Les personnes sous OQTF mises en cause de la mort d’une agricultrice et de sa fille sont relâchées

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 Non, non, non, non, non, tout le monde non.

00:02 Ah, oui, oui, ah, tiens, il y a deux brubigaleuses.

00:05 Gilles Verdez, pour une fois que je suis...

00:07 - Non, absolument. - Bien sûr, mon chéri.

00:08 - C'est pour ça scandaleux. - Je suis d'accord avec toi.

00:09 - Même si aucune charge n'a été retenue contre ces deux femmes,

00:12 une OQTF, elles doivent être expulsées, pour moi, avant leur expulsion.

00:16 Elles auraient dû rester en détention provisoire.

00:18 - Bravo. - Au moins, là, on aurait été sûr de les localiser.

00:21 Parce qu'elles sont assignées à résidence, rien dit qu'elles ne vont pas fuir.

00:23 Alors, certes, une à trois enfants, mais pour moi, leur place, à tous les trois, est en prison.

00:28 - Avant d'être expulsées. - Bien sûr.

00:30 Alors, il y a deux brubigaleuses, c'est à dire Raymond et Guillaume.

00:33 Pourquoi oui ?

00:34 - C'est leur soirée. - Non, mais parce que...

00:36 Vous n'avez pas marché que au pulko-citron, à mon avis, ce soir.

00:40 - Non, mais dans la mesure où ce sont des passagères,

00:42 je trouve qu'on fait un raccourci entre le fait que ce soit des OQTF

00:44 et le fait qu'on les tienne responsables de la mort de cette agricultrice et de sa fille.

00:47 Et je dis simplement qu'un passager dans une voiture

00:50 dont le chauffeur commet un accident mortel ne sont pas responsables.

00:53 Moi, si je suis passager d'une voiture et que le chauffeur commet un accident

00:56 et qu'il est responsable de la mort de quelqu'un, je ne suis pas responsable.

00:59 Donc attention à ne pas faire d'amalgame.

01:01 Et apparemment, les processus pour les renvoyer dans leur pays vont être accélérés,

01:04 ce qui est très bien. Et de là à aller...

01:06 C'est normal qu'on les libère.

01:07 - Je suis d'accord avec toi sur le fait qu'effectivement,

01:09 elles ne sont pas responsables de l'accident, puisqu'elles n'étaient pas au volant.

01:11 Donc celui qui est responsable de l'accident, il a été maintenu en détention.

01:14 - En détention.

01:15 - En revanche, les deux personnes qui, elles, étaient dans la voiture,

01:17 étaient sous OQTF.

01:18 Et donc, on les a placées en centre de rétention administratif.

01:21 - Mais elles ne restent pas dans le centre de rétention administratif.

01:23 - Raymond, pourquoi tu dis oui, toi ?

01:24 - Moi, j'ai dit oui pour les mêmes raisons que Guillaume,

01:26 parce que si tu es dans une voiture et que tu es à l'arrière et que tu dors

01:28 et que le chauffeur, il fait une connerie, tu ne vois pas pourquoi,

01:30 tu restes en garde à vue. Donc tu sors.

01:31 Après, les OQTF, on sait très bien que ce n'est pas respecté.

01:33 On a eu des hommes politiques qui sont venus ici, qui en ont parlé.

01:35 C'est le monde de oui-oui.

01:36 Ou tu es OQTF et moi, je suis pour la fermeté, tu repars directement du pays que tu viens.

01:40 Ou si tu es là, eh bien, tu restes là.

01:42 Là, on va en faire quoi de ces deux dames ? On ne va pas les mettre en garde à vue.

01:44 En revanche, je suis très, très sévère avec le conducteur.

01:47 Le conducteur, là. On va suivre l'affaire du conducteur.

01:49 Le conducteur, il est en garde à vue, là.

01:51 Moi, je ne veux plus qu'il parte, maintenant. Tu vois ?

01:53 Ma mécanique, à moi, il est OQTF, lui.

01:55 Je ne veux pas qu'on le renvoie dans son pays.

01:56 Je veux qu'il reste et qu'il fasse 20 ans de placard.

01:58 Je ne veux plus qu'il parte, parce que c'est lui qui a tué sa famille.

02:00 C'est lui qui a niqué le barrage. C'est lui qui a forcé le barrage.

02:02 Alors, les deux moments qu'elles aillent s'occuper de leurs enfants,

02:04 si vous voulez les laisser sur le territoire français, laissez-les.

02:06 Il y en a plein d'OQTF, on les laisse sur le territoire français.

02:09 On ne les renvoie pas.

02:10 Et on voit après, les mecs, ils égorgent des gens sur les ponts

02:13 et ça en fait des terroristes.

02:14 Si vous voulez les laisser sur le territoire, laissez-les.

02:16 Maintenant, occupez-vous du conducteur.

