Les députés s’augmentent de 300 €/mois pour leurs frais de mandat face à l’inflation

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 J'aimerais d'abord, alors le oui est normal, donc j'aimerais du non d'abord.

00:05 C'est plus original.

00:07 Et Gilles Verda, j'espère que vos amis de la France Insoumise vont donner les 300 balles tous les mois.

00:11 Ruffin va le faire.

00:12 Mais vous savez qu'ils ne sont même pas droits.

00:13 Ils se sont abstenus.

00:14 Ils ne sont même pas droits.

00:15 Non, il y en a deux qui se sont abstenus.

00:16 Ruffin a dit ça, mais ils ne sont pas droits.

00:18 Ils ne sont pas que deux.

00:19 Qu'est-ce que tu racontes encore une fois ?

00:20 C'est une annonce d'émancipation.

00:21 Il y en a deux qui se sont abstenus.

00:22 Et bien alors ?

00:23 Ce n'est pas beaucoup, deux.

00:24 Ils savent très bien que ça va passer.

00:29 Il y avait 19 votants.

00:31 17 ont dit oui, deux se sont abstenus.

00:33 Deux se sont abstenus, pour quelle raison ?

00:34 Parce qu'ils savaient que ça passait.

00:36 Tous les autres partions voient ce que vous dites.

00:38 Ils savaient très bien que ça allait passer.

00:40 Ce n'est pas tes amis, ce ne sont pas mes amis.

00:42 C'est trop.

00:43 C'est des amis.

00:44 C'est bon, Guillaume Chanton.

00:45 Sale mytho.

00:46 Déjà, on l'a dit, 300 euros par mois de frais, ce n'est pas 300 euros par mois de salaire.

00:51 C'est un petit détail, mais c'est toujours ça.

00:53 Mais non, parce que je veux savoir pourquoi ils disent ça.

00:55 Ensuite, les députés, je pense que ce n'est pas n'importe qui.

00:57 Ce sont des gens qui sont élus, qui ont des rôles importants puisqu'ils doivent voter les lois.

01:00 Et je pense que la réflexion est malsaine, parce qu'au lieu de souhaiter aux députés de ne pas être augmentés,

01:05 on devrait souhaiter à tout le monde d'être augmentés et ne pas tirer sur les députés.

01:08 Ce n'est pas leur sujet.

01:09 Non, mais là, ce n'est pas ce que je veux dire.

01:11 C'est les frais de mandat, pas le salaire.

01:13 Tous les Français souhaitent être augmentés.

01:14 Eux, ce n'est pas un souhait.

01:16 Je pense que chez ceux qui critiquent ça, il y a une forme de comparaison avec tout le monde.

01:21 On souhaiterait quelque part que les députés ne soient pas augmentés, là où les autres Français devraient être augmentés.

01:26 Je pense que comparer un député à un salarié lambda, ça relève de la démagogie.

01:30 Et il y a surtout une hypocrisie là-dedans.

01:32 C'est que tout le monde souhaiterait être augmenté.

01:33 Nous, les premiers, on n'a pas besoin d'argent et on prendrait une augmentation.

01:37 Ils ont bien raison de la prendre, l'augmentation.

01:39 Attendez, attendez, attendez.

01:41 Si vous ne payez pas tous en même temps, on aura Jean-Michel...

01:44 Je vais vous découvrir des noms pour l'instant.

01:46 Les noms, c'est bizarre de dire non. J'ai envie de savoir pourquoi.

01:48 Guillaume, tu as raison de dire non.

01:50 Mais ce n'est pas une augmentation de salaire.

01:52 Ils ne vont pas pouvoir partir en vacances, aller au club Medjim, je ne sais quoi.

01:56 C'est de l'argent qui sert à payer leurs assistants.

01:58 Non, ce n'est pas l'argent des collaborateurs.

02:00 Il y a 11 000 euros pour les collaborateurs.

02:02 Ce n'est pas pour payer les collaborateurs.

02:04 C'est des frais de représentation.

02:06 C'est pour les locaux.

02:08 Les restaurants, les vêtements.

02:10 Il faut justifier chaque centime.

02:12 Et l'argent qui n'est pas dépensé, ils le rendent.

02:14 Sur la dernière législature, il y a eu 10 millions d'euros qui ont été remboursés par les députés.

02:18 L'argent qui n'était pas dépensé.

02:20 C'est comme du salaire.

02:22 Non, ce n'est pas un salaire.

02:24 C'est le fil.

02:26 Le problème, ce n'est pas le salaire.

02:28 C'est qu'il y a trop de députés en France.

02:30 S'il y avait moins de députés, ça ne choquerait personne.

02:32 Sauf que là, il y a trop de députés par rapport à la population française.

02:34 Il y en a beaucoup plus que dans tous les autres pays.

02:36 Il y a une surprésentation du nombre de députés.

02:38 C'est pour ça que ça coûte beaucoup d'argent.

02:40 Mais les 300 euros, c'est populiste de dire qu'ils ne se remettent pas plein les poches.

02:44 Il faut justifier chaque centime, chaque euro.

