Le nombre d'actes antisémites a bondi l'an dernier, à 1.676 actes recensés en France, contre 436 l'année précédente, selon un rapport du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), qui souligne une très forte augmentation après les attaques du Hamas contre Israël.
Durant les trois mois qui ont suivi, leur nombre "a égalé celui des trois années précédentes cumulées", selon ce rapport. Jamais un tel niveau n'avait été atteint, déclare à l'AFP Yonathan Arfi, le président du Crif, en rappelant qu'"on avait quelques dizaines d'actes par an dans les années 90, quelques centaines sur la période 2000-2022".
Le Crif précise que le rapport a été réalisé "grâce aux remontées des commissariats et des gendarmeries, qualifié ensuite lors d'échanges mensuels avec le ministère de l'Intérieur et le Service de Protection de la communauté Juive (SPCJ)".
Dans six cas sur dix (57,8%), les actes antisémites ont été des atteintes aux personnes (violences physiques, propos et gestes menaçants...) plutôt qu'aux biens, affirme le Crif.
Dans le détail, 25% des actes recensés après le 7 octobre faisaient "l'apologie du Hamas", 33% du jihadisme et 25% étaient "des appels au meurtre", ajoute le rapport. Mais ces chiffres ne reflètent "qu'une partie" des actes antisémites, ceux qui ont fait l'objet d'une plainte ou d'un signalement à la police, rappelle le Crif.
Dans plus de 40% des cas, il s'agissait de "propos et gestes menaçants". Et s'ils ont été surtout commis dans la sphère privée (32%) et sur la voie publique (20,4%), 7,5% ont été recensés sur internet.
Autre point inquiétant pour le Crif : 12,7% des actes ont eu lieu en milieu scolaire, dont une majorité au collège.
Durant les trois mois qui ont suivi, leur nombre "a égalé celui des trois années précédentes cumulées", selon ce rapport. Jamais un tel niveau n'avait été atteint, déclare à l'AFP Yonathan Arfi, le président du Crif, en rappelant qu'"on avait quelques dizaines d'actes par an dans les années 90, quelques centaines sur la période 2000-2022".
Le Crif précise que le rapport a été réalisé "grâce aux remontées des commissariats et des gendarmeries, qualifié ensuite lors d'échanges mensuels avec le ministère de l'Intérieur et le Service de Protection de la communauté Juive (SPCJ)".
Dans six cas sur dix (57,8%), les actes antisémites ont été des atteintes aux personnes (violences physiques, propos et gestes menaçants...) plutôt qu'aux biens, affirme le Crif.
Dans le détail, 25% des actes recensés après le 7 octobre faisaient "l'apologie du Hamas", 33% du jihadisme et 25% étaient "des appels au meurtre", ajoute le rapport. Mais ces chiffres ne reflètent "qu'une partie" des actes antisémites, ceux qui ont fait l'objet d'une plainte ou d'un signalement à la police, rappelle le Crif.
Dans plus de 40% des cas, il s'agissait de "propos et gestes menaçants". Et s'ils ont été surtout commis dans la sphère privée (32%) et sur la voie publique (20,4%), 7,5% ont été recensés sur internet.
Autre point inquiétant pour le Crif : 12,7% des actes ont eu lieu en milieu scolaire, dont une majorité au collège.
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00:00 des synagogues ou des écoles confessionnelles menacées.
00:04 2023, année record pour les violences antisémites.
00:08 1676 actes déclarés, compte 436 en 2022 selon le CRIF.
00:14 Avec une explosion depuis le 7 octobre, date de l'attaque terroriste du Hamas en Israël.
00:20 Sur le dernier trimestre 2023, autant d'actes recensés que sur les trois années précédentes.
00:26 Une explosion de 1000%.
00:29 Près de la moitié concerne des violences physiques ou des propos menaçants.
00:33 Les actes sont commis en majorité dans la sphère privée.
00:37 Et plus inquiétant encore, 12% le sont à l'école.