Occupation des plateformes à Choisey et Rochefort sur Nenon - 31-01-2024

  • il y a 7 mois
Transcript
00:00 Bonjour M.Bongain, encore sur le terrain, vous êtes vice-président de l'FDSE en 39.
00:10 Là, vous êtes en action sur le site Colreut de Choisy.
00:14 Exactement. Bonjour à tous. Nous, on est en action ici. Pourquoi on a choisi Choisy, Colreut et l'intermarché aussi à Rochefort ?
00:24 C'est par rapport au GMS. Nous, on a une problématique. On a commencé la semaine dernière à Montmoreau et Lonce une action
00:35 avec plutôt ciblé les pouvoirs publics et l'administration sur tout ce qui était les règles, les normes, tout ce que vous avez déjà entendu.
00:42 Et puis aujourd'hui, nous, on cible plus la partie agroalimentaire et la partie GMS, environne surface.
00:49 Donc pourquoi on a choisi un des deux comme Colreut ? C'est par hasard. Nous, on ne veut pas aller dans tous les petits magasins
00:57 emmerder les citoyens qui sont comme nous. Nous, on est au départ de la chaîne et les citoyens sont à la fin.
01:05 Et entre les deux, il y a l'industriel et il y a aussi nos GMS.
01:11 Et la marge, je vais vous donner un petit exemple simple. Il y a 10 ans, vous achetiez le consommateur un litre de lait 55 centimes.
01:19 Aujourd'hui, vous l'achetez 1,10€ en moyenne. Moi, sur mon exploitation, on est deux associés avec deux salariés.
01:27 Sur mon exploitation, pour vous donner un petit chiffre, je paye 43 centimes mon litre de lait. Vous voyez où est pensée la marge.
01:37 Il y a un problème. Donc là, c'est simple. Et moi, par exemple, sur mon exploitation, si on me donnait 5 centimes de plus du litre de lait,
01:47 je ne changerais rien au consommateur pour arriver à 1,10€. Et bien moi, c'est 50 000€ de revenus en plus,
01:54 de chiffre d'affaires et de revenus. Et bien, ça change tout. Au lieu de se lever tous les dimanches matin,
02:00 je vais reprendre un salarié de plus et on sera un peu plus familialement tranquille.
02:05 Voilà, 17h, c'est pratique. Je ne sais pas si vous avez d'autres questions.
02:11 Non, mais je vous remercie. C'est ce qu'on voulait savoir. C'est bien. Puis vous suspendez le mouvement ce soir, j'ai cru comprendre.
02:17 Oui. Alors nous, voilà, on n'est pas dans la durée. On n'est pas là pour emmerder le monde.
02:24 Avec le directeur de code et tout ça, on est d'accord. On est entre nous. Nous, voilà, on a dit hier soir, 16h.
02:32 Donc ça sera peut-être 16h-18h, le temps que voilà. Mais ça, c'est un avertissement. C'est simple.
02:39 Aujourd'hui, on les avertit. On est gentils. On n'a rien cassé. On n'a rien dégradé. Les salariés, alors oui,
02:46 il y a un truc que je voulais rajouter. On a bloqué les camions d'approvisionnement et d'invoccement qui vont partir, qui sortent.
02:53 Mais tous les salariés sont venus travailler. On les a laissés passer parce qu'ils travaillaient.
02:57 Ils sont comme nous. Ce sont des gens qui travaillent. On n'est pas là pour emmerder le citoyen, le travailleur.
03:02 Donc on traine. Donc on les a laissés passer. Ça n'a pas de « filtrant » entre guillemets.
03:06 Ils viennent, ils rentrent. Il faut que nous... Là, dans 2 minutes, ils vont ressortir et re-rentrer.
03:10 Il y a à peu près 100 voitures qui vont passer. Mais c'est un avertissement à la grande distribution.
03:16 C'est un avertissement aussi à l'industriel. Et demain, on paye plus fort. Voilà.
03:22 – OK. Merci bien pour ces informations. Bonne journée et bon courage. – Merci à vous.

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