Parlement Hebdo - Sylvain Maillard

  • il y a 7 mois
Retrouvez un point complet sur l'actualité parlementaire et politique de la semaine en présence de Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, député de Paris.

Parlement Hebdo, c´est le tour d´horizon complet d'une semaine au Parlement. Chaque vendredi, Kathia Gilder (LCP-Assemblée nationale) et Alexandre Poussart (Public Sénat) passent en revue les événements et les discussions - en séance ou en commission - qui ont animé les débats. Une mise en perspective analysée en plateau par une personnalité politique.

Abonnez-vous à la chaîne YouTube LCP : https://bit.ly/2XGSAH5

Suivez-nous sur les réseaux !
Twitter : https://twitter.com/lcp
Facebook : https://fr-fr.facebook.com/LCP
Instagram : https://www.instagram.com/lcp_an/
TikTok : https://www.tiktok.com/@LCP_an
Newsletter : https://lcp.fr/newsletter

Retrouvez nous sur notre site : https://www.lcp.fr/

#LCP #Parlementhebdo

Category

🗞
News
Transcript
00:00 (Générique)
00:10 Bonjour à tous, très heureux de vous retrouver dans ce nouveau numéro de Parlement Hebdo
00:14 pour revivre les temps forts de la semaine au Parlement.
00:17 - Et nous accueillons cette semaine Sylvain Maillard, bonjour.
00:20 - Bonjour.
00:21 - Député de Paris et président du groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale.
00:24 Beaucoup d'actus pour vous, au revoir.
00:26 Et le moment fort de cette semaine au Parlement, c'est bien sûr la déclaration de politique générale
00:30 du nouveau Premier ministre Gabriel Attal.
00:32 Mardi, devant les députés, il a annoncé toute une série de mesures
00:36 pour rétablir l'ordre, l'autorité dans le pays et conserver notre souveraineté.
00:41 Un discours qui, sans surprise, n'a pas convaincu les parlementaires de gauche.
00:45 Il dénonce la politique trop marquée à droite du gouvernement.
00:48 Et Gabriel Attal n'a pas non plus convaincu les républicains
00:51 dont il a besoin pour faire passer ses textes au Parlement.
00:54 Et le texte important à faire adopter en ce début d'année,
00:57 c'est l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.
01:01 Première étape franchie cette semaine avec le vote favorable des députés.
01:05 La balle est désormais dans le camp du Sénat où l'issue des débats est incertaine.
01:09 - Le plus jeune Premier ministre de la Ve République a donc fait sa déclaration
01:13 de politique générale à l'Assemblée Nationale.
01:15 Ce moment incontournable est l'occasion pour un Premier ministre
01:20 d'exposer les objectifs du gouvernement et de fixer le cap.
01:23 Voyons les quelques lignes claires fixées dans cette DPJ avec Elsa Mondingava.
01:28 - Pendant 1h20, le Premier ministre a dévoilé sa feuille de route.
01:34 - Madame la Présidente, parler au français, c'est au fond entendre 4 appels à l'action.
01:39 Pour le travail, pour qu'il paie mieux et toujours plus que l'inactivité, partout et pour tous.
01:44 Pour nos services publics, pour qu'ils soient accessibles et de qualité, partout et pour tous.
01:49 Pour l'autorité, le civisme, le respect des droits et des devoirs, partout et pour tous.
01:54 Pour un environnement plus respirable, partout et pour tous.
01:58 - Gabriel Attal veut répondre aux inquiétudes de la France qui doute,
02:02 et notamment la France des classes moyennes.
02:05 - Je veux m'adresser à tous ces français, souvent de la classe moyenne,
02:08 toujours au rendez-vous de leurs responsabilités, qui ne se plaignent pas,
02:11 alors qu'ils ont souvent le sentiment de subir.
02:13 A ces français qui ont le sentiment d'avoir tous les devoirs quand d'autres ont tous les droits.
02:20 A ces français qui ne demandent pas la lune, mais simplement à pouvoir vivre de leur travail,
02:24 éduquer leurs enfants, se soigner et vivre en sécurité.
02:27 - Le plus jeune Premier ministre de la Ve République mise également sur l'autorité,
02:33 avec des formules aux accents sarkozistes.
