzaine, vingtaine de tracteurs
01:17:37 Qui va rejoindre Périgueux
01:17:39 Et on suivra ce convoi avec vous Marc Bertrand
01:17:41 On vous retrouve un petit peu plus tard dans l'émission
01:17:44 Émission spéciale "Un colère des agriculteurs" ce matin sur France Bleu, Périgord et France 3
01:17:49 8h17, vous restez avec nous, direction le Périgord, Limousin maintenant
01:17:53 Avec vous, Julien Pelléa, à côté d'un maire
01:17:55 Qui lui aussi est habitué à se lever tôt pour ne pas louper la première traite de ses vaches
01:17:59 Oui, c'est le quotidien de Michel Ranouille, le maire de Saint-Romain et Saint-Clément qui est en ligne
01:18:02 Bonjour Monsieur le maire
01:18:03 Bonjour
01:18:05 Merci d'être avec nous ce matin, avant d'évoquer les projets 2024 pour votre commune
01:18:09 Je suis obligé de revenir sur l'actualité, la colère des agriculteurs
01:18:13 Les agriculteurs en Dordogne qui continuent de se mobiliser
01:18:16 Contre les normes européennes, le niveau des rémunérations
01:18:19 Certaines normes également liées à la transition écologique
01:18:21 Est-ce que vous participez, vous Monsieur le maire, à ce mouvement de colère ?
01:18:25 Ben oui, j'ai participé hier au blocage de Thiviers et au barrage Filtran
01:18:31 Et on était environ 70 agriculteurs qui étaient présents
01:18:37 Ça s'est passé dans la bonne humeur, tout s'est très bien déroulé
01:18:42 Avec des forces de l'ordre à nos côtés
01:18:44 Et j'estime que c'est logique qu'on se mobilise pour revendiquer ce qui nous est dû
01:18:49 D'accord, vous allez faire partie de cette délégation qui va descendre sur Périgueux ou pas aujourd'hui ?
01:18:54 Pas aujourd'hui parce que j'ai une réunion à la mairie ce matin
01:18:58 Donc je ne pourrai pas être présent
01:19:00 Plusieurs casquettes, effectivement
01:19:02 Est-ce que Monsieur Ranouille vous avez déjà connu un mouvement de protestation de cette ampleur ?
01:19:08 Il y en a eu, il y a eu quelques passages difficiles à certaines périodes
01:19:17 Je me souviens au moment des côtes à laitiers, au moment de la Pâques, il y a eu des périodes aussi critiques
01:19:23 Mais je veux dire que ça fait un peu plus de 40 ans que je suis installé et on n'a jamais connu ça
01:19:30 D'accord
01:19:31 Aujourd'hui on a du mal à joindre les deux bouts
01:19:36 Il y a beaucoup de normes, beaucoup de charges de travail qui sont de plus en plus importantes
01:19:41 Beaucoup de contraintes administratives et surtout les entreprises tirent toujours le prix de nos produits à la baisse
01:19:51 Oui, jamais à la hausse effectivement
01:19:53 On entendait David sur le PH de la Bachelerie et on voit que ça se mobilise autour de lui, autour du monde agricole
01:20:01 Et on entendait cette phrase qui disait "on va continuer à mettre la pression, les agriculteurs la font router, faire périgueux"
01:20:06 Je sais que dans le Sud-Ouest aussi ça bouge et que certains devraient installer des barrages sur la rocade bordelaise
01:20:13 Aujourd'hui si vous étiez ministre, vous, de l'agriculture, ça serait quoi la première mesure qu'il faut prendre tout de suite pour aider le monde agricole, Monsieur Ranouille ?
01:20:20 Déjà avec la loi EGalim 2, ça serait de faire en sorte que celle-ci soit bien respectée
01:20:28 Et que nos produits soient rémunérés à leur juste valeur
01:20:32 Et un peu simplifier les normes aussi parce qu'au niveau de la PAC, les nouvelles normes qui ont été mises en place
01:20:37 Compte tenu des conditions climatiques que nous avons eues ces derniers mois
01:20:43 Il est compliqué d'avoir réalisé les semis, donc pour être dans les clous, ça va être un casse-tête
01:20:50 On risque d'avoir des pénalités parce qu'on n'est pas conforme à la législation demandée
01:21:00 Et l'autre point aussi, c'est le carburant
01:21:04 Le carburant nos routiers, c'est ça ? Qui a pris 50 centimes à peu près, si je ne dis pas de bêtises ?
01:21:09 Quand vous dites des pénalités par rapport à la PAC, on est d'accord que ce sont des subventions que vous n'aurez pas si vous remplissez ?
01:21:16 Oui, tout à fait, mais des subventions que nous n'aurons pas, ou alors on peut avoir des pénalités, des réfactions sur ce qui nous était prévu
01:21:24 Si on a un contrôle et que nos déclarations n'est pas conformes à ce qui était prévu
01:21:35 On peut avoir des pénalités qui peuvent aller de 3 à 10%
01:21:40 Merci M. Hanoui de vous être exprimé sur cette colère des agriculteurs
01:21:45 On va terminer avec une question sur l'actualité de Saint-Romain et Saint-Clément, c'est votre deuxième casquette
01:21:50 Je sais que vous avez adressé vos voeux et que vous avez présenté également les projets pour cette année
01:21:54 Alors il n'y a pas de gros investissements cette année, néanmoins, en plus de l'entretien de la voirie, vous et votre conseil municipal, vous avez envie d'intégrer une aire de jeu sur la commune, c'est ça ?
01:22:03 Oui, une aire de jeu, et puis aussi on avait un projet de 2023 qui, tenu des conditions climatiques, n'avait pas pu se mettre en place
01:22:13 Et puis la construction d'une bâche incendie, qui était prévue en 2023, et les travaux devraient débuter dans les tous prochains jours
01:22:22 Merci infiniment pour ces informations, bonne journée, bon courage Michel Hanoui, je rappelle que vous êtes maire de Saint-Romain et Saint-Clément, et agriculteur
01:22:31 Et merci à vous Julien Pellé, on vous retrouve demain matin, 8h15, sur France Bleu Périgord, bonne journée !
01:22:35 Votre avis nous intéresse, sur France Bleu Périgord
01:22:39 Et on continue notre émission spéciale "Colère des agriculteurs" ce matin sur France Bleu Périgord, avec les témoignages que vous entendez depuis ce matin, 6h
01:22:48 Et vous aussi, vous avez la parole, vous êtes agriculteur, vous souhaitez nous parler de votre mobilisation peut-être, ou de votre quotidien, des difficultés que vous connaissez
01:22:57 Ou alors vous avez simplement un message à adresser aux agriculteurs, vous nous appelez au 0553 53 82 82
01:23:05 On accueille Hervé, qui est à Saint-Paul-la-Roche, bonjour Hervé
01:23:08 Bonjour
01:23:10 Quel message vous souhaitez faire passer ce matin aux agriculteurs qui sont mobilisés ?
