Soir de CAN de RTI 1 du 02 février 2024

  • il y a 8 mois
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00:00 [Musique]
00:07 [Musique]
00:32 [Musique]
00:40 Début des quart de finale de la 34e édition de la Cannes Côte d'Ivoire 2023.
00:45 Les Super Eagles du Nigeria s'envolent pour la demi-finale au détriment des Antelopes Noires de l'Angola 1 but à 0.
00:52 C'était au stade Félix Fouette-Boigny d'Abidjan Plateau.
00:55 Au stade olympique Alassane Ouattara a débimpé les Léopards du Congo en croquet de l'éléphant en sortant le Sli national de Guinée 3 buts à 1.
01:04 On a donc les deux premiers demi-finalistes de cette 34e édition de la Cannes qui a lieu ici en terre ivoirienne.
01:11 Le football se conjugue au temps de la Cannes sur RTI 2.
01:14 Bienvenue à Soir de Cannes, votre magazine de débrief des jours de match.
01:18 Djani Tarek, bonsoir.
01:20 C'est le retour après on va dire deux petits jours de repos.
01:24 Oui, on s'est bien reposé.
01:25 Ça va, on est au taquet ?
01:26 Retour en force, oui.
01:27 D'accord. Maguadjo, bonsoir.
01:29 Bonsoir, Roméo.
01:30 Le Nigeria en demi.
01:32 Le Nigeria en demi, ça commence à être comme une évidence.
01:38 16e demi-finale, c'est énorme en 19 participations.
01:42 C'est énorme pour cette nation.
01:45 Et on attend qu'elle fasse mieux que ce qu'elle nous a montré cet après-midi.
01:49 D'accord.
01:50 Cuatrigo, bonsoir.
01:51 Bonsoir, Roméo.
01:52 La RDC, votre chouchou depuis le début de cette Cannes, est en demi-finale.
01:57 Je pense qu'ils sont à l'image du Nigeria.
01:59 Ils n'étaient pas comptés parmi les favoris.
02:01 Au fur et à mesure, ils sont en train de monter en puissance.
02:04 Et toujours avec cette solidité défensive.
02:07 Et puis cette attaque qui est en train de vraiment nous faire plaisir.
02:10 Une attaque donc retrouvée.
02:12 Le temps pour moi de vous dire que demain sur les antennes de RTI 2,
02:16 à partir de 15h45, vous aurez un documentaire exclusif.
02:20 Réalisé par le service des sports de la RTI.
02:25 Dirigé par M. Seydou Koulibaly.
02:28 Qui va retracer la construction des infrastructures sportives.
02:32 Qui permettent le déroulement de cette 34e édition de la Cannes.
02:36 Dans quelques instants, avec la bénédiction de la technique,
02:39 nous allons être en direct du stade olympique de la Sainte-Ouattara des Bimpis.
02:42 Pour la conférence de presse.
02:43 Mais avant, Jeannie Tarek.
02:45 On me fait signe que nous avons donc la liaison avec le stade olympique de la Sainte-Ouattara des Bimpis.
02:51 Merci pour la question sur le foot.
02:54 En fait, on savait qu'on avait des chances d'avoir de la possession.
03:01 Parce que ça défend en 4-4-2, ça ferme à l'intérieur.
03:04 On ne s'attendait pas forcément que Nabil Keïta joue.
03:09 Et il nous a posé énormément de problèmes sur les 20 premières minutes.
03:14 Et on avait prévu que ça joue à deux attaquants en tout cas.
03:20 Que ça soit Bayot et puis Camara qui est quand même assez haut en 9,5.
03:24 Donc on avait fait le choix de mettre Baka pour être bon dans les 1 contre 1.
03:29 On voulait absolument rester dans les 1 contre 1 dans l'axe.
03:33 Pour avoir un 3 contre 2 à l'intérieur au niveau du milieu de terrain.
03:37 Donc on l'a mal fait en première mi-temps.
03:40 Parce que le 18 nous a aspiré quand même assez bas Moutoussami.
03:43 Et avec Keïta qui décrochait pas mal.
03:46 Il y avait beaucoup d'espace à couvrir pour nos milieux de terrain.
03:48 Donc on a inversé le triangle avec Moutoussami et Piquel et Bongonda.
03:54 Et là ça a été mieux. On est allé le chercher un petit peu plus loin Nabil Keïta.
03:58 Qui nous a fait du mal.
04:00 Et puis voilà.
04:01 Et puis après je pense que la possession et la non-possession est liée aussi au scénario du match.
04:06 La Guinée marque.
04:09 Donc forcément tu recules un peu. Tu protèges un peu plus ton but.
04:12 Et puis après au moment où on savait, on s'en sait que sur le banc de toute manière on a de la qualité.
04:19 On sait qu'on peut répondre à pas mal de situations.
04:24 Là ça a été de la fraîcheur sur le côté gauche.
04:26 Et Silas qui a fait son action pour débloquer un petit peu le match.
04:29 Et puis même on a utilisé un Joris qui n'avait pas joué non plus pour fermer le jeu le côté gauche.
04:36 Avec Moutoussami un peu plus haut.
04:38 Donc ça me donne beaucoup d'éléments parce que tout le monde est prêt à jouer.
04:42 À jouer à l'image de la bonne rentrée de Simon.
04:45 Voilà donc moi ça me donne beaucoup d'options.
04:49 Et c'est ça qui est intéressant pour un coach.
04:51 On n'est pas sur flux tendu sur le banc.
04:53 On a vraiment des stratégies globales.
04:56 Après les scénarios on les connaît pas.
04:58 Mais ça a été un match qui s'est débloqué vraiment à pas grand chose quand même.
05:01 Il faut reconnaître le très bon travail de la Guinée.
05:04 Et le bon match tactique de la Guinée également.
05:07 Félicitations coach.
05:09 C'est Jolga pour le compte de 54foot.eqimla.cd.
05:12 Coach 3-0, qualification avec Mania en demi-finale.
05:17 C'était quoi l'élément déclencheur après avoir encaissé ?
05:22 Non c'est toujours la même chose.
05:24 On avait fait la même chose contre le Maroc.
05:26 On avait encaissé et on n'a pas été fébrile du tout en termes de communication.
05:30 En termes "Ah vous jouez".
05:32 Et puis on a pris un but tôt.
05:35 Donc il reste du temps.
05:36 Vous avez des solutions sur le côté.
05:38 On a pas eu besoin de passer à deux vrais attaquants en tout cas.
05:42 Parce qu'on est revenu dans la rencontre.
05:44 On a pas mal d'options.
05:46 La clé c'est surtout l'organisation de deux jeux.
05:49 Et le fait que nous je pense,
05:51 alors on a des marges de progression bien sûr.
05:54 Mais il y a des secteurs dans lesquels on est en possession.
05:57 On peut être intéressant quand on est connecté ensemble.
05:59 En attaque rapide quand on est un peu dominé.
06:03 On peut faire mal aussi avec notre vitesse.
06:05 Et ce soir ce que je retiens,
06:07 et pour un entraîneur vous allez pas le retenir,
06:10 ça fait énormément plaisir.
06:12 C'est qu'on travaille beaucoup les coups de pied arrêtés.
06:15 On a un très bon tireur.
06:17 On a de l'engagement et on n'était pas assez efficace à mon goût par rapport à ça.
06:22 Et là c'est ce qui a fait la différence.
06:24 Que finalement le match s'est joué sur coups de pied arrêtés on va dire.
06:29 Question là.
06:31 Le sélectionneur de cette équipe de la RDC, Sébastien Desabres,
06:35 un habitué du continent africain.
06:37 Près de 30 ans de présence sur le sol africain.
06:40 Et aujourd'hui sa connaissance du football est en train de payer avec la RDC.
06:44 Oui, hier j'étais avec lui à l'hôtel en revenant de l'entraînement.
06:48 J'ai vu le joueur danser, chanter.
06:50 Ça se voit qu'il y avait, que la confiance est installée dans le groupe.
06:55 Il a résumé tout.
06:58 Il a dit on a bien travaillé les balles arrêtées.
07:00 En tout cas les 4 buts aujourd'hui c'était sur des balles arrêtées.
07:04 Donc ça se voit que les Congolais ont bien préparé leur match.
07:08 Ils ont mérité cette victoire.
07:11 Espérons qu'on les trouve peut-être au final.
07:15 Parce que leur rêve, ils ont grandi maintenant.
07:18 Leur rêve c'est d'accéder à cette finale.