02:36 - Tu casses, tu répares, tu salies, tu nettoies, tu défies l'autorité, on t'apprend à la respecter.
02:42 - Il déroule le programme législatif des prochains mois.
02:45 Lois sur la fonction publique, textes sur la justice des mineurs, aides actives à mourir.
02:51 Mais le gouvernement veut aussi faire passer des réformes par voie réglementaire.
02:55 Ce sera le cas pour l'AME, l'Aide médicale d'Etat.
03:00 - Sylvain Maillard, voilà les lignes de force de ce discours d'1h20.
03:05 Gabriel Attal a fait beaucoup d'annonces, mais il veut désmicardiser, débureaucratiser, déverrouiller la France.
03:11 Est-ce que ce volontarisme à tous les étages ne vous rappelle pas à quelqu'un...
03:15 Finalement, c'était quand même un discours assez à droite.
03:18 Nicolas Sarkozy n'aurait pas dit mieux ?
03:21 - En tout cas, ce que j'entends, c'est la réponse à ce que nous entendons nous partout dans nos circonscriptions.
03:27 Faire en sorte de libérer, protéger la valeur travail, c'est ce que nous avons toujours porté au fond de Premier ministre.
03:34 Dans un souffle que je veux saluer, c'est vrai que c'était une déclaration de politique générale.
03:38 Ceux qui ont pu la suivre, je crois, c'était un moment assez fort avec un discours puissant.
03:43 Pour faire en sorte que les politiques publiques que nous portons s'incarnent dans le quotidien.
03:48 Nous, c'est ce qu'on nous dit en permanence.
03:50 Vous votez des lois, ça ne s'incarne pas suffisamment dans le quotidien, ça ne change pas suffisamment notre quotidien.
03:55 - C'est un peu débloquer le système, c'est ça ?
03:57 - Oui, on sent un empêchement dans la crise agricole que nous vivons cette semaine,
04:04 que nous avons vécu déjà depuis quelques jours, montre bien ça.
04:08 Ce côté "la bureaucratie nous opprime, nous empêche de faire notre travail".
04:13 Mais ça, on le sent partout, partout, partout.
04:15 Sur le logement, même chose.
04:17 Je vois régulièrement des maires qui me disent "je ne construis pas pour plein de raisons différentes".
04:22 Mais à chaque fois, il y a toujours un empêchement parce qu'il y a des recours en permanence,
04:26 parce que c'est compliqué, parce que ça va me prendre un temps fou,
04:30 et qu'au fond, il y a toujours des bonnes raisons pour ne pas faire.
04:32 Et donc, il ne faut pas...
04:34 L'administration doit être là pour aider, elle ne doit pas être là pour empêcher.
04:38 Et c'est ce qu'a voulu porter le Premier ministre, et vraiment la majorité, je crois, est dans cette même écho.
04:45 - Alors, Gabriel Attal veut désmicardiser la France, mais au fond,
04:48 est-ce que tous ces bas salaires en France qui augmentent peu,
04:51 est-ce que ce n'est pas le résultat de la politique d'Emmanuel Macron depuis 7 ans,
04:54 qui a préféré les primes à la hausse des salaires ?
04:56 - En fait, ce n'est pas tout à fait ça.
04:58 Quand on dit désmicardiser, quand vous regardez une grille de salaire,
05:02 en réalité, ça coûte très cher pour vraiment augmenter, celui qui est au SMIC,
05:07 pour vraiment l'augmenter, vous voulez l'augmenter de 100 euros,
05:09 pour son patron, en fait, ça va coûter presque 400 euros.
05:13 Parce qu'en fait, il y a tellement d'aides et de défiscalisations,
05:16 d'ésocialisations, au niveau du SMIC, que la grille de salaire se comprime.
05:21 Et donc, au fond, y compris dans les avantages,
05:24 vous ne payez pas d'impôts sur le revenu,
05:29 vous avez des avantages sociaux, par exemple pour les crèches,
05:33 pour les cantines scolaires.
05:35 Vous n'avez plus intérêt, quand vous êtes au SMIC,
05:37 en fait, à les demander une augmentation.
05:39 Et d'ailleurs, je le vois, je le constate, et je l'entends,
05:42 il y a beaucoup moins de revendications pour ceux qui sont au SMIC
05:46 d'aller gagner 20, 30, 40 euros de plus,
05:48 parce qu'en fait, ça leur fait perdre de l'argent.