01:23:14 Bah écoutez, moi je les soutiens pleinement, j'étais hier à Thivier, hier après-midi à Thivier pour les soutenir
01:23:21 Parce que vous êtes agriculteur ou pas du tout ?
01:23:23 Pardon ? Je suis agriculteur, oui
01:23:25 Je suis agriculteur, donc moi ça fait 33 ans que je suis installé
01:23:29 Bah écoutez, ce que je revendique aussi, comme mes collègues, c'est les charges administratives qui pèsent de plus en plus
01:23:40 Et qu'il faut faire un dossier, c'est une paperasserie
01:23:44 Les normes, notamment par la PAC, qui sont vraiment... quand on me dit qu'on marche sur la tête, c'est vraiment le cas
01:23:52 On avait des dérogations ukraines à un moment donné, parce qu'il y avait la guerre en Ukraine
01:23:57 On a pu produire des céréales et maintenant on nous met du gel
01:24:00 Sur notre secteur, on n'a pas semé 30% voire 40% des céréales, donc c'est des terres nues
01:24:07 Enfin bon, tout ce que disait le monsieur Ranouille juste avant est la vérité
01:24:13 À cela, moi le problème il est aujourd'hui, mais il est à l'avenir
01:24:18 Aujourd'hui, sur nos exploitations, il y a très peu de reprises
01:24:23 Comme je le disais hier, c'est la première fois que je vois des exploitations qui étaient d'une structure correcte
01:24:31 qui ne sont pas reprises
01:24:33 - Hervé, vous avez le sentiment en tant qu'agriculteur de ne pas être assez écouté par le gouvernement ?
01:24:41 - Pas assez écouté par le gouvernement, oui, mais je pense que le gouvernement est pied et main lié à l'Europe
01:24:47 Il y a des accords de libre-échange sur certains points, donc l'agriculture est souvent prise en otage
01:24:55 - Mais donc il faudrait faire quoi ? On a l'impression qu'il n'y a pas de solution pour ça ?
01:24:58 - Pardon ?
01:24:59 - Il faudrait faire quoi alors ? Parce que là on a l'impression qu'il n'y a pas de solution
01:25:02 - Le problème, il faudrait que les cravatets descendent voir les gens en salopette
01:25:06 Déjà, ça commencerait déjà, ou en combinaison, ça permettrait déjà de comprendre notre métier, comprendre nos difficultés
01:25:12 Ensuite, il y a beaucoup d'agribashing qui se font de plus en plus de par la population
01:25:19 Et ça, ça fait une mouvance qui fait qu'au final, ça amplifie encore le système, ça amplifie encore des normes
01:25:27 ça amplifie encore plein de choses
01:25:29 - Et donc, effectivement, ce que vous nous dites Hervé, c'est que les agriculteurs ne se sentent pas assez entendus
01:25:35 pas assez reconnus dans leur travail, c'est aussi pour ça qu'ils manifestent aujourd'hui
01:25:39 - Merci de vous mobiliser, donc Hervé de Saint-Paul-La-Roche, merci de nous avoir appelés
01:25:43 - Alors, vous pouvez nous appeler pour témoigner que vous soyez agriculteur ou non
01:25:50 C'est le cas de Muriel, par exemple, qui nous rejoint depuis le Buc
01:25:52 Bonjour Muriel !
01:25:53 - Oui, bonjour !
01:25:54 - Vous, vous n'êtes pas agricultrice, mais vous soutenez le mouvement ?
01:25:57 - Ah oui, à 100%, c'est quand même eux, on sait ce qu'ils font, on sait les normes qu'ils ont
01:26:01 on sait tout, voilà, et on veut pas que l'État fasse les enterres
01:26:08 Moi, ce que je vois, c'est que plus ça va moins, on a d'agriculteurs en France
01:26:13 parce qu'on, justement, on les fait souffrir, on les force à arrêter
01:26:18 et par contre, ce que je vois, c'est que tout arrive des pays de l'Est, de l'étranger
01:26:25 où là, on ne sait pas les normes, on ne sait pas l'hygiène
01:26:28 - Et justement, Muriel, ce que pointent les agriculteurs, c'est la concurrence déloyale, finalement
01:26:33 c'est ce qu'ils disent entre les produits qui ont été faits en France et ceux qui sont importés de l'étranger
01:26:38 parce qu'il n'y a pas forcément les mêmes normes, les mêmes contrôles, c'est ce que disent les agriculteurs
01:26:42 Vous, vous seriez prête, Muriel, à acheter vos produits plus chers pour soutenir les agriculteurs ?
01:26:47 - Ah mais bien sûr, et c'est ce qu'on fait, au maximum
01:26:50 Moi, je vais acheter mes asperges à mon petit voisin qui travaille, qui se laisse tous les jours
01:26:56 et on va même chercher du lait à la ferme directement
01:27:01 Voilà tout ce qu'on peut faire pour les aider, justement
01:27:05 mais on sait d'où ça vient, on voit comment ils travaillent
01:27:08 Par contre, dans les pays de l'Est, on ne sait pas du tout si le nuage de la grippe aviaire s'est arrêté à la frontière ou pas
01:27:14 On ne sait pas les normes qu'ils ont
01:27:17 et par contre, on en voit plein de rayons de dés, de la viande, de tout qui vient des autres pays
01:27:24 - Donc vous, vous faites attention à la provenance des produits que vous achetez ?
01:27:28 - Oui
01:27:29 - Merci beaucoup Muriel pour votre témoignage ce matin
01:27:32 - Vous continuez de réagir aux 0553538282, antenne ouverte sur France Bleu Périgord
01:27:38 France Bleu Périgord, votre avis nous intéresse
01:27:42 Sur notre page Facebook, vous nous laissez vos commentaires également
01:27:46 Bravo pour votre combat et de tout cœur avec vous
01:27:48 C'est le message de Christine, Christian lui nous dit "courage et tenez bon les agriculteurs et éleveurs"
01:27:53 Merci de vous battre pour nous tous
01:27:55 Et puis il y a Fernand qui nous rejoint depuis Saint-Saôt-Lacoussière
01:27:58 Bonjour Fernand
01:27:59 - Oui, Saint-Saôt-Lacoussière, bonjour
01:28:01 - Fernand, vous, vous n'êtes pas agriculteur mais vous soutenez le mouvement
01:28:04 - Oui
01:28:05 - Il faudrait couper la radio pour qu'on vous entende bien, Fernand s'il vous plaît
01:28:08 - Oui, je change de place
01:28:10 - Allez-y, changez de place et expliquez-nous pourquoi vous soutenez ce mouvement des agriculteurs
01:28:14 - Ils ne gagnent rien du tout
01:28:16 Ils achètent quoi les gens ? Ils achètent quoi ? Pour une bouchée de pain, la marfandise
01:28:21 Comment vous voulez qu'ils achètent ce qu'ils peuvent vivre ?
