Céline Boutier débute son année 2024 au Drive On Championship. La Française, tenante du titre tentera de bien lancée cette nouvelle saison sur le LPGA. Avec en prime quelques mots de la n°3 mondiale. Nous parlerons également du bon début de saison de Matthieu Pavon sur le PGA Tour, nous prendrons également la température des Français du DPWorld Tour avec Eloïse Girard envoyée spéciale à Ras al-Khaimah.
Category
🥇
SportTranscription
00:00 Salut à tous, bienvenue dans Swing, l'émission de Journal du Golfe sur l'équipe.fr et désormais
00:05 sur vos écrans, canal 187 de Free, 193 de Bouygues, on est de retour pour parler de
00:12 l'actu golf, évidemment du LPGA, du DP World Tour, également des Français du PGA Tour
00:17 et je suis ravi d'accueillir Benjamin Cadieux de Journal du Golfe.
00:20 Je suis ravi aussi JP.
00:21 Comme ça on est deux.
00:22 Et Ravi qui est le LPGA sur notre chaîne.
00:25 Sur notre chaîne depuis la semaine dernière, on vous offre gratuitement le LPGA toute
00:31 cette saison en partenariat avec la Fédération Française de Golf.
00:33 On accueille aussi Guillaume Duffy de l'équipe.
00:36 Salut Guillaume.
00:37 Bonjour à tous les deux.
00:38 Meilleur vœu.
00:39 On a le droit encore un peu jusqu'au 31 janvier.
00:41 T'es ravi aussi Guillaume ?
00:42 Oui je suis hyper ravi parce que le sport gratuit à la télé au XXIe siècle c'est
00:46 hyper rare, le golf encore plus.
00:48 Et on est très heureux de l'offrir, de l'offrir à tous les amoureux de golf en France, de
00:56 regarder cette saison américaine avec Céline Boutier en guest star.
01:00 Je trouve ça assez exceptionnel.
01:02 C'est le top niveau mondial.
01:04 Effectivement, il faut le souligner et s'enorgueillir de ça.
01:09 Comme chez les garçons sur le PGA Tour, on a trois Françaises, tu l'as dit, Céline
01:13 Boutier mais aussi Perrine Delacour et Agathe Lainet.
01:16 Alors restez aussi avec nous parce qu'on vous donnera les résultats du jeu concours
01:20 qu'on avait fait en fin d'année.
01:21 Vous aviez jusqu'au 17 janvier pour participer.
01:23 Alors on va savoir qui a gagné le drapeau de Victor Perez signé à l'occasion de l'USPGA
01:29 et le drapeau de la Soleil M Cup signé par Céline Boutier.
01:32 On a des très jolis cadeaux.
01:33 On s'embête pas, il n'y a pas ça à gagner dans Sweet Spot.
01:35 On gagne des drivers dans Sweet Spot, c'est pas mal aussi non ?
01:37 Ah donc je veux jouer peut-être.
01:39 Allez messieurs, justement on démarre par le LPGA.
01:43 Justement on l'a vu sur le journal du Golf TV la semaine dernière.
01:48 Cette victoire de Lydia Coe qui n'avait plus gagné depuis un an.
01:51 Lydia Coe, on la connaît depuis un petit moment.
01:54 Elle est passée pro en 2013.
01:56 On se souvient, elle avait gagné d'ailleurs l'Open du Canada devant Carrie Nichet à
02:00 l'époque.
02:01 Elle était encore amateur.
02:02 Et puis on l'a surtout suivie à Évian.
02:04 Cette victoire de Lydia Coe, c'est encore un grand nom qui gagne.
02:07 Et résurrection aussi puisqu'elle sort, je crois que Guillaume tu vas le confirmer.
02:11 Une année pourrie.
02:12 Elle sort de sa pire saison en carrière.
02:14 Je crois qu'elle a seulement deux top 10 au-delà de la centième place du classement.
02:18 Elle était vraiment au fond du seau au point qu'elle a déclaré à la presse américaine
02:23 l'année dernière "J'avais même peur que Golf Channel vienne me filmer en train de
02:28 jouer de peur que je tape un mauvais coup".
02:30 La fameuse pression des caméras.
02:32 Elle a dit "Je me suis mis trop de pression ces derniers temps".
02:35 Après 10 ans de carrière, une année un peu moins bonne, allez voir, beaucoup moins bonne
02:41 que les autres, c'est quand même pas beaucoup.
02:42 On en parlera tout à l'heure pour Céline Boutier, mais l'important c'est la régularité
02:45 à ce niveau.
02:46 C'est la constance.
02:47 Et Lydia Coe, malgré cette parenthèse un peu noire la saison passée, c'est quand même
02:54 du très très haut niveau.
02:56 Moi j'ai pas les stats en tête, mais elle a plus de 20 ans.
02:58 Seulement trois années sans victoire.
02:59 C'est énorme.
03:00 Parce que le champ de joueuse est de plus en plus dense.
03:03 La qualité du golf féminin ne cesse de croître.
03:05 Et arriver malgré tout à gagner chaque année, je trouve ça assez exceptionnel.
03:09 Et puis on le disait, 26 ans seulement, 20 victoires désormais sur le LPGA, deux majeures.
03:14 Voilà Lydia Coe qui est aux portes du fameux Hall of Fame.
03:18 C'est un nombre de points à marquer.
03:20 Les règles pour le Hall of Fame sont différentes.
03:23 Je peux pas vous aider, je les connais pas.
03:26 Pour les hommes, déjà, il faut avoir 40 ans pour entrer au Hall of Fame.
03:29 Là, il n'y a pas de limite d'âge.
03:30 Là, je pourrais.
03:31 Pas de limite d'âge chez les femmes.
03:33 Il y a JP, je crois qu'on l'a révisé juste avant, 27 points à marquer.
03:37 Et Lydia Coe, on a 26.
03:39 Donc elle va y être dans les mois ou au pire les années qui viennent.
03:43 De toute façon, la question se posait même pas.
03:45 La place Lydia Coe est au Hall of Fame.
03:47 Elle a gagné plusieurs majeures.
03:48 Elle a gagné le nombre de tournois LPGA nécessaires.
03:52 Et puis de toute façon, son rayonnement sur le golf planétaire, peu importe le genre,
03:59 Lydia Coe, c'est une marque.
04:01 C'est une marque et les sponsors continuent de se l'arracher.
04:03 Déjà parce qu'elle est d'origine coréenne, qui est quand même le deuxième marqueur
04:08 de l'année.
04:09 Elle est néo-zélandaise.
04:10 Elle passe pas en néo-zélandais, mais d'origine et aussi de culture, comme elle aime le rappeler,
04:15 de culture sud-coréenne.
04:17 Donc c'est vraiment, c'est au delà de la joueuse.
04:19 C'est une marque qui rayonne sur le monde entier.
04:21 C'est une star dans son pays, pas uniquement parce qu'elle brille sur le circuit américain,
04:26 mais parce qu'on va en parler beaucoup en 2024.
04:29 On est une année olympique.
04:30 C'est une demoiselle qui est très importante pour les Jeux olympiques, qui rapporte à
04:34 chaque fois qu'elle joue un tournoi olympique, elle rapporte une médaille.
04:38 Elle a eu bronze à Tokyo, argent à Rio.
04:43 Et là, elle est l'or à Paris.
04:45 L'argent derrière, c'est une boutille.
04:47 Exactement.
04:48 C'est votre pari de l'année.
04:49 Ça sera une des favorites au Golf national.