05:50 Et ça, c'est pas possible.
05:51 - Comment vous augmentez ces bas salaires qui sont juste au-dessus du SMIC ?
05:53 - C'est ça que nous avons proposé, et le Premier ministre sait qu'il a une majorité,
05:59 les députés Renaissance, qui sont à ses côtés.
06:01 On va travailler dessus, trouver les moyens de faire en sorte
06:04 de remettre de la progressivité dans les salaires.
06:07 Être au SMIC, c'est une entrée, quand vous commencez à travailler,
06:11 vous pourriez commencer au SMIC, il faut qu'il y ait une évolution de carrière.
06:14 On porte la valeur travail...
06:15 - Mais ça dépend des impôts de l'Etat, c'est pas l'Etat qui a la main sur ces salaires ?
06:18 - Mais le SMIC, c'est un référentiel en disant, on commence au SMIC et on continue,
06:25 il y a une progression.
06:26 Vous êtes de mieux en mieux dans votre métier, vous apprenez des compétences,
06:30 et donc évidemment, il doit y avoir une évolution.
06:32 Et comment faire en sorte que quelqu'un reste motivé dans une entreprise
06:35 s'il s'aperçoit qu'en fait, quels que soient ses efforts,
06:37 quels que soient sa progression, quelles que soient sa formation,
06:39 il reste scotché au même salaire ?
06:41 Ce n'est pas possible, il faut qu'on arrive à casser ce système
06:44 qui là, encore une fois, est très administratif, bureaucratique,
06:48 en fait qui bloque les salaires du côté du SMIC.
06:50 - Mais donc la solution n'est pas encore très claire.
06:52 - On doit travailler... Comme je vous l'ai dit, qu'est-ce qui se passe ?
06:55 D'abord, il y a le salaire, il y a évidemment les aides d'Etat qui permettent d'accompagner les primes,
07:02 vous avez raison là-dessus, et puis il y a toutes les aides qui s'enclenchent
07:05 parce que vous êtes au SMIC et qui ne sont plus là quand vous n'êtes plus au SMIC.
07:10 Donc il faut qu'on arrive à mettre tout sur la table et qu'on fasse en sorte de trouver la solution
07:14 pour retrouver des progressivités dans les salaires.
07:17 - Gabriel Attal veut aussi poursuivre la réforme de l'assurance chômage
07:20 et il a notamment annoncé que les chômeurs en fin de droit
07:25 qui pouvaient percevoir une allocation spécifique jusqu'alors,
07:28 qui leur donnent droit à valider des trimestres de retraite, seront déjà remis au RSA.
07:33 Est-ce que c'est une manière de les responsabiliser ?
07:35 Certains diront de les culpabiliser.
07:38 - C'est une question de la responsabilité de l'employeur.
07:41 Il y a deux philosophies et nous l'assumons très clairement.
07:45 Nous, une personne qui est au chômage, on doit tout mettre en oeuvre avec France Travail,
07:50 avec les formations, l'accompagnement au quotidien, toutes les semaines,
07:54 où tu en es, comment je peux aider.
07:56 On doit être là pour l'aider pour retrouver du travail.
07:58 Nous, ce que nous ne voulons pas, c'est au fond dire, puisqu'on indemnise,
08:02 on verra bien ce qui se passe.
08:04 On doit beaucoup plus les accompagner, parce qu'ils ne retrouveront pas du travail par eux-mêmes.
08:08 Il faut qu'on les forme, il faut qu'on les accompagne.
08:10 Il y a beaucoup d'accompagnement qui sont nécessaires.
08:12 Ceux par contre, qui retrouvent très facilement du travail,
08:16 quand on regarde la courbe, quelques semaines avant la fin de leur droit,
08:20 il y a une accélération de reprise du travail.
08:23 - C'est-à-dire qu'ils demandent un profit du système ?
08:26 - Ce n'est pas une question de profiter.
08:28 Il y a un système qui s'appelle "assurance chômage"
08:31 et qui, pour une partie de nos concitoyens, est devenu une autre forme de revenu.
08:35 Il n'y a plus d'assurance.
08:37 Il y a un système où on travaille une partie du temps,
08:40 et puis ensuite on s'arrête et on se remet à travailler ensuite.