07:21 Mais la RDC Quatrigo qui n'a aucunement douté après l'ouverture du score de la Guinée.
07:26 La Guinée avait l'avantage de connaître le stade de Bimpe.
07:30 Ils savaient déjà qu'avec cette pelouse là, ils maîtrisaient le match.
07:37 Et puis de deux, c'est que la Guinée a marqué dans son temps fort.
07:41 Parce que c'est vrai, le Congo est mal rentré dans le match.
07:44 La Guinée avait son jeu de position.
07:46 L'entraînement l'a confirmé.
07:48 Nabé qui était à la Génée, il a eu le temps de pouvoir comprendre tout ça.
07:51 Mais ce qu'on n'a pas compris au niveau de la Guinée,
07:53 c'est que quand tu mènes à ces niveaux, surtout en cas de finale,
07:57 il n'y a plus de cadeau.
07:59 Et c'est ce que la Guinée n'a pas compris.
08:01 Sur cette balle arrêtée, le capitaine Rimé, la RDC dans le match, a 1-1.
08:06 Le bonus mental tout de suite est parti du cours de la réunion avec leurs bonnes organisations.
08:10 Comme l'entraîneur a cité, ils sont allés chercher tout de suite.
08:13 Ils ont bien analysé le match.
08:15 Ils sont allés chercher dans l'entrejeu surtout, les milieux de terrain guinéens.
08:18 Et on sait que les milieux de terrain guinéens n'aiment pas être au duel.
08:21 Et c'est là qu'ils ont mal fait.
08:24 Il a tenté de corriger en faisant tout de suite sortir l'un de ses milieux.
08:29 Mais à la mi-temps, je pense qu'il a plutôt livré son équipe.
08:33 Parce qu'après, il est passé à deux attaquants.
08:36 On a vu que les aînés, plus les deux attaquants, ça faisait qu'il y a quatre personnes qui ne défendaient pas assez.
08:41 Passé Agibou et Nabi Keïta, qui ne défendent pas assez.
08:45 Contre ce contingent congolais, ça a donné vraiment l'avantage au Congo.
08:52 Et dès que l'avantage est venu, après on a suivi les buts, c'est la geste du gardien sur ce coufran là.
08:57 Le troisième but est arrivé.
08:59 Ils n'ont plus maîtrisé. Ils ont fait rentrer Girasé, c'est vrai.
09:01 C'est au Girasé, quand il rentre, qui lui donne le ballon.
09:04 Un milieu de terrain qui est déjà étouffé, on n'a personne pour lui donner des ballons.
09:09 Parce que ce n'est pas un attaquant qui peut dribler un, deux, faire des actions.
09:12 Il a besoin de passeurs. Mais les passeurs étaient déroutés.
09:15 Agibou, fatigué. Keïta, inexistant.
09:20 Parce qu'il manquait de compétition.
09:22 Les autres qui sont rentrés aussi ont été bloqués.
09:24 Donc le Congo a fini tranquillement le match.
09:28 Je pense qu'ils ont su analyser la Guinée.
09:31 Au fur et à mesure qu'ils sont rentrés dans leurs matchs, ils ont su répondre.
09:34 Surtout s'adapter aux questions posées par l'équipe de Guinée.
09:39 Ils ont eu le but à temps.
09:42 Parce que le but du capitaine Bemba, qu'il a remis en selle, a déclenché.
09:49 C'est véritablement une bouteille d'oxygène pour cette équipe de la RDC.
09:52 Et surtout ce coup franc. Maswakou nous a clé un coup franc.
09:55 Venu d'ailleurs.
09:57 Je pense que ça coupe quand même l'épée sous les pieds.
10:01 Une équipe de la RDC, Magloa Diop, qui nous montre à quel point le coup de pied arrêté
10:06 soit important dans le football moderne.
10:08 Oui, surtout quand dans le jeu, on n'arrive pas à trouver de solution.
10:13 Il faut les exploiter. Ils ont compris cela.
10:16 C'est une équipe qui, dans l'ensemble, n'a pas vraiment produit du jeu dans cette canne.
10:22 Mais elle a quand même fait preuve d'un gros mental.
10:25 Et je pense que c'est au mental, quelles balles à Guinée.
10:29 C'est au mental.
10:31 Quand vous regardez le déroulement de la rencontre, elle arrache l'égalisation.
10:38 Pratiquement, elle arrache l'égalisation grâce à Chancel Bemba.
10:42 Et puis, je pense que ce soir, c'est la Guinée qui donne le bâton au Congo pour la battre.
10:51 Parce que je pense que le tournant, ça a été cette occasion incroyablement ratée par Fassine Conté.
10:59 À ce niveau, ça ne pardonne pas.
11:03 C'est cru trop beau peut-être avec le ballon.
11:05 Non, mais c'est un petit joueur, c'est tout.
11:08 Parce qu'un bon buteur sait tout de suite ce qu'il a à faire.
11:13 Soit il l'ombre, soit il tirera du sol. Tout de suite.
11:17 Ou bien il cherche à dribbler le gardien, mais il ne cherche pas à faire les trois à la fois.
11:21 Et là, c'est sur l'action, sur la même action,
11:26 que le Congolais va obtenir le pénalty.
11:31 Voilà comment on perd un match.
11:34 Et après ça, c'est fini. La Guinée est KO.
11:36 Parce que c'est elle qui était devant. Elle faisait la course devant.
11:39 Et là, le Congo est passé devant et c'était terminé.
11:43 Et puis, elle est arrivée. Ce troisième but est là encore.
11:47 Le gardien Ibrahim connaît. Il n'est pas exemple du tour proche.
11:50 Voilà, donc je vais dire ça au mental.
11:53 Les équipes nationales pensaient, après avoir ouvert la marque,
11:58 que la partie allait être un peu plus facile.
12:01 Et que c'est eux qui allaient pouvoir bénéficier des contres.
12:05 Et puis marquer ce deuxième but là.
12:08 Ce deuxième but n'est jamais arrivé parce que les Congolais,
12:11 on a écouté le coach des Sables.
12:15 Tactiquement, ils sont très bien organisés.
12:19 Et ils ne se sont pas laissés déborder.
12:21 Le coach a dit, on sait qu'on est mené.
12:24 Quand c'est comme ça, il faut faire attention derrière.
12:26 Rassons le coach qui parle comme ça.
12:28 Ils sont revenus bien dans cette rencontre.
12:31 Et ils ont réussi à battre le Sélénational de la Guinée.
12:33 Justement, nous avons le sélectionneur de la Guinée, Kabba Diawara,
12:36 en direct du stade olympique à la Sanwatara des Bimpes.
12:39 Là, aujourd'hui, on ne l'a pas eu.
12:41 Ce n'est pas pour chercher des excuses vraiment.
12:43 Mais je crois que ce virus nous a fait beaucoup plus de mal que prévu.
12:47 Prochaine question.
12:49 - Bonjour coach. - Bonsoir.
12:51 - J'ai envie de vous dire félicitations pour le travail
12:55 que vous êtes en train de battre avec l'équipe de la Guinée.
12:58 On voit les axes de progression qui sont palpables.
13:00 Cependant, j'ai une question pour vous.
13:02 Qu'est-ce qui s'est passé avec votre gardien ?
13:04 La première minute, il se prend la tête avec ses coéquipiers
13:06 pour rien du tout.
13:08 Et il se prend un coup franc aussi, premier poteau,
13:10 se pull, prend jamais.
13:12 Qu'est-ce qui s'est passé avec lui ?
13:14 - Disons que sur l'ensemble de ce match,
13:16 c'est quelque chose qui est un peu inhabituel de notre part.
13:18 C'est vrai. Le problème, c'est que c'est concentré sur un seul match.
13:21 Et c'est un match à élimination directe.
13:23 Donc, on n'a pas l'occasion de rectifier.
13:25 Tu perds, tu rentres à la maison après.
13:27 Je pense que ce qui s'est passé en début du match,
13:29 c'était un peu de la nervosité.
13:31 On n'a pas encore l'habitude de jouer des matchs d'une telle intensité.
13:35 Et surtout à ce niveau.
13:37 Donc, je pense que tout le monde a besoin d'apprendre.
13:39 Mais on l'a vu, vous avez vu qu'ils se sont brouillés.
13:41 Et deux minutes après, ils se sont checkés.
13:43 Donc, c'était juste peut-être un peu de nervosité.
13:45 Sur les premières minutes du match.
13:47 Parce qu'il faut vraiment rentrer dans ce match.
13:49 Et peut-être que ça, ça nous a réveillés aussi.
13:51 Au centre.