01:28:25 Ils ne peuvent pas vivre, et en plus de ça, quand ils payent à l'heure les taxes
01:28:30 Ils ont le pourcentage à payer en plus, ils ne leur donnent pas d'argent
01:28:35 - Les produits vendus ne sont pas assez chers vous, Fernand
01:28:38 Est-ce que vous faites attention à acheter des produits qui ont été faits pas loin de chez vous ?
01:28:44 Des produits locaux ? Est-ce que vous êtes prêt aussi à acheter des produits plus chers pour soutenir nos agriculteurs ?
01:28:49 - C'est ce que je fais, j'achète que l'agriculture
01:28:52 Moi j'ai deux paysans, quand ils tuent une bête, elle me demande si je veux de la viande, et je dis oui
01:28:59 - Vous allez donc chez vos voisins notamment pour les soutenir
01:29:02 Merci beaucoup Fernand d'être venu témoigner ce matin
01:29:04 - On a un petit peu pris par le temps, mais Fernand qui voulait aussi dire qu'il suggère aux agriculteurs
01:29:09 de ne pas se rendre au salon de l'agriculture cette année pour créer un acte percutant
01:29:13 Ça c'était l'idée de Fernand pour les agriculteurs périgourdins ce matin
01:29:16 puisqu'on continue notre édition spéciale sur France Bleu Périgord et France 3
01:29:19 émission spéciale colère des agriculteurs
01:29:22 Vous souhaitez témoigner, vous aussi ce matin, un message à faire passer
01:29:25 On continue de prendre vos appels dans les prochaines minutes
01:29:28 juste après le journal de 8h30 sur France Bleu Périgord
01:29:30 05 53 53 82 82, vous avez la parole
01:29:34 Ici Matin, revient dans un instant
01:29:39 [Musique]
01:29:52 [Musique]
01:30:00 Quand vous écoutez France Bleu, vous n'êtes pas n'importe où, vous êtes chez vous
01:30:05 France Bleu, au cœur de nos régions, de nos villes, de nos villages
01:30:10 France Bleu Périgord, ici, on parle d'ici
01:30:14 À 8h30 sur France Bleu Périgord et France 3, émission spéciale mobilisation et colère des agriculteurs
01:30:18 On y revient dans quelques instants, Thomas Vichard
01:30:20 La météo d'abord, Benoît, avec ce temps gris aujourd'hui en Ordonnie
01:30:24 Exactement, avec un petit peu d'humidité ce matin, mais selon de la douceur, autour des 10°C actuellement
01:30:27 jusqu'à 15°C, au meilleur de cet après-midi
01:30:30 On fait un point complet sur votre météo à la fin de ce journal
01:30:33 [Musique]
01:30:35 La gronde des agriculteurs de Dordogne se dirige vers Périgueux
01:30:38 Les convois sont partis du péage de l'A89 notamment à la Bachelerie et de Bergerac
01:30:43 pour arriver à l'entrée de Périgueux
01:30:45 À quoi faut-il s'attendre d'ailleurs, Louis de Bergevin, aujourd'hui à Périgueux ?
01:30:49 Alors tout à l'heure, notre reporter Marc Bertrand nous contait une quinzaine de tracteurs au départ de la Bachelerie
01:30:54 Il y en aura d'autres qui viennent d'autres endroits du département
01:30:58 C'est donc plusieurs convois qui avancent à moins de 50 km/h
01:31:02 qui vont se rassembler en deux points
01:31:04 L'un ira bloquer le rond-point du Cerf, c'est au sud de Périgueux à l'entrée de la rampe à Sol
01:31:09 L'autre restera au niveau de l'A89 à Saint-Laurent sur Manoir
01:31:13 Ils n'ont pas prévu, en tout cas pour aujourd'hui, d'entrer dans le centre-ville de Périgueux
01:31:17 Voilà, mais tout de même prudence sur la route évidemment
01:31:20 pour cette journée autour des Périgueux, des manifestants qui sont déterminés
01:31:26 qu'ils annoncent sans sourciller le mouvement va durer
01:31:29 Pierre-Henri Chancoy est agriculteur à Grèce, vice-président de la Chambre d'agriculture de Dordogne
01:31:34 Il était hier au blocage de la Bachelerie
01:31:37 Oui, c'est que le début, nos collègues du sud ont lancé le mouvement
01:31:40 et je pense qu'il va s'intensifier tous les jours un peu plus
01:31:42 C'est la colère qui gronde, ça va prendre de l'ampleur
01:31:44 parce que tout le monde est agacé, énervé, il n'y a plus de revenus
01:31:46 et quand on n'a plus de revenus, on pète un plan au bout d'un moment
01:31:49 Et puis petit à petit, on va monter crescendo
01:31:51 puisqu'aujourd'hui, on ne peut plus lâcher
01:31:52 Les agriculteurs ne peuvent plus vivre de leur métier
01:31:54 On voit bien les revenus des agriculteurs qui varient entre 500 et 1000 euros
01:31:57 pour 70 heures par semaine, avec pas de vacances
01:32:00 Qui peut accepter ça ? Personne
01:32:01 Les agriculteurs, ils veulent des actes concrets pour pouvoir vivre de dignement de leur métier
01:32:04 et assurer une souveraineté alimentaire au pays
01:32:06 Pour l'instant, on respecte tout et tout le monde
01:32:08 On se fait juste montrer, mais on va bloquer de plus en plus
01:32:10 On montera peut-être à Paris dans quelques jours, s'il faut, ou ailleurs
01:32:13 Une mobilisation qui est en tout cas endeuillée depuis hier matin
01:32:17 avec cet accident mortel en Ariège
01:32:20 Une jeune fille de 12 ans est morte de ses blessures hier soir
01:32:25 Sa mère, une agricultrice d'une trentaine d'années, tuée sur le cou après avoir été percutée à un barrage
01:32:32 par un automobiliste
01:32:33 La garde à vue des trois occupants de la voiture va être prolongée
01:32:37 Attention, si vous devez vous rendre à Bordeaux
01:32:39 Aujourd'hui, il y a aussi des blocages en Gironde depuis ce matin
01:32:42 notamment sur la rocade de Bordeaux depuis 5 heures
01:32:45 Mobilisation qui s'étend partout dans le pays
01:32:48 De Bayonne à Strasbourg, 85 départements vont mener des actions d'ici vendredi
01:32:53 annonce le président de la FNSEA
01:32:55 Les manifestants attendent des réponses concrètes du gouvernement
01:32:59 face notamment à leurs difficultés financières ou à la lourdeur administrative
01:33:04 Le gouvernement envisage des annonces en deux temps
01:33:07 D'abord d'ici la fin de la semaine et puis mardi prochain
01:33:10 lors du discours de politique générale de Gabriel Althal à l'Assemblée Nationale
01:33:15 Un mal-être dans le monde agricole qui conduit parfois jusqu'au suicide
01:33:20 pour échapper au problème Robin Gonzalès
01:33:23 C'est un jour collé un fusil contre la tempe
01:33:26 Finalement, cet ancien éleveur de volailles n'a pas appuyé sur la détente
01:33:29 J'ai eu le courage de ne pas le faire
01:33:31 et puis en fait je me pose la question
01:33:33 est-ce que j'ai pas eu le courage de le faire ?