02:46 Donc franchement, il n'y a rien de choquant.

02:48 – Adoise qui dit non aussi. Pourquoi ?

02:50 – On va arrêter avec l'hypocrisie. Les frais de représentation, c'est du salaire.

02:52 Ils se coupent les cheveux avec, ils mangent avec, ils font tout avec.

02:54 – Tu ferais mieux de les prendre, toi, alors.

02:56 – Je ne suis pas député.

02:58 Moi, ça ne me choque pas que les députés s'augmentent.

03:00 Déjà, je trouve qu'on a trop de députés.

03:02 Je voudrais qu'on ait un peu moins de députés.

03:04 Et surtout, nos députés sont très mal payés.

03:06 Le travail qui est fourni en taux horaire, c'est très mal payé.

03:08 La plupart étaient cadres avant.

03:10 C'était des CSP+ qui gagnaient bien plus.

03:12 Par contre, ce qui est choquant, c'est qu'ils le fassent en cette période de forte inflation.

03:16 Les mecs font une loi pour lutter contre l'inflation, mais uniquement pour eux.

03:20 – Voilà.

03:22 – Donc, change tout.

03:24 – Non, je comprends.

03:26 – Laissez finir Adama.

03:28 – Non, mais Valérie, moi, ça ne me choque pas.

03:30 La question, c'est, êtes-vous choqués qu'ils s'augmentent ?

03:32 Non, ça ne me choque pas.

03:34 – J'aimerais avoir Daniel Mourou parce que je suis étonné qu'elle dise oui.

03:38 – Si je suis choqué, évidemment, c'est scandaleux.

03:40 C'est surtout une question de taille.

03:42 300 euros, excuse-moi, il y a énormément en ce moment,

03:44 on n'entend que des témoignages d'agriculteurs.

03:46 – Oui, 400 euros par mois.

03:48 – 800, 900 euros par mois.

03:50 – Laisse-la finir.

03:52 – Excuse-moi, quand tu me parles, tu dis qu'il faut qu'ils soient bien payés

03:54 parce qu'ils font beaucoup d'heures.

03:56 Les agriculteurs, à ce moment-là, ils auraient la paye des députés.

03:58 Donc, en fait, c'est un tiers de ce que gagnent les agriculteurs.

04:00 – Un salaire.

04:02 – Je peux finir.

04:04 – Mais il y a de la connerie.

04:06 – Attendez, je peux finir quand même.

04:08 – Tu finis une connerie, ça ne sert à rien.

04:10 – Annoncer ça hier alors que ça fait quand même plusieurs jours que le feu couvre,

04:14 c'est vraiment mettre le feu au bout.

04:16 Depuis ce matin, j'entends des agriculteurs qui disent

04:18 que ça nous conforte dans notre idée d'aller à Paris.

04:20 Déjà que la plupart des ministres vivent entre le 6e et le 5e arrondissement.

04:24 On sait tous qu'ils sont complètement déconnectés.

04:26 C'est ce genre de choses, c'est un symbole, évidemment,

04:28 300 euros, c'est rien.

04:30 – Laissez finir Mamie.

04:32 – C'est un symbole et je ne comprends même pas qu'ils aient pu faire une erreur comme ça.

04:34 Excuse-moi, c'est n'importe quoi.

04:36 – Laissez finir Mamie, déjà, quand elle parle longtemps,

04:40 c'est le dentiste d'école, donc voilà.

04:42 [Rires]

04:44 – C'est juste une histoire de symbole et c'est une erreur, mais de débutant.

04:48 Et je suis désolée quand demain les agriculteurs seront à Paris,

04:50 ils auront ça sur la conscience.

04:52 C'est ridicule.

04:54 – Ça donne un sentiment de déconnexion, c'est vrai, mais rien à voir.

04:56 – Il arrête pas de dire qu'il faut qu'ils soient bien payés

04:58 parce qu'ils travaillent énormément,

05:00 parce qu'il y a énormément de gens qui travaillent beaucoup

05:02 qui font des salaires de misère, donc ce n'est pas une excuse.

05:04 Et en plus, l'argument aussi de dire "si on les paye mal, ils feront autre chose",

05:10 c'est scandaleux parce que là, si on paye les infirmières malades,

05:12 elles vont faire autre chose.

05:14 – On prend ton souffle, tu vas nous faire un ADC, Betty.

05:16 – Mais non, mais c'est vrai.

05:18 – En plus, j'ai pas Macron là qui peut te…

05:20 [Rires]

05:22 – Non mais moi, je vais prendre exactement les mêmes arguments que toi,

05:24 mais du coup, je suis choquée.

05:26 – Je suis même bouching.

05:28 – Parce qu'effectivement, il travaille énormément,

05:30 effectivement, cet argent, il va, comme tu le dis Jean-Michel,

05:34 être décompté centime par centime,

05:36 et s'il y a la faim des faims, ils n'ont pas tout dépensé,

05:40 et bien ils vont le rembourser, je suis d'accord avec toi,

05:42 mais simplement, en ce moment, il y a une manifestation

05:44 avec des agriculteurs qui nous expliquent, à longueur de plateau,

05:48 qu'ils gagnent 400 euros par mois en travaillant 90 heures par semaine,

05:52 et est-ce que franchement, c'était le moment de dire ça,

05:56 aujourd'hui, de faire ça, maintenant, de voter ça, maintenant ?

