Le replay des finales de la 3e journée - Judo - Paris Grand Slam 2024

  • il y a 7 mois
Retrouvez le replay des finales de la 3e journée du Paris Grand Slam du 04/02/2024.

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Transcript
00:00:00 (indicatif musical)
00:00:03 Générique
00:00:05 ...
00:00:32 -Bonsoir à tous. Ambiance des grands soirs ici à Bercy,
00:00:36 qui est plein pour vivre le dernier jour
00:00:40 de ce tournoi, les dernières heures.
00:00:42 Le dernier bloc final est peut-être l'adieu
00:00:44 d'un immense champion, d'un géant.
00:00:47 Teddy Riner est en finale pour aller chercher un 8e titre.
00:00:50 Ici, il sera accompagné de Romain Tycho,
00:00:53 chez les Lourdes.
00:00:54 5 Français dans ce bloc final, Aminab Delatif
00:00:57 et Bertrand Moussou sont avec nous.
00:00:59 On va débuter tout de suite dans le vif du sujet.
00:01:02 -Salut à tous.
00:01:04 -Bonjour à tous les deux.
00:01:05 C'est parti pour ce bloc final, le dernier jour de la compétition.
00:01:10 On est impatients de le voir.
00:01:12 -Le premier Français à s'élancer,
00:01:16 c'est Maxime Gaël N'Gaïap,
00:01:19 le cadet des frères N'Gaïap,
00:01:23 puisque son aîné Marc-François
00:01:25 disputait son premier tournoi de Paris en moins de 100 kg.
00:01:28 Il n'a malheureusement pas pu se qualifier
00:01:31 pour ce bloc final,
00:01:33 mais il est évidemment avec son frère comme tout,
00:01:36 ce public de Paris-Bercy.
00:01:38 Le voici, Maxime Gaël N'Gaïap,
00:01:41 titulaire au dernier championnat du monde,
00:01:45 un garçon qui a du talent,
00:01:47 sur qui l'équipe de France lise énormément
00:01:51 et qui, du fait de sa performance aujourd'hui,
00:01:54 devient le favori pour la sélection olympique à Paris.
00:01:58 -C'est un moment de sonnée !
00:02:00 -Ce serait bien qu'il concrétise
00:02:03 cette sélection potentielle
00:02:05 avec une belle médaille de bronze ici.
00:02:08 C'était vraiment la meilleure journée pour briller.
00:02:11 -Ils étaient 4 sur la ligne de départ.
00:02:14 Il y avait Axel Kerger,
00:02:16 Hugo Métifio...
00:02:18 -Alexis Mathieu.
00:02:21 -Et il ne reste que Maxime Gaël N'Gaïap
00:02:25 pour ce bloc final.
00:02:26 -Merci de m'avoir secondé.
00:02:28 Aminab Delatif, on démarre tout de suite
00:02:31 pour cette finale bronze.
00:02:32 Maxime Gaël N'Gaïap,
00:02:34 qui est opposé à un combattant du Tadjikistan.
00:02:37 -Oustopyrion.
00:02:40 -Je crois que c'est comme ça que ça se prononce.
00:02:43 -Vous savez, après 25 heures de commentaires,
00:02:47 je ne me hasarde plus à tenter de prononcer
00:02:50 les patronymes difficiles.
00:02:52 En tout cas, il a fait une journée
00:02:55 vraiment intéressante, Maxime Gaël,
00:02:57 où il a sorti Noël Vantend
00:03:00 en quart de finale, en huitième de finale,
00:03:02 ancien champion du monde, l'une des têtes de série.
00:03:05 L'année dernière, il avait sorti BK Auril,
00:03:08 champion olympique géorgien.
00:03:10 -On s'en souvient.
00:03:11 -Il n'était pas allé jusqu'au bout.
00:03:13 L'intérêt, c'est qu'il aille au bout,
00:03:15 qu'il aille chercher cette médaille.
00:03:17 Ce qui est important, c'est de savoir
00:03:20 si les athlètes de toute l'équipe de France
00:03:22 peuvent ramener une médaille
00:03:24 à un grand événement.
00:03:25 Les Jeux, on ne peut même pas comparer,
00:03:27 c'est encore un plus grand événement.
00:03:29 Le passage obligé, c'est d'aller chercher des médailles
00:03:32 sur tous les tournois.
00:03:34 -Et sur tout le tournoi de Paris.
00:03:36 On connaît le niveau du tournoi de Paris.
00:03:38 Faire une médaille à Paris,
00:03:40 avant les Jeux, c'est capital.
00:03:42 Acclamations
00:03:43 -On va disputer ce tournoi de Paris
00:03:45 pour certains judokas
00:03:47 qui avaient leur première sélection aujourd'hui.
00:03:50 C'était le rêve d'une vie.
00:03:52 C'est le rêve d'une vie pour tous,
00:03:54 et notre médaillé, c'est entré dans l'histoire.
00:03:56 Et il en a l'occasion aujourd'hui,
00:03:58 Maxime Gaël N'Gayab,
00:04:00 dans une année si importante pour le judo français.
00:04:03 -Arrêtez tout de suite !
00:04:05 -Il a déjà été en finale d'un Grand Slam l'an dernier.
00:04:08 C'était au Kazakhstan, au mois de juin.
00:04:10 Médaille d'argent, 2e podium en Grand Slam.
00:04:13 -Pour l'instant, gros, gros travail de Kumikata.
00:04:16 On voit le travail sur les manches.
00:04:18 Aucun de deux ne veut céder le moindre centimètre à l'autre.
00:04:21 ...
00:04:28 -Il a besoin de libérer cette main droite, N'Gayab,
00:04:32 pour aller chercher un peu plus haut.
00:04:34 Il est gêné pour attaquer. Ce n'est pas son attitude de combat.
00:04:37 ...
00:04:41 -Le Kumikata, on voit que c'est un passage obligé.
00:04:44 C'est un passage obligé. Il faut s'imposer.
00:04:47 Il faut être précis sur les mains, savoir où poser les mains
00:04:51 avant de lancer une attaque. On a vu dans la journée
00:04:53 certains qui lancent une attaque et lâchent tout.
00:04:56 C'est une phase importante du combat.
00:04:58 C'est le 1er contact avec l'adversaire.
00:05:01 On peut le jauger.
00:05:02 -Et surtout, si on n'a pas les mains posées,
00:05:04 on ne peut pas attaquer.
00:05:06 Ensuite, c'est comment je pose les mains
00:05:08 et comment je réussis à imposer...
00:05:10 -Il a posé ses mains !
00:05:11 Maxime Gallen-Gallep fait tomber Ustoperion pour la 1re fois.
00:05:15 -La 1re fois. -Ouazari !
00:05:16 ...
00:05:18 -Petite enchaînée.
00:05:20 -Il a eu plus de 2 heures pour se remettre de cette défaite
00:05:23 parce qu'il a été battu en demi-finale.
00:05:26 C'est souvent la différence dans ces combats.
00:05:28 Le combattant tadjik, lui, il revient d'une victoire,
00:05:31 il est passé par les repêchages.
00:05:33 Et donc, quand on est passé tout près d'une finale,
00:05:36 il faut se remobiliser et aller chercher une médaille de bronze.
00:05:41 -Elle est belle, cette médaille de bronze, à Paris.
00:05:44 Je ne pense pas qu'il a dû forcer beaucoup son envie
00:05:47 pour être motivé pour cette place de 3.
00:05:51 -En tout cas, ça se sent dans son attitude,
00:05:53 comme on l'a senti depuis le début de la journée.
00:05:56 Battu par un nazarbaïdjanais vraiment très surprenant,
00:06:00 très jeune, très talentueux.
00:06:01 On le retrouvera en finale.
00:06:03 -Il faut qu'il fasse péter cette garde.
00:06:05 Un petit peu de... Voilà.
00:06:07 -Là, l'attaque avait précipité.
00:06:09 -Il tenait pas, et du coup, ça a lâché.
00:06:11 Forcément, ça ne peut pas marcher.
00:06:13 -Il faut qu'il reste calme.
00:06:15 Il a Ouazari, comme le dit son entraîneur.
00:06:17 Il doit continuer ce qu'il a mis en place au niveau du Kumikata.
00:06:21 Il doit rester sur la même voie. -C'est lui qui mène.
00:06:24 La stratégie est également importante.
00:06:26 C'est beau de gagner Paris-Pont, mais là, il mène.
00:06:29 Il y a juste un carton de chaque côté.
00:06:31 Il est actif.
00:06:32 En effet, continuer comme il a commencé, c'est très bien.
00:06:36 -Maintenant... Et le...
00:06:38 Le Tadjikistan, du moins.
00:06:39 Le Tadjik ne change pas grand-chose.
00:06:42 Donc, il... Il essaye pas de leur surprendre.
00:06:45 -Magnifique ! C'est marqué !
00:06:47 Magnifique ! -Oh là là !
00:06:48 -Maxime Gaël N'Gaïab qui fait lever !
00:06:51 Merci, Maxime Gaël N'Gaïab,
00:06:53 sur le podium de ce grand rendez-vous
00:06:56 pour la première fois de sa carrière.
00:06:58 C'est une médaille de bronze qui peut l'envoyer
00:07:01 aux Jeux olympiques.
00:07:02 Applaudissements
00:07:04 Et avec la manière, s'il vous plaît.
00:07:06 -Vraiment magnifique, Ouchi Gari.
00:07:08 Grand fauchage intérieur.
00:07:10 Applaudissements
00:07:12 ...
00:07:13 -Oui !
00:07:14 Applaudissements
00:07:16 -Ah, bravo. Bravo, garçon.
00:07:18 Applaudissements
00:07:20 ...
00:07:25 -Et retenez bien ce jeune visage
00:07:27 qui a eu pas mal de blessures
00:07:29 qui l'ont empêché de s'exprimer
00:07:31 sur les grands championnats du monde.
00:07:33 -Il a galéré. -2022,
00:07:35 aux championnats d'Europe, 2023,
00:07:37 il était blessé. Là, il est au rendez-vous.
00:07:40 Et dans cette course à la sélection olympique,
00:07:43 il est aujourd'hui bien devant
00:07:45 Marc-François N'Gaïab,
00:07:47 qui était aussi à l'idée
00:07:49 de combattre en même temps sur le tapis.
00:07:51 Pour l'histoire, les deux frères,
00:07:53 c'est le cadet qui sera médaillé ce soir.
00:07:57 -M. N'Gaïab,
00:07:58 le champion de l'Europe !
00:08:01 -On va t'informer au club d'Agnères,
00:08:04 dans les Hauts-de-Seine,
00:08:05 deux purs produits du club.
00:08:07 -C'est le premier mois d'arrivée.
00:08:10 -Ils ont honneur
00:08:11 à leur formation aujourd'hui.
00:08:13 -On voit qu'il est resté sérieux sur le travail de Kumikata,
00:08:17 qu'il est resté sur l'attaque.
00:08:19 Il veut faire tomber.
00:08:20 Il ne fait pas une attaque pour faire une attaque.
00:08:23 -Il change de direction.
00:08:25 -On change de direction.
00:08:26 -Ce qui est bien, c'est qu'il attaque pour faire tomber.
00:08:30 Ca, ça paye, que ce soit au niveau des pénalités
00:08:32 qu'il montre, parce qu'il veut dominer les séquences.
00:08:36 Il a une attitude positive, et ça paye.
00:08:38 -Super. Belle attitude.
00:08:40 On revoit l'action,
00:08:41 en reprise de garde.
00:08:42 ...
00:08:49 -Ca fait plaisir pour ce garçon,
00:08:51 qui, comme le rappelait Jean-Charles,
00:08:53 a eu une belle traversée du désert avec toutes ses blessures.
00:08:57 Sur la boîte, à Paris, avant les Jeux,
00:08:59 le meilleur moment.
00:09:01 -Il a fait sa journée. Il peut souffler, être heureux.
00:09:05 ...
00:09:07 -Monsieur Maxime Ayala.
00:09:10 -Bravo !
00:09:12 ...
00:09:28 ...
00:09:43 -Alors, l'ambiance va retrouver d'un cran.
00:09:46 C'est Olivier Desrozes qui sera plus applaudi.
00:09:49 -Le Français sur le tapis, c'est Olivier.
00:09:52 C'est l'arbitre.
00:09:53 -Que les combattants...
00:09:54 ...
00:09:59 -C'est donc Erlan Sheroff, le combattant kirghiz.
00:10:03 ...
00:10:04 25 ans, qui va être opposé
00:10:07 à un Brésilien beaucoup plus expérimenté.
00:10:11 ...
00:10:19 Macedo, qui a été médaille d'argent
00:10:21 au dernier championnat panaméricain,
00:10:24 médaillé au Masters.
00:10:25 Egalement, 29 ans,
00:10:28 opposé à Erlan Sheroff,
00:10:31 combattant qui nous vient du Kirghizistan,
00:10:34 médaille d'or des derniers Jeux asiatiques.
00:10:37 5e du Masters, médaille d'argent
00:10:39 du Grand Slam mongol au mois de juin.
00:10:42 Et on est tout de suite rejoints
00:10:45 par Faiza Bogdar,
00:10:47 qui va nous accompagner au post-commentaire.
00:10:51 On va faire un petit switch, Bertrand,
00:10:54 vous laissez votre place, Amina, comme vous voulez.
00:10:57 ...
00:11:00 Voilà, c'est Bertrand...
00:11:01 ...
00:11:03 ... qui nous permet d'accueillir Faiza Bogdar.
00:11:08 ...
00:11:11 -Bonjour. -Salut, Faiza.
00:11:13 On est ravis de vous retrouver, de te retrouver,
00:11:16 comme tu veux. On la joue comment ?
00:11:18 -Moi aussi, je suis ravie de vous retrouver.
00:11:21 -Ha ! Alors, Faiza,
00:11:23 on avait déjà partagé un moment
00:11:25 au Championnat de France 2022 à Toulon,
00:11:28 après ton 2e titre de championne de France.
00:11:30 Là, il y a quelques mois, tu fais ton 3e titre
00:11:33 de championne de France.
00:11:34 Qu'est-ce que tu nous as fait au 1er jour de ce tournoi ?
00:11:37 T'as fait quelque chose de fou ?
00:11:39 -Bah, j'ai tout donné, voilà,
00:11:41 pour aller chercher cette médaille d'or.
00:11:44 Et ça fait bien plaisir.
00:11:46 -Qu'est-ce qui s'est passé dans cette compét ?
00:11:48 On avait l'impression que les étoiles étaient alignées ?
00:11:52 -Bah oui, en fait, j'ai pris combat par combat.
00:11:55 Et voilà, j'ai rien lâché, chaque combat,
00:11:58 j'ai été jusqu'au bout.
00:11:59 Et ça a payé.
00:12:01 -Et tu t'étais imaginée
00:12:03 affronter de telles combattantes ?
00:12:05 -Bah oui, enfin...
00:12:07 Pre-combat, après combat, comme j'ai dit,
00:12:10 je voyais que les niveaux,
00:12:12 ils s'élevaient de plus en plus.
00:12:14 Mais j'ai bien écouté les conseils de mes entraîneurs.
00:12:18 Et derrière, ça suit.
00:12:20 -Parce qu'on rappelle,
00:12:21 tu as battu Rafaela Silva en quart de finale,
00:12:24 championne olympique, championne du monde.
00:12:26 Ensuite, tu prends Jessica Klinkate,
00:12:29 championne du monde, médaille olympique.
00:12:31 Et tu termines par Christa Deguchi, sur y-pont,
00:12:34 championne du monde en titre et numéro 1 mondial.
00:12:37 -Oui. -C'est une belle journée.
00:12:39 -Oui, une belle journée. Bien fatiguée à la fin, du coup.
00:12:42 Mais c'est ça, j'étais dans le dur
00:12:46 et j'ai pas craqué, j'étais jusqu'au bout.
00:12:49 Et je peux être encore plus fière de moi.
00:12:51 -Tu réalises...
00:12:53 Aujourd'hui, tu as réalisé quand, en fait, ce que tu avais fait ?
00:12:57 -Dès que j'ai mis l'y-pont,
00:12:59 je réalisais, je me suis dit, c'est bon, la journée est finie.
00:13:03 Là, j'ai tout donné.
00:13:05 Et c'est bon, je peux relâcher la pression,
00:13:07 je peux être contente.
00:13:08 Et voilà, j'ai atteint mon objectif.
00:13:11 -De la journée. -De la journée, bien sûr.
00:13:13 -De la journée.
00:13:14 Et qu'est-ce qui t'a fait...
00:13:18 Là, tu dis que tu as pensé combat par combat,
00:13:21 mais à un moment, est-ce que tu t'es dit
00:13:23 "je vais le gagner, ce tournoi" ?
00:13:25 Ou toi, t'es concentrée sur chaque séquence du combat,
00:13:28 une par une, est-ce que tu t'es projetée ?
00:13:31 Qu'est-ce qui a fait, dans cette journée,
00:13:33 comment tu t'es préparée à ce tournoi ?
00:13:35 Si tu t'es préparée... -J'imagine, a priori.
00:13:38 -Si, je me suis préparée.
00:13:40 Mais je me suis dit, je vais prendre adversaire par adversaire.
00:13:43 La première, c'était la turque.
00:13:46 Dernièrement, quand je l'avais prise,
00:13:48 j'avais perdu contre elle à la Champions League.
00:13:51 -Auskirt a fait 5e aux Championnats du monde.
00:13:54 -Exactement. -Et avait battu Rafaela Silva.
00:13:56 -Donc, mon premier objectif, c'était déjà de...
00:13:59 De, entre guillemets, me venger.
00:14:01 Et après, pour la suite,
00:14:04 chaque adversaire, je me suis dit,
00:14:06 je travaille sur elle, elle a un profil comme ça.
00:14:09 -Rafaela Silva, tu l'avais déjà prise ici, au tournoi de Paris.
00:14:12 -Exactement. -Et tu l'avais déjà battue
00:14:15 ici, donc tu la connais, t'as déjà travaillé.
00:14:19 Mais pour les adversaires que tu n'as jamais rencontrés
00:14:22 de manière officielle en compétition,
00:14:25 est-ce que tu les as déjà rencontrés ?
00:14:27 T'as réfléchi à la manière d'aborder les combats avec elle ?
00:14:30 -En vrai, j'ai réfléchi juste avant le combat.
00:14:33 Pas avant, je...
00:14:34 Avant, je savais pas qui j'allais prendre, forcément.
00:14:37 J'ai pas regardé mon tableau.
00:14:38 Je me suis dit, peut-être, je peux prendre elle, elle.
00:14:41 Mes entraîneurs, ils viennent,
00:14:43 ils me donnent des... Voilà, des solutions.
00:14:47 Et après, je me suis dit, je le fais sans tapis, voilà.
00:14:50 -C'est aussi simple que ça ?
00:14:52 -On va dire... C'est pas simple, mais voilà, c'est comme ça.
00:14:56 -C'est aussi simple que de réaliser cette interview ?
00:14:59 -Ah !
00:15:00 Je suis moins à l'aise, hein.
00:15:02 -T'es mieux sans tapis, Fahisa.
00:15:04 -En fait, on connaît, quand même, depuis cadette.
00:15:07 Tu es performante en cadette, en junior et en senior.
00:15:10 T'as toujours été présente.
00:15:12 Là, t'as eu une blessure qui t'a fait arrêter longtemps.
00:15:15 Tu reviens.
00:15:16 -Oui.
00:15:18 -Comment tu as géré ce temps un peu loin des tapis ?
00:15:21 -Bah, justement, j'ai essayé de...
00:15:24 Ah, oui, bricolage.
00:15:25 J'ai essayé de prendre tous les conseils qu'on m'a donnés
00:15:29 de mes entraîneurs, des kids, des gens qui ont déjà eu
00:15:31 une ligue à moi croisée.
00:15:33 Je me suis dit que ça pouvait m'apporter quelque chose en plus.
00:15:36 Ça pouvait m'apporter quelque chose en plus
00:15:39 et que je pouvais travailler des choses
00:15:41 pour que je n'aie pas été blessée.
00:15:43 Finalement, ça m'a apporté du positif.
00:15:45 -Tu as été opérée ? -Oui, j'ai été opérée.
00:15:48 -D'accord.
00:15:49 Donc, oui, c'est une grave blessure
00:15:52 pour une si jeune combattante,
00:15:54 mais ça valait le coup de travailler pour revenir.
00:15:58 -C'est ça.
00:15:59 -C'est le plus beau moment de ta carrière, j'imagine ?
00:16:02 -Oui, exactement.
00:16:03 -Ton papa et ta maman émues ?
00:16:06 -Mes parents et ma maman émues,
00:16:08 mais ce qu'on a vu sur les images, c'était bon.
00:16:10 -Mais mes parents aussi, plus hauts, émus, très contents.
00:16:14 -Et ton petit frère, il était là ?
00:16:16 -Il était là.
00:16:17 Il était là, oui.
00:16:18 -Ils sont toujours derrière toi,
00:16:20 toujours à te suivre, comme si t'étais une petite cadette.
00:16:23 -Exactement.
00:16:25 -Quelle va être la suite pour toi, Faïza,
00:16:27 dans ces prochaines semaines, ces prochains mois ?
00:16:30 Avec cette performance,
00:16:31 on sait, dans cette année où il y a des tournois importants,
00:16:35 pas les Jeux, bien sûr,
00:16:36 mais il y a des championnats d'Europe, du monde,
00:16:39 est-ce que ça fait partie de tes objectifs ?
00:16:41 -Bien sûr, mes objectifs restent les mêmes.