01:33:35 Et moi j'ai la chance d'être très bien entouré par ma famille, mes amis
01:33:39 Donc voilà, mais je me dis il y a tellement d'agriculteurs qui sont seuls
01:33:43 que c'est tellement simple, on se dit en un quart de seconde
01:33:46 c'est fini, voilà, tous les problèmes s'envolent
01:33:50 et donc forcément on y pense, forcément
01:33:53 Après il y a d'autres professions aussi dans lesquelles je suis enceint policier
01:33:56 mais c'est sûr que je me rappelle, je faisais le marché du matin
01:34:00 et j'avais beaucoup d'amis agriculteurs
01:34:02 et quand je pensais à ça je me disais est-ce que je vais le revoir la semaine prochaine ?
01:34:05 Un tous les deux jours c'est quand même énorme quoi, énorme
01:34:08 Voilà le témoignage très fort de Romain Gonzalès, cet ancien éleveur de volailles
01:34:13 qui s'est aujourd'hui reconverti dans une autre activité
01:34:16 il était notre invité ce matin sur France Bleu Périgord à 7h45
01:34:20 son interview est à réécouter sur votre application ici
01:34:23 Prudence, ou en tout cas attention si vous prenez le train ce matin
01:34:28 cette fois c'est la circulation des TER qui est perturbée en Dordogne et en Nouvelle-Aquitaine
01:34:32 la ligne Bordeaux, Bergerac, Sarlat est touchée
01:34:35 plusieurs suppressions de trains à Bergerac en direction de Bordeaux
01:34:39 5 de Sarlat à Bordeaux également, en revanche ça va à Périgueux
01:34:43 pas de perturbations, les détails sont sur francebleu.fr
01:34:47 Un homme s'est introduit dans une classe d'un lycée de Périgueux lundi
01:34:50 ça s'est passé dans la matinée à la cité scolaire Bertrand de Bornes
01:34:53 selon nos informations cet homme cherchait du travail
01:34:56 le trentenaire arrêté par la police a été placé en garde à vue
01:35:00 et puis envoyé assez rapidement dans un service psychiatrique
01:35:04 la surveillance a été renforcée dans le lycée
01:35:07 là aussi vous avez les infos, les détails sur notre site internet
01:35:12 Le parti communiste d'Ordogne dénonce la règle désormais permanente
01:35:16 pour les urgences la nuit
01:35:18 hier le directeur de l'agence régionale de santé a annoncé sur France Bleu
01:35:21 que l'appel aux 15 la nuit pour entrer aux urgences devenait la norme
01:35:24 après avoir été une expérimentation à cause du manque de médecins urgentistes
01:35:29 le PCF, le parti communiste, estime que cette règle est tonteuse
01:35:33 et demande le retour des gardes obligatoires chez les médecins généralistes la nuit
01:35:37 pour désengorger les urgences
01:35:40 puis un mot de tennis avec l'Open d'Australie
01:35:42 Daniel Medvedev vient de se qualifier pour les demi-finales
01:35:45 le russe s'impose en 5-7 face au polonais Hubert Urczak
01:35:49 Medvedev qui sera soit opposé au numéro 2 mondial Carlos Alcaraz
01:35:53 soit à l'allemand Alexander Zverev
01:35:55 ils se rencontrent plutôt dans la journée
01:36:00 pour la météo...
01:36:02 pourquoi vous souriez Louis ?
01:36:04 parce qu'il m'a impressionné sur la prononciation de l'adversaire de Daniel Medvedev
01:36:08 c'est pas de la moquerie, c'est de la valorisation
01:36:11 je l'aurais pas fait beaucoup mieux
01:36:13 Hubert Urczak
01:36:14 je peux le refaire si vous voulez
01:36:16 en boucle jusqu'à 9h
01:36:18 pour la météo Benoît
01:36:19 c'est du gris, aujourd'hui c'est pas terrible mais il fait pas si froid
01:36:22 exactement, du gris avec seulement quelques éclaircies peut-être
01:36:26 dans l'après-midi pour le Bergerac et le sud-ouest de la Dordogne
01:36:30 mais sinon ça reste plutôt nuageux dans l'ensemble effectivement
01:36:33 pour les températures autour des 10°C ce matin
01:36:36 jusqu'à 15°C attendu cet après-midi
01:36:40 13°C à Nontron, 13°C à Sarla, 14°C à Périgueux et à Bergerac
01:36:44 et puis 15°C à Ribérac au meilleur de la journée
01:36:48 la météo 100% locale avec Cerise Technique
01:36:51 expert depuis 30 ans, pompe à chaleur, climatisation, photovoltaïque
01:36:54 chaudière bois, électricité et bandes de recharge à Ménesplet
01:36:57 et sur cerise-technique.com
01:36:59 à 8h36 émission spéciale colère des agriculteurs sur France Bleu Périgord
01:37:10 et France 3 ce matin, on fait le point tout au long de cette émission
01:37:13 sur vos conditions de circulation, notamment avec les agriculteurs
01:37:16 qui vont aller bloquer le rond-point du Cerf au sud de Périgueux
01:37:18 à l'entrée de la rampe à sol, également toujours au niveau de la 89
01:37:22 à Saint-Laurent-sur-Manoir, qui se déplace depuis plusieurs convois
01:37:25 notamment depuis la Bachelerie où on va retrouver notre reporter
01:37:29 Marc Bertrand dans les prochaines minutes puisqu'il va suivre pour nous
01:37:32 ce convoi tout au long de la matinée. Et puis vous aussi, on vous donne
01:37:36 la parole au 0553538282 parce que vous êtes agriculteur et que vous souhaitez
01:37:41 témoigner de votre mobilisation, de votre quotidien sur votre exploitation
01:37:45 ou alors parce que vous regardez ça d'un oeil extérieur et que vous avez
01:37:48 un message à faire passer à nos agriculteurs.