05:59 – T'es une grande démago.

06:00 – Mais non, c'est pas une histoire de démago, c'est une histoire…

06:02 – Défonce-la, elle va…

06:04 [Rires]

06:06 – Je suis d'accord avec ce que tu dis, je dis simplement…

06:08 – Mais c'est pas une histoire de démago, c'est une affaire à droite.

06:10 – Mais c'est pas une affaire à droite.

06:12 – Tu sais, la politique, c'est aussi des symboles.

06:14 – La politique, c'est des symboles ?

06:16 – Tu crois qu'il y a des symboles ?

06:18 – Allez, tu parles sur les autres, ma chérie, ils vont vous défoncer.

06:20 – Défonce-moi, je te dis.

06:22 – Valérie, t'es ma sœur, calme-toi, ça me choque.

06:24 – Ton discours est plein de bons sentiments dans un monde idéal, bien sûr.

06:27 Là, maintenant, tu vas faire tes PMT le samedi le dimanche,

06:30 tu vas être augmenté, tu gagnes plus que les députés.

06:32 Donc vas-y, oui, il est logique, c'est pas un échange.

06:34 – C'est quel rapport ?

06:36 – Alors, attends, attends, attends…

06:38 – J'ai pas négocié du tout mon salaire, j'ai même pas demandé.

06:40 – Non, mais il n'y a pas de négociation, c'est un package.

06:42 – On m'a proposé, j'ai dit oui.

06:44 – Donc, t'as pas l'augmentation, tu as payé le week-end.

06:46 – Non, j'ai pas parlé à Arjen.

06:48 – Tu aurais une augmentation, alors que tu gagnes plus que les députés.

06:50 – Ben oui, c'est vrai.

06:52 – Mais, elle aurait une augmentation ?

06:54 – Mais, excuse-moi, je démets.

06:56 – Mais, je veux bien le dire aussi.

06:58 – Non, mais le démago de Sérieux…

07:00 – On gagne tous plus que les députés.

07:02 – Non, mais c'est un démago de Sérieux, c'est un rapport.

07:04 Est-ce que je suis une élue de la République ?

07:06 Et est-ce que je suis en train de dire devant les Français

07:10 je vais m'augmenter à un moment où je reprends en plan de sion ?

07:14 – Tu dis que c'est un décent.

07:16 – Tu n'as pas besoin de demander, tu es augmenté automatiquement.

07:18 – Mais, nous aussi, c'est un démago.

07:20 – Alors, j'aimerais juste qu'on se calme deux petites minutes

07:22 et qu'on arrête de parler de cette augmentation qui n'est pas du tout bonne idée.

07:24 Non, mais je vous le dis, à ce moment-là, ça va être un package.

07:26 C'est-à-dire, on va travailler plus pour gagner autant.

07:28 – Non, mais, c'est l'inflation.

07:30 – Elle est contente.

07:32 – Non, mais, est-ce que quelqu'un disait travailler plus pour gagner plus ?

07:34 – Non, moi, je dis travailler plus pour gagner autant.

07:36 – Je voudrais avoir Raymond là-dessus parce que je pense que là,

07:38 ça va être le plus virulent.

07:40 – Non, pas virulent, c'est juste que moi…

07:42 – Ça va toi le moral ?

07:44 – Non, parce que ça fait mal de voir ça, en fait.

07:46 En fait, ça fait très mal de voir ça.

07:48 Parce que quand vous dites, il n'y a pas longtemps, vous m'avez expliqué

07:50 que le Premier ministre, il touchait 15 000 euros,

07:52 c'était mérité parce que le matin, il se lève et le soir, il se couche.

07:54 Là, c'est la même chose.

07:56 Il touche 7 000 euros, ils ont combien de frais ?

07:58 – 5 945 et ils auront 5 950.

08:02 – Plus 11 000 pour les collaborateurs.

08:04 – Plus 11 000.

08:06 – Mais ça, c'est un raisonnement.

08:08 – Attendez, les gars, vous m'expliquez là, je vous dis ce que je pense, moi.

08:10 – C'est chiant.

08:12 – Vous me dites encore, mais les députés, ils travaillent beaucoup.

08:14 Ils se lèvent le matin, ils se couchent le soir.

08:16 Il y a beaucoup de Français qui se lèvent le matin et qui se couchent le soir.

08:18 – Mais c'est un raisonnement, les députés.

08:20 – Attend, vous me dites que c'est les frais de déplacement.

08:22 Mais les Français, ils vont au boulot comment ?

08:24 En hélicoptère ? En yacht ? En bateau ?

08:26 Ils se déplacent aussi, les Français. On ne leur donne pas 300 euros.

08:28 Eh oui, mon pote.

08:30 C'est une grosse erreur. C'est ce que tu as fait, toi, Guillaume.

08:32 Et c'est ce que tu as fait, toi, Jean-Mi.

