02/02/2024 - Le 6/9 de France Bleu Bourgogne en vidéo

  • il y a 8 mois
Retrouvez toutes les émissions de France Bleu Bourgogne sur le site www.francebleu.fr/bourgogne

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00 Bien sûr, France 3 Bourgogne, Franche-Comté.
00:00:02 Ici, c'est France Bleu Bourgogne, à la radio, sur l'appli ICI, tous les réseaux, et sur France 3.
00:00:14 Ça fait plaisir de vous retrouver, bienvenue, le 6/9 continue toujours en direct sur France Bleu Bourgogne, sur l'appli ICI,
00:00:19 et aussi bienvenue d'ailleurs aux téléspectateurs de France 3 Bourgogne qui nous rejoignent à la télé,
00:00:24 donc aussi désormais, avec Adnan Labalette, bonjour !
00:00:26 Bonjour Cyril et bonjour à tous !
00:00:28 Bon vendredi à Dimitri Morgado, aussi bonjour !
00:00:30 Bonjour tout le monde ! C'est l'info, c'est l'actu, c'est les cadeaux, c'est la musique,
00:00:34 enfin c'est votre Bourgogne quoi, on se réveille ensemble, bienvenue à tous, c'est France Bleu avec vous, il est 7h.
00:00:39 7 minutes d'actu, 7 minutes chez vous, avec du brouillard ce matin et de la brume,
00:00:50 attention, ça peut être épais dans certains secteurs, on va vers le soleil cet après-midi,
00:00:54 on aura pour les températures maxi 12 degrés alors qu'on a encore quelques points de blocage sur notre Côte d'Or,
00:01:00 on va y revenir bien sûr en détail avec vous au CO03 80 42 15 15.
00:01:05 Ah oui, ces fameux points de blocage sont toujours d'actu ce matin en Côte d'Or, Dimitri.
00:01:10 Malgré l'appel des syndicats majoritaires de les suspendre en Côte d'Or, tout n'est pas encore réglé,
00:01:16 les barrages d'Arnelduc et de Saulieu sont levés, mais ça reste compliqué du côté de nos autoroutes,
00:01:21 mais aussi sur le réseau secondaire, notamment autour de Vito,
00:01:24 alors les agriculteurs vont-ils suspendre leur action ce week-end ?
00:01:28 Jacques Deloisy, le président de la FDSE en Côte d'Or, prévient d'avance, ces levées pourraient être provisoires.
00:01:34 Je n'ose même pas y penser, que nous soyons obligés de remettre la pression sur le gouvernement,
00:01:39 parce que c'est déjà fait, si vous vous souvenez bien, l'automne dernier,
00:01:42 le gouvernement avait souhaité amender la réglementation fiscale sur le GNR, le carburant,
00:01:49 et quand on a étudié les petites lignes, on s'est aperçu que M. Le Maire, ministre de l'Economie,
00:01:55 avait oublié où il y avait des trous dans la raquette,
00:01:58 et donc il y a un certain nombre, pour ne pas dire une grande majorité des exploitations de Côte d'Or,
00:02:02 qui n'étaient pas concernées par les nouveaux aménagements,
00:02:04 et donc le coup de semence, c'était ces derniers jours, donc il n'y aura plus de coup de semence,
00:02:09 et tous les producteurs que j'ai au téléphone indiquent bien qu'il faut qu'on regarde bien en détail ce qui va être proposé,
00:02:14 et que d'ici le salon de l'agriculture, il ne faudrait pas que les agriculteurs aient le sentiment d'avoir été bernés,
00:02:20 et de devoir retourner dans la rue, parce que ce serait par contre complètement catastrophique pour tout le monde.
00:02:27 Donc Gabriel Attal, le Premier ministre, a donc annoncé de nouvelles mesures.
00:02:30 Hier, parmi elles, le renforcement de l'application des lois EGalim,
00:02:34 qui permettent une meilleure rémunération de nos paysans.
00:02:37 On vous résume tout sur notre site internet francebleu.fr,
00:02:40 et puis bien sûr, on vous informe sur vos conditions de circulation toute la matinée sur France Bleu Bourgogne.
00:02:46 Quoi qu'il en soit, la colère de nos agriculteurs, on l'a encore bien senti hier du côté de Beaune.
00:02:52 Ces agriculteurs qui ont rencontré la direction du magasin Intermarché,
00:02:56 et on peut dire qu'il n'y avait pas une grosse ambiance entre eux.
00:02:59 Ce qui a tendu les échanges, c'est une affaire d'agression.
00:03:02 Mercredi, dans ce magasin, un employé accuse des agriculteurs de l'avoir frappé et insulté.
00:03:07 Stéphanie Pernon, vous avez assisté aux discussions houleuses d'hier.
00:03:11 Avec d'un côté des manifestants qui réclament des excuses à la victime qu'ils accusent de les avoir insultées la veille,
00:03:17 et de l'autre, un patron qui n'en démore pas.
00:03:20 Cette agression est intolérable pour lui.
00:03:22 Il dit avoir porté plainte contre X pour coups et blessures auprès de la police.
00:03:26 Et là, le ton monte très vite. Les agriculteurs décident alors de quitter les lieux.
00:03:30 - Eh les gars, on sort de là. - Mais oui, je te le dis, ça fait 10 secondes, on s'en va.
00:03:34 Craintes de voir revenir les manifestants, le magasin est rapidement fermé.
00:03:38 Les clients invités à partir au plus vite.
00:03:40 30 minutes plus tard, une dizaine de tracteurs et de bennes remplies de pneus et de lisiers sont là.
00:03:45 Mais avant de passer à l'action, une nouvelle discussion s'engage sur les marges
00:03:49 entre Mathieu Fèvre, pour les jeunes agriculteurs à Beaune,
00:03:52 et Michele Corleton, le patron de l'intermarché.
00:03:55 Sur le rayon viande, vous allez acheter des bêtes, les bas morceaux, 10, 15 euros de kilos.
00:03:59 Vous les revendez combien ? On est sur de l'onglet, à 22, 25, 30 balles le kilo.
00:04:04 Vous faites des marges, fois 100, fois 150%.
00:04:07 Et nous, pendant ce temps-là, on va gagner 5 euros.
00:04:09 Sauf que tu oublies tous les intermédiaires, l'abattage.
00:04:12 Mais vous l'achetez 10 euros le kilo, ces gars-là, ils sont déjà payés.
00:04:15 Mais je suis avec vous les mecs. Je suis pas contre vous, va mettre les pneus là.
00:04:18 C'est moi en tant qu'indépendant qui me débarrasse de ça. C'est pas Macron.
00:04:22 Hier soir, le patron ne savait pas encore quand il pourrait rouvrir.
00:04:25 Les agriculteurs en ont aussi profité pour contrôler l'origine des aliments
00:04:29 dans plusieurs anciennes enseignes de Côte d'Or ces derniers jours.
00:04:32 La FDSEA dénonce la quantité de produits venus de l'étranger
00:04:36 à la place des denrées qui viennent de chez nous.
00:04:38 On veut vous entendre ce matin sur ces questions d'origine des produits.
00:04:42 Comment ça se passe quand vous allez faire vos courses ?
00:04:44 Est-ce que vous regardez en détail ce qu'il y a sur l'étiquette ?
00:04:47 Ou est-ce que c'est le prix qui compte au final ?
00:04:49 On en discute ensemble au 0380 42 15 15.
00:04:52 Sur ce sujet, deux invités pour le prix d'un à 7h40 sur France Bleu Bourgogne.
00:04:56 Thomas Cotiby, producteur de lait à vie en eau soie qui livre son lait à la fromagerie Berthaud.
00:05:01 Et Antoine Lestis, maraîcher bio à Mani sur Thilly sur la ferme des Thilly Légumes.
00:05:06 Deux profils très différents qui viendront défendre leur vision de l'agriculture.
00:05:10 On les retrouve donc tout à l'heure en studio à 7h40.
00:05:13 Il n'y a pas que les agriculteurs qui protestent en ce moment.
00:05:16 Les personnels de l'Education Nationale étaient en grève hier.
00:05:19 300 manifestants à Chalon, 475 à Dijon.
00:05:23 Mais surtout des dizaines d'écoles fermées ou encore avec un service d'accueil minimum.
00:05:28 Au niveau national, c'est la plus forte mobilisation de la profession depuis 2022,
00:05:33 selon le syndicat SNES-FSU.
00:05:35 En football, le DFCO joue à Avranches en Normandie,
00:05:38 ce soir pour la 19e journée du championnat de Nationale.
00:05:40 Les Rouges sont plutôt en forme avec aucune défaite sur ces deux derniers matchs.
00:05:44 Les Dijonais sont 6e au classement et les Normands 11e.
00:05:48 Le match débute à 19h30 et c'est à suivre en direct sur France Bleu Bourgogne
00:05:53 dès 19h pour l'avant-match.
00:05:55 On vous a mis tout ce qu'il faut savoir sur cette rencontre sur notre site internet francebleu.fr.
00:06:00 Il y a aussi du rugby ce soir avec le coup d'envoi du tournoi des 6 nations à Marseille.
00:06:04 Le 15 de France affronte l'Irlande. Le coup d'envoi cette fois c'est à 21h.
00:06:09 On fait chauffer les poils, c'est la chandeleur !
00:06:11 Et oui c'est aujourd'hui, après la galette des rois, on n'a pas fini de manger.
00:06:15 Une occasion de plus pour se retrouver en famille ou entre amis
00:06:18 pour déguster de délicieuses crêpes, sucrées ou salées selon les goûts.
00:06:22 Mais alors, c'est quoi le secret d'une bonne crêpe ?
00:06:25 Pour le savoir Stéphanie Pernon, vous encore, vous êtes allé vous poser la question dans les rues de Dijon.
00:06:31 Voici ma petite recette, cette crêpe.
00:06:34 Comme le dit la comptine, tout est dans la recette et c'est souvent une histoire de transmission.
00:06:38 J'ai la même recette depuis assez longtemps, la recette de ma mère qui me convient.
00:06:42 Donc c'est vrai que je la fais tout le temps celle-ci.
00:06:43 Moi je suis très mauvais, donc je regarde toujours sur internet où j'ai mon petit cahier
00:06:48 pour vraiment avoir les bonnes quantités et essayer de ne pas avoir de grumeaux.
00:06:52 Simple et peu chère, c'est ce qui plaît aussi à cette trentenaire.
00:07:00 Ça parle à tous les budgets aussi et ça c'est hyper important surtout là en ce moment avec les temps qu'on vit.
00:07:06 Donc la chandeleur on le voit chaque année quoi, ça marche et ça marchera encore je pense dans beaucoup d'années.
00:07:11 Ensuite, il faut passer à l'action.
00:07:13 Je fais dans le poignet.
00:07:15 Et si ça résiste, trouver des solutions.
00:07:17 Moi je l'ai fait avec la spatule pour le coup, il n'y a pas de risque, juste je mets assez de beurre pour qu'elle ne colle pas.
00:07:23 En acceptant évidemment quelques ratés.
00:07:25 La première c'est un peu compliqué, après les restes ça va.
00:07:27 Parfois c'est la catastrophe, mais bon c'est pas grave, on récupère quand même la crêpe cassé en la mange quand même.
00:07:31 Alors faites-vous plaisir, en famille ou entre amis.
00:07:34 Devant le rugby en plus c'est bien.
00:07:35 Bien sûr, c'est convivial, c'est agréable.
00:07:37 Petite crêpe, au sucre, à la vanille, au chocolat, à vous douter à plusieurs, c'est sympa.
00:07:44 Voilà, et si vous l'eupez cette occasion de vous faire plaisir gustativement parlant, pas de panique.
00:07:49 Sachez que Mardi Gras arrive dans moins de deux semaines.
00:07:52 Alors vous n'êtes pas obligé de manger les crêpes avec cette musique, il faut voir le gobelet.
00:07:57 On le rend en tête toute la journée.
00:07:59 Ben là clairement c'est évident.
00:08:00 Bon sinon niveau météo, très vite les éclaircies arrivent sur la Côte d'Or et la Saône-et-Loire.
00:08:05 Brouillard présent ce matin de manière générale.
00:08:09 On va dire parce que c'est très localisé sur une grosse partie de notre Bourgogne.
00:08:14 De la brume assez tenace, mais au fur et à mesure de la matinée tout ça va s'évacuer.
00:08:19 Effectivement le soleil va revenir sur notre Bourgogne aujourd'hui avec des températures douces pour la saison.
00:08:25 A ce lieu il va faire 10 degrés, à Dijon, à Chatillon, sur Sennaï, sur Thilly, à Châlons-sur-Saône on attend 11.
00:08:31 Alors qu'à Beauné-Montbarne il fera 12 aujourd'hui.
00:08:33 A6, A31, A36 des autoroutes de Bourgogne sont encore fermées ce matin.
00:08:38 En raison de blocage des agriculteurs.
00:08:40 L'A6 par exemple est coupée à la circulation dans les deux sens entre Birlay-ce-Mur et Mâcon-Nord.