02:18 Moi, je ne veux pas que le conducteur, il reparte dans son pays.

02:20 C'est trop facile.

02:21 Pourquoi tu acceptes qu'on les ait libérés du centre de rétention administratif ?

02:26 Parce qu'on fait pour tous les autres.

02:28 Tous les OQTF devraient quitter la France,

02:30 mais l'accident ne doit pas être un déclencheur de serre.

02:32 Ça n'a rien à voir.

02:33 Je vais m'entendre, mamie, s'il vous plaît.

02:36 Mamie, valide.

02:37 Moi, je suis d'accord avec Valérie.

02:38 Ils auraient dû rester, on ne parle pas de prison,

02:40 mais en centre de rétention administrative,

02:42 pour une fois qu'on en tient et qu'on peut les renvoyer.

02:44 Mais ce que je voulais dire, et qui est très important,

02:47 c'est la raison pour laquelle on les a relâchés.

02:50 Ils parlent de situation familiale et d'intérêt des enfants.

02:53 Les gens qui étaient dans une voiture.

02:55 Alors déjà, d'où les trois OQTF,

02:57 des demandeurs d'asile déboutés restent en France illégalement

03:00 et peuvent être dans une voiture.

03:02 La plupart des Français,

03:04 enfin pas des Français, mais des gens qui sont légalement

03:07 sur le territoire, ne peuvent pas se payer cette voiture.

03:09 C'était une voiture très très chère.

03:11 Déjà ça, il y a quand même un truc à creuser.

03:13 Et surtout, excusez-moi, mais parlez d'intérêt.

03:16 Quand on a décimé une famille comme ça,

03:18 c'est inaudible.

03:20 Il faut un peu d'humanité dans la justice.

03:22 Je suis désolée.

03:23 Imaginez la famille décimée, la petite qui va rester.

03:26 Le père qui est blessé.

03:28 Et qui en chante.

03:29 On a relâché ces deux personnes.

03:31 Même si je suis d'accord, elles étaient passagères seulement.

03:33 Mais au moins, les laisser, humainement parlant,

03:35 les laisser en centre de rétention administrative

03:37 et ne pas employer ces mots.

03:39 Excusez-moi, mais l'intérêt familial des enfants,

03:41 la famille, elle est décimée pour toujours.

03:43 Alors voilà, ça il y a un peu d'humanité à avoir.

03:45 Je suis désolée.

03:46 - T'en fais quoi des enfants ?

03:47 - Non mais après...

03:48 - Je suis un grand tante Greg.

03:49 - La seule chose que vous dites qui est entendable,

03:51 c'est que les deux passagers, ils étaient en train de dormir.

03:54 Mais moi je suis désolé, il y a peu de chance qu'ils aient été en train de dormir.

03:57 Un excès de vitesse, ça se sent.

03:59 - Je t'ai pas dit qu'ils dormaient.

04:00 - C'était signalé qu'il y avait ce barrage et cette manifestation.

04:04 Donc à un moment aussi, dans une voiture,

04:06 tout le monde a quelque part les yeux partout,

04:08 a un peu une responsabilité.

04:09 - Il dit des bêtises, Hugo.

04:10 - Ça me paraît quand même un peu fort pour les familles.

04:13 Pour les familles qui ont vécu ce drame de perdre une mère et un fils

04:18 et un mari qui a été gravement blessé,

04:20 pardon, une fille,

04:21 et le mari qui a été gravement blessé.

04:23 - Pour eux, quand même, c'est un peu chaud.

04:24 - Vous avez raison.

04:25 - Et qui bénédirecte.

04:26 - Bien sûr que ce que tu dis, c'est entendable et c'est bien.

04:29 Mais quand tu es dans une voiture, moi je te modifie,

04:31 tu es avec moi dans la voiture.

04:32 Il y a un barrage, je suis à 60-70.

04:33 Tu me dis de m'arrêter, je ne m'arrête pas.

04:34 Qu'est-ce que tu vas faire ?

04:35 Et d'autant plus, là, c'est deux femmes.

04:37 C'est des Arméniens, c'est deux femmes, tu ne sais même pas.

04:39 La puissance, toi, il aurait fallu que tu mets les deux mêmes coupables.

04:42 Les deux personnes, les deux femmes, tu les mets sur le même banc que le chauffeur.

04:44 - C'est aux inspecteurs de police de vérifier.

04:46 - Non, elles étaient dans la voiture, elles.

04:48 - Non, mais d'accord.

04:49 Mais toi, tu ne sais pas si les personnes dormaient.

04:50 - Je ne sais pas.

04:51 - C'est le chauffeur qui fait le pire.

04:52 - J'aimerais qu'on voit le sondage, s'il vous plaît.

04:54 Merci, les chéries, le sondage.

04:56 Merci.

04:57 Non, voilà.

04:58 Non, à 92 %, et c'est bien normal.

05:00 [Musique]

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