Sortie du film d'animation Léo : les dessous de fabrication
Pierre-Luc Granjon
Co-réalisateur de ce film
Pierre-Luc Granjon
Co-réalisateur de ce film
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00:00 Amis du Val-de-Loire, bonsoir, ravi de vous retrouver dans ce nouveau numéro de "Locale Géniale",
00:04 le magazine des bonnes idées en Val-de-Loire, une émission spéciale à l'occasion de la sortie de Léo en salle le 31 janvier prochain,
00:10 un film d'animation sur les années de Léonard de Vinci au sein du château du Clos-Lucé à Amboise.
00:15 Pour en parler ce soir, des invités exceptionnels, Pierre-Luc Grandjon, co-réalisateur du film,
00:19 et François Saint-Brice, propriétaire du château du Clos-Lucé.
00:22 Ensemble, nous évoquerons les deux sauts de la réalisation de ce film d'animation exceptionnel avec un travail minutieux, incroyable,
00:31 vous verrez dans quelques instants, qui reviendra sur la vie de ce peintre, architecte et ingénieur italien de génie de ces trois années passées sur ce territoire tourangeau.
00:38 Et puis, en fin d'émission, restez avec nous puisque vous pourrez gagner vos places pour aller voir le film dès la semaine prochaine.
00:43 Pour cela, il faudra répondre à la question du jour "Locale Géniale", spécial Léo, saison 2, épisode 89. On y va !
00:50 [Générique]
01:01 Bonsoir à tous, allez, bienvenue dans ce "Locale Géniale" spécial à l'occasion de la sortie du film Léo, en salle mercredi prochain avec un invité exceptionnel.
01:08 Ce soir, Pierre-Luc Grandjon, bonsoir.
01:10 Bonsoir.
01:11 Je suis ravi de vous accueillir, co-réalisateur de ce film de l'américain Jim Caprobianco,
01:15 un film d'animation sur ce peintre, architecte et ingénieur italien de génie Léonard de Vinci et de ces trois années passées au sein du château du Clos-Lucé à Amboise.
01:24 On va regarder un petit extrait de la bande-annonce et puis ensuite, on en parle avec vous. Regardez.
01:28 Il y a fort longtemps, au temps de la Renaissance, un inventeur des plus audacieux imagina d'innombrables projets extraordinaires.
01:38 Les sciences, les arts, l'architecture.
01:44 Si vous ne l'aviez pas deviné, ce visionnaire, c'est moi, Léonard de Vinci.
01:50 Nous allons construire ici la cité idéale.
01:58 Il y aura des jardins en quantité pour préserver la pureté de l'air.
02:02 N'oubliez pas d'ériger ma statue.
02:04 Vous êtes un tel génie.
02:08 Vous l'avez dit, la ville est comme un être humain, elle est porteuse de vie.
02:11 Votre prestige et votre sagesse permettront à notre roi de devenir le plus grand roi de l'histoire de France.
02:17 Voilà pour ces quelques images de Léo en salle donc la semaine prochaine, mercredi prochain.
02:21 Pierre-Luc Grandjean, un mot sur votre parcours. C'est loin d'être une première pour vous.
02:25 Réalisateur, on va le voir, de films en animation traditionnelle, parmi lesquels "La Grosse Bête", "L'Automne de Pougne", "L'été de Boniface" ou encore "Le Chien".
02:33 Co-réalisateur et collaborateur essentiel sur toutes les étapes de ce film de Léo, de l'adaptation du script jusqu'au doublage des comédiens.
02:43 Oui, alors le scénario a été écrit par Jim. Il avait ce projet depuis vraiment pas mal d'années quand moi je suis arrivé dessus.
02:49 Donc en fait ça faisait dix ans qu'il travaillait sur ce projet-là.
02:53 Le temps de trouver l'argent, tout le financement et après effectivement je suis arrivé.
02:58 Il avait besoin de quelqu'un aussi sur la stop motion, sur cette technique particulière.
03:02 On en parlera dans quelques instants.
03:04 Ça marche.
