8ème - Conférence de presse - Olivier Frapolli
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00:00 Comment vous abordez le match Olivier ? Comment on rebascule sur la Coupe de France ?
00:04 Pas très vite parce que déjà c'est notre compétition en fait.
00:07 Avec la même idée depuis le départ, c'est de prendre cette compétition évidemment très au sérieux.
00:16 On est aux huitièmes de finale, donc on n'est plus que 16, ce qui est déjà une performance.
00:25 Cette compétition, je pense qu'on l'a prise par le bon bout.
00:33 Quand je dis très au sérieux, c'est-à-dire que dès les premiers tours, on n'a pas été dans un laboratoire "tactique" ou une revue d'effectifs.
00:44 On a pris chaque match très au sérieux en mettant ce qui était la meilleure équipe du moment avec les forces en présence.
00:51 On s'en est servi un peu comme un rayon de soleil, parce qu'on a quand même dans notre saison pour l'instant beaucoup de soleil.
01:02 Un petit peu d'oxygène dans un championnat qui est dense, qui prend beaucoup d'énergie.
01:14 La Coupe de France, ça a été souvent d'ailleurs après les défaites, la possibilité de regagner très vite, d'enchaîner par une victoire.
01:24 On l'a pris comme ça. On a ce même état d'esprit. On l'a pris de façon très positive.
01:31 C'est un plus pour le club, pour l'équipe. On a évidemment très envie de faire ce qu'il faut pour passer ce tour-là.
01:43 Après les strats, ces paillettes de la Beaujoire, c'est le stade Masso, le Puy-en-Velay, le plus rude ?
01:50 Oui, c'est le plus rude. C'est une équipe qui est bien positionnée pour remonter en national, qui est sur une belle série d'invincibilité,
02:00 qui a encore gagné en fin de match vendredi.
02:08 On n'était pas dans les paillettes à Dieppe, à Provins, à Saint-Philbert. La Coupe de France, c'est ça.
02:17 On a construit ce parcours moins dans les paillettes. Et en ça, ça ne nous changera pas les choses.
02:26 On n'a pas besoin d'avoir des paillettes pour avoir de la motivation.
02:30 Vous parliez après le match face à la QRM de que ça usait ce rythme. Là, il n'y a pas de calcul à avoir quand on est en huitième de finale.
02:38 Je parlais surtout pour le championnat. Mais pour la Coupe, non, au contraire. C'est ce que j'ai dit.
02:43 Depuis le début de cette compétition, on la prend comme un vent frais, comme de l'énergie qui vient en plus, la possibilité de gagner des matchs,
02:51 de vivre une aventure humaine. La Coupe de France, c'est quand même une compétition différente.
02:58 On voit bien que ça amène quelque chose de supplémentaire. On l'a vu notamment sur le match à Nantes.
03:07 Pour vivre des émotions comme ça, il faut aller très loin en championnat. C'est presque une montée, un maintien.
03:14 Ce sont des émotions qui sont aussi intenses. Il n'y a que la Coupe de France qui peut donner ça.
03:21 Nous, en tout cas, on la joue comme ça depuis le début. C'est ce qu'on veut garder jusqu'au bout.
03:26 Dans ces 48 heures, ça se fait ressentir sur les plateformes des joueurs ? Vous en parlez un peu avec eux ?
03:31 Oui, on peut avoir des discussions. Je ne pense pas qu'il y aura de problématiques de fraîcheur parce qu'on joue mercredi.
03:39 De samedi à mercredi, on est programmé pour jouer pour s'entraîner lundi. Mardi, mercredi, c'est la séance la plus forte habituellement.
03:47 Eux, on jouait vendredi. Il n'y a pas de sujet. Le sujet viendra peut-être plus sur le match d'après.
03:55 Mercredi et samedi, c'est très court. C'est le deuxième match de la semaine. Celui-là sera un peu plus en termes d'énergie.
04:07 Il faudra être plus attentif à tout ça. Il n'y a pas de question de fraîcheur ou pas de fraîcheur. Je pense que tout le monde a envie de jouer.
04:20 Comment on prépare un adversaire comme le Puy ? Vous avez à priori moins d'éléments sur les clubs ?
04:27 Oui, on a pas mal de vidéos. On s'appuie essentiellement sur la vidéo. On a quand même pas mal de matchs.
04:37 Qu'est-ce que vous savez de cette équipe ? Il y a un ancien coéquipier d'admin à Chambly ?
04:43 Oui, Karamoko. C'est une équipe pro. Ils s'entraînent tous les jours. Ils s'entraînent le matin comme nous.
04:51 C'est un club qui alterne entre le national et la N2. C'est un club très bien structuré qui joue tout le temps les premiers rôles en N2.
05:02 C'est une équipe qui est bien organisée, avec la capacité à se projeter assez vite, que ce soit sur la vitesse de leurs joueurs de couloir, mais aussi sur la robustesse de leurs attaquants.
05:16 On sent qu'il y a quand même une maîtrise collective. Quand ils récupèrent le ballon, ils ne s'affolent pas. Ce n'est pas n'importe quoi.
05:23 Il y a de la jeunesse, mais aussi beaucoup d'expérience dans leur équipe. À l'image de Benedine, qui est capitaine et qui a un parcours en Ligue 2.
05:30 Ils ont fait un match très sérieux contre Dunkerque. Qualification méritée. On sait qu'on aura un adversaire de qualité, qui est en pleine confiance. Ce sera un match difficile.
05:46 Il faut répéter le genre de match. Comme Adiep, vous êtes très sérieux. Vous ne laissez rien.
05:50 Oui, Adiep en a été hyper efficace. C'est vrai qu'en Coupe de France, ça peut être une des clés. C'est ce qu'ils ont fait contre Dunkerque.
06:01 Ils marquent quasiment sur la première occasion, la deuxième ou troisième incursion pénalty. Souvent, la Coupe de France, ça se joue sur l'efficacité.
06:14 On avait eu la bonne idée au tour précédent d'être très efficace.
06:20 [SILENCE]