08:34 Et c'est ce que font les gens sur les réseaux sociaux.

08:36 "Oui, mais vous, vous êtes payés pour rester le cul assis sur une chaise."

08:38 Alors c'est vrai, ils ont raison, les gens.

08:40 On est payés pour rester le cul assis sur une chaise.

08:42 Mais ce n'est pas l'argent des Français, ce n'est pas les impôts.

08:44 On n'est pas députés, nous. On n'est pas élus de la République.

08:46 C'est son argent à lui. C'est l'argent d'un groupe privé.

08:48 Alors quand tu dis à Valérie, "Oui, mais toi, tu vas être augmenté."

08:50 Valérie, elle va être augmentée et elle va payer des impôts pour payer les députés.

08:56 Et c'est ça le problème.

08:58 Ils payent des impôts.

09:00 Mais avec quel argent ?

09:02 Avec l'argent que les Français ont payé.

09:04 Donc si toi, tu penses que 15 000 euros par mois, il faut encore leur donner 300 euros

09:10 pendant que les gens paient l'électricité plus chère,

09:12 et là, on va aller dans la démagogie,

09:14 pendant que les gens paient la bouffe, pendant que les gens crèvent,

09:16 pendant que les mecs vont dormir avec des sans-abri,

09:18 il faut leur donner 300 balles.

09:20 À ce moment-là, au mois de janvier, 25 janvier,

09:22 s'il fallait donner 300 balles, allez-y, donnez 300 balles.

09:26 Mais moi, je vous dis, arrêtez de me dire qu'ils travaillent.

09:28 Pourquoi ils sont payés comme ça ?

09:30 Parce que s'ils étaient payés moins, il y aurait des taxes sur la production.

09:34 Et pourquoi ils ne sont pas restés dans le privé, Jean-Michel ?

09:36 Si ils travaillaient dans le privé, ils gagneraient plus.

09:38 Pourquoi ils n'y vont pas ?

09:40 Parce qu'ils ont le sens de l'État.

09:42 Non, je te le dis, parce que la gamelle, elle est bonne.

09:44 Il n'y a pas de chance de l'État.

09:46 Non, Guillaume Eradouane, vous parlez trop.

09:48 Arrêtez de me dire que c'est si compliqué.

09:50 Guillaume Eradouane et Benahim, stop.

09:52 On les entend parler, là. Ils en fussent 400 par mois.

09:54 C'est incroyable. Vous savez ce qu'il y a dans les 5 950 euros ?

09:58 Vas-y, dis-nous, Gilles.

10:00 Il y a la documentation.

10:02 Il y a les gardes d'enfants quand on bosse la nuit.

10:04 Mais on les travaille. C'est normal.

10:06 Arrêtez. Il y a les frais de déplacement,

10:08 il y a les bercers de ventes, il y a les réceptions,

10:10 il y a la représentation.

10:12 Mais c'est totalement délireux.

10:14 À tel point que c'est tellement fort, 5 900 euros,

10:18 qu'il n'y a que 10 % des députés qui dépensent ça.

10:20 C'est tellement délirant.

10:22 Les autres disent qu'on ne sait pas quoi en faire.

10:24 On leur redonne 300. Non, mais vous êtes malades.

10:26 6000 balles pour garder les enfants et de la documentation.

10:30 Vous êtes dans quel monde ?

10:32 Vous êtes délirants. Les agriculteurs crèvent de faim.

10:34 Ils se donnent 300 euros de plus.

10:36 Vous, vous prenez ça. Arrêtez.

10:38 Jean-Michel, vous n'osez même pas me regarder.

10:40 Enfin, regardez-moi. C'est honteux, ce que vous dites.

10:42 Non, mais vous vous rendez compte ?

10:44 Gilles, pour une fois, je trouve que...

10:48 Demande à tes amis pourquoi ils ont voté pour.

10:50 Merci, bah oui.

10:52 Tes amis ont voté pour, pourtant.

10:54 Ils n'ont pas voté, ils se sont abstenus.

10:56 Ils se sont saleté.

10:58 D'abord, ce n'est pas mes amis, ils se sont abstenus.

11:00 Vous dites n'importe quoi.

11:02 Ils ont voté contre ? Non.

11:04 Même le RN a rétro-pédalé.

11:06 Ils avaient voté pour et finalement, ils se disent

11:08 "non, on ne peut pas y aller".

11:10 Je suis totalement team Daniel, Gilles et Raymond.

11:14 Et moi ?

11:16 Et toi, évidemment.

11:18 Mais toi, c'était parfait.

11:20 On va l'entendre dans un instant.

11:22 Non, non, effectivement, le timing est catastrophique.

11:24 Je trouve que c'est indécent, c'est provocant, c'est dégueulasse.

11:26 Il n'y a pas de bon timing dans ce genre de choses.

11:28 Après, on l'aurait dit.

11:30 Ce pays est fracturé, est déchiré.

11:32 Paris va être bloqué, la France est bloquée.

11:34 Les gens crèvent de faim.

11:36 On leur ajoute 300 balles, ce n'est pas possible.