03:06 Et puis évidemment la conception à la fois artistique, technique et puis le doublage aussi qu'on évoquera dans quelques instants.
03:10 Alors vous n'êtes pas à l'origine de l'écriture, vous venez de le dire, mais est-ce que vous connaissez les raisons qui ont lancé,
03:14 qui ont décidé Jim Capobianco à se lancer dans cette aventure ?
03:18 Parce qu'on le connaît pour Ratatouille, pour Le Roi Lion. Pourquoi s'intéresser à un personnage qui a existé ?
03:22 Alors il y a à peu près 15 ans, il avait déjà fait un court métrage sur Léonard de Vinci en dessin animé, en noir et blanc.
03:28 Et suite à ce court, il s'est dit "Ah, ça serait quand même chouette d'écrire quelque chose de plus long".
03:34 Et il s'est aperçu aussi qu'il n'y avait jamais eu de film d'animation, de long métrage sur Léonard de Vinci en animation.
03:40 Donc il s'est lancé ce défi.
03:44 Ça a pris du temps comme je le disais.
03:46 Et vous, vous avez dû évidemment adapter ce script à des propositions artistiques et techniques qui étaient possibles de mettre en place ?
03:55 Exactement, parce que le budget était mine de rien limité.
03:58 C'était un budget conséquent, moi seule.
04:00 Quand même la première fois que je travaillais sur un film avec un aussi gros budget.
04:03 Mais pour un film américain, c'était un petit budget.
04:05 Donc il a fallu adapter aussi les ambitions de Jim à quelque chose de faisable.
04:12 Il a fallu calmer un peu les ambitions ?
04:14 Calmer, pas forcément, parce que finalement on s'entendait très bien.
04:17 Et il suffisait parfois de dire "Ça, ça va être très compliqué à faire. Il faut peut-être trouver une autre solution".
04:21 Et il s'amusait à trouver une autre solution encore plus inventive et plus intéressante au final à filmer.
04:27 Alors il y a la création artistique évidemment, une recherche pointilleuse justement pour coller à l'ambiance de l'époque.
04:33 Deux univers, d'un côté Rome évidemment au début, et puis ensuite la Touraine.
04:37 Comment vous avez travaillé pour créer ces deux ambiances ? Vous avez fait des recherches ?
04:42 Alors on a fait des recherches. On est venus en Touraine.
04:45 Pendant le confinement, on a pu visiter le château d'Amboise et Clos-Lucé avec zéro touriste du coup.
04:53 Et accompagnés de François Saint-Bri par exemple.
04:57 Et oui, par contre pour l'Italie, non on n'est pas allé en Italie.
05:03 On le voit à l'image, vous avez créé un monde en miniature en quelque sorte.
05:07 Est-ce qu'il faut être le plus réaliste possible ? C'est ça l'idée ?
05:11 Ou pas particulièrement ? Il faut laisser aussi l'imagination ?
05:13 Non, au contraire. On s'éloigne de la réalité. On a pris beaucoup de libertés.
05:18 Quelques libertés historiques, je pense qu'on en reparlera.
05:21 Et puis après on a quand même simplifié. On ne pouvait pas se permettre de recréer.
05:25 Et puis après l'intérêt c'est aussi de créer un univers. L'animation sert à ça.
05:31 On n'est pas obligé d'être calé sur quelque chose d'hyper réaliste.
05:34 Au contraire, à mon avis, il faut en profiter.
05:37 Pour imaginer et rêver aussi parfois.
05:40 Il y a les décors évidemment. Et puis les marionnettes, vous avez emmené trois marionnettes ce soir.
05:46 Léonard, Marguerite de Navarre et François Premier. Trois des personnages principaux.
05:51 Là aussi vous êtes attaché à certains détails véridiques de ces personnages.
05:59 Oui et non. Le Léo, on s'est calé sur le design qu'avait créé Jim pour son court-métrage.
06:08 Par contre pour les autres personnages, il y a bien sur les costumes, il y a des choses assez justes.
06:13 Même pareil, on a beaucoup simplifié.