13:53 Bonsoir coach.
13:55 Voilà, Kabba Diawara, en direct du stade olympique à la San Watara de Bimpe.
14:00 Ils ont craqué, littéralement.
14:02 La Guinée n'a pas su répondre, mentalement, à cette opposition.
14:07 Parce qu'au niveau de la qualité athlétique, de la qualité footballistique,
14:11 ils ont des joueurs quand même de bonnes manières de ballon.
14:13 Mais comme le selectionneur Kabba Diawara l'a dit, à tête reposée,
14:17 mentalement, ces joueurs ont flanché.
14:19 C'est vrai qu'ils ont réussi leur pari d'arriver à ce stade-là.
14:24 Ils avaient le rêve de franchir la demi-finale.
14:30 Chose qu'ils attendaient depuis 1967.
14:34 76.
14:35 76, oui.
14:36 Quand ils ont remporté la Cannes.
14:38 C'était difficile aujourd'hui.
14:40 Le coach a parlé, il a déjà dit qu'à l'entrènement du match,
14:44 il y avait des frustrations.
14:46 On a vu entre le gardien et le défenseur central.
14:49 Sur le plan mental, le Congo était plus fort, mentalement.
14:52 C'est ça qui a fait la différence.
14:54 Et quand il reçoit trois buts sur Balarité, c'est du manque de concentration.
14:59 Les joueurs, ça se voit qu'ils étaient frustrés.
15:01 Dommage pour cette équipe.
15:03 Ils doivent continuer à travailler.
15:05 Peut-être dans les prochains Cannes, ils feront mieux.
15:07 Finaliste de la Cannes en 1976.
15:09 La Guinée n'arrive pas à haïsser son niveau de jeu.
15:12 Il y a quand même une marge de progression pour cette nation.
15:14 Il y a des joueurs assez jeunes.
15:16 Exit, la génération de Naby Keïta.
15:18 Oui, c'est une nouvelle génération.
15:20 Ils s'appuient sur des joueurs dont la majorité joue en France.
15:24 Ça se voit qu'ils n'ont pas encore une identité.
15:27 Tu ne sens pas qu'ils ont une identité de jeu,
15:30 ou bien un projet de jeu clair.
15:32 Mais ça se voit qu'ils ont des individualités.
15:35 Dans le futur, ils peuvent faire mieux.
15:38 Coach Rigaud, mettre sur l'air de jeu Agibou Kamaraï Naby Keïta
15:43 a été une erreur de la part de Kabba Diawara.
15:46 Oui, je pense qu'il avait bien tranché en début de compétition.
15:49 Agibou était le patron de l'équipe.
15:51 Parce qu'il voulait être derrière Bayo.
15:54 D'ailleurs, il a assez tranché le conflit.
15:58 Parce que quand tu vois Girassi et Bayo en attaque,
16:03 il a fait un choix.
16:05 Il veut jouer avec un attaquant de fixation.
16:07 Son truc, ce n'est pas de jouer forcément en 4-4-2.
16:09 Même quand il joue en 4-4-2, c'est Agibou qui est en soutien.
16:13 Mais il n'a pas le même profil que Bayo.
16:16 Là, il a le premier conflit.
16:18 Il a décidé de mettre Bayo, au détriment de Girassi.
16:24 Deuxièmement, dans le milieu de terrain,
16:26 il nomme un patron qui s'appelle Agibou.
16:28 Après, Naby Keïta revient de compétition.
16:31 Il veut mettre un autre patron qui est Naby Keïta.
16:34 Il y a un deuxième conflit.
16:35 Ce sont des petits détails.
16:37 On ne dit pas que les conflits sont ouverts.
16:39 Ça amène au point.
16:41 Mais dans le jeu, nous, on le ressent.
16:43 Parce qu'après la perte du ballon,
16:45 on sent qu'il y a carrément 3-4 personnes
16:48 qui ne font pas le travail de récupération.
16:52 Alors qu'à ce niveau, les transitions sont très importantes.
16:56 Dès qu'on perd le ballon, tout de suite,
16:58 il faut une certaine réaction.
17:00 C'est là que le Congo a fait la différence.
17:02 Le Kabadé aurait tranché ça au départ
17:06 en faisant confiance à Agibou,
17:08 en mettant deux gars du Congo à Agibou dans le milieu
17:11 qui récupéraient et Agibou insurait le jeu.
17:14 En attaque, Bayo était en fixation.
17:17 On connaît le style de Bayo.
17:18 Il sait bien garder le ballon pour que les autres viennent.
17:21 Pour que les alliés aussi puissent travailler
17:23 pour faire 5 au milieu en cas de perte de balle.
17:25 Donc, le milieu de terrain du Guinée était très dense.
17:28 Même devant le Cameroun, le Guinée a résisté.
17:31 Alors que d'habitude, quand on pousse,
17:35 la Guinée craque.
17:37 Aujourd'hui, il n'a pas su habiter ce petit conflit-là.
17:40 Il a fait quoi de la constellation ?
17:42 Il a mis tous ses joueurs sur le terrain.
17:44 Mais est-ce que ça peut faire une équipe ?
17:46 C'est là qu'il a fait une grosse erreur.
17:49 Alors que de l'autre côté, les remplacements étaient vraiment judicieux.
17:52 Quand Silas est rentré, c'était pour remplacer
17:56 l'hôtelier sur le terrain, mais Jacques, sur le côté.
18:00 Quand Bansa est rentré, c'était pour remplacer Bakambo.
18:05 Donc lui, il était cohérent.
18:07 Il est resté dans le fil conducteur de ce qu'il a mis en place.
18:10 Et ça a été véritablement cohérent.
18:12 Ça a fait la différence.
18:14 Ça a fait la différence et en ouverture de ces quart de finale,
18:17 au stade Félix Oufet-Boigny d'Abidjan Plateau,
18:20 il y a eu l'opposition entre Nigéria et Angola.
18:23 Et à cette rencontre-là, le Nigéria a été beaucoup plus fort.
18:27 Un seul petit but aura suffi au bonheur des Super Eagles.
18:31 Oui, je pense que dans l'ensemble, le Nigéria a maîtrisé cette partie.
18:36 Ils ont mis en place, on le connaît, je l'ai dit,
18:40 le sélectionneur José Pesero a fait comprendre à ses joueurs
18:45 que s'ils voulaient remporter cette Coupe,
18:47 il fallait qu'il soit bon en défense.
18:50 Et donc ça demandait beaucoup de sacrifices de la part des uns et des autres.
18:55 Et le vestiaire a accepté.
18:57 Depuis lors, ils ont mis cette stratégie-là en place face à la Côte d'Ivoire.
19:02 Ça a payé et ils ne renoncent plus à ça.
19:05 Parce qu'ils voient que quand ils défendent bien,
19:07 aujourd'hui c'est la meilleure défense,
19:09 le Nigéria dans ce tournoi avec un seul but encaissé.
19:12 Donc ils voient que quand ils défendent bien,
19:14 ils exploitent mieux les espaces.
19:17 Parce qu'ils savent que devant, ils ont vraiment des ressources humaines.
19:21 Ils ont le personnel qu'il faut.
19:23 Des joueurs qui sont très rapides, qui vont vite.
19:26 Avec les espaces qu'ils ont devant.
19:28 Donc c'est ce qu'ils ont mis en pratique.
19:31 C'est leur plan de jeu.
19:33 Et un des points importants de ce plan-là,
19:36 que le prochain vestiaire du Nigéria doit s'atteler à Rézoud,
19:41 c'est que les Nigériens cherchent à marquer toujours les premiers.
19:45 Et là, ils sont dans leur confort.
19:48 Mais je ne suis pas sûr que s'ils prennent le premier but,
19:50 ils continueraient à jouer comme ça.
19:52 Là, ils sont obligés de le voir.
19:54 Mais jusqu'à présent, depuis qu'ils font ce schéma,
19:58 depuis le match contre la Côte d'Ivoire, ça marche.
20:01 Donc on ne change pas une équipe qui gagne.
20:04 On ne change pas une stratégie qui marche.
20:06 Donc ça marche.
20:07 À chaque fois, c'est eux qui ouvrent la marque.
20:09 Et puis après, l'adversaire déboussole.
20:11 Donc, ça a été le cas aujourd'hui.
20:13 Ils ont réussi aussi à éteindre cette attaque angolaise-là.
20:19 La densité, le resserrement des lignes,
20:22 avec la nouvelle stratégie, le nouveau schéma de jeu des Nigériens,
20:25 le resserrement des lignes,
20:26 ça fait qu'il n'y a pas assez d'espace pour s'exprimer.