00:16:44 Aller chercher une sélection sur un championnat d'Europe et du monde
00:16:48 et après, de prendre la médaille.
00:16:50 -C'est tout le monde qu'on te souhaite, Faïza.
00:16:54 -Petite précision, on sait déjà que c'est Sarah Leoni-Sisi
00:16:57 qui est sélectionnée pour les Jeux,
00:17:00 c'est pour ça que Faïza, ses objectifs,
00:17:02 c'est d'obtenir une sélection,
00:17:04 d'aller chercher une sélection pour les Europes et les mondes,
00:17:07 c'est tout le monde qu'on te souhaite.
00:17:09 -Merci. -Et une médaille.
00:17:11 -Bien sûr, une médaille, d'accord.
00:17:13 -Merci beaucoup, Faïza, et merci pour les émotions,
00:17:16 parce que c'est quand même beau, ce que t'as fait.
00:17:19 C'était un beau moment. -Merci beaucoup.
00:17:21 -Merci à toi.
00:17:22 Musique de l'ambiance
00:17:25 ...
00:17:43 -And now, ladies and gentlemen, welcome to the final
00:17:46 for the men's under-90 kilogram category.
00:17:49 Et maintenant, la finale masculine des moins de 90 kilos.
00:17:54 Musique de l'ambiance
00:17:56 ...
00:17:57 -Alors, finale des moins de 90 kilos
00:18:00 avec Zganj,
00:18:03 Mikhaël, de son prénom,
00:18:06 le combattant turc opposé à ce garçon,
00:18:10 AJF, qui a sorti Maxime Gaël,
00:18:13 Edgaya, en demi-finale.
00:18:15 Vraiment un parcours excellent
00:18:19 pour AJF, qui a été vraiment impressionnant,
00:18:22 qui a sorti le Japonais Sanchiro Murao,
00:18:25 qui était tête de série, médaillé mondial,
00:18:28 avec autorité sur son premier combat.
00:18:31 Il le fait tomber deux fois, Wazari, Waza-tei.
00:18:33 Bon, il sort Alexey Mathieu en huitième de finale,
00:18:37 Erland Sherov en quart,
00:18:39 et puis Maxime Gaël, Edgaya, en demi.
00:18:42 Le voici.
00:18:43 Visage juvénile,
00:18:45 mais judo déjà très assuré.
00:18:49 Il est face à lui, c'est un vieux routier du circuit,
00:18:52 Pierre-Ensgang,
00:18:54 qui a près de dix ans de plus que son jeune adversaire.
00:18:59 -Ancien champion d'Europe, il est très connu du circuit.
00:19:03 -Combat pour la Turquie.
00:19:05 -Oui, c'était en 2019,
00:19:08 médaillé également au dernier championnat d'Europe,
00:19:10 où il avait battu sur sa route.
00:19:12 -A Montpellier. -Et Axel Klerge.
00:19:14 -C'est lui qui avait sorti Axel.
00:19:16 -Ce qui est intéressant,
00:19:17 sur ce tournoi de Paris, sur ce Grand Slam,
00:19:20 c'est qu'il y a vraiment des générations
00:19:22 qui se confrontent,
00:19:24 des trentenaires et des petits jeunes
00:19:26 qui sortent des juniors et qui tiennent la drage et haute
00:19:29 aux anciens.
00:19:30 On l'a vu hier avec Clarisse,
00:19:32 et on le voit encore aujourd'hui sur cette finale.
00:19:35 Et ces petits jeunes,
00:19:36 même Maxime Gaël, qu'on a vus au tour précédent,
00:19:40 du moins au combat précédent,
00:19:42 il est de...
00:19:44 Il rejoint cette cour où il va l'étirer
00:19:47 et il va aller titiller les "anciens".
00:19:50 -C'est ça.
00:19:51 On voit arriver, le sport de haut niveau,
00:19:53 c'est un cycle, on n'est pas haut niveau toute sa vie,
00:19:56 et on est poussé par la sortie, par les petits jeunes
00:19:59 qui viennent prendre un peu les places
00:20:01 qu'il faut défendre.
00:20:03 Certains anciens arrivent à s'accrocher
00:20:07 au kimono, mais c'est pas évident.
00:20:09 ...
00:20:13 -Durma !
00:20:14 Durma, t'es lié !
00:20:16 -Attentative de renversement pour ce gank.
00:20:18 -Durma !
00:20:19 -Il faut aller à droite.
00:20:21 Il est pas loin, il est pas loin !
00:20:23 Oh là là !
00:20:24 Et là, sans saisie. C'était prévisible.
00:20:26 ...
00:20:28 Il est resté sur le haut du corps.
00:20:30 -La jambe, en effet,
00:20:31 ce qui empêche l'immobilisation.
00:20:33 -Il a son bras droit qui est pas bien placé.
00:20:36 Il devrait être sous l'aisselle,
00:20:37 d'abord la tête, ensuite sous l'aisselle.
00:20:40 -Il a libéré cette jambe.
00:20:41 -Il aura du mal à la maintenir.
00:20:44 Il est sous l'aisselle, donc forcément,
00:20:46 ça lui fait un levier en moins pour le renverser.
00:20:49 ...
00:20:50 -Lâchez, John !
00:20:51 ...
00:21:01 -En tout cas, une alerte pour HJF
00:21:04 sur la partie Neouaza.
00:21:07 ...
00:21:18 -Est-ce qu'on sait si ces deux adversaires
00:21:20 se sont déjà affrontés ?
00:21:21 -Jean doute. Je vais vérifier,
00:21:24 mais étant donné qu'HJF est très jeune,
00:21:27 il fait encore énormément sortie
00:21:29 sur le circuit senior.
00:21:33 -Ce serait peut-être leur 1re opposition.
00:21:35 -Une bonne dizaine de grands slams, quand même.
00:21:38 Médaille mondiale junior à deux reprises.
00:21:40 Je vais vérifier, puisque vous me sollicitez.
00:21:43 -C'est intéressant de savoir qui l'a emporté,
00:21:46 si c'était affronté.
00:21:48 ...
00:21:51 Soumigaichi, un petit peu lent,
00:21:53 mais malgré tout, ça fait le taf.
00:21:55 Il arrive à mettre en danger.
00:21:58 ...
00:22:16 -Toujours ce travail des comités.
00:22:18 Regardez les saisies de manches.
00:22:21 Il a réussi à sauter cette garde-là.
00:22:24 Attention, le Wuranagui !
00:22:26 Ouh !
00:22:27 Il a eu chaud, à ce moment-là.
00:22:29 ...
00:22:33 -Badjana est vraiment très, très costaud.
00:22:35 ...
00:22:46 -Je suis désolé, Bertrand.
00:22:47 Il y a trop de monde sur le wifi de la salle.
00:22:50 La base de données est fermée. -Il n'y a pas de problème.
00:22:53 -Il n'y a pas de problème.
00:22:55 -La salle est pleine, en tout cas.
00:22:57 Là, c'est vraiment le bouquet final.
00:23:01 -Ils se neutralisent un peu tous les deux
00:23:04 au niveau du kubikata.
00:23:05 Ils sont en deux manches.
00:23:07 Ils essaient, mais ça contrôle.
00:23:09 -Ce travail est important.
00:23:10 Il faut avoir le dessus sur l'autre.
00:23:13 -Il décide d'aller au corps à corps.
00:23:15 -C'est pas mal !
00:23:16 Il s'en est bien sorti, là, ce gank.
00:23:19 C'était bien parti.
00:23:20 -C'est un Ginza fort pour l'Azerbaïdjanais.
00:23:23 Il a fait une attaque.
00:23:24 Là, il ne reste qu'une minute de combat.
00:23:28 Il se neutralise énormément au kubikata.
00:23:30 -Attention au passage. Il est bien placé.
00:23:33 Voilà. Il va recommencer.
00:23:35 Il va retourner de l'autre côté.
00:23:37 -Là, il...
00:23:39 Voilà, il a un peu un problème.
00:23:41 -Il est toujours bien.
00:23:43 Tant qu'il a ses jambes qui sont en dessous,
00:23:46 il peut... Voilà !
00:23:48 Il avait encore ses jambes pour le levier.
00:23:51 Il était très bien passé pour le renverser.
00:23:53 -Il tape tout de suite.
00:23:55 -Il a été... On l'a vu, dès le début,
00:23:57 il avait l'alerte au sol.
00:23:58 Très fort sur ses positions de gank.
00:24:01 Tant qu'il a les jambes au niveau des cuisses de son adversaire,
00:24:04 il peut le renverser. C'est ce qu'il a fait.
00:24:07 -Ca ne plairait pas à Eric Despesels,
00:24:09 qui nous accompagnait dans la matinée.
00:24:12 Eric n'aime pas qu'on tape avant le compte.
00:24:15 -Un judoka qui maîtrise cette situation,
00:24:18 c'est M. Christophe Gagliano.
00:24:20 L'un des premiers qui a...
00:24:23 Qui a fait ce travail en Evoisa.
00:24:25 -Chez les garçons et les filles,
00:24:27 Frédéric Jossinet faisait le même renversement.
00:24:30 ...
00:24:32 -Christophe Gagliano, entraîneur national...
00:24:36 -Qu'on salue, qui est dans la salle ce soir,
00:24:39 qui était le patron des équipes de France masculine
00:24:42 et qui est responsable, entraîneur national, du para-judo.
00:24:46 On le verra sur les Paralympiques.
00:24:49 -Bien sûr, on le salue.
00:24:51 -Emile Zganc, médaillé d'or de ce Grand Slam de Paris.
00:24:55 C'est son premier titre en Grand Slam, à 30 ans,
00:24:58 dans l'un des tournois les plus prestigieux de l'année.
00:25:02 Au meilleur moment pour lui,
00:25:05 qui va marquer de précieux points
00:25:08 dans la course à la qualification olympique
00:25:11 et au statut de tête de série.
00:25:13 On rappelle que les 8 meilleurs sont...
00:25:16 ...tête de série et donc bénéficie d'un parcours
00:25:20 a priori, je dis bien a priori, moins difficile
00:25:24 vers les quart de finale.
00:25:26 Zganc, il était 12e mondial avant ce tournoi.
00:25:30 Mais belle promesse que ce garçon
00:25:34 HIF, qui malheureusement a montré
00:25:38 des failles dans le domaine du judo.
00:25:41 -Un domaine à ne jamais négliger.
00:25:45 Je mets force à le dire aux adeptes à l'INSEP,
00:25:48 tous les lundis,
00:25:49 ça sera encore une démonstration
00:25:52 que le travail au sol
00:25:54 fait partie des aspects
00:25:58 à ne surtout pas mettre de côté.
00:26:00 ...
00:26:24 ...
00:26:32 -Paris Grand Slam, gold medalist,
00:26:35 représentant Turquie, Mihail Zganc.
00:26:38 Congratulations.
00:26:40 ...
00:26:58 Allez, on enchaîne avec la numéro 1 mondiale
00:27:01 et championne du monde en titre,
00:27:03 Ibar Lalire, qui avait battu Audrey Chemeo
00:27:05 en finale des derniers mondiaux de Doha.
00:27:09 ...
00:27:10 Opposé à Stenhuys,
00:27:12 chez les moins de 78 kg.
00:27:15 Et juste après, nous aurons Madeleine Malonga,
00:27:19 qui sera en finale bronze.
00:27:22 ...
00:27:24 Madeleine Malonga, qui a affronté et battu Audrey Chemeo
00:27:28 aux pénalités en repêchage.
00:27:33 ...
00:27:37 Et qui l'avait battue
00:27:38 au championnat d'Europe à Montpellier.
00:27:41 ...
00:27:44 Audrey Chemeo, elle a perdu sur Stenhuys
00:27:46 au championnat d'Europe à Montpellier.
00:27:49 -En effet.
00:27:50 ...
00:27:56 -Alors, Ibar Lalire...
00:27:58 ...
00:28:02 Championne du monde en titre,
00:28:04 médaille de bronze des championnats d'Europe,
00:28:07 l'an dernier.
00:28:08 Elle a gagné également le grand slam de Mongolie
00:28:12 au mois de juin.
00:28:13 Elle vient de faire finale au grand slam de Tokyo.
00:28:17 C'est donc la numéro 1 mondiale face à El Stenhuys,
00:28:20 qui est numéro 7, qui a donc battu Audrey en quart de finale.
00:28:24 3 fois médaillée mondiale, vice-championne d'Europe 2022,
00:28:27 6 fois médaillée européenne.
00:28:29 ...
00:28:33 -C'est pas mal, ça.
00:28:35 -Oui, on commence tout de suite.
00:28:37 -C'est le coup du pied de biche.
00:28:39 -Le nom japonais du pied de biche ?
00:28:41 -Euh... "Piedobushnuro".
00:28:43 -Ha !
00:28:45 -Le demanderont à monsieur Feist.
00:28:47 C'est une question qu'on m'a posée.
00:28:49 En tout cas, sa prise de risque est élevée d'entrée.
00:28:52 Elle prend des risques, elle n'hésite pas.
00:28:55 Son objectif, c'est encore faire tomber.
00:28:57 C'est important, parce qu'il y en a beaucoup
00:28:59 qui s'amusent, qui sont trop dans le calcul.
00:29:02 Elle sait mettre les mains
00:29:04 et lancer une attaque. Voilà.
00:29:07 Le judo, pour gagner, il faut faire tomber.
00:29:09 -Il faut faire tomber, il n'y a pas de secret.
00:29:12 Et pour faire tomber, il faut attaquer.
00:29:14 Elle y retourne, elle y retourne !
00:29:16 ...
00:29:20 Une autre position de garde.
00:29:22 Droitier, gaucheur.
00:29:24 -Oui, ça se bat sur la manche.
00:29:25 -Sur la manche, bien sûr.
00:29:27 -Elles ont le même sens d'attaque.
00:29:29 ...
00:29:35 -L'annir a vraiment le dessus,
00:29:38 au niveau du kumikata.
00:29:40 Même si les gardes sont un peu emboîtés,
00:29:42 en décalé,
00:29:43 mais en sens ténuis, en difficulté
00:29:46 sur cette phase du kumikata.
00:29:49 Elle prend un coup à l'oeil. Elle est gênée.
00:29:54 On vient de croiser, elle va chercher loin derrière.
00:29:57 ...
00:30:05 Et pourtant, c'est l'annir hollandaise
00:30:08 qui tient la manche pour l'instant.
00:30:10 -Elle se bat pour récupérer, elle n'est pas à l'aise.
00:30:13 -Mais comme c'est la première sur le kumikata,
00:30:16 il faudrait qu'elle démarre un peu plus.
00:30:19 Elle laisse l'annir s'installer.
00:30:21 ...
00:30:23 Il faut y aller, il faut le faire.
00:30:26 -Il faut mettre en danger,
00:30:28 peut-être avec un osoto, de l'autre côté.
00:30:32 Petit coup de patte balayage.
00:30:34 ...
00:30:36 Là, elle a manqué une occasion de rester active.
00:30:39 Je pense que les deux...
00:30:41 Elle aurait pu ne pas la prendre, celle-là, Stenuys.
00:30:45 -En effet, elle semble gênée,
00:30:47 au niveau de l'oeil droit.
00:30:49 Il y a eu certainement un contact un peu dans l'oeil.
00:30:53 Ce qui arrive, évidemment,
00:30:55 involontairement lors des phases de préhension.
00:30:58 On est proche du visage.
00:31:00 ...
00:31:02 Mais c'est évidemment très handicapant
00:31:05 pour l'athlète qui le subit.
00:31:07 Attention au coraco !
00:31:08 L'annir qui s'accrisse sur les dos.
00:31:11 ...
00:31:13 On va avoir le ralenti, parce que...
00:31:15 -Alors...
00:31:17 -Non, c'est sur le coude.
00:31:18 -C'est le coude. -Bien vu.
00:31:20 C'est pas loin.
00:31:21 -Ouais, elle a fait un petit voyage,
00:31:24 déjà une grosse alerte pour Stenuys.
00:31:26 -Ah oui.
00:31:27 -Non, je pense qu'il y a rien.
00:31:29 -Alors, c'est à regarder à la vidéo.
00:31:31 ...
00:31:33 -Un entraîneur trop enthousiaste.
00:31:35 -On dit "Calme-toi, mec, ça va bien se passer."
00:31:38 Rires
00:31:40 -Simon, tu vas sortir.
00:31:41 C'est hier que c'est arrivé, hein ?
00:31:44 -Oui, en effet.
00:31:45 C'est pas arrivé énormément.
00:31:47 Je crois que c'est arrivé qu'une fois.
00:31:49 -Il y en a un qui a dû partir.
00:31:51 -Je l'ai vu qu'une fois.
00:31:52 -On est un peu attentifs.
00:31:54 A chaque début de combat et à la fin,
00:31:56 les entraîneurs se saluent, les coachs se saluent.
00:31:59 -Il y a un vrai rituel.
00:32:01 -Il n'y a pas uniquement les athlètes sur le tapis.
00:32:05 Applaudissements
00:32:06 -C'est ça, le rituel du judo, le respect,
00:32:09 même chez les coachs, envers eux.
00:32:11 Applaudissements
00:32:13 ...
00:32:14 -Pause.
00:32:16 ...
00:32:17 -C'est bon, les judos ?
00:32:18 ...
00:32:21 -La Nier n'arrive pas à s'installer sa main gauche.
00:32:26 Elle sait toujours saisir la manche.
00:32:28 -Stenuise en profite pas assez.
00:32:30 -C'est exactement ça.
00:32:31 -La difficulté, c'est qu'elle a bien compris
00:32:34 que si elle lance une attaque,
00:32:36 elle doit être à 100 % dans l'attaque.
00:32:38 -Dès qu'elle tourne le dos, elle peut la racheter.
00:32:41 C'est peut-être ça aussi qui la retient un peu.
00:32:44 Pour aller sur l'avant, au saut,
00:32:46 en allant chercher le genou gauche de la Nier,
00:32:49 ça, c'est possible.
00:32:50 -Au saut de loin.
00:32:52 -Ou l'agresser un peu plus sur sa jambe.
00:32:55 -Ca, c'est normal, ça, c'est mérité pour la Nier,
00:32:58 parce que c'est elle qui est en dessous, là, maintenant.
00:33:01 ...
00:33:04 -Voilà, elle va la chercher...
00:33:05 Elle la tient un peu...
00:33:07 Elle va chercher sous le tricep, loin la manche.
00:33:09 -Et après, elle redescend. -Voilà.
00:33:12 -Et encore, encore, encore... Contrée !
00:33:14 -Et voilà Stenuise qui, sur ce contre-paracord,
00:33:18 vient être la championne du monde en titre.
00:33:22 -Il faut analyser ce qui s'est passé.
00:33:24 Dès qu'elle a pris le 2e carton,
00:33:26 elle s'est sentie forcée d'aller faire quelque chose.
00:33:29 C'est pour ça qu'elle s'est engagée de cette façon-là.
00:33:32 -C'est un bon choix.
00:33:33 On a deux pénalités.
00:33:35 On voit que l'autre commence à bien savoir gérer cette distance.
00:33:39 Elle ne veut pas aller chercher la pénalité.
00:33:41 Elle aurait pu commencer à la meuler,
00:33:43 lui chercher une pénalité.
00:33:45 C'est qu'elle a cherché à faire tomber.
00:33:47 -La pénalité israélienne, elle est belle.
00:33:50 -Elle peut pas dire non.
00:33:51 -Stenuise, elle a été plus maligne.
00:33:53 -La stratégie de Stenuise a été maligne.
00:33:56 Il a forcé justement à aller se découvrir un peu plus.
00:33:59 ...
00:34:08 Et ce pied qui est resté à l'intérieur,
00:34:10 c'est son pied gauche à Stenuise qui l'assaut
00:34:12 lorsque Lanier essaie de la développer au ranaguer.
00:34:15 La jambe gauche qui est raccrochée sur le pied.
00:34:18 C'est ça.
00:34:19 C'est ce qu'il fait.
00:34:20 -Le combat de la française,
00:34:22 ils se fermissent en début.
00:34:24 -Regardez le pied qui revient.
00:34:25 Il reste accroché.
00:34:27 Il n'arrive pas à tourner
00:34:28 puisque son pied est bloqué.
00:34:30 Magnifique.
00:34:31 ...
00:34:34 -Ca, c'est fort. Rester coincé.
00:34:36 -Elle arrive à décrocher la première fois
00:34:39 et ensuite, mais Stenuise reste toujours dedans
00:34:41 avec sa jambe gauche,
00:34:43 ce qui empêche l'Israélienne de venir la développer
00:34:46 vers la droite.
00:34:47 Elle reste coachée sur ça,
00:34:49 vers l'arrière.
00:34:50 Elle n'arrive pas à tourner.
00:34:52 Du coup, elle prend le pont.
00:34:53 ...
00:35:01 -Alors, dans quelques instants,
00:35:03 Madeleine Malonga aura l'occasion
00:35:06 d'accompagner Kussu Stenuise
00:35:08 sur ce podium.
00:35:10 Pardonnez-moi pour la prononciation.
00:35:12 Si jamais elle n'était pas adéquate.
00:35:15 ...
00:35:18 -C'est la tombeuse
00:35:20 de Lis Fermis au premier tour
00:35:23 d'Aria Kantsas Savaya.
00:35:26 -Oui, elle a fait un très beau parcours,
00:35:28 cette combattante russe.
00:35:30 Avec, en effet,
00:35:32 la jeune championne de France
00:35:35 sur sa route.
00:35:36 Elle a ensuite battu Inbar Lanir
00:35:39 en quart de finale,
00:35:40 la championne du monde en titre.
00:35:42 ...
00:35:45 Et derrière...