11:38 C'est inaudible.

11:40 On se demande comment ça leur vient l'idée, les députés,

11:42 de faire cette mesure-là, à ce moment-là.

11:44 On va rappeler les avantages des députés.

11:46 J'aimerais bien.

11:48 Accès illimité au service de la RATP et SNCF.

11:50 80 vols entre Paris et la circonscription.

11:52 12 vols pour toute destination en métropole

11:54 pour l'élu et son conjoint.

11:56 Repas au restaurant de l'Assemblée.

11:58 Allocation de garde d'enfants de moins de 3 ans

12:00 de 323,76 euros.

12:02 Il n'y a pas "il les paye" à la seconde.

12:04 Arrête, arrête, Jean-Guy.

12:06 Remboursement de leur loyer parisien

12:08 à hauteur de 1 200 euros par mois.

12:10 - Il n'y a rien qui vous choque.

12:12 Tous ceux qui ont dit "c'est normal",

12:14 vous entendez ça.

12:16 Je ne veux pas faire politique.

12:18 Je suis très bien dans le privé.

12:20 Je suis très bien ici, dans mon camion.

12:22 Je ne veux pas faire politique.

12:24 Si tu commences à dire

12:26 "300 euros, c'est rien, on leur donne,

12:28 ils ont raison, ils ont raison", allez-y.

12:30 - C'est facile de résumer la vie

12:32 d'un député à son salaire.

12:34 - C'est les mecs qui gagneraient

12:36 le plus dans le privé.

12:38 C'est les mecs qui bossent la journée,

12:40 la nuit, tous les week-ends.

12:42 Il n'y a pas un jour de vacances

12:44 pour les députés.

12:46 La semaine à Paris pour voter les lois

12:48 pour des rendez-vous, le week-end,

12:50 ils ont des rendez-vous toute la journée

12:52 avec leurs sers.

12:54 C'est normal, ils sont venus pour ça.

12:56 C'est un boulot de malade.

12:58 - J'aimerais qu'on écoute Paul Ska

13:00 qui n'a pas de notion de vie.

13:02 - Je suis choquée, je suis full choc.

13:04 Je lui dis depuis tout à l'heure,

13:06 je suis très choquée.

13:08 Pourquoi je rigole ?

13:10 Avec tout ce qui se passe,

13:12 à quelle heure c'est la priorité ?

13:14 300 + 300 + 300 + 300, ça fait un grand chiffre.

13:16 Je trouve ça indécent.

13:18 - Donc toi, t'es vénère.

13:20 - Oui. Et lui, il dit tout ça

13:22 juste parce qu'il veut être député.

13:24 - C'est vrai ? Il dit tout ça

13:26 parce qu'il veut être député ?

13:28 - Oui. Il me l'a dit.

13:30 - C'est la même chose.

13:32 - C'est n'importe quoi.

13:34 - Il n'y a jamais eu autant d'agressions

13:36 sur les députés et sur les maires.

13:38 - Les femmes dans le métro le matin,

13:40 elles peuvent se faire agresser.

13:42 - Raymond a dit une énorme connerie.

13:44 Comment ils payent leurs impôts ?

13:46 On disait que c'était une somme brute

13:48 et après impôt, il leur reste 4 500 euros.

13:50 C'est la même chose qui s'applique

13:52 aux fonctionnaires.

13:54 - Qui t'a dit qu'ils ne payent pas d'impôts ?

13:56 - T'as dit que c'est l'argent qui appartient à qui ?

13:58 - Les salariés et les fonctionnaires.

14:00 - Qui leur donne les sous qui touchent les députés ?

14:02 - L'Etat.

14:04 - C'est qui l'Etat ?

14:06 - C'est qui l'Etat ?

14:08 - C'est tous les contribuables.

14:10 - Où j'ai dit une connerie ?

14:12 - Qui paye leurs impôts ?

14:14 - Quand je te dis que c'est les Français

14:16 qui les payent, où j'ai dit une connerie ?

14:18 - Les impôts, ce ne sont pas les Français

14:20 qui les payent. C'est totalement démagogue.

14:22 - C'est qui ?

14:24 - Vous croyez que l'Etat, ça existe ?

14:26 - Mais t'as aucune connaissance en économie.

14:28 - Si tu veux, si tu veux.

14:30 - C'est à qui l'argent de l'Etat ?

14:32 - Mais alors l'argent du privé, c'est à qui ?

14:34 - Non, l'argent du public.

14:36 - L'argent du public, c'est à qui ?

14:38 - Mais il y a des agréés économiques.

14:40 - C'est à moi.

14:42 - Il y a des agréés économiques.

14:44 - C'est à moi.

14:46 - Il m'a répondu l'argent de l'Etat.

14:48 - C'est quoi l'Etat ?

14:50 - Mais c'est totalement...

14:52 Et qui paye les profs ? C'est l'Etat.

14:54 - Et les profs, ça te choque pas ?

14:56 - C'est toi qui fais son mot.

14:58 - T'as trop joué avec ton sexe-cheveux.

15:00 - C'est toi qui joues au début.