20:29 Les Angolais ont eu une occasion au début du match.
20:32 L'occasion de Mabouloulou.
20:34 Et puis, ils ont touché du bois en seconde période.
20:36 Voilà, c'est tout.
20:37 Je pense que là, on voit l'action où ils touchent du bois.
20:40 À part ça, c'est fini.
20:42 Ils n'ont plus rien eu.
20:43 Tout le reste, c'est Nigéria, Nigéria, Nigéria, Nigéria.
20:46 Le score aurait même pu être plus lourd.
20:48 Mais dans ce match, une fois de plus,
20:50 on a vu un Victor Zimène se sacrifier pour le collectif.
20:54 Parce que c'est lui l'ancrage de ce système-là.
20:59 Si lui n'essaie pas de faire ce sacrifice-là,
21:03 ce Nigéria ne peut pas avoir ses résultats.
21:06 Il se sacrifie pour les autres.
21:08 Et le sacrifice qu'il fait met les autres en lumière.
21:10 Et sur ce tournoi, on voit que
21:12 on découvre le talent de butin d'Ademola Lukman.
21:16 Et on voit que Victor, comment on l'appelle,
21:19 Moses Simon est beaucoup plus saignant.
21:22 Et là encore même, Samir Chikwéze n'a même pas encore eu de place pour s'exprimer.
21:27 Mais c'est parce que, comment on l'appelle,
21:30 Victor Zimène fait le boulot devant.
21:34 Il fait le sale boulot et devant, il va.
21:36 Voilà, et puis bon, les autres…
21:37 Il a compris.
21:38 Et ça, c'est ce que je salue en lui.
21:41 On sent un joueur qui cherche le trophée.
21:44 Il ne cherche pas à marquer 20 buts pour être le meilleur buteur de cette carne.
21:48 C'est vrai que quand il a marqué son but qui a été refusé pour hors-jeu,
21:51 il était très heureux parce que quand même,
21:53 un attaquant cherche à marquer des buts.
21:55 Mais ce n'est pas grave.
21:56 S'il faut que le Nigéria gagne le trophée,
21:59 de cette façon, je suis celui qui le prenait.
22:01 Donc voici un peu ce Nigéria-là qui m'a semblé aujourd'hui en maîtrise
22:05 et qui n'a même pas forcé son talent.
22:07 Donc vraiment, c'est une équipe à suiveiller.
22:10 Et le prochain adversaire du Nigéria doit s'atteler soit à être solide en défense,
22:15 ne pas encaisser, ou bien marquer le premier but.
22:18 Et puis on verrait la capacité de réaction de cette équipe nigériane.
22:21 Capacité de réaction avec surtout des alliés qui acceptent de venir faire le travail défensif.
22:27 On a vu Moses et Simon et Lokman,
22:30 qui est quand même le facteur X de cette équipe du Nigéria.
22:34 Trois buts pour l'attaquant de l'Atlanta, Bergamo.
22:37 Oui, Lokman à cette allure, il peut être le meilleur joueur de la Canne,
22:42 s'il continue comme ça, parce que c'est un joueur qui...
22:45 Tout à l'heure, Magloire, il a dit que c'est Ousimane qui sacrifie pour le collectif.
22:51 Ça se voit qu'il est venu pour sacrifier même son ballon d'or, son talent,
23:00 parce qu'aujourd'hui, il travaille pour les autres.
23:02 C'est pour ça, Lokman, il trouve, même dans le but, on va voir le but après,
23:06 on va voir ensemble le travail d'Ousimane.
23:09 C'est lui qui a fait un appel en profondeur, il a pris le défenseur.
23:12 Lokman vient en pleine vitesse de derrière, il se trouve seul, sans marquage.
23:18 Là justement, on voit le but, allez-y.
23:21 On voit l'appel d'Ousimane, comment il a pris le défenseur avec lui.
23:27 C'est un jeu collectif, juste dans le dos,
23:34 c'est Ousimane qui capitalise l'attention de Boatou et Gaspar,
23:39 et puis derrière, il y a Lokman qui vient terminer le travail.
23:41 C'est ça le travail qu'il a fait, c'est ça qu'un joueur, un ballon d'or,
23:45 même s'il ne marque pas, il fait un travail pour les autres.
23:48 Et tout le monde le voit.
23:50 C'est-à-dire aujourd'hui, Ousimane, il fait un grand travail.
23:53 C'est l'homme fort de la Nigéria.
23:56 Je crois, aujourd'hui, avec la 6e défensive,
24:01 aujourd'hui, on a assisté à un match contre la meilleure attaque, 9 buts,
24:04 contre la meilleure défense.
24:06 Et j'ai dit, ça fait deux semaines, que le vainqueur de cette Cannes,
24:10 il ne sera pas la meilleure attaque,
24:12 ça sera l'équipe qui a une meilleure défense.
24:14 Oui, et surtout, Peseiro qui est allé à l'école de Carlos Queiroz,
24:18 lui qui a été l'adjoint de Carlos Queiroz en 2004,
24:20 lorsqu'il était du côté du Real,
24:22 a réussi véritablement à asseoir une solide base défensive
24:25 au niveau des Super Eagles.
24:27 Nous avons la chance avec nos reporters au stade,
24:30 Félix Soufouette et Boigny, d'avoir les réactions de l'homme du match,
24:33 bien sûr, Moses Saimone, l'attaquant du FC Nantes,
24:37 et la réaction également de Pedro Gonsalves,
24:39 le technicien portugais, à la tête des palancas negras.
24:42 Ce soir, malheureusement, la Nigéria a marqué sur une heure de jeu.
24:50 Nous leur avons ouvert des espaces qu'on avait du mal à refermer,
24:53 et ils ont profité.
24:55 La Nigéria a dominé le match,
24:57 nous avons créé des occasions,
24:59 de grandes occasions non concrétisées.
25:01 Je félicite les Super Eagles pour leur victoire.
25:04 Je félicite aussi mon équipe et tout mon staff.
25:07 Merci à nos supporters pour leur soutien considérable.
25:10 Nous allons nous en remettre et démettre notre joue.
25:13 C'est un match important, donc on est super contents.
25:18 Oui, on essaie, parce que ce n'est pas facile,
25:22 donc c'est pour ça qu'on est fort derrière.
25:26 Quand tu es fort derrière, ça va.
25:29 Pour nous, on va t'inquiéter,
25:34 doucement, tranquille, donc on va voir.
25:38 Pour moi, non, ça va, on va travailler.
25:41 Ce n'est pas important.
25:50 Chaque jour, ce sont quelques milliers de kilomètres parcourus
25:53 pour vous apporter une eau pure et légère,
25:55 indispensable à une bonne santé.
25:57 Vous livrer une part de bien-être
25:59 est ma meilleure récompense d'une journée de travail ardue.
26:02 Céleste, pure et légère.
26:06 Merci à nos reporters, Moïse, Yao et Grace Libé,
26:11 qui étaient du côté du stade.
26:13 Félix Oufoète-Boigny, Davidien Plateau,
26:15 Rigo Gervais, le Nigeria, une citadelle imprenable.
26:18 On a Stanley dans les buts, mais surtout,
26:20 et Kong et Ajayi devant.
26:22 Non, il n'y a pas une citadelle imprenable.
26:24 Je pense que les Angolais n'ont pas maximisé
26:26 les passes en profondeur.
26:28 Vous avez vu sur l'action de l'Angola,
26:30 où ils ont le poteau là.
26:32 La seule passe en profondeur,
26:34 tout de suite, ils ont pu avoir une occasion.
26:36 Parce que la grosse erreur de l'Angola,
26:39 c'était de rechercher Maboulou.
26:41 Maboulou, c'est quelqu'un qui joue deux buts, vous voyez.
26:43 Dès qu'il a demandé en profondeur,
26:45 tout de suite, ça a grillé les secs
26:47 et on a eu une occasion.
26:49 Pourquoi ils n'ont pas maximisé ces gens de ballon ?
26:51 Pourquoi ils n'ont pas maximisé ces jeunes hommes ?
26:53 Ils ont passé le temps à vouloir trouver
26:55 Maboulou dans les pieds.
26:57 Alors que cette opportunité-là,
26:59 il devait déjà leur donner l'intelligence d'ouvrir.
27:01 C'est vrai. Et ces gens d'opportunité,
27:03 on ne crache pas sur ces gens d'opportunité.
27:05 On est en quarts de finale.