08:43 Nous, on veut faire en sorte que ce ne soit plus difficile de faire.
08:47 Parce que notre système ne tiendra pas.
08:49 On veut baisser les impôts, on veut avoir plus de net.
08:52 On parlait tout à l'heure du SMIC.
08:54 S'il y a une partie de la population qui ne travaille pas, il faut financer ça.
08:57 Non seulement ça ne produit pas de richesse,
09:00 mais en plus ça coûte de l'argent.
09:02 Il faut mieux accompagner les demandeurs d'emploi tout de suite,
09:05 et continuer tout au long.
09:07 Mais ceux qui ne jouent pas le jeu, il faut que ce soit plus court l'indemnisation.
09:10 - Une question sur la crise agricole, Sylvain Maillard.
09:12 Puisque Gabriel Attal a, dans cette déclaration de politique générale,
09:15 fait de nouvelles annonces pour les agriculteurs,
09:17 également toute cette semaine.
09:19 Les blocages ont été majoritairement levés.
09:22 Et dans ces annonces, il y a la mise en pause du plan Eco-FITO du gouvernement
09:26 pour réduire l'usage des pesticides.
09:28 Est-ce que ça veut dire que l'écologie, la qualité alimentaire
09:32 sont en train de payer le prix de cette crise agricole ?
09:34 - Je crois qu'il faut prendre un peu de recul.
09:37 Cette crise agricole nous montre une chose.
09:39 Un, on ne peut pas laisser nos agriculteurs,
09:42 dont on leur dit qu'il faut absolument assurer notre souveraineté d'alimentation,
09:45 être face à des produits ou des importations
09:50 qui n'ont pas les mêmes normes que les nôtres.
09:52 Moi, j'ai confiance dans la Ferme France.
09:55 Elle est capable d'être extrêmement compétitive.
09:58 Elle l'est. On vante partout.
10:00 - Pourquoi arrêter la baisse des pesticides ?
10:02 - En fait, ce que nous faisons, c'est que très souvent,
10:05 nous avons probablement la surtransposition la plus forte d'Europe.
10:10 C'est-à-dire qu'il y a des produits qui sont interdits en France
10:12 et qui sont autorisés partout dans le reste de l'Europe.
10:14 Et évidemment, partout dans le reste du monde.
10:16 Nous, on dit une chose. On s'aligne au niveau européen.
10:19 Il faut que ce qui est décidé au niveau européen
10:21 s'applique à l'ensemble des pays européens
10:23 et que nous interdisions l'entrée de produits de l'extérieur,
10:26 extra-européens, qui ne suivent pas nos normes.
10:28 - Là, vous visez le traité Mercosur,
10:30 que l'Europe... - Pas que, mais vous avez raison.
10:32 C'est la traduction.
10:34 - Emmanuel Macron vient de bloquer la ratification de ce traité
10:38 qui est en cours depuis très longtemps.
10:40 Ça veut dire que vous, macroniste,
10:42 qui étiez plutôt un peu porteur d'une Europe libérale,
10:44 êtes devenu souverainiste ?
10:46 - Non, mais moi, je suis un libéral.
10:48 Moi, je souhaite plus d'échanges.
10:50 - Mais là, on dit que c'est la souveraineté française, européenne.
10:52 - Non, mais je suis un libéral.
10:54 Je suis un libéral, mais je suis un libéral.
10:56 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
10:58 - Je suis un libéral, mais je suis un libéral.
11:00 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:02 - Je suis un libéral, mais je suis un libéral.
11:04 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:06 - Je suis un libéral, mais je suis un libéral.
11:08 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:10 - Je suis un libéral, mais je suis un libéral.
11:12 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:14 - Je suis un libéral, mais je suis un libéral.
11:16 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:18 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:20 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:22 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:24 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:26 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:28 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:30 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:32 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:34 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:36 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:38 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:40 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:42 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:44 - Vous êtes un libéral, mais vous êtes un libéral.
11:46 - Le Premier ministre a déroulé son programme de gouvernement face à des sénateurs pour certains dubitatifs.
11:52 - L'illusion macroniste du social-libéralisme de 2017 aura duré un printemps.
12:00 - Vous n'avez fait que semer les graines de la colère qui sont en train de germer sur le terreau de vos choix de société.
12:07 - Et votre vocabulaire guerrier n'est que le signe avant tout d'une grande faiblesse.