00:08:45 L'A31 entre Langres-Sud et Arc-sur-Thilly, puis entre Nuit-Saint-Georges et Beaune.
00:08:50 Et puis l'A36 également entre les échangeurs d'Oxone et de Beaune.
00:08:53 Il faut rester un petit peu prudent sur cette route, merci.
00:08:57 Et puis à Vito toujours quelques difficultés.
00:08:59 Même si a priori le barrage est levé à Vito aussi, c'est ça le barrage d'agriculteurs ?
00:09:03 A Vito non, il s'est mis en place hier soir et c'est un barrage filtrant.
00:09:06 Ça veut dire que les voitures peuvent circuler, par contre les poids lourds, il ne faut même pas y penser.
00:09:09 Les voitures en fait vous circulez entre des bottes de paille, vous devez faire quelques petits zigzags, donc il faut vraiment faire gaffe.
00:09:14 Donc ça occasionne quelques difficultés de circulation ici.
00:09:16 Sinon sur la métropole dijonaise, c'est pas mal.
00:09:18 On va se tenir au courant tout au long de la journée avec vous aussi via l'appli ici.
00:09:22 Il est 7h09.
00:09:26 Le 6/9 France Bleu Bourgogne, Cyril Hinault.
00:09:30 La biopsie minute.
00:09:32 Voilà, on est au Havre, on teste une révolution qui pourrait bien faire reculer justement les déserts médicaux.
00:09:38 On est bien impacté chez nous en Bourgogne.
00:09:40 Les explications sur cette biopsie minute c'est à 7h15, c'est dans l'éco d'ici évidemment.
00:09:45 Ça se passe sur France Bleu Bourgogne.
00:09:46 En simultané également sur France 3 Bourgogne.
00:09:48 On est là à vos côtés, radio, télé, web, partout où que vous soyez.
00:09:52 France Bleu Bourgogne et France 3 vous réveillent avec aussi la musique d'Amy Winehouse à 7h09.
00:09:56 Bonjour et bienvenue !
00:09:58 [Musique]
00:10:02 [Musique]
00:10:05 [Musique]
00:10:14 [Musique]
00:10:22 [Musique]
00:10:30 [Musique]
00:10:33 [Musique]
00:10:39 [Musique]
00:10:45 [Musique]
00:10:51 [Musique]
00:10:58 [Musique]
00:11:01 [Musique]
00:11:07 [Musique]
00:11:12 [Musique]
00:11:18 [Musique]
00:11:25 [Musique]
00:11:28 [Musique]
00:11:34 [Musique]
00:11:39 [Musique]
00:11:45 [Musique]
00:11:53 [Musique]
00:11:56 [Musique]
00:12:02 [Musique]
00:12:08 [Musique]
00:12:14 [Musique]
00:12:21 [Musique]
00:12:24 [Musique]
00:12:30 [Musique]
00:12:35 [Musique]
00:12:41 [Musique]
00:12:48 [Musique]
00:12:51 [Musique]
00:12:57 [Musique]
00:13:02 [Musique]
00:13:08 [Musique]
00:13:14 [Musique]
00:13:17 [Musique]
00:13:22 [Musique]
00:13:27 A Ternan, on a 2,3 degrés, on écoute Amy Winehouse sur France Bleu Bourgogne
00:13:32 comme tout le monde d'ailleurs à 7h13.
00:13:34 Je vous propose de vous connecter comme on le fait tous les jours
00:13:36 avec nos correspondants et nos correspondantes
00:13:38 histoire de prendre un petit peu le pouls de l'ambiance.
00:13:41 Dans nos villes et nos villages, on va à Mirbeau-sur-Bez.
00:13:43 Ce matin grâce à Annick. Bonjour Annick !
00:13:45 Oui bonjour !
00:13:46 C'est quoi l'ambiance à Mirbeau-sur-Bez ce matin Annick ?
00:13:49 Ce matin l'ambiance c'est brouillard.
00:13:51 Aïe aïe aïe aïe !
00:13:53 Presque 5 degrés mais c'est pas beaucoup quand même.
00:13:56 Ouais d'accord.
00:13:57 C'est pas chaud.
00:13:58 Alors une petite pensée quand même à nos agriculteurs
00:14:00 qui sont sur les points de...
00:14:02 De blocage ?
00:14:03 De blocage, ils doivent pas avoir chaud.
00:14:05 On les écoute ici sur France Bleu Bourgogne, vous avez raison Annick.
00:14:09 Bon, à Mirbeau-sur-Bez, est-ce qu'il se passe des choses en ce moment
00:14:13 ou est-ce que c'est plutôt calme parce que c'est l'hiver ?
00:14:15 Bon, c'est peut-être un peu calme, mais demain après-midi
00:14:19 vous avez le tennis club qui vous propose des crêpes au gamme vert.
00:14:23 Ah, ben c'est la chandeleur, c'est normal !
00:14:25 C'est la chandeleur, c'est sympa je trouve, c'est super.
00:14:29 Déguster ensemble des crêpes avec un petit verre de citron.
00:14:34 Bon, l'alcool est mauvais pour la santé mais bon.
00:14:37 Et puis vous avez aussi mercredi un cinéma au Forum.
00:14:42 D'accord, on verra quoi cette fois-ci ?
00:14:44 Alors, les trois mousquetaires.
00:14:46 Ah, parfait !
00:14:47 Voilà, donc je trouve que c'est bien aussi pour les jeunes et les enfants.
00:14:52 Ben oui, complètement.
00:14:53 Donc on fait une sortie sympa je trouve.
00:14:56 Vous y allez de temps en temps au Forum, au cinéma, Annick ?
00:14:58 Oui, ah oui, il y a une très belle salle, très très belle salle
00:15:02 qui a été faite en même temps que le Forum, c'est super.
00:15:07 Ok, bon ben très bien, du cinéma, des crêpes, on est bien à Mirbeau-sur-Baisin quand même.
00:15:11 Ah ben oui, oui, oui, c'est familial, tout, tout, c'est très bien.
00:15:14 Bon, il y a juste ce petit brouillard du matin qui ne va pas bien
00:15:17 mais bon, il va s'évacuer, Annick.
00:15:19 Oui, oui, ça va partir dans la journée en principe.
00:15:22 Vers midi, on a le soleil.
00:15:24 Exactement, mais vous êtes notre soleil, Annick.
00:15:27 Voilà, voulez-vous le dire.
00:15:28 Non mais c'est vrai, à un moment donné, il faut dire les choses.
00:15:31 Bon, en tout cas, merci depuis Mirbeau-sur-Baisin de nous donner de vos nouvelles, Annick.
00:15:36 On se retrouvera très rapidement ici sur France Bleu Bourgogne.
00:15:38 Évidemment, bonne journée, à bientôt.
00:15:40 Voilà, merci France Bleu, au revoir.
00:15:42 Ciao, ciao.
00:15:43 Vous êtes un petit peu dans le brouillard ce matin ? Pas de problème.
00:15:45 France Bleu Bourgogne est là pour vous accompagner, pour vous donner aussi des nouvelles de nos vignes.
00:15:50 Tiens, pourquoi les IGP ne seront jamais des grands crus dans le monde du vin ?
00:15:55 C'est ce qu'on vous raconte ici avec Plus Belle, la vigne, en état Sainte-Marie-la-Blanche aujourd'hui.
00:16:00 C'est original, on fait du vin là-bas aussi et on vous en parle à 7h25.
00:16:04 Vous allez découvrir un univers de mythes et de légendes grâce à Alexis, le papa de Valkyr.
00:16:16 Il est avec moi, Nicolas aussi forcément, puisque lui chasse ce qui fait le buzz sur les réseaux sociaux dans la région.
00:16:20 Et avec le mu, nous allons cuisiner des crêpes.
00:16:22 C'est la chandeleur !
00:16:25 [Musique]
00:16:37 Le 6/9 France Bleu Bourgogne
00:16:40 À 7h16, l'actu économique, les nouveautés, les bonnes adresses et les innovations dans la région.
00:16:46 C'est l'Éco d'ici le vendredi avec le Journal du Palais.
00:16:49 Bonjour Antoine Gavory.
00:16:50 Bonjour Cyril Hinault.
00:16:51 La Bourgogne est la première région à s'équiper de la biopsy minute à grande échelle.
00:16:56 Et vous dites ce matin Antoine que c'est une bonne nouvelle pour la lutte contre les déserts médicaux.
00:17:00 C'est une très bonne nouvelle. C'est vraiment un sujet, les déserts médicaux, dont on parle beaucoup.
00:17:04 Même Gabriel Attal en a encore parlé dans son discours de politique générale.
00:17:07 Et en Bourgogne, on n'est pas épargné. Lyon, c'est le département le plus touché.
00:17:11 La Nièvre crée des ponts aériens entre Nevers et Dijon, ça fonctionne très bien d'ailleurs.
00:17:15 Et les habitants du nord de la Côte d'Or manifestent à l'automne dans les rues de Chatillon-sur-Seine.
00:17:19 Ce qui m'amène à évoquer le quatrième département de la Côte de la Bourgogne, la Saône-et-Loire.
00:17:24 Et l'idée d'un médecin réanimateur de l'hôpital de Châlon, le docteur Thomas Maldinet.
00:17:28 Qui a fondé en 2022, avec le soutien du conseil départemental, qui est très actif là-bas,
00:17:33 l'association pour la recherche médicale en Saône-et-Loire.
00:17:36 Donc c'est l'ARMSL.
00:17:37 L'objectif c'est quoi ? C'est de faire sortir la recherche médicale du milieu des CHU
00:17:42 et de créer un maillage territorial qui devrait permettre normalement d'attirer des nouveaux praticiens à terme.
00:17:47 Et c'est dans ce cadre que la région est la première de France à s'être équipée d'appareils de biopsie minute.
00:17:54 Voilà, c'est la première. C'est grâce à l'association et à l'intelligence artificielle.
00:17:58 Parce que l'intelligence artificielle ça ne sert pas qu'à faire des photos du pape en doudoune.
00:18:02 Ça sert aussi quelques fois à des choses utiles, et notamment à faire évoluer la médecine.
00:18:08 Alors là on parle d'une chose très importante puisqu'il s'agit du diagnostic des pathologies,
00:18:12 et notamment de celles que l'on redoute le plus, le cancer.
00:18:15 C'est une maladie dévastatrice qui est sourde.
00:18:18 Et ça concerne aussi des pathologies rénales.
00:18:20 Le soutien du département a même permis de créer un poste de chercheur
00:18:23 qui va permettre de faire de la recherche sur les maladies nosocomiales.
00:18:27 Donc ces maladies qu'on attrape exclusivement à l'hôpital.
00:18:30 Alors comment ça fonctionne ? C'est comme une biopsie traditionnelle, c'est-à-dire que vous faites un prélèvement de tissu.
00:18:34 Vous avez l'intelligence artificielle qui va l'analyser, et la méthode conventionnelle en laboratoire.
00:18:40 L'appareil va donner une image en trois dimensions, et l'avantage surtout c'est qu'il lui faut moins d'une heure.
00:18:45 En fait pour donner une image, alors qu'un laboratoire il lui faut 15 jours pour trouver exactement la lésion sur le tissu.
00:18:52 Et dans le cas de certaines maladies, on sait que chaque jour compte.
00:18:55 On parlait des cancers, quelques jours de traitement plus tôt, ça peut sauver des vies.
00:19:01 On est bien d'accord. Alors est-ce qu'on peut imaginer, à terme des dépistages précoces, on va dire plus automatique ?
00:19:06 C'est la question que j'ai posée au docteur de Chalon.
00:19:10 Je m'étais dit on va dans un laboratoire, on fait un test, on s'en va, puis on sait si on est malade ou pas.
00:19:14 Mais en fait ça ne va pas marcher comme ça pour le moment.
00:19:16 Alors il y a deux obstacles. D'abord la biopsie minute c'est un prélèvement de tissu, donc il y a donc une opération médicale.
00:19:23 Alors quand on sait prendre un morceau de tissu sur la peau pour l'analyser, ça va très vite.
00:19:27 Quand il faut aller le chercher dans le foie ou dans les poumons, c'est un peu plus compliqué.
00:19:30 Et puis ensuite l'appareil est aujourd'hui au stade de la recherche.
00:19:33 Alors la recherche, on sait que ça prend beaucoup beaucoup beaucoup de temps.
00:19:36 Et c'est toute l'utilité de l'association justement qui va permettre d'avoir cette recherche sur les trois villes qui sont concernées.
00:19:43 Alors il va falloir des années avant qu'on puisse considérer que l'intelligence artificielle est capable de remplacer les laborentins,
00:19:49 qui reste quand même un métier très particulier.
00:19:52 Pour le moment on a une centaine de patients qui sont sous protocole, donc c'est des volontaires.
00:19:56 Et c'est l'analyse conventionnelle qui reste de mise quand même et qui permet de vérifier le résultat de l'appareil.
00:20:01 Alors même si le docteur Maldiné révèle que les correspondances sont très probantes,
00:20:05 il y a de très très bons résultats, il faudra plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de patients et de retours sur expérience.