27:07 Tu as ce ballon-là pour ton pays
27:09 et tu t'en as choisi le poteau.
27:11 Le Nigeria a eu combien d'occasion
27:13 pour marquer les buts ? Ils ont eu une occasion,
27:15 une opportunité, tout de suite, ils l'ont concrétisé.
27:17 Et là, cette opportunité, c'est plus qu'un pénalty.
27:19 Donc les Angoulas doivent s'en prendre à eux-mêmes.
27:21 Voilà. Ce n'est pas parce que
27:23 cette équipe-là, elle est lourde dans l'axe.
27:25 Donc on ne maximise pas
27:27 le ballon dans les pieds de ces attaquants.
27:29 On maximise plutôt dans les espaces.
27:31 Et c'est ces gens de passe-là, en profondeur,
27:33 que l'Angola n'a pas maximisé.
27:35 S'ils avaient maximisé ces gens de passe,
27:37 le ballon passerait.
27:39 Et aujourd'hui, c'est une piste pour les autres équipes
27:41 qui vont venir contre le Nigeria.
27:43 C'est vrai qu'il y a un bon travail.
27:45 Ils ont un bon dispositif.
27:47 Depuis qu'ils sont passés en 5-4-1,
27:49 c'est-à-dire que
27:51 leur défense à 3, plus leurs
27:53 deux latéraux, tout de suite, ça fait 5.
27:55 Et les milieux de terrain,
27:57 qui font un très bon travail, il faut saluer eux.
27:59 Comme les autres l'ont dit, le travail de
28:01 Luqman et de Moses. Quel genre
28:03 de joueurs, quelle générosité.
28:05 Ils peuvent courir sur 40 mètres, en aller-retour.
28:07 Iwobi, Galvin, Onyeka
28:09 au milieu de terrain. Moses et
28:11 Luqman en 1 contre 1, ils sont
28:13 redoutables. C'est-à-dire qu'ils viennent de
28:15 défendre tout de suite. Dès que tu lèves le ballon,
28:17 la tradition offensive, tout de suite,
28:19 ils vont provoquer. Et ils passent à tout moment.
28:21 C'est vrai que vous saluez le travail des Ho-Chi-Minh,
28:23 mais véritablement, ces deux-là,
28:25 ce sont des monstres. Et ils ont accepté
28:27 cette fois-ci de se sacrifier
28:29 pour ce Nigeria.
28:31 Ce sont les moteurs de l'équipe du Nigeria.
28:33 Deuxièmement,
28:35 à l'intérieur, Iwobi et
28:37 son complice Onyeka.
28:39 Lui, il est défensif.
28:41 Iwobi, c'est le passeur. Iwobi, à gauche, c'est la lumière.
28:43 Quand l'autre finit de récupérer le ballon,
28:45 il lui donne un relais et lui,
28:47 il ravitaille les autres. Donc, vraiment,
28:49 le coach a mis une machine en place.
28:51 Et depuis que cette machine,
28:53 c'est-à-dire que cette machine a été mise en place,
28:55 à partir du match contre la Côte d'Ivoire,
28:57 c'est pas comme s'il avait préparé ça bien avant.
28:59 C'est...
29:01 Au fur et à mesure qu'ils ont avancé
29:03 contre la Côte d'Ivoire, qu'ils ont mis cette machine en place,
29:05 et une fois que ça a marché,
29:07 ils n'ont pas changé. Ils ont gardé...
29:09 C'est ce que j'ai reproché à Kabadia Ora.
29:11 Pourquoi ils voulaient changer, arriver en quart de finale ?
29:13 Ils devaient garder sa même machine.
29:15 Et là, le coach Nigéria l'a compris.
29:17 Il garde sa machine. Quand il veut faire un remplacement,
29:19 il tient compte de la cohérence.
29:21 Si le gars peut rentrer dans son système.
29:23 Et ça, c'est vraiment important à ce niveau-là.
29:25 C'est vrai, ils ont une bonne défense
29:27 qui se regroupe.
29:29 Mais les Angoulons ont fait une grosse erreur.
29:31 Ils ont trois attaquants.
29:33 Il y a le capitaine Freddy,
29:35 qui à chaque fois,
29:37 recherche les trois attaquants.
29:39 Mais trois contre cinq, ça peut faire quoi ?
29:41 Au lieu de chercher la profondeur,
29:43 on va trouver le pied de quelqu'un.
29:45 Ça permet aux cinq de faire quoi ?
29:47 De se regrouper, comme les joueurs, comme on a trois attaquants.
29:49 Donc, ça fait qu'ils ne pouvaient pas
29:51 créer la superiorité numérique.
29:53 Et en individuels, on ne les a pas retrouvés.
29:55 Ni Gilberto aujourd'hui,
29:57 ni Gelson Dalla.
29:59 On s'est demandé,
30:01 même s'ils étaient dans le maillot,
30:03 s'ils étaient transférés au cours du match,
30:05 parce que ça ne les a pas mis en lumière.
30:07 Mais le retour des quatre,
30:09 que ce soit Iwobi ou Nyeka,
30:11 et les deux, Moses et Gaut,
30:13 ça permet
30:15 de déstabiliser
30:17 le porteur qui vient faire la passe.
30:19 Donc, c'est eux aussi qui ont réussi leur boulot.
30:21 Vraiment, bravo au coach.
30:23 Et puis bravo à l'esprit du Nigeria.
30:25 Parce que cette équipe-là, montre qu'en Coupe d'Afrique,
30:27 ce n'est pas
30:29 le nombre de matchs du jour
30:31 en club, mais c'est celui qui vient
30:33 se mettre au service de son équipe.
30:35 Du drapeau de son pays ou du maillot
30:37 de son pays. Et là, ils sont en train
30:39 de le démontrer. Je pense que
30:41 ils ont encore de l'avenir.
30:43 Qu'ils soient ambitieux pour pouvoir vouloir atteindre la finale.
30:45 Une équipe ambitieuse
30:47 du Nigeria, Magula Diop.
30:49 Un petit mot quand même, si cette équipe de Langola,
30:51 Pedro Gonsalves, n'a pas trouvé
30:53 la panacée devant son
30:55 compatriote, Rosepe Seyero.
30:57 Oui, il n'a pas trouvé la solution.
30:59 C'est vraiment
31:01 dommage. Je pense que
31:03 il n'a pas...
31:05 Comme le coach l'a dit,
31:07 il n'a pas trouvé vraiment
31:09 la parade
31:11 pour contourner. Bon,
31:13 le coach, lui, il pense que
31:15 il est convaincu que
31:17 en passant dans l'axe, on peut avoir
31:19 cette défense, mais moi je pense qu'il fallait un peu
31:21 plus insister sur le
31:23 côté. Mais bon,
31:25 les Angolais, sur cette
31:27 compétition-là,
31:29 n'ont pas montré vraiment de grandes
31:31 vertus de défenseurs.
31:33 De toute façon, c'était un choix.
31:35 Soit ils attaquaient pour gagner
31:37 les matchs, ou bien ils
31:39 défendaient pour gagner les matchs, sachant que
31:41 quand on les regarde,
31:43 avec une charnière
31:45 très hésitante,
31:47 je pense qu'ils ont fait le meilleur choix
31:49 d'attaquer.
31:51 Mais aujourd'hui, ils sont tombés
31:53 sur plus fort qu'eux. Moi,
31:55 je pense qu'ils n'ont pas
31:57 rougi. Cette équipe de Nigeria
31:59 a tellement bien préparé son
32:01 plan, et son plan a fonctionné
32:03 à merveille. Il n'y a pas eu
32:05 de quac. On vient, on
32:07 défend, et puis on marque les
32:09 premiers, on les attend derrière, et on
32:11 se projette. Ils ont failli,
32:13 on avait vu,
32:15 vers la fin du match, il y a
32:17 Ousimane qui donne le tournis
32:19 à la défense, et puis bon, c'est un pied
32:21 qui traînait là, qui a contrôlé
32:23 le ballon. Ça aurait été carrément
32:25 le deuxième but. Donc,
32:27 ça c'est après même le but, le but
32:29 refusé pour Demi-Cron.
32:31 Ça, normalement, c'est des buts qu'on doit
32:33 accorder. Donc, voilà un peu
32:35 le... Je pense que
32:37 l'Angola n'a pas rougi, ils ont
32:39 fait un bon tournoi, mais
32:41 je suis
32:43 vraiment, vraiment...