00:35:46 ...
00:35:49 Je me rappelle d'elle à Montpellier.
00:35:51 Je ne sais pas ce qu'elle a fait à Montpellier.
00:35:54 Je ne sais pas si notre ami Jean-Charles
00:35:56 a cette information.
00:35:57 Je me rappelle de son parcours.
00:35:59 Je ne sais pas si elle monte sur le podium.
00:36:02 J'ai un petit doute.
00:36:05 Elle n'est pas sur le podium ?
00:36:07 ...
00:36:09 Cette combattante qui, d'ailleurs,
00:36:11 n'a jamais été médaillée en Grand Slam.
00:36:14 25 ans, aucune médaille en Grand Prix,
00:36:17 également.
00:36:18 Elle a disputé des grands championnats
00:36:21 sans y être médaillée.
00:36:23 Madeleine Malonga.
00:36:25 -Archimotivée, Madeleine.
00:36:26 -Au meilleur moment.
00:36:28 Vainqueur d'André Tchemeho,
00:36:30 sa rivale pour la sélection
00:36:32 au prochain Jeu de Paris,
00:36:34 en repêchage.
00:36:35 Elle a l'occasion de monter sur ce podium
00:36:38 du Grand Slam de Paris,
00:36:39 au meilleur moment.
00:36:40 Elle est habitée.
00:36:41 Ca fait longtemps qu'on n'a pas vu
00:36:43 Madeleine Malonga avec telle envie.
00:36:46 -C'est une habituée des grands rendez-vous.
00:36:48 Elle connaît la pression.
00:36:50 -Elle a été championne du monde.
00:36:52 -Elle connaît l'enjeu de ce combat.
00:36:54 C'est important de...
00:36:55 -Dans cette catégorie, aujourd'hui.
00:36:57 -Il n'y a pas fort de sélectionnés.
00:36:59 Il y a le chemin de sélection.
00:37:01 C'est une étape importante.
00:37:02 -Très importante.
00:37:04 ...
00:37:05 -Elle a connu beaucoup d'échecs
00:37:07 depuis sa finale olympique à Tokyo.
00:37:09 On la sentait moins tranchante
00:37:11 aux Championnats du monde 2022.
00:37:13 Elle est sortie sèchement.
00:37:14 Elle avait été en larmes devant la chaîne l'équipe
00:37:17 à qui elle avait donné une interview très émouvante.
00:37:20 Elle n'était pas sélectionnée
00:37:22 aux Championnats du monde l'an dernier.
00:37:24 Elle est revenue au meilleur moment,
00:37:26 dans la dernière ligne droite avant Paris 2024.
00:37:29 ...
00:37:39 -Très grande, très légère ligne.
00:37:41 -Oui, des grands mouvements de jambe.
00:37:43 ...
00:37:45 Allez, loin derrière.
00:37:46 Cette main droite.
00:37:48 ...
00:37:49 -Il y a une petite hésitation.
00:37:51 Il y a eu une réaction, mais elle n'en a pas profité.
00:37:54 -Elle pourrait y aller, là,
00:37:56 mais il faut tourner le dos.
00:37:58 Je ne sais pas si...
00:38:00 -Sur le premier tour...
00:38:01 -Elle hésite le contre-arrière.
00:38:03 -Oui, la bleue.
00:38:04 -Sur la préparation.
00:38:06 -Sur le premier combat avec Lis Fermis,
00:38:08 qui lance Uchimata, elle l'a contrée.
00:38:10 -Sur l'arrière, au rallonguer ?
00:38:12 -Oui.
00:38:13 -Donc, elle est au courant.
00:38:15 -Oui.
00:38:16 -Je comprends cette attitude de Madeleine.
00:38:19 ...
00:38:30 -Il faut y aller.
00:38:31 Il faut aller poser cette main droite derrière.
00:38:34 Et attaquer peut-être la première jambe au premier.
00:38:37 -Oui, en sauto, c'est bien.
00:38:38 -En sauto de loin, mais ça ne passe pas.
00:38:41 En tout cas, elle est tranchante, Madeleine Malanga.
00:38:44 Elle est dominante au kumikata.
00:38:46 C'est elle qui...
00:38:47 ...produit.
00:38:49 ...
00:38:51 -C'est un Ginza Force, un avenir.
00:38:53 Ça monte doucement.
00:38:54 Il ne faut pas voir ça comme une attaque ratée.
00:38:57 -Non, il faut qu'elle prenne confiance.
00:38:59 -C'est une attaque forte.
00:39:01 -Tout à fait.
00:39:02 ...
00:39:03 -Il faut y aller. C'est bien.
00:39:05 -Et le baliaf. -Il y a une main dans l'oeil.
00:39:07 -Un petit crochet droit.
00:39:09 -Un beau crochet droit.
00:39:11 Le timing parfait,
00:39:13 mais le doigt est rentré avec une certaine précision
00:39:17 dans l'oeil.
00:39:20 Et...
00:39:22 Evidemment, dans d'autres sports...
00:39:24 Ça arrive en judo,
00:39:25 mais dans d'autres sports,
00:39:26 le combat ne peut pas aller à son terme
00:39:29 à cause de ce genre de gestes.
00:39:30 C'est très handicapant.
00:39:32 -C'est plutôt conseillé.
00:39:34 -Oui, c'est le principe que ça n'aille pas à son terme.
00:39:36 Quand on prend un doigt dans l'oeil...
00:39:39 -Je parlais du mouvement du bras.
00:39:41 Oui, dans l'oeil.
00:39:42 -On voit, là,
00:39:43 elle a une tête de fille concentrée.
00:39:45 Ça va reprendre.
00:39:46 Elle ne se laisse pas disperser.
00:39:48 Elle sait que ça va reprendre.
00:39:50 -Elle est dans son combat.
00:39:51 -Les reprises sont difficiles.
00:39:53 Il y a une perte de moins de concentration.
00:39:56 Là, on voit...
00:39:57 -Oui, ça marche !
00:39:58 -C'est un bon saut !
00:39:59 -Magnifique !
00:40:00 -De loin !
00:40:02 -Pour Aipo !
00:40:03 -Quelle performance de Madeleine Malonga !
00:40:05 -Le soulagement de Madeleine.
00:40:07 -Podium, ici, à Paris,
00:40:09 médaille de bronze pour elle.
00:40:10 Une médaille qui signera peut-être
00:40:14 une qualification olympique.
00:40:16 L'avenir le dira.
00:40:18 Mais en tout cas, aujourd'hui,
00:40:20 Madeleine Malonga a été grande.
00:40:21 -Immense, immense.
00:40:23 Première alerte.
00:40:24 On l'a dit, c'était bien de sentir
00:40:26 qu'elle pouvait aller chercher cette jambe.
00:40:28 Là, elle a été un peu plus loin.
00:40:30 Elle a pu poser la jambe
00:40:32 et attroper son corps derrière
00:40:34 pour la lancer sur son saut.
00:40:35 -Je pense que ça, c'est une victoire.
00:40:37 C'est une femme expérimentée.
00:40:39 Elle est championne du monde,
00:40:41 mais je pense que cette victoire
00:40:43 lui fait particulièrement bien.
00:40:45 Ca va augmenter son capital confiance.
00:40:47 Pour la suite de la saison,
00:40:49 je ne connais ni ces tournois
00:40:51 ni les championnats où elle va participer.
00:40:53 Ca peut lui apporter un plus.
00:40:55 -On a dit à quel moment ça intervenait,
00:40:57 ce moment du tournoi de Paris,
00:40:59 quelques mois avant les Jeux olympiques.
00:41:02 Elle est dans cette catégorie
00:41:03 qui n'est pas encore faite.
00:41:05 Du coup, elle prend une réelle option.
00:41:07 -Elle était numéro 8 mondial avant ce tournoi.
00:41:10 Audrey Etchemého était numéro 3.
00:41:12 On rappelle qu'elle a battu Audrey Etchemého
00:41:15 dans une confrontation directe,
00:41:17 certes, aux pénalités.
00:41:18 -C'est ça, c'est le jeu ?
00:41:20 -Absolument. Et on rappelle...
00:41:22 Alors, l'image ne fait pas...
00:41:23 Comment dire ?
00:41:25 Ce n'est pas une bonne image du judo,
00:41:27 mais à la fin du combat,
00:41:28 Audrey Etchemého a refusé de tirer la main
00:41:31 contre l'équipe de Paris.
00:41:32 -La rivalité est tellement dangereuse.
00:41:35 -Il n'y aurait pas eu le jeu derrière.
00:41:37 Les Jeux à Paris, c'est vraiment un moment fort, important.
00:41:40 On sent qu'on est en train de perdre de la distance
00:41:43 par rapport à ça.
00:41:44 Il faut se mettre à la place de l'athlète.
00:41:47 -Vous ne croyez que relater les frères ?
00:41:49 -Bien sûr. Pas du tout.
00:41:51 Rien contre ça, mais c'est juste
00:41:53 pour essayer de défendre un peu Audrey,
00:41:55 qui, tous les jours, on y pense, on rêve le soir.
00:41:58 C'est très dur, très difficile.
00:42:01 -Oui, Amina ?
00:42:02 -Au-delà des Jeux, un exercice très difficile
00:42:04 qu'on a dû avoir tous les deux,
00:42:06 c'est rencontrer un Français sur une compétition à l'étranger.
00:42:10 C'est très compliqué.
00:42:11 -On se connaît par coeur.
00:42:13 -Et c'est là que ça marque des points, en fait, aussi.
00:42:17 -Bien sûr.
00:42:18 -Il faut aller aussi chercher la médaille.
00:42:21 Et puis, pour en revenir,
00:42:23 gagner trois pénalités, c'est gagner.
00:42:27 -C'est gagner.
00:42:28 -C'est montrer d'autres qualités,
00:42:30 de concentration, de lucidité.
00:42:32 -C'est gagner.
00:42:33 -Donc là, on est là pour gagner.
00:42:35 -En tout cas, bravo, Madeleine.
00:42:38 ...
00:42:43 -Et la finale, donc, dans quelques instants.
00:42:45 ...
00:42:48 Avec Anna-Maria Wagner, la numéro 4 mondiale,
00:42:51 et Alice Belandy, la numéro 2,
00:42:55 et quatre face à face entre les deux combattantes.
00:42:58 -Deux combattantes très fortes.
00:43:03 Cette catégorie de poids,
00:43:06 les 78, c'est une très belle catégorie
00:43:09 sur ce tournoi de Paris.
00:43:10 Là, les filles qu'on a vues,
00:43:13 je ne connais pas les sélections dans leur pays,
00:43:16 mais elles ont le potentiel d'aller faire les Jeux
00:43:18 et de faire une médaille.
00:43:20 -Et pour Wagner, il y a un enjeu très important
00:43:23 parce qu'elle est en concurrence avec Alina Böhm,
00:43:26 deux fois championne d'Europe en titre.
00:43:28 -Elle était dans le tournoi, mais sorti avant.
00:43:30 -Elle est numéro 4 mondiale avant le tournoi,
00:43:33 Böhm est numéro 6.
00:43:34 Donc, vraiment, comme avec Audrey et Madeleine,
00:43:37 la concurrence est très intense.
00:43:39 -Très féroce.
00:43:40 -Alice Belandy, numéro 2 mondial,
00:43:42 médaille de bronze des championnats du monde l'an dernier,
00:43:45 vice-championne d'Europe à Montpellier,
00:43:48 deuxième médaille européenne consécutive,
00:43:50 quatre titres en Grand Slam depuis deux ans.
00:43:54 -C'est vraiment l'une des meilleures combattantes
00:43:57 de cette catégorie qui est très européenne,
00:43:59 beaucoup plus que les autres.
00:44:01 Et face à elle, donc, l'Allemande,
00:44:03 Anna-Maria Wagner, qui a fait les derniers Jeux,
00:44:06 qui y a été médaillée en bronze,
00:44:08 championne du monde 2021,
00:44:10 médaille de bronze européenne,
00:44:12 et six titres en Grand Slam.
00:44:14 -Deux gamarits athlétiques,
00:44:16 deux gamarits qui s'affairent du judo.
00:44:18 C'est à niveau...
00:44:20 Cette finale très élevée.
00:44:23 -Ah oui, c'est au niveau en tant que gamarit,
00:44:25 c'est du madeleine.
00:44:27 On est dans des grandes, longes lignes.
00:44:29 Et très solide, également, Kumikata.
00:44:32 Très forte physiquement.
00:44:34 -Tout de suite, l'Italienne est toujours
00:44:39 sur les mouvements d'épaule.
00:44:41 "J'attrape quelque chose, je lance une attaque."
00:44:44 Quelquefois, c'est un peu brouillon.
00:44:46 "Quelquefois", c'est un terme que je vais utiliser,
00:44:49 qui n'est pas très joli. Elle peut en fumer.
00:44:51 -On se retrouve à être trop pédalée.
00:44:53 -C'est très clair.
00:44:54 -C'est très clair comme image.
00:44:56 -Et donc, il faut être vigilant là-dessus.
00:44:59 Dès qu'elle aura une petite avancée,
00:45:01 elle va lancer son mouvement d'épaule.
00:45:04 Et en fait, il faut l'empêcher, il faut l'aspirer.
00:45:07 -Voilà, par exemple.
00:45:08 -Et il faut vraiment, pour le coup...
00:45:10 J'allais dire, là, il faut la traiter,
00:45:13 il faut la ramener, il faut la fixer,
00:45:15 pour empêcher de faire ses mouvements d'épaule.
00:45:17 Et c'est très compliqué,
00:45:19 parce qu'au Kumikata, elle n'est pas rigolote.
00:45:22 -Depuis tout à l'heure, on a vu les Kumikatas
00:45:25 où on attend d'être installé.
00:45:26 Elle a un bout de tissu et elle est partie.
00:45:29 C'est ça, un peu, Amina, qui se passe avec cette Italienne.
00:45:32 Acclamations
00:45:35 ...
00:45:37 Elle n'attend pas une heure d'être installée sur le Kumikata.
00:45:41 -Non, Amina !
00:45:42 Non, Amina, tu m'as tirée !
00:45:44 Tu m'as tirée !
00:45:45 Amina !
00:45:46 Non, Amina, tu m'as tirée !
00:45:49 -Et ça paye,
00:45:50 parce que l'arbitre, du coup, en quelques secondes,
00:45:53 en même pas une minute, fait 3 ou 4 attaques,
00:45:56 ce qui fait que ça fait monter la pénalité contre Wagner.
00:45:59 ...
00:46:04 -Là, un peu sévère.
00:46:06 -Il vient pas à l'instant de...
00:46:08 -Il y a 9 secondes...
00:46:09 -J'ai pas compris, là.
00:46:10 Je pensais qu'il annulait quelque chose.
00:46:13 Non, il a rajouté.
00:46:14 ...
00:46:17 Oh !
00:46:19 C'était bien fait, ça.
00:46:20 C'était bien fait, le contre-arrière.
00:46:22 -Partir en croisé, je rappelle que quand on part en croisé,
00:46:25 l'attaque doit être assez rapide derrière,
00:46:28 c'est pas une garde classique, revers manche,
00:46:31 on attend d'installer,
00:46:32 mais croisé, il faut attaquer rapidement.
00:46:35 Et quelquefois, quand on se précipite un peu,
00:46:37 c'est délicat, mais là, on voit que...
00:46:39 -Avec ses grandes jambes,
00:46:41 elle a réussi à attraper la 2e jambe de Belandy.
00:46:44 Je sais pas comment elle a fait, Belandy, pour s'en sortir.
00:46:47 Belandy, elle va jouer la pénalité.
00:46:50 ...
00:46:53 -Elle a pas grand-chose, on voit qu'elle peut pas l'emporter,
00:46:57 mais comme elle est accrochée avec le kimono,
00:47:00 elle gêne quand même.
00:47:01 L'action, elle est quand même là,
00:47:03 on voit que c'est pas comme une fausse attaque
00:47:06 où on se jette et on lâche tout.
00:47:08 Elle est toujours accrochée au kimono.
00:47:10 -Et elle montre une attitude positive.
00:47:13 "Je me lève rapidement, je suis en place,
00:47:15 "je suis bien habillée."
00:47:17 -Elle est dans la bonne démarche d'attaque et de construction.
00:47:21 ...
00:47:37 -Vagner va falloir qu'elle joue serrée,
00:47:39 parce qu'elle a déjà 2 pénalités contre elle.
00:47:41 Belandy, ça va être ça tout le temps.
00:47:44 Attention, un étranglement.
00:47:45 Où est-ce que c'est passé ?
00:47:47 Ça a été rapide.
00:47:48 -En tout cas, elle est allée tout de suite sur cette technique
00:47:52 et elle y met tout son coeur.
00:47:54 -Non, il y avait rien.
00:47:55 -Mais en tout cas, elle a eu chaud quand même,
00:47:58 parce qu'elle tire une sale tête.
00:48:00 -Je pense que c'est fait arracher la mâchoire.
00:48:03 -Pas passé un bon moment.
00:48:04 -C'est fait arracher la mâchoire.
00:48:06 -Cet étranglement, il est particulier.
00:48:08 -Oui, elle a été rapide
00:48:10 avec le coup du kimono autour du cou.
00:48:14 Mais comme on ne peut pas le voir, la bite non plus.
00:48:16 -Elle a eu du mal à l'allonger, à la garder au sol.
00:48:19 -Belandy s'est relevée rapidement.
00:48:21 -Belandy, c'est costaud de se relever,
00:48:24 parce qu'on ne se rend pas compte
00:48:26 à sortir de cette situation très délicate.
00:48:28 -Et ça va vite, là, sur ce travail des mains.
00:48:32 Belandy qui part, mais qui n'a rien,
00:48:35 qui n'a pas de prise sur le jus de guet adverse
00:48:38 et qui, donc, n'a aucun déséquilibre.
00:48:42 -Elle reste sur son schéma, Belandy.
00:48:44 Elle reste sur son schéma.
00:48:46 -Elle n'a pas un petit coup de patate.
00:48:48 -Elle montre une attitude,
00:48:50 une attitude de quelqu'un qui veut aller de l'avant
00:48:53 et qui cherche à marquer.
00:48:55 -Elle ne dérange pas au consigne.
00:48:58 -Complètement. On ne peut pas lui reprocher.
00:49:01 Elle s'engage, elle s'engage.
00:49:03 On ne peut pas considérer ça comme une fausse attaque.
00:49:07 C'est ça que je veux dire.
00:49:08 -Et quelques fois, on a du mal à la saisir,
00:49:11 on a du mal à la saisir, ça, dans la lecture du combat.
00:49:14 -Entre la fausse attaque et l'attaque manquée,
00:49:16 des fois, le fil est très, très fin.
00:49:20 -Voilà. Elle pose ses mains, quoi qu'il arrive.
00:49:24 Ça sera une garde classique, un croisé,
00:49:26 ça sera en élu, et elle a une attaque.
00:49:29 -Regardez, regardez, deux points jaunes qui sont des cartons.
00:49:32 Encore une ou deux attaques comme ça,
00:49:35 et Wagner, qui ne fait rien, entre.
00:49:39 Ça peut être... Voilà, ça peut marquer.
00:49:41 C'est très frustrant pour la personne en face,
00:49:45 en l'occurrence, l'Allemande.
00:49:47 -Voilà, on va en déguerre !
00:49:49 ...
00:49:56 -Soit l'arbitre va, à un moment donné,
00:49:58 considérer que c'est une fausse attaque,
00:50:01 ou il va falloir qu'il sanctionne l'Allemande
00:50:03 si elle n'attaque pas entre-temps.
00:50:05 -De toute façon, dans le cas de figure,
00:50:07 c'est chacune une pénalité.
00:50:09 Elle peut la jouer comme ça.
00:50:11 ...
00:50:17 Pas mal, ce qu'elle a fait, l'Allemande.
00:50:19 -Oui, ça montre qu'elle aussi a fait quelque chose,
00:50:22 elle tente quelque chose.
00:50:24 Mais c'est vrai qu'attaquer avant Bellandi, c'est compliqué.
00:50:27 ...
00:50:32 -Ouais, l'expression d'enfumer, ben voilà.
00:50:34 L'arbitre ne s'est pas laissé enfumer.
00:50:37 ...
00:50:38 -Soit il considère qu'elle fait beaucoup de vent
00:50:41 et qu'elle attaque un peu pour rien et il sanctionne.
00:50:44 -Quelle solution ?
00:50:45 Le chido tombe lorsque Wagner fait une attaque forte.
00:50:49 -Oui, oui.
00:50:50 ...
00:50:52 Attention, il y a un tonc sur l'étranglement.
00:50:55 ...
00:50:59 -C'est intéressant, cet étranglement.
00:51:01 Ca voudrait dire que maintenant, Bellandi va être vigilante.
00:51:05 Elle n'a plus trop le choix sur son...
00:51:07 Elle va se jeter comme ça, car elle est en danger.
00:51:09 -Ca fait deux fois qu'elle...
00:51:11 -Ce genre de situation, ça bouffe de l'énergie,
00:51:14 elle peut perdre en lucidité
00:51:16 et elle peut faire une erreur de goût.
00:51:18 Voilà. Donc elle doit être vigilante.
00:51:20 -Interruption de combat, là.
00:51:22 -Peut-être du sang. -Oui, peut-être.
00:51:24 ...
00:51:26 -On va voir ce qui se passe.
00:51:28 Non, c'est au niveau des doigts.
00:51:30 Elle est en train de montrer son doigt
00:51:33 au médecin qui va lui mettre peut-être un petit bout de strap.
00:51:37 ...
00:51:39 -Va y, camion, forte, Yerry !