04:53 En tout cas, l'Idiaco, qu'on connaît quand même depuis un moment.
04:57 On l'avait suivi à Evian lors de ses premiers Evian Championship.
05:00 Ça fait trois décennies qu'on la connaît.
05:03 Vraiment, victoire en 2015 pour l'Idiaco à Evian.
05:06 En fait, elle a toujours été là.
05:07 Elle a toujours été là, coachée par David Ledbetter, puis Sean Foley.
05:10 Sean Foley.
05:11 Et maintenant, ça fait trois décennies quand vous n'avez pas 30 ans.
05:13 C'est quand même exceptionnel.
05:14 C'est là qu'on voit le rayonnement de l'Idiaco.
05:17 C'est une surdouée du Golf finalement.
05:19 C'est vrai.
05:20 Et puis après, c'est le Golf féminin quelque chose que je regarde parce que je trouve qu'il
05:25 y a un tempo, il y a un rythme.
05:27 Et elle, franchement, à regarder, c'est un vrai bonheur.
05:32 Je ne parle pas uniquement de son petit jeu, mais je trouve que c'est un métronome, c'est
05:35 beau à regarder, c'est fluide.
05:37 Il faut passer ou même décortiquer son swing parce que moi, je ne suis pas un spécialiste,
05:42 mais c'est quand même limpide.
05:44 Et on aimerait avoir ce rythme et ce tempo, même quand on est un garçon.
05:49 Ce n'est pas l'école Michel Louis, Brittany Leachicombe ou la joueuse…
05:54 Ou Lexie Thompson.
05:55 Lexie Thompson, ça tape très fort.
05:57 Du coup, ça dure un petit peu moins pour Brittany Leachicombe et Michel Louis.
06:03 Là, avec Lydia Coe, on est, comme tu l'as dit Guillaume, dans le côté métronome.
06:07 Et à l'image de Céline Boutier, je pense que ça peut encore durer.
06:11 Dans le smoothie swing.
06:13 Une bonne quatrième décennie.
06:14 Alors justement, messieurs, cette semaine, direction la Floride, on l'a dit, on va jouer
06:20 Céline Boutier, Agathe Lene et Perrine Delacour.
06:21 Mais juste avant, on va enregistrer le retour d'une joueuse, une joueuse qui a été numéro
06:27 un mondial, qui a gagné pas mal de victoires sur le LPGA.
06:30 7 victoires en 2011, 15 victoires sur le LPGA, 5 majeures entre 2008 et 2011.
06:37 Je sais, je n'ai pas révisé avant.
06:38 C'est pour ça, elle a fait la couv' du Journal du Golfe en 2012.
06:42 Non, toujours pas.
06:43 Elle est Taïwanaise.
06:46 Taïwanaise, ancienne numéro un mondial.
06:48 Allez Benjamin, le suspens, c'est trop brûlant.
06:51 On a préparé l'émission.
06:52 Yannick Tseng, qu'on n'avait plus vue sur les circuits depuis deux ans.
06:58 Et encore, une apparition éclair, blessée au dos à partir de 2019.
07:02 Elle avait tenté de faire un retour en 2021.
07:04 Ça ne s'était pas bien passé.
07:05 On se souvient même qu'elle avait été éliminée ou plutôt disqualifiée d'un tournoi parce
07:10 qu'elle n'avait pas signé une carte après un premier tour.
07:13 Une carte 86.
07:14 87, vous avez raison.
07:16 Yannick Tseng, c'est une joueuse qu'on avait vue arriver aussi comme une bombe.
07:21 En 2008, entre 2008 et 2011.
07:24 Je vous encourage à aller sur YouTube, retrouver le swing de Yannick Tseng.
07:29 Il n'y avait pas le moindre défaut.
07:31 Le swing parfait n'existe pas, heureusement pour nous, Guillaume.
07:34 Il n'y avait pas de bouc, il n'y avait pas le moindre mouvement superflu.
07:37 C'était une frappe de balle.
07:39 On avait passé une heure avec elle.
07:40 D'ailleurs, on a tourné une vidéo d'enseignement sur la frappe de balle.
07:44 Ça remonte à très longtemps.
07:45 Ça remonte à 2008, 2009.
07:48 Et quelle frappe de balle.
07:51 C'est quelqu'un de très sympathique.
07:53 C'est vraiment à double sens du terme.
07:55 Un double bonheur de la voir revenir.
07:58 En tout cas, de la voir tenter de revenir au premier plan.
08:01 Vous avez plein d'occasions de regarder le deuxième moment de la saison LPGA ce week-end
08:06 parce qu'il y a aussi le grand retour de Céline Bouthier.
08:10 On l'attend énormément.
08:11 Exactement, Guillaume.
08:12 On va en parler juste, tout de suite.
08:14 Trois Françaises, on l'a dit.
08:16 Perrine Delacour, Agathe Léné et Céline Bouthier.
08:18 C'est une Bouthier qui attaque son année 2024.
08:20 Elle n'a pas fait le tournoi d'avant.
08:21 Évidemment, c'est l'année où tout le monde attend.
08:25 Céline, est-ce que ça va être plus dur pour elle que l'année dernière ?
08:28 Je pense que oui, parce que ce qu'elle vient de commettre est tout à fait exceptionnel.
08:34 Elle a aussi terminé la saison en étant élue des championnes de l'équipe.
08:40 C'est peut-être anecdotique.
08:42 En golf, en tout cas.
08:43 Mais en golf, c'est énorme.
08:45 Je ne voudrais pas généraliser, mais j'ai l'impression que nos champions français,
08:50 après de très belles performances, ont parfois tendance à confirmer.
08:54 La confirmation dans le sport, c'est ce qu'il y a de plus dur.
08:57 Je vais prendre un exemple très récent.
08:59 Quartaro en moto, qui a été champion du monde il y a deux saisons.
09:06 On attendait qu'il confirme la saison passée.
09:09 Il a vécu une saison terrible.
09:11 Il n'a pas été aidé par son IQ.
09:13 Non, des problèmes mécaniques aussi.
09:15 Je pense que psychologiquement, quand vous êtes tout là-haut, tout là-haut, il est
09:19 resté.
09:20 C'est ce qu'il y a de plus dur dans le sport.
09:21 J'espère que c'est une boutière.
09:22 Elle a l'air bien armée mentalement pour parvenir à rester.
09:26 On va la regarder encore plus.
09:32 Est-ce qu'elle sera capable de supporter cette pression ?
09:36 Encore une fois, c'est l'année olympique.
09:37 C'est une chance de médaille dans un sport où les Français n'ont jamais brillé.
09:44 Je pense que ça va être plus complexe.
09:48 Benjamin, plus mesuré ?
09:49 Je ne pense pas.
09:51 Elle a gagné les Viand Championship à domicile.
09:56 Un majeur.
09:57 Ça y est, le plafond pour une golfeuse française.
10:00 Elle a enchaîné avec le scottish juste après.
10:02 Ça a été confirmé avec le scottish et une bonne place finale sur le LPG.
10:06 Je ne vois pas ce qui peut arriver.
10:07 Sa carrière est faite.
10:11 Je pourrais revenir vers ce que tu as dit Guillaume.
10:14 Quand on a atteint un tel sommet, comment continuer à performer ?
10:19 Avoir l'envie, avoir la carotte de l'envie.
10:22 Ce n'est même pas qu'elle a gagné un majeur, c'est qu'elle a gagné un majeur en France.