32:45 Mon grand souhait
32:47 c'est de voir ce match retour
32:49 du Voix Nigéria. On l'espère,
32:51 mon grand souhait. Parce que là,
32:53 je pense que
32:55 c'est dommage, hein. Bon, comme on
32:57 va parler de la Côte d'Ivoire...
32:59 On reviendra à cette équipe de Côte d'Ivoire,
33:01 le Nigéria qui accède
33:03 en demi-finale, et
33:05 Samassi Aboudramane et
33:07 Lenny nous font bien sûr
33:09 le plaisir de nous rapporter la réaction
33:11 des supporters nigériens
33:13 après cette qualification.
33:15 Je me dis toujours, au commencement des
33:17 compétitions à la coupe,
33:19 c'est fait pour le Nigéria. On vient
33:21 ici, on s'en va.
33:23 On est en demi-finale.
33:25 On s'en va jusqu'en finale.
33:27 N'importe l'homme qui vient, non, d'accord.
33:29 I like the player,
33:31 Ossime!
33:33 I like Ossime!
33:35 1-0, it's a score.
33:37 We win 1-0
33:39 and we win. I accept the winning.
33:41 Because the game that they
33:43 played tonight, I'm so happy
33:45 about it. I'm very, very glad about the game.
33:47 I'm very, very happy.
33:49 I'm happy
33:51 to be here in Lens, in my corner.
33:53 Because they were waiting for me in Samem.
33:55 They were waiting for me to come here.
33:57 So I'm happy.
33:59 I'm happy to have won.
34:01 L'Angola a fait un très beau match.
34:03 Mais c'est qu'au départ, on n'a pas eu confiance
34:05 en tout. On a préféré mettre 2-3
34:07 joueurs sur Ossime. C'est ce qui a créé
34:09 le problème. Mais on a compris qu'Ossime,
34:11 c'est un seul défenseur qui devait
34:13 attaquer Ossime. Le Nigéria a eu tous les problèmes.
34:15 Finalement, Ossime est sorti.
34:17 Les joueurs ont fait ce qu'il fallait.
34:19 Il n'y a pas besoin de 3 en fait. 1-0,
34:21 c'est score des grands. On a refusé le deuxième but.
34:23 Mais ce n'est pas grave. Le travail continue.
34:25 J'ai assisté à un match
34:27 très passionnant, riche en émotions.
34:29 J'ai été évidemment
34:31 un fervent supporter des
34:33 Green Seagulls. Je suis du continent.
34:35 Et le Nigéria, c'est notre
34:37 voisin. Il était tout à fait normal
34:39 que je sois à leur côté.
34:41 Que je leur apporte tout mon support.
34:43 Et je suis ravi de leur
34:45 qualification pour les demi-finales.
34:47 On est en joie.
34:49 L'équipe a montré que
34:51 elle est là.
34:53 Les supporters aussi sont là.
34:55 On est là, on les soutient jusqu'au bout.
34:57 La coupe jusqu'à Sourouleré.
34:59 Bon, si vous êtes fatigué, vous pouvez jouer.
35:01 Maintenant, on est là. Le Nigéria a bien,
35:03 très bien joué. Voilà.
35:05 On a gagné. On se sent
35:07 heureux. On se sent bon. On se sent bien.
35:09 En bonne santé.
35:11 J'espère que
35:13 nous allons jusqu'à la finale.
35:15 (chant)
35:17 Je suis très content.
35:25 Parce qu'on était peur quand le match
35:27 a commencé. Mais grâce à Dieu,
35:29 quand on s'est mis, il a donné pas ça.
35:31 Et à deux mois, on s'est dit que ça allait marquer.
35:33 Je suis très content maintenant.
35:35 Je suis contente pour le match. Je suis contente.
35:37 Ça s'est bien passé. On a souhaité que le meilleur
35:39 gagne. Et puis Dieu a fait grâce en tout cas
35:41 quand on a gagné. Je dis à l'âme de l'Eloïe,
35:43 Dieu merci. Quand on sera au final,
35:45 parce que c'est déjà sûr, quand on sera au final,
35:47 Dieu merci. Je suis mal content
35:49 même. Je suis trop content. Je suis trop content.
35:51 On a saisi les opportunités quand il le fallait.
35:53 On a mis deux buts. Bon, malheureusement, l'un des
35:55 buts a été refusé. Je pense que
35:57 on va arriver en finale. Et bon, ça sera
35:59 une très belle fête. Le Nigéria vient de lancer
36:01 un signal fort à son adversaire de
36:03 la demi-finale. C'est une équipe très, très bien organisée
36:05 qui est menée par ce
36:07 grand homme que nous connaissons, Ousimène.
36:09 Donc on sait que ce monsieur sera
36:11 le meilleur joueur du tournoi.
36:13 Voilà donc cette équipe du
36:17 Nigéria qui a mis
36:19 de la joie dans le cœur des supporters
36:21 dans les rues d'Abidjan.
36:23 Maguadjo parlait tout à l'heure des
36:25 éléphants des Côtes d'Ivoire. Le remake
36:27 de cette deuxième journée
36:29 de la poule A. Mais pour ce faire, il faudra que
36:31 les deux équipes arrivent bien sûr
36:33 en finale. Et les éléphants,
36:35 après leur qualification héroïque
36:37 pour les quart de finale en sortant le tenant du titre
36:39 à Yamoussoukro, sont arrivés
36:41 dans la capitale du Beké
36:43 pour y rencontrer les aigles
36:45 maliens ce samedi, donc sous le coup
36:47 de 17 heures, nous dit
36:49 Aude Alegué.
36:51 Les autorités administratives, politiques
36:56 et la population du Beké
36:58 ont accueilli avec tous les honneurs
37:00 le cortège des éléphants.
37:02 Du corridor en passant par les
37:04 grandes artères de la ville, les éléphants
37:06 ont eu droit à un bain de foule et une
37:08 escorte de moto.
37:10 Je les félicite. Ensuite, je les
37:12 encourage. Je leur dis
37:14 que grâce à notre
37:16 capitaine Abadou Connais
37:18 des transports, tout Boké
37:20 est debout. Il nous aura
37:22 joué. Il nous aura donné la paix
37:24 du cœur. En ce moment,
37:26 on est 4 à 0.
37:28 Mouillez le maillot pour la nation.
37:30 Le pays compte sur vous.
37:32 Moi, la GIC, je ne peux pas voir
37:34 des goumets, les éléphants.
37:36 C'est Boké qui est debout, c'est toute la Côte d'Ivoire
37:38 et la place de Mbach. Il n'y a rien à arrêter.
37:40 On ne fait pas des bouquins sur le terrain.
37:42 Mouillez le maillot pour nous faire plaisir, les éléphants.
37:44 On est avec vous jusqu'à Las Caras.
37:46 Un jour, éléphants, tous les années, enfin.
37:48 Après cette liesse populaire,
37:50 Fayé Emers et ses poulains
37:52 ont ensuite rejoint le village
37:54 Kana qui leur servira de base.
37:56 Maman, tu as changé de lait.
38:06 C'est bon, oui, c'est le lait Laity.
38:08 Vitaminé, riche en calcium et au goût crémeux,
38:10 il te fera déborder d'énergie.
38:12 Maman, je vais aller aller.
38:16 C'est Laity.
38:18 Laity, lait en poudre instantané, vous garantit pleine forme
38:20 et bonne santé. Excellent pour les sportifs.
38:22 Laity, le maximum d'énergie.
38:24 Voilà donc,
38:28 Gianni Tarek, on a vu les éléphants qui ont rallié
38:30 la ville de Boké par la route
38:32 et cette ferveur populaire,
38:34 quelle va compter dans ce match
38:36 décisif pour les éléphants de la Côte d'Ivoire ?
38:38 Après à Moscou,
38:40 les éléphants vont à Boké.
38:42 Ils vont être soutenus
38:44 par la population de Boké.
38:46 Le stade va être rempli, 40 000.
38:50 C'est un revenant
38:52 de la Côte d'Ivoire aujourd'hui.
38:54 Je ne crois pas que le Mali peut l'arrêter aujourd'hui
38:56 parce qu'en plus, elle a les ressources
38:58 humaines, elle a les qualités
39:00 de joueur. Je crois que ce sera un match
39:02 très dur pour la Côte d'Ivoire
39:04 mais à la fin, elle peut le remporter.
39:06 Cette équipe de Boké,
39:10 cette équipe des éléphants de la Côte d'Ivoire qui s'est entraînée
39:12 déjà pour se mettre
39:14 en condition. On a vu les entraînements
39:16 à Yamsoukro, au lycée scientifique.
39:18 Là, on arrive à Boké automatiquement.