12:13 - Ideologiquement opposé à Patrick Cannaire, Bruno Retailleau montre lui aussi l'hostilité de son groupe au chef de l'exécutif.
12:20 - Mais n'attendez pas de nous que nous devenions macronistes.
12:23 - Vous dites "j'ai confiance", nous n'avons pas confiance.
12:27 - Nous avons appris à nous méfier.
12:30 - Aujourd'hui, il faudra que cette confiance, vous puissiez la reconstruire.
12:34 - Parce qu'aujourd'hui, le sentiment qui domine ici, c'est précisément la défiance.
12:39 A l'inverse, Hervé Marseille, chef de file de l'autre composante de la majorité sénatoriale, l'Union centriste, appelle à la responsabilité de chacun.
12:48 - Cette responsabilité, elle pèse sur vos épaules, elle pèse aussi sur nos épaules.
12:53 - Si vous échouez, si nous échouons, vous et nous savons qui arbitrera nos différents en 2027.
13:00 - Et alors, il sera trop tard pour pleurer sur le nez renversé.
13:04 - Un Sénat qui ne fera donc pas plus de cadeaux à Gabriel Attal qu'à Elisabeth Borne,
13:09 et sans qui, cela a été rappelé, la réforme des retraites et la loi immigration n'auraient pu être adoptées.
13:15 - Sylvain Maillard, on l'a entendu, les sénateurs, les républicains n'ont plus confiance dans le gouvernement.
13:20 Ils ont le sentiment d'avoir été trahis par Emmanuel Macron sur la loi immigration.
13:25 Est-ce que vous craignez la fin de l'entente cordiale avec les LR ?
13:28 - Je ne sais pas s'il y a une entente cordiale.
13:30 Quand on travaille évidemment avec les sénateurs, et on continuera à travailler avec les sénateurs sur l'immigration,
13:35 moi, j'ai vécu de l'intérieur les discussions et les négociations des uns avec les autres.
13:40 Très clairement, tout a été mis sur la table.
13:43 Nous leur avons dit qu'une partie des articles qu'ils proposaient étaient inconstitutionnels.
13:48 Nous leur avons dit, je leur ai dit, ils le savaient parfaitement.
13:51 Et donc, le Conseil constitutionnel a fait son travail et a fait en sorte,
13:57 il a dit en tout cas que 31 articles n'étaient pas constitutionnels.
14:01 Je ne comprends pas très bien ce jeu que pourraient jouer les LR.
14:07 Ils le savaient, c'était leur stratégie.
14:09 Ils voulaient démontrer que la loi, la constitution devait être changée.
14:14 Ils nous l'ont toujours dit.
14:16 Et donc là, ce changement de pied, je ne comprends pas très bien, si ce n'est peut-être une posture.
14:21 En tout cas, les sénateurs centristes veulent réintroduire dans une proposition de loi
14:26 certaines des mesures de la loi immigration qui avaient bien été votées par vous au Parlement,
14:31 mais qui ont été retoquées par le Conseil constitutionnel,
14:34 notamment le durcissement du regroupement familial ou encore de l'accès à certaines prestations.
14:39 Est-ce que vous, si ça revient, si ces mesures reviennent, vous serez cohérents et vous voterez ces mesures retoquées ?
14:47 Je le dis très clairement, la loi immigration est derrière nous.
14:49 Nous avons voté des mesures très fortes.
14:53 Le coeur de ce que nous voulions a été voté.
14:56 Sur les 26 articles ont été votés.
15:00 Ce que nous demandent les Français, ce n'est pas de faire des lois après des lois.
15:02 Ce qu'ils nous demandent, c'est d'être efficaces.
15:04 Et faire en sorte que ceux qui n'ont pas vocation à être en France repartent de France.
15:07 Et donc le travail, il est au niveau du gouvernement, maintenant, au niveau de nos administrations,
15:12 au niveau de nos policiers, au niveau de nos gendarmes, de faire en sorte...
15:15 Non, on n'a pas tourné.
15:17 On nous l'a montourné ici, à l'Assemblée nationale.
15:20 Vous avez raison.
15:21 Par contre, qu'est-ce qu'il faut ? Il faut du résultat.
15:23 Il faut faire en sorte que ça fonctionne.
15:25 C'est ça que nous demandent les Français.