10:26 Le majeur dont elle rêvait depuis toute petite.
10:28 Tu ne voudrais pas qu'elle arrête sa carrière après l'obtention de ce Graal.
10:33 Je ne pense pas que ce soit le genre.
10:34 Maintenant qu'on a cassé ce plafond, il n'y a plus qu'à continuer à grimper.
10:39 On l'a répété à ce podcast, les Jeux Olympiques à Paris au Golf National.
10:44 Un parcours qu'elle connaît par cœur.
10:46 Elle connaît très bien en tout cas.
10:48 En plus, avec son jeu solide, ça peut coller au National.
10:53 Guillaume, une médaille de Céline Boutier au JO, on y croit ?
10:56 C'est un doux rêve ?
10:58 Je ne sais pas, je suis un piètre pronostiqueur.
11:00 Mais effectivement, décrocher une médaille, si possible la plus belle au National.
11:07 Un parcours qu'elle connaît par cœur, parce qu'elle a grandi golfiquement pas très loin.
11:12 Même si, encore une fois, ce parcours n'est jamais trop tendre avec nos Français depuis
11:21 une dizaine d'années.
11:22 Il y a le vieux Levé et le vieux Remesi qui ont réussi à le dompter, mais les autres
11:28 se cassent les dents régulièrement sur ce joli terrain de jeu.
11:33 En tout cas, elle a un avantage en plus de toutes les autres joueuses qui ne connaissent
11:37 pas du tout ce parcours.
11:39 Messieurs, justement, je vous propose de l'écouter.
11:42 Céline Boutier, on a réussi à lui avoir quelques instants juste avant son Drive-On
11:48 Championship.
11:49 Pendant la off-season, cette année, j'ai pris un peu de temps en dehors du parcours
11:53 juste pour essayer de me reposer, me ressourcer et essayer de reprendre à zéro.
11:59 J'ai pris peut-être deux ou trois semaines sans jouer au golf.
12:03 Je suis allée un petit peu en vacances.
12:06 Après, je suis revenue à Dallas pour m'entraîner.
12:08 Il a fait un petit peu plus froid que je voulais.
12:11 J'ai dû aussi aller en Arizona, que je n'avais pas prévu d'aller pour m'entraîner.
12:15 Mais c'est sympa, je suis revenue.
12:17 Là, on est prête pour recommencer la saison en 2023 en Floride.
12:22 Je me suis pas mal focalisée sur le long jeu pendant la off-season.
12:26 J'ai juste essayé d'avoir un contact un peu plus consistant et une trajectoire de
12:31 balle que je voulais.
12:32 J'ai aussi un peu mis l'accent sur le putting.
12:35 C'était vraiment mes deux grands axes de travail cette dernière semaine.
12:39 C'est vrai que c'est toujours un petit peu compliqué de venir défendre son titre.
12:44 C'est vrai que c'est toujours des bons souvenirs.
12:46 Mais nous, cette année, sur ce tournoi, on est vraiment sur un parcours différent, sur
12:49 un état différent.
12:50 Pour moi, c'est vraiment comme si c'était un autre tournoi.
12:52 C'est vrai que j'ai des bons souvenirs de ce tournoi en Arizona, mais ici, on repart
12:59 un peu à zéro.
13:00 Je vais vraiment aborder ça comme un autre tournoi.
13:01 Je crois que cette année, pour moi, je vais vraiment essayer de me focaliser sur les opportunités
13:06 et vraiment de me mettre en position pour gagner ou en contention le plus de fois possible.
13:13 Je crois que forcément, les JO, ça va être une très grosse échéance.
13:16 Mais surtout, les majeurs, surtout par exemple le British Open qui sera à Saint-Andrews
13:22 ou même de revenir à Evian, défendre mon titre.
13:24 C'est vrai que ça va être des beaux objectifs et des beaux tournois pour moi cette saison.
13:29 En tout cas, rendez-vous à partir de jeudi 18h pour le premier tour de ce Drive-On Championship
13:35 sur les antennes de Journal du Golf TV.
13:37 Et vous retrouverez également en simultané ce week-end sur les antennes de FFVOL TV à
13:42 partir de 20h.
13:43 Allez, messieurs, avant de passer sur le PGA Tour, c'est le retour de The Match.
13:49 Alors, The Match, c'était ce fameux skin game.
13:51 Et là, cette fois, on va trouver Rory McIlroy, Max Soma, Lexi Thompson et Rose Zeng pour le 26 février.
13:58 C'est compliqué de faire mieux au niveau plateau.
14:00 Alors, le skin game, Benjamin, rappelez rapidement ce que c'est.
14:04 Moi, j'ai toujours appelé ça un syndicat.
14:05 J'ai dormi faire ça quand j'étais gamin.
14:07 Et tout simplement, vous mettez une somme d'argent sur un trou, le meilleur score ramasse tout.
14:11 S'il n'y a pas de meilleur score, on reporte le tout sur le trou suivant.
14:15 Et ça s'accumule, ça s'accumule et la pression monte, monte.
14:18 Là, c'est pour des oeuvres caritatives.
14:20 Mais quand vous étiez petit, vous ne jouiez pas avec un micro.
14:24 Là, il joue avec des micros.
14:26 C'est pas simple de jouer avec des micros quand même.
14:28 Non, déjà, de jouer avec des clubs de golf, c'est compliqué.
14:30 Non, c'est vrai.
14:31 Non, mais c'est vrai que c'est une...
14:32 Ça t'intéresse, ce genre de match ?
14:34 Pas vraiment, c'est une exhibition.
14:36 J'ai le souvenir d'exhibitions fantastiques dans des stades monumentaux du Mexique, entre Fédérar et Nadal.
14:44 Franchement, je ne regarde pas, c'est une exhibition.
14:46 Je ne regarde pas.
14:47 Parce qu'il n'y a pas la saveur de la compétition ?
14:49 Non, après, c'est...
14:51 Il se chambre et tout ?
14:53 Non, mais c'est vrai, c'est rigolo.
14:55 C'est un produit moderne.
14:57 C'est un produit qui s'y est à merveille au public américain, à la manière dont les Américains diffusent et vendent le golf et produisent le golf.
15:05 Moi, je ne suis pas old school, mais je suis un peu loin de tout ça.
15:10 Peut-être, malheureusement, peut-être que je rate quelque chose d'exceptionnel.
15:14 Mais si j'ai deux heures, je ne suis pas persuadé que je ne passe à regarder ce duel sur douze trous.
15:21 Un programme très court, il va se passer beaucoup de choses.
15:24 Il y aura des blagues, quelques bons coups de golf.
15:26 Est-ce qu'il y aura des bonnes blagues ?
15:27 Des bonnes blagues, oui.
15:29 Et des célébrités.
15:30 C'est du format Instagram.
15:32 C'est ce que proposera dans le futur la Tiger League.
15:36 On va tout de suite passer au PGA Tour avec le bon début de saison, notamment de Mathieu Pavon.
15:43 On l'a vu, septième à Hawaï, top 40 la semaine dernière.
15:47 Est-ce que c'est étonnant finalement de le voir performer aussi vite ?
15:50 On s'y attendait un peu quand même.
15:52 Ce n'est pas qu'on s'y attendait, mais regardez le classement mondial de Mathieu Pavon.
15:55 Il est top 80 mondial.
15:57 Numéro un français.
15:58 Il est à sa place maintenant.
15:59 D'ailleurs, ça me fait penser à quelque chose.
16:01 On se demandait toujours.