39:20 On chausse les crampons
39:22 pour s'habituer à cette atmosphère.
39:24 Boké, une ville de football,
39:26 les éléphants sont comme dans leur jardin.
39:28 Oui, surtout sa climatisation,
39:30 c'est important parce que, comme je l'ai dit
39:32 précédemment, le temps d'habiter
39:34 n'est pas celui de Boké. Là-bas, ils sont
39:36 soir et matin. De deux,
39:38 il faut déjà prendre
39:40 les répètes par rapport
39:42 à certains dispositifs parce que c'est
39:44 le seul entraînement qu'ils peuvent avoir.
39:46 Ils ont joué la dernière fois
39:48 et ils ont récupéré. Aujourd'hui,
39:50 quand même, il va falloir
39:52 vraiment travailler tactiquement et puis
39:54 profiter de
39:56 Boké pour pouvoir corriger certaines choses.
39:58 Mais pour dire la vérité, comme je le dis
40:00 toujours, c'est un derby.
40:02 Un derby, ça ne se joue pas,
40:04 ça se gagne. Et si
40:06 on prend les mêmes ingrédients
40:08 qu'on a proposés contre le Sénégal,
40:10 je pense qu'il n'y a pas de raison
40:12 qu'on ne puisse pas passer, sauf si
40:14 on n'a pas la chance avec nous.
40:16 Il faut donc rester concentré,
40:18 sérieux. Et l'ex-international
40:20 ivoirien, Sissé Sekou, a une idée
40:22 de comment réagir face
40:24 aux aigles du Mali.
40:26 Jusqu'au Mali,
40:28 ça reste une belle affiche
40:30 pour moi,
40:32 parce que c'est deux équipes
40:34 qui se connaissent plus ou moins.
40:36 Voilà, des
40:38 Maliens qui ont aussi
40:40 des Ivoiriens dans leur effectif formés
40:42 au Mali, qui se connaissent pratiquement
40:44 depuis un moment.
40:46 Et des Ivoiriens aussi,
40:48 je veux dire,
40:50 pas tous, qui se connaissent aussi,
40:52 mais pas tous.
40:54 On a aussi, je veux dire,
40:56 des individualités,
40:58 mais collectivement,
41:00 on a montré ça lors
41:02 d'un seul match contre le Sénégal.
41:04 Je pense que
41:06 pour gagner ce match, il faut être
41:08 ensemble, parce que ça n'a pas été
41:10 un match facile. On a une très belle équipe
41:12 du Mali qui se connaît,
41:14 qui se connaît
41:16 pratiquement depuis tout petit.
41:18 Donc il y a beaucoup d'automatismes.
41:20 Et voilà,
41:22 ça va être aussi un match physique
41:24 très engagé.
41:26 On doit être prêt sur tous les plans.
41:28 Je pense que pour aborder
41:30 cette rencontre, c'est avec beaucoup
41:32 de sérieux, être discipliné, surtout
41:34 tactiquement. Les détails vont
41:36 beaucoup compter. Il faut aussi faire attention
41:38 sur des fautes, par exemple, qui ne seront pas utiles.
41:40 Voilà, et puis bon, les fautes
41:42 des mains aussi dans la suite de la réparation.
41:44 Donc pour moi, l'aspect
41:46 le plus important,
41:48 c'est de rester
41:50 surtout très concentré. Quand j'analyse un peu,
41:52 on n'est pas très loin d'une demi-finale.
41:54 Voilà, je pense que c'est un match
41:56 qui est
41:58 comme tous les autres matchs. S'il y a
42:00 l'envie, s'il y a la détermination,
42:02 je pense qu'on pourra aller en demi-finale.
42:04 Et surtout, corriger
42:06 notre entame du match face au Sénégal, c'était
42:08 moyen. Voilà, on a mal
42:10 débuté la rencontre.
42:12 Et le but sénégalais
42:14 est venu aussi, d'ici. Donc pour moi,
42:16 il faut rester concentré
42:18 les 21 minutes. Je pense que la Côte d'Ivoire
42:20 va remporter 1-0
42:22 pendant la prolongation.
42:24 Merci donc Roma Seri
42:26 qui nous rapporte les propos de Cissé-Sécours.
42:28 Magloa Diop,
42:30 le Mali qui arrive avec une certaine fraîcheur physique,
42:32 eux qui n'ont pas disputé la prolongation
42:34 et une séance de tir au but.
42:36 Vous pensez que ça peut
42:38 jouer dans ce quart de finale ?
42:40 Heureusement d'ailleurs pour nous, pour la Côte d'Ivoire.
42:42 Parce que j'ai le sentiment
42:44 que... Mais pourquoi pour tous les pays,
42:46 on parle qu'ils ont les automatismes ?
42:48 Et puis on ne dit pas la même chose pour la Côte d'Ivoire.
42:50 Je n'ai jamais entendu
42:52 un seul observateur dire
42:54 "On sent dans cette équipe de Côte d'Ivoire
42:56 les automatismes sont en place".
42:58 Ça veut dire qu'on a passé un an et demi
43:00 à ne rien faire.
43:02 Mais pendant un an et demi,
43:04 on n'a pas trouvé d'équipe.
43:06 On n'a pas mis les automatismes en place.
43:08 C'est ça le grand problème. Même quand vous prenez
43:10 cette canne, on a l'impression
43:12 qu'on est en train de chercher
43:14 une équipe encore. - A chaque match,
43:16 il y a des bouleversements ? - 4 matchs,
43:18 4 combinaisons en défense,
43:20 4 combinaisons en attaque.
43:22 Même le dernier match, le milieu du terrain,
43:24 qui était stable, a été...
43:26 - Mais là, sur ce match face au Mali ?
43:28 - Oui, mais la prolongation
43:30 contre
43:32 le Sénégal nous a un peu
43:34 donné une idée
43:36 sur ce qu'on peut
43:38 corriger. En tout cas,
43:40 il y a eu des acquis sur ce match contre
43:42 le Sénégal. C'est pourquoi j'ai dit que c'est un mal
43:44 pour un bien. Cette équipe a besoin
43:46 de jouer un peu longtemps ensemble.
43:48 C'est ce qui s'est passé face au Sénégal.
43:50 Donc, moi, j'estime que
43:52 ça a été une bonne chose d'avoir disputé
43:54 cette prolongation
43:56 qui nous a permis de
43:58 savoir ceux qui peuvent jouer véritablement
44:00 ensemble dans ce tournoi. Ça a permis
44:02 par exemple de voir
44:04 ce match-là,
44:06 à longueur, a permis de se rassurer
44:08 un peu sur l'état
44:10 de Nicolas Pepe.
44:12 Voilà, donc, moi,
44:14 je ne pense pas qu'il y aura un problème
44:16 de fraîcheur.
44:18 Je pense simplement que,
44:20 bizarrement,
44:22 si il fait le même prononcé
44:24 que moi, parce que moi, je pense que c'est
44:26 un match qui ira jusqu'aux prolongations
44:28 avec un but de réforme.
44:30 - Vous pensez à ceux qui ont des soucis
44:32 de cœur ?
44:34 - Je pense que là, c'est un match qui est
44:36 interdit aux cardiaques.
44:38 - Ce sera un match
44:40 avec un score étriqué.
44:42 - Oui, 1-0
44:44 pour les éléphants
44:46 pendant la prolongation.
44:48 Parce que je pense que les deux équipes
44:50 sont prêtes.
44:52 - Ils ne seront pas très contents, les Ivoiriens, en vous écoutant.
44:54 - Voilà, maintenant, autre chose,
44:56 la façon dont on fait à soi, c'est un joueur.
44:58 Est-ce qu'on ne peut pas aussi faire la même chose
45:00 pour Sekou Fofana ?
45:02 Pourquoi on ne peut pas vérifier quelque chose ?
45:04 - C'est une question.
45:06 - Parce qu'on a déjà vérifié au niveau
45:08 de Franck Essier.
45:10 - Ibrahim Sangaré.
45:12 - Il faut bien qu'on vérifie aussi.
45:14 On a vu quand même
45:16 que l'équipe a bien tourné.
45:18 Sans lui, quand il est sorti,
45:20 pourquoi forcément ?
45:22 J'ai l'impression qu'il a un statut à la Nabi Keïta.
45:24 D'intouchable.
45:26 - On vous a bien compris.
45:28 On verra donc si Faye Emerse
45:30 a le même avis sur la question.
45:32 En conférence de presse,
45:34 nous rapporte Aude Halegbé.