15:02 (Rires)

15:04 (Applaudissements)

15:06 - Raymond, calme-toi un peu, s'il te plaît.

15:08 - C'est vrai, je suis un supporteur.

15:10 - C'est un supporteur peut-être.

15:12 - Il commence à me dire...

15:14 Oublie la démagogie.

15:16 Raymond m'a dit "Non, c'est l'argent de l'Etat".

15:18 Je te pose une question.

15:20 Qui donne de l'argent à l'Etat ?

15:22 - Réponds-moi.

15:24 - Mais c'est le contribuable.

15:26 - Est-ce que pour les hauts fonctionnaires, ça te choque ?

15:28 - Oui, ça me choque.

15:30 - Un haut fonctionnaire gagne en moyenne 14 000 euros.

15:32 Un député gagne 5 000 euros.

15:34 - Mais tu veux augmenter les députés à 14 000 ?

15:36 - Non, je suis pour qu'on baisse le nombre de députés

15:38 et qu'on les paie bien.

15:40 Les députés aux Etats-Unis,

15:42 ils ont du pouvoir et ils sont incorruptibles.

15:44 - Arrêtez avec les Etats-Unis.

15:46 - Et l'Allemagne ?

15:48 - Moi, je regarde ce qui se passe ici.

15:50 - Et les Etats-Unis ?

15:52 - Allez vivre aux Etats-Unis !

15:54 - Qu'est-ce que j'en ai à foutre des Etats-Unis ?

15:56 Honnêtement, les mecs !

15:58 (acclamations)

16:00 - Réponds ! Réponds ! Réponds !

16:02 Réponds ! Réponds ! Réponds !

16:04 Réponds ! Réponds ! Réponds !

16:06 Réponds ! Réponds ! Réponds !

16:08 - Je vais me faire engueuler.

16:10 - Tu as un look américain.

16:12 - C'est pas patriote.

16:14 - En 44, on avait rien à foutre des Américains.

16:16 - Si tu veux, en 44...

16:18 - Les Américains, ils sont tous les mêmes.

16:20 - Il a raison.

16:22 - C'est une très mauvaise émission.

16:24 - Bien sûr.

16:26 - Au moins, quelqu'un d'intéressant.

16:28 - L'enveloppe globale des députés,

16:30 si on prend tout, c'est 25 000 euros par mois.

16:32 Vous vous rendez compte ?

16:34 - Chut ! Laisse-moi finir.

16:36 T'es chiant, au bout d'un moment.

16:38 T'arrêtes pas de parler, tu répètes tes 3 fiches

16:40 que t'as lues sur Wikipédia.

16:42 - Vas-y, défonce-le, s'il te plaît.

16:44 - C'est bon, le Playboy de Belfort.

16:46 (rires)

16:48 - Bâtard.

16:50 (rires)

16:52 - Bâtard.

16:54 - Bâtard.

16:56 - Le Playboy de Belfort !

16:58 Oh, je le perds ! Oh, je le perds, mon frère !

17:00 Oh, je le perds !

17:02 (rires)

17:04 Je le perds sur vous, mon frère !

17:06 Sur moi, mon frère !

17:08 (rires)

17:10 Le Playboy de Belfort !

17:12 - Gilles, t'es fou.

17:14 (rires)

17:16 - Il s'est arrêté sur toi !

17:18 Il m'a fait arrêter sur toi !

17:20 Il m'a fait arrêter sur toi !

17:22 - On arrête, on arrête.

17:24 - Le Playboy de Belfort !

17:26 Ah non, oui, qu'est-ce que j'y...

17:28 - Non, mais...

17:30 - Ah, je meurs, mon frère !

17:32 - Comment vous pouvez expliquer aux Français

17:34 10 % de hausse de l'électricité,

17:36 la franchise sur les médicaments doublés

17:38 et les privilégiés qui s'augmentent ?

17:40 Mais c'est inaudible !

17:42 Vous êtes fous !

17:44 Vous êtes dans un monde parallèle !

17:46 On dirait les bonbons, les privilégiés...

17:48 Mais toi aussi, Guillaume !

17:50 Vous êtes dans un monde que les gens ne connaissent pas !

17:52 Arrêtez un peu ! Reprenez-vous !

17:54 Jean-Michel, reprends-toi,

17:56 t'as les yeux dans le vague !

17:58 (rires)

18:00 (applaudissements)

18:02 (rires)

18:04 - Guillaume Chanton !

18:06 - Non, mais vous êtes des rageux doublés d'hypocrites !

18:08 Rageux, parce que quand on vous écoute,

18:10 on pense que n'importe quelle personne payée par l'État

18:12 devrait gagner le SMIC, voire rien du tout...

18:14 - C'est pas toi !

18:16 - Ce n'est pas parce qu'on travaille pour l'État

18:18 qu'on ne vaut rien, on a le droit d'avoir des salaires différents.

18:20 Et deuxièmement, hypocrite, l'argent,

18:22 c'est toujours un problème quand c'est les autres qui en gagnent.

18:24 - C'est pas le même !

18:26 - Si il faut donner de l'argent pour les agriculteurs,

18:28 pour les Français qui en ont besoin, donne ton argent !