16:02 Ça y est, il change de circuit.
16:03 Tout va changer.
16:04 Attention, catastrophe.
16:05 Et ça me fait penser à quoi, Guillaume ?
16:07 Parce que c'était l'habitude de voir certains Français se casser les dents.
16:10 Tu sais à quoi ça me fait penser, Guillaume ?
16:11 Non.
16:12 D'abord, Stuker.
16:13 D'abord, Stuker qui était le buteur du Real Madrid et qui est transféré dans une équipe anglaise que tu connais peut-être, Guillaume, j'ai oublié.
16:20 C'était au cours des années 90.
16:21 Il avait déclaré à la presse.
16:22 Alors d'abord, tu changes de championnat une fois encore.
16:25 Et une fois encore, tu marques des buts dès ton premier match, dès tes premières semaines.
16:29 Tu es tout de suite au PSG.
16:30 Question d'adaptation, c'est ça ?
16:31 Question d'adaptation.
16:32 Il dit, oui, mais bon, un terrain de foot, c'est un terrain de foot.
16:35 Quel que soit le pays, c'est quand même les mêmes règles du jeu.
16:38 Il n'y a pas à s'inquiéter.
16:41 Mathieu Pavon, il touche green sur green.
16:43 Il peut beaucoup mieux qu'avant.
16:45 Après d'avoir Stuker, je ne vais pas tout seul.
16:46 Mathieu Pavon, il joue tout seul.
16:48 Mais je pense qu'il peut avoir la même approche, Mathieu.
16:51 Et pas uniquement parce que son papa a été un grand joueur de foot, capitaine des Girondins de Bordeaux, champion de France, formé à Toulouse, qui a fini sa carrière au Betis, Séville.
17:01 Un type assez incroyable, un leader.
17:03 Mais effectivement, golfiquement, il a tout, je trouve, pour briller aux États-Unis.
17:12 Mais franchement, traverser l'Atlantique pour un petit Français, c'est rare, c'est grand.
17:19 Tu quittes un peu ton environnement familial.
17:23 Beaucoup d'Européens se sont cassés les dents.
17:24 Lui, il a décidé très rapidement de traverser.
17:26 Mais plein en réussie aussi.
17:27 Mais effectivement, plein en réussie.
17:29 Et très franchement, réussir 8 cartes sous le par pour ses deux premiers tournois.
17:34 Cinquième à la Mayenne de score sur le PGA Tour après 3 tournois, mais top 5 PGA Tour.
17:39 Je trouve ça assez énorme.
17:43 Et le week-end dernier, il score -17, -18 ou -19.
17:47 Le parcours s'est fait plomber.
17:48 Mais c'est très bien.
17:49 Mais c'est quand même très très bien.
17:51 Et puis, je pense qu'il surfe sur ce dernier tour fantastique à Dubaï avec ses 5 birdies de suite qui lui offrent une carte américaine.
18:06 Je crois que mentalement, il est hyper costaud.
18:09 Il est en mode rafale.
18:10 Il est assez fantastique.
18:12 J'aime sa manière de parler, de parler de son golf, de son jeu.
18:16 Serein.
18:17 Serein, même sur le premier tournoi.
18:19 Par exemple, il se prend un peu les pieds dans le tapis du parcours sur les 9 premiers trous.
18:25 Et puis sur le retour, il est costaud.
18:27 Rafale.
18:28 Franchement, tu as l'impression que rien ne peut les branler.
18:30 Il est numéro 1 français.
18:32 Et je me souviendrai toujours de ce que je l'avais découvert golfiquement sur le PGA, l'US Open, je crois.
18:40 Pebble Beach.
18:41 Pebble Beach.
18:42 2019.
18:43 Et j'avais eu Greg Avray pour un portrait parce que, bon, Pavon le connaissait parce que c'était le fils d'eux et tout.
18:48 Et Greg Avray m'avait dit "mais il m'impressionne" parce que j'étais loin d'imaginer que ce serait lui qui brille comme ça et qui arrive.
18:54 Et puis il n'est pas à son premier majeur quand même.
18:56 Tous les deux ans, régulièrement, il en fait un.
18:58 Donc il a quand même quelque chose ce garçon.
19:00 Il est vraiment hyper costaud, comme les Américains disent, hyper focus.
19:04 Et je pense qu'il peut faire une très, très belle saison.
19:07 On l'avait vu finir 25e à l'un des plus terribles US Open ces dernières années.
19:12 C'était à Chincoak Hills en 2018.
19:15 En 2018.
19:16 Donc sa solidité va l'aider, quel que soit le parcours, quel que soit le parcours de la planète.
19:21 Et on avait un doute sur son putting, mais tu l'as dit, il a énormément progressé.
19:25 Regardez les stats Spider, c'est super bien fait sur le PGA Tour.
19:29 Et de toute façon, ça se retrouve partout maintenant.
19:31 C'est à dire que vous savez, c'est un hexagone qui vous donne vos forces et vos faiblesses.
19:35 Et on voit que le putting est devenu non plus une faiblesse, mais carrément une force du jeu de Mathieu Pavon.
19:43 On avait fait un sujet avec lui d'ailleurs à l'Open de France il y a quelques années.
19:47 Il bosse beaucoup avec John Carlsen.
19:49 On a beaucoup parlé dans les précédents podcasts.
19:51 On ne va pas revenir dessus, mais en tout cas, c'est devenu une des forces.
19:54 Il continue de toucher énormément de greens.
19:57 Je crois que c'est top 10 du PGA Tour, évidemment après deux tournois,
20:01 mais c'est déjà une tendance sur l'European Tour.
20:04 Donc il continue, comme l'a très bien dit Guillaume, il continue sur sa lancée.
20:07 Et moi, j'ai envie de vraiment de le scruter cette semaine à Torrey Pines,
20:11 même s'ils ne vont jouer que deux fois le parcours sud, qui est le plus dur des deux.
20:16 Ils vont jouer le parcours sud et le parcours nord à Torrey Pines cette saison.
20:19 Le parcours sud, c'est celui de l'US Open.
20:21 Le plus dur, le plus long du PGA Tour l'an dernier, ce sera encore le cas cette saison.
20:26 De ce que j'ai lu de la presse américaine et ce que les joueurs expliquent,
20:30 comme Kegan Bradley ou Max Oma, ils ont laissé les ruffs en mode presque,
20:34 ils ont tendance à exagérer les joueurs des fois, presque en mode US Open.
20:37 Le press, c'est une notion importante dans les ruffs.
20:41 C'est manger mal mais pas trop.
20:43 Mais ça va jouer à la solidité, notamment sur le parcours sud, cette semaine à Torrey Pines.
20:47 Je pense que ça peut bien coller à Mathieu Pavon, je ne serais pas surpris de le voir top 20, top 15.
20:52 Je suis persuadé, sans avoir épluché la presse américaine,
20:56 que ce qu'il est en train de faire depuis deux tournois commence à intéresser.
20:59 On va en parler, mais il ne part pas avec n'importe qui.
21:03 Il joue avec Michael Bloch.
21:05 Qui est une star depuis un an.
21:09 Quoi qu'il fasse, où il joue, il y a des caméras, on s'intéresse à ce qu'il fait.
21:13 Ça commence à me gonfler, le phénomène Michael Bloch.
21:16 Peut-être.
21:17 Mais ce qui est sûr, c'est qu'il y aura une caméra braquée sur la partie de Mathieu Pavon.