00:51:41 ...
00:51:46 -Ces deux jeunes filles, elles sont présentes depuis...
00:51:49 sur les podiums européens et mondiaux.
00:51:51 Elles sont présentes dans leur équipe nationale
00:51:54 depuis qu'elles sont cadettes.
00:51:56 Donc elles sont plutôt jeunes,
00:51:59 mais en tout cas, dès qu'elles sont arrivées en senior,
00:52:03 la transition a été très rapide.
00:52:04 Elles ont été tout de suite très performantes.
00:52:07 Là, on les voit progresser.
00:52:09 Alors, Belandi, elle fait championne du monde junior
00:52:13 en moins de 70 kg.
00:52:14 Elle est montée en senior, en 78,
00:52:17 et très vite performante.
00:52:19 -C'est à faire des médailles.
00:52:21 -Voilà. Et ça, c'est les Italiens.
00:52:23 On voit Giuffrida, Odetta Giuffrida, en 52 kg.
00:52:27 Elle fait les mondes juniors,
00:52:28 à la fin de l'année, elle fait les Jeux
00:52:31 et elle fait les médailles.
00:52:32 -Et la même chose pour...
00:52:34 -Le poids de l'expérience, c'est important.
00:52:37 Plus vous allez sortir,
00:52:38 moins vous aurez de pression sur les gros événements.
00:52:41 Vous avez l'habitude, c'est plus quelque chose qu'on appréhende.
00:52:45 Acclamations
00:52:47 ...
00:52:55 -Oui.
00:52:56 Les contrôles, en tout cas, va venir.
00:52:58 ...
00:53:06 -C'est des choses qui arrivent. -Oui, ça arrive.
00:53:09 ...
00:53:11 -Melendi devrait essayer d'aller sur l'arrière.
00:53:14 Je l'ai vu faire un petit mouvement sur l'arrière.
00:53:16 Elle essaie de le faire au moment où je le dis.
00:53:19 Elle devrait essayer d'embrouiller
00:53:21 entre les mouvements avant et arrière,
00:53:23 sinon c'est trop téléphoné.
00:53:25 -C'est Serenagui qui lance à tout va.
00:53:27 ...
00:53:30 -Alors, l'option qu'elle a choisie,
00:53:32 attaquer, attaquer, attaquer, à un moment,
00:53:34 il faut savoir gérer son combat.
00:53:37 Il faut gérer son effort, bien évidemment.
00:53:41 -Et les moments...
00:53:42 ...
00:53:45 Ca, c'était bien.
00:53:47 Un petit peu tard, la liaison de Boussole.
00:53:50 ...
00:53:56 -Qu'est-ce qu'il a vu ? Je sais pas.
00:53:58 Sincèrement, il demande la vidéo.
00:54:00 Ah, la saisie en dessous de la ceinture, c'est ça ?
00:54:03 C'est peut-être cette main gauche ?
00:54:05 ...
00:54:08 La main, la saisie sous la ceinture.
00:54:10 ...
00:54:15 Je crois que c'est la saisie sous la ceinture.
00:54:17 -Il a raison de demander.
00:54:19 La 3e pénalité, il doit la mettre en accord
00:54:22 avec les arbitres en dehors du tapis.
00:54:25 ...
00:54:26 Et lui, surtout, il est pas du bon côté pour voir.
00:54:30 Il a une raison de solliciter.
00:54:33 -Je sais pas si ceux qui nous écoutent
00:54:35 ont bien compris ce qui s'est passé.
00:54:37 On n'a pas le droit de saisir le Kumikata sous la ceinture.
00:54:41 On a vu sur le ralenti, l'Italienne,
00:54:43 lorsqu'elle a fait son balayage, son monte-jambes,
00:54:46 avait la main, en effet, sur la robe,
00:54:49 en dessous de la ceinture de la veste de kimono.
00:54:52 -C'est donc Anna-Maria Wagner,
00:54:54 l'Allemande numéro 4 mondial,
00:54:56 qui remporte cette médaille d'or,
00:55:00 qui vaut bien plus qu'une victoire en grand-same,
00:55:03 qui va peut-être l'envoyer
00:55:06 aux Jeux olympiques de Paris
00:55:09 pour aller chercher une 2e médaille olympique.
00:55:13 ...
00:55:19 Dans quelques instants, la cérémonie
00:55:21 des moins de 90 kg.
00:55:23 On va vous laisser en profiter pleinement.
00:55:27 On se retrouve ensuite pour la catégorie
00:55:29 des moins de 100 kg.
00:55:31 Il y aura ensuite les lourdes,
00:55:33 avec 2 magnifiques moments à vivre.
00:55:36 Léa Fontaine pour le bronze,
00:55:38 Romain Dicot pour l'or.
00:55:40 Et enfin, les lourdes,
00:55:43 avec le bouquet final
00:55:46 de ce feu d'artifice.
00:55:48 ...
00:55:58 Mesdames et messieurs, Anna-Maria Wagner,
00:56:01 jeune, d'August.
00:56:04 ...
00:56:23 ...
00:56:28 -Ladies et gents, bienvenue à la cérémonie
00:56:30 des moins de 90 kg.
00:56:33 C'est la cérémonie de la mise de récompense
00:56:35 catégorie masculine des moins de 90 kg.
00:56:38 ...
00:56:59 ...
00:57:04 -Et représentant France,
00:57:06 Maxime Gaëlenga et Arambu !
00:57:09 ...
00:57:17 Les médaillés de silver représentent
00:57:19 Azerbaijan, Eljan Hajib !
00:57:22 ...
00:57:27 Les médaillés de silver représentent
00:57:29 Paris Grand Slam,
00:57:30 et le gagnant,
00:57:31 Mikhail Shkaïr !
00:57:33 ...
00:57:46 Les fleurs et l'argent de Christ
00:57:47 seront présentées
00:57:49 par le président de la vice-présidente
00:57:51 qui va présenter
00:57:52 France Judo,
00:57:54 le médaillé de silver.
00:57:56 Les primes et les fleurs
00:57:57 vont être mises par la vice-présidente
00:58:00 de France Judo,
00:58:01 en charge du haut niveau
00:58:02 et de la performance,
00:58:04 vice-championne olympique,
00:58:06 Mme Frédérique Jossinet !
00:58:08 ...
00:58:24 -Ladies et gents, s'il vous plaît,
00:58:25 on va lâcher en un seul mot tout le qui est.
00:58:28 Mesdames et messieurs, veuillez vous luer
00:58:30 pour l'hymne national de la Turquie.
00:58:32 ...
00:59:02 ...
00:59:32 ...
00:59:36 -Thank you very much.
00:59:37 Now, family picture
00:59:38 with the VIPs and the Judoka.
00:59:40 -Merci beaucoup.
00:59:42 Et maintenant, photo de famille
00:59:44 avec les officiers.
00:59:45 ...
01:00:15 -Mesdames et messieurs,
01:00:17 veuillez s'affolir les médaillés
01:00:19 de la catégorie des moins de 90 kg
01:00:22 et la médaille d'or
01:00:24 pour la Turquie.
01:00:26 Des marées et des scores !
01:00:28 ...
01:00:48 -Time for the next contest.
01:00:50 ...
01:00:53 Bronze medal contest
01:00:54 for the men's under 100 kg.
01:00:56 ...
01:00:57 -Welcome to the referee
01:00:59 from Hungary, Mr. Gostolivaras.
01:01:01 -Prochain combat, médaille de bronze,
01:01:04 catégorie masculine, moins de 100 kg.
01:01:07 ...
01:01:15 -And now, please welcome the Judoka.
01:01:18 ...
01:01:22 In blue judogi,
01:01:25 representing Ukraine,
01:01:27 Anton Savitsky.
01:01:29 ...
01:01:33 In white judogi,
01:01:34 representing Serbia,
01:01:37 and the new world silver medalist
01:01:39 and three-glass-winner,
01:01:42 Alexander Koukogl.
01:01:44 ...
01:01:46 -Allez, on attaque la catégorie
01:01:48 des moins de 100 kg.
01:01:49 Alexander Koukogl, le Serbe,
01:01:51 13e mondial,
01:01:53 vice-champion du monde 2021,
01:01:54 champion d'Europe 2017.
01:01:56 Trois titres en grand slam.
01:01:58 Il va affronter
01:02:00 un combattant ukrainien
01:02:02 qui a fait une très, très belle journée.
01:02:06 Il n'était pas forcément
01:02:09 parti des favoris.
01:02:11 Anton Savitsky,
01:02:13 qui a battu Peter Palchik,
01:02:16 l'Israélien, tête de série
01:02:18 et médaillé mondial,
01:02:20 médaille olympique, si ma mémoire est bonne,
01:02:23 au deuxième tour,
01:02:25 et qui est donc ici en combat
01:02:27 pour le bronze,
01:02:28 Anton Savitsky.
01:02:30 ...
01:02:42 28 ans pour ce combattant ukrainien...
01:02:45 ...
01:02:49 qui, jusqu'ici, n'avait jamais conquis
01:02:52 un podium en grand slam.
01:02:55 Une seule médaille en grand prix.
01:02:57 C'était bien fait, ce coach.
01:03:01 Bien défendu par...
01:03:05 notre ami Serbe.
01:03:07 35e mondial, Anton Savitsky.
01:03:13 Pourtant, c'est un garçon qui sort
01:03:16 sur le circuit international.
01:03:18 C'est un résultat
01:03:20 qui sera certainement marquant pour lui.
01:03:22 On voit des grosses traversées latérales.
01:03:25 Je sens le moment où il y en a un des deux
01:03:28 qui va lancer un okurachibarei.
01:03:30 Mais non, ça reste...
01:03:35 solide sur le travail du kubikata en haut.
01:03:50 ...
01:04:18 ...
01:04:26 On aura une belle finale
01:04:28 dans cette catégorie des moins de 100 kg.
01:04:30 On aura Charazadisvili,
01:04:32 l'Espagnol...
01:04:33 - Comme son nom le dit pas. - Ne le dit pas.
01:04:37 Rires
01:04:39 Double champion du monde,
01:04:40 opposé à Aaron Wolff,
01:04:42 le champion olympique en titre japonais.
01:04:44 - Japonais, comme son nom le dit pas.
01:04:47 - Rires
01:04:48 - A acquis sa place pour les Jeux de Paris
01:04:50 avec sa performance du jour,
01:04:53 puisqu'il était en concurrence
01:04:55 avec un autre Japonais
01:04:57 qui est sorti plus tôt dans le tournoi.
01:04:59 - Toujours rien au score
01:05:13 et non plus rien...
01:05:16 en carton, ce qui est rare à 2 minutes de combat.
01:05:19 - Pas trop le choix.
01:05:30 On se met en bordure, on se déplace,
01:05:32 on est obligé de lancer l'attaque, soit c'est la sortie...
01:05:35 - C'est les mêmes attaques qui se répètent,
01:05:38 ce taiyotoshi comme ça en bordure au tapis, en effet.
01:05:42 C'est bien de souligner.
01:05:45 - Ils restent pas au centre.
01:05:46 Dès qu'ils se saisissent,
01:05:47 ça se déplace rapidement sur le côté.
01:05:49 Voilà, on repart vers l'autre bord.
01:05:53 - Corps à corps, c'est intéressant.
01:06:03 - Oui, mais à l'extérieur, il n'y a pas passé grand-chose.
01:06:06 Ils commencent à attaquer une fois qu'ils sont sortis,
01:06:09 en bord de tapis.
01:06:10 J'aimerais bien qu'ils fassent ça au milieu.
01:06:12 - Ils sont un peu en symétrie.
01:06:14 - Oui.
01:06:15 - Oh, le balayage !
01:06:23 - Qui mène le jeu ?
01:06:24 - Il y a beaucoup plus d'attaques du côté du Serbe,
01:06:28 mais c'est vrai que Savicki reste présent.
01:06:33 C'est pas étonnant, d'ailleurs, que ce soit lui qui ait le carton.
01:06:36 Le Serbe fait un peu plus d'attaques que Savicki.
01:06:43 Mais les deux sont très actifs, en effet.
01:06:45 Ça va partir encore sur Otay Otouchi, j'imagine.
01:06:50 On est déjà en bord du tapis, donc on peut plus se déplacer beaucoup.
01:06:56 - Là, quoi ?
01:06:57 - C'est une belle accrément.
01:06:58 Pour le coup, c'est l'Ukrainien qui a lancé
01:07:01 ce mouvement de hanche-jambe.
01:07:04 Il a failli faire un mouvement d'épaule pour finir.
01:07:10 - Il faut que je me couche, là.
01:07:11 - C'est encore le Serbe qui a le kimi-kata,
01:07:19 donc il va attaquer le premier.
01:07:21 On n'en a pas douté.
01:07:22 Là, voilà Otay Otouchi.
01:07:23 - Voilà !
01:07:25 - Ah oui, il est installé en premier.
01:07:27 Donc c'est lui qui fait...
01:07:28 Savicki est en attente d'éventuellement contrer.
01:07:32 - C'est pas le moment de faire le coup.
01:07:34 - C'est le moment de faire le coup.
01:07:36 - C'est le moment de faire le coup.
01:07:38 - Et c'est finalement contrer.
01:07:40 Balayage. Ah !
01:07:50 - Ah, des grands traversés comme ça,
01:07:54 ils n'exploitent pas. C'est dingue.
01:07:56 Je le vois arriver, le mouvement, mais ça ne vient pas.
01:07:59 - Fin de combat, lucidité, prise de risque, on évite.
01:08:02 C'est le golden score.
01:08:04 Ne soyez pas impatients, on ne sait jamais.
01:08:06 Donc bon, ça ne change pas grand-chose.
01:08:08 - Le golden score, il peut expliquer cela.
01:08:10 - Mais depuis le début, ils sont sur des grands traversés
01:08:13 comme ça, avec des grands djonjonbés.
01:08:15 Je vois le hukuri arriver, mais on l'a vu une fois.
01:08:18 On l'a vu une fois tenté, ça a failli marcher.
01:08:20 - Ah, ouais !
01:08:22 - Ça s'était bien fait, le coach.
01:08:35 - Il y a eu Maté.
01:08:37 - Il y a eu Maté, en effet. C'était bien fait.
01:08:39 Le taiyotoshi derrière le kouchi.
01:08:41 En revenant avec sa jambe.
01:08:43 Oui, ça, c'était bien vu.
01:08:44 - Deuxième pénalité pour le Chrénien.
01:09:01 - Logique. - Oui, logique.
01:09:03 Bien sûr.
01:09:04 - C'est bien, ça.
01:09:05 - Je pense qu'il pourrait retenter son kouchi.
01:09:08 - Non, c'est évident, ça n'ira nulle part.
01:09:10 - Il y a cru. Il y a vraiment cru. On a entendu le cri.
01:09:13 - Alors, ils sont en garde opposée.
01:09:15 En fait, l'attaque, c'est dans le même sens.
01:09:18 - Et vous voyez la main droite derrière Savitsky,
01:09:21 comme pour lui dire...
01:09:22 - Il a repoussé loin, loin ses épaules.
01:09:25 - Ce ne sera pas pour cette fois.
01:09:27 - Oui, c'est ça.
01:09:28 - Il a repoussé loin.
01:09:30 - Il a repoussé loin.
01:09:31 - Il a repoussé loin.
01:09:33 - Ce ne sera pas pour cette fois. - Oui, c'est ça.
01:09:35 - Bon, malheureusement, il a deux shido, Savitsky,
01:09:38 donc il faut qu'il fasse un petit peu plus
01:09:41 que défendre ou en tout cas d'éviter de tomber.
01:09:44 - Oui, mais il subit, là. Il subit.
01:09:46 - Ça devient dur pour lui. - Ça fait deux attaques.
01:09:48 - Et ses kukuris... Oui, oui, deux attaques.
01:09:51 - Donc là, il n'est pas loin de...
01:09:53 - Et... - Il fait encore une, là.
01:09:55 - Et deux attaques des Ginza Fort.
01:09:57 - Oui, des Ginza Fort, en effet. Des vraies attaques.
01:10:01 Il est vraiment engagé.
01:10:02 Encore une. Ça fait trois.
01:10:06 - Stop ! Ne vnis !
01:10:07 - Il fait le mouvement de la main croisée.
01:10:10 - Ben, voilà.
01:10:11 - C'est logique. - C'était clair.
01:10:13 - C'est fidèle à la réalité de ce combat.
01:10:16 Il est dédominé, Savitsky.
01:10:17 Médaille de bronze, donc, pour Koukols.
01:10:20 Et l'Ukrainien, lui,
01:10:22 n'ira pas sur ce podium.
01:10:24 Ça aurait été un premier podium en grand slam
01:10:27 en carrière de l'Ukraine.
01:10:29 C'était l'un des combats les plus importants de sa carrière.
01:10:32 Malheureusement, il l'a perdu.
01:10:34 - Alexandre Koukols !
01:10:36 Applaudissements
01:10:38 ...
01:10:40 - Alors, on arrive sur la fin de cette diffusion
01:10:44 dans ce tournoi de Paris,
01:10:47 avec beaucoup de moyens.
01:10:49 Je vous rappelle que vous pouvez vous abonner
01:10:52 à tous les réseaux sociaux de France Judo,
01:10:54 que ce soit Facebook, Twitter,
01:10:57 Instagram, TikTok.
01:10:59 On dit "Nix" maintenant, en place de "Twitter",
01:11:02 mais vous pouvez aller vraiment suivre France Judo
01:11:05 pour avoir des contenus sur tous les combattants.
01:11:08 Qui a fait un très, très beau travail,
01:11:10 le service communication, sur ce tournoi de Paris,
01:11:13 mais tout au long de l'année et tous les mois
01:11:16 qui vont venir pour les Jeux de Paris.
01:11:19 Je remercie les membres du service communication.
01:11:22 Stéphane, David, ils ont fait un très bon travail.
01:11:25 David, ils ont...
01:11:27 Directeur, Fanny Martinet,
01:11:29 chef de projet, Alain Gauthron,
01:11:31 Bastouci, Alexandre Chauvin,
01:11:32 Pasquale Alati, Lana Goudjil, Arthur Scheuer,
01:11:35 Lucas Adelpierre, que dans le milieu,
01:11:37 on appelle le stacanoviste de l'image,
01:11:40 Aurélien Carpentier, Benjamin Corneau,
01:11:42 Gizem Kaner,
01:11:43 et il y a évidemment beaucoup d'autres que j'aurais oubliés,
01:11:47 mais merci à eux, parce qu'ils vous permettent
01:11:49 chaque jour d'avoir du contenu,
01:11:52 de suivre la compétition,
01:11:54 de vivre les coulisses et d'être au cœur de l'événement.
01:11:57 Le premier jeu de la semaine,
01:11:59 c'est le 100 km.
01:12:01 C'est le 100 km.
01:12:02 C'est le 100 km.
01:12:03 C'est le 100 km.
01:12:05 C'est le 100 km.
01:12:06 C'est le 100 km.
01:12:07 C'est le 100 km.
01:12:08 C'est le 100 km.
01:12:09 C'est le 100 km.
01:12:11 C'est le 100 km.
01:12:12 C'est le 100 km.
01:12:13 C'est le 100 km.
01:12:14 C'est le 100 km.
01:12:15 C'est le 100 km.
01:12:16 C'est le 100 km.
01:12:18 C'est le 100 km.
01:12:19 C'est le 100 km.
01:12:20 C'est le 100 km.
01:12:21 C'est le 100 km.
01:12:22 C'est le 100 km.
01:12:23 C'est le 100 km.
01:12:24 C'est le 100 km.
01:12:26 C'est le 100 km.
01:12:27 C'est le 100 km.
01:12:28 C'est le 100 km.
01:12:29 C'est le 100 km.
01:12:30 C'est le 100 km.
01:12:31 C'est le 100 km.
01:12:33 C'est le 100 km.
01:12:34 C'est le 100 km.
01:12:35 C'est le 100 km.
01:12:36 C'est le 100 km.
01:12:37 C'est le 100 km.
01:12:38 C'est le 100 km.
01:12:40 C'est le 100 km.
01:12:41 C'est le 100 km.
01:12:42 C'est le 100 km.
01:12:43 C'est le 100 km.
01:12:44 C'est le 100 km.
01:12:45 C'est le 100 km.
01:12:47 C'est le 100 km.
01:12:48 C'est le 100 km.
01:12:49 C'est le 100 km.
01:12:50 C'est le 100 km.
01:12:51 C'est le 100 km.
01:12:52 C'est le 100 km.
01:12:53 C'est le 100 km.
01:12:55 C'est le 100 km.
01:12:56 C'est le 100 km.
01:12:57 C'est le 100 km.
01:12:58 C'est le 100 km.
01:12:59 C'est le 100 km.
01:13:00 C'est le 100 km.
01:13:02 C'est le 100 km.
01:13:03 C'est le 100 km.
01:13:04 C'est le 100 km.
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01:13:34 C'est le 100 km.
01:13:35 C'est le 100 km.
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01:13:38 C'est le 100 km.
01:13:39 C'est le 100 km.
01:13:40 C'est le 100 km.
01:13:41 C'est le 100 km.
01:13:42 C'est le 100 km.
01:13:43 C'est le 100 km.
01:13:45 C'est le 100 km.
01:13:46 C'est le 100 km.
01:13:47 C'est le 100 km.
01:13:48 C'est le 100 km.
01:13:49 C'est le 100 km.
01:13:50 C'est le 100 km.
01:13:51 C'est le 100 km.
01:13:53 C'est le 100 km.
01:13:54 C'est le 100 km.
01:13:55 C'est le 100 km.
01:13:56 C'est le 100 km.