01:37:51 Il y a Gisèle qui nous rejoint depuis Baciac. Bonjour Gisèle.
01:37:54 - Bonjour. - Gisèle, vous n'êtes pas agricultrice,
01:37:57 mais quel message vous souhaitez leur faire passer ?
01:37:59 - Non, je ne suis pas agricultrice, j'ai 80 ans, je suis à la retraite
01:38:02 mais je trouve inadmissible ce qui se passe. On est en train de tuer la France
01:38:06 et tuer les agriculteurs parce qu'il y a des normes, parce que ceci, parce que cela
01:38:11 et je suis en colère contre les écologistes qui sabotent le travail
01:38:16 de ces gens-là qui ont un grand mérite. Les écologistes n'ont que le nom
01:38:21 d'écologistes et j'aimerais bien qu'ils réfléchissent avant de dire des bêtises.
01:38:25 D'autre part, je suis en colère après ce gouvernement aussi parce que
01:38:29 M. Macron dit certaines choses en France et à l'étranger lorsqu'il va faire
01:38:33 ses discours, il dit le contraire. Si les gens ne comprennent pas que
01:38:37 les agriculteurs sont en colère parce qu'ils ne peuvent plus vivre,
01:38:40 que le gouvernement ne bouge pas, qu'est-ce qui va se passer ?
01:38:43 Ils vont monter à Paris, ils vont tout bloquer et les jeux olympiques
01:38:47 qui sont la gloire de M. Macron risquent d'être saccagés parce que
01:38:52 les travaux ne seront pas terminés et que les agriculteurs vont bloquer.
01:38:57 Et ils ont raison, tous les Français vont être derrière les agriculteurs
01:39:01 parce qu'il faut faire quelque chose. J'espère que le gouvernement va agir
01:39:05 très rapidement de façon à leur donner des preuves de bon travail.
01:39:10 - On entend votre colère ce matin.
01:39:13 - Je suis en colère parce que je vois ce qui se passe.
01:39:16 Les écologistes avec certains députés qui vont sur le terrain
01:39:20 saccager leurs outils de travail, je trouve ça inadmissible.
01:39:25 - Gisèle, j'aimerais juste vous interroger.
01:39:28 Gisèle, est-ce que vous pouvez nous écouter ?
01:39:30 J'aimerais juste vous poser une question sur ce qu'il faut faire
01:39:33 pour ces agriculteurs, les agriculteurs qui parlent beaucoup du prix
01:39:36 de leurs produits, les charges sont trop élevées.
01:39:39 - Il faut que les produits des agriculteurs soient plus chers, Gisèle ?
01:39:42 - Ils ne sont pas aux mêmes normes, ils sont bien sûr beaucoup moins chers
01:39:46 et évidemment les agriculteurs ne peuvent pas vivre.
01:39:49 - Alors Gisèle, est-ce que vous pouvez juste me répondre ?
01:39:51 Vous êtes prête à payer les produits plus chers que vous achetez ?
01:39:53 - Bien sûr, de toute façon, ma viande je l'achète à un petit fournisseur
01:39:57 qui achète sa viande sur le terrain. Les bêtes sont de la région.
01:40:03 - Merci beaucoup Gisèle d'avoir témoigné. Je suis obligée de vous arrêter
01:40:06 puisqu'on a un petit peu pris par le temps et que vous êtes nombreux
01:40:08 à vouloir réagir ce matin, mais on a entendu votre colère
01:40:10 et votre soutien aux agriculteurs ce matin. On continue de suivre la situation
01:40:14 en direct évidemment avec vos témoignages, avec les infos-circulations aussi.
01:40:18 Je vous annonce que le centre des finances publiques de Bergerac est bloqué.
01:40:21 Les agriculteurs ont déversé des sortes de rondins devant l'accès.
01:40:24 Si vous aussi vous avez des informations, à nous transmettre 05 53 53 82 82.
01:40:29 France Bleu Périgord, votre avis nous intéresse sur les réseaux sociaux.
01:40:33 - Ludovic est avec Cideuil. Bonjour Ludovic. - Oui bonjour.
01:40:37 - Vous n'êtes pas agriculteur ? - Non.
01:40:39 - Et est-ce que vous soutenez le mouvement ? - Bien sûr, qui ne le soutiendrait pas.
01:40:44 - Pourquoi vous le soutenez ? En quoi il vous touche ce mouvement ?
01:40:47 - À l'heure actuelle, gagner 1000 euros, c'est plus possible.
01:40:51 - Vous trouvez que les agriculteurs ne sont pas assez rémunérés
01:40:54 pour le travail qu'ils font ? - Effectivement.
01:40:58 - Qu'est-ce qu'il faudrait faire pour aider les agriculteurs en France ?
01:41:03 - J'en sais trop rien, mais c'est difficile. On n'est pas des têtes pensantes.
01:41:13 Eux, ils savent très bien ce qu'il faudrait faire.
01:41:16 - Augmenter les prix des produits dans les rayons des supermarchés,
01:41:19 ce serait indirectement ce que demandent les agriculteurs ?
01:41:24 - Je ne suis pas d'accord, parce que les prix, tout est cher.
01:41:29 À l'heure actuelle, tout le monde a du mal à s'en sortir.
01:41:32 Donc augmenter les prix, non.
01:41:35 Mais il faudrait que les industriels et les coopérateurs revoient les produits d'achat.
01:41:43 - Oui, que ce soit ? - Les produits plus chers.
01:41:47 - Changer les marges. - Qu'ils baissent leurs marges, finalement,
01:41:49 pour que les agriculteurs vendent plus cher et les consommateurs puissent acheter leurs produits moins cher.
01:41:54 C'est ce que vous nous dites ce matin. Ludovic, merci beaucoup.
01:41:57 - Merci d'avoir témoigné. Vous nous rappelez quand vous voulez sur France Bleu Périgord.
01:42:00 05 53 53 82 82 pour vous aussi réagir à cette émission spéciale sur France Bleu et France 3.
01:42:07 Votre avis nous intéresse sur France Bleu Périgord.
01:42:10 On retrouvera aussi dans quelques minutes notre reporter sur le terrain, c'est Marc Bertrand,
01:42:14 pour suivre la situation aux côtés de nos agriculteurs.
01:42:16 Ça y est, il a embarqué à bord du convoi, il est sur un tracteur.
01:42:19 Il va nous raconter comment ça se passe dans les prochaines minutes.
01:42:21 Mais d'abord, on va accueillir Jean-Michel qui est à Terrasson. Bonjour Jean-Michel.
