FEMME ACTUELLE - Nathalie Marquay-Pernaut : les signes de l'au-delà

  • il y a 8 mois

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00:00 Sa plus grande peur de Jean-Pierre, c'était de me laisser seule.
00:02 Il a eu cette force de me faire ses signes,
00:05 parce que pour dire "je suis encore là, t'inquiète pas, et je vais t'aider".
00:08 Et il m'a aidée pour plein de choses,
00:10 plein de choses qui auraient pu être compliquées, mais non.
00:12 C'est surtout les rêves prémonitoires, avant, c'était surtout là-dessus,
00:16 où ça a démarré, j'avais 21 ans.
00:18 Mais au début, j'ai cru que c'était des coïncidences.
00:20 Mais chaque fois, ça faisait beaucoup de coïncidences.
00:23 Après, ça a démarré avec l'âme de ma grand-mère,
00:25 parce que souvent, je discutais avec elle et j'avais mes réponses après.
00:29 Et puis, ça s'est amplifié,
00:31 amplifié, amplifié, encore plus avec Jean-Pierre.
00:33 Par exemple, je suis en vacances, je suis dans l'eau,
00:36 et puis je pense à Jean-Pierre, je pleure,
00:38 parce que je suis dans des endroits où on était déjà ensemble.
00:40 Je dis à Jean-Pierre "tu me manques", et tout,
00:42 et je lui dis "fais-moi un signe, je t'en supplie, j'ai besoin, j'ai besoin".
00:45 Et hop, une petite plume blanche.
00:47 Et là, j'ai 4 de rire, je fais "mon chéri, c'est gentil,
00:49 mais elle est trop petite ta plume".
00:51 Je nage de l'autre sens, une autre grande plume blanche.
00:54 C'est quand même un truc de dingue.
00:56 C'est des signes comme ça qui tombent et qui sont sans arrêt.
00:59 Ma télévision à 4h du matin qui s'allume,
01:02 je me dis "tiens, j'ai dû dormir sur la télécommande".
01:04 Non, elle était sur la table de nuit, mais je dis "bon, je prends, j'éteins".
01:07 Je me rendors, une fraction de seconde, ça se rallume, 3 fois de suite.
01:10 Et là, j'éclate de rire et je dis "ah non Jean-Pierre, 4h du matin,
01:13 moi j'ai envie de dormir quoi".
01:15 Et donc je prends, et là je filme,
01:17 bon, justement, il faut avoir les preuves.
01:19 Je mets mes 2 télécommandes devant moi,
01:21 j'éteins la télé, et elle se rallume.
01:23 Et en plus, ce qui est quand même surprenant,
01:25 c'est que ça se rallumait sur LCI,
01:27 la dernière chaîne pour qui il avait travaillé.
01:29 J'ai dû carrément débrancher la télévision.
01:31 Bien évidemment, si je n'avais pas les signes de mon mari,
01:33 le deuil serait vachement plus compliqué.
01:35 Mais je rappelle que je ne m'invente pas ces choses-là
01:38 pour me faciliter le deuil, pas du tout.
01:41 D'ailleurs, je lui ai demandé, moi, quand il est à l'hôpital,
01:44 je lui ai dit "si t'arrives quelque chose, ou même moi,
01:45 s'il m'arrive quelque chose, promets-moi que tu me feras des signes.
01:48 Je veux des signes".
01:50 Et là, il me regarde et il me fait "mais comment tu veux que je fasse ?
01:52 J'en sais rien moi".
01:53 Et je dis "mais tu vas apprendre tout seul et t'auras la force".
01:56 Et c'est vrai que des fois, si tu vois à chaque fois un cadre qui tombe,
01:58 ou que la lumière s'éteint, ça fait peur.
02:02 Mais il ne faut pas en avoir peur,
02:03 parce qu'ils sont là pour dire que je suis là, qu'ils vous aiment.
02:06 Et pour eux, ils n'ont pas fini ce qu'ils avaient à faire sur Terre.
02:10 Donc des fois, c'est compliqué pour les gens qui partent,
02:13 parce qu'ils n'ont pas terminé le processus
02:14 et ils ont envie d'exister encore sur Terre.
02:17 Et justement, il faut les aider pour que leur âme monte encore plus haut.
02:20 Il faut les aider en priant beaucoup.
02:23 Je ne parle pas de catholique, réunion juive,
02:24 enfin c'est votre religion à vous,
02:26 c'est vos prières à vous, vos pensées à vous.
02:28 Il faut dire "je vous entends, d'accord, je sais que vous êtes près de moi,
02:32 je suis heureuse que vous soyez près de moi".
02:35 Voilà, il y a plein de choses, plein de processus différents.
02:37 Les gens, ils cherchent des signes plus sensationnels
02:40 et c'est pour ça qu'ils ne trouvent pas les signes.
02:42 Il faut voir le moindre signe qui peut passer.
02:44 Quand je fais un rêve prémonitoire, chaque fois ça se passe dans la semaine.
02:47 Je l'écrivais sur le tableau de la cuisine,
02:49 parce qu'on ne me dit pas "bah oui, non tu le dis après".
02:52 Comme ça j'avais les preuves que c'était réel.
02:56 Donc, qui me donne ces informations-là ?
02:58 D'où viennent ces informations-là ? Je n'hallucine pas.
03:01 Je suis contente d'avoir ces sensations,
03:05 parce qu'en fin de compte, on me prévient et on me prépare.
03:09 Psychologiquement, mentalement, pour pouvoir réagir après,
03:14 pour pouvoir être forte pour mes enfants,
03:16 pour être moins forte dans ma vie.
03:18 Maintenant, mes enfants, chaque fois ils me disent
03:20 "maman, est-ce que tu as un mauvais pressentiment pour moi ?
03:22 Parce que je dois aller à tel endroit".
03:24 Je dis "non, tu peux y aller tranquillement".
03:26 C'est surtout sur ma famille que je le sens très fort.
03:29 Donc au moins, après s'il y a un énorme danger,
03:35 si par exemple ma fille ne sort pas, tu risques un incident de voiture,
03:38 s'il doit vraiment arriver un truc, elle va tomber dans les escaliers.
03:40 Les personnes qui me disent "plus l'année passe, mieux ça ira,
03:43 pour votre deuil", non.
03:46 Moi, excusez-moi, mais je préfère vous dire "non, c'est pas vrai".
03:49 Parce que plus le temps passe, plus c'est difficile pour moi.
03:52 On est obligé de vivre avec.
03:53 On n'a pas le choix.
03:54 Par contre, ce qui est important, c'est d'essayer de vivre au mieux,
03:59 d'être heureuse, parce que là-haut, ils vous voient et c'est important.
04:02 C'est difficile, mais essayez de sourire, essayez de bouger,
04:05 essayez de vous changer les idées.
04:07 De toute façon, il est près de vous et un jour, vous allez vous retrouver.
04:11 Mais quand ce sera votre moment surtout.

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