01:13:57 C'est le 100 km.
01:13:58 C'est le 100 km.
01:14:00 C'est le 100 km.
01:14:01 C'est le 100 km.
01:14:02 C'est le 100 km.
01:14:03 C'est le 100 km.
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01:14:05 C'est le 100 km.
01:14:07 C'est le 100 km.
01:14:08 C'est le 100 km.
01:14:09 C'est le 100 km.
01:14:10 C'est le 100 km.
01:14:11 C'est le 100 km.
01:14:12 C'est le 100 km.
01:14:14 C'est le 100 km.
01:14:15 C'est-à-dire que...
01:14:16 Charkhan est plus habitué à avoir ce type de gabarit
01:14:21 en face de lui que le contraire.
01:14:24 Ça marche dans l'autre sens.
01:14:26 C'est une manière positive de présenter les choses.
01:14:32 Il ne fait pas partie des plus grands.
01:14:36 Un gabarit étonnant, mais qui lui permet des possibilités.
01:14:41 On l'a vu sur ce Yokoto-Moe.
01:14:43 C'est le 3e man d'épaule.
01:14:44 C'est vraiment son champ spécial.
01:14:47 Encore une fois, même dans d'autres sports de combat,
01:14:51 je pense notamment à la boxe,
01:14:53 il y a des garçons...
01:14:54 Un ancien champion du monde, Anthony Joshua,
01:14:57 disait qu'il détestait combattre contre des combattants plus petits.
01:15:02 Regardez l'exemple de Mike Tyson.
01:15:04 Ce n'était pas le plus grand de la catégorie.
01:15:07 1,80 m.
01:15:08 C'était un des plus petits de catégorie.
01:15:11 Il a fait descendre à 20 cm du sol.
01:15:13 Joe Frazier, également.
01:15:15 Un peu plus tôt dans l'histoire.
01:15:17 Une génération avant.
01:15:19 Ce sont des exceptions qui confirment la règle.
01:15:22 De nos jours, les poids lourds
01:15:24 sont beaucoup plus proches du double mètre
01:15:27 que du mètre 80.
01:15:29 Ils ont le même âge, mais on l'a vu.
01:15:36 Des morphologies tout à fait distinctes.
01:15:40 -C'est un des meilleurs combattants.
01:15:42 Il est très fort.
01:15:43 Il est très fort.
01:15:45 Il est très fort.
01:15:46 Il est très fort.
01:15:47 -Ce garçon a été quart de finaliste
01:15:49 aux championnats du monde.
01:15:51 Le Kazakh.
01:15:52 Terminé de 7e.
01:15:53 Père en repêchage.
01:15:54 -Il est jeune, 23 ans.
01:15:56 -On est en train de demander de revoir une action.
01:15:59 C'est la saisie de Eich qui est venue,
01:16:02 qui a tenté de récupérer, d'attraper
01:16:04 avec les deux bras en même temps.
01:16:07 C'est interdit.
01:16:08 ...
01:16:10 Est-ce qu'il va être pénalisé ?
01:16:13 ...
01:16:15 -Il aurait fallu faire un relais, d'abord ?
01:16:18 -Oui, alors, je sais...
01:16:20 Il y a eu cette action, c'est pour ça qu'ils l'ont montré
01:16:23 au ralenti. Il n'y est pas parvenu.
01:16:25 Et là, il y a une autre action qu'ils analysent.
01:16:28 ...
01:16:30 J'ai du mal à voir ce que c'est.
01:16:32 ...
01:16:34 On est mal placés.
01:16:35 Je ne sais pas ce qui a interpellé l'arbitre.
01:16:38 ...
01:16:42 Il n'y a rien. Je ne voyais rien non plus.
01:16:44 Je me demandais ce que ça pouvait être.
01:16:46 C'est interdit. Il faut faire attention.
01:16:49 ...
01:16:51 Il n'a pas réussi à saisir.
01:16:53 On ne peut pas attraper.
01:16:55 C'est ce qui se passe avec Clémy,
01:16:57 sur une action à bras le corps.
01:17:00 ...
01:17:06 ...
01:17:08 -Il n'a pas de solution, le Suisse.
01:17:11 Et le Kazakh, il reste sur son schéma.
01:17:15 Il est tranquille. Il n'a pas de panique.
01:17:18 ...
01:17:28 -C'était pas mal fait.
01:17:29 Attention, le renversement.
01:17:31 ...
01:17:50 -C'est souvent Sharkan qui est le premier sur les saisies.
01:17:55 -Là, sa dernière attaque est forte.
01:17:58 -Il a vraiment emmené le Kazakh.
01:18:03 Est-ce qu'une autre pénalité va tomber ou pas ?
01:18:07 Pour le moment, c'est le Kazakh
01:18:09 qui est le plus actif dans le combat.
01:18:12 -Oui, je trouve, également.
01:18:14 ...
01:18:16 -Il cherche à faire monter la pénalité.
01:18:18 Il enchaîne les attaques et il y parvient.
01:18:21 -En effet.
01:18:22 ...
01:18:34 -Ah oui, pas mal.
01:18:35 ...
01:18:41 -C'est drôle de s'appeler Sharkan
01:18:44 et de ressembler plus à Balou qu'à Sharkan.
01:18:47 Non ?
01:18:48 -Ha !
01:18:49 -Non, c'est trop facile.
01:18:51 ...
01:18:53 -C'est la fin, Amina.
01:18:55 Si on peut plus rire...
01:18:56 -Je sais que vous pouvez élever votre niveau.
01:19:00 -Oui, c'est vrai.
01:19:02 -Vous êtes là depuis ce matin, moi, j'arrive.
01:19:05 ...
01:19:07 -L'entraîneur s'est fait sortir ?
01:19:09 ...
01:19:14 -Pas mal.
01:19:15 -Il enchaîne bien.
01:19:18 C'est Seoi suivi des Kota,
01:19:20 mais c'est bien fait.
01:19:22 C'est bien senti à chaque fois.
01:19:24 ...
01:19:28 En tout cas, ça perturbe Eich.
01:19:31 ...
01:19:36 -Il les enchaîne, ses attaques.
01:19:38 -Ca va finir par payer,
01:19:40 parce qu'il a déjà deux pénalités.
01:19:42 -Il n'a pas de solution.
01:19:44 -Il a du mal à trouver le moment de l'attaque.
01:19:47 ...
01:19:50 -Il est pénalisé,
01:19:51 parce qu'il a tenu du même côté.
01:19:53 C'est ça, hein ?
01:19:54 -L'autre, il a...
01:19:55 Il y a une pénalité pour mauvaise saisie
01:19:58 et il y a une pénalité pour l'autre,
01:20:00 pour non-combattivité.
01:20:02 Ce qui donne la victoire à Charkhan.
01:20:05 -Il demande l'indulgence du public
01:20:07 à regarder ce que ça veut dire pour ce garçon, Charkhan.
01:20:11 Première médaille en grand slam en carrière, 23 ans,
01:20:15 l'un des tournois les plus précigieux de l'année.
01:20:17 Oui, bien sûr, il aurait préféré faire tomber,
01:20:22 mais il a fait son combat, il a mérité sa victoire.
01:20:25 -Alors, Stéphane Trenault
01:20:28 est sur l'équipe du Kazakhstan en judo,
01:20:32 ainsi que Xavier Mondax.
01:20:33 Donc, à un moment, je rappelle que Stéphane Trenault,
01:20:37 champion du monde, médaille olympique,
01:20:40 qui a été entraîneur national et responsable des staffs,
01:20:44 ainsi que Xavier Mondax,
01:20:47 qui a été aussi entraîneur national en France.
01:20:50 -On était ensemble en équipe au PSG,
01:20:52 on a gagné la Coupe d'Europe des clubs
01:20:54 avec le PSG judo en 95, avec Xavier.
01:20:56 -Je te remercie pour cette question.
01:20:59 -Et David Duyez, d'ailleurs.
01:21:00 -Donc, voilà.
01:21:02 Et les Kazakhstans profitent de leurs compétences.
01:21:07 -En fait, tu cherchais un coco-rico
01:21:09 dans la victoire de notre ami Charkhan.
01:21:11 -Non, je trouve que c'est toujours important de préciser
01:21:14 que nous, dans le judo, on a des experts.
01:21:18 -Les expertise qui s'exportent,
01:21:21 notamment au Kazakhstan, avec Charkhan.
01:21:24 -Il y a eu Jean-Pierre Millon en Chine.
01:21:28 -Je sais très bien.
01:21:31 Jean-Pierre Gibert en RSS avec Patrick Roux.
01:21:35 -Quelqu'un en Amérique du Sud.
01:21:38 -Sans nomme échappante.
01:21:41 -Oui, en effet.
01:21:43 Au Chili.
01:21:44 -C'est à toi de le trouver.
01:21:47 -Merci.
01:21:49 J'ai trouvé Jean-Pierre Gibert.
01:21:51 -Qui est revenu et qui suit Maden Malonga à l'ESBM.
01:21:54 -Exactement.
01:21:55 -Avec Mathias Bouchy.
01:21:58 -Et Jean-Pierre Millon qui est revenu
01:22:00 et qui a un rôle de DTR,
01:22:03 le directeur technique régional.
01:22:05 ...
01:22:16 -Allez, dans quelques instants, la finale des moins de 100 kg.
01:22:20 Un double champion du monde face à un champion olympique.
01:22:25 Pourtant, Aaron Wolff est redescendu
01:22:27 au 38e rang mondial.
01:22:29 Il n'était pas certain de disputer ces Jeux.
01:22:33 Il a peut-être conquis son billet à Paris aujourd'hui
01:22:38 puisqu'il y avait un autre Japonais, Dota Arai,
01:22:41 le champion du monde junior, qui était présent.
01:22:44 Ils étaient tous les deux face à face
01:22:46 pour le dernier ticket olympique,
01:22:48 non attribué par la fédération japonaise.
01:22:51 ...
01:23:05 ...
01:23:21 -Voici le champion olympique de Tokyo
01:23:24 qui a tout fait pour pouvoir défendre sa couronne à Paris
01:23:27 dans six mois.
01:23:29 Maintenant, en manque de résultats
01:23:31 depuis cette finale de Tokyo,
01:23:34 il a, au final, remporté une seule médaille en grand slab,
01:23:38 une place de quart de finaliste au grand slab de Tokyo,
01:23:42 au mois de décembre.
01:23:44 Et donc, cette finale, dans ce tournoi,
01:23:48 il n'a jamais été ébouissant.
01:23:50 Il a toujours tout fait pour s'imposer.
01:23:53 Face à lui,
01:23:54 Shiraz Adichvili,
01:23:56 combattant espagnol,
01:23:59 qui était médaille d'argent du dernier Grand Prix du Portugal,
01:24:03 a reçu deux médailles d'or mondiales,
01:24:05 2021 et 2018.
01:24:07 Un titre en masters,
01:24:09 quatre titres en grand slab.
01:24:11 C'est l'un des tout meilleurs judoka
01:24:14 dans cette catégorie.
01:24:15 ...
01:24:21 -C'est parti.
01:24:22 Dossar Or,
01:24:24 dans le dos, c'est l'honneur réservé
01:24:26 aux champions olympiques en titre.
01:24:28 ...
01:24:31 -Redescendu depuis au 38e rang mondial.
01:24:35 Et ce n'est pas faute de sortir sur le circuit international.
01:24:38 ...
01:24:43 Quoi ? Une compétition, un combat, c'est la vérité d'un instant,
01:24:46 pas toujours d'une saison ou d'une Olympiade.
01:24:49 Mais ce jour-là, à Tokyo,
01:24:51 Aaron Wolf a été champion olympique.
01:24:54 Et ça, personne ne le enlèvera. Jamais.
01:24:57 -Je me posais la question
01:24:58 s'il n'avait jamais été champion du monde à côté de ça.
01:25:01 ...
01:25:03 -Oumoura, monsieur Oumoura.
01:25:05 -Champion du monde 2017, également.
01:25:07 -Oumoura, qui est le patron du Kodokan.
01:25:10 -Et deux fois médaillé mondial,
01:25:13 puisque en bronze en 2019.
01:25:15 -Voilà.
01:25:16 Il semblait qu'il avait été champion du monde.
01:25:19 2017, c'est ça ?
01:25:20 -Oui.
01:25:21 -2019 ?
01:25:22 -2017.
01:25:23 ...
01:25:29 -Cher Azad Hujvili, qui est très grand,
01:25:32 qui se présente en droitier.
01:25:34 Aaron Wolf, lui, attaque d'abord avec la main gauche.
01:25:38 -Allez !
01:25:39 -Il est mécontent.
01:25:40 -Voilà !
01:25:41 -Chiu-Chiu !
01:25:42 ...
01:25:48 -Chiu-Chiu !
01:25:49 ...
01:26:01 -La main loin derrière, il est dangereux.
01:26:04 -Il est très fort.
01:26:05 -Il est longeline, très grand.
01:26:07 Il arrive facilement à aller surpasser les épaules
01:26:10 et aller chercher la main loin dans le dos
01:26:13 pour gêner les Japonais.
01:26:14 -Et là, il vient de le projeter au sol.
01:26:17 Certes, il n'y a pas de marque,
01:26:19 mais le visage japonais a un petit peu frappé le tapis.
01:26:22 -A taper le tapis, oui.
01:26:23 -Et vous en conviendrez, Bertrand, ce n'est jamais chose agréable.
01:26:27 -En effet.
01:26:28 ...
01:26:33 -Aaron à sa place, là.
01:26:35 Aaron Wolf est bien placé pour le Ushimata.
01:26:37 ...
01:26:40 -C'est l'occasion.
01:26:41 -Garde classique.
01:26:42 ...
01:26:44 -C'est dommage de louper des situations comme ça.
01:26:47 ...
01:26:50 -Et maintenant, c'est l'Espagnol qui reprend l'initiative.
01:26:53 Oh là là !
01:26:54 Bien surpassé. Il arrive cet Ushimata,
01:26:57 mais manque de justesse,
01:26:59 manque d'amplitude.
01:27:01 ...
01:27:08 -On va assister à un combat très technique
01:27:11 entre ces deux champions.
01:27:12 -Deux gabarits différents aussi.
01:27:14 Il y a un qui est assez longeline,
01:27:17 et l'autre un peu plus trapu.
01:27:19 -Il reste grand, Aaron Wolf,
01:27:21 mais moins grand que Sherazadeh Jvideh.
01:27:24 ...
01:27:25 Magnifique ! C'était bien fait. Il manquait la manche.
01:27:29 ...
01:27:32 C'est du beau judo, le combat.
01:27:34 ...
01:27:38 Deux attaques d'affilée, deux attaques franches d'affilée.
01:27:42 -Sherazadeh Jvideh, né en Géorgie,
01:27:44 comme son nom l'indique.
01:27:45 -Son patronyme peut le laisser supposer,
01:27:48 mais qui a immigré à l'âge de 14 ans en Espagne.
01:27:51 ...
01:27:58 Et qui a obtenu la nationalité espagnole en 2014
01:28:01 afin qu'il puisse représenter son pays d'adoption
01:28:04 en compétition internationale.
01:28:06 Par cours qui me rappelle celui d'un combattant de MMA,
01:28:09 Elia Topuria, qui va combattre au mois de février
01:28:13 pour le titre mondial des plumes à l'UFC 298.
01:28:16 ...
01:28:17 Georgien né... Enfin, né en Géorgie
01:28:20 et par cours martial en Espagne.
01:28:23 -Vous imaginez que je vais suivre ça de près, aussi ?
01:28:26 -Moi, je vais le commenter.
01:28:29 Je vais le suivre de près.
01:28:30 ...
01:28:33 -On avait d'ailleurs, hier...
01:28:36 -Islam Marachev.
01:28:37 -Islam Marachev, qui était dans la salle.
01:28:40 -Qui venait voir son frère Islam Marachev
01:28:42 et qui est le champion du monde des légers à l'UFC.
01:28:46 L'une des plus grosses stars actuelles de l'organisation,
01:28:50 clairement.
01:28:51 ...
01:28:52 -Qui succède à son camarade, Kabib, non Madgomedov.
01:28:56 -Oui, ami d'enfance.
01:28:58 -Et ami d'enfance.
01:28:59 -Tous les deux champions du monde des légers,
01:29:02 formés par le même homme, le père de Elman Habib.
01:29:05 -Oh, magnifique !
01:29:06 -Oh là là !
01:29:07 -Quel bon courage !
01:29:08 -Et il a mis...
01:29:09 -Il a mis Oazari.
01:29:11 -Oh, ils mettent Oazari là-dessus.
01:29:13 On était pas loin de lui.
01:29:14 -Les épaules ne touchent pas le sol, je crois.
01:29:17 -Quoi qu'il en soit, il reste 15 secondes.
01:29:19 Je sais pas s'ils vont remontrer...
01:29:22 ...
01:29:23 Non, pas du tout.
01:29:24 Je pensais qu'ils allaient remontrer l'action.
01:29:27 -Et là, maintenant, il peut avoir le loisir de fuir,
01:29:30 de gérer la distance à Ron Wolfe
01:29:32 et de se jeter au sol, de prendre un chino.
01:29:34 Qu'importe, il reste 4 secondes.
01:29:36 ...
01:29:39 -Au-delà, en prenant des actions !
01:29:41 En prenant des actions !
01:29:42 ...
01:29:44 -Il avait sa place à aller chercher Ron Wolfe.
01:29:47 -Bien joué.
01:29:48 -Il est allé la chercher.
01:29:50 -Il a pas manqué l'événement.
01:29:52 -Aujourd'hui, ce garçon était en panne de résultats
01:29:55 depuis 3 ans.
01:29:56 Maintenant, il n'avait plus atteint une finale
01:29:59 dans une compétition majeure.
01:30:01 Et quel sursaut d'orgueil !
01:30:03 Il le fait au meilleur des moments.
01:30:06 -Le voici assuré du ticket olympique à Paris.
01:30:10 -Le premier de la catégorie
01:30:12 en automobiles,
01:30:14 représentez le Japon,
01:30:16 Nippon,
01:30:17 pour le dragon !
01:30:18 ...
01:30:22 Et la spéciale médaille d'or
01:30:24 dans la catégorie des rois du Sankybo,
01:30:28 en rond, pour le Japon,
01:30:31 la pauvre...
01:30:33 -Dans quelques instants, nous aurons la catégorie
01:30:36 des Lourdes et nous aurons
01:30:37 Julia Tolofois qui va nous rejoindre
01:30:40 pour commenter le bloc des Lourdes.
01:30:42 Ca va être un moment assez sympa
01:30:45 puisque Julia va donc commenter
01:30:47 les combats de ses partenaires
01:30:50 en équipe de France,
01:30:51 de son ami Romain Dicot,
01:30:53 qui était sa rivale pour la CDI.
01:30:55 -Son rival, oui.
01:30:56 -Mais ami tout de même.
01:30:58 Et c'est beau de le souligner
01:31:00 parce qu'on sait que dans d'autres catégories
01:31:02 où il existe forcément la même rivalité,
01:31:05 mais pas forcément la même amitié.
01:31:07 -Merci.
01:31:08 -C'est normal, en même temps.
01:31:10 -C'est normal, bien entendu.
01:31:12 -C'est difficile d'être ami avec quelqu'un
01:31:15 qui veut prendre votre place.
01:31:16 -C'est pas toujours évident.
01:31:18 -Oui.
01:31:19 Regardez le mouvement de Ishimata,
01:31:21 c'est magnifique. Ca, c'est judo.
01:31:23 -Ca manque un peu de manche.
01:31:25 Rires
01:31:27 -L'autre Kishi-pote, c'est ça ?
01:31:29 Rires
01:31:30 -C'est super.
01:31:32 -Non, c'est... Voilà.
01:31:33 -C'est un peu la déniance.
01:31:35 -Son installation du début, on voit...
01:31:38 Voilà.
01:31:39 Y a rien à dire.
01:31:40 -Oui, y a rien à dire.
01:31:41 -C'est facile, cette sensation de facilité.
01:31:44 -Oui.
01:31:45 C'est un double champion du monde.
01:31:47 Alors c'est vrai qu'en face,
01:31:49 on a quand même un monsieur, un papa de la catégorie.
01:31:53 Regardez ça.
01:31:54 La Ronde-Volfe.
01:31:55 -Et...
01:31:56 Il faut préciser que tout le monde fait de la vidéo,
01:31:59 tout le monde prépare les combats,
01:32:01 tout le monde sait qu'il fait Uchimata.
01:32:04 -Oh, le jamal !
01:32:05 -C'est ça.
01:32:06 Tout le monde l'étudie, on sait ce qu'il fait,
01:32:09 mais on le prend quand même.
01:32:10 -C'est la marque des grands.
01:32:12 -Ah ouais.
01:32:13 Musique de tension
01:32:15 ...
01:32:18 -Un petit peu comme le Kataguruma d'Amandine Buchard
01:32:21 ou le crochet gauche d'Ariane Robben,
01:32:23 dans un autre sport.
01:32:24 Allez, on va vivre la cérémonie
01:32:27 pour la catégorie des moins de 78 kg
01:32:29 avec Madeleine Malonga.
01:32:31 Sur le podium, et on se retrouve juste après
01:32:34 pour les Lourdes.
01:32:35 -C'est la cérémonie de récompense
01:32:37 pour les femmes des moins de 78 kg.
01:32:39 -Cérémonie de récompense
01:32:41 catégorie féminine, moins de 78 kg.
01:32:43 -Les médailles seront présentées
01:32:46 par les membres de l'IOC
01:32:49 et les présidents
01:32:50 de la committee nationale
01:32:52 de la GVT.