15:26 Ils ne nous demandent pas de faire des lois pour faire des lois.
15:28 Ils nous demandent que ça fonctionne.
15:29 Donc on a un très beau texte qui vient d'être promulgué.
15:31 Et qu'il faut appliquer.
15:32 Maintenant, il faut l'appliquer.
15:33 Et l'appliquer tout de suite.
15:35 Mais ce n'est pas très cohérent parce que vous, les parlementaires de la majorité présidentielle,
15:38 vous aviez voté en décembre un texte de compromis avec les centristes, avec les républicains.
15:42 Certaines mesures ont été retoquées pour des raisons formelles.
15:45 Pourquoi ne pas les réintroduire ?
15:47 Je le redis.
15:48 Nous, le cœur de ce que nous voulions, les articles les plus importants pour nous,
15:54 je rappelle faire en sorte que ceux qui n'ont pas vocation à être en France s'en aillent.
15:58 Tout a été validé et promulgué.
16:00 Faire en sorte que ceux qui travaillent dans les métiers en tension puissent être régularisés.
16:06 C'est ce que nous voulions.
16:07 Tout a été validé par le Conseil constitutionnel et promulgué.
16:11 Maintenant, on a un texte. On doit travailler.
16:13 Faire en sorte que ça s'incarne.
16:15 Je ne suis pas là pour faire de la loi pour de la loi.
16:17 Il faut que ça s'applique.
16:18 Je le redis encore.
16:19 Les Français, c'est ce qu'ils nous demandent.
16:20 Le dernier kilomètre.
16:21 Faire en sorte que les 4000 personnes qui n'étaient pas expulsables,
16:26 alors que ce sont des criminels, avec étrangers, il faut qu'ils soient expulsés.
16:32 Maintenant, il y a du travail à faire.
16:33 C'est ce travail que nous demandent les Français.
16:35 Ils ne nous demandent pas de faire des lois pour des lois.
16:36 - Elizabeth Martichoux: Vous dites que l'urgence, c'est d'appliquer cette loi.
16:40 Voter, on ne revient pas en arrière.
16:41 Pas de nouveau débat au Parlement sur l'immigration.
16:45 L'annonce faite par Gabriel Attal de décider de réformer l'AME,
16:50 comme Elisabeth Borne s'y était engagée lors d'un compromis avec la droite,
16:54 ça passera par voie réglementaire.
16:57 Ça vous arrange, finalement.
16:58 Que ce soit par voie réglementaire ou par la loi.
17:01 - Yves Thréard: Je vous invite à relire la lettre d'Elisabeth Borne.
17:05 Elle sera tenue.
17:06 C'est un engagement qui sera tenu.
17:08 - Elizabeth Martichoux: Ce sera par voie réglementaire.
17:11 - Yves Thréard: Quel est l'objectif?
17:14 De faire des lois ou de faire une incarnation d'une politique qui existe sur le terrain?
17:20 L'AME, on peut en discuter.
17:21 L'aide médicale des Etats, on peut en discuter.
17:23 J'ai plein de choses.
17:24 Regardons ce qu'a dit Stéphanie Evin, le rapport, qui est à la base de la réflexion.
17:29 Il y a des choses qu'on peut améliorer sur le panier de soins, sur l'accès aux soins.
17:32 Mais nous, on a d'autres propositions.
17:34 Je vais vous dire sur l'AME.
17:36 Je pense, titre personnel, qu'il faut qu'elle soit plus rapide.
17:39 Quelqu'un qui arrive sur notre territoire doit pouvoir bénéficier de l'AME.
17:42 Par contre, en contrepartie...
17:44 - Yves Thréard: Il y a un délai de trois mois.
17:45 - Elizabeth Martichoux: Voilà.
17:46 Mais quand il arrive, c'est à ce moment-là qu'il doit être soigné plus vite.
17:49 Par contre, peut-être avec un délai, une durée moins longue, moins longue,
17:54 d'obtention de durée de l'AME.
17:57 Parce qu'après, il faut rentrer dans un parcours classique d'assurance
18:00 quand on travaille, de système de sécurité sociale.
18:03 Ça veut dire qu'on s'intègre.
18:04 Mais par exemple, le conditionner au fait d'être vacciné.