00:20:12 Mais ça devrait aller vite quand même puisque comme je vous le disais,
00:20:15 le CHU de Dijon, le CHU de Mâcon et celui de Chalon désormais sont équipés de ce dispositif,
00:20:20 qui je le rappelle parce que ça a été mis en place avec le soutien du conseil départemental.
00:20:25 Et puis quand la politique fonctionne très bien, et sur ce coup là la Saône-et-Loire est plutôt en avance sur son temps,
00:20:30 elle a été précurseur notamment des maisons médicalisées, il faut en parler, il faut leur rendre un petit peu hommage aussi.
00:20:37 Et puis ça rappelle aussi que la santé, ce n'est pas une histoire de territoire, la santé c'est vraiment l'histoire de tous,
00:20:41 et notamment en ce moment avec le problème des déserts médicaux.
00:20:44 En tout cas c'est une belle innovation.
00:20:46 C'est une très belle innovation, c'est vraiment quelque chose d'important.
00:20:48 En avance et ça c'est bien de le dire aussi. Merci Antoine Gavory.
00:20:51 Merci Cyril.
00:20:52 De l'avoir mise en avance ce matin, cette innovation dans l'éco d'ici le vendredi avec le journal du Palais.
00:20:57 A la semaine prochaine.
00:20:58 A la semaine prochaine.
00:20:59 L'éco d'ici c'est du lundi au dimanche pour mieux comprendre le monde économique qui nous entoure.
00:21:03 On est un petit peu votre phare dans la nuit, le réveil du matin sur France Bleu Bourgogne.
00:21:10 Et on va d'ailleurs dans quelques instants, là maintenant tout de suite, écouter le phare d'Etienne Dao bien sûr,
00:21:15 car il y a de la lumière, oui il y aura du soleil aujourd'hui sur la Bourgogne, c'est vendredi, bienvenue.
00:21:20 C'est comme un tremblement subtil dans l'air pur,
00:21:24 ta lueur de lundi d'été, une brûlure,
00:21:28 un délicieux baiser, une morsure,
00:21:32 un pacte secret.
00:21:35 Ce sont de merveilleux moments où l'on sait,
00:21:40 ces instants où nos yeux, flèches d'acier,
00:21:44 comme deux fleurés blancs, se sont croisés,
00:21:48 avant d'échanger.
00:21:50 C'est comme un phare dans le soir,
00:21:56 c'est comme un vœu silencieux,
00:22:00 c'est comme un phare, et les autres n'y voient que du feu.
00:22:06 Comme deux invisibles fiançailles,
00:22:11 que trahissent un geste, un détail,
00:22:15 un regard qui couronne et qui médaille,
00:22:19 fait battre les sangs.
00:22:23 C'est la part de chance, du divin,
00:22:27 et la part du hasard, de l'instinct,
00:22:31 qui se les voilent, de nos destins,
00:22:35 ma pacte en secret.
00:22:37 C'est comme un phare dans le noir,
00:22:43 c'est comme un désir impérieux,
00:22:47 c'est comme un phare, et les autres n'y voient que du feu.
00:22:53 C'est comme un phare dans le soir,
00:22:57 c'est comme un vœu silencieux,
00:23:01 c'est comme un phare, et les autres n'y voient que du feu.
00:23:07 [Musique]
00:23:24 C'est comme un tremblement subtil dans l'air pur,
00:23:28 ta lueur d'un lundi d'été, ta brûlure,
00:23:32 ton délicieux baiser, une morsure,
00:23:36 un pacte secret.
00:23:39 C'est comme un phare dans le noir,
00:23:44 c'est comme un désir impérieux,
00:23:48 c'est comme un phare, et les autres n'y voient que du feu.
00:23:54 C'est comme un phare dans le soir,
00:24:00 c'est comme un vœu silencieux,
00:24:04 c'est comme un phare, et les autres n'y voient que du feu.
00:24:10 Lui aussi, Etienne Dao, est nominé aux Victoires de la Musique,
00:24:13 ce sera le 9 février, c'est dans une semaine,
00:24:15 et on vous fera vivre l'événement évidemment sur France Bleu,
00:24:17 pour regagner à partir de 19h dans Decibel, les Victoires de la Musique.
00:24:21 Ce sera sur France 2, on profite de cette journée pour parler crêpes !
00:24:24 Bah oui, c'est la chandeleur aujourd'hui.
00:24:26 Pour Corine, alors attention parce que Corine, vous allez voir,
00:24:29 elle dit "moi les crêpes, je fais la pâte au pif"
00:24:32 et figurez-vous, elle le dit, donc on a le courant.
00:24:34 Et ça marche !
00:24:35 Et bah ouais, ça marche, elles sont toujours bonnes, elle dit Corine.
00:24:37 À Drambon, il fait 1°C, merci beaucoup, il y a du brouillard assez épais.
00:24:40 On va saluer Angélique, également, qui nous donne des nouvelles de la solidarité d'Arnelle Duc.
00:24:44 Elle dit, Angélique, parce qu'il y a eu un blocage d'agriculteurs à Arnelle Duc,
00:24:48 elle dit "bah voilà, le retour au calme dans sa petite commune,
00:24:52 la levée du barrage était impressionnante avec le départ de tous les camions,
00:24:56 ça a pu montrer la solidarité à Arnelle Duc."
00:24:59 Merci Angélique d'avoir partagé avec nous ce moment en tout cas.
00:25:02 Et puis sinon pour les crêpes, dit Angélique,
00:25:04 c'est souvent confiture et ses enfants, nutella ou sucre.
00:25:07 On est plutôt sur du classique, et ça fait du bien de déguster des bonnes crêpes avec vous.
00:25:11 Ce matin, il fait 5°C à Arnelle Duc.
00:25:14 On se déplace également à Pelleret, chez Élisabeth.
00:25:16 Bonjour Élisabeth, un ciel bien nuageux.
00:25:19 Bon vendredi à tous, des bises.
00:25:20 Les crêpes, c'est avec de la confiture maison, figurez-vous, chez Élisabeth.
00:25:24 On vous souhaite de passer une bonne journée.
00:25:26 Continuez de partager votre météo, votre bonjour, votre coucou, votre sourire.
00:25:30 Qu'est-ce que ça fait du bien de voir votre sourire.
00:25:32 On est ici sur le Facebook France Bleu Borgogne, et tout au long de la journée, bien évidemment.
00:25:36 Il est 7h25, on vous laisse encore un petit peu de temps pour vous réveiller.
00:25:40 Et nous, on va se balader.
00:25:42 Place à une appellation peu connue, dans Plus Belle Lavigne,
00:25:45 le rendez-vous des coulisses de Lavigne, c'est l'IGP Sainte Marie Lablanche.
00:25:50 Bonjour Charlotte.
00:25:51 Bonjour Cécile.
00:25:52 On apprend à la connaître avec le domaine Sophie Jouagneau.
00:25:54 Pourquoi les IGP ne seront jamais des grands crus ?
00:25:57 La vigne, pour qu'elle produise de très très bons raisins, en général, il faut qu'elle souffre.
00:26:02 Parce que la vigne est une liane, donc elle a tendance à pousser et à puiser beaucoup dans le sol,
00:26:08 pour faire beaucoup de quantités.
00:26:10 Et plus on va limiter l'eau et ce que va puiser la plante dans le sol,
00:26:17 plus on va faire des raisins de qualité.
00:26:19 Donc plus la vigne va souffrir, plus le raisin sera de très bonne qualité.
00:26:23 C'est pour ça qu'on trouve des grands crus et des très bons vins sur les coteaux, sur la roche, sur la côte.
00:26:33 C'est pour ça que vous limitez aussi la quantité de raisins ici ?
00:26:36 Tout à fait, oui.
00:26:37 Parce que là, il y a quelques kilomètres dans la plaine,
00:26:41 il y a des vignes qui sont cultivées de façon presque industrielle,
00:26:47 et qui produisent énormément.
00:26:50 D'accord.
00:26:51 Oui, ce n'est pas du tout le même travail.
00:26:52 Non, ce n'est pas du tout le même travail.
00:26:53 Et le but, au final, n'est pas le même.
00:26:56 Les producteurs d'IGP, là sur Sainte-Marie-la-Blanche,
00:26:59 et même juste à côté, là sur Saône-et-Loire,
00:27:02 parce qu'on a quelques kilomètres de l'IGP Saône-et-Loire,
00:27:05 les producteurs, ce sont de petits viticulteurs,
00:27:11 souvent ils sont double actifs.
00:27:13 C'est plus une passion, un métier passion,
00:27:16 que pour vivre et inonder le marché international en IGP.
00:27:21 Pour le découvrir, cet IGP, il faut venir dans le village de Sainte-Marie-la-Blanche.
00:27:25 Par exemple, voilà.
00:27:27 À la porte de ces viticulteurs, ces vignerons comme vous.
00:27:30 Voilà.
00:27:31 Et souvent, d'ailleurs, même pour moi,
00:27:34 il vaut mieux appeler avant, parce que vous n'allez pas beaucoup me trouver à la cave,
00:27:37 puisque étant seule sur le domaine,
00:27:39 je n'attends pas le client à la cave pour qu'il passe.
00:27:44 On est vraiment isolée.
00:27:45 Mon principal canal de distribution de vie et vin,
00:27:48 ce sont des marchés de producteurs,
00:27:50 j'adhère à deux associations de marchés de producteurs.
00:27:54 Une ici en Côte d'Or, qui est bienvenue à la ferme,
00:27:57 et puis une nationale qui s'appelle Paris Fermier.
00:28:02 On fait principalement des marchés de producteurs sur la Grande Couronne parisienne.
00:28:06 Je préfère que les gens payent une bouteille pas forcément très chère,
00:28:11 qu'ils la trouvent bonne et qu'ils reviennent après m'en acheter six la fois d'après.
00:28:16 Voilà, c'est ma façon de voir les choses.
00:28:19 Retenez les vins de Sophie Joignot dans le réseau de producteurs.
00:28:25 Bienvenue à la ferme, ici en Bourgogne.
00:28:28 Ça fait plaisir d'avoir des nouvelles comme ça de nos vignes.
00:28:31 Vous avez bien sûr le résumé de Plus Belle la vigne,
00:28:34 et pouvoir réécouter tous ces reportages sur votre site francebleu.fr.
00:28:38 Évidemment, à 75% ce matin sur l'appli,
00:28:41 ici vous répondez oui, je regarde les étiquettes.
00:28:44 C'est cette question qu'on se pose ensemble ce matin,
00:28:46 on va le faire d'ailleurs avec des agriculteurs,
00:28:48 parce que la provenance de nos produits est un élément clé
00:28:52 dans ces négociations avec les agriculteurs et le gouvernement.
00:28:55 Est-ce que vous regardez ou pas les étiquettes quand vous allez dans les magasins ?
00:28:58 Venez nous répondre aussi, 0380 42 15 15h, on vous donne la parole, dans un instant.
00:29:03 Bonjour, avec Muffin et Praline, nous partons pour de nouvelles aventures.
00:29:17 En Alsace, à la rencontre de ces animaux qui agrémentent notre quotidien,
00:29:22 soit par nécessité, soit pour le plaisir.
00:29:25 Une murmure à l'oreille des humains.
00:29:27 Je trouve que cette balade, c'est un très chouette.
00:29:30 Ça, c'est l'arrivée à l'école des faunes.
00:29:33 En terre animale, part en Alsace.
00:29:35 Et c'est dimanche à 12h55 sur France 3 Bourgogne, France Comté,
00:29:38 et sur la plateforme France 4 TV.
00:29:41 Vous allez découvrir un univers de mythes et de légendes,
00:29:45 grâce à Alexis, le papa de Valkyr, il est avec moi.
00:29:48 Nicolas aussi, forcément, puisque lui chasse ce qui fait le buzz sur les réseaux sociaux dans la région.
00:29:52 Et avec Memu, nous allons cuisiner des crêpes.
00:29:54 C'est la chandeleur !
00:29:57 [Musique]
00:30:21 France Bleu Bourgogne, ici on parle d'ici.
00:30:24 Bon vendredi 2 février, bienvenue c'est France Bleu et France 3 à vos côtés.
00:30:27 Il est 7h30, on a de la boue du brouillard dans pas mal de secteurs de notre Bourgogne ce matin.
00:30:32 Attention à vous, on aura 12 degrés, maxi aujourd'hui avec du soleil,
00:30:36 et des conditions de circulation toujours difficiles dans certains secteurs,
00:30:40 notamment avec des autoroutes fermées, c'est le cas de l'Assis ou de l'A31 notamment.
00:30:43 On va y revenir en détail dans un instant bien sûr.
00:30:46 Alors la balade, on est ensemble, bien sûr c'est votre journal à 7h30,
00:30:50 et quand vous allez faire vos courses en grande surface,
00:30:53 c'est pas toujours facile de se retrouver sur les étiquettes.
00:30:55 Et bien oui, votre rôti, il vient d'où précisément ?
00:30:58 Est-ce que la bête a été élevée en France ou juste découpée en France ?