21:22 Ça veut dire qu'il y a quand même un petit phénomène qui est en train de se passer là-bas.
21:26 Est-ce que justement, toi tu as bien connu Michel Pavon,
21:29 est-ce que tu vois des similitudes, est-ce qu'il y a du Michel en Mathieu ?
21:33 Je pense que oui.
21:35 Je ne vais pas parler des rapports de Michel avec les médias,
21:37 parce que c'était assez complexe, orageux.
21:40 Ça pouvait être orageux, ombrageux, ça pouvait être très électrique.
21:47 En revanche, ce qui était bien avec Michel Pavon,
21:50 quand ça n'allait pas, tu savais tout de suite que ça n'allait pas,
21:54 et tu savais pourquoi ça n'allait pas.
21:56 Il ne tournait pas autour du pot.
21:58 Je ne sais pas, c'est difficile de comparer un sport individuel et un sport collectif.
22:05 Je trouve que Mathieu Pavon est d'ailleurs assez pudique,
22:09 depuis le début de sa carrière, sur l'apport et la relation qu'il a eu avec son père.
22:15 Je suis persuadé qu'ils en parlent beaucoup.
22:19 Mathieu disait qu'il avait encore beaucoup de choses à découvrir de son père.
22:24 Il faut aussi rappeler que sa maman a été pro de golf, une magnifique enseignante.
22:30 Je crois qu'elle a mis cette carrière entre parenthèses.
22:33 Mais voilà, Michel Pavon n'était pas le plus doué,
22:37 ce n'était pas le plus rapide, ce n'était pas le plus costaud,
22:40 mais c'était un stratège sur un terrain, un leader, un entraîneur bis.
22:45 L'année du titre, en 1999, il joue au milieu avec Diabaté, Mikou, Ben Arbia.
22:53 C'est lui le patron, l'entraîneur bis ou adjoint d'Alie Boub.
22:59 Ce sont des cerveaux, des types qui connaissent très bien leur sport.
23:05 Comment y arriver ?
23:07 Michel Pavon, malgré des qualités moyennes, a été un très bon joueur de foot.
23:12 On a l'impression que Mathieu Pavon, c'est un peu la même chose.
23:14 Il n'avait peut-être pas les qualités golfiques au début, mais il n'était pas le plus génial,
23:18 pas le plus doué.
23:19 Il était à peine top 50 français chez les amateurs.
23:21 Il a plus travaillé qu'eux.
23:23 C'est encore une fois un profil hyper rare dans le golf français,
23:25 où on avait beaucoup à faire.
23:26 L'exemple de Greg Averet, multi-champion de France, multi-champion d'Europe amateur.
23:31 C'est vraiment pour moi un ovni, puisque à ce niveau-là,
23:35 chez les juniors, personne ne regardait Mathieu Pavon.
23:38 C'est plutôt même encourageant pour la jeune génération,
23:40 les jeunes golfeurs qui, à un moment, veulent embrasser cette carrière
23:44 et n'y arrivent pas parce qu'il manque de mains ou de choses comme ça.
23:49 Il faut persévérer.
23:51 Quand vous avez le mental d'un garçon comme Mathieu Pavon,
23:53 ça veut dire que vous êtes capable de franchir tous les obstacles,
23:57 même des très hauts obstacles.
23:59 À un moment, quand vous n'êtes pas aidé par la FED ou les instances,
24:01 c'est quand même compliqué.
24:02 Quand les portes se ferment, lui, avec ses épaules de déménageur,
24:07 il a tout défoncé.
24:08 Aujourd'hui, il est sur le Pitchier Tour.
24:11 C'est quand même le Graal.
24:13 Top 80 mondial.
24:15 Il le dit, c'est une revanche pour lui.
24:17 Top 80 mondial en jouant en Europe, quasiment, ces dernières années.
24:21 C'est énorme.
24:22 Comme il le disait dans une interview qu'on a faite avec lui pour le journal du Golf TV,
24:26 cette accession sur le Pitchier Tour résonne un peu comme une revanche.
24:30 Il le dit, beaucoup de gens n'ont pas cru en moi.
24:33 Il a un petit goût, un petit sourire.
24:37 Il le dit, j'ai un sourire narquois.
24:38 Ça nourrit l'esprit de revanche.
24:40 Son approche est intéressante.
24:41 Ce n'est pas le mec qui dit, je vais aller faire quelques tournois là-bas
24:45 et puis je vais revenir au port.
24:48 Je crois qu'il s'est installé en Floride.
24:51 Tout était déjà préparé.
24:53 C'est le type qui y va, pas pour passer 15 jours, 3 semaines par trimestre
24:58 et jouer des tournois, je ne vais pas citer d'autres cas.
25:02 Lui, il s'est installé.
25:04 Et quand tu t'installes quelque part, ça veut dire que tu as envie de durer.
25:08 Allez, messieurs, on va parler tout de suite de celui qui a gagné le tournoi la semaine dernière.
25:13 L'amateur, ce jeune amateur seulement 20 ans qui remporte l'American Express.
25:19 C'était une première depuis 1991.
25:23 Et Mikelson, c'est pas mal comme filiation.
25:27 Le jeune vainqueur sur le tour depuis Jordan Spinks.
25:29 Nicolas Dulap.
25:31 Qui ne sera pas là malheureusement.
25:33 Qui break.
25:35 Il en a bien besoin.
25:37 Il faut être famille et ami et surtout management pour savoir quelle suite donner à son ami.
25:41 Parce que là, on le rappelle, il a laissé passer un chèque d'un million et demi d'euros.
25:47 Après ça, il ne peut pas savoir avant de retourner.
25:50 Quelle suite donner ? Quelle était son ambition au début de saison ?
25:54 C'est à dire que de finir la saison amateur et de passer pro en 2025 ?
25:58 Ou ça, ça va tout chambouler, tout bouleverser ?
26:01 Ça chamboule tout parce que là, mine de rien, vous avez quand même battu une partie.
26:05 Même si ce n'est pas le plus grand tour à l'année.
26:07 Vous avez quand même battu une partie de l'élite mondiale en marchant sur le...
26:11 -29, -29.
26:13 C'est énorme.
26:14 C'est à dire qu'il a passé cette fameuse nuit du samedi soir qui est terrible quand vous êtes en tête d'un tournoi de golf.
26:19 Et il résiste à Burns, à Thomas.
26:21 C'est quand même énorme.
26:22 Il rentre combien ? 2m50, 3m18 pour gagner ?
26:24 Oui, oui, oui.
26:25 À un moment, on se dit, là, on va peut-être arrêter de laisser passer l'échec.
26:29 Même s'il n'y en a eu qu'un.
26:31 On va se dire que si on a le niveau...
26:33 Et on devrait le récupérer rapidement.
26:35 Il aura un contrat.
26:37 Rien qu'avec l'équipementier.
26:38 Rien qu'avec les clubs de golf.
26:39 Est-ce qu'on peut le comparer un peu en profil au joueur qu'on a vu, Haberg ?
26:43 Dans la trajectoire de remporter comme ça, rapidement.
26:47 En mode météorite.
26:48 Ouais, en mode météorite.
26:49 Après, c'est pareil.
26:51 C'est une histoire de gagner une fois et disparaître du paysage.
26:55 Je ne suis pas sûr qu'Haberg disparaisse.
26:57 Pour Mikkelsen, ça s'est bien passé.
26:58 Pour Haberg, je ne suis pas sûr qu'il disparaisse.
27:00 Et pour Dunlap, il a l'air quand même bien costaud également.