06:16 François Premier, on m'a souvent dit suite à des présentations du film, pourquoi il est petit ?
06:21 Alors qu'il est connu pour être grand.
06:24 Mais on voulait montrer la jeunesse du personnage.
06:26 C'est un jeune roi, il avait une vingtaine d'années à l'époque.
06:29 Donc on a décidé de ne pas le faire trop grand pour qu'il garde cet aspect juvénile.
06:34 87 marionnettes ont été nécessaires, vous m'expliquiez juste avant l'émission.
06:38 Par exemple, Léonard, il en fallait plusieurs parce que vous tourniez en même temps différentes séquences du film.
06:44 C'est ça, on travaillait dans un lieu tout noir, un studio séparé en 12 plateaux différents.
06:49 Et donc dans chaque plateau, on installe un décor différent et on a 8 animateurs.
06:54 Et donc on va tourner sur un plateau Léo dans sa chambre, sur un autre plateau Léo à Clos Lucé.
07:01 Donc il en faut plusieurs.
07:02 Et en fait, il en faut plusieurs pour pouvoir avancer.
07:05 On n'attend pas que Léo soit libre pour pouvoir continuer à tourner.
07:09 Alors les chiffres sont exceptionnels sur ce film Léo.
07:11 Il y a plein de chiffres qui nous ont été donnés, on va le voir à l'antenne.
07:15 Nombre de photos prises, 500 000.
07:17 D'heures de travail, 85 000.
07:18 Une centaine de collaborateurs, 15 plateaux de tournage.
07:21 200 litres de peau de peinture, 10 000 vis ou encore 87 marionnettes.
07:26 C'est exceptionnel pour un tournage.
07:29 Oui et non. Enfin oui.
07:32 Après il y a d'autres films, je pense au Pinocchio de Guillermo Del Toro.
07:38 Ces chiffres-là seraient multipliés par 10 peut-être.
07:43 Donc oui, en tout cas pour un film français, réalisé en France,
07:48 c'est des chiffres qui sont intéressants.
07:52 Alors il y a la conception technique aussi.
07:53 On va parler évidemment d'un côté de cette technique que vous avez utilisée, le stop motion.
07:58 Là c'est un travail des plus minutieux.
07:59 Est-ce qu'on peut rappeler à nos téléspectateurs ce qu'est le stop motion, Pierre-Luc ?
08:03 Alors c'est le principe de l'image par image avec des personnages en volume, en marionnettes.
08:08 Donc je ne sais pas si on peut voir mes mains,
08:10 mais il faut imaginer qu'on installe par exemple Léonard dans un décor.
08:15 Après on a un appareil photo, on fait le cadre avec un appareil photo,
08:19 vraiment comme un principe de cinéma en prise de vue réelle.
08:22 Et on prend une première photo de Léonard dans cette position.
08:25 Et après il y a un animateur qui vient et qui bouge.
08:28 On le bouge un petit peu et on reprend une photo et on le rebouge.
08:32 Et toutes ces photos ensuite qui défilent au rythme de 24 photos par seconde
08:36 donnent l'impression que le personnage lève le bras tout seul.
08:39 C'est ce qu'on voit exactement à l'image en ce moment grâce à la technique.
08:42 C'est assez exceptionnel.
08:45 4 secondes réalisées par jour, ça s'est passé en Ardèche, c'est ça ?
08:49 Alors 4 par animateur.
08:51 Il y avait 8 animateurs donc on était plutôt à une trentaine de secondes par jour.
08:56 C'est un travail des plus titanistes, donc il faut tout prévoir en amont pour que ça fonctionne ?
09:03 Il faut tout prévoir, on n'a pas le temps de retourner, donc il faut être sûr que tout marche.
09:06 Il y a une grosse pression pour tous les chefs de poste.
09:10 Je pense à François Cadot au marionnette ou à Marion Charrier au décor.
09:13 Et ensuite à Kim Keukeler pour l'animation ou Fabrice Feuve pour tous les effets spéciaux.
09:18 Il y a tout un tas de gens qui...