01:32:53 C'est Aïcha Karad Ali,
01:32:56 Rose Medalizar,
01:32:58 représentant France,
01:33:00 Madeleine Malonga.
01:33:02 ...
01:33:05 Et représentant les Nétherlands,
01:33:07 Lucia Stekhaus.
01:33:09 ...
01:33:17 Silver Medalist,
01:33:18 représentant l'Italie,
01:33:20 Alice Belandi.
01:33:22 ...
01:33:28 Gold Medalist et Paris Grand Slam winner,
01:33:31 représentant l'Allemagne,
01:33:32 Anna Maria Wagner.
01:33:34 ...
01:33:41 Trois Sonnets and Flowers
01:33:43 seront présentées
01:33:45 par les membres du board
01:33:46 de l'IBCD.
01:33:49 ...
01:34:00 ...
01:34:30 ...
01:34:37 -Ladies and gentlemen, please rise
01:34:39 for the National Anthem of Germany.
01:34:41 -Mesdames et messieurs,
01:34:42 je vous l'ai dit,
01:34:43 pour l'international de l'Allemagne.
01:34:46 ...
01:34:59 ...
01:35:29 ...
01:35:51 -Thank you very much.
01:35:52 Our family picture
01:35:54 with the VIPs and the judoka.
01:35:56 ...
01:36:13 -Congratulations.
01:36:15 Paris Grand Slam medalists,
01:36:18 women under 78 kilo.
01:36:21 Gold medalist in this category
01:36:23 representing Germany,
01:36:25 Anna Maria Wagner.
01:36:27 ...
01:36:28 -Mesdames et messieurs,
01:36:29 veuillez s'applaudir les médaillés
01:36:31 de la catégorie des femmes de 78 kilos
01:36:33 et la médaille d'or
01:36:35 pour l'Allemagne,
01:36:36 Anna Maria Wagner.
01:36:39 ...
01:37:04 -Claquez vos mains.
01:37:06 Claquez vos mains.
01:37:08 ...
01:37:10 -OK.
01:37:11 ...
01:37:13 Now, time for the next bronze medal contest,
01:37:16 women over 78 kilo.
01:37:18 -Et maintenant, prochain combat
01:37:20 pour la médaille de bronze catégorie féminine,
01:37:23 plus de 78 kilos.
01:37:25 -The referee from Spain,
01:37:27 Mr. Raul Camacho.
01:37:29 ...
01:37:47 -Et maintenant,
01:37:48 on vous réjouit en mode judoka.
01:37:51 -Allez, c'est parti.
01:37:52 Il y aura deux Françaises dans cette catégorie
01:37:55 des lourdes, Léa Fontaine, 10e mondiale,
01:37:57 et une de Sainte-Geneviève des sports,
01:37:59 qui était médaillée d'argent
01:38:01 du dernier Grand Slam de Tokyo,
01:38:03 sept podiums dans sa carrière,
01:38:05 dans ses prestigieux tournois,
01:38:08 le plus haut niveau de tournoi.
01:38:10 Et on a une petite surprise,
01:38:13 puisque c'est une partenaire de Léa,
01:38:17 à l'entraînement,
01:38:19 rival également,
01:38:21 et une lourde qui va nous accompagner
01:38:24 pour le commentaire.
01:38:25 -Salut, Julia. -Salut.
01:38:27 -Ca va, Julia ? -Ca va.
01:38:29 -Alors, vous allez rester avec nous
01:38:32 sur le bloc des lourdes.
01:38:34 Donc on va vivre la finale bronze de Léa
01:38:37 et la finale de Romane.
01:38:39 Ca va être sympa ? -Oui, très sympa.
01:38:41 -Alors, malheureusement,
01:38:43 vous n'êtes pas sur le tapis,
01:38:45 insuffisamment remise de votre opération à l'épaule.
01:38:48 On aura le temps d'en parler.
01:38:50 On va se concentrer tout de suite sur ce combat
01:38:53 qui a été déjà...
01:38:55 -Ca va vite. -En place de trop l'an dernier.
01:38:58 Immobilisation. Léa Fontaine,
01:39:00 manifestement pressée.
01:39:02 Immobilisation engagée au Saïkomi.
01:39:04 Elle ne sortira pas. La Turque le sent.
01:39:07 Le public applaudit déjà.
01:39:09 Merci, au revoir.
01:39:10 22 secondes.
01:39:11 Léa Fontaine met là une bronze de ce tournoi de Paris.
01:39:14 -Très rapide.
01:39:15 -On va avoir le temps de parler de vous.
01:39:18 -Tu peux faire un commentaire là-dessus,
01:39:20 sur ce court combat.
01:39:22 -C'est vrai. C'est au tour que j'ai vu
01:39:24 qu'elle avait gagné le Grand Slam du Portugal.
01:39:28 -La semaine dernière. -La semaine dernière.
01:39:30 Et Léa, ça faisait un petit moment aussi
01:39:33 qu'elle avait soif aussi de revenir avec une petite médaille.
01:39:37 Et là, à Paris, en plus de ça,
01:39:39 je pense que ça peut faire du bien à tout le monde
01:39:42 de revenir avec une médaille à Paris.
01:39:44 Surtout avec le public en folie
01:39:46 qui te permet de continuer.
01:39:48 Et là, on a Léa qui conclut
01:39:51 avec une belle immobilisation au sol.
01:39:53 -Il y aura donc de lourdes médaillées à Paris
01:39:56 comme l'année dernière.
01:39:57 Et l'année dernière, c'était vous et Romain de Vigo.
01:40:00 Vous combattiez en même temps en médaille de bronze.
01:40:03 Je vous avais interviewé juste après, à la sortie,
01:40:06 à quelques mètres. C'était un chouette moment.
01:40:09 -C'était très sympa. C'est un très bon souvenir.
01:40:12 Et j'ai vraiment hâte de pouvoir revenir
01:40:15 sur l'étape Iberci.
01:40:16 -C'est un beau jeu parce qu'il y a de belles choses à jouer
01:40:20 cette année.
01:40:21 On le sait, c'est Romain de Vigo qui disputera les Jeux olympiques.
01:40:25 Mais il y a de beaux tournois à disputer.
01:40:28 Il y a un championnat d'Europe au Moyen-Avrin.
01:40:31 -Il y a deux gros événements.
01:40:32 -Il faut marquer des points.
01:40:34 -On va quand même aller chercher des points.
01:40:37 C'est des gros championnats qui font plaisir
01:40:39 quand on y participe.
01:40:41 Donc vraiment, je vais y aller.
01:40:43 Je vais aller chercher ces sélections et ces médailles.
01:40:47 -En titre de champion du monde,
01:40:49 vous avez gagné deux fois la médaille mondiale.
01:40:51 -C'est une idée.
01:40:53 -Je fais 3, 2...
01:40:54 -Il manque la première.
01:40:56 -Oui, c'est ça.
01:40:57 -Deux fois médaille mondiale,
01:40:59 et vous perdez contre la japonaise Akira Soné
01:41:01 en finale des derniers mondiaux.
01:41:03 Désolé de vous rappeler.
01:41:05 -Non, mais c'est ça.
01:41:06 C'est pas qu'un mauvais souvenir.
01:41:09 Ca me laisse du temps pour travailler
01:41:11 et puis revenir plus fort aussi.
01:41:13 C'était un bon, mauvais, bon souvenir.
01:41:17 -C'est tout le mal qu'on te souhaite.
01:41:19 C'est d'aller chercher un titre mondial.
01:41:22 Ce serait une belle récompense
01:41:24 par rapport à l'événement manqué
01:41:26 qu'il est demané, les Jeux.
01:41:28 Si tu peux aller accrocher un titre mondial, c'est magnifique.
01:41:31 -C'est sûr.
01:41:32 -Ca dit quelque chose de la densité,
01:41:35 de l'incroyable densité qu'il y a en France ?
01:41:37 -C'est lourde.
01:41:38 Je sais qu'il y a eu une époque où c'était un peu down-to-earth.
01:41:42 Il y avait pas trop de lourdes.
01:41:44 Et là, je trouve que notre génération,
01:41:46 on est vraiment pas mal.
01:41:48 -Alors, il y a une jeune combattante
01:41:51 que vous croiserez peut-être sur votre route bientôt.
01:41:55 C'est la japonaise Maowarai.
01:41:57 Elle est 23e mondiale, mais elle n'a que 20 ans.
01:42:00 Elle est double championne du monde junior 2022-2023.
01:42:03 Elle a gagné le Grand Slam de Tokyo récemment
01:42:07 avec un très bon travail au sol.
01:42:10 Et face à elle, c'est Ershko,
01:42:13 qui est médaille de bronze des derniers championnats du monde
01:42:16 que vous avez déjà pris, évidemment.
01:42:18 -Oui, bien sûr. Plusieurs fois, même.
01:42:21 -Et la japonaise, tu la connaissais ?
01:42:23 -Jamais. Je l'ai vue au championnat du monde junior.
01:42:27 On en commençait à la voir.
01:42:28 Et puis là, sur Tokyo aussi, où j'ai vu qu'elle avait gagné,
01:42:32 je connaissais pas du tout.
01:42:34 -Mais bien sûr.
01:42:35 Ershko, ça touche pas. -Oui, bien sûr.
01:42:37 -Ershko, évidemment, c'est une figure incontournable
01:42:40 de cette catégorie.
01:42:42 -Et très régulière aussi.
01:42:43 -Elle gagne ce Grand Slam de Paris en 2021.
01:42:47 Médaille de bronze des championnats du monde 2023,
01:42:50 vice-championne d'Europe sur les deux dernières éditions
01:42:54 des championnats d'Europe, battue par Romantico à Montpellier,
01:42:57 battue en finale de bronze des championnats du monde 2022
01:43:01 par vous-même, Julia.
01:43:03 Cinq titres en Grand Slam, donc Razer Shko,
01:43:05 qui est toujours numéro un mondial,
01:43:08 qui a une sacrée activité, qui continue de sortir,
01:43:11 qui split presque tous les tournois.
01:43:13 Acclamations
01:43:15 25 ans pour Ershko, 20 ans pour Mahou.
01:43:19 Arai.
01:43:20 -Tu as des choses à commenter, Julia ?
01:43:23 Tu peux commenter un peu,
01:43:25 comme tu connais Ershko sur le Kumikata.
01:43:27 Comment l'a gênée ?
01:43:29 -C'est...
01:43:30 Il faut rappeler que c'était une ancienne -78,
01:43:33 très rapide quand elle part sur ses sauts d'oeil.
01:43:36 Elle tourne pas mal, à droite et à gauche.
01:43:39 Elle est dangereuse, vraiment.
01:43:41 Je sais pas du tout ce que ça va donner sur Arai.
01:43:44 Je la connais vraiment pas, la japonaise.
01:43:46 Je pense qu'elle va se faire connaître,
01:43:48 peut-être la relève de sonner, je sais pas trop.
01:43:51 -Elle garde très classique. Arai, très droite,
01:43:53 avec une imposée très solide.
01:43:55 La saisie de la manche, là, elle ne le lâche pas.
01:43:58 Ouais, ouais. Assez statique.
01:44:00 C'est Ershko.
01:44:01 -Elle vient de la planter dans le tapis.
01:44:03 -Avec ses mouvements d'épaule.
01:44:05 -On sent qu'il y a un différentiel de puissance.
01:44:08 Pour une jeune japonaise qui n'est pas encore
01:44:12 aussi développée au niveau musculaire,
01:44:14 en cette climatisation.
01:44:16 -Ca arrive au fil des années.
01:44:17 -Avec l'expérience.
01:44:19 -Voilà, 20 ans, elle a encore le temps de...
01:44:22 -Oui, de se faire la main.
01:44:23 -De muscler son jeu. -Oui, bien sûr.
01:44:25 -Ouh !
01:44:26 -Ouh !
01:44:28 -Vous voyez, là, il y a la rotation
01:44:31 avec également le pied qui essaie d'attraper le genou
01:44:36 sous forme d'osoto.
01:44:38 Un petit peu.
01:44:39 Pour s'assurer le contrôle et la rotation derrière.
01:44:42 -Allez, Ershko !
01:44:44 Allez, Miraco !
01:44:46 -Il va falloir qu'elle attaque un peu.
01:44:49 -Tu serais le coach de la japonaise ?
01:44:51 Tu lui dirais, quoi ?
01:44:52 Quels sont les conseils que tu lui prodiguerais ?
01:44:55 -Je pense à la manche.
01:44:56 Toujours la manche et de son côté.
01:44:58 Toujours tirer de son côté.
01:45:00 Je crois qu'elle est droite.
01:45:02 -Ouais, elle veut avoir sa main droite au niveau du col.
01:45:05 -Non, mais Ershko, quand elle a les deux manches,
01:45:08 elle est vraiment très forte.
01:45:09 Il faut faire lacher avec l'autre main.
01:45:11 -Vous allez voir les crocs.
01:45:13 -Voilà, c'est bon.
01:45:15 -Il y a une pénalité qui va tomber, là.
01:45:17 -Ouais.
01:45:18 -Ca, c'est easy, mais ça l'attaque pas.
01:45:20 -Ca monte vite.
01:45:21 -Surtout le championnat, ça monte très vite.
01:45:24 -Ca dépend sur certains combats.
01:45:26 Il y en a qui montent vite, il y en a qui sont durs.
01:45:29 Il y a des Shido qui sont très durs.
01:45:31 -Là, il perturbe aussi.
01:45:32 Ershko, elle attaque des deux côtés.
01:45:35 On vient de le voir, là, notamment.
01:45:37 -Droite et gauche.
01:45:38 -Elle a un judo assez... assez casse-pieds.
01:45:42 Rires
01:45:43 -Tu l'as rencontrée combien de fois ?
01:45:45 -Ouh, plusieurs fois.
01:45:46 Je pourrais pas compter le nombre de fois,
01:45:49 parce que j'ai vraiment une mémoire de poisson rouge.
01:45:52 -Ou de poisson bleu, d'ori.
01:45:53 Rires
01:45:55 -Je suis un voleur.
01:45:56 -Mais pas mal de fois.
01:45:57 Et je sais que son judo est vraiment... vraiment très chiant.
01:46:02 -Noir ! Noir !
01:46:03 -Je pense qu'elle doit dire la même chose de toi.
01:46:06 -Beaucoup, les manches, c'est vraiment en bas.
01:46:09 Et quand elle décale et qu'elle attaque,
01:46:11 c'est puissant. Faut pas rester derrière.
01:46:13 -Surtout avec le kumikata qu'on voit de Arai,
01:46:16 qui a besoin de monter sa main.
01:46:19 -Son but, ça va être de faire monter les Shido.
01:46:21 Acclamations
01:46:22 -Oui.
01:46:24 Et encore une fois, là, dans le tapis.
01:46:26 -Et la clé ? Ah, non.
01:46:27 -Chargez-moi la clé !
01:46:29 -Elle attaque pas beaucoup,
01:46:31 mais quand elle attaque, elle envoie.
01:46:33 -C'est l'attaque sincère.
01:46:35 -Ca dépend vraiment...
01:46:37 Vraiment des compétitions, en fait, et des matchs.
01:46:40 Acclamations
01:46:42 -Noir !
01:46:43 -Mais voilà, ouais.
01:46:45 -C'est ça.
01:46:46 Arai se fait toujours saisir la manche, sa main droite.
01:46:49 Elle arrive pas à monter sa main droite au col.
01:46:52 Et si elle reste avec son bras en bas,
01:46:54 elle va pas pouvoir attaquer Arai.
01:46:56 Alors qu'Hershko est en position de pouvoir l'attaquer.
01:46:59 -Shido, mais c'était sûr.
01:47:01 -Ah oui ? Tu l'avais dit, t'as essayé de faire monter
01:47:04 la manche, mais elle a pas réussi.
01:47:06 -Elle a fait jouer l'expérience.
01:47:08 -T'as l'air de connaître le judo.
01:47:10 Rires
01:47:11 -Et c'est donc Hershko, la numéro 1 mondiale israélienne,
01:47:14 qui termine la médaille de bronze
01:47:17 de ce Grand Sape parisien.
01:47:20 Elle sera juste à côté de Léa Fontaine.
01:47:23 Elle devrait donc conserver
01:47:25 sa place de numéro 1 mondiale.
01:47:29 Alors, évidemment,
01:47:31 le classement mondial
01:47:34 c'est un chiffre,
01:47:35 c'est le reflet de l'activité de la saison.
01:47:37 C'est pas toujours le plus important,
01:47:40 mais on sait que c'est important dans cette année olympique
01:47:43 parce que quand on est dans les 8 meilleurs mondiales,
01:47:46 on s'assure un statut de tête de série.
01:47:48 Et ça, ça peut permettre d'avoir un parcours
01:47:51 un peu plus dégagé.
01:47:53 -C'est ça, on a un peu un chemin un peu plus tranquille.
01:47:57 -Même s'il faut gagner tous les combats.
01:47:59 Mais on rappelle qu'à Tokyo,
01:48:01 il y avait près de 80 % des médaillés
01:48:03 qui étaient tête de série au départ.
01:48:05 Donc ça, c'est quand même assez parlant.
01:48:07 -Romantico, Israël.
01:48:10 -Allez, Romantico, dans quelques instants,
01:48:14 j'imagine que c'est la 1re fois
01:48:15 que vous commentez un combat de Romane.
01:48:18 -Oui, c'est la 1re fois.
01:48:19 -Ah, c'est vrai ?
01:48:21 Généralement, t'es en face.
01:48:23 En face de Romane. T'as rien à faire ici, d'habitude.
01:48:26 Vous vous êtes vus, vous vous êtes parlé récemment ?
01:48:29 -Oui, après, on se parle comme d'habitude.
01:48:32 Là, c'est vrai que je descendais.
01:48:34 Bon, j'ai pas trop embêté.
01:48:36 Aujourd'hui, je suis descendu plus
01:48:38 les autres jours en salle des shows.
01:48:40 Mais là, ça risque d'être un bon gros combat.
01:48:45 Je sais pas si elle a repris dernièrement
01:48:48 Kaira Ousdemir, mais c'est vrai qu'elle a changé de nom de famille.
01:48:52 -On a parlé d'elle vendredi.
01:48:55 On parlait des personnes, des Françaises,
01:48:57 qui s'étaient exilées parce qu'elles étaient bloquées en France.
01:49:01 On disait que Kaira n'aurait pas fait cette carrière
01:49:04 si elle était restée en France.
01:49:06 Et là, Romane, ça lui a fait du bien de partir
01:49:09 et de pouvoir sortir plus pour s'aguerrir et s'affirmer.
01:49:12 -Elle était plus compliquée, quoi.
01:49:15 -Elle est évidemment particulière, cette finale
01:49:18 entre deux combattantes qui ont défendu les couleurs françaises.
01:49:23 Il y a un souvenir qui les réunissait,
01:49:26 le combat pour le bronze à Tokyo,
01:49:28 où Romane Dico avait battu Kaira Ousdemir,
01:49:33 qu'on connaît en France sous le nom de Ketimate,
01:49:37 et qui a ensuite choisi de représenter la Turquie.
01:49:40 Voici l'entrée de Romane Dico,
01:49:42 salué comme il se doit par ce public de Paris.
01:49:46 Médaille olympique à 21 ans, championne du monde
01:49:50 l'année suivante, championne d'Europe
01:49:53 il y a quelques mois pour la troisième fois,
01:49:55 et à six mois de disputer ses deuxièmes Jeux.
01:49:58 -Je suis désolée, je risque de bouger un peu.
01:50:00 -Bougez, Julia, vivez, y a pas de problème.
01:50:04 -On va te laisser commenter, Julia.
01:50:07 -Moi, c'est plus des "Ah !"
01:50:09 -C'est bien, c'est bien.
01:50:10 Si c'est ponctué, c'est bien.
01:50:12 C'est parti, Ousdemir, vous l'aviez pris l'an dernier,
01:50:16 Julia, en place de 3, et vous l'aviez battu.
01:50:18 -Sur Shido, sur Shido.
01:50:20 Ça va être très, très fort.
01:50:23 -Dès qu'elle pose ses mains et qu'elle bloque, c'est compliqué.
01:50:27 Avec la puissance de Romane,
01:50:29 elle devrait réussir à briller un peu.
01:50:32 -C'est avec la mâche.
01:50:33 -Ouais !
01:50:34 -Ouais !
01:50:36 -Ça va croiser le sol.
01:50:37 -Ça arrive.
01:50:38 -Il faut pousser.
01:50:39 -Osai-Komi engagée.
01:50:41 -Qui a dit que les lourdes étaient pas rapides.
01:50:44 -Le compteur tourne.
01:50:45 Le compteur tourne, et elle va aller au bout, Romane Dicot.
01:50:49 Elle le sait, c'est un deuxième titre à Paris,
01:50:52 en à peine 39 secondes.
01:50:54 Performance éclatante
01:50:57 pour Romane Dicot,
01:50:59 qui s'avance armé vers ses 2e jeux.
01:51:05 Elle donne rendez-vous à ce public parisien
01:51:10 dans 6 mois, maintenant, pour aller chercher
01:51:13 le titre olympique,
01:51:14 le seul qui manque à son immense carrière.
01:51:17 Applaudissements
01:51:19 -Ca a pas duré longtemps, finalement.
01:51:22 -Non, pas du tout.
01:51:23 -T'as pas eu le pet, t'en mettais qu'où ?
01:51:25 -C'est le sujet.
01:51:26 -Moi, je m'étais préparé, j'ai monté ma garde et tout.
01:51:30 Il s'est rien passé.
01:51:31 Rires
01:51:32 Je suis déçu.