00:31:02 Aïssurtil, hier des agriculteurs sont allés dans les rayons des magasins
00:31:05 pour contrôler justement l'origine des produits, et notamment de la viande.
00:31:09 La même opération avait lieu aussi mercredi à l'intermarché de Beaune.
00:31:12 Et vous alors, est-ce que vous savez vraiment d'où proviennent les fruits,
00:31:15 les légumes, la viande ou les yaourts que vous achetez ?
00:31:18 Et bien on vous a posé la question dans les rayons d'un supermarché.
00:31:21 C'est pas un réflexe immédiat. Des fois on est tenté par des nouvelles choses.
00:31:24 Et un pactage est des fois plus alléchant que de dire tout ce qui est derrière est compliqué à lire.
00:31:30 Oui, sur certains produits, le lait, la viande, les fruits et légumes,
00:31:34 je privilégie quand je peux financièrement, quand je peux pas faire autrement,
00:31:38 et bien ou je me serre la ceinture, ou je vais sur un autre produit.
00:31:41 Si on avait tous cette habitude, on se porterait mieux en France
00:31:44 si tout le monde prenait l'habitude de consommer français.
00:31:47 Donc c'est quelque chose qui est important pour moi, je préfère payer plus cher.
00:31:50 Quand on a un peu moins les moyens, je pense que les gens regardent les étiquettes des prix
00:31:55 plus que les étiquettes de la provenance.
00:31:57 Moi je fais pas forcément attention tout le temps,
00:31:59 et je tombe des nues parce qu'il y a des marques françaises
00:32:02 que je pensais totalement françaises qui sont pas françaises.
00:32:05 Donc voilà, c'était pas forcément voulu de ma part d'acheter des viandes étrangères.
00:32:10 Et vous, est-ce que vous vous sentez aussi parfois un peu perdu avec les étiquettes des produits en supermarché ?
00:32:15 On attend vos avis et vos témoignages au 03 80 42 15 15.
00:32:18 On reparlera aussi des produits importés d'Europe juste après ce journal.
00:32:21 Aujourd'hui on n'a pas un, mais deux invités, deux agriculteurs
00:32:24 qui ont une vision différente du métier, mais qui se rejoignent aussi sur certains points de cette crise agricole.
00:32:29 On sera avec Thomas Cotiby, producteur de lait à Villiers-en-Oxsois,
00:32:32 et Antoine Lestime, maraîcher bio à Mani sur Tilly.
00:32:35 Une ambiance tendue hier à Beaune devant le magasin Intermarché.
00:32:39 Une rencontre était prévue entre le patron du magasin et des agriculteurs
00:32:42 pour parler justement des produits étrangers et des marges pratiquées par les grandes surfaces.
00:32:46 Mais la rencontre a tourné court en cause des violences
00:32:49 qui auraient été commises sur un employé du magasin mercredi
00:32:52 lors d'une opération coup de poing sur les étiquetages.
00:32:54 Les agriculteurs ont fini par déverser du lisier et des pneus devant les portes de l'Intermarché.
00:32:59 Les photos, vous les retrouvez sur francebleu.fr.
00:33:02 Le magasin a dû fermer ses portes.
00:33:04 Alors quelques heures avant, le Premier ministre, Gabriel Attal,
00:33:07 annonçait de nouvelles mesures pour les agriculteurs,
00:33:09 avec notamment un renforcement de la loi EGalim,
00:33:12 150 millions d'euros de soutien fiscal et social aux éleveurs,
00:33:16 ou encore la suspension d'un plan de réduction des produits phytosanitaires.
00:33:20 Le gouvernement lâche au total 400 millions d'euros au monde agricole
00:33:24 pour faire cesser cette crise.
00:33:26 Les syndicats majoritaires FNSEA et Jeunes agriculteurs
00:33:29 ont donc appelé à suspendre les blocages en France,
00:33:31 mais ont promis de rester vigilants sur l'application de ces nouvelles mesures.
00:33:35 Chez nous, le barrage filtrant d'Arnelduc a été levé,
00:33:38 même chose pour celui de Saulieu,
00:33:39 mais ça bloque toujours en revanche.
00:33:40 Du côté de Vito ou encore sur les autoroutes,
00:33:42 on fera un point complet à la fin de ce journal.
00:33:44 Cette colère des agriculteurs est donc en train de s'apaiser.
00:33:47 Après ce troisième volet de mesures détaillé par Gabriel Attal et ses ministres,
00:33:51 le chef du gouvernement a visiblement convaincu la profession,
00:33:54 cette fois Valentine Letez.
00:33:55 Le Premier ministre décrit comme à l'écoute par le patron de la FNSEA,
00:34:00 Arnaud Rousseau salue des avancées tangibles.
00:34:02 Maintenant, les premiers résultats de ces annonces
00:34:05 sont attendus avant le salon de l'agriculture à la fin du mois,
00:34:08 sans quoi ils reprendront le mouvement.
00:34:10 Méfiance donc, ces 15 prochains jours,
00:34:13 les annonces seront analysées, étudiées,
00:34:15 pour regarder si tout ça, je cite,
00:34:17 c'est sérieux, crédible.
00:34:18 La coordination rurale approuve,
00:34:20 quelques jours de mobilisation supplémentaire n'apporteront rien.
00:34:24 Mais pour la Confédération paysanne,
00:34:26 la question fondamentale du revenu n'est toujours pas prise à bras le corps.
00:34:30 Un argument suffisant selon le 3e syndicat de France
00:34:33 pour continuer la mobilisation.
00:34:35 Tous, en revanche, s'accordent sur un point.
00:34:37 Bruxelles ne convainc pas.
00:34:39 La surdité de l'Europe interroge le président de la FNSEA
00:34:43 qui voit désormais les élections européennes de juin
00:34:45 comme une échéance cruciale.
00:34:47 Valentin Lhottès pour France Bleu.
00:34:49 Dolores de l'actualité, ce coup de filet pour la gendarmerie de Côte d'Or.
00:34:52 6 personnes ont été interpellées avec 8 kilos de stupéfiants,
00:34:56 27 000 euros d'argent liquide et des armes.
00:34:58 L'intervention remonte au 23 janvier dernier.
00:35:01 Les photos de ce trafic de drogue sont sur Francebleu.fr.
00:35:04 Anne Laure, le DFCO est en Normandie ce soir.
00:35:06 Pour la 19e journée de Nationale,
00:35:08 les Dijonais affrontent Avranches.
00:35:10 Le coup d'envoi de la rencontre est à 19h30
00:35:12 et on vous fait vivre cette rencontre en direct sur France Bleu Bourgogne
00:35:15 avec des 19h l'avant-match aux commandes Adrien Berria et Clément Lebas.
00:35:20 Ce soir, c'est aussi le coup d'envoi du tournoi des 6 nations de rugby.
00:35:24 Le 15 de France affronte l'Irlande à Marseille.
00:35:26 Pour les Bleus, il faut impérativement rebondir.
00:35:28 Après leur élimination en quarts de finale de la Coupe du Monde
00:35:31 face à l'Afrique du Sud, c'était en octobre dernier.
00:35:33 Rendez-vous donc ce soir pour France-Irlande au Vélodrome.
00:35:36 C'est à 21h et c'est sur France Bleu.
00:35:39 Et puis ce vendredi, on vous en parle depuis ce matin, c'est la chandeleur.
00:35:42 N'oubliez pas de faire sauter les crêpes.
00:35:44 D'après un sondage, 90% des Français fêtent la chandeleur.
00:35:48 Les 10% qui restent ont bien souvent oublié d'acheter les oeufs, figurez-vous.
00:35:52 C'est dommage !
00:35:54 Et il va faire beau aujourd'hui, mais en attendant, il y a du brouillard Cyril.
00:35:58 Oui, du brouillard très localisé, de la brume localisée également.
00:36:01 Résultat des conditions de circulation qui peuvent être altérées.
00:36:04 Donc vous faites un petit peu attention.
00:36:06 Ça va se dissiper dans la matinée, dit Météo France.
00:36:08 Et assez rapidement, on aura du ciel bleu et du soleil sur notre Bourgogne.
00:36:12 À ce lieu, on va jusqu'à 10 degrés à Dijon, à Châtillon, sur Seine-à-Îles,
00:36:15 sur Thilly, Echelon, sur Saône. Il fera 11.
00:36:17 Alors qu'à Beaune et Montbard, on attend jusqu'à 12.
00:36:19 Et le point sur l'actu de nos routes, c'est comme tous les jours, en direct.
00:36:22 Avec le CIGT, le Centre d'Information et de Gestion du Trafic au département de la Côte d'Or.
00:36:26 À 7h36, on y retrouve Pierre Pernin. Bonjour Pierre.
00:36:29 Bonjour Cyril, bonjour à tout le monde.
00:36:31 Qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur l'état de nos routes chez nous en Côte d'Or ?
00:36:34 Donc comme vous le savez, depuis quelques jours,
00:36:39 naturellement, il y a des barrages migrants qui sont mis en place par des agriculteurs.
00:36:43 Donc on peut avoir des bouchons et des ralentissements sur un certain nombre de routes départementales.
00:36:50 On a une petite dizaine de routes qui sont fermées à la circulation des camions.
00:36:58 Et puis on a surtout l'A6, l'A31, l'A36 et l'A38 qui sont partiellement ou complètement fermées à la circulation.
00:37:10 Donc on se retrouve sur une circulation plus dense sur le réseau routier départemental.
00:37:16 Donc une vigilance un peu plus accrue pour les automobilistes naturellement.
00:37:21 Et ce que je peux inviter naturellement aux auditeurs, c'est d'aller consulter le site inforoutesint1.fr
00:37:28 pour voir en temps réel l'état de la circulation en Côte d'Or.
00:37:34 C'est un très très bon réflexe effectivement.
00:37:36 Et puis de continuer à écouter France Bleu Bourgogne avec le CIGT.
00:37:39 On vous informe. Merci beaucoup Pierre, bonne journée, bon courage à vous.
00:37:42 Et puis alors du côté de la métropole digenèse, on voit les premiers ralentissements du matin,
00:37:46 ils sont habituels quand vous arrivez sur l'Atoison d'Or, sur l'Arc, avant Saint-Apollinaire et puis à Fauvernay.
00:37:52 Voilà, trafic ralenti avant le rond-point de Fauvernay et l'accès ensuite à l'A39 pour Cheveny-Saint-Sauveur.
00:37:58 03 80 42 15 15, vous aussi, venez nous rejoindre si jamais vous voyez quoi que ce soit sur les routes.
00:38:03 On va prévenir tout le monde.
00:38:05 Il est 7h37.
00:38:08 Le 6 9 France Bleu Bourgogne, Ciri Hinault.
00:38:12 Et avec vous, bien sûr, là maintenant, 03 80 42 15 15, on parle des étiquettes sur nos produits.
00:38:18 Est-ce que vous les regardez ces étiquettes ? On va se parler sincèrement ce matin quand vous allez dans le magasin.
00:38:23 Est-ce que vous regardez ces étiquettes ? Ou alors pas du tout. Et lesquelles surtout ?
00:38:27 Oui, est-ce que c'est facile pour vous de comprendre d'où provient votre produit ?
00:38:31 Votre rôti par exemple, est-ce que vous êtes sûr ? Est-ce que vous arrivez à voir s'il a été élevé en France ou simplement transformé en France ?
00:38:38 Est-ce que quand on a une petite étiquette France, c'est pas seulement la barquette de votre produit qui est fabriquée en France ?
00:38:44 Comment on s'y retrouve dans tout ça, la traçabilité de nos produits ? On en parle ce matin, 03 80 42 15 15.
00:38:50 Et puis notez déjà que ce matin, on va aussi recevoir deux agriculteurs qui vont nous raconter aussi leurs profils.
00:38:57 Ce sont des profils assez différents et c'est aussi pour ça qu'on les a invités.
00:39:00 Ils nous rejoignent dans un instant évidemment pour reparler de cette colère, cette révolte des agriculteurs.
00:39:05 Avant ça, voici une révolte verte par Yannick Noah avec Aux Arbres Citoyens, son France Bleu et France 3. Bienvenue !
00:39:11 Le ciment dans les plaines coule jusqu'aux montagnes, poison dans les fontaines, dans nos campagnes.
00:39:21 Du cycle nord à fade, notre histoire prend l'eau, reste notre idéal, faire les beaux.
00:39:28 S'acheter de l'air en barre, remplir la balance. Quelques petrodollars contre l'existence.
00:39:48 De l'équateur au pôle, ce bois sur nos épaules. De squatter éphémère, maintenant c'est plus trop vole.
00:39:55 Puisqu'il faut changer les choses, Aux Arbres Citoyens.
00:40:02 Il est grand temps qu'on propose un bon pour demain.
00:40:16 Aux Arbres Citoyens, quelques baffes à prendre. La veille est pour demain, des baffes à rendre.
00:40:23 Faire tenir debout une armée de roseaux. Plus personne n'a genou, fait passer le mot.
00:40:30 C'est vrai la terre est ronde, mais qui viendra nous dire qu'elle est pour tout le monde et les autres avenir.