27:03 Avoir les épaules.
27:04 Tu parles du pote qui entre sur le green du 18 pour gagner.
27:10 Mais la manière dont il arrive sur le green du 18 en faisant un deuxième coup.
27:15 Il a failli assommer un type, un spectateur.
27:18 Et il rigole et il plaisante de ça avec Justin Thomas.
27:21 Est-ce que tu as la blague ? Est-ce que tu peux la raconter ?
27:23 Non, je ne l'ai pas.
27:24 Parce que Justin Thomas le chambre là-dessus.
27:27 Et l'autre peut rigoler et dire "ça m'est arrivé à l'US Open mais je faisais ça à tous les trous".
27:30 Ah oui, d'accord.
27:32 Il marche presque vers la gloire.
27:37 Comme s'il avait 20 tournois sur le Pidgey Tour.
27:40 Il déconne, pardon pour cet écart de langage.
27:43 Il plaisante avec Thomas.
27:45 Et puis, recouvrit de dingue, approche, pute.
27:48 La puissance du championnat du NCAA aux Etats-Unis.
27:52 Vous êtes à la télé, peut-être pas toutes les semaines, on va pas exagérer.
27:55 Mais vous êtes habitué à avoir un gros niveau de pression face à de sacrés joueurs
27:59 et à des champions universitaires américains, là où évolue habituellement Dunlap.
28:03 Il a déjà joué des Majors et des gros tournois.
28:05 Résultat avec cette victoire, il a gagné 4061 places au classement mondial.
28:09 Il est désormais 68ème.
28:12 Et devant Mathieu Pavon.
28:14 En un tournoi.
28:15 Bonne blague le classement mondial de golf.
28:18 Et du coup, on le retrouvera évidemment au Masters, à l'USPGA.
28:22 On peut dire qu'en player, sa carrière est lancée.
28:25 Donc il peut quand même continuer à être amateur.
28:30 Avant d'aller se refaire une heure de socio dans un amphi, ça va être compliqué.
28:35 De revenir aux affaires courantes.
28:37 Est-ce que tu as rendu ton devoir ?
28:39 Pardon, je ne pouvais pas, dimanche j'avais piscine.
28:43 C'est également le retour de Victor Perez cette semaine.
28:46 Victor Perez qui était blessé à l'épaule.
28:49 Qui démarre sa saison lui aussi sur le PGA Tour.
28:53 Et qui a déclaré sur le site de la Fédération Française de Golf.
28:57 Long interview.
28:58 Vouloir intégrer le top 50 mondial avant la fin de saison.
29:02 C'est un bel objectif.
29:05 Il l'a déjà fait.
29:06 Et j'adore avoir un sportif français qui affiche ses ambitions.
29:12 Ce n'est pas de la présomption.
29:13 Mais ça veut dire qu'il a du beaucoup travailler.
29:18 Qu'il se sent capable de le faire.
29:20 Qu'il a le golf pour le faire.
29:22 Après on va voir dans quel état physique il est.
29:25 On peut aussi signaler que Paul Barjon pour son deuxième tournoi de l'année.
29:29 Il a marché sur les pas de Mathieu Pavon.
29:33 Il termine à égalité je crois.
29:35 Après avoir raté le cutter du premier tournoi.
29:38 Les français sont là.
29:40 Paul Barjon qu'on aura à ce podcast très prochainement.
29:42 On a vu ça avec lui.
29:43 Il l'a promis.
29:45 Justement l'intérêt des français cette année.
29:49 C'est de se qualifier pour les gros tournois.
29:52 Ces fameux elevated tournament.
29:54 Il y a plusieurs biais pour se qualifier Benjamin.
29:56 Il y a un mini championnat.
29:57 Il y a une sorte de mini championnat.
29:59 Il y a des possibilités quand même.
30:01 Il y a toujours 4 ou 5 places à aller gratter via un mini championnat.
30:05 Un cumul de 3 tournois avant l'un de ces fameux elevated events.
30:12 Il y a toujours moyen même si on arrive du circuit européen.
30:15 Ou du camp de ferrées de raccrocher le wagon.
30:17 Il va falloir très bien jouer.
30:19 Comme l'a fait Mathieu Pavon il y a 2 semaines avec son top 10.
30:23 Il va falloir un sacré paquet de bonnes performances sur ces mini championnats.
30:28 On sent aussi une émulation.
30:30 Victor Perez dit à la fin de cette interview.
30:33 Ça va être sympa de se tirer la bourre tous les 3.
30:35 Au sein du clan français.
30:37 C'est une première côté golf.
30:39 Ils s'entendent bien.
30:41 C'est une petite bande qui s'entend bien.
30:43 C'est Pavon et Perez qui ont grandi ensemble.
30:49 Pavon et Barjon se connaissent également très bien.
30:52 Les 3 s'entendent très bien.
30:54 Ils vont se croiser même si on est sur du niveau pro.
30:58 Chacun sa tambouille.
31:00 Chacun son staff.
31:01 Mais le fait de se retrouver à l'hôtel et pas de se retrouver tout seul.
31:04 On vient de faire les parties de roco ensemble.
31:06 Vous êtes des hommes de télé.
31:08 Je suis sûr que vous avez adoré cette image en fin de saison dernière.
31:10 Pavon et Perez assis sur le petit grigny.
31:15 Attendant le coup de fil de Pascal Griseau.
31:20 Le fait d'être à 3.
31:23 C'est top.
31:25 Le facteur solitude qui est très pesant sur le Pidgey Tour.
31:28 Va être bien effacé par ce petit côté petite bande.
31:33 Ça va donner envie à des garçons comme Langaz, Rosner de mettre les bouchées doubles.
31:38 Ils ne sont pas passé très loin la saison dernière.
31:41 De rejoindre ce trio.
31:45 Ça va donner envie.
31:48 Le public français va devoir se coucher un peu plus tard.
31:51 Il faudra bien jouer.
31:53 Il faudra qu'ils jouent bien aussi pour être à la télé.
31:57 Il va falloir sacrément bien jouer.
32:00 Vous l'avez dit tout à l'heure Guillaume.
32:03 Mathieu Pavon va jouer à Michael Block.
32:05 Michael Block est aimé du public et surtout des télés.
32:07 On va pouvoir voir Michael Block.
32:09 Mais ça se trouve Mathieu Pavon en le verra pas.
32:11 Il va avoir peut-être son dos, ses chaussures et sa casquette.
32:14 Il va falloir jouer la gagne.
32:16 Comme on a vu à Hawaii.
32:19 Je ne sais pas si vous vous souvenez de ce coup sous les arbres de Mathieu Pavon.
32:22 Incroyable pour Eagle.
32:24 Là on l'a vu celui-là.
32:26 On part de loin mais bon c'est comme ça.
32:28 On y croit Benjamin.
32:30 Money talks comme dit Rory.
32:32 Justement on va parler du DP World Tour.
32:34 Avec cette nouvelle victoire de Rory McIlroy à Dubaï.
32:37 Cette quatrième victoire à Dubaï.
32:39 Avec cette scène sympa.
32:41 Avec la même photo qu'il a fait avec ses parents en 2009.
32:43 Avec moins de cheveux.
32:45 Et moins de joues aussi.
32:47 Je trouve que c'est Michael Roy.
32:50 Rory Némarfort.
32:52 Hyper fort.
32:54 Il aurait dû gagner la semaine précédente.
32:56 Mais de petit peu traité.
