L'affiche du jour à l'Open d'Australie ce mercredi opposait le n°2 mondial Carlos Alcaraz au n°6 mondial Alexander Zverev. Une affiche qui a mis du temps à se lancer. En total contrôle pendant presque trois sets, l'Allemand a mené 6-1, 6-3, 5-2 et aurait pu plier l'affaire en à peine deux heures face à un Espagnol pas dans son assiette. Mais le natif d'El Palmar n'abandonne jamais. Héroïque, le n°2 mondial a remonté son retard et a fini par remporter la troisième manche au tie-break. Un réveil toutefois trop tardif. En effet, malgré une belle résistance, l'Allemand a su rester solide mentalement pour finalement s'imposer sur le score de 6-1, 6-3, (2)6-7, 6-4. Sa cinquième victoire en huit confrontations contre Alcaraz. Vendredi contre Daniil Medvedev, Zverev disputera sa deuxième demie à Melbourne, sa septième en Grand Chelem.
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00:00 Comment as-tu pu le faire ?
00:03 Je pensais avoir le bon début. Je lui ai beaucoup pressé. Je jouais très agressif. Je lui ai pris le raccord.
00:13 Parce que, pour être honnête, tu dois faire ça contre lui. Si tu laisses lui contrôler les points, la pace du jeu, il est impenable.
00:22 Il est le meilleur joueur au monde en ce qui concerne ça. Je devais vraiment le prendre en mes propres mains. Je me sens bien.
00:30 Alex, est-ce que tu as l'expectation de jouer le soir ou est-ce que tu espères que Novak, vu son amour pour le primetime, reviendra ?
00:42 Je joue le soir. C'est déjà décidé. Je joue à 7h30, de ce que je comprends.
00:52 Mais c'est toujours comme ça. Si ils ont deux jours de retard, ils jouent le jour. Si on a un jour de retard, de ce que je comprends.
01:00 Alex, félicitations. En regardant ton carrière, combien de temps a-t-il duré pour t'atteindre les semi-finales, les finales et ne pas pouvoir pousser ?
01:10 Combien de temps a-t-il duré pour t'atteindre ce grand titre ?
01:13 Bien sûr, beaucoup. Surtout après l'injurie. Je crois que ça m'a enlevé. J'étais au-dessus de mon rôle avant l'injurie.
01:27 J'étais au meilleur niveau de ma carrière. Je suis très heureux de revenir où je suis et de gagner ces sortes de matchs.
01:36 Je me donne encore une chance. L'année dernière, pendant la première partie de la saison, je n'étais pas un contendant de slam.
01:46 Je n'étais pas un contendant pour gagner des tournois comme ça. Si je le suis maintenant, je suis très heureux.
01:53 Ton percentage de première course dans la première série était remarquable. Peux-tu te rappeler de l'autre fois de te faire faire comme ça ?
02:03 Ça m'a évidemment aidé. Mais je pense que pendant toute la saison, j'ai été près de 70 %. J'espère que ça va continuer de cette façon.
02:22 Si c'est 90 %, c'est encore mieux.
02:28 C'est ton premier match de top 5 de la Pyrenees à un slam. Est-ce que tu classifies ça comme ton meilleur match de ta carrière ?
02:38 Sinner n'était pas top 5 ? Carlos n'était pas top 5 non plus ?
02:43 Non, il était top 6.
02:44 Je ne le savais pas, mais merci. Je suis juste super content d'être dans la même finale et d'être capable de jouer ces matchs et de compter contre ces joueurs. Je suis juste content.
03:02 Tu as parlé un peu de Medvedev sur le terrain. Il a eu 5 ou 6 coups de pieds la semaine dernière. Pouvez-vous nous parler de ce match-là et de son comportement ?
03:16 Beaucoup de matchs étaient très proches. Beaucoup de fois, ça s'est passé à cause de lui être extrêmement confiant l'année dernière, de jouer les meilleurs tennis de sa vie, de me revenir de l'injurie et de ne pas avoir la confiance dans les moments décidés, de ne pas pouvoir finir les matchs.
03:39 C'est ce qui s'est passé à cause de ça. C'est ce qui s'est passé à cause de ça avec Monte Carlo. Il est très difficile à jouer. Il est l'un des meilleurs joueurs du monde. Je suis content de ma position et je vais faire tout pour gagner ce match le dimanche.
04:00 [Musique]