18:07 Toutes les vaccins qui sont obligatoires pour chacun d'entre nous,
18:10 c'est en sorte que ceux qui arrivent sur notre territoire soient automatiquement vaccinés.
18:13 Je trouve que ce serait une mesure extrêmement efficace
18:16 de protection de la personne qui arrive sur notre territoire.
18:18 Et en même temps, montrer qu'on veut rentrer dans la communauté,
18:21 qu'on arrive dans les standards.
18:22 Je trouve que ce serait une belle évolution.
18:24 - Yves Thréard: Dans son discours, Gabriel Attal...
18:26 - Gabriel Attal, c'est réglementaire.
18:28 - Yves Thréard: On va évoquer un sujet qui vous concerne très précisément,
18:31 qui est le sujet de la loi de la réforme du scrutin.
18:34 C'est un sujet qui est très important pour le gouvernement de Maillard,
18:37 puisque le Premier ministre s'est déclaré favorable à la réforme du scrutin
18:40 des élections municipales à Paris, Lyon, Marseille.
18:43 C'est vous qui allez déposer un texte sur ce sujet.
18:46 D'abord, est-ce que ce texte est prêt?
18:48 Ce sera dans quel calendrier?
18:49 Et est-ce que vous souhaitez supprimer les mairies de secteur
18:51 ou les mairies d'arrondissement?
18:52 - Gabriel Attal, sur cette loi, je travaille dessus avec mon collègue
18:55 David Amiel, qui est député de Paris.
18:58 Il a fait un travail très important.
19:01 Il a fait un travail très important.
19:03 Il a fait un travail très important.
19:05 Il a fait un travail très important.
19:07 Il a fait un travail très important.
19:09 Il a fait un travail très important.
19:10 Il a fait un travail très important.
19:11 Il a fait un travail très important.
19:12 Il a fait un travail très important.
19:13 Il a fait un travail très important.
19:14 Il a fait un travail très important.
19:15 Il a fait un travail très important.
19:16 Il a fait un travail très important.
19:17 Il a fait un travail très important.
19:18 Il a fait un travail très important.
19:19 Il a fait un travail très important.
19:20 Il a fait un travail très important.
19:21 Il a fait un travail très important.
19:22 Il a fait un travail très important.
19:23 Il a fait un travail très important.
19:24 Il a fait un travail très important.
19:25 Il a fait un travail très important.
19:26 Il a fait un travail très important.
19:27 Il a fait un travail très important.
19:28 Il a fait un travail très important.
19:29 Il a fait un travail très important.
19:30 Il a fait un travail très important.
19:31 Il a fait un travail très important.
19:32 Il a fait un travail très important.
19:33 Il a fait un travail très important.
19:34 Il a fait un travail très important.
19:35 Il a fait un travail très important.
19:36 Il a fait un travail très important.
19:37 Il a fait un travail très important.
19:38 Il a fait un travail très important.
19:39 Il a fait un travail très important.
19:40 Il a fait un travail très important.
19:41 Il a fait un travail très important.
19:42 Il a fait un travail très important.
19:43 Il a fait un travail très important.
19:44 Il a fait un travail très important.
19:45 Il a fait un travail très important.
19:46 Il a fait un travail très important.
19:47 Il a fait un travail très important.
19:48 Il a fait un travail très important.
19:49 Il a fait un travail très important.
19:50 Il a fait un travail très important.
19:51 Il a fait un travail très important.
19:52 Il a fait un travail très important.
19:53 Il a fait un travail très important.
19:54 Il a fait un travail très important.
19:55 Il a fait un travail très important.
19:56 Il a fait un travail très important.
19:57 Il a fait un travail très important.
19:58 Il a fait un travail très important.
19:59 Il a fait un travail très important.
20:00 Il a fait un travail très important.
20:01 Il a fait un travail très important.
20:02 Il a fait un travail très important.
20:03 Il a fait un travail très important.
20:04 Il a fait un travail très important.
20:05 Il a fait un travail très important.
20:06 Il a fait un travail très important.
20:07 Il a fait un travail très important.
20:08 Il a fait un travail très important.
20:09 Il a fait un travail très important.
20:10 Il a fait un travail très important.
20:11 Il a fait un travail très important.
20:12 Il a fait un travail très important.
20:13 Il a fait un travail très important.
20:14 Il a fait un travail très important.
