• il y a 10 mois
Médaillée d’or à Rio, au Brésil, médaillée d’argent à Tokyo, au Japon : Charline Picon rêve d’un nouveau podium olympique lors des prochains JO de Paris. Elle s’est confiée sur sa routine avant les épreuves.

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Transcription
00:00 Et maintenant on s'amuse aussi pas mal avec un espèce de clap un peu stylé.
00:05 Le jour J d'une compétition, dès le réveil en fait, je me mets déjà dans ma bulle.
00:11 J'ai besoin d'être concentrée.
00:13 Ça peut passer par de la musique.
00:15 J'ai ma période Ed Sheeran.
00:17 Thank you.
00:17 On peut se dire, pour aller au combat c'est quand même pas terrible,
00:20 mais en fait ça m'emmène une émotion et en fait le sport c'est que de l'émotion,
00:23 qu'elle soit négative ou positive.
00:25 Et quand j'ai ça, j'ai une vibration et ça fait que voilà, je suis prête.
00:29 Maintenant je suis sur un sport en équipage, donc on est à deux.
00:33 On va sur le parking pour préparer le bateau.
00:35 Donc là il y a vraiment ces rituels.
00:37 Chacun a son rôle à jouer dans la préparation du bateau
00:40 pour qu'il soit au top au moment du départ.
00:42 Il y a la combinaison, le harnais, le gilet, la casquette, les lunettes, les gants.
00:46 Chacun se prépare un peu dans sa bulle.
00:48 Et à un moment donné, j'ai besoin de sentir qu'on est ensemble avec mon équipière.
00:53 Je sens dans quelle énergie elle est.
00:55 Et puis on a un check que mon conjoint nous a emporté du tennis
01:00 où on vient se taper en double comme ça.
01:02 Et du coup, franchement, on se marre à faire ça.
01:05 L'émotion qui me galvanise, c'est le stress, l'adrénaline dans les veines.
01:08 C'est quelque chose que j'ai toujours voulu diminuer
01:11 parce que du matin jusqu'au moment où on est sur l'eau, ça dure assez longtemps.
01:15 Ça peut être de 7 heures jusqu'à 13, 15 heures.
01:17 C'est long à gérer, c'est épuisant.
01:20 Et en fait, un jour j'ai rencontré un nouveau préparateur mental
01:23 qui m'a démontré par A+B que plus j'avais de stress
01:26 et plus c'était bon pour ma performance.
01:29 Je l'ai vérifié aux Jeux Olympiques de Rio
01:31 où j'étais dans un état de stress très élevé.
01:35 Et c'était ma meilleure journée.
01:37 Et donc j'ai besoin de sentir cette adrénaline pour bien être alerte,
01:42 éveillée et pouvoir partir sur l'eau.
01:45 On dit que les maras sont un peu superstitieux.
01:48 Est-ce que c'est votre cas ?
01:49 Ah oui !
01:51 C'est un petit jeu avec les chiffres.
01:52 À Rio, j'étais poursuivie par le 23.
01:54 J'avais tiré la planche 23.
01:56 Le 23, c'est ma date de naissance aussi, donc c'était assez drôle.
02:00 Et du coup, je m'accroche à ça, ça me rassure un peu en fait.
02:02 Et le 23, s'il vient, c'est que ça va bien aller.
02:06 J'essaye de pas trop aller chercher mes proches
02:09 parce que justement la guerrière, elle n'a pas besoin d'avoir la part de maman
02:13 qui arrive sur le bateau.
02:15 Il faut que ça soit la compétitrice à 100%.
02:17 Maintenant, j'ai vraiment besoin d'avoir mon petit message du matin.
02:22 C'est quelque chose qui est assez important.
02:24 Mon conjoint soit me fait une photo, une vidéo, un petit message écrit
02:29 où il m'encourage.
02:31 Des fois, c'est ma fille Lou qui fait le petit message.
02:34 Mais j'aime bien l'avoir.
02:35 Ça me manque si je ne l'ai pas.
02:38 Avant chaque compétition, il y a aussi quelque chose qui est important pour moi.
02:40 C'est de ne pas avoir oublié mon bracelet que m'a préparé ma fille.
02:44 Voilà, pour garder le lien.
02:45 Même si on est loin physiquement, on est ensemble au niveau des émotions et du cœur.
02:51 C'est elle qui me l'a fait et je lui en ai fait un.
02:53 Du coup, on a le même.
02:54 Évidemment, j'ai choisi les couleurs bleu, blanc, rouge.
02:56 *musique*

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