• il y a 11 mois
La mobilisation des chauffeurs de taxi ne faiblit pas. Ils mènent ce matin encore une opération barrage filtrant sur la N568 à Fos au rond-point de Saint-Gervais. Une trentaine de taxis sont sur place. Claude Roche chauffeur taxi à Istres était en direct dans le journal de 9h sur maritima radio. Il répond à Manuel Danloy: "On essaye de se faire entendre et on essaye de faire comprendre aux instances qu'il faut revenir à une situation plus raisonnable. On attendait des nouvelles réjouissantes des rendez-vous d'hier, mais on n'a rien obtenu, donc on a passé la nuit dehors et on va continuer aujourd'hui. On est extrêmement mécontents et s'il faut continuer demain, on continuera. On ne veut pas ennuyer les usagers, mais on n'a pas le choix, on est obligé de se faire entendre". ...

Vidéo publiée le : 30/01/2024 à 09:51:00

Lien vers l'article de Maritima.info :
https://www.maritima.info/depeches/live/istres/91112/les-chauffeurs-de-taxi-en-colere-on-est-oblige-de-se-faire-entendre-.html

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Transcription
00:00 C'est à Foss-sur-Mer au rond-point de Saint-Gervais, une trentaine de taxis est sur place.
00:05 Bonjour Claude Roche.
00:07 Bonjour Monsieur.
00:08 Merci d'être avec nous sur Maritima Taxi à Istres.
00:10 C'est une deuxième journée de mobilisation, vous êtes de nouveau sur le terrain.
00:14 On rappelle vos revendications ?
00:16 Oui, revendications tout à fait simples.
00:21 Il est l'heure de ressigner la nouvelle convention avec la Sécurité sociale pour le transport médicalisé pour 5 ans.
00:28 Et à la surprise générale, l'ACNAM, la Caisse nationale d'assurance maladie, a décidé de façon unilatérale
00:37 que de nous mettre un franc ou deux ciseaux dans notre tarification.
00:41 Donc on risque d'arriver à des taux de rendement qui vont être inacceptables.
00:48 C'est la raison pour laquelle depuis hier on se mobilise et on essaie de se faire entendre
00:54 pour essayer de faire comprendre à ces instances qu'il faut revenir à une situation un peu plus raisonnable.
01:02 Il y a eu des rencontres hier entre le préfet et certains syndicats de taxis qui n'ont abouti à rien de concret ?
01:09 Non, il y a eu des rencontres hier à Paris au ministère de la Santé avec des représentants du ministère de la Santé
01:17 et nos présidents de la Fédération française de taxis.
01:21 On attendait quand même des nouvelles assez réjouissantes de ce rendez-vous
01:26 et malheureusement, à la surprise générale, ils n'ont absolument rien obtenu.
01:33 Donc c'est la raison pour laquelle on a passé la nuit dehors et on va continuer aujourd'hui toute la journée.
01:39 Si il faut continuer demain, on continuera.
01:41 La mobilisation, on rappelle, c'est un barrage filtrant ce matin à Fosses au rond-point de Saint-Gervais.
01:47 On circule mais il y a la présence d'une trentaine de taxis ?
01:52 C'est ça, environ une trentaine de taxis.
01:55 Oui, c'est un barrage filtrant mais bon, ça circule quand même.
01:58 On n'est pas là pour ennuyer les usagers sans arrêt.
02:04 D'ailleurs, c'est un gros problème.
02:06 On est obligé de se faire entendre et donc obligé, pour faire grève,
02:10 d'occuper certains lieux plus ou moins stratégiques
02:13 pour quand même montrer au pouvoir public et au travers de la population
02:18 que nous sommes extrêmement mécontents de ce qui est en train de nous arriver.
02:22 Donc voilà, c'est la raison pour laquelle on est obligé un petit peu d'impacter la vie de tout le monde.
02:29 Mais on n'a pas trop le choix aujourd'hui. Il en va de notre avenir absolument.

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