45:36 Le sélectionneur Malien Erich Schell
45:38 et le sélectionneur Ivoirien
45:40 Faye Emerse ont donc répondu aux questions
45:42 des journalistes présents à Boisquet.
45:44 - On a hâte de jouer.
45:46 Voilà, aujourd'hui,
45:48 et encore une fois,
45:50 il n'y a plus de pression à avoir.
45:52 Il y a beaucoup de plaisir à prendre
45:54 dans un grand match
45:56 de grand niveau, dans un grand stade.
45:58 C'est un match à élimination directe.
46:00 Maintenant, il est important aussi
46:02 parce qu'il y a une symbolique
46:04 autour de ce match.
46:06 Il y a un match entre deux pays frères,
46:08 dans un lieu
46:10 dont le nom est le stade de la paix.
46:12 Ce n'est pas un joueur, ce n'est pas un secteur
46:14 qui fait qu'on en est là.
46:16 C'est un groupe qui a travaillé,
46:18 un groupe même que je vais qualifier d'élargi.
46:20 Parce que ce qui fait la différence,
46:22 c'est ceux qui n'ont pas eu
46:24 la chance d'être là et qui nous soutiennent.
46:26 Et ceux qui
46:28 commencent sur le banc et qui soutiennent
46:30 plus leur coéquipier.
46:32 La qualification contre le tenant du titre,
46:34 au tir au but, après avoir été mené,
46:36 nous a fait beaucoup de bien.
46:38 Nous a redonné un peu de morale.
46:40 Donc on aborde ce match
46:42 avec de la confiance
46:44 en sachant que ça va être
46:46 un match encore difficile.
46:48 Cette équipe malienne est une très bonne équipe
46:50 qui sait jouer au foot,
46:52 qui a des milieux
46:54 avec vraiment beaucoup de qualité
46:56 et qui va nous poser des problèmes.
46:58 Donc ça va être un match difficile
47:00 mais on va se préparer pour tenir la dragée haute
47:02 et se qualifier pour les demi-finales.
47:04 Ce qu'on avait fait jusque-là,
47:06 ce n'était pas digne de la Côte d'Ivoire.
47:08 J'ai juste eu les mots pour leur faire prendre conscience
47:10 que c'était des très bons joueurs
47:12 et que si on devenait une très bonne équipe,
47:14 on pouvait éliminer n'importe quelle équipe.
47:16 Le message que je veux faire passer
47:18 aux joueurs, c'est que
47:20 à un moment donné, on est obligé de faire des choix.
47:22 Il y a 27 joueurs
47:24 et le plus important, c'est que les 27 joueurs
47:26 soient dans un état d'esprit positif.
47:28 Malgré la déception
47:30 d'être dans la tribune
47:32 ou d'être sur le banc,
47:34 il faut passer au-delà de la déception
47:36 pour apporter un truc au groupe
47:38 même quand on est dans la tribune.
47:40 Là, c'est ma soeur,
47:42 Eny, et moi, c'est Soraya.
47:44 Voici Maman, un vrai rayon de soleil.
47:46 Elle nous prépare toujours de bons plats.
47:48 Voici Chris, notre frère.
47:50 Maman, c'est notre meilleure amie.
47:56 Elle nous aime beaucoup
47:58 et nous aussi, nous l'aimons.
48:00 Aujourd'hui encore, devenu grand,
48:02 Maman sait comment nous faire partager
48:04 de bons moments en famille.
48:06 Maman, c'est toi qu'on préfère.
48:08 Maman, c'est toi qu'on préfère.
48:10 On a donc écouté les deux sélectionneurs
48:14 Janny Tarek pour cette équipe du Mali
48:16 qui est véritablement
48:18 une équipe joueuse
48:20 avec des jeunes issus de centres de formation
48:22 Jama Guiyou.
48:24 Forces et faiblesse des Aigles du Mali.
48:26 Les forces du Mali ont un milieu de terrain
48:28 qui joue en mouvement
48:30 qui joue entre les lignes
48:32 comme Seydou, comme Kamouri.
48:34 Ils ont une attaque très rapide.
48:36 Ils évoluent en 4-4-2.
48:38 Sinayoko et Adama
48:40 sont des joueurs costauds.
48:42 Mais leur faiblesse, c'est le côté
48:44 droit.
48:46 Côté Amari.
48:50 Ils le montrent beaucoup.
48:52 Ils sont deux toujours, il y a de l'espace.
48:54 On a vu le match de la Tunisie contre le Mali.
48:56 La Tunisie a combiné
48:58 plus de 7-8 fois sur le côté
49:00 droit, côté Amari.
49:02 Si la Côte d'Ivoire
49:04 profite de ça, elle peut faire la différence.
49:06 Magoula Diop, en 30 secondes,
49:08 une attaque ivoirienne, comment vous la sentez-vous ?
49:10 L'attaque ivoirienne,
49:14 je ne sais pas.
49:16 Sans Sébastien Allers,
49:18 pour moi c'est une attaque sans répètes.
49:20 On commence donc
49:22 avec Sébastien Allers.
49:24 On ne peut pas commencer avec Sébastien Allers, il est sur un pied.
49:26 On ne peut pas jouer avec un handicapé.
49:28 Il faut jouer avec
49:30 quelqu'un qui est en pleine position.
49:32 Je l'ai vu la dernière fois, le coach m'a dit
49:34 que c'est comme un lion mort.
49:36 Il dit qu'il préfère un agneau.
49:38 Ça veut dire que Sébastien Allers n'est pas actuellement
49:40 au mieux de sa forme.
49:42 En pleine position de sa capacité physique.
49:44 Je pense que ce n'est pas
49:46 le genre de match pour lui.
49:48 Peut-être que si ça ne va pas du tout,
49:50 on peut le faire rentrer pour jouer peut-être 10 minutes
49:52 et puis foncer sur une action.
49:54 Mais on ne peut pas le faire
49:56 titulariser sur ce match.
49:58 Vraiment, l'attaque ivoirienne,
50:00 je ne sais pas.
50:02 Vous êtes débutatif, vous ne pouvez pas se fier
50:04 à ce que Faye Merckx va aligner.
50:06 Mon souci, c'est qu'il ne faut pas
50:08 prendre des buts. Mon souci, c'est la défense.
50:10 Tant qu'on est en défense,
50:12 ça peut aller.
50:14 Rigo Gervais, le milieu de terrain
50:16 ivoirien a très bien fonctionné avec Siri.
50:18 On prend les mêmes et on recommence ou on est à port de changement.
50:20 Rapidement, 30 secondes.
50:22 C'est l'animation qui va à chose.
50:24 Si tu ne sais pas animer, c'est pas la peine.
50:26 Le Mali a un losange,
50:28 il faut calculer le losange.
50:30 À chaque fois que les équipes les ont bloquées à l'intérieur,
50:32 comme ils le disaient, la Tunisie l'a bloquée à l'intérieur.
50:34 Quand ils ont maximisé le duel à l'intérieur,
50:36 ils ont été éteints parce que ces joueurs-là,
50:38 ces jeunes-là, ils n'aiment pas évoluer
50:40 en duel. Ils aiment qu'on les laisse
50:42 sur le ballon et qu'ils chosent. Mais une fois que tu arrives
50:44 à les agripper en duel,
50:46 ils sont dans la nasse.
50:48 Merci à vous, Gianni.
50:50 Merci à vous, Magula Diop.
50:52 Merci, Rigo Gervais. Ce samedi,
50:54 sous le coup de 15h45 sur RTI 2,
50:56 vous aurez le documentaire exclusif
50:58 en immersion pour la construction
51:00 bien sûr de ces infrastructures sportives
51:02 qui ont accompagné la 34e édition
51:04 de la Cannes. Soir de Cannes a été
51:06 l'affaire à la réalisation de
51:08 Jacques Brou et Vamoussa Touré.
51:10 Sans oublier bien sûr le chef d'édition,
51:12 M. Salif Ouattara et l'ensemble du service
51:14 d'esport, Charlie
51:16 Merinos, commentateur CAF également
51:18 qui nous a suivis. Nous, on se donne rendez-vous
51:20 ce samedi à la même
51:22 heure sur RTI 2 pour encore débriefer
51:24 les deux derniers quarts qui vont
51:26 sanctionner cette Cannes
51:28 2023. A très bientôt.
51:30 [Musique]
51:32 Ce "gun bled" estandongue, il est ouvert et lavour.
51:39 L'impotence un peu étincelle que l'on récupère d'eau...
51:56 J'suis qu'un grinard
52:01 [Musique]

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