20:15 Il a fait un travail très important.
20:16 Il a fait un travail très important.
20:17 Il a fait un travail très important.
20:18 Il a fait un travail très important.
20:19 Il a fait un travail très important.
20:20 Il a fait un travail très important.
20:21 Il a fait un travail très important.
20:22 Il a fait un travail très important.
20:23 Il a fait un travail très important.
20:24 Il a fait un travail très important.
20:25 Il a fait un travail très important.
20:26 Il a fait un travail très important.
20:27 Il a fait un travail très important.
20:28 Il a fait un travail très important.
20:29 Il a fait un travail très important.
20:30 Il a fait un travail très important.
20:31 Il a fait un travail très important.
20:32 - Elizabeth Martichoux: Vous avez dit que vous n'alliez pas voter.
20:33 - Marc Fesneau: Je ne suis pas un voteur.
20:34 Je ne suis pas un voteur.
20:35 Je ne suis pas un voteur.
20:36 Je ne suis pas un voteur.
20:37 Je ne suis pas un voteur.
20:38 Je ne suis pas un voteur.
20:39 Je ne suis pas un voteur.
20:40 Je ne suis pas un voteur.
20:41 Je ne suis pas un voteur.
20:42 Je ne suis pas un voteur.
20:43 Je ne suis pas un voteur.
20:44 Je ne suis pas un voteur.
20:45 Je ne suis pas un voteur.
20:46 Je ne suis pas un voteur.
20:47 Je ne suis pas un voteur.
20:48 Je ne suis pas un voteur.
20:49 Je ne suis pas un voteur.
20:50 Je ne suis pas un voteur.
20:51 Je ne suis pas un voteur.
20:52 Je ne suis pas un voteur.
21:13 Je ne suis pas un voteur.
21:34 Je ne suis pas un voteur.
22:02 Je ne suis pas un voteur.
22:05 Je ne suis pas un voteur.
22:07 Je ne suis pas un voteur.
22:09 Je ne suis pas un voteur.
22:11 Je ne suis pas un voteur.
22:13 Je ne suis pas un voteur.
22:15 Je ne suis pas un voteur.
22:17 Je ne suis pas un voteur.
22:19 Je ne suis pas un voteur.
22:21 Je ne suis pas un voteur.
22:23 Je ne suis pas un voteur.
22:25 Je ne suis pas un voteur.
22:27 Je ne suis pas un voteur.
22:29 Je ne suis pas un voteur.
22:31 Je ne suis pas un voteur.
22:33 Je ne suis pas un voteur.
22:35 Je ne suis pas un voteur.
22:37 Je ne suis pas un voteur.
22:39 Je ne suis pas un voteur.
22:41 Je ne suis pas un voteur.
22:43 Je ne suis pas un voteur.
22:45 Je ne suis pas un voteur.
22:47 Je ne suis pas un voteur.
22:49 Je ne suis pas un voteur.
22:51 Je ne suis pas un voteur.
22:53 Je ne suis pas un voteur.
22:55 Je ne suis pas un voteur.
22:57 Je ne suis pas un voteur.
22:59 Je ne suis pas un voteur.
23:01 Je ne suis pas un voteur.
23:03 - La parole est à monsieur Olivier Véran.
23:05 - Merci.
23:07 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:09 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:11 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:13 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:15 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:17 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:19 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:21 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:23 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:25 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:27 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:29 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:31 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:33 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:35 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:37 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:39 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:41 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:43 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:45 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:47 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:49 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:51 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:53 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:55 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:57 Je suis très heureux de vous avoir invité.
23:59 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:01 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:03 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:05 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:07 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:09 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:11 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:13 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:15 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:17 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:19 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:21 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:23 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:25 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:27 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:29 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:31 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:33 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:35 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:37 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:39 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:41 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:43 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:45 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:47 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:49 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:51 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:53 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:55 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:57 Je suis très heureux de vous avoir invité.
24:59 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:01 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:03 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:05 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:07 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:09 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:11 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:13 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:15 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:17 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:19 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:21 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:23 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:25 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:27 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:29 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:31 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:33 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:35 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:37 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:39 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:41 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:43 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:45 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:47 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:49 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:51 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:53 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:55 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:57 Je suis très heureux de vous avoir invité.
25:59 Je suis très heureux de vous avoir invité.

Recommandée