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Le prometteur Maxime-Gaël Ngayap Hambou a décroché la médaille de bronze des -90kg après une belle journée parisienne, lui qui brigue une qualification aux Jeux Olympiques.

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00:00 Ils étaient 4 sur la ligne de départ.
00:02 Il y avait Axel Klerger, Hugo Mettifio, Alexis Mathieu.
00:09 Et il ne reste que Maxime Gaël Ndiayep pour ce bloc final.
00:14 Merci de m'avoir parfaitement secondé Amina Abdelatif.
00:17 On démarre tout de suite pour cette finale bronze.
00:20 Maxime Gaël Ndiayep qui est opposé à un combattant du Tadjikistan.
00:27 Je crois que c'est comme ça que ça se prononce.
00:30 Après 25 heures de commentaires, je ne me hasarde plus à tenter de prononcer les patronymes difficiles.
00:39 En tout cas, il a fait une journée vraiment intéressante Maxime Gaël.
00:45 Il a sorti Noël Vantend en 8ème de finale.
00:50 Ancien champion du monde, l'une des têtes de série.
00:53 L'année dernière, il avait sorti Beka Oril, champion olympique géorgien.
00:56 Tout à fait, on s'en souvient.
00:59 Mais il n'était pas allé jusqu'au bout. Maintenant, l'intérêt c'est qu'il aille au bout, qu'il aille chercher cette médaille.
01:04 Ce qui est important, c'est de savoir si les athlètes de toute l'équipe de France peuvent ramener une médaille sur un grand événement.
01:12 Parce que les Jeux, on ne peut même pas comparer, c'est encore un plus grand événement.
01:17 Mais le passage obligé, c'est d'aller chercher des médailles sur tous les tournois auxquels on participe.
01:21 Et surtout le tournoi de Paris.
01:23 On connaît le niveau du tournoi de Paris.
01:26 Faire une médaille à Paris, avant les Jeux, c'est capital.
01:30 On va disputer ce tournoi de Paris pour certains judokas qui avaient leur première sélection aujourd'hui.
01:38 C'était le rêve d'une vie, c'est le rêve d'une vie pour tout judoka d'y être médaillé.
01:42 C'est entré dans l'histoire.
01:44 Et il en a l'occasion aujourd'hui à Maxime Gaël N'Gaïab, dans une année si importante pour le judo français.
01:53 Lui qui a déjà été en finale d'un Grand Slam l'an dernier.
01:56 C'était au Kazakhstan au mois de juin.
01:58 Médaille d'argent.
01:59 Deuxième podium en Grand Slam.
02:01 Mais pour l'instant, gros gros travail de Kumikata.
02:04 On voit le travail sur les manches.
02:06 Aucun de deux ne veut céder le moindre centimètre à l'autre.
02:09 C'est bien la besoin de libérer cette main droite N'Gaïab pour aller chercher un peu plus haut.
02:21 Là il est gêné pour attaquer.
02:23 C'est pas son attitude de combat.
02:25 Le Kumikata, on voit que c'est un passage obligé.
02:32 C'est un passage obligé.
02:34 Il faut s'imposer, il faut déjà être précis sur les mains, savoir où on veut poser les mains avant de lancer une attaque.
02:39 On a vu souvent dans la journée, certains qui lancent une attaque et qui lâchent tout.
02:42 Et on voit qu'il n'y a plus de déséquilibre.
02:44 C'est une phase importante du combat.
02:46 C'est le premier contact qu'on a avec l'adversaire et là on peut le jauger déjà.
02:49 Et surtout si on n'a pas les mains posées, on ne peut pas attaquer.
02:52 Donc ça c'est la première chose.
02:54 Ensuite c'est comment je pose les mains et surtout comment je réussis à imposer.
02:58 Et il a posé ses mains !
03:00 Maxime Gallen-Gaïab est fait tomber.
03:02 Il se topé rien pour la première fois.
03:04 Wazaari !
03:05 Petit enchaîné.
03:07 Il a eu plus de deux heures pour se remettre de cette défaite parce qu'il a été battu en demi-finale.
03:14 Et c'est souvent la différence dans ces combats.
03:16 Parce que le combattant tadjik, lui, il revient d'une victoire.