18:30 - Ils payent des impôts !

18:32 - Ils payent des impôts !

18:34 - Ils servent à quoi l'argent que tu donnes ?

18:36 - A payer des impôts !

18:38 - Et j'aimerais dire, Agent Michel Maire,

18:40 que les députés prennent des vacances.

18:42 - Mais bien sûr, ils sont déjà en vacances !

18:44 - Ils ont des vacances !

18:46 - Et les agriculteurs aussi !

18:48 - Je sais que vous travaillez énormément,

18:50 mais je mets au défi quiconque

18:52 de suivre un député pendant toute une semaine,

18:54 il bosse comme jamais !

18:56 - Et les agriculteurs qui sont en ce moment dans les rues,

18:58 s'ils t'entendent, t'imagines ?

19:00 - Mamie, je vous le dis maintenant,

19:02 celui qui ne lève pas la main pour parler,

19:04 je le sors directement.

19:06 - Je vous le dis, c'est clair ?

19:08 - Bravo, chef !

19:10 - Donc tu remets ton sonotone et tu comprends ce que je te dis.

19:12 - Merci.

19:14 - Non mais c'est complètement,

19:16 vous êtes totalement hors sol.

19:18 Vous vous rendez compte,

19:20 il y a des agriculteurs qui luttent pour leur survie.

19:22 Il y a des commerçants qui ferment,

19:24 on vient d'en entendre une, une jeune fille,

19:26 qui ferme son commerce englué sous les charges d'électricité,

19:28 et ces gens-là s'augmentent,

19:30 ils ont déjà 25 000, ce sera 25 300.

19:32 Mais comment vous pouvez humainement justifier ça ?

19:34 - Je ne comprends même pas que vous répondiez non.

19:36 Je ne comprends même pas quelqu'un

19:38 qui gagne deux fois plus qu'un député critique des députés.

19:40 - Oh, merci.

19:42 - Je voulais dire, ça va sortir,

19:44 ça va être aussi simple que ça.

19:46 - On paye des impôts, Jean-Michel.

19:48 - Eux aussi.

19:50 - Qu'est-ce que tu veux, Benaïm ?

19:52 - Le problème, c'est que tu crois qu'on critique les députés,

19:54 ce n'est pas ce qu'on dit.

19:56 On ne dit pas qu'ils sont tirés au flanc,

19:58 on ne dit pas "tous pourris", ce n'est pas ce qu'on dit.

20:00 On dit qu'ils gagnent déjà très bien,

20:02 effectivement, pas assez, ce n'est pas le problème.

20:04 La question est...

20:06 - Nous aussi on gagne très bien, chaque année, on demande des augmentations,

20:08 on est refusé, certes, mais on demande quand même des augmentations.

20:10 - On te dit qu'aujourd'hui,

20:12 à l'heure actuelle,

20:14 le symbole est désastreux et inaudible,

20:16 c'est tout ce qu'on dit.

20:18 - Parce que c'est visible, nous, quand on demande des augmentations,

20:20 personne ne le sait.

20:22 - Deux minutes, j'ai une nouvelle boisson.

20:24 Elle est incroyable.

20:26 Pachybiscus.

20:28 Ça va direct dans l'anus.

20:30 - Oui, gérardine.

20:32 - J'en ai mis, pardon, tu crois que c'est vraiment ça,

20:34 l'augmentation prioritaire ?

20:36 Quand tu vois comment les profs galèrent pour s'en augmenter,

20:38 les infirmiers, les soignants,

20:40 c'est eux la priorité.

20:42 - Bravo, là, la priorité.

20:44 - Le signal que tu dois donner...

20:46 - Je n'ai rien dit.

20:48 - Vous êtes témoin de menaces.

20:50 - Tu peux fermer ta gueule.

20:52 - C'est ces gens-là que tu dois augmenter,

20:54 ce n'est pas eux que tu dois augmenter.

20:56 - Est-ce que j'ai dit que j'étais contre l'augmentation des infirmiers ?

20:58 - Le problème, c'est qu'on a une enveloppe

21:00 et l'enveloppe n'est pas extensible.

21:02 Donc déjà qu'on est archi, archi, archi endetté,

21:04 qu'on n'en peut plus,

21:06 en priorité, ces 300 euros symboliquement...

21:08 - On donne les moyens aux députés de défendre

21:10 leurs infirmiers dans leur région,

21:12 etc., de défendre leurs administrés.

21:14 - Les frais de représentation, ça fait partie de l'enveloppe.

21:16 Tu crois que vraiment, aujourd'hui, le problème,

21:18 c'est de faire des brushings, de bien s'habiller ?

21:20 - Il y a quelqu'un qui dit quelque chose de très intéressant,

21:22 c'est Patrick Colquet.

21:24 "Syrila Nounat et PMP, avant de récupérer 300 euros,

21:26 les députés auraient pu réformer leur régime de retraite

21:28 qu'ils ont conservé intact. Un mandat, 4 ans de tâche,

21:30 1000 euros de retraite automatique,

21:32 baisser leur régime."

21:34 - C'est normal, c'est normal.