00:40:37 Puisqu'il faut changer les choses, Aux Arbres Citoyens.
00:40:44 Il est grand temps qu'on propose un bon pour demain.
00:40:52 Il est temps de savoir à qui la croix.
00:40:59 Récompter sur la chance, nous les hommes. Maintenant on s'en va.
00:41:13 Avec toi moi j'y crois.
00:41:21 Puisqu'il faut changer les choses, Aux Arbres Citoyens.
00:41:28 Il est grand temps qu'on propose un bon pour demain.
00:41:35 Et même si le temps nous l'a mis pour le biais. En fait c'est moi j'y crois.
00:41:42 Et même si le temps nous l'a mis pour le biais.
00:41:49 Puisqu'il faut changer les choses, Aux Arbres Citoyens.
00:41:56 Il est grand temps qu'on propose un bon pour demain.
00:42:03 Yannick Noël sur France Bleu Bourgogne, bon vendredi, 7h42.
00:42:07 Le 6/9 France Bleu Bourgogne, ici on parle d'ici.
00:42:12 Viande, légumes ou yaourts, est-ce que vous savez d'où viennent les produits que vous allez finalement manger ?
00:42:18 On vous pose la question au 03 80 42 15 15, est-ce que vous comprenez les étiquettes ?
00:42:22 Venez on en parle ensemble là, dès maintenant.
00:42:24 Et puis ce matin sur France Bleu Bourgogne et sur France 3 Bourgogne, on a deux invités.
00:42:29 Pourquoi ? Parce qu'on avait envie de donner la parole à deux agriculteurs.
00:42:32 On le fait très régulièrement, de donner la parole aux agriculteurs.
00:42:34 Dans nos reportages, dans nos émissions, les circuits courts, les codicis également.
00:42:38 Mais là ce matin on voulait accueillir des gens qui ne sont pas des leaders syndicaux.
00:42:41 Qui ont des pratiques et des visions différentes de l'agriculture.
00:42:44 Et ils se rejoignent aussi, vous allez l'entendre sur certains points.
00:42:46 Ils vont nous raconter leur quotidien, leurs problématiques.
00:42:49 Et nous dire si les annonces de Gabriel Attal, hier, vont améliorer les choses ou pas d'ailleurs.
00:42:53 Alors ces deux agriculteurs, on vous les présente.
00:42:56 Thomas Cotiby, producteur de lait à Vigil en Auxoie, qui livre son lait à la Fromagerie Berthaud.
00:43:00 Bonjour, bienvenue. - Bonjour.
00:43:02 Et Antoine Lestime, maraîcher bio à Mani sur Tille, sur la ferme des Tille-Légumes.
00:43:06 Bonjour à vous. - Bonjour.
00:43:08 Avant de rentrer dans le vif du sujet, je vous propose de vous présenter tous les deux rapidement en trois points.
00:43:14 Quel type d'exploitation vous avez, la taille de votre ferme,
00:43:18 et votre principale problématique à vous aujourd'hui dans cette crise agricole.
00:43:22 Thomas. - Donc Thomas Cotiby, je suis installé à Vigil en Auxoie,
00:43:25 en exploitation en polyculture et levage.
00:43:27 Producteur de lait pour la haupé époisse et producteur de céréales,
00:43:30 principalement pour l'autoconsommation du troupeau.
00:43:32 Combien de vaches ? - 90 vaches à la traite,
00:43:35 et le renouvellement pour un total de 220 bêtes sur l'exploitation.
00:43:38 Et vous, votre principal problème aujourd'hui ?
00:43:41 Nous aujourd'hui, dans la filière époise, c'est la rémunération de notre prix du lait,
00:43:45 et la mise en place de la loi Egalim.
00:43:48 Pour vous Antoine. - Oui bonjour, moi c'est Antoine,
00:43:51 je suis maraîcher bio à Mani sur Tille, dans l'agglomération digénaise.
00:43:56 Nous, je suis associé,
00:43:59 notre principal débouché c'est les paniers d'AMAP,
00:44:03 les gens reçoivent chaque semaine leur part de récolte.
00:44:07 On est sur 2-3 hectares de légumes,
00:44:12 et on fait environ 150 paniers par semaine.
00:44:15 Et vous, votre principal souci aujourd'hui dans cette crise ?
00:44:18 Pour nous c'est le revenu,
00:44:22 malgré toutes les bonnes alternatives qu'on a la chance d'avoir pu mettre en place,
00:44:28 ça reste difficile, et le secteur du bio est en difficulté.
00:44:32 Et bien vous restez avec nous messieurs, dans quelques minutes,
00:44:35 on repart notamment des annonces de Gabriel Attal hier.
00:44:38 On continue la discussion bien sûr et aussi avec vous,
00:44:41 au 0380 42 15 15, bienvenue en direct sur France Bleu Bourgogne,
00:44:44 comme tous les matins, on vous donne la parole.
00:44:47 Ici Matin, revient dans un instant.
00:44:51 Bonjour à toutes, bonjour à tous,
00:44:54 pour ce nouvel épisode de Rendez-vous chez vous.
00:44:56 Aujourd'hui nous sommes en Côte d'Or.
00:44:58 Quand les journalistes de France 3 viennent à votre rencontre, c'est pour parler de vous.
00:45:02 Alors rendez-vous chez vous, du lundi au vendredi,
00:45:05 dans ICI 19/20, sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté,
00:45:08 et à tout moment sur la plateforme France.tv.
00:45:12 [Musique]
00:45:20 Jusqu'à 9h, toute la Côte d'Or se réveille.
00:45:23 La Côte d'Or se réveille en direct sur France Bleu et sur France 3 Bourgogne.
00:45:28 Évidemment, profitez de ce quart d'heure ensemble
00:45:31 pour écouter les bourguignons qu'on a invités ce matin sur France Bleu Bourgogne.
00:45:34 Ce sont deux agriculteurs aux visions différentes,
00:45:37 mais sur certains points, ils se rassemblent.
00:45:39 Thomas Cotiby, producteur de lait, et Antoine Lestime, maraîcher bio.
00:45:42 Alors messieurs, hier, Gabriel Attal a annoncé son 3ème volet de mesures
00:45:46 pour le monde de l'agriculture.
00:45:48 Il annonce des aides pour les producteurs de lait, 150 millions d'euros.
00:45:52 C'est suffisant selon vous, Thomas Cotiby ?
00:45:55 C'est une annonce qui va quand même dans notre sens.
00:45:58 Suffisant ou non, on verra par la suite ce qui va réellement être fait.
00:46:02 Aujourd'hui, on a eu plein d'annonces hier.
00:46:05 Il va y avoir une petite semaine de travail pour décrypter tout ce qui a été vraiment annoncé,
00:46:08 et voir comment ça va être réparti surtout.
00:46:10 Parce que souvent c'est très dense, donc vous avez besoin de détailler point par point.
00:46:13 C'est très dense, très condensée, en très peu de temps.
00:46:15 Nos syndicats vont décrypter des annonces pendant une petite semaine,
00:46:19 et on va voir surtout comment ça va être réparti pour les producteurs de lait.
00:46:22 En tout cas, pour vous, ça va dans le bon sens.
00:46:24 Vous, Antoine Lestime, vous êtes maraîcher bio,
00:46:26 donc fervent défenseur d'une agriculture sans pesticides.
00:46:29 Gabriel Attal annonce aussi l'interdiction d'importer des fruits et des légumes
00:46:33 traités avec un pesticide interdit, le thiaclopride.
00:46:36 C'est bien ça.
00:46:38 C'est un exemple de la concurrence des pays étrangers qui n'ont pas les mêmes règles que nous ?
00:46:42 Oui, donc là c'est censé aller dans le bon sens.
00:46:46 Ça existait déjà pour un autre.
00:46:48 Parce que vous, évidemment, vous ne traitez pas.
00:46:50 Non, nous on ne traite pas, on est en agriculture bio,
00:46:53 donc ça veut dire sans pesticides de synthèse.
00:46:55 On pourrait dire que je suis un petit peu hors sujet,
00:46:58 mais bon, à une telle mesure, ça existait déjà pour un autre pesticide,
00:47:03 depuis quelques années.
00:47:06 C'est un pesticide qui est déjà celui dont vous parlez,
00:47:09 qui est déjà interdit dans l'Union Européenne.
00:47:11 Donc c'est une clause de sauvegarde qui va concerner des légumes extra-européens,
00:47:15 pas les échanges intra-européens.
00:47:18 Et même à l'intérieur de l'Europe, il peut y avoir des asymétries importantes
00:47:22 en termes de coûts de production,
00:47:24 de qualité des mesures sociales en faveur des travailleurs dans les pays.
00:47:28 Et donc, malgré tout, rester à l'intérieur de l'échelle européenne
00:47:33 pour ce qui est de l'alimentation en total libre-échange,
00:47:36 ça reste un nivellement par le bas des conditions de vie des agriculteurs.
00:47:40 - Donc un petit peu plus mesuré.
00:47:42 À présent, messieurs, on va se plonger un petit peu plus dans votre quotidien
00:47:45 pour essayer de bien comprendre ce que c'est qu'être paysan aujourd'hui.
00:47:48 Thomas Cotiby, vous avez 220 vaches, 90 vaches à traire tous les jours.
00:47:53 C'est combien d'heures de travail par jour, par semaine,
00:47:56 et surtout, combien vous gagnez ?
00:47:58 - Alors, d'heures de travail par jour, pour avoir une petite idée,
00:48:01 mes journées commencent entre 4h30 et 5h pour la traite des vaches.
00:48:05 Et on rentre chez nous le soir entre 18h et 19h en période hivernale,
00:48:09 après la traite des vaches, puisqu'on traie les vaches deux fois par jour, évidemment.
00:48:12 Et avec des gros points de travail l'été,
00:48:15 et aujourd'hui, point salaire à 1 200 euros.
00:48:18 - Et vous, Antoine ?
00:48:20 - Alors nous, en ce qui nous concerne, ça n'est pas du tout pareil.
00:48:24 Nous, on a des journées qui sont intenses,
00:48:27 c'est-à-dire qu'il y a beaucoup de travail dans toute la période de la journée.
00:48:32 - Vous, vous ne vivez pas sur votre exploitation ?
00:48:34 - On ne vit pas sur place, on prend notre petite voiture le matin pour aller au travail,
00:48:37 comme beaucoup de gens.
00:48:39 On s'occupe de nos enfants avant, on a nos compagnes qui travaillent,
00:48:42 on a un logement ailleurs.
00:48:44 Et donc, nos journées à nous, elles commencent vers 8h30,
00:48:50 entre 8h30 et 9h30, en fonction de qui s'occupe d'emmener les enfants à l'école.
00:48:53 Et elles terminent le soir, en général, entre 18h30 et 19h,
00:48:59 en ce qui me concerne, parce que je réalise pas mal les livraisons
00:49:02 des paniers d'AMAB qui se passent en fin de journée.
00:49:05 - Et vous gagnez combien par mois ? Quel salaire vous arrivez à vous dégager ?
00:49:09 - Nous, on prélève 1 750 euros par mois sur la ferme,
00:49:14 ce qui semble quand même raisonnable.
00:49:18 Métiers assez en dessous de la moyenne des Français,
00:49:20 pour une charge de travail supérieure.
00:49:22 - Quand même en dessous, mais un tout petit peu plus
00:49:24 qu'un producteur laitier, en tout cas.
00:49:28 Mais pour vivre, c'est compliqué.
00:49:30 - Oui, effectivement, étant donné qu'on n'habite pas sur place,
00:49:33 on se retrouve aussi avec des charges de vie similaires au reste de la population,
00:49:38 et un peu différentes de ceux qui habitent sur place,
00:49:41 dans une maison qui fait partie de l'exploitation.
00:49:43 C'est difficile de comparer vraiment le mode de vie d'une personne
00:49:47 qui habite sur sa ferme et sa qualité de vie
00:49:49 avec les gens qui sont salariés et qui habitent en ville.
00:49:52 - Sur les débouchés de vos productions, messieurs,
00:49:54 alors vos productions, on l'a compris, elles sont bien différentes.
00:49:56 Vous, Thomas, votre lait, vous ne le vendez qu'à un seul transformateur,
00:49:59 la Fromagerie Berthaud à Époisses.
00:50:01 Derrière ça, il y a un prix d'achat qui vous étrangle.
00:50:04 C'est ce que vous dites.
00:50:06 - Tout à fait.
00:50:08 Il y a une commission dont on a 17 producteurs à la Fromagerie Berthaud.
00:50:11 Il y a une commission qui a délégué pour aller discuter du prix du lait
00:50:14 avec nos transformateurs.
00:50:16 Donc le directeur de la Fromagerie Berthaud
00:50:18 avait été racheté par le groupe Saventia.
00:50:21 Aujourd'hui, on n'a aucune visibilité de notre prix du lait
00:50:24 à plus de trois mois.
00:50:26 - C'est-à-dire que tous les trois mois, vous rediscutez le prix ?
00:50:28 - Oui, tous les trois mois, le prix du lait est rediscuté,
00:50:31 mais pour trois mois.