03:20 Il est passé par les repêchages.
03:22 Et donc quand on est passé tout près d'une finale, il faut se remobiliser et aller chercher une médaille de bronze.
03:30 Mais elle est belle cette médaille de bronze à Paris.
03:33 Donc je ne pense pas qu'il a dû forcer beaucoup son envie pour être motivé pour cette place de 3.
03:39 En tout cas ça se sent dans son attitude.
03:42 Comme on l'a senti depuis le début de la journée.
03:44 Battu par un Nazarbayjanaï vraiment très surprenant, très jeu, très talentueux.
03:49 On le retrouvera en finale.
03:51 Voilà c'est bien, il faut qu'il fasse péter cette garde là.
03:53 Ça c'est bien.
03:54 Un petit peu de...
03:55 Là l'attaque est précipitée.
03:56 On parlait du Kumikata, voilà il ne tenait pas et du coup ça a lâché.
03:59 Et forcément ça ne peut pas marcher.
04:01 Là il faut qu'il reste calme.
04:03 Il a Wazaari.
04:04 Comme le dit son entraîneur, il doit continuer ce qu'il a mis en place au niveau du Kumikata.
04:09 Il doit rester sur la même voie.
04:11 La stratégie est également importante.
04:13 Oui c'est bien, c'est beau de gagner Paris-Pont.
04:15 Mais là il mène, il y a juste un carton de chaque côté.
04:19 Il est actif et en effet continuer comme il a commencé c'est très bien.
04:23 Maintenant, et le Tadjikistan, du moins.
04:27 Le Tadjik ne change pas grand chose.
04:29 Donc il n'essaye pas de leur surprendre.
04:33 Ouais magnifique !
04:34 Ouais c'est marqué !
04:35 Magnifique !
04:36 Maxime Gaël Ngaïa qui fait lever Bercy !
04:39 Merci Maxime Gaël Ngaïa sur le podium de ce grand rendez-vous pour la première fois de sa carrière.
04:45 C'est une médaille de bronze qui peut l'envoyer aux Jeux Olympiques.
04:49 Et avec la manière, s'il vous plaît.
04:53 Quel soulagement pour gagner là.
04:54 Vraiment magnifique Ouchi Gary.
04:56 Grand fauchage intérieur.
04:58 Ah bravo, bravo garçon.
05:06 La première équipe de France, Maxime Gaël Ngaïa.
05:12 Et retenez bien ce jeune visage qui a eu pas mal de blessures qui l'ont empêché de s'exprimer sur les grands championnats.
05:20 Il a failli la galère.
05:21 Au championnat du monde 2022, au championnat d'Europe 2023, il était blessé.
05:25 Là il est au rendez-vous et dans cette course à la sélection olympique.
05:31 Il est aujourd'hui bien devant Marc-François Ngaïa qui était aussi à l'idée de combattre en même temps sur le tapis.
05:39 Pour l'histoire, les deux frères c'est le cadet qui sera médaillé ce soir.
05:45 On va t'informer au club d'Agnères, dans les Hauts-de-Seine, deux purs produits du club.
05:57 Ils font honneur à leur formation aujourd'hui.
06:01 On voit qu'il est resté sérieux sur le travail de Kumikata, qu'il est resté sur l'attaque.
06:05 Il veut faire tomber, il ne fait pas une attaque pour faire une attaque.
06:09 Il pourrait dégager l'eau.
06:11 Il change de direction.
06:13 Ce qui est bien c'est qu'il attaque pour faire tomber.
06:17 Et ça, ça paye, que ça soit au niveau des pénalités qu'il montre, parce qu'il montre qu'il veut dominer les séquences.
06:23 Il a une attitude positive et ça paye.
06:26 Super, belle attitude.
06:28 On revoit l'action, en reprise de garde.
06:32 Ça fait plaisir pour ce garçon qui, comme le rappelait Jean-Charles, a eu une belle traversée du désert avec toutes ses blessures.
06:44 Et là, sur la boîte à Paris, avant les Jeux, le meilleur moment.
06:50 Il a fait sa journée, il peut souffler, il peut être heureux.
06:55 Merci, merci.
06:57 Et bravo !
06:59 Bravo !
07:01 (Applaudissements)

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