09:21 Il faut être sûr qu'au moment où on dit "action", que tout marche, qu'on n'ait pas trop de soucis.
09:27 Il y a toujours des soucis, l'animation en volume, il y a toujours des petites choses qui arrivent.
09:31 Il faut être aussi alerte pour trouver les solutions le plus rapidement possible.
09:36 Alors il y a le stop motion et puis aussi l'animation traditionnelle que vous utilisez en 2D.
09:41 C'est quoi ? Ce sont les personnages qui prennent forme ?
09:45 Au départ, je pense que pour Jim, c'était déjà tous les moments de dissection.
09:52 On le voit plusieurs fois disséquer des corps.
09:54 Il s'est dit "on va peut-être pas tout en desserrer en vrai, une marionnette qu'on ouvre".
09:58 Ça sera assez particulier.
10:00 Donc il s'est dit "on part en 2D dans quelque chose de plus onirique, plus magique".
10:04 Finalement, c'est comme pour Léo, un voyage qu'il fait dans le corps humain.
10:08 Effectivement, ça donne des scènes assez...
10:10 On peut dire que le stop motion, c'est des objets physiques.
10:12 La 2D, c'est vraiment des dessins réalisés sur ordinateur.
10:15 C'est les deux que vous avez conjugués dans ce film d'animation ?
10:17 Oui, c'est quand même dessiné à la main.
10:19 Alors effectivement, on a des tablettes graphiques et des stylets,
10:22 mais c'est quand même un geste d'une main humaine.
10:26 Justement, associer les deux, à la fois le stop motion et ce travail en 2D,
10:30 vous aviez l'habitude d'associer ces deux techniques ?
10:33 Oui, ça se fait assez régulièrement.
10:35 En tout cas, de plus en plus.
10:36 J'avais travaillé sur un film qui s'appelle "Wardi", "The Tower",
10:39 où j'étais assistant réalisateur.
10:41 Alors là, c'était plus le présent et le passé.
10:44 Le présent était en volume et le passé était en 2D.
10:47 Mais c'est quelque chose qui permet de...
10:51 Je ne sais pas ce que ça permet exactement.
10:53 C'est un peu difficile à...
10:55 En tout cas, pour Léo, c'est assez clair que dès que les scènes de dissection,
10:59 mais aussi des scènes plus philosophiques ou certaines musiques,
11:02 d'un seul coup, les personnages perdent de leur pesanteur
11:06 et on peut les faire voler.
11:07 Enfin, on peut très vite atteindre quelque chose de plus...
11:10 C'est plus facile peut-être de les animer, en quelque sorte ?
11:12 Les animer, pas forcément,
11:14 mais on est moins soumis aux contraintes du concret.
11:17 En tout cas, ça fonctionne très bien,
11:18 parce que j'ai eu la chance de voir le film en avant-première
11:20 et c'est absolument magnifique.
11:21 On invite les gens à aller voir ce film dès mercredi prochain.
11:24 Un mot sur ce travail de doublage.
11:27 Est-ce que c'est vraiment la finalité du travail, le doublage ?
11:30 Oui, là, en l'occurrence, nous, on a travaillé le film
11:33 avec les voix anglaises au départ,
11:35 parce que le film est au départ américain.
11:37 Donc, on avait Stephen Fry pour Léonard de Vinci,
11:40 Desi Ridley pour Marguerite.
11:42 On avait quand même Marion Cotillard, parce que...
11:45 Déjà sur la version anglaise.
11:47 Déjà sur la version anglaise, puisqu'elle parle très bien anglais.
11:49 Et aussi...
11:51 Zut, j'ai oublié son nom.
11:53 Bon, je ne sais pas comment le dire.
11:54 Juliette Armanet, du coup ?
11:55 Oui, Juliette Armanet n'était pas là,
11:56 donc c'est elle qui a remplacé...
11:58 Une actrice américaine, c'est ça ?
11:59 Desi Ridley.
12:00 Desi Ridley.
12:01 Du coup, vous vous êtes occupé de l'adaptation française,
12:04 aussi du...