01:42:25 - Oui, bonjour à tous. Je soutiens les agriculteurs à 100% parce qu'on est dans un pays
01:42:31 où le pouvoir d'achat baisse sans arrêt, les salaires ne montent pas.
01:42:37 Moi, je suis restaurateur, je me sers des produits locaux.
01:42:42 Je vais chercher mes pommes de terre dans une gauec. Ma viande, c'est pareil.
01:42:47 Les légumes et tout. Quand vous regardez dans les supermarchés, on vend des légumes d'Espagne, d'Italie.
01:42:53 Alors qu'en France, on a des agriculteurs, vous trouvez des tomates, des concombres toute l'année
01:42:57 qui viennent d'Espagne, on ne sait pas comment c'est fabriqué.
01:43:00 L'Europe est passée par là. Il y a des décharges. Les URSAV qui remontent.
01:43:05 La TVA, le prix du gaz à foile pour les agriculteurs qui remontent ses 50 centimes.
01:43:10 Il y a un agriculteur qui se suicide tous les deux jours et on accepte ça.
01:43:15 Jean-Michel, qu'est-ce qu'ils vous disent les agriculteurs que vous voyez au quotidien chez qui vous allez acheter vos produits ?
01:43:24 Ils sont pris à la gorge. Ils ne comprennent pas tout le système.
01:43:28 L'Europe, c'est bien. Moi, je ne suis pas contre l'Europe.
01:43:31 Mais il faudrait adapter tout ce qui est agriculteur, viticulteur, tout ça.
01:43:39 A chaque pays, on ne peut pas dire des choses à l'Europe et l'attribuer ici en Dordogne ou en Périgord ou en France.
01:43:50 Et puis encore une fois, il y a de l'argent en France.
01:43:53 Quand vous regardez, personne n'en parle. Il n'y a aucun journaliste qui pose la question.
01:43:57 Combien coûte un remaniement ? Que font ces ministres quand ils s'en vont ?
01:44:01 Ils ont trois mois de salaire, la voiture à vie, tous les avantages.
01:44:05 Comment ça coûte ça ? Et on donne 1000 euros à des agriculteurs et surtout on ne parle pas de la retraite.
01:44:11 Combien ils vont gagner à la retraite ?
01:44:12 Ce qui vous énerve, Jean-Michel, c'est la différence qu'il peut y avoir, notamment entre certains salaires en France.
01:44:20 Merci d'avoir témoigné ce matin sur France Bleu Périgord.
01:44:22 Vous êtes nombreux à vouloir prendre la parole.
01:44:24 On va enchaîner tout de suite avec Mathieu de La Crofte qui nous rejoint.
01:44:27 Bonjour Mathieu.
01:44:28 Bonjour Mathieu.
01:44:30 Oui, bonjour.
01:44:32 Mathieu, vous êtes agriculteur à la retraite. Quel message vous faites passer ce matin à vos anciens collègues ?
01:44:37 Alors, ce n'est pas Mathieu, c'est Guy.
01:44:39 Ah ben c'est Guy, enchanté.
01:44:40 Voilà, j'ai un regret.
01:44:44 Un grand regret, c'est que nos syndicats, qui savent très bien que les agriculteurs,
01:44:49 ou une partie de les agriculteurs vendent leurs produits à perte.
01:44:53 Et ce qui semble arranger tout le monde.
01:44:56 Et n'ont jamais déposé de plainte contre le gouvernement.
01:44:59 Car ils savent que, pour beaucoup, leurs produits sont vendus en dessous de leur prix de revient et ils pâtissent tous les jours de cela.
01:45:07 Alors qu'il est interdit dans les centrales et autres de vendre à perte.
01:45:12 Comment se fait-il que ce soit cette profession qui est la seule compressible ?
01:45:16 J'ai du mal à comprendre et j'aimerais qu'on m'explique ce qui va se passer à l'avenir
01:45:21 car je ne vois pas l'avenir serein pour ces agriculteurs.
01:45:24 Je suis à la retraite, j'ai vécu dans ce métier et je connais bien les difficultés pour les agriculteurs.
01:45:32 Mathieu, quand vous étiez agriculteur, vous c'était différent, c'était moins difficile ?
01:45:36 C'était moins difficile parce qu'il y avait beaucoup moins de charges, il y avait beaucoup moins de contraintes.
01:45:42 Donc, on pouvait gérer son exploitation différemment.
01:45:47 Maintenant, on dépend beaucoup des autres, surtout des produits étrangers,
01:45:51 mais notamment de l'Amérique, Amérique du Sud, etc.
01:45:55 Des produits dont on ne connaît pas du tout de quelle façon, ce qu'ils comportent.
01:46:01 Bien sûr, ce sont des grosses exploitations.
01:46:04 Alors, par rapport à nos petites exploitations, surtout dans le Périgord,
01:46:07 comment voulez-vous qu'on puisse lutter contre des gens comme ça ? C'est impossible.
01:46:11 On demande simplement cette compréhension, parce que le jour où les frontières se fermeront,
01:46:17 ce qui peut arriver, on le voit avec les problèmes qu'il y a autour dans le monde,
01:46:22 et que l'alimentation ne viendra plus de tous ces pays-là, qu'est-ce qui va se passer ?
01:46:28 On entend vos inquiétudes et vos recommandations et vos revendications.
01:46:32 Guy, je suis obligé de vous arrêter parce qu'on a beaucoup d'appels ce matin.
01:46:35 Merci de nous avoir appelés au 0553538282.
01:46:39 Dans un instant, on aura Morissette et Jean-Louis qui vont témoigner également,
01:46:42 mais d'abord, on va faire le point avec Marc Bertrand dans quelques instants.
01:46:45 Vous restez avec nous, le 6/9 continue dans un instant.
01:46:54 Une très bonne nouvelle vous attend sur France 3, l'arrivée de météo à la carte, la suite.
01:46:58 Ce nouveau rendez-vous fait la part belle à l'évasion, la découverte et l'environnement,
01:47:03 avec des reportages en région et des bulletins toujours plus détaillés.
01:47:06 Parler de la pluie, du beau temps n'aura jamais été aussi essentiel.
01:47:09 Avec Marine Vigne et Laurent Romesco, le ciel se dévoile encore plus dans Météo à la carte, la suite.
01:47:15 Du lundi au vendredi à 13h50 sur France 3 et sur la plateforme France.tv.
01:47:19 8h47 sur France, bleu périgord, un tout petit mot de météo avec du gris, pas mal pour aujourd'hui.
01:47:34 Quelques éclaircies dans l'après-midi, les températures vont monter jusqu'à 15°C.
01:47:38 Prudence sur la route avec les mobilisations des agriculteurs ce matin.
01:47:41 Si vous devez prendre le train, le TER en Nouvelle-Aquitaine, il y a des perturbations sur l'axe Bergerac, Bordeaux, Sarlat.
