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Gabriel Attal fait déjà face, ce lundi 5 février, à une motion de censure, près d'un mois après son arrivée à Matignon. 

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Transcription
00:00 Vous venez d'arriver, monsieur le Premier ministre, il est déjà temps de partir.
00:03 Car nous savons que vous ne nettoierez pas ce que vous aurez sali,
00:07 et que vous ne réparerez pas ce que vous aurez cassé.
00:10 Mais comme vous, attaché à la vérité, je veux reconnaître sur un point que vous avez tenu parole.
00:16 Tous les organes qui ne se sont pas réunis ces douze derniers mois seront supprimés, disiez-vous.
00:21 Et vous avez joint l'acte à la parole en dissolvant définitivement votre hémisphère gauche.
00:26 Monsieur le Premier ministre, comme Bruno Le Maire, semble-t-il, qui n'a jamais avare d'un mensonge ou d'une approximation,
00:33 vous êtes né en 1989. Cela ne vous empêche pas de regarder l'avenir avec de vieilles lunettes.
00:39 Vous avez vos réformes du marché du travail, du RSA, de l'assurance chômage, faites de mauvaises idées et de mauvais coups,
00:46 sont de véritables fabriques à travailleurs pauvres. Elles ont quarante ans, plus vieilles que vous, et elles sentent la naphtaline.
00:53 Votre priorité est claire, disiez-vous, favoriser le travail, qu'il paye toujours mieux que l'inactivité.
01:00 Vous voulez désmicardiser la France, vous qui avez continuellement refusé les coups de pouce et envisagé depuis 2017
01:07 une réforme de son indexation sur l'inflation que vous jugez trop généreuse. En fait, nous ne comprenons plus votre projet.
01:13 S'agit-il d'augmenter les salaires ou de freiner le SMIC ?
01:17 Monsieur le Premier ministre, nous voulons que le travail paye et qu'il paye bien.
01:20 Voilà pourquoi nous voulons que la valeur change de camp.
01:23 Qu'il ne soit plus du côté du capital, des rentiers, des héritiers, des actionnaires et des rémunérations extravagantes,
01:29 de celles et de ceux auxquels vous avez consenti tous les cadeaux et réservé tous les privilèges depuis 2017,
01:35 c'est privilégier du séparatisme social, mais du côté du travail, des travailleurs, des classes populaires laborieuses
01:41 qui n'ont que leur force de travail pour vivre et qui parfois n'en vivent pas.

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