01:51:33 Rires
01:51:34 -Ah, mais super, super, Romane.
01:51:36 -Non, elle s'est bien préparée,
01:51:39 ces dernières semaines.
01:51:40 Je lui dis que les entraînements étaient très difficiles.
01:51:44 -C'est vrai.
01:51:45 -Je lui dis que les entraînements étaient très difficiles.
01:51:48 Même de l'extérieur, avec un oeil extérieur,
01:51:51 je voyais les entraînements des filles.
01:51:53 Toutes les filles sont arrachées.
01:51:55 Et j'ai vu les moments difficiles un peu.
01:51:58 Et c'est vrai que...
01:51:59 -Il y en a eu, Julia, des moments difficiles,
01:52:02 au championnat du monde 2023.
01:52:03 Mais Romane, championne du monde en titre,
01:52:06 avec le dossard rouge sur le dos,
01:52:08 perd dès son 1er combat face à une Italienne.
01:52:11 Elle tombe de très haut,
01:52:13 très jeune, tout comme vous.
01:52:14 La catégorie a de beaux jours devant elle.
01:52:17 Mais c'est vrai que cette défaite,
01:52:19 elle a vraiment marqué.
01:52:20 Nous en parlons à ce micro.
01:52:22 Ca fait partie des fêtes fondatrices.
01:52:24 Et on en voit aujourd'hui, finalement,
01:52:27 les conséquences,
01:52:28 parce que depuis, c'est une boute contre Romane Dicot
01:52:31 qu'on voit sur le tableau.
01:52:33 -Romane Dicot,
01:52:34 championne du monde en titre,
01:52:36 et le champion de l'Europe.
01:52:38 -One more time !
01:52:39 Victoire de Romane Dicot !
01:52:43 -C'est bien, il est lourd, il est lourd.
01:52:46 Il n'y a pas de golden score.
01:52:48 -Ca allait très vite.
01:52:50 Vraiment, pour le coup,
01:52:53 c'est la 1re fois que je vois que chez les plus de 78,
01:52:56 ça va assez vite.
01:52:57 -C'était tonique, c'était explosif.
01:53:00 39 secondes.
01:53:01 Merci beaucoup, Julien.
01:53:04 -C'était avec plaisir.
01:53:06 -On peut vous revoir quand sur le tapis ?
01:53:09 -Euh...
01:53:10 J'ai repris les entraînements, déjà.
01:53:12 Et puis, très prochainement,
01:53:15 on a le stage au Japon.
01:53:18 Et fin mars, il y aura Antalya.
01:53:21 Du coup, j'ai été sélectionnée dessus.
01:53:24 -Ca sera ta 1re sortie.
01:53:25 -Ca sera ma reprise depuis.
01:53:27 -Fin mars, et dans la foulée,
01:53:29 il y a les Europes.
01:53:31 -C'est ça. -C'est un mois plus tard.
01:53:33 C'est un objectif, j'imagine ?
01:53:35 -Bien sûr.
01:53:36 Toutes les compétitions, c'est des objectifs.
01:53:39 Si je n'ai pas fait cette compétition,
01:53:41 c'est pour me préserver,
01:53:43 pour revenir à 100 %,
01:53:44 régler ce que j'ai à régler sur ma santé,
01:53:47 puis revenir 2 fois plus fort.
01:53:49 Là, je fais le stage de Paris, qui arrive.
01:53:53 J'aurai un entraînement par jour,
01:53:55 ce qui me permettra de progresser.
01:53:57 -Pour que tout le monde comprenne,
01:53:59 après le tournoi,
01:54:01 il y a tous les athlètes qui restent la semaine
01:54:03 pour s'entraîner. -C'est ça.
01:54:05 Donc, training camp.
01:54:07 -C'est ça.
01:54:08 -Training camp. -Quel accent !
01:54:10 -C'est rare.
01:54:11 Et puis, voilà, après,
01:54:13 j'ai ma petite semaine de repos,
01:54:15 parce que ça fait depuis septembre
01:54:17 que je me suis fait opérer, où j'ai pas eu de repos.
01:54:20 Et puis, mars et Antalya,
01:54:21 et après, ça part sur la saison.
01:54:23 -On te souhaite le meilleur.
01:54:25 Merci de nous avoir accompagnés.
01:54:27 On va laisser vivre l'hymne japonais
01:54:29 au honneur d'Aaron Wolff.
01:54:31 "La Marseillaise", Aaron Wolff
01:54:36 ...
01:55:02 -Ladies and gentlemen, please rise
01:55:04 for the National Anthem of Japan.
01:55:07 -Mesdames et messieurs, veuillez vous lever
01:55:09 pour l'hymne national du Japon.
01:55:11 ...
01:55:41 ...
01:56:09 -Thank you very much.
01:56:11 Merci beaucoup.
01:56:12 Arigato gozaimashita.
01:56:13 ...
01:56:18 -Photo de famille avec les officiels.
01:56:20 ...
01:56:35 -Congratulations, Paris Grand Slam,
01:56:38 men under 100 kilos.
01:56:41 ...
01:56:43 Gold medalist in this category,
01:56:45 representing Japan, Nippon, Wolff, Aaron.
01:56:48 -Mesdames et messieurs, veuillez s'accueillir
01:56:51 les médaillés de moins de 100 kilos
01:56:53 et la médaille d'or pour le Japon, Wolff, Aaron.
01:56:56 ...
01:56:59 Mesdames et messieurs, nous vous demandons, s'il vous plaît,
01:57:03 à l'issue des trois derniers combats,
01:57:05 de bien vouloir rester en place, s'il vous plaît,
01:57:08 afin d'honorer les médaillés des deux dernières catégories,
01:57:11 plus de 78 et plus de 100 kilos.
01:57:13 Merci pour votre compréhension.
01:57:15 ...
01:57:16 -And now, time for the heavyweights for the men's.
01:57:21 Bronze medal contest for the men's over 100-kilogram category.
01:57:26 -Et maintenant, combat pour la médaille de bronze
01:57:28 catégorie masculine honorée de 100 kilos.
01:57:31 ...
01:57:35 -Eh bien, le meilleur pour la fin, j'ai envie de vous dire,
01:57:38 Olivier Chauvin nous rejoint.
01:57:39 Il supplie, au pied levé, Amina Abdelatif, qu'on remercie.
01:57:45 Evidemment, avant que j'oublie, il faut remercier
01:57:47 toutes les personnes qui sont venues commenter
01:57:50 ces trois jours de compétition.
01:57:52 Il y a vous, Bertrand Moussou, il y a Bruno Mur,
01:57:55 Olivier Chauvin, Eric Despezel, Amina Abdelatif.
01:57:58 J'essaierai de le refaire,
01:58:00 mais je suis sûr de l'avoir fait.
01:58:02 Alors là, je peux pas, il y en a eu tellement.
01:58:05 Je peux pas, Bertrand.
01:58:06 -En tout cas, ça a été encore un réel plaisir,
01:58:11 ces trois jours.
01:58:12 On avait déjà partagé ça l'an passé,
01:58:14 et vraiment, très agréable.
01:58:16 -Et c'est pas fini.
01:58:17 Je pense qu'on se souviendra de la fin.
01:58:20 -Le champion junior,
01:58:22 Samba Inalegi.
01:58:24 ...
01:58:29 Et les amis, accueillez le champion !
01:58:32 ...
01:58:44 Alors, Inani Jvili,
01:58:46 combattant sur lequel j'ai buté à plusieurs reprises
01:58:50 dans la prononciation du patronyme un peu plus tôt,
01:58:53 sur les éliminatoires.
01:58:55 Combattant géorgien opposé à Nakano.
01:58:58 Evidemment, le combat qu'on attend tous.
01:59:01 -On ne vous le cachera pas,
01:59:02 c'est la finale entre Teddy Riner et le Coréen Kim Minjong.
01:59:08 -Une belle lison de boussole.
01:59:09 -Il a été très, très malin.
01:59:12 -Il est obligé de défendre le géorgien.
01:59:15 -Et partir sur le dos.
01:59:16 -Et on sait qu'il y a tellement de puissance
01:59:19 en général dans cette catégorie
01:59:21 que ces techniques vont au bout.
01:59:24 ...
01:59:26 Et nous n'aurons pas à nous fatiguer bien longtemps
01:59:29 à faire le commentaire de ce combat.
01:59:32 Médaille de bronze pour Kanta Nakano,
01:59:35 qui était le Japonais aligné dans ce tournoi de Paris.
01:59:41 On sait que les Japonais ne sont pas venus
01:59:43 avec l'équipe olympique,
01:59:45 mais ce garçon sortait pour la 1re fois sur un Grand Prix,
01:59:49 dans l'un des rendez-vous les plus attendus de l'année.
01:59:53 Il est médaille de bronze, 23 ans.
01:59:55 L'avenir est plutôt intéressant pour lui.
01:59:59 -Pour le géorgien, qui n'a pas eu le temps de se mettre en combat.
02:00:03 -Il était bien sur la manche au départ.
02:00:06 C'est lui qui a l'initiative de la saisir.
02:00:08 Un hachihouaza du Japonais, une liaison de boussole.
02:00:12 -Un beau passail. -Avec un petit décalage.
02:00:14 -Et l'action sur le bras
02:00:16 qui a forcé le géorgien à tourner dans le bon sens pour le Japonais.
02:00:20 -Il monte en jeu sur une clé.
02:00:22 Applaudissements
02:00:24 -Il était très opportuniste, très malin.
02:00:27 -Et le plus de 100 kg en bleu pour le Japon,
02:00:30 Nakano Kanta !
02:00:32 Applaudissements
02:00:35 -Nakano qui a été battu en demi-finale par Kim,
02:00:38 l'adversaire de Teddy en finale.
02:00:41 -Nakano Kanta !
02:00:43 -C'est la 1re fois que Nakano Kanta
02:00:46 se bat en demi-finale.
02:00:48 -Jaman...
02:00:49 Musique rythmée
02:00:51 -On va peut-être revoir.
02:00:53 ...
02:00:55 -Là, on voit, ça attaque sur la clé.
02:00:57 -Il est obligé de se remonter.
02:00:59 -Pour ne pas prendre la clé, c'est remonter.
02:01:02 -Il est obligé de se mettre sur le dos sur la défense.
02:01:05 -Le Japonais contrôle très bien le haut du corps.
02:01:08 -Descend les hanches derrière.
02:01:11 -On voit les appuis avec les pieds derrière pour maintenir au sol.
02:01:15 -Il n'y avait rien à faire. C'était très compliqué.
02:01:19 -Simple.
02:01:21 -Efficace. -Simple, efficace.
02:01:23 ...
02:01:36 -Mesdames et messieurs, Nakano Kanta !
02:01:40 -Un petit moment de calme, messieurs,
02:01:43 mais soyez assurés que...
02:01:45 -Ça va pas, à mon avis.
02:01:46 -Ca va hurler.
02:01:49 -Quand Teddy Riner va faire son entrée.
02:01:52 ...
02:01:55 -Deuxième combat pour la médaille de bronze
02:01:58 avec un autre combattant géorgien.
02:02:01 On connaît la qualité de cette nation,
02:02:04 surtout quand il s'agit de combat en général
02:02:07 et de poids lourd dans toutes les disciplines.
02:02:10 ...
02:02:12 Voilà donc Irakli Demetrajvini
02:02:15 qui va affronter Alisher Youssoupov.
02:02:17 Il est au-delà de la 80e place mondiale, le géorgien.
02:02:20 Youssoupov, lui, est numéro 3,
02:02:23 adversaire malheureux de Teddy Riner en demi-finale.
02:02:26 Ca a été chaud, messieurs. Ca a été un beau combat.
02:02:30 Il a marqué Oazahari sur Teddy.
02:02:32 -Des actions fortes, oui, éventuellement.
02:02:35 -Et on a cru un moment que Teddy avait été battu
02:02:39 parce qu'il avait été annoncé hypo.
02:02:41 ...
02:02:44 Alors, Alisher Youssoupov, 25 ans, numéro 3 mondial,
02:02:49 qui était déjà médaille de bronze ici, à Paris,
02:02:54 l'an dernier, battu par le même homme, Teddy Riner.
02:02:58 Pas de chance sur son tirage.
02:03:01 Deux années de suite.
02:03:02 ...
02:03:09 Et ce garçon qu'on connaît moins
02:03:11 sur le circuit international mondial
02:03:14 et pour cause, il n'a que 21 ans
02:03:17 et il sort seulement pour la troisième fois
02:03:20 dans un grand slam.
02:03:21 Il a été champion du monde cadet,
02:03:24 médaillé mondial junior
02:03:27 et médaillé européen junior et cadet.
02:03:32 ...
02:03:33 Un garçon prometteur.
02:03:36 ...
02:03:45 -On sent une puissance chez le Zbek.
02:03:47 -J'allais le dire.
02:03:49 Quel garde que tu mis !
02:03:50 -La pose de la main.
02:03:52 C'est un géorgien, je pense que c'est un solide aussi.
02:03:55 -L'impact, c'est que peu.
02:03:57 -Exactement.
02:03:58 ...
02:04:00 -La stabilité.
02:04:01 ...
02:04:12 -Il faut préserver ses forces,
02:04:14 parce qu'il a vu que sur ce mouvement,
02:04:16 il ne parviendrait pas à renverser.
02:04:18 Il s'est arrêté.
02:04:19 ...
02:04:22 -Très fort sur cette manche.
02:04:24 -La ceinture.
02:04:25 Ils croisent de l'autre côté.
02:04:27 -Les deux. Et attention là !
02:04:29 Il a planté la tête la première dans le tapis.
02:04:32 Les cervicales ont dû prendre un coup.
02:04:36 -Il remasse un peu.
02:04:37 -J'ai attendu de voir comment il se relève.
02:04:40 Il a frotté le sol.
02:04:42 -Il a frotté le sol.
02:04:43 -Il va faire réagir avant de passer sur ce Megahishi.
02:04:46 -Ca ne marque pas au score,
02:04:48 mais ça marque l'orgueil et le corps de l'adversaire.
02:04:52 C'est bizarre, son changement de garde.
02:04:54 Il part d'un côté, il va chercher de l'autre.
02:04:57 -Il revient à gauche.
02:04:58 -Il repart sur un fort Megahishi.
02:05:00 -Un géorgien qui est pénalisé pour une saisie aux jambes.
02:05:04 Il est de 2 kg, déjà, moins d'une minute de combat.
02:05:07 -Ca va très vite.
02:05:09 -Issoupov va monter cette main gauche.
02:05:12 -Il cherche le soudé.
02:05:13 -On sent qu'il tire la manche, il ne la lâche pas.
02:05:18 -Il s'est jeté à plat ventre.
02:05:21 Le géorgien a bien compris.
02:05:23 Il a compris qu'il y a un tracteur derrière.
02:05:26 ...
02:05:30 -M. Wieser,
02:05:31 président de la Fédération internationale de judo.
02:05:34 ...
02:05:42 -Un visage un peu à la chinoise pour les anciens.
02:05:45 -C'est exactement ça.
02:05:46 C'est le même morphotype.
02:05:49 -Génération Douillet.
02:05:50 Il va reproduire, à mon avis.
02:05:52 -Il va refaire son...
02:05:54 -Megahishi, cette fois, ça passe.
02:05:56 Allez !
02:05:58 -Tout en puissance.
02:05:59 On va attendre la visée.
02:06:01 Ils veulent voir si le géorgien n'a pas fait action.
02:06:04 -Ca va, c'est Waza ou Hippo ?
02:06:06 -Je pense qu'ils hésitent entre le géorgien et le Sbec.
02:06:09 Le géorgien fixe un peu le haut du corps.
02:06:12 Là, boum !
02:06:13 -Ah oui, j'ai pas vu ce petit temps-là.
02:06:16 -Il le fixe ici.
02:06:17 -Je le vois, là, c'est très clair.
02:06:20 C'est très clair.
02:06:21 Ca peut être Hippo un pour l'un ou l'autre.
02:06:24 -Oui, absolument.
02:06:25 -Décision.
02:06:28 -Alors ?
02:06:29 -Ca va relancer.
02:06:30 Hippo.
02:06:32 -Et c'est le géorgien qui bat Youssou Pouf ?
02:06:36 -Ce petit geste-là de fixation...
02:06:39 Ah non, c'est pour Youssou Pouf.
02:06:41 -Ah, pour Youssou Pouf.
02:06:42 Le géorgien l'a fixé pour lui.
02:06:44 Il y a une action du géorgien.
02:06:46 Mais c'est pas ce qu'ils ont vu.
02:06:48 Ils étaient vraiment sur le CDS à savoir s'ils mettaient Hippo.
02:06:52 -Ils estiment que ça passe un peu sur la tête.
02:06:55 C'est la règle aujourd'hui.
02:06:56 Ils mettent Hippo quand ça ponte.
02:06:59 Là, c'était pas très clair.
02:07:01 Même Youssou Pouf a eu un beau doute.
02:07:04 -C'est vrai que c'est Youssou Pouf.
02:07:06 Mais il y a eu ce petit temps qu'on voit sur le ralenti.
02:07:09 -Il aura fait une belle journée.
02:07:11 On va rebousculer notre Teddy en demi.
02:07:14 -Il vient saluer son coach, Ilias Iliadis.
02:07:20 Triple champion du monde et champion olympique.
02:07:24 -Le 7e champion d'Iran pour Aliyev Youssou Pouf au Pékin.
02:07:29 -A mon avis, on va sentir des vibrations
02:07:31 où on est placés dans quelques secondes.
02:07:34 -Pour Aliyev Youssou Pouf !
02:07:37 -Ce sont les vibrations de mon dernier filet de voix.
02:07:40 -Je compatis.
02:07:42 Je compatis. 3 jours non-stop.
02:07:44 -Elle sera là. Ce qu'il en reste, en tout cas.
02:07:48 -Effectivement, on a fait des roulements.
02:07:50 Toi, t'as pas pu en faire beaucoup.
02:07:53 3 jours intenses.
02:07:54 -Il y a eu la bataille de ces embassades.
02:07:57 -On va revoir l'action.
02:07:59 -Non, c'est normal.
02:08:01 Sur cet angle-là, il n'y a rien à dire.
02:08:04 Il n'y a rien à part le fait qu'ils tiennent.
02:08:06 Il y a cette chute-là, mais il n'y a aucune action.
02:08:10 C'est normal. C'est logique.
02:08:12 -En tout cas, ils ont pris le temps d'analyser.
02:08:14 -C'est pour Youssou Pouf. Là, c'est clair.
02:08:17 -Il y a des vibrations.
02:08:19 -Il y a des vibrations.
02:08:21 -Il y a des vibrations.
02:08:24 -Il y a des vibrations.
02:08:26 Musique de tension
02:08:28 ...
02:08:35 -J'ai aperçu Emmanuel Charlot
02:08:37 parmi les photographes.
02:08:39 On salue évidemment l'esprit
02:08:42 du judo, du magazine...
02:08:44 qui vous fait vivre au mieux l'actualité
02:08:49 dans une magnifique Nice.
02:08:52 -C'est pour Ousbékistan.
02:08:54 Musique de tension
02:08:56 ...
02:09:07 -Il parait tout léger dans les bras.
02:09:11 -Il faut dire "en moi, de façon d'un côté".
02:09:13 -C'est le moment
02:09:16 que tout ce public de Bercy
02:09:19 attend Teddy Riner face à Kim Minjong.
02:09:23 Ils ne se sont jamais affrontés en compétition.
02:09:27 Ce sera évidemment un avant-goût du rendez-vous olympique
02:09:31 où Teddy aura affaire à cette jeune génération
02:09:34 qui s'est affirmée en son absence du circuit international
02:09:38 depuis Tokyo, où il a été médaillé de bronze
02:09:41 en individuel et champion olympique par équipe.
02:09:43 Teddy n'a que très peu combattu.
02:09:46 Il revient ici, à Bercy.
02:09:48 Dans son tournoi, dans son arène.
02:09:52 ...
02:09:55 Et il peut marquer l'histoire du tournoi de Paris aujourd'hui.
02:09:59 ...
02:10:12 Et voici son adversaire, médaillé mondial en bronze,
02:10:17 en 2022, championnat que Teddy n'avait pas disputé,
02:10:20 blessé, il avait dû renoncer au dernier moment.
02:10:23 Il a disputé les derniers Jeux olympiques.
02:10:28 ...
02:10:31 Et voici Teddy Riner,
02:10:34 le grand frisson de ce public de Bercy,
02:10:37 à jamais dans l'histoire de ce tournoi,
02:10:40 de cette salle mythique,
02:10:41 dans ce tournoi qu'il a remporté cette fois.
02:10:44 Ici, il a été sacré champion du monde.
02:10:48 Ce sera peut-être son dernier Bercy,
02:10:50 comme Clarisse Agbel-Elou.
02:10:52 On espère que l'adieu sera un moment de grâce.
02:10:55 ...
02:11:00 C'est parti.
02:11:01 ...
02:11:02 Teddy, toujours dominateur sur le Kumikata.
02:11:05 Le Coréen, bien sûr, plus petit.
02:11:07 Teddy est élevé à 2,04 m.
02:11:10 Difficile de faire plus grand.
02:11:12 Le Coréen qui s'avance en gaucher.
02:11:16 Teddy, droitier naturel.
02:11:19 Très fort sur les mouvements de hanches.
02:11:21 Uchimata.
02:11:22 ...
02:11:24 Le Coréen qui a tout intérêt à être mobile face à Teddy.
02:11:27 Il n'a pas le choix. S'il veut durer un peu...
02:11:31 On l'a senti très explosif depuis le début.
