• il y a 8 mois

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Transcription
00:00 Et nous, nos entreprises aujourd'hui ne sont pas capables de partager une richesse qu'elles n'ont pas.
00:04 Je veux dire, on a fait des demandes concrètes, on a fait des propositions, on a été force de propositions,
00:11 nous avons vu l'ensemble du monde politique, l'ensemble des collectivités, les services de l'État, les ministres quand ils sont venus,
00:18 et à chaque fois nous avons été au moins écoutés mais jamais entendus.
00:25 Qu'est-ce que vous avez formé comme propositions ?
00:27 Écoutez, les propositions phares qu'on a demandées, la première chose c'est l'entrée du BTP en secteur de compétitivité renforcée.
00:34 Les députés, l'ensemble des députés, l'ensemble des sénateurs, tout le monde était d'accord.
00:38 Nous avons vu même les présidents au groupe à l'Assemblée nationale qui étaient favorables, tout le monde était favorable,
00:44 mais ça a été retoqué par le 49-3.
00:47 Et on a proposé plein de choses, notamment, là je viens d'assister à la réunion du HCCP,
01:00 où j'ai mis plusieurs chantiers sur les révisions de prix, sur la présence chargée sur coût,
01:06 tout ça j'ai remis sur la table avec le monsieur le président du HCCP.
01:11 Vous proposez 1,6%, eux veulent 5%, est-ce qu'il y a moyen de trouver un juste milieu avec une inflation à 3,5 ?
01:17 Nous avons fait une recommandation patronale, nous avons formulé des demandes.
01:24 Si nos demandes sont prises en compte dans un avenir proche, il est possible que nous retournions à la table de négociation.
01:32 Nous avons des conseils d'administration, je veux dire, je ne suis pas moi, Rudolf Florian, à même à décider pour l'ensemble des adhérents.
01:39 Nous avons un conseil d'administration qui nous donne des directives, et nous sommes soumis à ces directives.
01:46 Si nous sommes entendus et que nous avons des choses qui se débloquent, pour le moment, du BTP, de la visibilité sur du travail,
01:54 que l'UE de faire 700 logements passe à 3 000 ou 4 000 ou 7 000, ce qui est prévu à la base, pourquoi pas ?
02:01 Vous disiez que vous ne pouvez pas distribuer l'argent, la richesse que vous n'avez pas. Expliquez-nous, justement.
02:07 La marge des entreprises du BTP, ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'INSEE, elle est inférieure aujourd'hui.
02:14 La marge brute est inférieure à 5 %. Je ne parle même pas de marge nette.
02:19 C'est intenable pour une entreprise d'avoir une marge inférieure à 5 %.
02:25 D'autant plus qu'on a des délais de paiement qui sont en rallonge, on a des surcoûts qui ne sont pas payés.
02:30 Enfin bref, on tire sur la trésorerie des entreprises, et les chefs d'entreprise sont pris à la gorge aujourd'hui.
02:35 Donc on ne peut valablement pas, et pour une question de pérennité de nos entreprises, distribuer une richesse qu'on n'a pas.
02:43 Ça coule de source. Je veux dire, quand le monsieur le président de la CINO, il n'y a pas très longtemps, a dit
02:51 « Ah, on a eu des déchets verts à ramasser en plus, ça va nous coûter en plus, il faut que l'État mette à la poche »,
02:58 est-ce que nous, nos entreprises n'en parlons pas de demander quand on a des surcoûts, à ce que les collectivités prennent en charge ces surcoûts ?

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