33:00 Un cadeau pour son bon ami Fitfood.
33:03 Il est pendu la leur.
33:05 Il est hyper costaud.
33:07 Il joue bien.
33:09 Il ne rate pas grand chose.
33:11 J'aimerais bien le voir brandir un trophée d'un majeur cette année.
33:15 Ou mettre une veste.
33:17 Oui une veste j'aimerais bien.
33:19 Pour faire l'Eurore Islam.
33:21 C'est le temps qu'on l'attend.
33:23 Oui parce que lui il a le golf pour le faire.
33:25 Il a le golf pour voyer et pour dominer.
33:27 Il lui manque plus de majeurs depuis 2014.
33:30 Pour Rory McIlroy.
33:32 Ça nous permet à l'équipe de continuer à faire des papiers.
33:35 Sur pourquoi la malédiction.
33:37 Il ne passe jamais très loin.
33:39 Sachant que cette année l'USPJ retourne à Valhalla.
33:41 Où il avait remporté en 2014.
33:44 Dans le noir.
33:46 Exactement.
33:47 Je crois qu'il y avait Phil Mickelson sur le green.
33:49 Qui a été très sportif sur ce coup.
33:51 Tu connais l'histoire Guillaume ?
33:53 Non je ne me souviens plus.
33:55 La nuit tombée il y avait eu des interruptions.
33:57 On y était tous les deux d'ailleurs.
33:59 Jean-Philippe faisait nuit.
34:01 Et Rory avait encore un trou complet à jouer.
34:04 Ils arrivaient au départ du 18.
34:06 Mais la partie de Mickelson.
34:08 L'avant dernière partie.
34:09 Il venait à peine de quitter le départ.
34:11 Et le tournoi a été joué.
34:12 Il avait 3 ou 4 coups d'avance.
34:14 Et plutôt que forcer tout le monde à revenir le lendemain.
34:17 Pour juste taper un drive.
34:19 Un coup de fer et deux potes.
34:21 Mickelson s'est mis sur le côté avec sa partie.
34:23 Et a dit Rory on vous laisse driver.
34:26 Comme ça vous allez pouvoir finir le trou tranquillement.
34:29 Le bon vieux Phil.
34:30 On sait lui taper dessus à Phil.
34:32 Mais il faut reconnaître un peu de panache.
34:35 Mesdames et Messieurs cette semaine.
34:37 Eloïse Girard est envoyée spéciale pour Journée du Golf TV.
34:40 Sur le DP World Tour.
34:42 Et elle nous donne des nouvelles des joueurs français.
34:44 Après Dubaï.
34:45 Le DP World Tour continue son séjour.
34:47 En posant cette semaine ses valises à Ras el Raima.
34:50 C'est le 3ème tournoi de l'année sur le circuit.
34:58 Et cette semaine pas de Rory McIlroy en tête d'affiche.
35:01 Mais bien un Rasmus Hochgaard.
35:02 Et pour l'anecdote c'est d'ailleurs son frère chumot Nicolai.
35:05 Qui avait remporté le tournoi en 2022.
35:07 Côté français 9 joueurs sont présents.
35:09 Derrière moi vous pouvez voir le practice.
35:11 Ce matin tous les joueurs se sont entraînés.
35:13 Pour être prêts pour le Pro-Am de cet après-midi.
35:15 La plupart des français effectuent seulement 9 trous de reconnaissance aujourd'hui.
35:18 A la veille du premier jour du tournoi.
35:20 Au trou numéro 10 nous avons pu retrouver.
35:22 Hugo Cousseau, Julien Brun et Clémence Ordet.
35:24 Les joueurs abordent avec nous leur début de saison.
35:26 Sur le Zipi World Tour et leur forme du moment.
35:28 Bah écoute plutôt pas mal.
35:29 J'ai bien joué en Afrique du Sud.
35:31 Une bonne perf sur le dernier tournoi que j'ai joué là-bas.
35:33 Et puis la semaine dernière au Rolex.
35:35 Un cut, pas un très bon week-end.
35:37 Mais bonne expérience et pas mal de bonnes choses.
35:39 Le Rolex Emirates à Dubai c'était incroyable.
35:42 Ici aussi les parcours sont beaux ça c'est sûr.
35:46 Et l'entretien est top.
35:47 Après voilà je découvre semaine après semaine.
35:50 Donc c'est plutôt sympa.
35:51 Il fait beau, on a pas trop de vent pour l'instant.
35:53 Je crois qu'il va y en avoir un peu plus cette semaine.
35:54 Mais on est bien quoi.
35:56 Je prépare comme tous les tournois.
35:58 Et puis on verra jeudi, on verra demain.
35:59 Il y a du travail à faire pour revenir un peu dans les clous.
36:02 Mais on met les choses en place avec mon équipe.
36:05 Pour repartir de l'avant.
36:06 Et les choses sont claires.
36:08 Donc il faut y aller petit à petit.
36:09 J'ai de la chance de pouvoir faire les deux premiers tournois directs.
36:12 Notamment le premier qui était à Champs-Élysées.
36:14 Donc on a la chance de jouer des parcours fantastiques.
36:17 Avec des beaux champs de joueurs.
36:18 Après résultat difficile et scoring compliqué.
36:22 Ce n'est pas le début de saison espéré.
36:24 Mais la saison est encore très longue.
36:26 Pour moi c'est un bon test cette semaine.
36:27 Ça fait déjà trois fois que je suis venu ici.
36:29 Ce n'est pas forcément un parcours que j'apprécie.
36:32 Il y a pas mal de trous qui me challenge beaucoup.
36:35 Donc ça va être intéressant de me concentrer sur ce que je dois faire.
36:38 Sur mon process.
36:40 De vraiment être concentré sur moi.
36:42 Et sur mon travail.
36:43 Pour donner le meilleur.
36:44 Et rendre le meilleur de mon jeu.
36:46 Ce que je n'ai pas réussi à faire les dernières semaines.
36:48 Donc si j'arrive à mettre ça en place.
36:51 Et à faire mon travail du mieux possible.
36:53 Ce sera un bon pas pour repartir de l'avant.
36:56 Début de saison un peu compliqué.
36:57 Les résultats ne sont pas forcément là.
37:00 Mais le niveau de jeu est plutôt bon.
37:03 Donc il faut continuer à bosser.
37:05 Et puis ça reste encourageant pour la suite.
37:07 J'ai joué Dubaï la semaine dernière.
37:08 J'ai raté le cut d'un coup.
37:10 Je pensais que j'allais le faire.
37:13 En plus j'avais fait Eagle sur le dernier trou.
37:15 Pour penser passer le cut.
37:17 Mais au final j'ai raté d'un coup.
37:20 Donc c'était un peu frustrant.
37:22 Mais je me dis que le jeu n'est pas si loin que ça.
37:26 Donc il faut rester positif pour la suite.
37:28 Cette semaine c'est un parcours que je connais bien.
37:30 Je crois que c'est la quatrième fois que je le joue.
37:32 J'ai joué une fois sur le Challenge Tour.
37:34 Et trois fois sur l'European Tour.
37:36 C'est un parcours que j'ai plutôt bien dans l'œil.
37:39 Il va falloir mettre les mises en jeu assez droites.
37:42 Le rough est assez compliqué autour des greens.
37:44 Donc j'ai essayé de prendre beaucoup de greens.
37:46 Et les greens sont très bons.
37:48 Donc on espère mettre beaucoup de putes.