00:50:32 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, je ne sais pas ce que je vais gagner dans six mois.
00:50:34 - D'où votre action il y a quelques jours à la Fromagerie Berthaud.
00:50:38 - Qui était en partie visée pour ça et pour le dialogue,
00:50:41 puisqu'on a un très mauvais dialogue avec nos transformateurs.
00:50:44 - Alors, on peut se demander,
00:50:46 si vous n'êtes pas satisfait du prix proposé par Saventia,
00:50:49 pourquoi vous ne changez pas et vous dites
00:50:51 "Moi, je décide de ne plus vendre mon lait à cette entreprise,
00:50:54 je vais aller voir ailleurs."
00:50:56 - Alors, on pourrait, mais on est quand même tenu par des contrats.
00:50:58 Il faut savoir que ça ne se fait pas du jour au lendemain.
00:51:00 - Et ça signe pour combien de temps les contrats ?
00:51:02 - Ça doit être cinq ans.
00:51:04 Mais à la base, c'est quand même une fierté de faire de l'époisse.
00:51:08 On est quand même dans une région locale, avec un produit local.
00:51:11 Et ce n'est pas normal d'en arriver là.
00:51:13 - Et forcément, cette IGP a une importance.
00:51:16 - Moi, je l'ai mise en avant pour mon installation.
00:51:18 - Et vous, Antoine, vous nous disiez de travailler avec les AMAP.
00:51:24 Ça veut dire que là, vous avez quand même un retour des consommateurs.
00:51:27 Il y a un contrat avec le consommateur.
00:51:29 Vous savez que chaque semaine, le consommateur va venir acheter vos produits.
00:51:34 Ça, c'est une sûreté, on peut dire, pour vous ?
00:51:36 - Oui, effectivement, c'est extraordinaire.
00:51:39 Pour faire un parallèle avec mon voisin, les contrats sont quand même remis en cause,
00:51:45 tous les six mois ou tous les ans, en fonction des structures, des associations, des modèles choisis.
00:51:50 Néanmoins, on a une bien meilleure position pour négocier avec eux.
00:51:56 Le dialogue est apaisé, dans un esprit de soutien.
00:52:02 Les gens sont là pour qu'on puisse vivre correctement de notre métier
00:52:06 et pour s'assurer de la qualité des produits qu'ils consomment.
00:52:10 Néanmoins, je tiens à souligner que c'est génial pour nous, ça fonctionne,
00:52:17 ça nous aide à avoir un revenu quand même meilleur que la moyenne de la profession,
00:52:21 en tout cas pour mon secteur maraîcher.
00:52:23 Mais je voudrais insister sur le fait que, l'exemple de mon voisin est très parlant,
00:52:28 les consommateurs, ils ne peuvent pas tout.
00:52:31 Ça ne peut pas être uniquement eux, grâce à leur bonne volonté,
00:52:34 qui vont faire en sorte que les agriculteurs se portent bien.
00:52:37 Moi, quand je vais au supermarché et que j'achète un époisse,
00:52:40 au fond de moi, je me dis "super, je fais vivre une filière locale,
00:52:44 c'est un bon produit de qualité, j'ai l'impression de soutenir la filière agricole".
00:52:49 Quand j'entends ce que mon voisin vient de dire, je tombe de ma chaise.
00:52:52 Oui, parce que c'est ça, les grandes surfaces, elles vendent aussi du bio,
00:52:55 mais là encore, et on va en parler dans quelques minutes, il y a cette histoire de traçabilité.
00:52:59 Des fois, ils ne jouent pas toujours le jeu, les grandes surfaces.
00:53:02 Là, en l'occurrence, un époisse à Oupé, je veux dire, il n'y a pas grand chose à dire, c'est clair.
00:53:08 Sur des légumes, par exemple, vous qui faites des légumes.
00:53:12 Un paquet de carottes ou une salade ?
00:53:14 Oui, il y a marqué d'où ça vient, mais quand on est devant l'étal,
00:53:19 on a d'autres préoccupations, on a un budget familial à tenir,
00:53:22 on sait qu'on veut manger des carottes, mais on n'a pas forcément envie
00:53:26 d'avoir une grande réflexion philosophique à ce moment-là,
00:53:28 précis de nos courses, entre deux engagements, à l'école, à la famille,
00:53:31 des choses comme ça.
00:53:32 On entendait des consommateurs tout à l'heure à 7h30 qui nous disaient
00:53:35 "oui, c'est vrai que parfois, c'est important, j'essaye au maximum de manger français,
00:53:39 mais souvent quand on voit qu'il y a 50, 60, 70 centimes de différence,
00:53:43 on va vers le prix le moins cher, et ce n'est pas forcément français."
00:53:48 Non, et c'est un comportement légitime, en fait.
00:53:51 C'est pour ça qu'on a vraiment besoin d'une action à l'échelle de la société,
00:53:55 du gouvernement, de l'Europe, pour faire bouger notre modèle tous ensemble.
00:54:00 Donc, nous, notre revendication, ce n'est pas arrêter le plan éco-phyto
00:54:05 ou "laissez-nous utiliser tonnes de pesticides",
00:54:07 c'est plutôt donner à la profession les moyens de produire une alimentation
00:54:13 de qualité pour tout le monde, c'est-à-dire pour les agriculteurs,
00:54:16 parce que c'est les agriculteurs qui sont majoritairement victimes de cancer
00:54:20 parce qu'ils côtoient des produits dangereux pour leur santé,
00:54:24 pour les consommateurs, les citoyens, on les appelle comme on veut,
00:54:28 et aussi pour la même chose, les gens qui sont loin de chez nous
00:54:32 et qui font la même chose, c'est-à-dire, nous on cherche à avoir
00:54:34 des prix minimum d'entrée dans nos frontières, ça ne veut pas dire
00:54:37 interdire l'entrée des produits en France ou en Europe,
00:54:40 ça veut dire que les personnes qui les produisent
00:54:42 puissent bénéficier des mêmes conditions de vie que nous,
00:54:45 et plutôt qu'on se tire vers le haut et non pas vers le bas.
00:54:48 La parole aux agriculteurs ce matin sur France Bleu Brune,
00:54:51 comme d'ailleurs on le fait très régulièrement,
00:54:53 on comprend leur quotidien, on comprend leur détresse,
00:54:55 également avec Thomas Cotiby qui est producteur de lait,
00:54:58 et Antoine Elestie qui est maraîcher bio à 7h54,
00:55:01 ça continue en direct sur France Bleu et France 3.
00:55:03 Voilà, et on va parler maintenant de votre regard,
00:55:05 on a déjà commencé à vous, votre regard à vous,
00:55:07 sur la grande distribution, surtout donc sur les prix qu'elle pratique.
00:55:11 Vous Antoine, vous avez fait le choix de vendre en direct
00:55:14 avec des consommateurs engagés, mais c'est vrai que c'est ce qu'on disait,
00:55:18 la plupart des gens aussi achètent en grande surface,
00:55:20 il faut que les grandes surfaces vous mettent aussi en avant,
00:55:23 en avant ça aussi c'est important quand ils ne viennent pas directement
00:55:26 sur votre exploitation acheter vos légumes.
00:55:28 - C'est une question difficile personnellement,
00:55:32 non je n'irai pas en grande surface pour qu'ils me mettent en avant,
00:55:37 c'est pas prévu, c'est hors de question,
00:55:40 c'est pas un système de gestion de l'approvisionnement alimentaire
00:55:44 que j'ai envie de soutenir,
00:55:46 parce que quand les grandes surfaces me mettent en avant,
00:55:48 ils se mettent eux aussi en avant, pour montrer leur bonne pratique,
00:55:52 personnellement je préfère soutenir un autre système d'approvisionnement
00:55:56 pour les gens, les AMAP, c'est un système à taille humaine,
00:56:00 sur lequel les gens ont le contrôle,
00:56:03 qui est résilient, on a très bien fonctionné pendant le Covid,
00:56:06 et qui sera solide même en cas de crise alimentaire plus large,
00:56:11 c'est vraiment travailler en profondeur pour la souveraineté alimentaire,
00:56:14 c'est-à-dire pour la capacité à produire localement
00:56:21 la nourriture et la qualité nécessaire pour la population de la région,
00:56:25 pas juste en avoir suffisamment,
00:56:27 et donc non je n'irai pas me mettre en avant dans les grandes surfaces.
00:56:30 - Et vous Thomas, pour le lait, est-ce que c'est pareil dans les grandes surfaces,
00:56:33 cette origine France, elle n'est pas toujours respectée ?
00:56:36 - Elle n'est pas toujours respectée et c'est inadmissible,
00:56:38 aujourd'hui on a de moins en moins de producteurs laitiers en France,
00:56:41 et c'est quand même bien dommage,
00:56:43 alors qu'on pourrait, si on avait une rémunération en face,
00:56:45 et on pourrait éviter d'importer du lait des pays étrangers.
00:56:48 - Cette traçabilité c'est vraiment ça qui est important,
00:56:51 au niveau européen on en parle aussi beaucoup.
00:56:53 - La traçabilité, on dit tiens oui, c'est vraiment important,
00:56:56 mais il faut faire vivre nos producteurs français,
00:56:59 et arrêter d'acheter n'importe quoi à l'étranger,
00:57:01 on veut une agriculture saine en France,
00:57:03 il faut arrêter d'aller l'acheter à l'étranger,
00:57:05 où ils ont plein de produits autorisés que nous on n'a pas.
00:57:07 - Cette concurrence des produits étrangers qui tirent les prix vers le bas,
00:57:11 c'est aussi un sujet, on a beaucoup parlé du libre-échange aussi,
00:57:14 pendant cette crise agricole,
00:57:16 vous pouvez nous expliquer très concrètement ce que ça implique pour vous,
00:57:19 quand Gabriel Attal dit "nous voulons être souverains pour cultiver, récolter,
00:57:23 et pour nous alimenter".
00:57:25 Vous, sur vos exploitations, ça veut dire quoi, Thomas ?
00:57:28 - Alors s'il veut être souverain pour tout ça,
00:57:30 il faut clairement nous donner des prix,
00:57:32 et redonner du pouvoir d'achat aux français,
00:57:34 pour qu'ils puissent acheter français.
00:57:36 - C'est le cercle vertueux en fait,
00:57:38 si vous n'avez pas de quoi produire correctement,
00:57:41 et donc de ne pas le vendre au bon prix,
00:57:43 ça ne peut pas fonctionner dans la chaîne.
00:57:45 Il faut nous laisser produire correctement,
00:57:47 on sait faire,
00:57:49 et redonner du pouvoir d'achat aux français,
00:57:51 pour qu'ils puissent acheter nos produits,
00:57:53 et qu'on arrête d'apporter n'importe quoi.
00:57:55 - Vous, Antoine ?
00:57:56 - Là-dessus on se rejoint parfaitement,
00:57:58 les gens ont besoin d'avoir les moyens,
00:58:00 - Comme quoi c'est possible !
00:58:02 - Les gens ont besoin d'avoir les moyens de se nourrir correctement,
00:58:05 après à nous aussi d'expliquer,
00:58:08 comme on arrive à bien le faire pour les convaincre,
00:58:11 mais c'est pas à l'échelle individuelle,
00:58:14 qu'on peut faire changer tout le système,
00:58:16 il faut le faire collectivement.
00:58:18 - Cette crise agricole messieurs,
00:58:20 même si elle se calme aujourd'hui,
00:58:22 elle laissera forcément des traces,
00:58:24 est-ce qu'elle va vraiment changer la donne,
00:58:27 positivement ou pas ?
00:58:29 Thomas Cotibis.
00:58:30 - On ne peut pas le dire aujourd'hui,
00:58:32 on verra dans les mois, dans les semaines,
00:58:34 dans les mois qui arrivent,
00:58:35 on l'espère, vraiment,
00:58:37 il y a quand même des avancées qui vont dans notre sens,
00:58:39 donc on espère qu'elles vont continuer,
00:58:41 et que ça tiendra surtout.
00:58:42 - Il y a quand même de l'espoir,
00:58:43 mais comme vous le disiez au début de cet entretien,
00:58:45 vous restez très très vigilants.
00:58:46 - On reste très vigilants pour le moment, oui.
00:58:48 - Et pour vous Antoine,
00:58:49 est-ce que ça va changer les choses,
00:58:50 cette crise alimentaire,
00:58:51 cette crise agricole,
00:58:52 est-ce qu'elle aura permis de faire avancer les choses,
00:58:54 ou pas ?
00:58:55 - Ah non.
00:58:56 Là, clairement,
00:58:58 les mesures annoncées
00:59:00 ne vont pas vraiment dans le bon sens,
00:59:01 de mon point de vue.
00:59:03 - Vous restez en tuerie,
00:59:04 votre profession reste en tuerie.
00:59:05 - On pourrait dire que la mobilisation commence,
00:59:07 maintenant que le gouvernement nous a enfumé
00:59:09 avec des mesurettes,
00:59:11 et des choses qui ne touchent pas le fond du problème,
00:59:14 c'est maintenant qu'il faut bouger
00:59:17 pour qu'ils proposent vraiment des choses intéressantes.