02:11:33 Teddy capable de changer de rythme à tout moment,
02:11:36 d'envoyer Uchimata ou ses mouvements de hanches.
02:11:42 Teddy a fait appel à Darcel Youngsy pour sa préparation.
02:11:45 On connaît le travail de judo de Darcel.
02:11:48 Il a recherché un peu d'envie avec Darcel.
02:11:51 Je pense que ça lui a aidé à essayer de reproduire du judo.
02:11:55 C'était important pour lui.
02:11:57 Depuis plusieurs mois, il parcourt le monde
02:12:00 à la recherche de partenaires d'entraînement.
02:12:02 Il a été au Japon, au Brésil,
02:12:04 pour enchaîner les rangs d'Ori avec les poids lourds.
02:12:07 Il peut faire la manche sans l'âge.
02:12:09 Tout ce qu'il fait, c'est pour conclure son carrière
02:12:12 sur un 3e sacre olympique en individuel
02:12:14 au pied de la Tour Eiffel.
02:12:16 Pour l'instant, il est patient.
02:12:18 ...
02:12:23 Il contrôle cette main.
02:12:25 Teddy a besoin de monter sa main droite.
02:12:27 C'est pas forcément son style.
02:12:29 Il empêche le Coréen de se positionner.
02:12:32 Le Coréen joue bien, bloquant la main droite de Teddy.
02:12:36 Maintenant, en bas.
02:12:37 Il arrive à placer sa main droite derrière la nuque.
02:12:41 -Penalité chacun.
02:12:43 -En combativité.
02:12:44 Allez, 2 minutes 29. Un judo partout.
02:12:48 ...
02:12:52 -Cette accélération serait la bienvenue.
02:12:54 ...
02:12:56 Enforce par droite.
02:12:58 Il passe par cette saisie.
02:12:59 -Il va faire la manche.
02:13:01 Avec sa main gauche, c'est bien.
02:13:03 Il va chercher la main droite.
02:13:04 On se lâche et on monte la main droite.
02:13:07 -Il n'a pas eu d'attaque forte.
02:13:09 Ca peut partir à tout moment.
02:13:11 ...
02:13:12 -Coréen met bien l'opposition.
02:13:14 -Attention !
02:13:15 -Superbe !
02:13:16 C'était bien.
02:13:17 Il lance le non.
02:13:19 -C'est exactement les commentaires qu'on a eu.
02:13:21 -Il prend des risques.
02:13:23 -Avant, il avait du mal.
02:13:24 C'était là, mais...
02:13:25 Là, il y va. Ca, c'est bien.
02:13:27 ...
02:13:30 -C'est lui qui a choisi, il y a 10 jours, de s'aligner ici.
02:13:33 C'était pas prévu, mais la forme était là.
02:13:36 -Il a vite communié avec ce public,
02:13:38 une dernière fois,
02:13:39 avant de se présenter devant lui à nouveau dans 6 mois.
02:13:43 -Il va essayer de faire le même travail,
02:13:45 récupérer cette manche.
02:13:47 -Attention !
02:13:48 Il fait tomber.
02:13:49 -Il est dangereux, sur cette action.
02:13:51 -Teddy Riner est vers l'avant.
02:13:53 Donc, il a le coude.
02:13:56 Donc, pas de voies à Harry,
02:13:57 mais un vrai danger, ici,
02:13:59 sur ce fauchage intérieur.
02:14:02 -Heureusement qu'il relâche un peu la manche.
02:14:05 -Il est bien réceptionné.
02:14:06 Il est bien revenu avec le genou pour se redresser.
02:14:09 ...
02:14:11 Beau réflexe de Teddy Riner.
02:14:13 -Il positionne son centre de gravité très bas.
02:14:16 -Il est bien. Il faut mettre ce bras droit.
02:14:19 -Attention, l'attaque sur Uchimata.
02:14:21 Est-ce qu'il va travailler au sol, Teddy ?
02:14:24 ...
02:14:26 L'étranglement, peut-être.
02:14:27 -Il a récupéré le poignet. Ca va peut-être tourner.
02:14:30 -Il a beaucoup travaillé dans ce domaine,
02:14:33 en Ewasa, notamment lors de stages au Brésil.
02:14:36 Il a travaillé avec des spécialistes
02:14:38 du jiu-jitsu brésilien.
02:14:40 ...
02:14:46 -En tout cas, le Coréen, pour l'instant,
02:14:48 joue le jeu. Il arrive à...
02:14:50 -Il a pris une grosse attaque.
02:14:52 Teddy, mais il lui a rendu juste derrière.
02:14:54 -Ca a équilibré, en tout cas, pour les pénalités.
02:14:57 Teddy devrait continuer comme il fait.
02:14:59 C'est très bien.
02:15:00 -Ca, c'est bien.
02:15:02 Il va faire lâcher. Comme d'habitude,
02:15:04 il a saisi la manche.
02:15:05 Il va essayer de faire lâcher pour remonter son bras droit.
02:15:08 Voilà. Ca lâchait de côté.
02:15:10 ...
02:15:15 -Ca a pénalisé. -Aïe.
02:15:17 2e pénalité pour le Coréen.
02:15:18 -C'est le cas pour le Coréen.
02:15:20 -C'est le cas pour le Coréen.
02:15:22 -Il est de haut mur, maintenant.
02:15:24 On va attendre le sursaut de Kim Min-jung,
02:15:26 qui n'a plus le droit à l'erreur.
02:15:28 Le 3e sera Sinoline Donsuku-Maké.
02:15:30 -Et délimination. -A la 2e manche.
02:15:33 -Ce serait bien qu'il le mette sur le dos, Teddy.
02:15:36 -Attention à cette jambe gauche qui s'avance.
02:15:39 -Dossant, Teddy. -Attention à la jambe gauche.
02:15:42 -Voilà. Il pivote encore. Ca, c'est bien.
02:15:44 Bras droit. -Il est installé, Teddy Riner.
02:15:47 Attention.
02:15:48 -Le Coréen déclenche avant.
02:15:50 Il ne peut pas laisser faire Teddy là-dessus.
02:15:52 Il fait une attaque relativement efficace.
02:15:55 -Oui, bien sûr. Il a décollé Teddy.
02:15:57 -Bonne amplitude de jambe, le Coréen.
02:16:00 -Pour l'instant, Teddy, c'est plutôt bien.
02:16:02 Il contrôle 1re manche, 2e manche.
02:16:04 Bras droit. Il pourrait engager cette jambe droite intérieure.
02:16:08 -Il faut qu'il fasse lâcher sa main droite.
02:16:10 -2e signaux pour Teddy Riner.
02:16:12 L'épilogue est proche, maintenant. Golden score.
02:16:16 9 mois après son 11e titre mondial en individuel.
02:16:22 Ces compétitions se font très rares en individuel.
02:16:26 Il n'est que très peu sorti, Teddy.
02:16:29 -Il est placé. -Il est à la manche.
02:16:31 -Il faut qu'il aille. Ça peut faire tomber.
02:16:33 -Il faut jouer en bas.
02:16:35 -Oui. La main droite est installée.
02:16:38 Et là, ça peut partir.
02:16:40 -Il faut être devant. -Attention.
02:16:42 -Oui !
02:16:43 -Ouazari !
02:16:44 -Oui !
02:16:45 -Et le voilà, le 8e.
02:16:47 -Seul au monde, seul dans l'histoire.
02:16:51 8e titre pour Teddy Riner, ici, à Bercy.
02:16:54 Il dépasse Lucie D'Ecosse,
02:16:57 le judoka le plus titré de l'histoire du tournoi de Paris.
02:17:01 L'histoire est belle, mais elle n'est pas finie.
02:17:03 Dans 6 mois, il retrouvera la capitale
02:17:06 pour aller chercher un 3e sacre olympique en individuel.
02:17:10 -Énorme.
02:17:12 -Belle opposition du Coréen,
02:17:16 mais un magnifique Teddy.
02:17:17 -Un état d'esprit de Teddy, aujourd'hui.
02:17:20 -Très bien.
02:17:21 -Il travaille beaucoup tactiquement.
02:17:23 Là, il a pris des risques.
02:17:25 Il a fait tomber avec des bousochis matins,
02:17:28 un petit uchi.
02:17:29 C'est bien, il avait besoin de cette confiance.
02:17:32 -Et comme il l'avait dit l'an dernier,
02:17:34 je vais reprendre la phrase, parce qu'elle est belle,
02:17:37 et surtout, elle est de lui, le vieux est encore là.
02:17:40 -5, 6, 7 et 8 !
02:17:44 -Magnifique.
02:17:45 -Huit victoires. Magnifique.
02:17:47 Acclamations
02:17:49 -Super, super.
02:17:51 Ca, ça fait plaisir.
02:17:53 Les francs-champignons.
02:17:55 -Bien sûr, bien sûr, messieurs, ce n'est pas un titre mondial,
02:17:59 ce n'est pas un titre olympique, mais ce tournoi de Paris,
02:18:02 il est tellement cher dans le coeur
02:18:04 de tous les passionnés de judo français.
02:18:06 C'est fou, ce qu'il vient de faire Teddy Riner.
02:18:09 -Oui. Incroyable.
02:18:10 -Et peut-être était-ce le dernier.
02:18:14 Nul ne le sait.
02:18:16 L'avenir le dira, mais comme avec Larissa Gbengenou,
02:18:20 ça restera un moment incroyable.
02:18:22 -En tout cas, il remet les horloges à l'heure.
02:18:25 -C'est le boss.
02:18:27 -Et l'année dernière, il y avait, je me rappelle,
02:18:31 une petite adolescente qui portait une pancarte
02:18:36 sur laquelle il y avait marqué "The king is back".
02:18:38 Le roi est de retour.
02:18:40 -Un beau changement de direction.
02:18:42 -C'était bien vu, c'était bien lu.
02:18:44 -Et le roi du monde, c'est le final !
02:18:47 -Parfois, on disait, il reste sur son "pourri nagué",
02:18:51 comme il l'appelle.
02:18:52 Teddy, là, il n'en a pas fait beaucoup.
02:18:54 Il en a fait un au début.
02:18:56 -C'est ce qu'il a montré techniquement.
02:18:58 Aujourd'hui, c'était génial.
02:19:00 -Ca fait vraiment un Teddy retrouvé techniquement,
02:19:03 qui s'engage, qui ne reste pas une heure,
02:19:05 alors qu'il est placé, qui prend des risques.
02:19:08 Et il est fort !
02:19:09 Quand il a le Kumikata, on se dit "Pourquoi il n'y va pas ?"
02:19:12 Et si on voit ça à Paris, aux Jeux olympiques,
02:19:16 ça va être magnifique.
02:19:17 -Il lui reste encore quelques mois de préparation,
02:19:21 mais il montre qu'il est déjà prêt.
02:19:23 -Teddy !
02:19:24 -Il ramène le haut du corps.
02:19:26 Je peux vous dire qu'il n'y a pas trop de choix,
02:19:29 le coréen sur la rotation.
02:19:30 -C'était soit les lombaires, soit le bois.
02:19:33 -La famille.
02:19:34 La famille à Teddy, la maman, tout.
02:19:37 -70 gold,
02:19:39 le Saint-Marie,
02:19:41 le Teddy Véret !
02:19:44 -Teddy !
02:19:45 -Teddy !
02:19:47 -Teddy !
02:19:48 -Teddy !
02:19:49 -Teddy !
02:19:50 -Teddy !
02:19:51 -Voilà, messieurs, c'est sur ces images magnifiques.
02:19:55 On ne s'en lasse pas.
02:19:56 Elles vont faire le tour de tous les réseaux.
02:20:00 Et on va remercier une nouvelle fois
02:20:03 toutes les personnes qui nous ont accompagnés
02:20:06 au commentaire de ce magnifique tournoi de Paris
02:20:09 qui restera une édition incroyable.
02:20:11 On le rappelle, 6 médailles d'or, messieurs.
02:20:14 La France va terminer de loin
02:20:17 la meilleure nation de ce tournoi.
02:20:20 La France prépare au mieux les Jeux.
02:20:23 On va vivre de Marseillaise dans quelques instants.
02:20:26 Avant cela, on remercie évidemment
02:20:29 toutes les personnes qui nous ont accompagnés.
02:20:32 Bertrand Amousseau, Olivier Chauvin, Bruno Mur,
02:20:36 qui étaient avec nous,
02:20:38 Eric Despezel et Amina Abdelatif.
02:20:41 Et j'en profite pour remercier une nouvelle fois
02:20:44 tout le service de communication
02:20:46 qui fait un super boulot incroyable
02:20:49 avec évidemment Stéphane David,
02:20:53 Ogbass Noussi, Fanny Martinet, Alain Godefroy,
02:20:56 Arthur Scheuer,
02:20:59 Lucas Delpierre,
02:21:01 Lana Goudjil, je fais tout de mémoire.
02:21:03 J'espère que je n'oublie personne.
02:21:06 Pasquale Alati, vraiment...
02:21:07 Merci à toi, Jean-Charles.
02:21:09 Tu as fait trois journées, c'est éprouvant.
02:21:12 C'est un marathon.
02:21:13 Honnêtement, oui.
02:21:14 Quand on voit la qualité du suivi des athlètes,
02:21:17 de la connaissance que tu peux avoir,
02:21:20 à notre tour, on te remercie.
02:21:21 C'est un vrai plaisir de commenter.
02:21:24 C'est la première fois qu'on fait ça ensemble.
02:21:26 C'était plaisant, n'est-ce pas ?
02:21:28 Merci à toi.
02:21:29 On voit tout de suite qu'on se rejoint dans les mers.
02:21:32 Oh, j'en ai envie !
02:21:34 Merci à tous.
02:21:35 Et évidemment, merci une nouvelle fois
02:21:37 à tous les bénévolontaires
02:21:39 qui ont permis l'organisation de ce superbe rendez-vous.
02:21:42 Sébastien Kuhn, notamment,
02:21:44 qui a habitaillé tout au long de ce tournoi.
02:21:47 J'espère que j'ai oublié personne.
02:21:50 On va vous laisser.
02:21:51 Sébastien Girardet,
02:21:52 qui est directeur aussi de l'organisation.
02:21:55 Bien sûr, Sébastien.
02:21:56 C'est une énorme machine,
02:21:59 ce tournoi de Paris.
02:22:01 Sébastien a fait ça de main de maître.
02:22:03 Mr Robert Valdévalet.
02:22:05 Et merci une nouvelle fois
02:22:12 à Guillaume Boucheron, également, notre chef d'édition.
02:22:16 Strayl Nikolov qui a mis en place tout ce dispositif
02:22:18 parce qu'on a pu vivre la compétition
02:22:21 dans les meilleures conditions avec une réalisation
02:22:23 qui est digne des plus grands rendez-vous internationaux
02:22:27 et qui a honoré parfaitement l'importance
02:22:29 pour le judo français de ce magnifique tournoi de Paris.
02:22:33 Merci à tous une nouvelle fois.
02:22:35 Et on se retrouve évidemment très vite
02:22:38 pour vivre cette saison,
02:22:41 cette année passionnante qui s'annonce.
02:22:43 Merci à tous de nous suivre. A bientôt. Au revoir.
02:22:45 A bientôt.
02:22:47 (Musique)
02:22:50 (Musique)
02:22:53 (Musique)
02:22:56 (Musique)
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02:23:02 (Musique)
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02:23:15 (Musique)
02:23:18 (Musique)
02:23:21 (Musique)
02:23:24 (Musique)
02:23:27 (Musique)
02:23:30 (Musique)
02:23:34 (Musique)
02:23:37 (Musique)
02:23:40 (Musique)
02:23:43 (Musique)
02:23:46 (Applaudissements)
02:23:47 -Thank you very much. Merci beaucoup.
02:23:50 (...)
02:23:53 -Et maintenant, la photo de famille avec les officiels.
02:23:56 (Musique)
02:24:00 (Musique)
02:24:03 (Musique)
02:24:06 (Musique)
02:24:09 (Musique)
02:24:11 -Congratulations to Paris Grand Slam medalists,
02:24:15 women over 78 kilos.
02:24:17 (Musique)
02:24:18 -And the gold medalist in this category,
02:24:21 representing France,
02:24:23 Romain Dettico
02:24:27 pour la France.
02:24:28 (Applaudissements)
02:24:30 (Musique)
02:24:34 -Veuillez s'accueillir les médaillés des plus de 78 kilos.
02:24:37 Et une fois encore, la médaille d'or, Romain Dettico.
02:24:41 (Applaudissements)
02:24:42 (Musique)
02:24:45 (...)
02:24:48 (...)
02:24:53 Mesdames et messieurs, Romain Dettico.
02:24:56 (Applaudissements)
02:24:57 (Musique)
02:25:00 (...)
02:25:09 -Et avant la dernière cérébrique, remise de récompense,
02:25:14 les ralentis de cette troisième journée
02:25:17 du Paris Grand Slam 2024,
02:25:19 la 50e édition.
02:25:21 (Musique)
02:25:25 (...)
02:25:30 -Dear judo guests,
02:25:32 before we start the last awarding ceremony,
02:25:35 once again, you can see the highlights
02:25:38 of today's final block
02:25:40 at the big screen.
02:25:42 (Musique)
02:25:47 (...)
02:25:52 (...)
02:25:57 (...)
02:26:02 (...)
02:26:08 (...)
02:26:13 (...)
02:26:18 (...)
02:26:23 (...)
02:26:28 (...)
02:26:34 (...)
02:26:39 (...)
02:26:46 -Cérémonie remise de récompense, catégorie masculine,
02:26:49 plus de 100 kg.
02:26:50 (...)
02:26:55 (...)
02:26:59 (...)
02:27:02 (...)
02:27:05 (...)
02:27:08 (...)
02:27:11 (...)
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02:27:18 (...)
02:27:21 (...)
02:27:24 (...)
02:27:27 (...)
02:27:30 -Representing Republic of Korea, Kim Il-Jong.
02:27:33 (Musique)
02:27:39 (...)
02:27:44 Gold medalist in Paris Grand Slam winner,
02:27:47 representing France,
02:27:49 médaille d'or pour la France,
02:27:51 David Rimet.
02:27:53 (Applaudissements)
02:27:57 (...)
02:28:02 (...)
02:28:07 -Royce Swanney and the Flowers
02:28:10 will be presented
02:28:12 by the vice-president in charge of education
02:28:15 at the Paris Dojo.
02:28:17 -Les primes et les fleurs vont être remises
02:28:19 par le vice-président de France Juno,
02:28:21 en charge de la formation et du Dojo de Paris,
02:28:24 M. David Akel.
02:28:26 (Musique)
02:28:31 (...)
02:28:36 (...)
02:28:42 (...)
02:28:47 (...)
02:28:51 -Ladies and gentlemen, please rise
02:28:53 for the national anthem of France.
02:28:55 (Musique)
02:29:00 (...)
02:29:06 (...)
02:29:11 (...)
02:29:16 (...)
02:29:21 (...)
02:29:26 (...)
02:29:31 (...)
02:29:36 (...)
02:29:42 (...)
02:29:47 (...)
02:29:52 (...)
02:29:57 (...)
02:30:00 -Thank you very much.
02:30:02 Now, a picture with the ladies and Juno Carr.
02:30:06 -Et maintenant, la photo de famille avec les officiels.
02:30:09 (Musique)
02:30:15 (...)
02:30:24 -Congratulations, Paris Grand Slam medalist,
02:30:28 Spain, over 100 kilos.
02:30:30 (Musique)
02:30:31 Gold medalist in this category,
02:30:35 representing France,
02:30:36 pour le France, le médailleur,
02:30:38 David Rienet.
02:30:41 (Acclamations)
02:30:43 Veuillez s'applaudir les médaillés de plus de 100 kilos
02:30:46 et le médaillé d'or pour la France,
02:30:49 Kény Rienet.
02:30:50 (Acclamations)
02:30:53 Médaillé d'or pour la France, Kény...
02:30:56 -Rienet !
02:30:59 -One more time.
02:31:00 Médaillé d'or pour la France, Kény...
02:31:03 -Rienet !
02:31:05 -Kény...
02:31:06 -Rienet !
02:31:08 (Musique)
02:31:13 (...)
02:31:20 -Mesdames et messieurs, les judoka français
02:31:23 ont marqué durant ces 3 jours
02:31:25 du Paris Grand Slam,
02:31:27 car en cette époque,
02:31:28 c'est donc 4 700 euros
02:31:31 qui ont été récoltés dans la cagnotte solidaire
02:31:33 pour la fondation France Juno,
02:31:35 grâce à notre partenaire, le Crédit Agricole.
02:31:38 Cette opération spéciale du Crédit Agricole
02:31:41 est au bénéfice des projets solidaires,
02:31:43 inclusifs, responsables et citoyens
02:31:46 de la fondation France Juno.
02:31:48 Merci à notre partenaire, Crédit Agricole.
02:31:51 (Applaudissements)
02:31:53 (...)
02:32:02 -Now, at the discovery,
02:32:03 we will see the results of the medal table.
02:32:06 (Musique)
02:32:11 (...)
02:32:18 -So, first place, it was 6 gold medals.
02:32:22 Japan, 3 golds, Germany, 10 golds,
02:32:26 Fuji, 8 grosso,
02:32:27 and for Japan, 12 medleys.
02:32:31 -Et l'université mondiale des médailles
02:32:34 première position en France,
02:32:35 c'est 6 médailles d'or !
02:32:38 (Acclamations)
02:32:39 Et pour le Japon, 3 médailles d'or,
02:32:41 l'indemne de la médaille d'or,
02:32:43 Yannick Nid, le gros saut.
02:32:45 (Musique)

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