21:36 - Et il y a un autre scandale, je vais vous dire.

21:38 Cette enveloppe de frais,

21:40 elle est versée aux députés au début de chaque mois.

21:42 C'est-à-dire que c'est même pas après,

21:44 sur facture, on leur verse avant.

21:46 - C'est un détail, ça.

21:48 - Regardez ce qui n'est pas un détail.

21:50 Les agriculteurs, en ce moment, qui galèrent

21:52 pour leur gazole, pour leur tracteur.

21:54 Ils payent, ils remplissent 25 000 papiers administratifs,

21:56 et un an après, on leur rembourse leurs frais.

21:58 C'est pas injuste.

22:00 (acclamations)

22:02 (...)

22:04 (...)

22:06 (...)

22:08 (...)

22:10 - L'agriculteur...

22:12 - Tiens, en hibiscus, ça va direct dans l'anus.

22:14 (rires)

22:16 Merci.

22:18 Oui, alors, qu'est-ce qu'il veut parler ?

22:20 - J'ai fait une très belle mission.

22:22 - Il est avec nous, là.

22:24 - J'adore. Je commence même à utiliser tes amis.

22:26 (rires)

22:28 - C'est pas possible d'entendre les députés.

22:30 Ils travaillent toute la journée, du matin jusqu'au soir.

22:32 Ils n'ont jamais de vacances.

22:34 Ils vont jamais au restaurant 2h le midi.

22:36 Ils font jamais rien.

22:38 - Tu manges pas à midi, toi ?

22:40 - Moi, je mange pas.

22:42 - C'est lui qui mange pas à 2h.

22:44 - Tais-toi !

22:46 - Tais-toi !

22:48 - Je suis pas sur une crotte.

22:50 - C'est une bêtise.

22:52 (rires)

22:54 - Lui, ça ! Lui, ça !

22:56 (rires)

22:58 - Lui, ça ! Lui, ça !

23:00 (cris et applaudissements)

23:02 (cris et applaudissements)

23:04 (cris et applaudissements)

23:06 (rires)

23:08 - C'est bon, tu vas rester ici.

23:10 (rires)

23:12 - Tu manges pas à midi, toi ?

23:14 Et qui est-ce qui a racheté une Porsche à Jean-Thom hier ?

23:16 (rires)

23:18 - Merci.

23:20 - Fais gaffe, parce que quand ça descend,

23:22 c'est l'hibiscus, ça va direct dans la nuque.

23:24 - Je sais, ça coule déjà.

23:26 - Ça va dans le cifre directement.

23:28 - Je l'ai racheté avec un crédit des intérêts de la TVA.

23:30 - Non, mais raconte pas ta vie.

23:32 - Pour pouvoir payer tes députés à moitié prix.

23:34 - Il sait pas où il va chialer.

23:36 - Je te raconte qui paye de la TVA

23:38 et qui en dépense de la TVA.

23:40 - Je vois souvent qu'il achète des Porsches autour de la table.

23:42 - C'est pas une question de voiture.

23:44 - Excuse-moi, Jean-Michel, t'en as pas une, Porsche, toi ?

23:46 (rires)

23:48 (applaudissements)

23:50 - C'est sûr.

23:52 - Pour la peine, je te laisse 2 minutes.

23:54 T'es tout seul à parler,

23:56 tu défonces tous ceux qui t'ont emmerdé.

23:58 - De gauche à droite, alors.

24:00 - Vas-y, vas-y. Tu peux démarrer pas.

24:02 J'ai entendu ça avec toi.

24:04 Tu démarres, Géraldine.

24:06 - Je vais m'attaquer aux deux qui méritent le plus,

24:08 les deux bouffons.

24:10 - Tu peux y aller.

24:12 - Quand tu dis qu'ils sont payissés nos impôts,

24:14 c'est un taxa à la bouche.

24:16 - Les Français, ils sont pas les miens.

24:18 - Il y a combien de fonctionnaires en France ?

24:20 Toi, tu bosses pas tes dossiers. Moi non plus, je le sais pas.

24:22 (rires)

24:24 Et tout le monde est payé par les impôts.

24:26 C'est le principe.

24:28 C'est la France.

24:30 Dans tous les pays comme ça, les fonctionnaires sont payés par l'État.

24:32 Les députés sont payés. Tu veux les faire payer par qui ?

24:34 Par Nestlé, par Oranginar ?

24:36 - Pas tous les pays. - C'est pas un problème, ça.

24:38 Quand t'as Gilles, tu soutiens tes amis

24:40 à longueur de temps. - Mes amis.

24:42 - Mes amis, est-ce qu'ils se sont élevés ?

24:44 Est-ce qu'ils se sont mis debout ?

24:46 Est-ce qu'ils ont quitté l'Assemblée pour refuser les 300 ?

24:48 Non. C'est moi qui donne les fouilles.

24:50 Comme toi, tu t'es mis dans les fouilles.

24:52 Tout l'argent que je donne de façon indu, Cyril,

24:54 année après année, pour raconter des sornettes

24:56 et des conneries avant la journée.

24:58 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

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