01:47:48 Vérifiez les horaires de vos trains avant de vous rendre en gare ce matin.
01:47:51 Et on continue notre émission spéciale sur France Bleu Périgord.
01:47:57 Dans un instant, Morissette et Jean-Louis vont témoigner.
01:48:00 Émission spéciale sur ces manifestations, sur cette colère des agriculteurs en Dordogne.
01:48:05 Depuis ce matin, sur le terrain pour nous, Marc Bertrand, on vous a suivi tout au long de la matinée au péage de la bachellerie.
01:48:11 Les panneaux péage gratuit ont été détachés pour prendre la route.
01:48:15 Ça y est Marc ?
01:48:16 Oui, on est sur la route.
01:48:18 On vient de prendre la route avec David, je suis dans le John Deere de David.
01:48:22 Sur le compteur vitesse, on est à 30 km/h sur la 89.
01:48:27 Il y a une voiture ouvreuse de la gendarmerie au début du convoi.
01:48:31 Derrière, je compte 1, 2, 3, 4 et on est le cinquième tracteur.
01:48:36 Avec la tonne à l'arrière, avec le chargement surprise.
01:48:39 David, vous ne voulez toujours pas me dire ce qu'il y a ?
01:48:41 Non, non, non.
01:48:42 David, le tracteur, vous pouvez le pousser jusqu'à combien ?
01:48:46 Jusqu'à 40.
01:48:47 Donc là, on est en convoi, il n'y a plus personne sur la 89 à part les agriculteurs et vous allez direction Périgueux.
01:48:56 Oui, c'est ça.
01:48:57 Vous, ce n'est pas la première fois que vous remontez la 89 en tracteur ?
01:49:00 Non, je l'ai déjà remonté en 2015.
01:49:03 Et à l'époque, c'était quoi les revendications ? Elles étaient si différentes qu'aujourd'hui ou pas ?
01:49:08 A l'époque, c'était au niveau de la crise du lait où il fallait des prix plus rémunérateurs.
01:49:16 Les éleveurs, pareil, des prix plus rémunérateurs.
01:49:19 Et puis aujourd'hui, on vit un peu pour la même chose et des choses encore pires
01:49:24 parce qu'il y a des lois qui sont passées, notamment la loi EGalim
01:49:29 qui doit permettre d'intégrer les coûts de production sur le prix d'achat.
01:49:35 Et puis finalement, on se rend compte qu'il n'y a rien qui a bougé depuis.
01:49:39 Vous, la loi EGalim, vous qui êtes éleveur de bovins viandes, ça a changé quelque chose pour vous ?
01:49:46 Vous êtes mieux rémunérés ou pas ?
01:49:48 Alors la loi EGalim, on n'en voit pas l'existence.
01:49:52 Moi, mes prix, l'acheteur me dit "un prix, on peut négocier un peu"
01:49:57 mais il n'y a aucune prise en compte des coûts de production.
01:50:01 Donc pour moi, je n'ai rien vu sur mon exploitation.
01:50:04 Et donc les tracteurs sont en train de remonter vers périgueux.
01:50:08 Alors a priori, ça a été vu avec les gendarmes, ils ne devraient pas bloquer la circulation sur l'autoroute A89.
01:50:16 Ils vont se stocker autour du rond-point du cerf et vers la chambre d'agriculture et même sur la bretelle.
01:50:23 Mais a priori, la circulation devrait continuer sur l'A89 en fin de matinée.
01:50:28 Et merci beaucoup Marc Bertrand, vous restez avec Le Convoi pour suivre la situation au plus près des agriculteurs mobilisés.
01:50:33 Notre émission spéciale continue avec vos appels au CO 0553538282.
01:50:39 France Bleu Périgord, votre avis nous intéresse sur les réseaux sociaux.
01:50:44 Mauricette Etariberac, bonjour Mauricette.
01:50:47 Bonjour.
01:50:48 Vous souhaitiez réagir, quelle vision vous avez sur cette mobilisation des agriculteurs aujourd'hui ?
01:50:54 Moi je dis qu'ils ont raison de manifester,
01:50:57 parce que le gouvernement leur promet beaucoup de choses, et à tout le monde d'ailleurs, mais qu'ils ne tiennent pas parole.
01:51:03 Seulement le gouvernement, il ne faut pas qu'ils oublient que s'ils mangent, s'ils boivent, c'est grâce aux agriculteurs.
01:51:11 Mais ça, ils n'en parlent pas.
01:51:14 Moi je dis que les agriculteurs, moi je suis avec eux pour ça.
01:51:17 Mauricette, les agriculteurs...
01:51:19 Mes parents ont été agriculteurs dans le temps, il y a très longtemps, mais bon ils n'avaient pas de tracteur, c'était avec les vaches, les charrues, c'est tout.
01:51:27 Mauricette, les agriculteurs aujourd'hui ne sont pas reconnus à leur juste valeur ?
01:51:31 Non, non.
01:51:33 Parce que je vous dis, le gouvernement, eux, ils mangent, ils boivent, sur le dos des agriculteurs.
01:51:39 Et qu'est-ce qu'ils déboursent ? Pas grand-chose.
01:51:43 Nous, ils nous font payer des charges, ils nous font payer beaucoup de choses, mais eux, ils sont vraiment des bourgeois.
01:51:49 C'est bien beau d'avoir costard et craban, mais il faut penser quand même que la nourriture, c'est grâce aux agriculteurs qu'ils mangent.
01:51:58 Et on entend votre colère et votre soutien aux agriculteurs pour cette mobilisation.
01:52:03 Merci Mauricette de Ribérac de nous avoir appelés ce matin.
01:52:06 France Bleu Périgord, votre avis nous intéresse sur les réseaux sociaux.
01:52:10 Jean-Louis est à Notre-Dame de Saint-Iac. Bonjour Jean-Louis.
01:52:14 Oui, bonjour. Je soutiens les agriculteurs, parce que moi-même je ne suis pas agriculteur, mais j'ai une entreprise de travaux publics.
01:52:23 Et on a les mêmes difficultés que les agriculteurs au niveau des carburants et tout.
01:52:28 On s'est battu avant le Covid pour maintenir le GNR au prix de l'époque.
01:52:36 Pendant le Covid, ils en ont profité pour nous augmenter.
01:52:40 Aujourd'hui, on a payé du GNR jusqu'à 1,60€, ce qui est inadmissible, et on a les mêmes contraintes.
01:52:46 Et aujourd'hui, nos entreprises sont invendables, le boulot a baissé de 50%.
01:52:53 Donc si nos syndicats ne bougent pas et si on ne s'en rallie pas à ce mouvement, on va tous mourir.