00:59:20 Ils ne se sont pas engagés
00:59:24 pour arrêter les traités de libre-échange,
00:59:26 et ils n'ont pas parlé de prix minimum,
00:59:29 et de réelle évaluation des coûts de revient,
00:59:31 pour que les agriculteurs comme Thomas,
00:59:34 aient du poids dans les négociations avec les acheteurs.
00:59:36 Ça ne va pas.
00:59:38 - Il y a encore du chemin à faire.
00:59:40 - Arrêter le plan éco-phyto,
00:59:42 c'est sûr qu'il n'est pas très bien ficelé,
00:59:46 mais le but c'est qu'on aille tous ensemble
00:59:49 vers moins de pesticides,
00:59:50 ce n'est pas qu'on nous libère
00:59:52 pour se tuer la santé.
00:59:54 - Merci beaucoup messieurs d'avoir accepté
00:59:56 notre invitation ce matin sur France Bleu Bourgogne.
00:59:58 Thomas Cotiby, producteur Léthi Avilly en Oxois,
01:00:01 et Antoine Lestie, maraîcher bio à Mani sur TI.
01:00:03 Merci beaucoup messieurs, bonne journée.
01:00:05 - Merci à vous.
01:00:06 - Dans quelques instants,
01:00:07 France Bleu Bourgogne, ça continue,
01:00:09 votre 6.9 évidemment,
01:00:10 on va sur le barrage filtrant qui s'est levé,
01:00:13 du côté de ce lieu,
01:00:14 on sera avec son responsable pour comprendre
01:00:16 pourquoi il n'y a plus de barrage là-bas.
01:00:18 Ici matin, revient dans un instant.
01:00:22 - Frais, le cidre désaltère un nouveau public.
01:00:27 - Le cidre finalement, c'est un produit naturel
01:00:29 et peu alcoolisé aussi.
01:00:31 - Eh oui, le cidre n'accompagne pas que les crêpes bretonnes.
01:00:34 Le pays d'hôte propose aussi le sien.
01:00:36 En boisson ou en cuisson,
01:00:38 laissez-vous surprendre par son nectar acidulé et atypique.
01:00:42 - Le cidre en pays d'hôte, c'est une vraie redécouverte.
01:00:47 - Succulents, demain à 11h10
01:00:49 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté
01:00:51 et sur la plateforme France.tv
01:00:53 Du beau, du bon, du frais.
01:00:55 Du lundi au vendredi, vous avez rendez-vous en cuisine.
01:00:58 Chaque jour, parcourez les quatre coins de l'Hexagone
01:01:01 dans une nouvelle émission.
01:01:03 - C'était parfait.
01:01:04 - Il y a du rabe ou quoi ?
01:01:06 - C'est du rabe.
01:01:08 - C'est du rabe.
01:01:10 - C'est du rabe.
01:01:12 - C'est du rabe.
01:01:14 - C'est du rabe.
01:01:16 - C'est du rabe.
01:01:18 - C'est du rabe.
01:01:20 - C'est du rabe.
01:01:22 - C'est du rabe.
01:01:24 - C'est du rabe.
01:01:26 - C'est du rabe.
01:01:28 - C'est du rabe.
01:01:30 - C'est du rabe.
01:01:32 - C'est du rabe.
01:01:34 - C'est du rabe.
01:01:36 Le 6/9 ici matin et votre actus.
01:01:44 On a des nuages ce matin, en tout cas du brouillard dans pas mal de secteurs.
01:01:48 Le soleil va arriver, on aura 12 degrés pour les températures maxées aujourd'hui.
01:01:52 Alors que sur les routes, on est sur des conditions de circulation normales dans la métropole digenaise
01:01:56 et quelques blocages encore en cours sur nos autoroutes notamment.
01:02:00 Dimitri Borgano, on en parlait avec nos invités.
01:02:03 Le syndicat majoritaire du secteur appelle à suspendre les blocages en France.
01:02:07 - Décision qui a suivi les nouvelles annonces du Premier ministre Gabriel Attal.
01:02:11 Il promet le renforcement des lois EGalim,
01:02:13 mais aussi 150 millions d'euros de soutien fiscal et social aux éleveurs
01:02:17 ou encore la suspension d'un plan de réduction des produits phytosanitaires.
01:02:21 Chez nous, la levée des barrages a commencé hier à Arnelduc et à Saulieu.
01:02:25 Jean-Pierre Fleury, ancien président de la Fédération Nationale Bovine
01:02:29 et membre de l'AFDSE A21, était le responsable de ce barrage filtrant à Saulieu.
01:02:34 - On a fait une assemblée générale pour décider avec les éleveurs qui étaient sur place.
01:02:38 Donc on a pris la décision de lever.
01:02:40 Alors, responsable de barrage, ce n'est pas un métier facile
01:02:43 entre la gestion avec les forces de l'ordre et puis la gestion avec les routiers.
01:02:47 Bon voilà, on a trouvé un juste équilibre aussi en respect vis-à-vis des routiers
01:02:51 puisqu'on s'était engagé à ce qu'ils rentrent dans leur famille ce week-end.
01:02:54 Donc voilà, c'est un consensus qui est tombé pour lever le barrage à 18h.
01:02:58 Mais on a bien prévenu en toutes les cas de cause.
01:03:02 Un, sur le volet écrit que le Premier ministre doit envoyer dans les départements à toutes les FED
01:03:09 et sur le discours du président de la République.
01:03:12 S'il y a des choses qui ne vont pas, on recommence la semaine prochaine.
01:03:15 - Alors, ça ne veut pas dire qu'on roule correctement ce matin en Côte d'Or, loin de là.
01:03:19 Certains blocages sont toujours d'actualité.
01:03:21 Celui de Beaune, de Tille-Châtel et de Pouillon-en-Aussoie qui ont un impact sur nos autoroutes.
01:03:26 Sur le réseau secondaire, le secteur de Vito est toujours bloqué ce matin.
01:03:29 Les voitures peuvent passer mais au ralenti.
01:03:31 Les poids lourds ne peuvent même pas passer du tout.
01:03:33 On fait le point sur vos conditions de circulation dans quelques minutes.
01:03:37 Il n'y a pas que les agriculteurs qui protestent en ce moment.
01:03:40 Les personnels de l'éducation nationale étaient en grévière.
01:03:43 300 manifestants à Châlons, 475 à Dijon.
01:03:47 Mais surtout des dizaines d'écoles fermées ou alors avec un service d'accueil minimum.
01:03:51 Au niveau national, c'est la plus forte mobilisation de la profession depuis 2022,
01:03:56 selon le syndicat SNES-FSU.
01:03:58 Un gros coup de filet pour la gendarmerie de Côte d'Or.
01:04:01 6 personnes interpellées, 8 kilos de stupéfiants
01:04:04 et plus de 27 000 euros en argent liquide saisis à Beaune.
01:04:08 Une intervention qui remonte au 23 janvier dernier.
01:04:11 Vous avez les photos et les détails sur francebleu.fr
01:04:14 8h04, Facebook, fait, c'est 20 ans !
01:04:17 Oui, ça tourne, le pionnier des réseaux sociaux inventé par Mark Zuckerberg
01:04:21 est né le 4 février 2004.
01:04:23 Soazic Bour, vous nous résumez son histoire.
01:04:26 D'abord réservé aux étudiants des universités américaines,
01:04:29 c'est en 2006 que Facebook est ouvert à tout le monde.
01:04:32 La recette prend alors tout de suite.
01:04:34 Des dizaines de milliers d'internautes s'inscrivent et partagent leur vie sur le réseau social
01:04:38 grâce aux statuts, aux photos et aux posts.
01:04:40 Avec le temps, plusieurs fonctionnalités viennent enrichir l'interface.
01:04:43 Les murs en 2008, puis les likes en 2009.
01:04:46 Certaines en revanche sont enterrées,
01:04:48 comme les pocs, ces espèces de gros stickers sans forme de doigt avec du son associé,
01:04:52 qu'on envoyait à quelqu'un pour se faire remarquer.
01:04:55 Aujourd'hui, Facebook a été déserté par les jeunes,
01:04:57 qui lui préfèrent Instagram, Snapchat ou TikTok.
01:05:00 Mais le réseau social n'est pas mort pour autant.
01:05:02 L'année dernière, plus de 3 milliards d'utilisateurs l'ont ouvert au moins une fois par mois,
01:05:06 soit 3% de plus qu'en 2022.
01:05:09 Et Meta, sa maison mère, se porte très bien,
01:05:12 avec des profits qui ont atteint 23 milliards de dollars il y a deux ans.
01:05:15 Mais Facebook a souvent fait polémique.
01:05:17 De nombreuses associations accusent le réseau social
01:05:20 de ne pas suffisamment protéger les plus jeunes,
01:05:22 notamment dans le domaine du harcèlement en ligne.
01:05:25 Une enquête alarmante sur la santé de nos enfants sort justement aujourd'hui.
01:05:30 Elle est menée par la cellule Investigation de Radio France.
01:05:33 On y apprend notamment que des enfants restent des mois à l'hôpital,
01:05:36 faute de place dans des structures adaptées.
01:05:38 Mais qu'on doit aussi leur injecter des antidouleurs à certains.
01:05:42 La seule solution visiblement pour les calmer,
01:05:45 cette enquête édifiante est à lire sur Francebleu.fr.
01:05:48 Les barrages de nos agriculteurs vont-ils empêcher le DFCO de jouer ce soir ?
01:05:52 Parce que les footballeurs, footballeurs ou pas,
01:05:54 ils sont logés à la même enseigne.
01:05:56 Ils se déplacent ce soir à Avranches,
01:05:58 dans la Manche pour la 19ème journée nationale.
01:06:01 Les Dijonais veulent ramener la victoire,
01:06:03 et c'est possible puisque l'état de forme est plutôt bon.
01:06:06 Mais donc, Adrien Berria, avant de penser à cette victoire,
01:06:09 le premier défi, c'est d'arriver jusqu'à Avranches.
01:06:12 Et oui, il est loin le temps de la Ligue 1, de la Ligue 2,
01:06:15 quand le DFCO prenait l'avion pour passer au-dessus des difficultés.
01:06:19 En national, on se serre la ceinture,
01:06:21 les déplacements se font par la route, en bus,
01:06:23 depuis le début de la saison.
01:06:24 Sauf que cette fois-ci, c'est difficile.
01:06:26 Avec les barrages des agriculteurs,
01:06:28 le club ne veut pas tenter la traversée de la France d'Est en Ouest
01:06:31 par les petites routes.
01:06:32 Ce sera donc bus, train et bus.
01:06:35 Alors ça fait parler au sein de l'équipe,
01:06:37 confirme l'entraîneur Benoît Tavenot.
01:06:38 Et ça a d'ailleurs tendance à un petit peu la gâcer.
01:06:40 J'en ai parlé aussi au jour, ce matin, de ça.
01:06:42 Parce que j'entendais parler, le train, comment on va faire,
01:06:45 et le bus, et c'est bloqué.
01:06:46 Voilà.
01:06:47 Que personne ne s'inquiète, on sera à 18h15 au plus tard
01:06:49 dans les vestiaires d'Avranches, peu importe comment on arrive.
01:06:51 Et on jouera à 19h30 à Avranches.
01:06:52 Donc on ne va pas perdre l'énergie à penser comment on y sera.
01:06:55 Après, on espère revenir aussi.
01:06:56 Pour le retour de Normandie, il doit être long et fastidieux,
01:06:59 autant que ce soit avec trois points en poche,
01:07:01 parce qu'il risque d'être assez pénible après une défaite.
01:07:04 Oulala, ne m'en parlez pas. J'ose même pas y passer.
01:07:07 Sur le terrain d'Avranches, les Dijonais risquent de tomber
01:07:10 sur un autre barrage, pas agricole, mais sportif,
01:07:13 contre une équipe qui n'a perdu qu'un seul match à domicile cette saison.
01:07:16 Et si tout le monde arrive à l'heure, coup d'envoi à 19h30.
01:07:19 Adrien Berria prend aussi la route, avant match des 19h sur France Bleu Bourgogne,
01:07:23 en direct du stade René Fenouillère d'Avranches,
01:07:26 avec des manques toujours en défense pour le DFCO.
01:07:30 On fera sans Daniel Congrès et Souleymane Sissé,
01:07:32 et sans le milieu de terrain offensif Brian Soumaré.
01:07:35 Dimitri, c'est la chandeleur ce vendredi.
01:07:37 Oui, les gourmands vont être ravis.
01:07:39 Une occasion de plus de manger des crêpes sans culpabiliser.
01:07:43 Cette chandeleur, c'est la tradition 40 jours après Noël.
01:07:46 Certains vont faire les choses en grand et aller manger ces crêpes
01:07:49 dans un restaurant comme chez Eau Crépique, rue Pierron à Dijon.
01:07:53 Pour Laurent Valicchione, les crêpes et les galettes, c'est une vraie institution.
01:07:57 C'est des recettes de ma grand-mère.
01:07:59 Je n'ai rien changé depuis 1916.