37:50 A partir de ce jeudi 25 février,
37:52 les 132 joueurs du champ vont s'affronter sur le parcours d'Alhamra.
37:55 Qui accueille le tournoi pour la troisième année consécutive.
37:57 L'année dernière c'est l'Anglais Daniel Gavins qui l'avait emporté.
38:00 Sur un parcours qui est loin d'être facile.
38:02 C'est assez franc.
38:09 Je dirais qu'il faut très bien driver.
38:11 Ça donne un bon avantage pour les fairways.
38:13 Parce que ça roule beaucoup.
38:14 Les greens sont assez bombés.
38:16 Assez fermes.
38:17 Donc pas mal de zones à bien penser.
38:20 Mais voilà.
38:21 Donc pas grand chose à dire.
38:22 Il va falloir faire une bonne seconde école.
38:24 Là c'est le meilleur état que j'ai vu des trois éditions que j'ai fait auparavant.
38:28 Donc on a de la chance d'être ici.
38:30 Et les greens sont top.
38:31 Donc c'est super.
38:32 Après c'est le tracé qui ne me convient pas forcément.
38:34 Avec pas mal d'obstacles.
38:36 Des doglegs à faire.
38:37 Et c'est souvent un parcours vraiment avantageux pour les très longs frappeurs.
38:41 C'est plutôt un petit parcours.
38:42 Donc il y a beaucoup d'opportunités de birdie et de wedge sur des trous assez faciles.
38:46 Par contre il y a des trous très costauds.
38:47 Le passage du 9 au 12 c'est très dur.
38:49 C'est une clé de ce tournoi.
38:51 Il y a un par 3 difficile qui arrive derrière qui fait plus de 200 m.
38:54 Et il y a deux par 5 où l'eau est vraiment en jeu aussi.
38:58 Donc c'est ça qu'il faut réussir à gérer ici.
39:01 C'est un parcours visuellement qui ne me déplait pas.
39:04 Il y a quelques trous qui sont compliqués.
39:05 Il faut faire assez attention.
39:07 Et d'autres trous qui sont assez faciles.
39:09 Donc on peut être pas mal agressif.
39:11 La stratégie change selon les trous.
39:14 Allez messieurs, avant de se quitter,
39:16 déjà on va donner les vainqueurs du jeu concours.
39:19 Les deux noms s'affichent sous votre écran.
39:22 À ce niveau là.
39:23 Bravo à tous.
39:24 On va vous contacter rapidement pour pouvoir récupérer vos jolis lots.
39:28 Donc un drapeau.
39:29 Si ils ne nous contactent pas, on le garde pour nous.
39:31 Vous le gardez pour vous même, Benjamin.
39:34 Petit bonus, je vous le disais, si je vous dis Lionel Alexander,
39:38 le British Open, où il avait joué avec une balle avec le logo de l'OM,
39:43 et qui écrit "No Bug" dessus.
39:45 Il avait passé le cut.
39:46 98-99.
39:47 Son seul majeur, Lionel Alexander.
39:49 Non, c'est magnifique.
39:50 Et surtout, il vient de récupérer ses droits de jeu sur le Legend's Tour.
39:53 Oui, il devait terminer dans les 5 premiers en Shurki.
39:58 Il finit deuxième.
39:59 Pour accrocher sa carte.
40:01 Il a joué la saison passée sur le Legend's Tour.
40:04 Mais pas suffisamment de bons résultats pour obtenir sa carte directement.
40:09 Il n'a pas joué l'Open Defense.
40:10 Il se bat.
40:13 Je trouve ça incroyable qu'à son âge,
40:15 après tout ce qu'il a vécu, une longue carrière professionnelle,
40:18 même s'il n'a jamais trop brillé,
40:21 il a gagné l'envie de se confier à d'autres.
40:26 C'est peut-être notre Richard Bland à nous.
40:28 Non, mais c'est vrai.
40:31 C'est incroyable. Il continue à bosser avec le mage du Colombier.
40:36 Le druide.
40:37 Le druide, le mage, le druide.
40:38 Le mage, c'est Olivier L'Eglise.
40:39 Non, c'est vrai.
40:40 Non, non.
40:41 Le mage, le druide.
40:43 Je trouve ça assez génial, respectable et assez magnifique.
40:49 Justement, Manon Cambret l'avait rencontré, Lionel Alexander,
40:53 en fin d'année lors de la finale du Legend's Tour à Maurice.
40:57 On l'écoute.
40:58 S'il y avait une chose à retenir de cette année, ce serait quoi ?
41:02 Le kiff.
41:05 Le kiff de jouer des super parcours,
41:09 le kiff de jouer avec des super mecs.
41:13 Quand je suis arrivé là-dessus, je ne savais pas trop à quoi m'attendre.
41:16 Le petit français, j'étais un peu tout seul dans mon coin,
41:19 même si, comme je l'ai dit, il y avait les Frenchies autour de moi.
41:23 C'est quand même un sport individuel.
41:26 Tu ne sais pas trop à quoi t'attendre,
41:28 tu ne sais pas si tu vas te faire des copains,
41:30 est-ce que les mecs vont te parler ou pas.
41:32 Au fil du temps, tous les mecs avec qui j'ai discuté,
41:38 tous les mecs du cours sont vraiment très cool.
41:41 Un mec comme Guillermo Sandelin, que je regardais à la télé quand j'étais petit,
41:46 il est très sympa, il est devenu un bon copain.
41:51 Même des plus anciens, comme Constantino Roca,
41:54 qui n'hésite pas à me donner des conseils, à m'aider.
41:57 Pareil pour les autres.
41:59 Hier encore, j'étais au practice,
42:03 je ne la tapais pas forcément très droite hier.
42:06 Robert Coles, un Anglais, me voyait taper,
42:10 on a commencé à discuter.
42:12 Il m'a filé deux ou trois tuyaux, il n'était pas obligé.
42:15 C'est un peu cette solidarité de joueur.
42:19 Super parcours, super joueur.
42:22 On fait ce qu'on aime, on joue au golf.
42:25 Que du kiff.
42:28 Le kiff est toujours un peu mieux quand tu envoies un score sous le pas.
42:32 Mais c'est quand même kiff.
42:34 Après c'est quoi ? C'est de la rigueur, c'est du travail, il faut bosser, bosser.
42:38 Tous les golfeurs te diront la même chose, ça ne paye pas forcément de suite,
42:43 mais tu n'as pas d'autre choix.
42:46 Quoi qu'il arrive, tu bosses, la tête dans le guidon,
42:50 avec les œillères, en espérant que ça paye,
42:53 et que tu puisses rester là l'année prochaine, et les années futures.
42:58 Voilà, une interview à retrouver en intégralité sur Journal du Golf TV.
43:02 C'est la fin de cette émission, messieurs, déjà merci beaucoup
43:05 de m'avoir accompagné durant toute la durée de l'émission.
43:08 On va aller faire une sess, parce qu'on a envie d'être en forme pour ce week-end,
43:10 parce qu'il va y avoir plein de Français à regarder tard la nuit.
43:12 Notamment Pavon à Torrey Pines.
43:14 Mais déjà les trois Françaises présentes sur le LPGA,
43:18 sur le tour de 18h jeudi sur Journal du Golf TV,
43:21 et ce week-end en co-diffusion avec la Fédération Française de Golf sur FFGolf TV.
43:26 Merci beaucoup à Hugo pour la réalisation, et on se retrouve la semaine prochaine.
43:29 Salut !
43:30 Merci d'avoir regardé cette vidéo !