12:05 Alors, j'ai eu mon mot à dire sur les dialogues.
12:07 Après, il y a eu d'autres personnes qui parlent mieux anglais,
12:09 et puis qui vraiment...
12:11 On connaît ce travail d'adaptation d'un script anglais
12:16 pour que les dialogues sonnent bien.
12:18 Moi, justement, après, c'est avec les comédiens,
12:20 quand ils enregistrent,
12:21 parfois, on voit que des phrases, ça bute un peu,
12:24 c'est pas fluide.
12:25 Donc, il faut adapter.
12:26 Et du coup, il faut adapter.
12:27 Et ça, c'est aussi aux comédiens de proposer autre chose, des fois.
12:30 On le voit à l'image.
12:31 Il y avait Juliette Armanet, Marion Cotillard,
12:33 et aussi André Dussolier,
12:35 cette voix exceptionnelle d'André Dussolier
12:37 pour Léonard de Vinci.
12:38 Je vous propose d'écouter sa réaction
12:41 et tout le travail autour de ce doublage.
12:42 Regardez.
12:43 - Merci.
12:44 - Léonard de Vinci, l'homme universel.
12:46 C'est un grand peintre, là, je compte, évidemment.
12:49 Il a tout inventé, cet homme, il a tout fait.
12:51 Le parachute, la bicyclette,
12:53 il s'est intéressé au corps, à l'âme.
12:56 - Les cinq sens, ce sont les ministres de l'âme
12:59 qui devraient me conduire à la raison.
13:01 - La vie de Léonard de Vinci, elle est très riche.
13:03 Il est né en Italie et puis qui, ensuite, petit à petit,
13:05 va arriver jusqu'à la cour du roi de France,
13:07 François Ier, qui sera sollicité
13:10 par tous les grands de ce monde.
13:12 - Nous allons construire ici la cité idéale.
13:17 - Le doublage, moi, j'aime bien, j'aime beaucoup ça, évidemment,
13:20 faire vivre par la voix un être, créer une situation.
13:24 Et j'aime beaucoup le faire aussi, en plus,
13:26 quand ça vient soutenir une histoire,
13:29 une histoire de pouvoir, comme elle est racontée ici.
13:31 - Voilà pour ce travail d'André Dussolier
13:35 sur ce film de doublage dans le cadre de Léo.
13:38 Vous l'avez rencontré, vous l'avez coaché, en quelque sorte ?
13:41 - J'ai pu le coacher le premier jour, mais à distance,
13:44 parce que c'était par Skype.
13:46 Mais oui, j'ai pu suivre d'assez près.
13:49 Et il était super, il était d'un enthousiasme
13:53 tel qu'on le voit, tel qu'on l'imagine.
13:57 - Et c'est un vrai plus, évidemment, tous ces grands noms
14:00 qui accompagnent un travail...
14:02 - Je trouve, alors après, il y a d'autres comédiens moins connus
14:05 qui auraient pu faire un travail sûrement aussi remarquable.
14:09 Après, je pense que pour la promotion du film,
14:12 c'est important d'avoir quelques personnes connues.
14:15 Et en tout cas, oui, André Dussolier,
14:17 il a apporté une vivacité, j'étais ravi.
14:21 Après cette première journée d'enregistrement,
14:23 je me disais, ça y est, là, ça va être...
14:25 - Ah, vous avez les yeux qui pétillent en prix.
14:27 On invite encore une fois nos amis téléspectateurs
14:29 à aller voir ce film dès mercredi prochain.
14:31 Nous nous sommes partenaires.
14:32 Dans un instant, deuxième partie, on sera avec François Saint-Brice,
14:35 qui est le propriétaire du château du Clos-Lucé,
14:37 où Léonard de Vinci a passé justement ces trois dernières années
14:39 et qu'on évoque évidemment dans le cadre de ce film.
14:41 Vous restez avec moi. - Ça marche.
14:43 - Vous aussi, vous restez avec nous dans quelques instants,
14:45 juste après une petite page de réclame. Soyez là.
14:47 [Musique]