01:08:02 Farine bio, œufs de plein air, fait avec amour, dans les règles de l'art.
01:08:07 Il y a beaucoup de temps de repos.
01:08:09 Minimum 4 heures pour la pâte sucrée au froment,
01:08:12 et minimum 48 heures pour le sarrasin.
01:08:14 Qu'est-ce qui fait selon vous ce succès autour des crêpes ?
01:08:18 C'est accessible pour tout le monde.
01:08:20 Le tarif, ça commence à partir chez moi à 3,50 euros.
01:08:23 Les galettes sont à partir de 10 euros.
01:08:25 Donc c'est un produit vraiment accessible.
01:08:28 Ça veut dire que le petit truc réconfortant, c'est la crêpe.
01:08:31 Ça réchauffe le cœur.
01:08:32 Aujourd'hui, la météo, si prête, c'est vraiment un temps breton.
01:08:35 Vous aussi, vous avez sûrement vos petits secrets pour des crêpes réussies.
01:08:38 Vous pouvez tout nous dire sur le Facebook de France Bleu Bourgogne.
01:08:41 Et si vous voulez nous faire goûter, on vous le rappelle,
01:08:43 nos studios sont rue Guillaume Tell à Dijon.
01:08:45 Je sais que vous en avez envie, Cyril, mais ne regardez pas comme ça.
01:08:49 Je vous rappelle que vous deviez en apporter ce matin et rien du tout.
01:08:52 Apparemment, hier, j'ai dit, peut-être sous la contrainte,
01:08:55 que j'amènerais des crêpes, mais je les ai complètement oubliées, ces crêpes.
01:08:58 Bon, chez moi, ceci dit, sur ma table.
01:09:00 On peut faire la météo, c'est possible, ça.
01:09:02 On peut peut-être parler de mon chien qui a pu manger les crêpes
01:09:04 alors qu'on est en train de discuter ensemble.
01:09:06 Bon, Cyril, du soleil pour aujourd'hui, mais d'abord, quelques zones de brouillard.
01:09:09 Exactement, ce matin, et notamment dans l'Osois-Morvan.
01:09:12 Ce brouillard est assez tenace, assez épais.
01:09:14 Donc, attention à vous sur les côtes viticoles également.
01:09:16 Sur le Châtillonnet, ça pourrait aussi vous impacter, mais très rapidement.
01:09:19 Et c'est déjà un petit peu le cas.
01:09:21 Le soleil prend le dessus, avec un temps très ensoleillé qui est attendu pour cet après-midi.
01:09:27 À Sault-Lieu, il va faire 10 degrés.
01:09:29 À Dijon, à Châtillon, sur Saint-Ali, sur Thilly, à Châlons, il fera 11.
01:09:32 Alors qu'à Bonne et Montbard, on est sur du 12.
01:09:34 Un retour sur les routes avec un trafic compliqué, notamment sur nos autoroutes.
01:09:37 L'Assis s'est coupé à la circulation entre Bière-les-Semures et Mâcon-Nord.
01:09:41 Sur la 31 également, vous ne pouvez pas circuler entre Langres Sud et Arc-sur-Thilly.
01:09:45 Puis, entre Nuit-Saint-Georges et Bonne, accès interdit également.
01:09:49 Sur la 36, entre Auxonne et Aux... pas Aux-Bonne, mais Bonne.
01:09:54 C'est une nouveauté.
01:09:56 Si vous êtes en train de rouler autour de la métropole dijonnaise, on a aussi pas mal de difficultés.
01:10:01 Liées notamment au fait que vous êtes nombreux à arriver sur Dijon à cette heure-ci, par l'Arc ou encore la Lino.
01:10:07 Et puis, Philippe nous a appelés il y a un instant pour nous dire que sur la route entre Bonne et Châtillon, on roule au bas.
01:10:13 Cette route est saturée, c'est la 974.
01:10:15 Bon courage à vous et merci de nous tenir au courant au 03 80 42 15 15.
01:10:20 C'est France Bleu Bourgogne à vos côtés. Bienvenue en direct !
01:10:25 Je vous offre dans un instant le spectacle de Djamil Lechlag.
01:10:32 Il sera chez nous le mardi 6 février prochain au Théâtre des Feuillants.
01:10:35 Vous avez envie, voilà, parce que c'est votre truc.
01:10:37 Vous avez envie de vous faire plaisir un petit peu.
01:10:39 Et puis surtout, vous avez envie de rire un bon coup.
01:10:41 Alors, on va vous offrir vos invitations dans la prochaine demi-heure de votre 6/9.
01:10:45 Bienvenue ! Et maintenant à 8h10, on écoute Christopher Cross - Ride Like The Wind.
01:10:49 Ride Like The Wind.
01:10:51 Ride Like The Wind.
01:10:53 Ride Like The Wind.
01:10:54 [Musique]
01:11:03 [Musique]
01:11:13 [Musique]
01:11:23 [Musique]
01:11:33 [Musique]
01:11:43 [Musique]
01:11:53 [Musique]
01:12:03 [Musique]
01:12:13 [Musique]
01:12:23 [Musique]
01:12:33 [Musique]
01:12:43 [Musique]
01:12:53 [Musique]
01:13:03 [Musique]
01:13:13 [Musique]
01:13:23 [Musique]
01:13:33 [Musique]
01:13:43 [Musique]
01:13:53 [Musique]
01:14:03 [Musique]
01:14:13 [Musique]
01:14:23 [Musique]
01:14:33 [Musique]
01:14:43 [Musique]
01:14:53 [Musique]
01:15:03 [Musique]
01:15:13 [Musique]
01:15:23 [Musique]
01:15:33 [Musique]
01:15:43 [Musique]
01:15:53 [Musique]
01:16:03 [Musique]
01:16:13 [Musique]
01:16:23 [Musique]
01:16:33 [Musique]
01:16:43 [Musique]
01:16:53 [Musique]
01:17:03 [Musique]
01:17:13 [Musique]
01:17:23 [Musique]
01:17:33 [Musique]
01:17:43 [Musique]
01:17:53 [Musique]
01:18:03 [Musique]
01:18:13 [Musique]
01:18:23 [Musique]
01:18:33 [Musique]
01:18:43 [Musique]
01:18:53 [Musique]
01:19:03 [Musique]
01:19:13 [Musique]
01:19:23 [Musique]
01:19:33 [Musique]
01:19:43 [Musique]
01:19:53 [Musique]
01:20:03 [Musique]
01:20:13 [Musique]
01:20:23 [Musique]
01:20:33 [Musique]
01:20:43 [Musique]
01:20:53 [Musique]
01:21:03 [Musique]
01:21:13 [Musique]
01:21:23 [Musique]
01:21:33 [Musique]
01:21:43 [Musique]
01:21:53 [Musique]
01:22:03 [Musique]
01:22:13 [Musique]
01:22:23 [Musique]
01:22:33 [Musique]
01:22:43 [Musique]
01:22:53 [Musique]
01:23:03 [Musique]
01:23:13 [Musique]
01:23:23 [Musique]
01:23:33 [Musique]
01:23:43 [Musique]
01:23:53 [Musique]
01:24:03 [Musique]
01:24:13 [Musique]
01:24:23 [Musique]
01:24:33 [Musique]
01:24:43 [Musique]
01:24:53 [Musique]
01:25:03 [Musique]
01:25:13 [Musique]
01:25:23 [Musique]
01:25:33 [Musique]
01:25:43 [Musique]
01:25:53 [Musique]
01:26:03 [Musique]
01:26:13 [Musique]
01:26:23 [Musique]
01:26:33 [Musique]
01:26:43 [Musique]
01:26:53 [Musique]
01:27:03 [Musique]
01:27:13 [Musique]
01:27:23 [Musique]
01:27:33 [Musique]
01:27:43 [Musique]
01:27:53 [Musique]
01:28:03 [Musique]
01:28:13 [Musique]
01:28:23 [Musique]
01:28:33 [Musique]
01:28:43 [Musique]
01:28:53 [Musique]
01:29:03 [Musique]
01:29:13 [Musique]
01:29:23 [Musique]
01:29:33 [Musique]
01:29:43 [Musique]
01:29:53 [Musique]
01:30:03 [Musique]
01:30:13 [Musique]
01:30:23 [Musique]
01:30:33 [Musique]
01:30:43 [Musique]
01:30:53 [Musique]
01:31:03 [Musique]
01:31:13 [Musique]
01:31:23 [Musique]
01:31:33 [Musique]
01:31:43 [Musique]
01:31:53 [Musique]
01:32:03 [Musique]
01:32:13 [Musique]
01:32:23 [Musique]
01:32:33 [Musique]
01:32:43 [Musique]
01:32:53 [Musique]
01:33:03 [Musique]
01:33:13 [Musique]
01:33:23 [Musique]
01:33:33 [Musique]
01:33:43 [Musique]
01:33:53 [Musique]
01:34:03 [Musique]
01:34:13 [Musique]
01:34:23 [Musique]
01:34:33 [Musique]
01:34:43 [Musique]
01:34:53 [Musique]
01:35:03 [Musique]
01:35:13 [Musique]
01:35:23 [Musique]
01:35:33 [Musique]
01:35:43 [Musique]
01:35:53 [Musique]
01:36:03 [Musique]
01:36:13 [Musique]
01:36:23 [Musique]
01:36:33 [Musique]
01:36:43 [Musique]
01:36:53 [Musique]
01:37:03 [Musique]
01:37:13 [Musique]
01:37:23 [Musique]
01:37:33 [Musique]
01:37:43 [Musique]
01:37:53 [Musique]
01:38:03 [Musique]
01:38:13 [Musique]
01:38:23 [Musique]
01:38:33 [Musique]
01:38:43 [Musique]
01:38:53 [Musique]
01:39:03 [Musique]
01:39:13 [Musique]
01:39:23 [Musique]
01:39:33 [Musique]
01:39:43 [Musique]
01:39:53 [Musique]
01:40:03 [Musique]
01:40:13 [Musique]
01:40:23 [Musique]
01:40:33 [Musique]
01:40:43 [Musique]
01:40:53 [Musique]
01:41:03 [Musique]
01:41:13 [Musique]
01:41:23 [Musique]
01:41:33 [Musique]
01:41:43 [Musique]
01:41:53 [Musique]
01:42:03 [Musique]
01:42:13 [Musique]
01:42:23 [Musique]
01:42:33 [Musique]
01:42:43 [Musique]
01:42:53 [Musique]
01:43:03 [Musique]
01:43:13 [Musique]
01:43:23 [Musique]
01:43:33 [Musique]
01:43:43 [Musique]
01:43:53 [Musique]
01:44:03 [Musique]
01:44:13 [Musique]
01:44:23 [Musique]
01:44:33 [Musique]
01:44:43 [Musique]
01:44:53 [Musique]
01:45:03 [Musique]
01:45:13 [Musique]
01:45:23 [Musique]
01:45:33 [Musique]
01:45:43 [Musique]
01:45:53 [Musique]
01:46:03 [Musique]
01:46:13 [Musique]
01:46:23 [Musique]
01:46:33 [Musique]
01:46:43 [Musique]
01:46:53 [Musique]
01:47:03 [Musique]
01:47:13 [Musique]
01:47:23 [Musique]
01:47:33 [Musique]
01:47:43 [Musique]
01:47:53 [Musique]
01:48:03 [Musique]
01:48:13 [Musique]
01:48:23 [Musique]
01:48:33 [Musique]
01:48:43 [Musique]
01:48:53 [Musique]
01:49:03 [Musique]
01:49:13 [Musique]
01:49:23 [Musique]
01:49:33 [Musique]
01:49:43 [Musique]
01:49:53 [Musique]
01:50:03 [Musique]
01:50:13 [Musique]
01:50:23 [Musique]
01:50:33 [Musique]
01:50:43 [Musique]
01:50:53 [Musique]
01:51:03 [Musique]
01:51:13 [Musique]
01:51:23 [Musique]
01:51:33 [Musique]
01:51:43 [Musique]
01:51:53 [Musique]
01:52:03 [Musique]
01:52:13 [Musique]
01:52:23 [Musique]
01:52:33 [Musique]
01:52:43 [Musique]
01:52:53 [Musique]
01:53:03 [Musique]
01:53:13 [Musique]
01:53:23 [Musique]
01:53:33 [Musique]
01:53:43 [Musique]
01:53:53 [Musique]
01:54:03 [Musique]
01:54:13 [Musique]
01:54:23 [Musique]
01:54:33 [Musique]
01:54:43 [Musique]
01:54:53 [Musique]
01:55:03 [Musique]
01:55:13 [Musique]
01:55:23 [Musique]
01:55:33 [Musique]
01:55:43 [Musique]
01:55:53 [Musique]
01:56:03 [Musique]
01:56:13 [Musique]
01:56:23 [Musique]
01:56:33 [Musique]
01:56:43 [Musique]
01:56:53 [Musique]
01:57:03 [Musique]
01:57:13 [Musique]
01:57:23 [Musique]
01:57:33 [Musique]
01:57:43 [Musique]
01:57:53 [Musique]

Recommandations