01:52:59 Justement, Jean-Louis, il faudrait que les autres corps de métier, il faudrait qu'aujourd'hui, même si on n'est pas agriculteur,
01:53:03 on aille à leur côté pour se manifester, se mobiliser.
01:53:06 Il me semble qu'on est tous concernés, parce qu'il y en a agriculteurs tous les deux jours qui se suicident,
01:53:12 mais on ne parle pas des artisans, des commerçants qui se suicident.
01:53:16 C'est une catastrophe. C'est une catastrophe.
01:53:19 Donc il faut se rallier au mouvement. Plus rien ne va aujourd'hui.
01:53:24 - Jean-Louis, quand vous entendez les témoignages des agriculteurs en difficulté, vous vous retrouvez dans leur quotidien, vous ?
01:53:30 - Tout à fait. Tout à fait. C'est pareil. Moi, j'ai une petite entreprise.
01:53:34 Je suis à 6 mois de la retraite. Mon entreprise était invendable,
01:53:38 parce que j'avais deux repreneurs et les banquiers ont fermé la route aux repreneurs.
01:53:43 Donc j'ai une entreprise avec un carnet de commandes qui est un an d'avance devant lui.
01:53:48 On a du matériel et on ne trouve pas de repreneur. On a exactement les mêmes difficultés.
01:53:52 Moi, je vais partir à la retraite avec rien, parce que mon entreprise est en train de tomber à l'eau.
01:53:58 - Et on entend votre colère et vos inquiétudes.
01:54:01 Merci Jean-Louis de nous avoir appelés depuis Notre-Dame de Saint-Niaques ce matin.
01:54:04 Non, Tom Jones, ce sera dans un instant. On va terminer avec Bruno d'abord.
01:54:11 - Votre avis nous intéresse sur les réseaux sociaux.
01:54:14 Il nous reste quelques secondes pour terminer cette émission spéciale avec vous.
01:54:18 Qu'est-ce que vous vouliez dire ce matin sur l'antenne de France Bleu Périgord, Bruno ?
01:54:21 - Que de toute façon, la base de la négociation, c'est prix d'achat au prix de revient plus de 2%.
01:54:29 Sinon, on va tous mourir. Je suis dans la noix, je ne vous parle même pas des prix auxquels nos stocks ont été achetés.
01:54:39 La base de la négociation pour lâcher nos produits, c'est le prix de revient plus de 2%.
01:54:46 - Bruno, vous nous dites que vous n'avez pas vendu vos noix pas du tout assez cher ?
01:54:52 - Vous rigolez ? On est à 50% du prix de revient.
01:54:56 - D'accord. Donc vous avez perdu pour produire ces noix ?
01:55:00 - Oui. Je suis salarié agricole, je suis dans une entreprise, mais ça a été placé à 50% du prix de revient.
01:55:08 Qui serait d'accord pour laisser partir son produit à 50% ?
01:55:13 Allez voir un joualier ou un gros fournisseur et vous lui dites "moi, ton produit, je l'achète à 50% de sa valeur et tu te débrouilles".
01:55:21 - Il y a en effet dans la noix une problématique parce qu'on produit trop de noix dans le monde et finalement, le prix des noix baisse.
01:55:29 Bruno, c'est quoi votre sentiment par rapport à ça ?
01:55:32 Est-ce qu'on se sent un peu impuissant parce que parfois c'est des noix qui viennent d'Amérique du Sud par exemple, qui sont trop nombreuses et donc on est impacté par ça ?
01:55:40 - Bien sûr, parce qu'en fait on n'a plus aucune mise, on n'a aucune main sur le marché vu que ce sont des négociations internationales.
01:55:47 Lorsque vous avez l'introduction de 250 000 tonnes de noix américaine, parce qu'il y a eu des accords commerciaux d'échange de produits Amérique-Europe, Europe-Amérique,
01:55:58 le petit producteur périgourdin, il ne compte pas là-delà. Il ne compte pas.
01:56:03 Par contre, les décideurs qui ont négocié des ventes et des achats en millions d'euros pour équilibrer les balances commerciales,
01:56:11 eux, ils s'assoient sur les conséquences immédiates parce qu'eux, ils seront toujours gagnants.
01:56:16 - Bruno, ça va être quoi le programme pour vous ? Est-ce que vous allez vous joindre aux mobilisations des agriculteurs ?
01:56:21 - Ah ben là, là je voudrais bien, vous voyez, mais je suis comme certains, je suis bloqué avec mon travail et mes productions.
01:56:29 Mais je vais me démerder pour foutre un petit peu le bordel là où je me trouve.
01:56:35 - Vous aimeriez qu'il perdure ce mouvement ? Vous avez envie qu'il se prolonge de jour en jour ?
01:56:38 - Non seulement qu'il se prolonge mais qu'il continue. En Allemagne, ça fait 15 jours que ça bouge.
01:56:44 En Hollande, ils sont en train de bouger également. Toute l'Europe est en train de bouger.
01:56:48 Pour l'instant, il n'y a que l'Espagne et l'Italie qui ne bougent pas parce qu'ils ont trop peur que s'ils bougent, ça devienne explosif.
01:56:55 Non, non, il faut que ça continue, il faut que ce système s'arrête.
01:56:58 De toute façon, si ce système commercial ne s'arrête pas, l'agriculture française et je dirais d'Europe, d'Europe traditionnelle, on est mort dans moins de 5 ans.
01:57:09 Dans 5 ans, on ne se nourrira plus que de produits d'importation.
01:57:13 - On a entendu vos inquiétudes et votre soutien envers ces mobilisations.
01:57:18 Merci beaucoup Bruno d'avoir accepté de témoigner ce matin sur France Bleu Périgord.
01:57:21 Et vous nous rappelez quand vous voulez pour nous donner votre sentiment sur la situation.
01:57:26 L'équipe de France Bleu Périgord se mobilise pour vous faire vivre au plus près cette mobilisation des agriculteurs
01:57:32 avec forcément des perturbations sur vos conditions de circulation qu'on va continuer de suivre tout au long de la journée.
01:57:37 On va faire le point régulièrement avec nos journalistes qui sont sur le terrain aux côtés des agriculteurs avec le convoi.
01:57:43 On vous le rappelle par exemple qui est parti du péage de la Bachelerie il y a quelques minutes pour rejoindre l'agglomération de Périgueux.
01:57:48 On fait le point dans quelques instants dans le journal de 9h sur France Bleu Périgord.
01:57:53 Le 6/9, émission spéciale, c'est terminé pour aujourd'hui.
01:57:55 On va se retrouver évidemment demain matin dès 6h à la radio sur France Bleu Périgord et dès 7h à la télé sur France 3.
01:58:03 D'ici là, on vous souhaite une bonne journée.

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